L’économie verte regroupe l’ensemble des activités économiques qui agissent en faveur de l’environnement (les éco-activités) ou impactés par les enjeux environnementaux (les activités périphériques).
Au total, les secteurs d’activité de l’économie verte emploient, en Île-de-France, 880 600 personnes. Au sein de ces 880 600 emplois, 246 000 exercent leur métier dans l’économie verte (4,5 % de l’économie régionale) : 15 600 sont des professionnels verts et 230 400 sont verdissants.
En 2020, le Pôle métropolitain de l’estuaire la Seine, en partenariat avec l’agence d’urbanisme Le Havre - Estuaire de la Seine (AURH), a mené une étude sur l’offre foncière à vocation économique à l’échelle de son territoire d’intervention en lien avec les exigences de la démarche éviter-réduire-compenser.
L’étude permet de :
- connaître les disponibilités foncières de chaque territoire ;
- identifier la sensibilité des parcelles à urbaniser ;
- identifier les potentiels sites de compensation à l’échelle de l’Estuaire de la Seine.
Ce document est la sunthèse de l'étude
Note de synthèse Séminaire Foncier spécial Friches / Région Nouvelle-AquitaineJeremy ABDILLA
Note de synthèse, totalement non-exhaustive, relative à un Séminaire ayant eu lieu mardi 19 novembre 2019 à l'Hôtel de Région de Bordeaux à l'initiative du Club "Observation et Stratégie Foncière". Cette journée de travail a rassemblé 150 acteurs d’horizons variés (collectivités, services de l’État, agences d’urbanisme et d'architecte) autour du thème "De l’ambition pour nos friches !".
Ce récap totalement a été rédigé par Jeremy Abdilla dans le cadre de son Master 2 « Ingénierie du Développement Economique Territorial » suivi à l'Université de Bordeaux.
Voici le dossier de production pour le reportage traitant de la problématique : "En quoi le choix de l’écologie industrielle représente-il une opportunité pour les entreprises extractives compte tenu de la conjoncture économique ?"
En 2020, le Pôle métropolitain de l’estuaire la Seine, en partenariat avec l’agence d’urbanisme Le Havre - Estuaire de la Seine (AURH), a mené une étude sur l’offre foncière à vocation économique à l’échelle de son territoire d’intervention en lien avec les exigences de la démarche éviter-réduire-compenser.
L’étude permet de :
- connaître les disponibilités foncières de chaque territoire ;
- identifier la sensibilité des parcelles à urbaniser ;
- identifier les potentiels sites de compensation à l’échelle de l’Estuaire de la Seine.
Ce document est la sunthèse de l'étude
Note de synthèse Séminaire Foncier spécial Friches / Région Nouvelle-AquitaineJeremy ABDILLA
Note de synthèse, totalement non-exhaustive, relative à un Séminaire ayant eu lieu mardi 19 novembre 2019 à l'Hôtel de Région de Bordeaux à l'initiative du Club "Observation et Stratégie Foncière". Cette journée de travail a rassemblé 150 acteurs d’horizons variés (collectivités, services de l’État, agences d’urbanisme et d'architecte) autour du thème "De l’ambition pour nos friches !".
Ce récap totalement a été rédigé par Jeremy Abdilla dans le cadre de son Master 2 « Ingénierie du Développement Economique Territorial » suivi à l'Université de Bordeaux.
Voici le dossier de production pour le reportage traitant de la problématique : "En quoi le choix de l’écologie industrielle représente-il une opportunité pour les entreprises extractives compte tenu de la conjoncture économique ?"
Rapport d'activité et liste des projets 2015-2016 - Fondation LISEA CarboneLISEA
La Fondation LISEA Carbone a pour objet de financer des projets liés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre au sein des départements traversés par la LGV SEA. La fondation s'est tourné vers 3 axes : la performance énergétique des bâtiments, l'écomobilité, et la transition énergétique du monde agricole.
La dotation de la Fondation est de 5 millions d’euros pour la période 2012-2017.
Présentation de la stratégie de transition énergétique du Pays de Saverne, plaine et Plateau (Alsace) aux élus de la commission développement durable de la Communauté de communes de la Région de Saverne
Avis présenté par Mme Cécile Claveirole, au nom de la section de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation.
Dans un contexte profondément marqué par la dérégulation de certains marchés et la mondialisation, l’agriculture française fait aujourd’hui face à des défis majeurs : économiques, sociaux, alimentaires, sanitaires, environnementaux, sociétaux, territoriaux et techniques. Discipline scientifique au carrefour de l’agronomie et de l’écologie, l’agroécologie peut, à travers les pratiques qu’elle promeut, contribuer à relever ces défis en transformant l’agriculture pour aller vers des systèmes alimentaires plus durables.
A partir d’une analyse des freins et des leviers à son développement, le CESE formule un ensemble de préconisations en matière de recherche, de formation, d’adaptation des filières agroalimentaires, de réorientation des politiques publiques pour accompagner les agriculteur.rice.s dans la transition agroécologique.
Accompagner les transitions énergétiques en agriculture par la formation et...Réseau Tepos
Formation et R&D
Diffuser la connaissance au profit des acteurs territoriaux
La transition énergétique passe probablement par la transition professionnelle. La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences pose la question de l’émergence de nouveaux métiers, de l’adaptation de certains, et donc de la formation des acteurs. La connaissance est parfois concentrée au sein de cercles d’experts.
Comment la partager et la diffuser au profit des acteurs du territoire ?
Comment promouvoir les technologies, les retours d’expérience, les réussites ?
Comment lever les freins aux changements ?
Animé par Denis GABORIAU, Directeur du Centre de Formation et de Promotion La Futaie de Port Brillet
Interventions :
– Bruno ACH, Directeur de la Maison de l’Emploi et de la Formation d’Ardèche Méridionale
– Claire DUROX, Chargée de mission au Ministère de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Forêt
– Pierre Olivier LAFFAY, Enseignant du centre des Arts et Métiers de Cluny
Cet atelier s'est déroulé le jeudi 6 juin 2013 à Cluny (Pays Sud Bourgogne), dans le cadre des 3è rencontres nationales "énergie et territoires ruraux, vers des territoires à énergie positive".
Plus d'informations: www.territoires-energie-positive.fr
Rapport d'activité et liste des projets 2014-2015 - Fondation LISEA CarboneLISEA
La Fondation LISEA Carbone a pour objet de financer des projets liés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre au sein des départements traversés par la LGV SEA. La fondation s'est tourné vers 3 axes : la performance énergétique des bâtiments, l'écomobilité, et la transition énergétique du monde agricole.
La dotation de la Fondation est de 5 millions d’euros pour la période 2012-2017.
Elaboration et mise en œuvre d’un plan d’actions portant sur les métiers et l...Réseau Tepos
Formation et R&D
Diffuser la connaissance au profit des acteurs territoriaux
La transition énergétique passe probablement par la transition professionnelle. La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences pose la question de l’émergence de nouveaux métiers, de l’adaptation de certains, et donc de la formation des acteurs. La connaissance est parfois concentrée au sein de cercles d’experts.
Comment la partager et la diffuser au profit des acteurs du territoire ?
Comment promouvoir les technologies, les retours d’expérience, les réussites ?
Comment lever les freins aux changements ?
Animé par Denis GABORIAU, Directeur du Centre de Formation et de Promotion La Futaie de Port Brillet
Interventions :
– Bruno ACH, Directeur de la Maison de l’Emploi et de la Formation d’Ardèche Méridionale
– Claire DUROX, Chargée de mission au Ministère de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Forêt
– Pierre Olivier LAFFAY, Enseignant du centre des Arts et Métiers de Cluny
Cet atelier s'est déroulé le jeudi 6 juin 2013 à Cluny (Pays Sud Bourgogne), dans le cadre des 3è rencontres nationales "énergie et territoires ruraux, vers des territoires à énergie positive".
Plus d'informations: www.territoires-energie-positive.fr
PNR Normandie Maine: le territoire comme moteur de l’action pour le monde agr...Réseau Tepos
Agriculture et énergie
Accompagner le monde agricole en tant qu’acteur des territoires à énergie positive
Le monde agricole est un acteur majeur des territoires ruraux tant au niveau de l’emprise foncière, des ressources que de l’activité économique et sociale qu’il génère. Les agriculteurs consomment de l’énergie, mais en produisent également sous différentes formes.
Comment les agriculteurs participent-ils aux politiques énergétiques de leur territoire ?
Quels sont les freins, les interactions et les synergies entre le monde agricole et les territoires à énergie positive ?
Animé par Bertrand AUCORDONNIER, Chargé de mission Agriculture à l'ADEME Bourgogne
Interventions :
– Maxime MONCAMP, Ingénieur agriculture à l'ADEME Basse-Normandie
– Christophe MONNOT, Agriculteur en Côte-d'or
– Loïc DUQUY NICOUD, Chargé de mission Énergie au Conseil régional PACA
– Régis VECRIN, Conseiller agricole au Parc Naturel Régional Normandie-Maine
Cet atelier s'est déroulé le jeudi 6 juin 2013 à Cluny (Pays Sud Bourgogne), dans le cadre des 3è rencontres nationales "énergie et territoires ruraux, vers des territoires à énergie positive".
Plus d'informations: www.territoires-energie-positive.fr
Dans ce numéro de mai, nous vous proposons d’aborder des sujets aussi variés que d’actualité dans notre course pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La plupart des articles synthétisent des projets auxquels nous nous sommes consacrés durant notre semestre d’étude et constituent des réflexions originales mêlant économie et énergie. S’il semble difficile de trouver une articulation au regard du sommaire, la prise de recul et le travail bibliographique font systématiquement émerger des limites à certaines solutions technologiques et politiques sur lesquelles nombre d’acteurs de la transition énergétique se reposent.
Selon un volet technique, un dossier pointe les limites environnementales et économiques des technologies de capture et valorisation du carbone. Un autre article nous emmène en Afrique de l’Ouest et se consacre aux opportunités de prise de leadership de ces pays dans le développement des réseaux de demain, leviers de leur développement économique. Sera aussi abordé le paradoxe entre l’ahurissante empreinte environnementale de l’IT ou de la Blockchain face à la meilleure gestion des énergies qu’elle permet. Un autre volet nous livrera une réflexion sur les faiblesses de la COP21 et les « évasions » qui s’ensuivent naturellement. Un bref état de l’art du cadre des rénovations thermiques fermera cette partie.
Paradoxalement, c’est à l’heure de l’explosion de l’influence des nouvelles technologies sur la modification de nos modes de vie que se pose urgemment la question de la soutenabilité de ces modes de vie…
Bonne lecture !
Raphaël CLUET
La Région Île-de-France a organisé le 12 avril 2016 une conférence régionale sur l'air avec pour objectif : débattre entre acteurs pour contribuer à l'élaboration d'un plan régional d'action pour la qualité de l'air.
Christian Thibault, directeur du département Environnement urbain et rural de l'IAU est intervenue pour y présenter un panorama des politiques.
La Région Île-de-France a organisé le 12 avril 2016 une conférence régionale sur l'air avec pour objectif : débattre entre acteurs pour contribuer à l'élaboration d'un plan régional d'action pour la qualité de l'air.
Nathalie Sénécal, directrice de l'Observatoire régional de santé (département autonome de l'IAU), est intervenue pour y présenter les enjeux sanitaires de la pollution de l'air en Île-de-France.
La transformation des voies rapides en avenues urbaines. Une bonne idée ?L'Institut Paris Region
L'IAU îdF vient de publier quatre études réalisées in situ d'expériences étrangères de transformation de tronçons d'autoroutes ou de voies express en avenues intégrées au tissu urbain. Cette première série porte sur New York, San Francisco, Séoul et Vancouver.
Il ressort de ces analyses que les aménagements réalisés tendent à réduire le trafic automobile tout en améliorant la mobilité des personnes, la qualité du cadre de vie et la redynamisation des quartiers.
The Paris/Île-de-France region is made up of 8 départements (counties) and 1,281 communes (municipalities), including the cities of Paris and Versailles and the business district of La Défense. It has 12 million inhabitants, or 18.1% of the population of France. Another feature of the region is that 55% of Paris Region population is under 40.
Rapport d'activité et liste des projets 2015-2016 - Fondation LISEA CarboneLISEA
La Fondation LISEA Carbone a pour objet de financer des projets liés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre au sein des départements traversés par la LGV SEA. La fondation s'est tourné vers 3 axes : la performance énergétique des bâtiments, l'écomobilité, et la transition énergétique du monde agricole.
La dotation de la Fondation est de 5 millions d’euros pour la période 2012-2017.
Présentation de la stratégie de transition énergétique du Pays de Saverne, plaine et Plateau (Alsace) aux élus de la commission développement durable de la Communauté de communes de la Région de Saverne
Avis présenté par Mme Cécile Claveirole, au nom de la section de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation.
Dans un contexte profondément marqué par la dérégulation de certains marchés et la mondialisation, l’agriculture française fait aujourd’hui face à des défis majeurs : économiques, sociaux, alimentaires, sanitaires, environnementaux, sociétaux, territoriaux et techniques. Discipline scientifique au carrefour de l’agronomie et de l’écologie, l’agroécologie peut, à travers les pratiques qu’elle promeut, contribuer à relever ces défis en transformant l’agriculture pour aller vers des systèmes alimentaires plus durables.
A partir d’une analyse des freins et des leviers à son développement, le CESE formule un ensemble de préconisations en matière de recherche, de formation, d’adaptation des filières agroalimentaires, de réorientation des politiques publiques pour accompagner les agriculteur.rice.s dans la transition agroécologique.
Accompagner les transitions énergétiques en agriculture par la formation et...Réseau Tepos
Formation et R&D
Diffuser la connaissance au profit des acteurs territoriaux
La transition énergétique passe probablement par la transition professionnelle. La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences pose la question de l’émergence de nouveaux métiers, de l’adaptation de certains, et donc de la formation des acteurs. La connaissance est parfois concentrée au sein de cercles d’experts.
Comment la partager et la diffuser au profit des acteurs du territoire ?
Comment promouvoir les technologies, les retours d’expérience, les réussites ?
Comment lever les freins aux changements ?
Animé par Denis GABORIAU, Directeur du Centre de Formation et de Promotion La Futaie de Port Brillet
Interventions :
– Bruno ACH, Directeur de la Maison de l’Emploi et de la Formation d’Ardèche Méridionale
– Claire DUROX, Chargée de mission au Ministère de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Forêt
– Pierre Olivier LAFFAY, Enseignant du centre des Arts et Métiers de Cluny
Cet atelier s'est déroulé le jeudi 6 juin 2013 à Cluny (Pays Sud Bourgogne), dans le cadre des 3è rencontres nationales "énergie et territoires ruraux, vers des territoires à énergie positive".
Plus d'informations: www.territoires-energie-positive.fr
Rapport d'activité et liste des projets 2014-2015 - Fondation LISEA CarboneLISEA
La Fondation LISEA Carbone a pour objet de financer des projets liés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre au sein des départements traversés par la LGV SEA. La fondation s'est tourné vers 3 axes : la performance énergétique des bâtiments, l'écomobilité, et la transition énergétique du monde agricole.
La dotation de la Fondation est de 5 millions d’euros pour la période 2012-2017.
Elaboration et mise en œuvre d’un plan d’actions portant sur les métiers et l...Réseau Tepos
Formation et R&D
Diffuser la connaissance au profit des acteurs territoriaux
La transition énergétique passe probablement par la transition professionnelle. La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences pose la question de l’émergence de nouveaux métiers, de l’adaptation de certains, et donc de la formation des acteurs. La connaissance est parfois concentrée au sein de cercles d’experts.
Comment la partager et la diffuser au profit des acteurs du territoire ?
Comment promouvoir les technologies, les retours d’expérience, les réussites ?
Comment lever les freins aux changements ?
Animé par Denis GABORIAU, Directeur du Centre de Formation et de Promotion La Futaie de Port Brillet
Interventions :
– Bruno ACH, Directeur de la Maison de l’Emploi et de la Formation d’Ardèche Méridionale
– Claire DUROX, Chargée de mission au Ministère de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Forêt
– Pierre Olivier LAFFAY, Enseignant du centre des Arts et Métiers de Cluny
Cet atelier s'est déroulé le jeudi 6 juin 2013 à Cluny (Pays Sud Bourgogne), dans le cadre des 3è rencontres nationales "énergie et territoires ruraux, vers des territoires à énergie positive".
Plus d'informations: www.territoires-energie-positive.fr
PNR Normandie Maine: le territoire comme moteur de l’action pour le monde agr...Réseau Tepos
Agriculture et énergie
Accompagner le monde agricole en tant qu’acteur des territoires à énergie positive
Le monde agricole est un acteur majeur des territoires ruraux tant au niveau de l’emprise foncière, des ressources que de l’activité économique et sociale qu’il génère. Les agriculteurs consomment de l’énergie, mais en produisent également sous différentes formes.
Comment les agriculteurs participent-ils aux politiques énergétiques de leur territoire ?
Quels sont les freins, les interactions et les synergies entre le monde agricole et les territoires à énergie positive ?
Animé par Bertrand AUCORDONNIER, Chargé de mission Agriculture à l'ADEME Bourgogne
Interventions :
– Maxime MONCAMP, Ingénieur agriculture à l'ADEME Basse-Normandie
– Christophe MONNOT, Agriculteur en Côte-d'or
– Loïc DUQUY NICOUD, Chargé de mission Énergie au Conseil régional PACA
– Régis VECRIN, Conseiller agricole au Parc Naturel Régional Normandie-Maine
Cet atelier s'est déroulé le jeudi 6 juin 2013 à Cluny (Pays Sud Bourgogne), dans le cadre des 3è rencontres nationales "énergie et territoires ruraux, vers des territoires à énergie positive".
Plus d'informations: www.territoires-energie-positive.fr
Dans ce numéro de mai, nous vous proposons d’aborder des sujets aussi variés que d’actualité dans notre course pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La plupart des articles synthétisent des projets auxquels nous nous sommes consacrés durant notre semestre d’étude et constituent des réflexions originales mêlant économie et énergie. S’il semble difficile de trouver une articulation au regard du sommaire, la prise de recul et le travail bibliographique font systématiquement émerger des limites à certaines solutions technologiques et politiques sur lesquelles nombre d’acteurs de la transition énergétique se reposent.
Selon un volet technique, un dossier pointe les limites environnementales et économiques des technologies de capture et valorisation du carbone. Un autre article nous emmène en Afrique de l’Ouest et se consacre aux opportunités de prise de leadership de ces pays dans le développement des réseaux de demain, leviers de leur développement économique. Sera aussi abordé le paradoxe entre l’ahurissante empreinte environnementale de l’IT ou de la Blockchain face à la meilleure gestion des énergies qu’elle permet. Un autre volet nous livrera une réflexion sur les faiblesses de la COP21 et les « évasions » qui s’ensuivent naturellement. Un bref état de l’art du cadre des rénovations thermiques fermera cette partie.
Paradoxalement, c’est à l’heure de l’explosion de l’influence des nouvelles technologies sur la modification de nos modes de vie que se pose urgemment la question de la soutenabilité de ces modes de vie…
Bonne lecture !
Raphaël CLUET
La Région Île-de-France a organisé le 12 avril 2016 une conférence régionale sur l'air avec pour objectif : débattre entre acteurs pour contribuer à l'élaboration d'un plan régional d'action pour la qualité de l'air.
Christian Thibault, directeur du département Environnement urbain et rural de l'IAU est intervenue pour y présenter un panorama des politiques.
La Région Île-de-France a organisé le 12 avril 2016 une conférence régionale sur l'air avec pour objectif : débattre entre acteurs pour contribuer à l'élaboration d'un plan régional d'action pour la qualité de l'air.
Nathalie Sénécal, directrice de l'Observatoire régional de santé (département autonome de l'IAU), est intervenue pour y présenter les enjeux sanitaires de la pollution de l'air en Île-de-France.
La transformation des voies rapides en avenues urbaines. Une bonne idée ?L'Institut Paris Region
L'IAU îdF vient de publier quatre études réalisées in situ d'expériences étrangères de transformation de tronçons d'autoroutes ou de voies express en avenues intégrées au tissu urbain. Cette première série porte sur New York, San Francisco, Séoul et Vancouver.
Il ressort de ces analyses que les aménagements réalisés tendent à réduire le trafic automobile tout en améliorant la mobilité des personnes, la qualité du cadre de vie et la redynamisation des quartiers.
The Paris/Île-de-France region is made up of 8 départements (counties) and 1,281 communes (municipalities), including the cities of Paris and Versailles and the business district of La Défense. It has 12 million inhabitants, or 18.1% of the population of France. Another feature of the region is that 55% of Paris Region population is under 40.
Paris Region Key Figures lays out a panorama of the region’s business and social life, positioning it among the leading regions in Europe and worldwide.
Présentation du rapport sur les scénarios alternatifs à la fermeture totale d...L'Institut Paris Region
Conférence de presse du 14 mars 2017 au conseil régional d'Île-de-France
Présentation du rapport sur les scénarios alternatifs de piétonisation douce et des mesures compensatoires à la fermeture des voies sur berge - Propositions au préfet de police
Présentation de la conférence dédiée aux :
« Métiers de l’Environnement », pour répondre au besoin d’information concernant l’orientation vers les filières vertes.
L’Initiative pour l’Emploi Vert à Madagascar (IEVM)
Présentation de Hanta RABETALIANA (SG MEEMF) & Michaela PAWLICZEK
Journée Madagascar COP21 le 9 décembre 2015
Le développement durable a désormais gagné sa place au cœur des stratégies d’entreprise.
Il constitue un levier de performance en matière d’innovation, mais aussi au niveau économique et social.
Cette thématique est aussi, de plus en plus, au cœur des attentes de nos interlocuteurs internes et externes.
Depuis quelques années, l’entreprise a formalisé sa démarche responsabilité sociale et environnementale et s’est engagée, en 2012, dans une démarche volontaire d’évaluation AFAQ 26000.
Notre démarche de responsabilité sociale et environnementale est le reflet des actions que l’entreprise mène depuis la création de l’entreprise dans ce domaine.
Economie Verte, une nouvelle impulsion pour le développement de la Côte d'Ivoirebedevelopment
Présentations des Tables Rondes de l'Economie Verte, organisée par la Chambre de Commerce et de l'Industrie de Côte d'Ivoire, le 2 mai 2013 à Abidjan, Cote d'Ivoire.
- Selon les définitions de l’Observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte, ce sont aujourd’hui 4,4 millions de personnes qui occupent des métiers dits « verts » ou « verdissants », dont près de 800 000 cadres du privé
- Sous l’effet de la transition écologique, le verdissement des emplois va s’amplifier dans de nombreuses activités et entreprises, notamment pour intégrer des modes de production et de consommation moins énergivores et plus durables
- Le développement de l’économie verte nécessite la maîtrise de compétences pointues dans les métiers « verts » et aussi la montée en compétences liée au verdissement
3 scénarios avaient été élaborés par l’atelier de prospective réunissant une quarantaine d’experts des Pays de la Loire au printemps
2012. Ce document tente de réunir des éléments d’informations, caractéritiques du territoire ligérien, et des éléments moins tangibles,
- des signaux faibles - qui viennent, chacun à son niveau, alimenter un ou plusieurs scénarios.
Ce document les répertoriait pour pouvoir embarquer les directions de la Région dans la démarche de prospective, les faire réagir, les faire l’enrichir.
Paris Region Facts and Figures 2022 lays out a panorama of the Region’s economic dynamism and social life, positioning it among the leading regions in Europe and worldwide. The figures take into account the impact of the COVID-19 health crisis for some data.
Metrex digital meeting: From roads to streets. With EUROCITIES Urban Regeneration on the City Fringe & URBACT RiConnect, January 19, 2021.
Presentation by Paul Lecroart, Senior Urbanist
The Paris Region Facts and Figures edition 2020 is a document published by Choose Paris Region, the Paris Ile-de-France Regional Chamber of Commerce and Industry and l'Institut Paris Region. This document draws on the latest Paris Region’s available data regarding: population, economy and business, employment, education, R&D and innovation, real estate, transport and mobility, logistics, meetings and exhibitions, tourism and quality of life.
Contents : Paris Region Economic Data, Population, Economy and Business, Paris Region Map, Employment, Education, R&D and Innovation, Real estate, Transport and Mobility, Logistics, Hosting Venues, Meeting and exhibitions, Tourism and quality of life.
Séminaire Coworking - Club des entreprises du Grand Paris du 7 juin 2018. Synthèse de la séquence présentée par Carine Camors, économiste à l'IAU, et Vincent Gollain, directeur du département Économie de l'IAU.
Une mise en perspective de l’attractivité du Grand Paris vue de l’internationalL'Institut Paris Region
Les Entretiens Albert-Kahn du 3 janvier 2018.
Présentation de Vincent Gollain, directeur du département Économie de l'IAU îdF, expert attractivité et marketing territorial.
Le Président de la République a annoncé le 17 juillet dernier sa volonté de « simplifier drastiquement les structures » du Grand Paris à l’automne.
Dès lors, trois questions majeures appellent des décisions qui détermineront l’efficacité de la gouvernance de la première métropole de France :
1 Quelle sera la nature de la MGP, EPCI ou collectivité « à finalité stratégique » ?
2 Quel sera le périmètre de la MGP, entre un maintien des limites actuelles et une extension qui peut aller jusqu’à celles de la Région ?
3 Quels niveaux de collectivités supprimer ?
Ce recueil de cartes produites par l'IAU apporte des éléments de compréhension sur les grandes dynamiques à l’œuvre en Île-de-France, notamment en matière de démographie, d'emploi, de production, de logistique, de déplacements...
Actes du séminaire du 3 avril 2017 organisé par l'agence d'urbanisme de la Vallée de l'Oise à Nogent-sur-Oise.
Le séminaire a été initié avec 3 objectifs :
- créer du lien entre les acteurs des deux régions qui souvent se connaissent mal ;
- poser les bases d’une prise en compte de la réalité interrégionale dans l’élaboration des stratégies locales : les flux humains et économiques, les continuités écologiques, les inondations, etc. ;
- identifier les sujets communs de réflexion et d’action : attractivité, transport de marchandises, etc.
L’Île-de-France est une région économique puissante à l’échelle européenne et mondiale : plus de 6 millions d’emplois soit 22 % du total national, plus de 40 % des dépenses de R&D, 31 % du PIB national en 2014 (part en augmentation), etc.
Ce diaporama est une synthèse de l'étude éponyme consultable en ligne sur le site de l'IAU : http://www.iau-idf.fr/savoir-faire/nos-travaux/edition/les-trajectoires-de-leconomie-francilienne.html
Il a été diffusé le 21/03/2016 lors de la conférence sur la croissance, l'emploi, l'innovation sociale et environnementale organisée par la Région Île-de-France.
Agence régionale unique au service de tous les territoires, l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France vous
ouvre ses portes. Analyses, études et outils d’aide à la décision, l’IAU îdF vous apporte conseil et savoir faire sur l’aménagement, l’économie, la transition économique et écologique, les mobilités, l’habitat et le cadre de vie, sur tous les territoires franciliens. Il participe également à l’élaboration de grands schémas régionaux d’aménagement, de développement urbain, de développement économique et d’habitat…
IAU île-de-France : SRCAE de l’Île-de-France en lien avec la révision du SDRIF L'Institut Paris Region
Les dossiers FNAU - N°37 Octobre 2015 : CLIMATiser LA PLANIFICATION p22-23
Les débuts de l’implication substantielle de l’IAU Ile-de-France dans les probléma- tiques énergie-climat sont marqués par trois registres de travaux, tous lancés en 2006. Ils constituent les bases – « pré- Grenelle » – d’une prise de conscience de la hauteur du défi de la transition que l’Ile-de-France, territoires et Franciliens, auront à relever.
Les dossiers FNAU - N°37 Octobre 2015 : CLIMATiser LA PLANIFICATION p30
En matière d’observation territoriale des données énergie et problé- matiques associées, l’IAU Île-de-France a fait le choix d’intégrer dès sa création – le 16 mai 2008 – le Réseau d’observation de l’énergie et des émissions de gaz à effet de serre associées en Île-de-France (Rose).
La vulnérabilité des îlots urbains à la chaleur à partir du système de classi...L'Institut Paris Region
Metropolis - Centre régional de formation Paris Île-de-France
"Adaptabilité et résilience des villes face au changement climatique"
Erwan Cordeau (IAU île-de-France) - 22 juin 2015
La prise en compte des enjeux de la transition dans le SDRIF, mars 2015L'Institut Paris Region
Séminaire introductif des Ateliers de création urbaine, session 2015
Sommaire :
- Intérêt intégrateur des réflexions climat – énergie.
- Quelques mots clés autour de la transition.
- Le SDRIF au cœur de la planification.
- Articulations des objectifs et des plans.
- Principaux enjeux & objectifs du SDRIF, du SRCAE et du PRC.
- Enjeux prioritaires.
Attractivité des territoires : mirages, virages et ancrages.
Vincent Gollain, directeur du département Économie de l'IAU, détaille les apports du marketing territorial à l'attractivité des territoires, et ses perspectives...
Qu'est-ce qu'un îlot de chaleur urbain ? Quels facteurs interviennent dans ce phénomène ? Quelles conséquences ? Quels enjeux ? Au-delà de ces questions, ce diaporama donne un aperçu de la prise en compte de l’ICU par la planification régionale en Île-de-France.
Le phénomène d’îlot de chaleur urbain (ICU) et ses conséquences
L'économie verte en Île-de-France - Emplois et professions
1. L’ÉCONOMIE VERTE EN ILE-DE-FRANCE
EMPLOIS ET PROFESSIONS
Avril 2016
Carine Camors et Cristina Lopez (IAU Ile-de-France)
2. 2L’économie verte en Ile-de-France, emplois et professions Avril 2016
1. L’ÉCONOMIE VERTE
2. LES PROFESSIONS VERTES
3. LES PROFESSIONS VERDISSANTES
4. LES FORMATIONS ET L’ADAPTATION DES MÉTIERS
5. LES PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT
3. 3
L’ÉCONOMIE VERTE
L’économie verte en Ile-de-France, emplois et professions Avril 2016
Eco-activités
• Protection de l’environnement : déchets, agriculture, assainissement, dépollution…
• Gestion des ressources naturelles : mobilisation des énergies renouvelables
(biomasse-énergie, énergies marines, éolien, photovoltaïque, géothermie, etc.)
• R&D Ingénierie : ingénierie environnementale
Activités périphériques
• Construction : isolation, couverture, étanchéité (bâtiment à faible impact
environnemental)
• Gestion des espaces verts
• Transport : construction d’infrastructures de tramway, entretien et réparation…
• Production et distribution d’eau
7. 7L’économie verte en Ile-de-France, emplois et professions Avril 2016
26 400 PROFESSIONNELS VERTS
• Dans l’économie verte
Techniciens dans une station d’épuration (Veolia, Saur, etc).
• En dehors de l’économie verte
Responsable qualité sécurité environnement dans la grande
distribution ou responsable des déchets dans l’automobile.
10. 10L’économie verte en Ile-de-France, emplois et professions Avril 2016
LES PROFESSIONS VERDISSANTES
744 800 PROFESSIONNELS VERDISSANTS
• Dans l’économie verte
Transporteur des déchets triés vers un centre de recyclage,
conducteur routier
• En dehors de l’économie verte
Agent de sensibilisation à la gestion des déchets dans le secteur de
l’hôtellerie ou cadre contrôle qualité dans l’industrie pharmaceutique.
13. 13
Maîtrise de
l'énergie et
énergie
renouvelable, 29%
Prévention et
réduction des
pollutions,
nuisances et
risques, 24%
Aménagement du
territoire et cadre
de vie, 18%
Protection de la
nature et
équilibres
écologiques, 15%
Gestion sociétale
de
l'environnement,
8%
Hygiène, sécurité,
santé,
environnement,
6%
L’économie verte en Ile-de-France, emplois et professions Avril 2016
LES FORMATIONS EN ENVIRONNEMENT
Sources : Cereq base Reflet – MESR, bases BCP et SISE, traitement Défi métiers.
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LES FORMATIONS POUR LES
PROFESSIONS VERDISSANTES
Dans le domaine du bâtiment
Des formations spécifiques sur l’efficacité énergétique
• De nouveaux équipements (chaudière à condensation…),
• Des réglages adaptés
• De nouveaux matériaux (isolants fins, fibres de bois…),
• Des outils d’autocontrôle du fait d’une responsabilité partagée
Dans le domaine des véhicules
• De nouveaux véhicules moins polluants (hybride, électrique…)
• Démonter les parties polluantes sur les VHU
Dans le domaine des espaces verts
• Un arrosage efficace,
• Utilisation de plantes résistantes,
• Utilisation de prédateurs naturels en lieu et place de pesticides…
L’économie verte en Ile-de-France, emplois et professions Avril 2016
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DES PRESPECTIVES ENCOURAGEANTES
EN ILE-DE-FRANCE
Des ressources et un tissu d’acteurs diversifiés:
Des filières industrielles stratégiques, forte capacité de R&D, grands acteurs
privés, laboratoires de recherches et cabinets ingénierie
Un accompagnement dans l’évolution des métiers et
des compétences: évolution du geste et des pratiques
professionnelles
Un essor soutenu par les politiques publiques:
Plan de rénovation énergétique de l’habitat, schéma régional du climat, de
l’air et de l’énergie
Plan d’investissement pour le projet du Grand Paris
L’économie verte en Ile-de-France, emplois et professions Avril 2016
17. 17
BIBLIOGRAPHIE
• Camors Carine, Lopez Cristina, Emplois et transition écologique, Tome 2 -
L’économie verte en Ile-de-France, emplois et professions, IAU îdF, juin 2015
• Leroi Pascale, Lopez Cristina, Emplois et transition écologique, Tome 1 -
Optimiser le potentiel d’emplois, IAU îdF, mai 2015
• CGDD/SOeS, « Comprendre l’emploi dans l’économie verte par l’analyse des
métiers », Le point sur, n° 188, juin 2014
• Défi métiers/Insee, « Les ouvriers largement présents parmi les professions
vertes ou potentiellement verdissantes », Île-de-France à la page, n° 407, avril
2013
• OCDE, Villes et croissance verte : étude de cas de la région Paris/
Île-de-France, février 2012
L’économie verte en Ile-de-France, emplois et professions 10 novembre 2015
18. 18L’économie verte en Ile-de-France, emplois et professions Avril 2016
Merci de votre attention
Les études sur l’économie verte sont téléchargeable
sur le site de l’IAU îdF
www.iau-idf.fr/savoir-faire/nos-travaux/economie.html
Vidéo
Notes de l'éditeur
L’économie verte regroupe l’ensemble des activités économiques qui agissent en faveur de l’environnement (les éco-activités) ou impactés par les enjeux environnementaux (les activités périphériques)
Parmi les éco-activités, on retrouve les activités liées à :
Protection de l’environnement : déchets, agriculture, assainissement, dépollution…
Gestion des ressources naturelles : mobilisation des énergies renouvelables (biomasse-énergie, énergies marines, éolien, photovoltaïque, géothermie, etc.)
R&D Ingénierie : ingénierie environnementale
Parmi les Activités périphériques
Construction : isolation, couverture, étanchéité (bâtiment à faible impact environnemental)
Gestion des espaces verts
Transport : construction d’infrastructures de tramway, entretien et réparation…
Production et distribution d’eau
Les secteurs d’activités qui composent cette économie verte ont été définis au niveau national par le CGDD, Commissariat général au développement durable (du Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie MEDDE).
Afin d’appréhender cette économie verte, le croisement de l’approche métiers et secteurs d’activité a été privilégié : méthodologie du Trident.
Cette approche combinée secteur/profession permet de mesurer précisément les emplois de l’économie verte.
Si on regarde tout d’abord l’approche par secteur d’activités à partir du code d’activité principale de l’entreprise (APE) :
Au total, les secteurs d’activité de l’économie verte emploient, en Île-de-France, 880 600 personnes.
Cependant, parmi ces emplois, seule une faible part est effectivement dédiée à l’environnement. L’approche par secteurs surestime donc le nombre d’emplois de l’économie verte. Aussi pour mieux l’appréhender, il convient de mesurer la part des métiers « verts » et « verdissants » qui y sont exercés.
Au sein de ces 880 600 emplois, 246 000 exercent leur métier dans l’économie verte : 15 600 sont des professionnels verts et 230 400 sont verdissants.
L’économie verte compte 246 000 professionnels verts et verdissants qui travaillent au sein des secteurs d’activité de l’économie verte, soit 4,5 % de l’économie régionale.
Si on regarde l’approche par professions (73 professions):
En Île-de-France, 26 400 salariés exercent une profession « strictement » verte, soit dans l’économie verte (15 600 personnes), soit en dehors (10 800 personnes).
744 800 professionnels exercent un métier verdissant, soit dans l’économie verte (230 400) soit en dehors (514 400).
Au total, 771 200 professionnels exercent une profession verte ou verdissante.
Les professions vertes :
Elles regroupent les métiers dont la finalité et les compétences mises en œuvre contribuent à mesurer, prévenir, maîtriser, corriger les impacts négatifs et les dommages sur l’environnement.
Neuf professions vertes identifiées dans 4 grands domaines:
- La production et la distribution d’énergie et d’eau (ingénieur distribution d’eau ou contrôleur de réseau EDF),
- L’assainissement et le traitement des déchets (agent d’assainissement, éboueur, agent de station d’épuration, etc.).
L’environnement et le traitement des pollutions (techniciens du traitement des pollutions, de mesure de la qualité de l’eau, animateur hygiène-sécurité-environnement, etc.).
Et d’autres liées à la protection de la nature (agent de parc national, garde forestier).
Le profils des actifs : majoritairement des hommes, en CDI, peu qualifiés.
La proportion d’ouvriers parmi les professions vertes est relativement importante (40 %) par rapport à l’ensemble des professions (14 %).
Ceci explique la surreprésentation masculine : 84 % des emplois sont occupés par des hommes, contre 52 % dans l’ensemble des professions.
Les professions vertes recouvrent le plus souvent des métiers offrant une certaine stabilité de l’emploi. Elles se distinguent par une proportion élevée de temps pleins et de CDI. (92% contre 80% tous secteurs),
La part des jeunes est la même qu’en moyenne tous secteurs (22% des actifs ont moins de 30 ans).
Les niveaux de diplômes sont différents selon les domaines professionnels: ils ne sont que 33% à être diplômé du supérieur (contre 45% en moyenne dans la région). Ce sont les ingénieurs et cadres de l’environnement qui sont les plus qualifiés: 86 % sont diplômés du supérieur, deux fois plus que la moyenne régionale.
En revanche, les métiers de l’assainissement ou du traitement des déchets exigent un niveau de diplôme peu élevé : plus de la moitié de ces emplois est occupée par des personnes n’ayant pas de diplôme supérieur au brevet. (20 % en moyenne), On constate des évolution de carrières intéressantes dans le domaine des déchets et de l’eau, avec une promotion sociale possible.
Les professions dites « verdissantes » n’ont pas une finalité environnementale, mais intègrent de nouvelles « briques de compétences » pour prendre en compte la dimension environnementale dans leurs métiers respectifs. Ces professions sont délicates à identifier, en raison des difficultés à estimer le degré de verdissement des différents métiers.
Une soixantaine d’entre elles a pu néanmoins être identifiées.
Elles se répartissent en 5 grands domaines d’activités:
- Le bâtiment: dans lequel on retrouve par exemple le plombier pour l’installation de pompes à chaleur ou le maçon pour l’isolation thermique du bâtiment)
- Le transport et la logistique : comme par exemple le transporteur routier de marchandise, application de l’éco conduite
- L’entretien des espaces verts, comme l’expert forestier en forêt éco-gérée
- L’agriculture, par exemple le producteur bio
- Et d’autres secteurs comme l’industrie, le tourisme, l’animation…
Ce sont principalement des animateurs, qui sensibilisent à l’environnement, des ingénieurs du bâtiment, les chercheurs, les ouvriers du BTP.
On retrouve tous les niveaux de qualification, de l’ouvrier à l’ingénieur.
Ce graphique présente les effectifs en dernière année de préparation de diplôme sur de la formation initiale en Ile-de-France en 2013.
Tout niveau confondu les effectifs en dernière année de préparation de diplôme environnementale sont de 14 000 en 2013 en Ile-de-France.
41% de ces effectifs préparent un diplôme de niveau IV, notamment un Bac professionnel ou un Bac Technique. Les effectifs préparant un diplôme de niveau I lié à l’environnement sont particulièrement nombreux, ils représentent 38% des 14 000 élèves et étudiants. Ils sont particulièrement important en Ile-de-France, en effet la moyenne nationale n’est que de 25% des effectifs préparant un diplôme lié à) l’environnement.
Les domaines de formation en environnement les plus courus sont ceux de la maîtrise de l’énergie et des énergies renouvelables (29% des effectifs soit plus de 4 000) et ceux de la prévention, réduction des pollutions, des nuisances et des risques (24% des effectifs soit 3 400). Ces domaines de formation regroupe par exemple les diplômes suivants :
Bac STI2D Energies et environnement, BTS génie climatique, BTS génie frigorifique, DUT génie thermique et énergie, Master pro énergétique et environnement
- Bac STI2D Innovation technologique et éco-conception, Bac STL Biotechnologies, Master pro maintenance et maîtrise des risques industriels, Master pro maintenance qualité sécurité environnement, …)
C’est dans ces deux domaines de formation que les jeunes s’insèrent professionnellement le plus aisément après leur formation. Ainsi au niveau national, 3 ans après leur fin d’études 64% et 71% ont eu un accès durable à l’emploi auquel il faut ajouter respectivement 10% et 14% un accès progressif à l’emploi (résultat d’enquête Cereq « génération 2010 » réalisée en 2013). Le temps d’accès à un premier emploi est en moyenne inférieure à 4 mois.
Parmi l’ensemble des jeunes sortant de formation initiale en environnement, ce sont ceux qui sortent avec un diplôme de niveau III (BTS – DUT) qui ont la durée moyenne la plus courte pour accéder à un premier emploi et une durée globale de chômage la plus courte.
Les enjeux de formation pour les métiers verdissants, le cœur de métier reste. Il s’agit d’une adaptation du métier.
De fait, l’accompagnement à cette évolution repose soit sur la pratique, soit sur une formation en générale courte.
Bien souvent lorsqu’il s’agit de faire évoluer son geste professionnel en l’adaptant à l’utilisation de nouveaux matériaux ou de nouveaux équipements : il arrive fréquemment que les fournisseurs assure cette formation.
Pour les professionnels du bâtiment, la prise en compte des enjeux de l’efficacité énergétique dans le bâtiment impliquent plus que la seule maîtrise de nouveaux matériaux ou équipements, elle implique aussi une approche globale des travaux permettant de s’assurer que son intervention ne vient pas dégrader l’efficacité énergétique mise en œuvre par les professionnels intervenus antérieurement (c’est l’auto-contrôle de son travail).
Les pouvoirs publics ont mis en place différents modules FeeBat (Formation aux économies d'énergies des entreprises et artisans du bâtiment) permettant aux professionnels du bâtiment de comprendre l’intervention des différents corps de métier et d’assurer la garantie d’une intervention de qualité.
Dans le domaine des véhicules, les évolutions sur les métiers portent aussi bien dans la phase de construction de véhicule (conception et réalisation) moins polluant que dans celle du démantèlement et de la dépollution des véhicules hors d’usage.
La construction puis l’entretien de véhicule moins polluant implique de mettre en œuvre de nouveaux système de carburation et donc d’adapter les gestes professionnels. L’approche électrique et électronique sera nécessairement de plus en plus présente.
De même pour ce qui concerne la dépollution des véhicules hors d’usage (VHU), l’augmentation des exigences de taux de recyclage va nécessiter d’avoir un niveau beaucoup plus poussé de séparation des différents matériaux.
Dans le domaine de la gestion des espaces verts, la prise en compte des enjeux environnementaux balaie différents aspects allant de l’arrosage (économie de la consommation d’eau et recherche d’efficacité maximale avec un choix des moyens et des heures d’arrosage) au choix des plantes (qui doivent être le plus adapté au contexte dans lequel elles sont plantés) et à la limitation de l’utilisation de pesticides (en privilégiant les plantes résistantes mais aussi les prédateurs naturels aux produits phytopharmaceutiques).
La ville de Paris a par exemple mis en place des formations pour ces ouvriers en espaces verts. Certains ont de plus eu l’occasion de développer des compétences d’animation et pédagogique afin d’expliquer à la pollution utilisatrice des espaces verts les évolutions de gestion et d’entretien de ceux-ci.
L’IDF est présente sur l’ensemble des filières industrielles stratégiques pour l’économie verte.: eau, déchets, efficacité énergétique et énergie renouvelables (biomasse, photovoltaïque, réseaux de chaleur, etc.)
-Forte capacité de R&D: eau, déchets, énergies renouvelables: 40% des brevets français déposés dans la région.
-Grands acteurs privés : Veolia, Suez, Rhodia, etc.
-Nombreux laboratoires de recherche et cabinets d’ingénierie.
Evolution des gestes professionnels:
adapter le geste professionnel à de nouveaux matériaux, de nouveaux équipements
adapter le geste professionnel à des évolutions réglementaires ou in
citations publiques (RT2012, réglementations thermiques, valorisation des déchets du bâtiment, …)
Essor soutenu par les politiques publiques
La dynamique de développement vers une économie verte devrait se poursuivre, portée par la diffusion progressive des innovations, par la réglementation sur les produits et procédés de fabrication, et appuyée par les politiques environnementales à l’échelle régionale : le plan de rénovation énergétique de l’habitat (Preh), le schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE) et le schéma directeur régional d’Île‑de‑France (Sdrif) ont fixé des objectifs qui devraient stimuler l’innovation et l’activité dans les transports, la production d’énergie et l’efficacité énergétique.
Le plan d’investissement associé au projet du Grand Paris devrait tenir compte des objectifs et des normes environnementales en vigueur, et présenter un levier de développement important pour ces secteurs.
Selon les fédérations professionnelles de la construction (bâtiment et travaux publics), ces investissements publics pourraient générer 108 000 emplois (équivalents temps plein/ETP) supplémentaires à l’horizon 2020.
Notamment dans le bâtiment : exemple de nouveaux métiers: Ingénieur écologue, Poseur de compteur intelligent, Trieur des déchets de chantier
Et dans les TP : Ouvrier TP, Soudeur, Monteur de réseau, Conducteur d’engins, etc.