c'est très important n'est ce pas oh je dois rajouter plus que ce oh lala oh lali voici la description que je uis obligé de rajouter merci beaucoup et desole pour chacun qui est entrain de lire ce zmer bon c'est tres interessant comme choix et comme option et comme projet et comme bla bla bla merci
Les relations entre les cycles économiques et les banques centralesNizar Fassi
L'auteur Nizar FASSI, cofondateur de Rachatducredit.com, étudie les liens entre les cycles de l'économie et les comportements des banques centrales.
Il essaie d'établir des liens de cause à effet ou des corrélations entre le comportement des agents économiques et les grandes tendances de l'économie.
Le document inclut un ensemble de définitions sur les concepts économiques nécessaires à la compréhension du contexte.
Les lecteurs obtiendront une introduction à portée pédagogique sur le phénomène des cycles de l'économie et l'action des banquiers centraux.
Les relations entre les cycles économiques et les banques centralesNizar Fassi
L'auteur Nizar FASSI, cofondateur de Rachatducredit.com, étudie les liens entre les cycles de l'économie et les comportements des banques centrales.
Il essaie d'établir des liens de cause à effet ou des corrélations entre le comportement des agents économiques et les grandes tendances de l'économie.
Le document inclut un ensemble de définitions sur les concepts économiques nécessaires à la compréhension du contexte.
Les lecteurs obtiendront une introduction à portée pédagogique sur le phénomène des cycles de l'économie et l'action des banquiers centraux.
1. Sur le thème des « économistes et la
crise »… Keynes et les fluctuations de
l’efficacité marginale du capital
Marion Gaspard
Université Lumière Lyon 2, Triangle, CNRS, UMR 5206
2. • Keynes, économiste de la crise ?
• Keynes et les maladies du capitalisme : la pauvreté dans
l’abondance, les mutations du capitalisme et les marchés
financiers, les échecs du libéralisme économique classique
• La Théorie Générale…
⇒ L’analyse keynésienne du cycle dans
les Notes succinctes suggérées par la
Théorie générale :
Livre VI, chapitre 22 : Notes sur le cycle
+
Livre IV, chapitres 11 et 12 : L’efficacité
marginale du capital & L’état de la
prévision à long terme
3. • Cycle et lissage du cycle
• L’efficacité marginale du capital
• L’état de la prévision à long terme et le
capitalisme de marchés financiers organisés
4. 1. L’efficacité marginale du capital
… et pour le cycle en particulier
• L’importance de l’investissement pour l’emploi en
général…
« Pour qu’un certain volume d’emploi soit justifié, il faut
donc qu’il existe un certain volume d’investissement
courant pour absorber l’excès de la production sur le
volume que la communauté désire consommer » (TG, p.
54).
« Il est d’usage, dans un système complexe, de considérer
comme la causa causans le facteur qui est le plus sujet à
d’amples et soudaines variations » (TG, p. 258)
5. 1. L’efficacité marginale du capital
• La décision d’investissement : 2 dimensions
- Le calcul (incertain) d’un « rendement
escompté » → la notion d’efficacité marginale
du capital
- « Le besoin spontané d’agir plutôt que de ne
rien faire » → les « esprits animaux » (le
dynamisme naturel) (TG, p. 173)
6. 1. L’efficacité marginale du capital
Le calcul économique à l’origine de la demande d’un
bien de capital » (= la décision de mettre en œuvre
un projet supplémentaire d’investissement) compare
• Le « rendement escompté » de l’investissement…
• Le « prix d’offre du bien de capital »…
« La relation entre le rendement escompté et son prix
d’offre ou coût de remplacement, i.e. la relation entre le
rendement escompté et le coût de production d’une unité
supplémentaire de ce capital, nous donne l’efficacité
marginale de ce capital » (TG, p. 153)
7. « Le taux d’escompte qui, appliqué à la série d’annuités
constituée par les rendements escomptés de ce capital pendant
son existence entière, rend la valeur actuelle des annuités égale
au prix d’offre de ce capital » (TG, p. 153)
L’efficacité marginale d’un type de capital
- un taux interne de rendement (Fisher) mais avec des
annuités qui peuvent fluctuer
- une variable monétaire et anticipée (espérée), donc
« psychologique »
- une variable définie pour un projet d’investissement (une
unité de capital) à la marge
8. « D’abord, le rendement escompté de ce capital diminue lorsque la
quantité augmente. Ensuite, la compétition autour des ressources
servant à le produire tend normalement à faire monter son prix
d’offre » (TG, p. 154).
Une courbe de l’efficacité marginale du capital décroissante,
pour chaque type de capital
Etablissement d’une fonction de demande (globale) de capital
« On peut donc tracer pour chaque type de capital une courbe
indiquant de de combien l’investissement dans ce capital doit
s’accroître au cours de la période pour que son efficacité marginale
baisse à un chiffre quelconque. On peut ensuite, en additionnant pour
tous les types de capital les flux d’investissement qui correspondent à
une une même valeur de l’efficacité marginale du capital, tracer la
courbe reliant les différentes valeurs du flux d’investissement global
aux valeur de l’efficacité marginale du capital en général qui en résulte
(TG, p. 154)
9. 2. L’état de la prévision à long terme et le capitalisme
de marchés financiers organisés
Multiplicité des variables anticipées intervenant dans le
calcul de l’emc : prix, coûts de production (travail),
évolution de la productivité
- prix et valeur de la monnaie
- état futur de la concurrence
- demande effective future
L’appréhension psychologique de ces données futures =
l’état de la prévision à long terme
Dans incertitude profonde (non probabilisable + pas de
pp de raison suffisante) dans laquelle sont plongée les
individus, rôle dominant de la « psychologie des
affaires » et de « l’état de la confiance » (social)
10. 2. L’état de la prévision à long terme et le capitalisme
de marchés financiers organisés
• Le capitalisme familial, d’entrepreneurs individuels
(celui de Marshall) : « jeu mixte d’adresse et de hasard »
+ rôle des esprits animaux
• Le capitalisme de marchés financiers organisés,
caractérisé par la scission du management et de la
propriété : rôle de la bourse des valeurs et des
conventions sociales émergeant sur ces marchés
11. 2. L’état de la prévision à long terme et le capitalisme
de marchés financiers organisés
Le capitalisme de marchés financiers organisés,
- est une réponse efficace à la préférence pour la liquidité
- permet de substituer à la prévision à long terme, une
chaîne de prévisions de court terme, qui permet de dormir
sur ses deux oreilles (pour les détenteurs de capital
financier), du moins tant que la convention selon
l’évaluation du marché est « correcte »
- Mais : « c’est comme si un fermier, après avoir tapoté sur son
baromètre au repas du matin, pouvait décider entre dis et onze
heures de retirer son capital de l’exploitation agricole, puis
envisager plus tard dans la semaine de l’y investir de nouveau »
(TG, p. 166).
12. 2. L’état de la prévision à long terme et le capitalisme
de marchés financiers organisés
« Certaines catégories de l’investissement sont gouvernées par la
prévision moyenne des personnes qui opèrent sur le Stock Exchange,
telle qu’elle est exprimée par le cours des actions » (TG, p. 167).
Dangers:
- Faible connaissance effective des affaires par les actionnaires
- Place exagérée du court terme et de l’interprétation des
signaux
- Les personnes les plus compétentes se consacrent à la
spéculation
- Domination du fétichisme de la liquidité…
- Comportements grégaires qui implique une déconnexion des
valeurs boursières des valeurs « fondamentale: dynamique
autoréférentielle des marchés financiers (concours de beauté)
→ Volatilité et précarité
Les merveilleuses pages 169 à 177
13. 3. Le cycle économique et les variations de l’emc
La crise n’est pas la conséquence (endogène) du « boom »
≠ K. Wicksell (1898) ou autres théories monétaires du cycle
(Hawtrey, 1919 entre autres)
≠ I. Fisher (rôle initial du surendettement)
Elle survient à la suite d’un brusque resserrement de l’écart
entre i et e, qui vient fondamentalement d’une chute
(soudaine) de l’emc.
- Effet de seuil (basculement de la proportion d’optimistes et
de pessimistes), retournement de la convention sur les
marchés financiers. Il peut s’agir d’une simple « déception »,
sans réel problème sous-jacent de rentabilité économique.
- Le taux d’intérêt n’est en général pas en cause
- L’improbable situation initiale de surinvestissement
Le déclenchement de la crise
14. 3. Le cycle économique et les variations de l’emc
Des forces psychologiques
- Chute de l’emc et brutale augmentation de la préférence pour
la liquidité → hausse demande de monnaie → hausse de i
- Chute du cours des titres → baisse de la propension à
consommer (effet richesse!)
- la poursuite de l’intérêt individuel dégrade la situation
globale
Des effets de déversements (mécanismes en quantité)
- chute de l’investissement courant de tous les secteurs →
chute du « capital circulant » (arrêt production) dans secteur
des biens d’équipement
- chômage et répercussions d’un secteur à l’autre
(multiplicateur d’investissement)
- augmentation des stocks (désinvestissement) dans tous les
secteurs.
• La conjonction de forces dépressives
15. 3. Le cycle économique et les variations de l’emc
- La durée de liquidation des stocks
- L’usure et le vieillissement du capital fixe installé
- Le retour de la confiance et la remontée de l’emc : il faut
pour cela des perspectives optimistes dominantes:
perspectives d’inflations, de reprise de la demande effective,
etc
La politique monétaire est inefficace au départ, mais peut
accompagner la reprise (sans vraiment l’accélérer)
« Il n’est pas facile de ranimer une efficacité marginale du
capital qui est en fait gouvernée par l’état d’esprit capricieux et
déréglé des milieux d’affaires » (TG, p. 318).
• La reprise est lente (5 ans)
16. 3. Le cycle économique et les variations de l’emc
« Le vrai remède au cycle économique ne consiste pas à
supprimer les booms et à maintenir une semi-dépression,
mais à supprimer les dépressions et à maintenir en
permanence une situation voisine du boom » ( (TG, p. 323).
La politique monétaire ne soit jamais être vraiment restrictive,
du moins tant qu’on na pas montré le surinvestissement:
- crée la déception, et précipite la crise
« le déclin de l’investissement qui en résulte amène un état de
chômage où les investissements qui en état de plein emploi
eussent rapporté 2% rapportent en fait moins que rien. On
aboutit à une situation où il y a insuffisance de maisons mais
où personne n’a cependant les moyens de vivre dans celles qui
existent (TG, p. 232-233)
- risque de sélection adverse!
La politique monétaire peut lisser le cycle, mais
17. 3. Le cycle économique et les variations de l’emc
« Dans un régime de laissez-faire, la suppression des larges
fluctuations de l’emploi exigerait un profond changement des
conditions psychologiques des marchés financiers, qu’il n’y a
aucune raison de prévoir. Nous concluons qu’on ne peut sans
inconvénient abandonner à l’initiative privée le soin de régler
le flux courant de l’investissement » (TG, p. 321).
- Socialisation de l’investissement
- Contrôle et orientation de l’investissement
- Répartition des revenus
- Taxer l’accès aux marchés financiers!
La « solution » est dans un changement profond de
l’organisation sociale…
18. « C’est parce que certains individus, favorisés par leur
situation ou par leurs capacités peuvent tirer parti de
l’incertitude, et aussi parce que, pour cette même raison, les
grandes affaires sont souvent une loterie, que se créent de
grandes inégalités de richesse ; ces mêmes facteurs sont la
cause du chômage, ils expliquent que des prévisions
raisonnables sur l’évolution des affaires sont détrompées
que le rendement et la production diminuent. Le remède se
situe pourtant hors de la sphère individuelle : il peut même
être de l’intérêt des individus d’aggraver la
maladie » (Keynes, 1926, p. 83)
19. Picasso, pour Ballet Diaghilev, Le Train Bleu, 1924
Matisse, Femme s’asseyant, 1919
Degas, Deux danseuses en maillot, vers 1889
Degas, Danseuses, 1878
Cézanne, Les pommes, 1890