Chantal Mouffe, au travers de son livre "On the Political", traite d'un thème d'actualité (de société), en cette période de tension démocratique.
Elle nous plonge dans les entrailles de l'essence même de la Démocratie, de son rôle et des reponsabilités de ses "acteurs" (de ses citoyens).
Le silence est-il d'or ?
Par Alain Laurent, philosophe, essayiste et directeur de collection aux Belles Lettres. Non seulement, la sécurité des citoyens est de moins en moins assurée en raison du laxisme délibéré imprégnant les réponses pénales surtout telles qu’elles sont repensées selon les canons de la scélérate idéologie de type Syndicat de la Magistrature (la culture de l’excuse et la réinsertion sans peine…) dont s’inspirent Christiane Taubira et François Hollande, mais que la pratique pénale depuis longtemps suivie et maintenant érigée en doctrine d’État est foncièrement immorale.
Dossier de l'exposition Pattou, à la table de CanaChris Delepierre
Dossier de présentation de l'exposition "Pattou, à la table de Cana", organisée avec le tiers-lieu d’Eglise & bar associatif : Le Comptoir de Cana.
L’artiste peintre lillois arpente et croque les rues de Lille et des villes du monde entier depuis plus de 40 ans. En ces temps d’automne 2016, c’est au Comptoir de Cana qu’il a décidé de s’arrêter. S’arrêter pour y vivre un moment de convivialité autour d’une bonne bière d’abbaye mais également pour y partager quelques unes de ses magnifiques aquarelles sur les Eglises de Lille !
Keynote presentation about Digital Marketing for MBA students
MBA International Paris (MBA IP) is a master degree issued jointly by University Paris-Dauphine & IAE Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Par Alain Laurent, philosophe, essayiste et directeur de collection aux Belles Lettres. Non seulement, la sécurité des citoyens est de moins en moins assurée en raison du laxisme délibéré imprégnant les réponses pénales surtout telles qu’elles sont repensées selon les canons de la scélérate idéologie de type Syndicat de la Magistrature (la culture de l’excuse et la réinsertion sans peine…) dont s’inspirent Christiane Taubira et François Hollande, mais que la pratique pénale depuis longtemps suivie et maintenant érigée en doctrine d’État est foncièrement immorale.
Dossier de l'exposition Pattou, à la table de CanaChris Delepierre
Dossier de présentation de l'exposition "Pattou, à la table de Cana", organisée avec le tiers-lieu d’Eglise & bar associatif : Le Comptoir de Cana.
L’artiste peintre lillois arpente et croque les rues de Lille et des villes du monde entier depuis plus de 40 ans. En ces temps d’automne 2016, c’est au Comptoir de Cana qu’il a décidé de s’arrêter. S’arrêter pour y vivre un moment de convivialité autour d’une bonne bière d’abbaye mais également pour y partager quelques unes de ses magnifiques aquarelles sur les Eglises de Lille !
Keynote presentation about Digital Marketing for MBA students
MBA International Paris (MBA IP) is a master degree issued jointly by University Paris-Dauphine & IAE Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Holiday Facebook Ads, the Ultimate Gift to Your BusinessGODigitalMarketing
Join G/O Digital and Facebook in this webinar to learn the benefits of social ads as a holiday marketing tool and how to use them to craft the perfect last-minute social campaign.
In this webinar, you will learn:
- The habits of social shoppers
- How to reach holiday shoppers with a social ads strategy
- The most effective ways to take advantage of the season’s spending
- And much more!
Présentation sur l'Hybridation - Université des Entrepreneurs 2016Chris Delepierre
Article complet sur : http://blog.chrisdelepierre.fr/2016/12/lhybridation-des-modeles-cest-possible.html
Dans un monde en mutation qui s’accélère et se complexifie, l’hybridation des modèles est plus que jamais une réponse idoine à la transition de nos modèles socio-économiques, à la fois vectrice d’innovation et approche gagnant-gagnant pour tous les acteurs qui participent à une même dynamique collective et créative. Lors de cet atelier participatif, vous serez invités à faire des ‘rencontres improbables’ avec 10 entrepreneurs du changement qui viendront témoigner des modèles de transition qu’ils expérimentent dans leurs différents champs d’exploration : social business, management collaboratif, entrepreneuriat, éducation, innovation..
Atelier de Prise de Parole en Public pour les étudiants de SKEMA Business School. Les erreurs à ne pas commettre, la gestion du trac, le contenu et la forme, les différentes dimensions de la communication verbale, non verbale et para verbale.
Keynote de clôture de Mix-IT 2016 à Lyon.
PITCH : Combien de Chief Digital Officers savent coder ? Comment enseigner le code aux jeunes ? Et quel rapport entre les deux ?
A travers mon parcours personnel, de femme Chief Digital Officer issue du marketing, à l’initiation au codage pour accompagner l’éducation numérique de mes 3 enfants, j’aimerais partager avec vous une autre vision de la transformation digitale, et donc de la société numérique de demain.
La vraie transformation digitale est-elle la lente formation à coup de millions d’euros d’autant d’employés et de cadres réticents à changer leurs habitudes et prérogatives, ou l’éducation d’acteurs responsables dans une société numérique? Cette éducation peut-elle se faire sans une formation au codage ? Et de quelle philosophie de formation parle-t-on ? Peut-elle se faire sans la participation active des développeurs de métier ?
Ces questions m’ont amenée à un changement complet de trajectoire professionnelle, pour m'investir dans l'enseignement du code aux ados. Mon parcours, et les observations et questionnements qu’il a suscités, ouvrent de nombreuses perspectives pour une approche différente de l'enseignement du code aux jeunes et non-codeurs.
Whether you're an IT expert or a business professional looking for more effective ways to collaborate, this book will teach you everything you need to know about this up-and-coming technology.
Insurance Industry: Social Media Impact and Benchmarks ReportTrackMaven
Believe it or not, the insurance industry is in the social media sweet spot. Insurance brands lead the pack on social with both booming audience growth and content engagement.
How do we know? We analyzed a year's worth of social media content from leading insurance brands. Learn which social networks drive the greatest impact for your peers, and see how your brand measures up against industry-specific benchmarks.
Plaidoyer pour un nouveau projet socialisteMarc Jutier
[…] Une seule solution pour les États : reprendre le pouvoir de la monnaie… En effet, je dénonce depuis plus de 20 ans l’escroquerie à la base du système capitaliste : le système monétaire de Réserves Fractionnaires que pratique les banques depuis plus de deux siècles. Avec ce système, la planche à billet a toujours été une affaire privée pour les particuliers et les entreprises, mais depuis 40 ans, depuis le 3 janvier 1973 pour la France pour être plus précis, l’État, sous pression des banquiers, c’est interdit à lui même de créer la monnaie dont il a besoin. C’est évidemment une trahison des Messieurs Pompidou et Giscard et donc depuis le gouvernement se refuse à lui-même un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. Pour qu’un gouvernement soit vraiment souverain, il faut qu’il reprenne son droit de créer un argent libre de dette.
Je finissais l’article (NEXUS) en disant que la « crise économique et financière globale serait un bienfait pour l’humanité. D’abord, on arrêterait de travailler, consommer et polluer en toute inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une émancipation extraordinaire. Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu. Seule la possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir sur l’autre est aboli. C’est une vraie révolution, une réelle abolition des privilèges. » Et que « les grands perdants seront les grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la population, cela ne sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera libérée du carcan, des chaînes de la finance internationale et de ses geôliers : les financiers. Certains pourraient se sentir un peu déboussolé et sans l’État et les processus démocratiques, les choses pourraient dégénérer. Mais restons calmes : la richesse, la vraie, notre énergie, n’aura pas disparu. Il n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines d’années et grâce au travail et au génie humain nous avons des moyens de production d’une extraordinaire efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi riches. Le jour où les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre en place une société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie et de respect. »
Pour sortir de la crise monétaire absurde dans laquelle nous sommes englué, je propose donc depuis des années, les solutions du « 100 % money » et de l’assouplissement monétaire pour les peuples, c’est à dire, premièrement un contrôle de la totalité de la masse monétaire en circulation par l’ État et deuxièmement un revenu d’existence pour tout un chacun. Et il est évident que ces réformes ne pourront se faire qu’au niveau de l’État français en commençant par la nationalisation de toutes les banques françaises sans indemnités pour les actionnaires bien évidemment. En effet, comment se mettre d’acc
Un travail, écrit à plusieurs mains en mars 2012, puis revu en octobre 2014, qui a vocation à être enrichi, développé, approfondi à travers débats et rencontres.
La réflexion est nécessaire et se poursuit.
Nous vous le soumettons donc.
Paul Martin
Secrétaire national au logement
Délégué MdP Grand Est
Holiday Facebook Ads, the Ultimate Gift to Your BusinessGODigitalMarketing
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Présentation sur l'Hybridation - Université des Entrepreneurs 2016Chris Delepierre
Article complet sur : http://blog.chrisdelepierre.fr/2016/12/lhybridation-des-modeles-cest-possible.html
Dans un monde en mutation qui s’accélère et se complexifie, l’hybridation des modèles est plus que jamais une réponse idoine à la transition de nos modèles socio-économiques, à la fois vectrice d’innovation et approche gagnant-gagnant pour tous les acteurs qui participent à une même dynamique collective et créative. Lors de cet atelier participatif, vous serez invités à faire des ‘rencontres improbables’ avec 10 entrepreneurs du changement qui viendront témoigner des modèles de transition qu’ils expérimentent dans leurs différents champs d’exploration : social business, management collaboratif, entrepreneuriat, éducation, innovation..
Atelier de Prise de Parole en Public pour les étudiants de SKEMA Business School. Les erreurs à ne pas commettre, la gestion du trac, le contenu et la forme, les différentes dimensions de la communication verbale, non verbale et para verbale.
Keynote de clôture de Mix-IT 2016 à Lyon.
PITCH : Combien de Chief Digital Officers savent coder ? Comment enseigner le code aux jeunes ? Et quel rapport entre les deux ?
A travers mon parcours personnel, de femme Chief Digital Officer issue du marketing, à l’initiation au codage pour accompagner l’éducation numérique de mes 3 enfants, j’aimerais partager avec vous une autre vision de la transformation digitale, et donc de la société numérique de demain.
La vraie transformation digitale est-elle la lente formation à coup de millions d’euros d’autant d’employés et de cadres réticents à changer leurs habitudes et prérogatives, ou l’éducation d’acteurs responsables dans une société numérique? Cette éducation peut-elle se faire sans une formation au codage ? Et de quelle philosophie de formation parle-t-on ? Peut-elle se faire sans la participation active des développeurs de métier ?
Ces questions m’ont amenée à un changement complet de trajectoire professionnelle, pour m'investir dans l'enseignement du code aux ados. Mon parcours, et les observations et questionnements qu’il a suscités, ouvrent de nombreuses perspectives pour une approche différente de l'enseignement du code aux jeunes et non-codeurs.
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Plaidoyer pour un nouveau projet socialisteMarc Jutier
[…] Une seule solution pour les États : reprendre le pouvoir de la monnaie… En effet, je dénonce depuis plus de 20 ans l’escroquerie à la base du système capitaliste : le système monétaire de Réserves Fractionnaires que pratique les banques depuis plus de deux siècles. Avec ce système, la planche à billet a toujours été une affaire privée pour les particuliers et les entreprises, mais depuis 40 ans, depuis le 3 janvier 1973 pour la France pour être plus précis, l’État, sous pression des banquiers, c’est interdit à lui même de créer la monnaie dont il a besoin. C’est évidemment une trahison des Messieurs Pompidou et Giscard et donc depuis le gouvernement se refuse à lui-même un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. Pour qu’un gouvernement soit vraiment souverain, il faut qu’il reprenne son droit de créer un argent libre de dette.
Je finissais l’article (NEXUS) en disant que la « crise économique et financière globale serait un bienfait pour l’humanité. D’abord, on arrêterait de travailler, consommer et polluer en toute inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une émancipation extraordinaire. Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu. Seule la possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir sur l’autre est aboli. C’est une vraie révolution, une réelle abolition des privilèges. » Et que « les grands perdants seront les grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la population, cela ne sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera libérée du carcan, des chaînes de la finance internationale et de ses geôliers : les financiers. Certains pourraient se sentir un peu déboussolé et sans l’État et les processus démocratiques, les choses pourraient dégénérer. Mais restons calmes : la richesse, la vraie, notre énergie, n’aura pas disparu. Il n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines d’années et grâce au travail et au génie humain nous avons des moyens de production d’une extraordinaire efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi riches. Le jour où les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre en place une société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie et de respect. »
Pour sortir de la crise monétaire absurde dans laquelle nous sommes englué, je propose donc depuis des années, les solutions du « 100 % money » et de l’assouplissement monétaire pour les peuples, c’est à dire, premièrement un contrôle de la totalité de la masse monétaire en circulation par l’ État et deuxièmement un revenu d’existence pour tout un chacun. Et il est évident que ces réformes ne pourront se faire qu’au niveau de l’État français en commençant par la nationalisation de toutes les banques françaises sans indemnités pour les actionnaires bien évidemment. En effet, comment se mettre d’acc
Un travail, écrit à plusieurs mains en mars 2012, puis revu en octobre 2014, qui a vocation à être enrichi, développé, approfondi à travers débats et rencontres.
La réflexion est nécessaire et se poursuit.
Nous vous le soumettons donc.
Paul Martin
Secrétaire national au logement
Délégué MdP Grand Est
L'étude Fractures françaises analysée par Gérard Courtois, Gilles Finchelstei...Ipsos France
L'étude Fractures francaises analysée ici par Gérard Courtois, Directeur Editorial du Monde, Gilles Finchelstein, Directeur Général de la Fondation Jean-Jaurès, Pascal Perrineau, Professeur des universités à Sciences Po et responsable du programme « Vie politique » à Sciences Po et Brice Teinturier, Directeur Général Délégué d'Ipsos France
Rapport Guedj - Recommandations Visites en Ehpad - 18 avril 2020Eric LEGER
Jérôme Guedj livre 20 recommandations pour la reprise des visites dans les Ehpad.
Dans ce rapport, il est jugé "indispensable" le "retour des familles, voire des bénévoles" dans les Ehpad, "compte tenu du retentissement délétère du confinement du point de vue psychologique et physique pour de nombreux résidents". Ainsi, la mission préconise de préparer ce retour au sein de chaque établissement, "à partir d'une impulsion nationale".
Les analystes économiques s'entendent sur une conjoncture favorable durant les deux ans à venir...
Et sur une tendance positive pour le secteur immobilier basée sur la prédiction d'une Politique gouvernementale favorable...
Co-Funding - Modèle économique du futur ?Eric LEGER
Le capital financier "classique" vit ses dernières heures.
La 4ème révolution industrielle vient rebattre les cartes des décideurs économiques.
Aujourd'hui, portée par les AMAFA et NATU, nouvelles puissances mondiales, ce modèle paraît extrêmement fragile.
Outre l'apparition quasi quotidienne de nouveaux acteurs tant digitaux que locaux, le Citoyen se sent considéré comme un pur produit marketing n'ayant comme seul choix que de suivre les dictacts oligarchiques.
Ainsi, de nombreuses initiatives, basées sur le co-funding social, solidaire, responsable, équitable, émergent.
Il ne reste plus qu'aux Etats à promouvoir ce type d'initiative, via entre autres des soutiens fiscaux.
France Strategie - 2017-2017 - TendancesEric LEGER
Une étude prospective mettant en avant quelques pistes pour lesquelles il faudrait agir, repenser leurs modèles : formation et éducation, distribution des revenus, mobilité sociale, discrimination, innovation, capital risque, etc.
La quatrième révolution industrielle sera la source de la digitalisation des biens et des services, de la robotisation et de la désintermédiation.
Comment faire face à ce tsunami pouvant mettre en péril un modèle économique et social "historique" ?
Comment anticiper la pénurie en besoin de ressources humaines au bénéfice (entre autres) de robots 2.0, forts d'une Intelligence Artificielle à haute performance ?
Comment conserver notre Richesse Humaine, créative, inventive, comme source indispensable à l'évolution de notre Monde ?
Comment conserver une équité entre les populations de leurs naissances à leurs "repos" ?
Le Revenu Universel est-il une solution ?
Certains, comme @Cyrille Dalmont, poussent cette idée au sein du gouvernement.
Au-delà du contour et du contenu réaliste, comment réformer le mille feuilles d'aides vers une simplification / unification ?
Comment s'assurer que, in fine, ce revenu sera à portée sociale, sociétale, positive ?
Se former, en permanence, devient un "code de vie obligatoire".
Se former permet non seulement de s'améliorer mais également de découvrir (donc de comprendre), de faire fonctionner l'imaginaire et la créativité.
Se former, via le concept du MOOC ouvre la connaissance à l'international.
Se former, via le concept du MOOC (en mode classique ou blended), est également un acte social.
Bien que la liste ne soit pas exhaustive, le dossier devrait ouvrir votre curiosité !
Medias Classiques vs Reseaux sociaux - Entre Lutte et PartenariatEric LEGER
Les "médias classiques" subissent de plein fouet les mutations liées à la 4eme révolution industrielle.
Entre recherche de singularité, de qualité du produit livré, la concurrence avec les nouveaux vecteurs de communications (représentés principalement par les réseaux sociaux massifs tels que Facebook ou Twitter) remet en cause leur pérennité à terme.
Malgré l'ouverture de l'information au plan mondial, sa diversité de contenus, le web social avale le journalisme et le remplace progressivement par des algorithmes complexes.
Au-delà des problématiques de transparence des critères de sélection de l'information, les revenus permettant la survie des médias classiques (via l'espace publicitaire numérique principalement) chutent irrémédiablement (pour la grande majorité).
Malgré la recherche de sources alternatives, tels que les contenus payants, la diversification ou les conférences, le bouleversement majeur de la distribution de l'information de part sa globalité (tant géographique que relative à la cible visée) impose de nouvelles règles du jeu !
Quels risques stratégiques adopter, entre lutte et partenariat ?
Les lecteurs se laisseront-ils "formater" par une information uniforme massive et linéaire ?
L'urgence d'une Collaboration entre Grandes Entreprises et StartUp francaisesEric LEGER
Le nouveau mode qui s'ouvre nécessite une réadaptation de nos modèles.
De nombreuses startup françaises ont su faire preuve de créativité, d'ingéniosité (cf. CES de Las Vegas de Janvier 2016) pour proposer des offres / produits différents, innovants, complémentaires à l'existant.
Leur évolution / maintien nécessite des montants d'investissements massifs qu'elles ne peuvent simplement récolter.
La solution d'un partenariat, d'un rattachement à une "grande entreprise" française, sain et équitable permettrait de faire évolution le modèle économique et financier de notre pays.
Nous sommes donc dans le "economic time" qu'il faut concrétiser pour (re)voir briller haute et forte notre XXIe sicèle des Lumières !
Il était un temps (celui de l'Egypte antique) où les femmes étaient "libres"...
N'ayant eu à porter que très rarement (ie Hatshepsout) le saint-titre de Pharaon, quelques femmes de pharaons furent à la tête de l'Egypte (Cléopâtre VII étant la plus connue).
Comme le pharaon, les épouses royales portèrent les attributs des dieux.
Les filles de pharaon prirent une place importante, via la continuité dynastique, particulièrement dans le domaine religieux.
La position privilégiée des femmes de la famille royale trouve sans doute son origine dans les mythes où l'association mère-épouse-fille était abordée comme un symbole de création perpétuelle.
Plus largement, les femmes qui ont côtoyé le pouvoir ont eu un rôle important dans les domaines politiques et religieux.
Cette société égyptienne reconnu à la femme, non seulement son égalité à l'homme (y compris devant la loi), mais également son indispensable complémentarité. Elle était "libre".
La défense des droits de la Femme, son rôle et sa place dans la société, datent-ils de la Révolution, via des auteures telles que Mary Wollstonecraft ?
L'histoire nous rappelle qu'il était un temps, celui de l'Egypte antique, où les femmes étaient "libres".
En ce temps, les femmes ont côtoyé le pouvoir ont eu un rôle important dans les domaines politiques et religieux. N'ayant eu à porter que très rarement (Hatshepsout) le saint-titre de Pharaon, quelques femmes de pharaons furent à la tête de l'Egypte (Cléopâtre VII étant la plus connue).
Cette société égyptienne reconnu à la femme, non seulement son égalité à l'homme (y compris devant la loi), mais également son indispensable complémentarité.
Ce jour du 8 mars 2016 représente la journée internationale de la femme (officialisée en 1977 par l'ONU puis en France en 1982), une journée de manifestations à travers le monde (#IWD2016 et #journéedelafemme) dont la tradition date de 1917 (via la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg).
Au-delà des bilans, quelles perspectives viser ?
Quelles actions concrètes peuvent être instaurées pour atteindre une parité 50/50 en 2030 ?
Quelles stratégies instaurer pour l'élimination de la violence contre les femmes ?
L'année 2015 a été noircie par une somme d'événements de lutte, de haine entre Humains.
L'année 2016 ne doit pas être un "instant de silence".
Elle doit être le reflet de 365 lumières, la construction d'un filament indestructible qui offre une permanente résistance au courant social qui le parcourt !
Bilan de Compétences - Entre Orientation et ConcienceEric LEGER
Le monde de l'emploi exige de plus en plus au salarié une capacité d'adaptation, de renouvellement.
D'un côté, le système éducatif français peine à réformer son modèle vers plus d'anticipation à l'entrée dans la vie professionnelle.
De l'autre, le modèle de formation professionnelle peut s'avérer inadapté au regard du profil de l'apprenant.
Quelles solutions préconiser pour permettre au travailleur d'être en phase avec non seulement ses compétences mais également avec sa personnalité et ses convictions ?
Le bilan de compétences permet de prendre du recul sur le passé vécu, sur les choix d'orientation mais également sur l'adéquation entre son profil et le monde futur.
Bien que souvent préconisé comme solution autonome, il peut s'avérer utile de passer par des intermédiaires de recrutement afin d'obtenir une situation d'ensemble pour se connaître et découvrir les filières / métiers adaptés !
Parmi les offres sur le marché, La société Monkey tie se distingue via son objectif de permettre au candidat de trouver un travail dans une entreprise qui correspond à ses valeurs.
Une approche affinitaire "parce que le capital humain est le meilleur investissement d’une entreprise".
Le fond et la forme fâchent l'opinion nationale.
Alors que le projet n'a pas été officiellement présenté, des mouvements de toutes parts se sont érigés contre un "passage en force" du gouvernement, au nom d'une volonté active de faire évoluer l'emploi (et le chômage, par rebond).
Parmi les initiatives, la pétition "Loi Travail : non, merci !" a généré un vent massif de signataires sur internet.
La carte des opposants (proposée par change.org) suit une logique de regroupement par grandes métropoles mais surprend par sa faible contribution dans certaines régions fortement touchées par le chômage (Nord, par exemple).
Quel avenir peut être imaginé pour cette loi ?
Une revue partielle des thèmes suscitant la "colère" ?
Une réécriture totale de son contenu ?
Quel est l'avenir du système universitaire français ?
Source historique de connaissances, de multiplicité / variété des thèmes de recherches, le pouvoir politique veut mettre fin au principe de sélection à l'entrée du Master 2.
De nombreux universitaires se dressent contre cette mesure hypothétiquement à vocation sociale, équitable et prédisent un avenir sombre à "l'excellence universitaire".
Concurrencée par les écoles privées, le système universitaire va t-il subir une sélection encore plus drastique des futurs étudiants ?
Va t-il être en mesure de s'adapter au monde nouveau, alors que toute réforme peine à être mise en oeuvre ?
Les partis politiques ont-ils un avenir dans un monde nouveau où le citoyen veut redevenir acteur principal et non jouer un second rôle dans les décisions.
L'Emploi sera t-il sauvé par les régions ?Eric LEGER
Mise en avant des compétences locales (développement économique, entre autres), de leurs proximités avec le monde entrepreneurial, avec les acteurs oeuvrant au quotidien dans la connaissance des demandeurs d'emploi...les régions poussent le gouvernement à leur faire confiance.
Elles souhaitent à la fois obtenir l'accès aux (big) datas de Pôle Emploi et la réallocation des moyens financiers (liés au plan d'urgence des 500.000 formations et au millard d'€ pour les chômeurs).
Elles ont obtenu le pilotage de cette attribution financière exceptionnelle.
L'extension à l'obtention de l'enveloppe complète des formations passera par des expérimentations et par un accord sur les rôles et responsabilités entre les régions et Pôle Emploi, au nom de l'équité nationale (risques de disparités territoriales dans le traitement des dossiers, SMIC par région, avenir des agents de Pôle Emploi, ...).
La gouvernance de ce sujet ne devrait-elle pas être constituée (à parts égales) de tous les acteurs nationaux, tant au plan étatique, qu'entrepreneurial, social, syndical et associatif ?
Recouvrer une démocratie libre, collective, volontaire !Eric LEGER
François Sureau dépeind un déclin de notre démocratie, "menacée dans ses pouvoirs, dans ses possibilités, dans son esprit", "par manque de sang-froid collectif".
Une "France des âmes mortes" serait le leg donné aux futures générations.
Une France, endettée, privée de force financière pour construire un futur choisi !
Que reste t-il alors de notre nation ?
De l'espoir, du courage, de "considérer que tout dépend de nous seuls".
La politique sociale francaise tiraillée de toutes parts !Eric LEGER
Le gouvernement court un risque de claquage du fait du grand écart qu'il tente d'opérer entre les mouvements d'idées internes à la gauche (au sens large).
Pour reprendre une expression de coiffeur "on coupe tout en gardant la longueur".
Dis autrement, le gouvernement se targue de défendre le modèle social mais souhaite l'adapter.
Il souhaite se débarrasser d'une image d'immobilisme sur ce dossier, en menant des réformes (exemple sur la diminution progressive des allocations chômage) en partenariat fort avec les organisations syndicales.
Se positionnant dès à présent en vue des élections présidentielles de 2017, durant lesquelles le sujet du modèle social fera partie des thèmes phares, il souhaite se démarquer de l'orientation poussée à droite de vouloir casser le modèle.
Seulement, au-delà des mots (des maux également), les Français notent que l'engagement de François Hollande de redresser la courbe du chômage s'éloigne inéluctablement malgré toutes les tentatives d'aides financières.
Quelle politique alors mener pour redresser le navire avant qu'il n'échoue sur les récifs de la fronde populaire ?
Tel le mouvement dans le monde du travail vers "l'Entreprise libérée", le gouvernement doit à très court terme se réformer à plusieurs titres :
- vers une plus forte décentralisation (pouvoir de décision, financier, ...), au bénéfice des régions.
- vers une plus grande écoute d'acteurs innovants, dont les modèles de connaissance de l'individu permettent d'ajuster les besoins à la demande.
- vers une plus importante participation des instances sociales et des organisations syndicales, tant côté employeurs qu'employés, afin de prendre en compte leurs analyses terrain (plutôt que des rapports).
- ...
2016 doit être marquée par "l'année de la réconciliation", des actes !
Le libéralisme à la source de la défense des droits !Eric LEGER
A l'heure où notre système politique divise la tendance libérale et conservatrice, chacune défendant une forme de liberté, Mathieu Laine remet le mot "liberté" au centre du village, telle une notion indivisible.
Ainsi, le libéralisme est originellement un acte de défense des droits fondamentaux de chacun, attentif à l'ordre social, dans lequel l'Etat joue un rôle crucial (cf. actions de Jacques Rueff).
Du pessimisme ambiant de nombreux citoyens sur la volonté de nos Politiques à vouloir oeuvrer pour le bien de notre nation et non de leurs propres "appareils", suffirait-il alors de démontrer que cette thèse ne loge aucune antinomie.
Chacun serait-il sur le fond en accord mais avec une vision protéiforme ?
Serions-nous si différemment identiques ?
Le libéralisme à la source de la défense des droits !
Pour une posture d'agonisme sociétal !
1. 0123
Jeudi 31 mars 2016
Leconsensus,unidéaldémocratique?
ChantalMouffeprôneaucontraire unevraie confrontationdesidées,seuleàmêmede
garantiruneréellepluralité
Pourunepolitiqueduconflit ?
marc-olivier bherer
SURLIGNE ERIC LEGER
L
e salut viendra-t-il du grand mé-
chant loup? La démocratie jette
un regard plein d’inquiétude sur
l’essor du populisme, générale-
ment perçu comme une menace. La phi-
losophe belge Chantal Mouffe estime,
dans L’Illusion du consensus, court et ac-
cessible ouvrage, qu’il faut au contraire se
réjouir de son succès croissant, car s’y
trouve la possibilité de redynamiser la vie
politique et de la libérer du carcan qui en-
trave le débat. Ce parfait contre-pied n’est
pasqu’uneprovocation,ilestunactemili-
tant et réfléchi d’une auteure de réputa-
tionplanétaire,maisencoretroppeucon-
nueenFrance,oùsonœuvre(écriteenan-
glais) tarde à être traduite.
Ce n’est pas faute pour elle de connaître
notre pays. Chantal Mouffe a fait un sé-
jour de plus de dix ans au Collège interna-
tional de philosophie, à Paris, à l’invita-
tion de Jacques Derrida, entre 1986 et
1995. Son époux, le philosophe argentin
ErnestoLaclau,disparuen2014,jouitchez
nousd’uneplusgranderenommée.Onse
souvient notamment de lui comme le
théoricien de la nouvelle gauche sud-
américaine. En toute justice, il faudrait
également souligner l’apport de Chantal
Mouffe à cette élaboration intellectuelle
et politique.
Elle obtient aujourd’hui réparation en
étant perçue, en Espagne, comme la mar-
rainedePodemos.PabloIglesias,lecharis-
matique leader de ce mouvement de gau-
che radicale, ne cache pas son admiration
pour elle. A cela, il faut encore ajouter que
ChantalMouffeestprofesseureàl’univer-
sité de Westminster, à Londres, et qu’elle
est une philosophe de l’art dont la ré-
flexion porte sur la définition de straté-
gies esthétiques (artistiques) capables de
résister au marché.
S’il ne manque pas d’auteurs pour
dénoncer la pauvreté de l’offre politique,
entre une gauche convertie au libé-
ralisme économique et une droite hégé-
monique, Chantal Mouffe va plus loin.
Contre l’air du temps, elle propose de
sortir de l’obsession du consensus. Elle
croit nécessaire d’accepter le conflit, un
élémentconstitutifàsesyeuxdece qu’est
le politique. S’inspirant ici des idées de
Carl Schmitt (1888-1985), penseur anti-
libéral et juriste nazi, elle suggère de pen-
ser «avec lui contre lui», afin de réaffir-
mer les identités politiques et d’établir la
confrontation entre elles.
Mais, plutôt que d’appréhender cet af-
frontement en termes d’ami-ennemi,
comme le fait Schmitt, Chantal Mouffe
veut aménager une voie qui préserve le
pluralisme démocratique. Elle tente
donc de définir une forme d’«antago-
nisme apprivoisé» capable de préserver
l’association politique et de ne pas ver-
ser dans la violence. Cet antagonisme
tempéré, elle le nomme «agonisme»,
une relation entre adversaires où cha-
cun reconnaît la légitimité de l’autre et
des institutions partagées.
Ambitieuse et systématique
Les propositions de Chantal Mouffe
s’appuient sur la critique des Allemands
Jürgen Habermas et Ulrich Beck, ainsi
que du Britannique Anthony Giddens. Ce
dialogue avec leurs œuvres, et l’examen
point par point de ce qu’elle estime dé-
faillant dans leurs conceptions du politi-
que, ont grandement contribué à établir
laréputationdecetteauteureambitieuse
et systématique. Selon elle, l’influence de
ces trois philosophes, amplifiée par la
prétendue fin des idéologies après la
chute de l’URSS, a participé à la diffusion
de l’idée d’une politique sans clivage et
finalement soumise au néolibéralisme.
Or, «la politique a toujours eu une di-
mension partisane et, pour que les gens
puissent s’y intéresser, il faut qu’ils aient la
possibilité de choisir entre des partis qui
présentent de vraies alternatives». Ce que ne
font plus les grands partis de gouvernement.
Les populistes sont seuls à s’avancer sur ce
terrain: à ce titre, «ils donnent aux gens un
certain espoir, en assurant que les choses peu-
vent changer». Chantal Mouffe est résolu-
ment de gauche, et rejette la «xénophobie»
des formations comme le Front national, qui
se livrent à une essentialisation des iden-
tités politiques. Cependant, le succès de cette
droite est pour elle révélateur;lagauchedoit
nepasresteren retrait et accepter le combat. p
l’illusion
du consensus
(On the Political),
de Chantal Mouffe,
traduit de l’anglais
par Pauline Colonna
d’Istria, Albin Michel,
196 p., 17,50€ (en
librairie le 7avril
2016).
EXTRAIT
«Une société démocratique exige un débat sur toutes les alternatives
possibles et elle doit proposer des formes d’identification collective
autour de positions démocratiques clairement différenciées.
Evidemment le consensus est nécessaire, mais il doit s’accompagner
de dissensus. Il faut qu’il y ait consensus sur les institutions de base
de la démocratie et les valeurs éthico-politiques qui définissent
l’association politique – liberté et égalité pour tous –, mais il existera
toujours des désaccords sur le sens de ces principes et la façon dont
ils devraient être mis en œuvre. Dans une démocratie pluraliste,
ces désaccords sont non seulement légitimes, mais nécessaires. Ce sont
eux qui donnent à la politique démocratique son sens.»
l’illusion du consensus, page 50
2. VENDREDI 1ER
AVRIL 2016
0123
Pourunsyndicalismeréformiste
Mêmes’ilestopposéàla«loitravail»,Forceouvrière
défendleréformismeetplaidepourquelesyndicalisme
soitunmaillonduprogrès social.D’autressyndicats
sontréformateursetpréfèrentjouerunrôlesociétal
Par JEAN-CLAUDE MAILLY
Pour qualifier les syndicats
qui trouvent que le projet de
loi sur le travail va dans le
bon sens, des ministres les quali-
fient de réformistes. Par opposition
à ceux qui demandent le retrait du
projet de loi, qualifiés, eux, de con-
testataires. D’une manière générale,
nous sommes habitués aux visions
binaires de type oui/non ou pour/
contre, notamment caractéristiques
des processus référendaires.
Mais, au-delà de cette vision quel-
que peu simplifiée, voire simpliste,
l’opposition réformiste/contestataire
ne peut pas décrire le syndicalisme.
Si une opposition entre deux termes
a existé, c’est entre réformiste et ré-
volutionnaire, entre syndicalisme de
classe et syndicalisme du bien com-
mun en tant que corps intermé-
diaire. Aujourd’hui, le syndicalisme
révolutionnaire organisé n’existe
plus. Cela signifie-t-il que tous les
syndicats sont réformistes? Non.
De la même manière que Jean Jau-
rès disait «le courage c’est d’aller à
l’idéal et de comprendre le réel»,
nous considérons que le pragma-
tisme syndical ne saurait s’exonérer
de l’idéal d’émancipation, sauf à
perdre son sens, son cap, sa raison
d’être.
Force ouvrière est une organisa-
tion réformiste. Notre réformisme
s’est toujours exprimé, sans dévier,
par un attachement au principe et à
la pratique du contrat collectif et de
la négociation qui va de pair, pour
nous, avec la liberté de comporte-
ment et l’indépendance du syndicat.
Cela se traduit notamment par la
signature de nombreux accords, à
tous les niveaux, quand nous ju-
geons que le compromis est effecti-
vement atteint. Cela explique aussi
que nous ne signons pas certains ac-
cords quand, justement, nous pen-
sons que le compromis est mauvais.
Par ailleurs, et l’un de nos slogans
historiques est de ce point de vue
révélateur (« un syndicat, pas un
parti »), nous considérons qu’en dé-
mocratie syndicat et parti ont des
rôles différents. Tous deux relèvent
de la démocratie par mandat, repré-
sentative, mais le syndicat repré-
sente les salariés (actifs, chômeurs
et retraités) quand le parti s’adresse
aux citoyens. D’autres ont une con-
ception différente du syndicat. Ce
dernier doit être porteur d’un projet
de société, impliqué dans la gestion
de l’entreprise ou de l’Etat, autoges-
tionnaire hier et cogestionnaire
aujourd’hui. Ce syndicalisme-là se
rapproche du mode de fonctionne-
ment des partis politiques: il mise
beaucoup sur les élections et est fa-
vorable aux référendums.
Une autre différence réside dans le
rapport à la République: nous som-
mes profondément attachés aux
principes républicains et à leur mise
en œuvre réelle. Ainsi, l’égalité de
droits impose le niveau national de
négociation dans la branche quand
d’autres prônent la décentralisation
de la négociation au niveau de l’en-
treprise.
INDÉPENDANCE
Nous sommes réformistes. Ils sont
réformateurs. Ils donnent au syndi-
cat un rôle sociétal, là où nous lui
donnons un rôle social. L’antonyme
de « réformateur », c’est d’ailleurs
« conservateur ». Cela explique
pourquoi Laurent Berger, secrétaire
général de la CFDT, dit: «C’est la ré-
forme ou le statu quo.» L’antonyme
de réformiste, c’est réactionnaire.
C’est pourquoi nous soutenons une
réforme – quand elle relève du rôle
du syndicat – si elle est pour nous
synonyme de progrès social. Sinon,
nous la combattons comme nous le
faisons actuellement pour la «loi
travail».
C’est aussi pourquoi nous n’ac-
compagnons jamais un gouverne-
ment quel qu’il soit. Etre réformiste
militant impose l’indépendance du
syndicat. Etre réformateur non. p
NOUS
N’ACCOMPAGNONS
JAMAIS UN
GOUVERNEMENT,
QUEL QU’IL SOIT
¶
Jean-Claude Mailly est secrétaire
général de la Confédération
générale du travail-Force ouvrière