Rayonnements ionisants : ce que tout praticien doit connaître
Pr Hubert Ducou le Pointe, Chef du service de Radiologie, Hôpital Armand-Trousseau, Paris
Dans son rapport annuel sur les expositions professionnelles des travailleurs à la radioactivité en France, publié à la mi-juillet, l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) avance le chiffre de 352 082 personnes ayant relevé durant l’année 2013 du régime spécial des professions pouvant entraîner une exposition aux rayonnements ionisants. Ce chiffre, en légère diminution par rapport à l’année précédente, couvre principalement le domaine médical et vétérinaire, les industries nucléaire et non nucléaire, la recherche, l’enseignement, le transport aérien. Le bilan 2013 appelle selon nous trois observations majeures qui se situent dans la continuité des enseignements tirés des bilans précédents :
> L’exposition moyenne globale des travailleurs à la radioactivité est faible en France
> Les dépassements des doses réglementaires sont rares et en constante diminution ces quinze dernières années
> Ce n’est pas dans l’industrie nucléaire …mais dans un secteur qui n’a rien à voir avec le nucléaire, l’aviation civile, que l’on relève la moyenne d’exposition à la radioactivité la plus élevée
Ce cours est une introduction au traitements informatique des images. Le traitement d'images consiste à changer la nature d'une image, afin de:
1.Améliorer de l’information contenue pour aider à l'interprétation par l'homme,
2.La rendre plus adaptée pour une perception autonome de la machine.
Dans son rapport annuel sur les expositions professionnelles des travailleurs à la radioactivité en France, publié à la mi-juillet, l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) avance le chiffre de 352 082 personnes ayant relevé durant l’année 2013 du régime spécial des professions pouvant entraîner une exposition aux rayonnements ionisants. Ce chiffre, en légère diminution par rapport à l’année précédente, couvre principalement le domaine médical et vétérinaire, les industries nucléaire et non nucléaire, la recherche, l’enseignement, le transport aérien. Le bilan 2013 appelle selon nous trois observations majeures qui se situent dans la continuité des enseignements tirés des bilans précédents :
> L’exposition moyenne globale des travailleurs à la radioactivité est faible en France
> Les dépassements des doses réglementaires sont rares et en constante diminution ces quinze dernières années
> Ce n’est pas dans l’industrie nucléaire …mais dans un secteur qui n’a rien à voir avec le nucléaire, l’aviation civile, que l’on relève la moyenne d’exposition à la radioactivité la plus élevée
Ce cours est une introduction au traitements informatique des images. Le traitement d'images consiste à changer la nature d'une image, afin de:
1.Améliorer de l’information contenue pour aider à l'interprétation par l'homme,
2.La rendre plus adaptée pour une perception autonome de la machine.
L'utilisation médicale des rayonnements ionisants
Pr Vincent Grégoire
Service de Radiothérapie-oncologique, Cliniques Universitaires St-Luc et Université catholique de Louvain, Bruxelles, Belgique
Les rayonnements ionisants : ce qu'il faut savoir
Mise en perspective des risques liés à l'exposition des rayonnements ionisants
Pr Martin Schlumberger, Professeur de cancérologie à l’Université Paris-Sud
Chef du département d’Imagerie Médicale de Gustave Roussy, Villejuif
Les rayonnements au quotidien, une affaire de dose
Pr Jean-Pierre Gérard, PU-PH de Cancérologie et de Radiothérapie au Centre de Lutte contre le cancer Antoine Lacassagne à Nice
Rayonnements ionisants : répondre aux questions des patients
Rayonnements : quels risques pour la santé
Pr Pierre Bey, Professeur émérite de Cancérologie-Radiothérapie, Université de Lorraine
Ancien directeur de l’Institut de Cancérologie de Lorraine et de l’hôpital de l’Institut Curie, Paris
Joignez-vous aux lauréates 2024 des Bourses d’application des connaissances pour étudiants du Centre de collaboration nationale en santé publique (CCNMO) afin de prendre directement connaissance de leurs travaux essentiels permettant de combler l’écart entre la recherche et la pratique. Ces étudiantes et ces nouvelles diplômées dirigent des stratégies d’application des connaissances novatrices. Cette séance souligne leur excellence scolaire et met de l’avant des stratégies uniques et transférables pour s’attaquer aux priorités actuelles en matière de santé publique.
Hannah Bayne, Université de l’Alberta – Supporting tomorrow’s stewards: A knowledge mobilization project for climate-health literacy in Alberta elementary schools [Soutenir les intendants et intendantes de demain : un projet de mobilisation des connaissances en faveur de la littératie climat-santé dans les écoles primaires de l’Alberta]
Miranda Field, Université de Regina – Decolonized theory of place [La théorie du lieu décolonisée]
Jordan Chin, Université McMaster – The art of creation: An arts-based knowledge translation method to promote and advocate for a healthy start to life [L’art de la création : une méthode d’application des connaissances fondée sur les arts pour promouvoir et défendre un bon départ en santé]
5. Fred A. Mettler, Radiology: Volume 253: Number 2—November 2009
In 2006, Americans were exposed to more than
seven times as much ionizing radiation
from medical procedures as was the case in the early
1980s,
6. • 74,6 millions d’actes
• dose efficace individuelle moyenne égale à 1,3 mSv.
• La dose efficace individuelle moyenne a augmenté
entre 2002 et 2007 de 0,83 à 1,3 mSv par an et par
individu.
7. rapport 2010, données 2007
La dose efficace individuelle moyenne ne préjuge pas de la répartition par âge des actes réalisés !
9. EFFETS DÉTERMINISTES :
Apparition au-delà d’un seuil et sa gravité augmente avec la dose.
Pas d’effet déterministe en radiologie diagnostique dans une utilisation normale
Friday, October 16, 2009
Radiation Overdoses Point Up Dangers of CT Scans
10. EFFETS DÉTERMINISTES :
Apparition au-delà d’un seuil et sa gravité augmente avec la dose.
Possible effets déterministes en radiologie interventionnelle thérapeutique si procédure
longue, difficile et répétée et particulièrement chez un patient à forte corpulence
11. EFFETS STOCHASTIQUES :
Probabilité augmente avec dose mais sa gravité est indépendante de la dose
- Radiologie diagnostique < 100 mSv domaine des très faibles doses
- Pas d’effet démontré des faibles doses chez l’adulte.
- Chez l’enfant : depuis 2012 des études épidémiologiques semblent
montrer des effets liés à la tomodensitométrie.
12. - 74 leucémies et 135 tumeurs cérébrales.
- Corrélation positive entre la dose reçue et l’excès
de risque de tumeur cérébrale et de leucémies.
Pour les leucémies excès de risque de 3,18 entre les
patients ayant reçus moins de 5 mGy et plus de 30
mGy et 2,82 pour les tumeurs cérébrales ayant
reçus une dose cumulée comprise entre 50 et 74
mGy.
- Risque multiplié par 3 pour une dose cumulée de
50 mGy (leucémie) 60 mGy de tumeur cérébrale.
Etude rétrospective de cohorte près de 177 000 National Health Service (jan 85-Dec 2008)
13. • 10.9 million people identified from Australian Medicare records,
aged 0-19 years on 1 January 1985 or born between 1 January 1985
and 31 December 2005;
• 60 674 cancers were recorded, including 3150 in 680 211 people
exposed to a CT scan at least one year before any cancer diagnosis.
The mean duration of follow-up after exposure was 9.5 years.
14. • Cancer incidence was 24% greater for exposed than for unexposed people
• The absolute excess cancer incidence rate was 9.38 per 100 000 person years at risk
• The IRRs differed according to the site of the CT scan (P<0.001 for heterogeneity), with
larger increases after CT scans of the chest (1.62) and abdomen or pelvis (1.61), and smaller
increases after CT scans of the facial bones (1.14) and spine or neck (1.13).
•The IRR was greater after exposure at younger ages (P<0.001 for trend).
• Dose-response relation, and the IRR increased by 0.16 (0.13 to 0.19) for each additional CT
scan.
15. EURATOM 97/43
EURATOM 2013/59
Justification → Privilégier les techniques pas ou peu irradiantes
– Guide du bon usage
Optimisation → Guide pratique à l’usage du radiologue, contrôle
de qualité, NRD, indication de la dose délivrée
Responsabilité
17. LA JUSTIFICATION
• Le Code de la Santé Publique dans son article R1333-66
précise qu’ « aucun acte exposant aux rayonnements ionisants
ne peut être pratiqué sans un échange préalable d'informations
écrites entre le demandeur et le réalisateur de l'acte ».
• la substitution : dépend des médecins mais pas uniquement…
•Responsabilité du choix final de la technique est donnée au
médecin réalisateur de l’acte, même en cas de désaccord avec
le praticien demandeur (article R.1333.57 du CSP)
19. Guide pratique à l’usage du radiologue, contrôle de qualité,
NRD, indication de la dose délivrée
OPTIMISATION
20. OPTIMISATION
Etablir des protocoles adaptés aux pathologies et aux morphologies des patients.
Mais il faut que la qualité soit diagnostique !
M.D. Cohen. Pediatric CT Radiation Dose. How Low Can You Go ? AJR, 2009.
23. Evaluation des pratiques / DPC
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1ère Evaluation 2ème Evaluation 3ème Evaluation 4ème évaluation
Radio justifiée Radio non justifiées (carton et clinique) Radio motivée par la clinique mais demande mal formulée
EVALUATION DES DEMANDES DE RADIOGRAPHIES DU THORAX PAR LE
SERVICE DES URGENCES PEDIATRIQUES DE L'HÔPITAL ARMAND-TROUSSSEAU
25. Comparer l’exposition médicale à
l’exposition naturelle
Une radiographie de thorax c’est 2 à 3 jours
d’exposition naturelle aux rayonnements ionisants ou
passer une semaine à la montagne…
28. LE COMPTE-RENDU
arrêté du 22 septembre 2006
Radiologie diagnostique ou interventionnelle
- Le Produit Dose Surface (PDS) doit figurer pour tous les examens
de la tête, du cou, du thorax, de l’abdomen et du pelvis si l’appareil
en dispose.
Pour la TDM
– Produit dose x longueur, PDL :
• PDL obtenu pour l’exploration de la tête et du cou
• PDL obtenu pour l’exploration de tout ou partie du tronc (thorax, abdomen
et pelvis)
– Indiquer également l’IDSV si exposition :
• Pelvienne chez une femme en âge de procréer,
• Abdomino-pelviennes justifiées chez une femme enceinte
29.
30.
31. Non, mais elle se
justifie et s’optimise !
L’imagerie est-ce
dangereux ?