1. Le pop art en Hongrie
Dans les années 1950 et 1960
quand le pop art se répand aux
États-Unis et en Angleterre, en
Hongrie il n’y a pas de « Coca
Cola » , ni de soupe « Campbell »
et surtout pas de « culture pop ».
On ne vit pas dans une société
de consommation mais dans une
société de pénurie, avec un
système de distribution
alimentaire (mais aussi de
biens comme la voiture ou les
logements) . Ce système était
propre à la dictature de l’URSS.
2.
3. Csáji Attila: Komplementer színek számokkal / Couleurs
complémentaires avec des chiffres (1973 )
Après la révolution de
1956 la dictature
commence à devenir
moins dure.
C’est dans les
années 1965 que le
pop art apparaît en
Hongrie, mais les
œuvres les plus
importantes naissent
dans les années
1970.
4. Csáji Attila: A haladás kettős
szimbóluma / Le double
symbole de la progression
(1970)
Les artistes hongrois ne
représentent pas les objets
quotidiens de la société de
consommation, mais les
symboles du communisme :
l’étoile rouge à cinq
branches, la faucille et le
marteau ou bien les portraits
des leaders politiques
communistes.
5. Culture de consommation sans société de
consommation
Comme les artistes
hongrois s’occupant du pop
art protestent contre la
dictature et le
communisme, leur activité
artistique n’est pas tolérée
et la plupart de leurs
créations ne sont pas
exposées avant le
changement de régime
politique.
6. Veszely Ferenc: Képregény /
Bande dessinée (1974)
Les techniques
utilisées sont les
mêmes qu’ailleurs
copies
d’écran, collages, «
combine paintings
», assemblage.