Les jeunes tunisiens, à la recherche de changement, vivent de réelles difficultés au sein d’une société dans laquelle ils n’arrivent pas toujours à s’intégrer notamment dans les zones rurales où le nombre de jeunes sortis du système scolaire, sans formation et sans emploi est plus important.
Les jeunes semblent pourtant conscients de la nécessité de se former, de travailler mais
aussi de l’importance de leur participation à la vie publique et déplorent aujourd’hui
l’absence de voies institutionnelles fiables leur permettant d’exercer leurs droits sociaux. Ce
désengagement de la jeunesse pourrait être expliqué par le manque de confiance des jeunes dans les institutions politiques (91,2% des jeunes ruraux et 68,7% des jeunes en milieux
urbains déclarent ne pas avoir confiance dans les institutions politiques)1.
C’est dans un tel contexte, que le projet Jeunes pour le Développement dans les Zones Rurales de la Manouba a souhaité impliquer les jeunes de la région dans la réalisation un
diagnostic territorial à Dkila, Borj Ennour, Borj Ettoumi et Menzel Habib.
Dans le cadre d’une pédagogie de l’action, ce diagnostic a permis de dresser un état des lieux des réalités locales en confirmant à la fois certains constats déjà observés par les
jeunes, mais aussi d’entendre l’ensemble de la population, toutes générations confondues ainsi que de détecter des problèmes spécifiques propres à ces collectivités. Le diagnostic a également été conçu pour orienter le développement local autour de recommandations stratégiques et de pistes d’actions défendues par les jeunes du territoire.
Aujourd’hui, le rapport que la jeunesse entretient avec son territoire, revêt une importance toute particulière avec la réforme territoriale en marche en Tunisie.
Tu as pas eu le temps de venir à l'amphi ?
Tu veux en savoir plus sur l'action d'Enactus ?
Tu pense qu'Enactus ne fait que des paniers bio et locaux ?
Alors check ce diapo qui résume succinctement les projets Act, Stand Up et Fair Baskets, qui met en lumière l'action d'Enactus France, qui souligne le poids du réseau Enactus à travers le monde !
Et si tu as des questions, toute l'équipe est dispo pour te répondre :)
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[MÉMOIRE] Améliorer l'image de marque d'une entreprise sur les médias sociaux...Adrien Bourzat
ABSTRACT
La montée en puissance des médias sociaux sur internet a bousculé les modèles traditionnels de communication des entreprises. Le consommateur peut désormais facilement créer, commenter ou relayer des informations sur les marques sur les médias sociaux. Nombreuses sont les entreprises victimes de crise de communication online, affectant de manière durable leur image de marque. Dès lors, comment dans cet espace où elle ne contrôle plus ce qui se dit sur elle, une entreprise peut-elle améliorer son image de marque auprès des consommateurs sur les médias sociaux? Un vrai challenge pour les entreprises d’aujourd’hui qui se doivent de comprendre les spécificités de ces nouveaux médias et d’établir une stratégie de communication efficace. Cette recherche a donc une double visée : d’une part, découvrir l’ampleur de l’adoption des médias sociaux comme outils de communication et, d’autre part, d’ouvrir des pistes de réflexion sur les leviers permettant aux entreprises d’améliorer leur image de marque sur ces nouveaux médias.
« Le web est une technologie majeure du 21 e siècle. Sa nature, sa structure et son utilisation ont évolués au cours du temps, et, force est de constater que cette évolution a également profondément modifié nos pratiques commerciales et sociales. »Christiane Waterschoot.
Pour voir plus suivez le lien suivant : http://www.humanmarketing.ma/non-classe/transformation-digitale-histoire/
Etude 1: DIAGNOSTIC DE L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE DANS LES GOUVERNORATS ...Dhekra Elhidri
Cette étude s’inscrit dans le cadre du programme IESS ! « Initiatives d’emploi en économie sociale et solidaire en Tunisie »
Cette étude présente une cartographie des filières d’opportunité pour l’ESS, et propose, enfin, une présentation des différents OA susceptibles de constituer un levier pour le développement d’une ESS « saine et endogène » à l’échelle des 4 territoires. Elle a ainsi pour objectif d’identifier et d’analyser l’écosystème existant et le potentiel autour de l’ESS dans ces 4 régions.
Mémoire de recherche - Le comportement du consommateur sur le webJérôme Lacoste
Mémoire de recherche de Jérôme Lacoste, Diplômé Master Marketing Management & Innovation à l'ESC Tours
Thème : Le comportement du consommateur sur le web
Problématique : Dans quelle mesure l’utilisation du Web Mobile a-t-elle un impact dans la recherche
d’informations des utilisateurs français de smartphones en amont de leur achat ?
Mémoire Master 2 - Community management les entreprises ont-elles besoin Les ...Estelle Flaud
Howard Rheingold décrit les communautés virtuelles comme « des regroupements
socioculturels qui émergent du réseau lorsqu’un nombre suffisant d’individus participent à ces discussions pendant assez de temps en y mettant assez de cœur pour que des réseaux de relations humaines se tissent au sein du cyberespace »1. Les communautés virtuelles répondent alors à un besoin social et identitaire pour les internautes que l’on retrouve facilement dans la pyramide de Maslow.
L’avènement des réseaux sociaux et du web interactif et collaboratif depuis quelques années permettent à ces communautés virtuelles de se développer, non seulement par le biais de forums mais aussi grâce à des commentaires sur des blogs et différents médias sociaux. Les entreprises ont alors profité de cette émergence des communautés virtuelles en ligne pour développer leur communication en ligne d’une part et leur réputation d’autre part.
En effet, les réseaux sociaux prennent une place de plus en plus importante au cœur des stratégies de communication d’entreprise. En France, un tiers des entreprises utilisent les réseaux sociaux pour acquérir de nouveaux clients2 et cela va en augmentant.
Les entreprises utilisent les réseaux sociaux selon deux approches différentes : en externe, pour communiquer, fédérer, créer une affinité à une marque ou un produit dans la lignée d’objectifs business, et en interne afin de favoriser les interactions entre collaborateurs, dans l'optique de produire plus efficacement, de développer le trafic et leur e-réputation. Dans le même sens que le web 2.03, on voit davantage de rumeurs et de buzz4 autour des entreprises.
C’est à elles de gérer et contrôler cette réputation. Afin de développer la stratégie de communication et gérer ces communautés en ligne, une personne doit pouvoir comprendre, connaitre, contrôler et animer celles-ci. Le community manager est donc ce nouveau métier qui se développe et qui développe les communautés virtuelles. Une communauté virtuelle se créé d’elle-même et grandi selon ses valeurs et ses envies. A ce jour les entreprises utilisent le Community manager pour créer des communautés d’intérêt. Le modérateur de forum, le blogueur et le gamer laissent petit à petit place à ce métier et donne un aspect économique aux communautés.
Les actions sectorielles en faveur de la RSE se sont multipliées ces dernières années : référentiel RSE,
label, trophée, outil d’autodiagnostic, etc. La réussite de ces initiatives repose principalement sur la mobilisation des acteurs économiques, en particulier sous forme d’engagements pris volontairement par les fédérations professionnelles.
Ce type de démarches peut être soutenu par les autorités publiques sur un plan national et européen afin de compléter les dispositifs d’accompagnement publics qui existent par ailleurs.
Pourtant, il n’existe à ce jour en France aucun guide de référence relatif aux initiatives sectorielles en matière
de RSE. C’est pourquoi le MEDEF et l’ORSE se sont associés pour publier un guide de référence qui dresse un état des lieux des actions menées par 12 secteurs et qui favorise le partage de pratiques.
Ce document te permettra de découvrir les fondements de l'entrepreneuriat social : quand a-t-il émergé, qu'est-ce qui différencie une entreprise sociale d'une entreprise "classique" ? Nous t'y présenterons également plusieurs exemples d'entreprises sociales de différents secteurs et les piliers de l'entrepreneuriat social.
Appréhender le concept d’entrepreneuriat
Se familiariser avec les caractéristiques psychologiques et comportementaux de l’entrepreneur
Sensibiliser aux motivations et aux actions de l’entrepreneur
Comprendre l’environnement économique et juridique dans lequel évolue une entreprise.
Connaitre des méthodes de réflexion dans le cadre de entrepreneuriat
De développer le goût de l’ entrepreneuriat
[MÉMOIRE] Améliorer l'image de marque d'une entreprise sur les médias sociaux...Adrien Bourzat
ABSTRACT
La montée en puissance des médias sociaux sur internet a bousculé les modèles traditionnels de communication des entreprises. Le consommateur peut désormais facilement créer, commenter ou relayer des informations sur les marques sur les médias sociaux. Nombreuses sont les entreprises victimes de crise de communication online, affectant de manière durable leur image de marque. Dès lors, comment dans cet espace où elle ne contrôle plus ce qui se dit sur elle, une entreprise peut-elle améliorer son image de marque auprès des consommateurs sur les médias sociaux? Un vrai challenge pour les entreprises d’aujourd’hui qui se doivent de comprendre les spécificités de ces nouveaux médias et d’établir une stratégie de communication efficace. Cette recherche a donc une double visée : d’une part, découvrir l’ampleur de l’adoption des médias sociaux comme outils de communication et, d’autre part, d’ouvrir des pistes de réflexion sur les leviers permettant aux entreprises d’améliorer leur image de marque sur ces nouveaux médias.
« Le web est une technologie majeure du 21 e siècle. Sa nature, sa structure et son utilisation ont évolués au cours du temps, et, force est de constater que cette évolution a également profondément modifié nos pratiques commerciales et sociales. »Christiane Waterschoot.
Pour voir plus suivez le lien suivant : http://www.humanmarketing.ma/non-classe/transformation-digitale-histoire/
Etude 1: DIAGNOSTIC DE L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE DANS LES GOUVERNORATS ...Dhekra Elhidri
Cette étude s’inscrit dans le cadre du programme IESS ! « Initiatives d’emploi en économie sociale et solidaire en Tunisie »
Cette étude présente une cartographie des filières d’opportunité pour l’ESS, et propose, enfin, une présentation des différents OA susceptibles de constituer un levier pour le développement d’une ESS « saine et endogène » à l’échelle des 4 territoires. Elle a ainsi pour objectif d’identifier et d’analyser l’écosystème existant et le potentiel autour de l’ESS dans ces 4 régions.
Mémoire de recherche - Le comportement du consommateur sur le webJérôme Lacoste
Mémoire de recherche de Jérôme Lacoste, Diplômé Master Marketing Management & Innovation à l'ESC Tours
Thème : Le comportement du consommateur sur le web
Problématique : Dans quelle mesure l’utilisation du Web Mobile a-t-elle un impact dans la recherche
d’informations des utilisateurs français de smartphones en amont de leur achat ?
Mémoire Master 2 - Community management les entreprises ont-elles besoin Les ...Estelle Flaud
Howard Rheingold décrit les communautés virtuelles comme « des regroupements
socioculturels qui émergent du réseau lorsqu’un nombre suffisant d’individus participent à ces discussions pendant assez de temps en y mettant assez de cœur pour que des réseaux de relations humaines se tissent au sein du cyberespace »1. Les communautés virtuelles répondent alors à un besoin social et identitaire pour les internautes que l’on retrouve facilement dans la pyramide de Maslow.
L’avènement des réseaux sociaux et du web interactif et collaboratif depuis quelques années permettent à ces communautés virtuelles de se développer, non seulement par le biais de forums mais aussi grâce à des commentaires sur des blogs et différents médias sociaux. Les entreprises ont alors profité de cette émergence des communautés virtuelles en ligne pour développer leur communication en ligne d’une part et leur réputation d’autre part.
En effet, les réseaux sociaux prennent une place de plus en plus importante au cœur des stratégies de communication d’entreprise. En France, un tiers des entreprises utilisent les réseaux sociaux pour acquérir de nouveaux clients2 et cela va en augmentant.
Les entreprises utilisent les réseaux sociaux selon deux approches différentes : en externe, pour communiquer, fédérer, créer une affinité à une marque ou un produit dans la lignée d’objectifs business, et en interne afin de favoriser les interactions entre collaborateurs, dans l'optique de produire plus efficacement, de développer le trafic et leur e-réputation. Dans le même sens que le web 2.03, on voit davantage de rumeurs et de buzz4 autour des entreprises.
C’est à elles de gérer et contrôler cette réputation. Afin de développer la stratégie de communication et gérer ces communautés en ligne, une personne doit pouvoir comprendre, connaitre, contrôler et animer celles-ci. Le community manager est donc ce nouveau métier qui se développe et qui développe les communautés virtuelles. Une communauté virtuelle se créé d’elle-même et grandi selon ses valeurs et ses envies. A ce jour les entreprises utilisent le Community manager pour créer des communautés d’intérêt. Le modérateur de forum, le blogueur et le gamer laissent petit à petit place à ce métier et donne un aspect économique aux communautés.
Les actions sectorielles en faveur de la RSE se sont multipliées ces dernières années : référentiel RSE,
label, trophée, outil d’autodiagnostic, etc. La réussite de ces initiatives repose principalement sur la mobilisation des acteurs économiques, en particulier sous forme d’engagements pris volontairement par les fédérations professionnelles.
Ce type de démarches peut être soutenu par les autorités publiques sur un plan national et européen afin de compléter les dispositifs d’accompagnement publics qui existent par ailleurs.
Pourtant, il n’existe à ce jour en France aucun guide de référence relatif aux initiatives sectorielles en matière
de RSE. C’est pourquoi le MEDEF et l’ORSE se sont associés pour publier un guide de référence qui dresse un état des lieux des actions menées par 12 secteurs et qui favorise le partage de pratiques.
Ce document te permettra de découvrir les fondements de l'entrepreneuriat social : quand a-t-il émergé, qu'est-ce qui différencie une entreprise sociale d'une entreprise "classique" ? Nous t'y présenterons également plusieurs exemples d'entreprises sociales de différents secteurs et les piliers de l'entrepreneuriat social.
Appréhender le concept d’entrepreneuriat
Se familiariser avec les caractéristiques psychologiques et comportementaux de l’entrepreneur
Sensibiliser aux motivations et aux actions de l’entrepreneur
Comprendre l’environnement économique et juridique dans lequel évolue une entreprise.
Connaitre des méthodes de réflexion dans le cadre de entrepreneuriat
De développer le goût de l’ entrepreneuriat
Breaking the barriers_to_youth_inclusion_frJamaity
Le rapport : « Surmonter les obstacles à l’intégration des jeunes »offre une analyse complète des obstacles sociaux, économiques, politiques et culturels rencontrés par les jeunes tunisiens. Le rapport s'appuie sur des données quantitatives à partir des résultats de l'enquête, d’une recherche qualitative approfondie, et des consultations directes avec les jeunes, les prestataires de services concernés et les décideurs afin d’identifier les causes profondes et les niveaux de l'inactivité généralisée des jeunes. Cette analyse est combinée avec un examen des programmes internationaux à succès sur l’emploi des jeunes, ce qui a conduit à une série de propositions pour de nouvelles politiques et approches axées sur les jeunes pour la Tunisie.
Participation des jeunes dans la commune séminaire d’échange d’expériences su...Jamaity
Le séminaire s'est déroulé sur une journée dans la ville de Chebba, gouvernorat de Mahdia. L’association Club Culturel Ali Belhouane (CCAB), en partenariat avec l’association Allemande Kleiner Muck, soutenue par le projet Coopération Municipale (CoMun) de la GIZ, ainsi que la Fédération Nationale des Villes Tunisiennes ont organisé une journée de réseautage et de partage d’expériences concernant le concept des mini-villes, et plus spécifiquement « Mini Mahdia ».
En effet, la nouvelle constitution tunisienne a établi le cadre pour l’introduction de la gouvernance participative au niveau local et promeut explicitement la participation des jeunes. Le processus de décentralisation et de réorganisation territoriale appelle donc à davantage d’interactions entre acteurs sociaux et pouvoirs locaux à travers
l’expérimentation et la consolidation de nouveaux mécanismes. « Mini-Mahdia » est une simulation d’une ville pour les adolescents, à l’instar de la ville d’enfant Allemande « Mini-Beuel ».
Le concept consiste en une ville de valeurs, ce qui constitue une plate-forme humaine à la fois d’apprentissage et d’échange qui vise à impliquer les jeunes dans la prise des décisions au niveau local et à simuler la vraie vie communale.
La participation des jeunes à la vie publique locale : Contexte, Diagnostic e...Jamaity
Le 15 Septembre est la journée internationale de la démocratie. La démocratie est autant un processus qu'un objectif, et implique la participation de tous, notamment les jeunes.
L’Initiative pour le Développement Municipal publie à cette occasion son rapport de diagnostic sur l’abstention des jeunes à la démocratie locale. Ce rapport est basé sur des focus groups réalisés avec des jeunes dans 30 communes et développe six familles de facteurs qui permettent de comprendre pourquoi les jeunes ne peuvent pas ou ne souhaitent pas participer. Le rapport a par la suite permis de développer des « Plans d’Action pour la Jeunesse » dans 29 municipalités.
Ces Plans d’Action pour la Jeunesse sont réalisés dans le cadre du projet « Initiative pour le Développement Municipal » financé par le Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ) et mis en œuvre par la GIZ Tunisie, le Ministère des Affaires Locales et de l'Environnement et la Fédération Nationale des Communes Tunisiennes - FNCT .
Accès des jeunes dont les filles et les femmes aux activités génératrices de ...GADR2014
Cinquième réunion du réseau informel « Genre, agriculture et développement rural » « Accès des jeunes dont les filles et les femmes aux activités génératrices de revenus dans les zones rurales du Centre et du Nord–Ouest de la Tunisie : Expériences des projets FAO et ses partenaires »
La présente note élabore une analyse synthétique du travail d’un échantillon des acteurs de la société civile culturels engagés dans le thème des droits humains et des droits civils en Tunisie.
Ce travail a été réalisé par l’équipe de Jamaity dans le cadre de l’élaboration d’une étude menée par le Groupe Tawhida Ben Cheikh dont le but est d’analyser l’importance de la culture.
Pour mettre en place les Agences d'action communautaire (AAC), nous lançons un appel à candidature pour embaucher des jeunes diplômés qui seront membres des 25 Agences d’Action Communautaire à créer durant la phase pilote, du projet , dans toutes les délégations des gouvernorats de Manouba, Zaghouan et Kairouan.
Ce Toolkit est le fruit d’un travail collaboratif, qui a integré la plupart des parties prenantes. Il s’agit d’un ensemble d’outils au
profit des acteurs.trices des coalitions pour les aider dans l’identification et la formulation de projet de développement humain
à fort impact.
Ce Toolkit est le fruit d’un travail collaboratif, qui a integré la plupart des parties prenantes. Il s’agit d’un ensemble d’outils au
profit des acteurs.trices des coalitions pour les aider dans l’identification et la formulation de projet de développement humain
à fort impact.
porté par des individus déterminés à défendre des causes qui leur tiennent à cœur. Que ce soit pour l’égalité des droits, la justice sociale, ou la protection de l’environnement, les activistes consacrent leur énergie, leur temps et souvent leur propre bien-être à la réalisation de leur vision d’un monde meilleur.
porté par des individus déterminés à défendre des causes qui leur tiennent à cœur. Que ce soit pour l’égalité des droits, la justice sociale, ou la protection de l’environnement, les activistes consacrent leur énergie, leur temps et souvent leur propre bien-être à la réalisation de leur vision d’un monde meilleur
Le guide de plaidoyer, est un document né d’une collaboration entre l’association JAMAITY et son partenaire la fondation CIDEAL dans le cadre du projet « Renforcement des capacités des réseaux, plateformes et autres collectifs pour la promotion des Droits Humains et des Libertés Fondamentales en Tunisie par la formation, l'échange d'expériences et la dynamisation» financé par la coopération Espagnole en Tunisie.
GUIDE ON MAIN FUNDING OPPORTUNITIES FOR STARTUPS AND NON PROFIT ORGANIZATIONS...Jamaity
In Tunisia, Community-Based Organizations, grassroots organizations, and social impact businesses have contributed to a variety of initiatives aimed at advancing human rights and incorporating the Humanitarian-Peace-Development nexus. They play a significant role in fostering peace in the country, but face at the same time numerous challenges and constantly changing circumstances.
Financial viability is one of these challenges threatened by the lack of fundraising expertise, and access to available opportunities.
This guide aims to inform community-based organizations, grassroots organizations, and social impact businesses about available funding and technical opportunities and equip them with data and tools to better secure funds.
2021 CIVIL SOCIETY ORGANIZATION SUSTAINABILITY INDEX (ENG)Jamaity
In 2021, countries in the Middle East and North Africa (MENA) began to chart their path toward recovery from the myriad impacts of the COVID-19 pandemic. Yet, the process of recovery—social, economic, and political proved to be both gradual and halting. Over the course of the year, CSOs in the region faced not only the ongoing impact of the pandemic, but also political unrest and financial uncertainty, yet continued to adapt to the difficult and shifting environment. The 2021 CSO Sustainability Index for MENA, which reports on the state of CSO sectors
in Egypt, Iraq, Jordan, Lebanon, Libya, Morocco, Tunisia, and Yemen, outlines CSOs’ successes and obstacles in carrying out their missions.
L’intervention de l’UICN a également permis d’accompagner les partenaires dans la mise en oeuvre
de leurs Plans d’Actions Stratégiques.
Les résultats et réalisations présentés dans ce rapport donnent une photographie de la dynamique
de l’UICN dans la région et de sa contribution à la conservation, gestion durable du capital naturel et
aux objectifs du développement durable.
Le guide de plaidoyer, est un document né d’une collaboration entre l’association JAMAITY et son partenaire la fondation
CIDEAL dans le cadre du projet « Renforcement des capacités des réseaux, plateformes et autres collectifs pour la promotion
des Droits Humains et des Libertés Fondamentales en Tunisie par la formation, l'échange d'expériences et la dynamisation»
financé par la coopération Espagnole en Tunisie.
Ce guide vise à renforcer les connaissances des coalitions ciblées par le projet en plaidoyer ainsi de leur fournir des outils
et des moyens pratiques pour leur faciliter la mise en oeuvre des actions de plaidoyer efficaces.
Étant donné que le plaidoyer constitue l’une des grandes missions des coalitions dans leur travail quotidien, l’équipe du
projet a pensé à créer ce document d’une manière simple et pratique, permettant aux membres d’enrichir leurs bases de
connaissance mais aussi pouvoir pratiquer et appliquer ce qui est mentionner dans leurs activités ainsi que leur vie
associative quotidienne.
La levée des fonds ou la recherche de financements dénommé en anglais « Fundraising » consiste en un processus de
collecte de contributions sous forme d’argent ou d’autres ressources en sollicitant des dons à des particuliers, des entreprises,
des fondations caritatives ou des agences gouvernementales.
La levée des fonds est l’une des pièces les plus importantes du puzzle organisationnel, en effet en l’absence de financement,
une organisation ne pourra pas servir efficacement la cause qu’elle défend et répondre aux besoins de la communauté et
elle serait amenée à terme à disparaître.
La levée de fonds est une démarche stratégique à long terme laquelle engage l’ensemble de l’organisation, administrateurs,
permanents et bénévoles autour d’un projet.
En substance, le fundraising n’est pas une finalité en soi mais plutôt un moyen pour concrétiser des idées/ actions.
تسلط هذه الدراسة الضوء على الحق في السكن في تونس من خلال النظر في واقع وظروف عيش
المهاجرين من جنوب الصحراء في تونس. تعتمد الدراسة على مقاربة أنثروبولوجية وتستقي معطيات
الميدانية من جملة من المقابلات شبه المهيكلة مع عدد من المهاجرين المقيمين في احياء تونس
العاصمة، ما ساعد على استخلاص مادة كيفية للإجابة على الأسئلة التي تضعها الدراسة.
وتنظر الدراسة الى ديناميكيات السكن الخاصة بالمهاجرين سعيا الى مناقشة حدود وصولهم إلى هذا
الحق على مستويات مختلفة )سياسية، مؤسساتية، اجتماعية، شخصية، إلخ(، من خلال تحليل سرديات
فردية لفهم ظروف السكن وعوامل اختياره، بما في ذلك المحيط العمراني المباشر للمسكن. وتعتمد
الدراسة أساسا على مقاطعة مسارات البحث عن مسكن والولوج الى هذا الحق مع مسارات الهجرة
والعلاقة بين المهاجر والمجتمع المحلي، وصولا الى تقاطع الهامش الذي يشغله المهاجرون مع
الهوامش الاجتماعية المحلية والدور الذي تلعبه شبكات الأمان المجتمعي.
يمهد هذا العمل الى نشر نسخة أشمل للدراسة والتي ستجمع عملا ميدانيا موسعا )ولايتي صفاقس
ومدنين الى جانب تونس الكبرى(، ويضع في مرحلة اولى جملة من التوصيات كما يلي:
إطلاق حملة لتسوية الوضعيات الإدارية للمهاجرين المتواجدين في تونس
ادماج المهاجرين في السياسات العمومية واشراكهم في التخطيط لها وتنفيذها
الدفع نحو مزيد من المساءلة وتحمل المسؤولية في ما يتعلق بدور المنظمات الأممية في
حماية واسناد اللاجئين وطالبي اللجوء والمهاجرين
تحسين وتعميم آليات وبرامج ادارة المساعدات المالية التي تقدمها المنظمات الإنسانية
دعم المبادرات المجتمعية في الأحياء المستهدفة
تحسيس الرأي العام لتعزيز التضامن مع وبين التونسيين والمهاجرين واللاجئين وطالبي اللجوء
مراجعة القانون رقم 7 المؤرخ في 8 مارس 1968 والمتعلق بوضع الأجانب في تونس )قانون
تصريح الإقامة( لجعله متوافقًا مع المعاهدات الدولية
إعادة النظر في شروط إيواء الأجنبي واجبارية اعلام أقسام الشرطة بذلك
دعم واسناد دور جمعيات المجتمع المدني في توفير المرافقة القانونية للمهاجرين بما في ذلك
الأطر المتعلق بحقهم في السكن ومرافقة توقيع العقود )فحص البنود التعاقدية مع صاحب
المسكن( والمبادرة باقتراح نموذج عقد موحد خاص باللاجئين والمهاجرين
تسهيل اجراء ات منح تصريح الإقامة وإزالة العقوبات المتعلقة بانقضاء مدتها
ضمان الوصول إلى العدالة فيما يتعلق بالحق في السكن في حالة التجاوز
مراعاة الوضع الهش للمهاجرين في كافة برامج وزارة الشؤون الاجتماعية
مراجعة محتوى البرامج التعليمية لجعلها أكثر شمولية واحترامًا للمهاجرين
دعم عمل منظمات المجتمع المدني على تسليط الضوء على مسألة الوصول إلى العدالة فيما
يتعلق بالحق في السكن للمهاجرين وإدراج هذه النقطة ضمن أوليات ومخاوف المنظمات عند
اصدار تقاريره
La présente étude a été conduite par Maram Tebbini pour le FTDES, membre du Arab Hub for Social Protection, et ce dans le cadre du projet de recherche « Social Protection in (post)Covid MENA ».
Il s’agit de la première partie d’un travail plus élaboré qui couvrira d’autres villes Tunisiennes à paraître en septembre 2022.
Rattaché au principe de la dignité, avoir droit à un logement signifie protéger la dignité et l’intégrité physique et psychique de l’individu. Ce droit implique l’accès à un logement sécurisé, habitable, doté de services nécessaires et situé à proximité des possibilités d’emploi, des services de santé, des écoles, des moyens de transports, etc. Le logement doit aussi être adapté à l’expression de l’identité culturelle des habitants. Ces conditions sont pourtant difficilement réunies même pour une bonne partie de Tunisiens marginalisés. La situation empire clairement pour d’autres groupes marginalisés, à savoir les migrants « subsahariens ». La visée de cette étude serait de décrire et de discuter les conditions de l’habitat de ces derniers.
Ce Toolkit est le fruit d’un travail collaboratif, qui a integré la plupart des parties prenantes. Il s’agit d’un ensemble d’outils au
profit des acteurs.trices des coalitions pour les aider dans l’identification et la formulation de projet de développement humain à fort impact.
Pourquoi:
Pour innover dans l’identification
des actions
• Pour faciliter les choses aux acteurs.
trices de la société civile
• Pour développer des projets basés
sur les besoins spécifiques des citoyens.nes
• Pour la mise en oeuvre des projets à fort impact
Quoi:
Une démarche innovative et
participative en quatre étapes
• Un ensemble d’outils adaptés et
inspirés par les approches de
l’innovation
• Un toolkit avec des résultats
tangibles
Comment: Des outils guidés étape par étape
afin d’aboutir à un résultat concret
dans le process d’identification et
de formulation des projets
Bulletin 200 days after Article 80-Concentration of powers (2).pdfJamaity
Two hundred days after the triggering of Article 80 by the President of the Republic Kais Saied, the hypotheses raised by the two previous bulletins -issued respectively 50 and 100 days after the onset of the state of exception- namely that of a “break in continuity”1, an “erosion of the rule of law and a threat to freedoms”2 are becoming more and more confirmed every day.
The authoritarian nature of the practice of power introduced by the President, who, since the so-called Decree 117, has had all the executive and legislative powers in his hands, is becoming established.
The Covid-19 pandemic & the evolution of migration intentions among Tunisian ...Jamaity
This study was carried out as part of the participation of the Tunisian Forum for Economic and Social Rights (FTDES) in the research project "Social Protection in (post) Covid MENA" as member of the "Arab Hub for Social Protection" Consortium.
تنطلق هذه الدراسة من جملة من الاستفهامات النظرية والميدانية التي لا نروم الإجابة عليها بقدر ما نروم استحثاث التفكير فيها. أمّا هويّتها التحرّرية المواطنية وخلفيتها الحقوقية باعتبار الإطار الجمعياتي الذي أنجزت فيه فانّه يجعل الغاية كذلك من هذا البحث هو تزويد القارئ عموما والفاعلين الاجتماعيين بشكل خاص بأليّات تفكير مختلفة ليكونوا خاصة أكثر وعيا بالقضايا وأكثر نجاعة في طرحها واستشراف نتائجها
تهدف هذه الدراسة أساسا الى
تحديد كيفية تفاعل الأسر مع الجائحة من حيث أشكال التأقلم واستراتيجيات المقاومة والصمود
تحديد مدى تأثير الجائحة على الأفراد داخل الأسرة وخارجها وخاصة في مستوى الرضا العام
دراسة مستويات تطوّر النوايا الهجرية في ظل الجائحة
دراسة مستويات تغيّر المشاريع الهجرية ومساهمة الأسر فيها وامكانيات تحقيقها مستقبلا
Normal life came to an abrupt halt in the first quarter of 2020 as the COVID-19 virus spread around the globe. Confronted by myriad unprecedented challenges, including political and economic unrest, the closure of civic space, and a decline in financial viability, CSOs in the Middle East and North Africa (MENA) demonstrated remarkable resilience. They reacted quickly to the constantly changing circumstances by providing critical services, thereby demonstrating their value to the societies in which they are based. In addition, CSOs increasingly adopted new technologies, allowing them to develop new ways of working, providing services to their constituents, and increasing their own capacities. The pandemic thus served as a litmus test, both exposing CSOs’ vulnerabilities and highlighting their resilience. This year’s CSO Sustainability Index for MENA, which reports on the state of CSO sectors in Egypt, Iraq, Jordan, Lebanon, Libya, Morocco, Tunisia, and Yemen, describes both these opportunities and challenges.
Diaspora organizations and their humanitarian response in tunisiaJamaity
How has the Tunisian diaspora responded when COVID-19 hit their country of origin? How did they support and engage with families, communities back in Tunisia? And did they coordinate with the wider humanitarian system when delivering humanitarian aid?
DEMAC has conducted a Real-time review between July and September 2021, providing a rapid analysis of the humanitarian response of Tunisian diaspora organizations to the fourth and most severe wave of the COVID-19 pandemic.
Deconstruire le mythe de la surete en TunisieJamaity
Le droit d’asile constitue un droit fondamental consacré tant par la Charte des droits fondamentaux de l’Union
européenne15 que par le droit italien.
Cependant, force est de constater la multiplication des obstacles pour limiter l’accès aux procédures d’asile.
Le concept de « pays d’origine sûr » permet ainsi de déclarer irrecevable une demande d’asile et de renvoyer le demandeur vers l’Etat concerné, sous prétexte que ce pays est sûr pour lui. Or, la Tunisie ne peut être
considérée comme absolument « sûr » pour toutes et tous ses ressortissants. Ce concept est donc incompatible avec le droit d’asile et les garanties à fournir à la population migrante.
L’utilisation de la notion de « sûreté » pour justifier la mise en place d’une procédure accélérée d’examen d’une demande d’asile implique non seulement un abaissement des garanties procédurales indispensables pour
assurer la qualité de cet examen, mais méconnait également la réalité de la situation particulière de nombreux tunisiens demandeurs d’asile.
En outre, l'instrumentalisation de ce concept permet une certaine standardisation des rapatriements vers la Tunisie – 1.997 Tunisiens en 2020 et 1.655 jusqu'à mi-novembre 2021 – qui reste le pays vers lequel l'Italie effectue le plus d'opérations de rapatriement.
Les organisations signataires entendent souligner la gravité de la situation vécue par de nombreux tunisien.ne.s victimes de violations graves de droits humains et appellent le gouvernement italien à renoncer à la notion de « pays d’origine sûr » qui vide le droit d’asile de sa substance.
Animations du Pays d'Art et d'Histoire Aure Louron du 16 au 23 juin
RÉSULTATS DU DIAGNOSTIC TERRITORIAL PARTICIPATIF
1. JEUNES POUR LE DEVELOPPEMENT
DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA
RESULTATS DU DIAGNOSTIC
TERRITORIAL PARTICIPATIF
Ce projet est cofinancé
par l'Union européenne
En partenariat avec :
2. Tunisian Forum for Youth Empowerment
En partenariat avec la Maison des jeunes itinérantes de la Manouba sous
tutelle du Commissariat Régional de la Jeunesse et du Sport de la Manouba
3. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
2
Coordination opérationnelle de l’enquête : Zeineb Ferchichi
Coordination technique de l’enquête :Vanessa Adouani
Equipe de supervision et de support technique : Abed Elbasset Chamem,Lamia
Solaani ,Anisa essid
Collecte des données :
Borj Ettoumi Manzel Habib Borj Ennour Dkhila
• Aladine Salmi
• Hamza
Yahyaoui
• Hatem Khézami
• Issam Ayari
• Samah Jomni
• Chiraz
Hathroubi
• Seifeddin Salmi
• Taima Rahal
• Chaima
Bouhouch
• Siwar Bouhouch
• Safé Bouhouch
• Hadil Hbibi
• Amine hbibi
• Mariem Dridi
• Houssam
hammami
• Zahi Jlassi
• Mohamed
amine Jlassi
• Iheb Farhani
• Khoubaib Zaidi
• Maher Trabelsi
• Zahra Ferjani
• Mohamed
amine Ferjani
• Sahbi Farhani
• Saïda Jlassi
• Ramzi bennouri
• Rabeb Jbali
• Khalil Dridi
• Maher Salouhui
• Firas Jouini
• Ons Jlassi
• Malek Arfaoui
(femme)
• Maroua Arfaoui
• Hadil Riahi
• Malek Jouini
(femme)
• Mohamed
Bejaoui
• Yasser Arfaoui
• Mahdi Arfaoui
• Melek Bejaoui
• Jihen Arfaoui
Analyse des données et rédaction du rapport : Vanessa Adouani
Crédit Photo : Tunisian Forum for Youth Empowerment
Ce rapport a été réalisé dans le cadre du projet mis en œuvre par le Tunisian Forum for Youth
Empowerment avec l’appui de Groupe de Volontariat Civil Tunisie(GVC) et de la Maison de
jeunes itinérantes sous tutelle du Commissariat Régional de la Jeunesse et du Sport de la
Manouba, avec le financement de l’Union Européenne.
Les résultats, interprétations et conclusions exprimés dans ce document sont la seule
responsabilité de son auteur.
Nous remercions les parents de nos enquêteurs, les habitants de Dkila, Borj Ennour, Borj
Ettoumi et Menzel Habibi qui ont accepté de nous répondre ainsi que l’ensemble de nos
enquêteurs qui ont participé la production de ce diagnostic.
Tunisian Forum for Youth Empowerment
Rue Khalil Ibn Ahmed Avenue Grand Maghreb Manouba centre 2010
Téléphone 70523507
Mail : contact.tfye@mail.com
4. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
3
RESUME
Les jeunes tunisiens, à la recherche de changement, vivent de réelles difficultés au sein
d’une société dans laquelle ils n’arrivent pas toujours à s’intégrer notamment dans les zones
rurales où le nombre de jeunes sortis du système scolaire, sans formation et sans emploi est
plus important.
Les jeunes semblent pourtant conscients de la nécessité de se former, de travailler mais
aussi de l’importance de leur participation à la vie publique et déplorent aujourd’hui
l’absence de voies institutionnelles fiables leur permettant d’exercer leurs droits sociaux. Ce
désengagement de la jeunesse pourrait être expliqué par le manque de confiance des jeunes
dans les institutions politiques (91,2% des jeunes ruraux et 68,7% des jeunes en milieux
urbains déclarent ne pas avoir confiance dans les institutions politiques)1
.
C’est dans un tel contexte, que le projet Jeunes pour le Développement dans les Zones
Rurales de la Manouba a souhaité impliquer les jeunes de la région dans la réalisation un
diagnostic territorial à Dkila, Borj Ennour, Borj Ettoumi et Menzel Habib.
Dans le cadre d’une pédagogie de l’action, ce diagnostic a permis de dresser un état des
lieux des réalités locales en confirmant à la fois certains constats déjà observés par les
jeunes, mais aussi d’entendre l’ensemble de la population, toutes générations confondues
ainsi que de détecter des problèmes spécifiques propres à ces collectivités. Le diagnostic a
également été conçu pour orienter le développement local autour de recommandations
stratégiques et de pistes d’actions défendues par les jeunes du territoire.
Aujourd’hui, le rapport que la jeunesse entretient avec son territoire, revêt une importance
toute particulière avec la réforme territoriale en marche en Tunisie.
1
Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement Groupe Banque
mondiale. 2014. « Tunisie, surmonter les obstacles à l’inclusion des jeunes ».
5. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
4
Table des matières
RESUME................................................................................................................................... 3
I- CONTEXTE ...................................................................................................................... 5
1) Jeunes Leaders dans les zones rurales de la ManoubaErreur ! Signet non défini.
2) Chiffre clés de la zone d’intervention ...................................................................... 5
2) Situation des zonez rurales de la Manouba............................................................. 6
3) Le diagnostic .............................................................................................................. 7
4) Le diagnostic en chiffre............................................................................................. 9
II- RESULTATS DU DIAGNOSTIC.............................................................................. 10
1) Citoyens de 15 à 50 ans, leurs niveaux de vie........................................................ 10
a) Données générales : taille des ménages, statut familial, biens possédés (internet et
voiture).......................................................................................................................................... 10
b) Niveau d’éducation............................................................................................................... 11
c) Situations Professionnelles .................................................................................................. 12
d) Niveau scolaire ......................................................................................................... 12
2) Citoyens de 15 à 30 ans. Les besoins des jeunes : amélioration du territoire,
temps libre, besoin de services .......................................................................................... 13
a) Temps libre et loisirs............................................................................................................. 13
b) Besoin en service .................................................................................................................. 13
3) Citoyens de 15 à 30 ans. La vision des jeunes : le territoire comme un espace de
vie, la citoyenneté................................................................................................................ 15
a) Jeunesse et citoyenneté ....................................................................................................... 15
4) Citoyens de 30 à 55 ans. La reconnaissance du reste de la société des besoins et
de l’investissement des jeunes ........................................................................................... 16
III- Synthèse........................................................................................................................ 18
IV -Recommandations par acteurs....................................................................................... 19
6. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
5
I- CONTEXTE
La décentralisation en Tunisie a connu avec les dispositions constitutionnelles exprimées par le
chapitre VII de la Constitution de 2014, de grands chantiers de réforme de l’administration
communale. Dans le cadre de la décentralisation, concrétisée par des collectivités locales (
comprenant des communes, des régions et des districts) les collectivités, dirigées par des conseils
élus, sont dotées de la personnalité juridique, de l’autonomie administrative et financière. Elles
gèrent les intérêts locaux conformément au principe de la libre administration (article 132).
L’ensemble de ces réformes consistent à mettre petit à petit en place un cadre institutionnel et
participatif (article 139) en charge de l’administration décentralisée dont la mise en œuvre nécessite
de nouvelles pratiques de gouvernance locale et une démarche de collaboration entre les acteurs
décentralisés et les représentants de la société civile à tous les niveaux.
Dans le cadre d’une démocratie participative et des principes de la gouvernance ouverte -annoncée
dans le chapitre VII de la Constitution- des mécanismes seront mis en place afin de garantir une plus
large participation des citoyens et de la société civile. Ces mécanismes devraient être plus
amplement détaillés dans le Code des Collectivités Locales à venir. Les jeune auront ainsi également
toute leur place dans ce processus de développement local.
1) Jeunes pour le Développement dans les Zones Rurales de la Manouba
Le présent diagnostic s’inscrit dans le projet Jeunes pour le Développement dans les Zones Rurales de
la Manouba visant principalement à contribuer à la reconnaissance, à la promotion et la valorisation
de la participation active des jeunes issues des zones rurale afin qu’ils soient des acteurs de
changement à l’échelle régionale et locale en matière de développement. Le renforcement des
compétences de ces jeunes ainsi que leur accompagnement est au cœur du projet, ces actions se
sont articulées autour des résultats suivants:
R1 : 4 groupes de jeunes issus des communautés rurales élaborent un diagnostic participatif dans
chaque localité en mettant en œuvre les compétence acquises suite au cycle de renforcement de
capacités.
R2 : Les jeunes participent au processus de développement de leurs communautés et veillent sur la
redevabilité sociale des autorités concernées en matière de développement communautaire, local et
régional.
2) Chiffre clés de la zone d’intervention
ZONE D’INTERVENTION
Les 40 bénéficiaires du projet Jeunes Leaders dans les zones
rurales de la Manouba se répartissent dans les collectivités de
Menzel Habib et de Borj Ennour dans la délégation de Borj el
Amri ; Borj Ettoumi dans la délégation de El Battan et Dkila
dans la délégation de Tebourba.
Ils ont suivi un cycle de renforcement de capacités autour de
formations sur : le système administratif et politique
tunisien ’accès sur les politiques publiques ; la démocratie
participative, la décentralisation et la gouvernance locale ;
l’élaboration d’un diagnostic ; l’audit citoyen des politiques u
développement local ; les techniques de plaidoyer, de
communication et négociation.
7. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
6
2) Situation des zonez rurales de la Manouba
Synthèse de la situation dans les zones rurales de la Manouba2
Sur les 17 408 habitants de la délégation de Borj El Amri :
• 35% ont entre 20 et 39 ans.
• 11% ont atteint niveau supérieur (7% seulement des femmes)
• 22,32% taux de chômage (total Tunisie 14,80%)
Sur les 18 977 habitants de la délégation de El Battan :
• 35% ont entre 20 et 39 ans.
• 6% ont atteint le niveau supérieur (t
• Taux d’analphabétisme le plus élevé du gouvernorat avec 22, 85%
( contre Manouba 7,6%)
• 17,80 % taux de chômage
Sur les 43 499 habitants de la délégation de Tebourba
• 33% ont entre 20 et 39 ans.
• 8,3% ont atteint le niveau supérieur (total Tunisie 12,01%)
• 20,13 % taux de chômage
Points forts Points faibles
• Une population locale jeune, facteur de
dynamisme pour le territoire
• Une volonté actuelle politique de
repositionner les collectivités locales
• Une approche originale du projet basée
sur le renforcement des connaissances
des jeunes sur les processus de
décentralisation
• Une prise de conscience chez les
jeunes de la nécessité de participer à la
vie publique
• Le constat d’un décrochage scolaire chez
les jeunes, d’un mal-être, de tensions
relationnelles
• Une faible participation des jeunes à la
vie sociale dans leur communauté
• L’absence d’un dialogue entre les
autorités et les jeunes concernant les
problématiques les concernant
• Une conscience des obstacles et une
méconnaissance des opportunités et des
forces sur leurs territoires
2
D’après le recensement général de la population et de l’habitat 2014
8. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
7
•Découvrir
ensemble les
problèmes
•Décortiquer le
contexte local
•Résoudre les
problème
•Amorcer le
changement à
l’échelle locale
•Envisager de
façon collégiale
des solutions
• Former les jeunes
en tant qu’agents
de changements
3) Le diagnostic
Le diagnostic territorial participatif est un état des lieux des
réalités locales, il permet à la fois de confirmer des constats déjà
existants, d’entendre la population, d’identifier les forces et les
faiblesses ainsi que les opportunités du territoire. La démarche
participative permet aux acteurs impliqués dans le diagnostic, dans notre cas les jeunes mais
également les professionnels des maisons de jeunes itinérantes, une identification par eux-mêmes
de leurs propres besoins, aspirations et valeurs. À partir de l’analyse des données collectées, ils
définissent des orientations et objectifs de développement local.
Le diagnostic est également conçu pour orienter le développement local autour d’enjeux
stratégiques inscrits dans un projet de développement plus global à travers la prise de conscience
des acteurs ayants participer au diagnostic. Le diagnostic devient ainsi lui-même un moment
d’animation, prélude aux dynamiques de développement local.
Objectif
du
diagnostic
participatif
Réaliser une stratégie
de développement
locale mettant les
jeunes en avant
Aider à cerner une
représentation du
territoire pour répondre
aux besoins
Déterminer les
problèmes, les forces
et opportunités de la
population
Mettre les jeunes du territoire au cœur du processus de notre
enquête a permis avant tout de leur donner un rôle clé et de
favoriser l’émergence d’une certaine autonomie d’action. Le
diagnostic a associé des jeunes femmes et des jeunes hommes
de 17 à 23 ans
dès la formation sur la méthodologie du diagnostic, puis dans
la réalisation du questionnaire et enfin dans la constitution des
é i l l
9. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
8
Cheminement en 6 phases
Phase 1
• Phase 1 : Préparation du diagnostic
• -Elaboration du cadre méthodologique
• -Recherche exploratoire sur le territoire et mise en place de l’équipe de diagnostic qui réalisera la collecte des données ( chef
d'équipe, enquêteurs)
Phase 2
•Phase 2 : Formation des enquêteurs
•Formation des enquêteurs : définitions de ce qu’est un territoire et un diagnostic; identification et
compréhension des différentes composantes du diagnostic (grille d’observation, questionnaire …)
•Proposition d'un agenda
Phase 3
•Phase 3 : Lancement du diagnostic
•Validation du questionnaire avec les jeunes et proposition d'une traduction
•Elaboration de l'échantillon
•Présentation du processus du diagnostic aux acteurs du territoire et aux familles des enquêteurs
Phase 4
•Phase 4 : Enquêtes de terrain
Réalisation du diagnostic
•En cadrement des équipes de collecte, vérification du respect des consignes pour le remplissage des
questionnaires et contrôle du processus d’échantillonnage
Phase 5
Phase 5 : Analyse Des données
•-Analyse statistiques des données quantitatives collectées ( SPSS, Excel)
•-Analyse des comptes rendus et groupes de discussion avec l'équipe technique et les jeunes.
Phase 6
•Phase 6 : Restitution des données
10. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
9
4) Le diagnostic en chiffre
374 personnes interrogées dans les 4 localités.
189 hommes et 185 femmes.
Dans l’échantillon des personnes interrogées, la proportion d’hommes et de
femmes selon l’âge est assez proche sauf pour les 18-30 ans où il y a une
majorité d’hommes (80 contre 70 femmes). Nous avons délibérément choisi
de centrer notre étude sur les 15-30 ans et par conséquent d’interroger plus
de jeunes.
Figure 1 Citoyens interrogés par tranche d'âges
photo 1 Equipe des enquêteurs et équipe technique
145
150
40
39
15-18 18-30 30-40 40-55
Répondants
Borj
Ettoumi
95
Borj Ennour 93
Dkila 92
Menzel
Habib
94
Figure 2 Répartition des interrogés par localité
11. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
10
II- RESULTATS DU DIAGNOSTIC
1) Citoyens entre 15 et 50 ans, leurs niveaux de vie
a) Données générales : taille des ménages, statut familial, biens possédés (internet et
voiture)
Dans les 4 localités, la répartition des ménages selon leur taille fait apparaître que
seulement un ménage sur huit (12 %) est composé de 4 personnes et moins. Les
ménages de grande taille (six personnes ou plus) représentent 30% dont un peu plus
de la moitié comptent 9 personnes ou plus. Dans les quatre villes, les foyers sont en
moyenne composés de 5 personnes.
65% des personnes de plus de 30 ans sont mariés avec enfants, la majorité des
personnes célibataires sont des hommes (70%).
Plus de la moitié des foyers déclarent ne pas avoir de connexion internet à leur
domicile. Cependant certains écarts existent : 87% des interviewés de Dkila déclarent
ne pas avoir internet contre 58% à Menzel Habib.
Le nombre d’habitants possédant une voiture est également très faible notamment à
Borj Ettoumi où 75% des interrogés déclarent ne pas avoir de véhicule.
58%
60%
87%
60%
69%
75%
75%
49%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
N'ont pas internet
N'ont pas de voiture
Internet et voiture à la maison
Borj Ettoumi Borj Ennour Dkila Menzel Habib
12. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
11
b) Niveau d’éducation
Le niveau scolaire en milieu rural est souvent marqué par la faible offre des services de l’éducation
comme l’absence de lycée et de centre de formation mais également par les distances parfois
longues à parcourir pour se rendre dans un établissement scolaire.
Seulement une personne sur 10 (parfois moins) a fait des études supérieures ce qui
peut illustrer ce qui illustre la difficulté des habitants de ces zones rurales à trouver
une réponse éducative adaptée et accessible dans leurs localités.
La majorité des personnes interrogées disent avoir fréquenté le cycle primaire, il y a
un décrochage progressif qui se fait au secondaire puis de façon plus marquée au
niveau de l’enseignement supérieur universitaire.
Le tableau ci-dessous concerne l’ensemble des interrogés (de 17 à 50 ans).
Les étudiants interrogés à Dkila mettent en moyenne 25 minutes pour aller en cours
et le trajet est plus importants à Borj Ennour et Borj Ettoumi où il est de 45 minutes.
En moyenne il y a 30 élèves par classe et le nombre varie entre 23 élèves à 45 élèves.
68% des élèves disent ne pas s’absenter et 37% disent que leurs enseignants
s’absentent régulièrement.
41%
22%
31%
6%
25%
21%
44%
10%
19%
15%
59%
7%
25%
29%
34%
12%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
Primaire Collège Lycée Etude supérieure
Niveau scolaire
Menzel Habib Dkila Borj Ennour Borj Ettoumi
13. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
12
Seulement 32% des élèves interrogés disent se sentir bien à l’école contre 42% qui
affirment se sentir moyennement bien.
c) Situations Professionnelles
Il existe peu de différences significatives entre le profil professionnel des personnes interrogées dans
les quatre localités par contre des différences existent par tranche d’âge. Il est à noter que seulement
15% des habitants interrogés ont la CNSS (toute tranche d’âges confondues).
Répartition chez les 17-30 ans : 36% sont étudiants,19% sont au chômage et 18% ont un
contrat à durée déterminé.
Répartition chez les 30 -40 ans : 39% sont mères au foyer, 25% ont un CDI et 25% ont un
travail journalier
Répartition chez les 40-50 ans : - 30% sont mères au foyer et 30% ont un travail journalier
d) Niveau scolaire
Le manque de service de formation (lycées, lycées professionnels, formations
professionnelles et universitaires) ainsi que le manque d'emploi sur le territoire
semblent très marqués. Les jeunes ne sont pas épargnés par cette situation globale.
Le temps de trajet influe sur la motivation des élèves à poursuivre leurs études. Moins
qualifiés, ils semblent donc plus facilement se diriger vers le marché informel. Il
n’existe actuellement aucun dispositif sur le territoire pour accompagner les élèves en
décrochage scolaire et/ou pour développer un accompagnement approprié
préprofessionnel.
Chez les femmes de 17-30 ans : 8% sont mères au foyer à Dkila et 13 % à Borj Ettoumi.
Seulement 10% des jeunes entre 17-30 ans sont étudiants à Menzel Habib
Pas de cdi à Menzel Habib
61% des personnes entre 40 et 50 ans à Borj Ennour ont un CDI
A Menzel Habib, Borj Ennour et Borj Ettoumi où temps de transport varie entre
30 -45 min , 40 % des élèves disent se sentir moyennement bien en classe et 35%
disent ne pas bien se sentir.
14. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
13
2) Citoyens de 15 à 30 ans. Les besoins des jeunes : amélioration du territoire, temps
libre, besoin de services
Nous avons dans la partie précédente vu qu’il existait certaines inégalités dans l’accès aux ressources
éducatives et professionnelles. Nous avons interrogé les jeunes (de 16 à 30 ans) sur leurs besoins au
niveau des services dans leurs environnements quotidiens immédiats. Le territoire est ici envisagé
comme un espace de ressource représentant un espace de services, d’équipements, d’offres et
d’opportunités plus ou moins accessibles et de plus ou moins bonne qualité. Ces offres devraient
répondre à des besoins, perceptibles à travers les pratiques et les comportements des jeunes que
cela soit en termes d’aménagement du territoire, de sécurité mais aussi d’offres de services et
activités.
Les jeunes des quatre localités aimeraient principalement améliorer dans leur territoire :
1) Les aménagements de leurs communautés 2) La propreté
A Borj Ennour, 10% des jeunes interrogés aimeraient également améliorer la sécurité.
Seulement 8 % des personnes interrogées ont subi une agression , l’ensemble de ces
personnes se déplacent à l’extérieur de leurs communes pour les études ou le travail. La
sécurité semble donc directement lié aux déplacements.
a) Temps libre et loisirs
Plusieurs constats ont été posés sur le rapport des jeunes au temps libres :
48% des jeunes restent à la maison pendant leurs temps libre ( sur les 48% plus des 2/3 sont
des jeunes femmes).
Les jeunes hommes restants préfèrent quant à eux se retrouver au café : 47 % à Borj
Ettoumi ; 33% à Dkila et Menzel Habib.
A Menzel Habib 30% des jeunes affirment également se rendre à la maison de jeunes.
Globalement les difficultés de déplacements (rareté et disponibilité des transports) impactent
l’accès aux études supérieures mais aussi aux loisirs car :
b) Besoin en service
Vivre dans un territoire donné implique un certain accès aux services de base, comme les services de
santé, les services administratifs et sociaux, les écoles, les lieux de formation et d’emploi, les
transports, les infrastructures liées aux loisirs, etc.
48% des jeunes affirment avoir besoin de transport le week-end et 37% de façon régulière.
15. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
14
Au niveau de la santé certains constats ont été validés par les habitants des 4 localités :
Il existe bien des dispensaires mais les docteurs ne sont pas toujours présents les jours de
gardes et 68% des personnes interrogées à Menzel Habib et Dkila se plaignent de la
disponibilité des horaires des dispensaires.
Plus de la moitié des interrogés soit 59 % évoquent l’existence de problèmes au niveau
de l’état des équipements disponibles dans leurs territoires.
La grande majorité soit 70 % souffre de absence de médicaments n’ayant pas de pharmacie
dans leurs communes et les médicaments étant souvent indisponibles dans les dispensaires.
Les principaux besoins détectés par les jeunes en termes de services sont :
1) Un bureau de poste 2) une pharmacie 3) une superette
A Dkila, Borj Ettoumi et Borj Ennour 85% des jeunes ne font partie d’aucune
structure (maison de jeunes, association, club sportif) tandis que 30% font partie de
la maison des jeunes / associations à Menzel Habib
Les principaux besoins en matière de loisirs sont :
1) une salle polyvalente sportive 2) un salon de thé mixte 3) un stade équipé
Les communes visitées apparaissent dépourvues d’une offre suffisante de service, souvent
restreinte à quelques activités élémentaires comme les dispensaires et les cafés, limitant les choix
offerts aux jeunes notamment aux jeunes femmes. D’autre part, la mise en œuvre des politiques
locales jeunesses semble encore très limitée, non seulement parce que la jeunesse n’est pas
suffisamment considérée comme une ressource porteuse de développement territorial, mais aussi
parce qu’il semble difficile d’appréhender les questions inhérentes à cette tranche d’âge. Pourtant
les besoins en pharmacies, en transport, mais aussi en loisirs sont inhérents à toute la population,
tous les âges confondus.
Les jeunes de Dkila évoquent en troisième lieu une maison des jeunes
Dans l’ensemble des 4 communes, la grande majorité 2/3 des parents
(mères/pères confondus) expriment le besoin d’un club pour enfant.
16. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
15
3) Citoyens de 15 à 30 ans. La vision des jeunes : le territoire comme un espace de vie,
la citoyenneté
Dans les pratiques des jeunes, le territoire constitue nous l’avons vu un espace de ressources
mais également un espace de vie. Cette dernière vision de l’espace constitue le lieu où les
jeunes construisent leur identité et acquièrent progressivement leur autonomie. Il peut être
vécu comme un enfermement, mais il peut aussi être perçu comme un espace
d’attachement familial et un lieu d’émancipation collective.
L’ensemble des jeunes interrogés sont bien conscients que l’offre reste inégalement
répartie et qu’il leur faut parfois partir pour accéder à une formation, un emploi voir
pour se marier.
Certains évoquent dans les questions ouvertes que leurs vies au sein de leurs
communes contribuent à l’inégalité des chances.
A Dkila , Borj Ennour et Menzel Habib en moyenne 68% des jeunes aiment leurs villes
tandis que 58% des jeunes de Borj Ettoumi disent ne pas aimer leur ville.
68% des jeunes citoyens interrogés disent se sentir en sécurité (un net écart quant
aux étudiants et aux jeunes de Borj Ennour).
Les jeunes préfèrent dans leurs communes essentiellement : leurs familles et
l’environnement.
a) Jeunesse et citoyenneté
Pour les jeunes interrogés, être citoyen signifie :
1)Être solidaire et aider les autres,
2)Avoir des droits et des devoirs
3) avoir des relations de bon voisinage
53% des jeunes se disent concerné par l’actualité de leurs pays
40% des jeunes trouvent la situation moyenne dans leur commune et 26% la trouve
mauvaise et pour l’améliorer ils sont convaincus en premier lieu qu’il fasse faire
appel aux jeunes puis aux autorités.
17. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
16
Quand on évoque la nécessité de s’investir au sein de leurs communautés , les jeunes
évoquent principalement les raisons suivantes :
1) S’investir pour développer réseau de contacts,
2) S’investir pour influencer les décisions et donner leurs opinions,
3) S’investir pour acquérir de l’expérience,
4) S’investir pour améliorer leurs compétences.
49% des jeunes interrogés en âge de voter aimeraient voter aux prochaines
élections
38% ne connaissent pas le rôle de la municipalité et 16% disent qu’il s’agit avant
tout d’un rôle administratif
68% des jeunes interrogés disent savoir que leurs communes va dépendre de la
municipalité
Le territoire influence les parcours et la conduite des jeunes dans leurs devenir de
citoyens. Cette influence du territoire devrait être prise en compte par les politiques
territoriales, qui plus est dans une logique de décentralisation et de démocratie locale
participative. De par leur mode de vie, leurs valeurs, leurs loisirs, les jeunes issus des
zones rurales se rapprochent de plus en plus des jeunes urbains, mais ont parfois le
sentiment d’être moins bien considérés. Il est donc primordiale aujourd’hui de faire en
sorte que la jeunesse issue de ces territoires vive mieux .
4) 30- 55 ans la reconnaissance du reste de la société des besoins et de
l’investissement des jeunes
De par les nouvelles réformes, le territoire est en passe de devenir un enjeu
démocratique de plus en plus important, notamment quand les inégalités dans l’accès de
la population et des jeunes aux mêmes ressources fait naître mécontentement et
sentiment d’injustice. A travers le diagnostic nous avons pu interroger la population des
4 communes sur leurs représentations de la jeunesse.
L’ensemble des habitants interrogés sont conscients de la situation des jeunes
dans leurs communes et de la précarité à laquelle la jeunesse fait face.
A Dkila 80% des personnes interrogées de plus de 30 ans trouvent que la situation
des jeunes est difficile aujourd’hui contre 38% à Menzel Habib.
18. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
17
A Borj Ettoumi et Borj Ennour en moyenne 68% des interrogés trouvent la
situation des jeunes complexes.
A la question « que peuvent apporter les jeunes ? », les interrogés ont répondu par ordre
d’importance 1 ) des nouvelles idées 2) le développement
39% des habitants de plus de 30 ans interrogés dans les 4 communes, trouvent la
situation moyenne dans leur ville et 26% la trouve mauvaise. Pour l’améliorer selon eux,
avant tout il faudra compter sur l’autorité puis sur les habitants.
v
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
19. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
18
III- Synthèse
Pour synthétiser voici les forces et les difficultés rencontrées sur leurs territoires par les
citoyens interrogés :
Le présent diagnostic et sa méthode participative ont fait émerger des thématiques et des
préoccupations récurrentes dans l’ensemble des quatre zones :
•Infrastructures :manque général de moyens de transport, d’équipements sanitaires, éducatifs, de
bureaux de poste et de services liés aux loisirs mixtes. Les jeunes et plus particulièrement les jeunes
femmes expriment un sentiment d’isolement.
•Relations jeunes femmes- jeunes hommes : désir d’améliorer la participation des jeunes femmes
dans la vie quotidienne en créant des espaces qui leurs soient consacrés ( centres sportifs et
culturels, associations ou bien lieux pour la petite enfance)
•Éducation : niveau scolaire limité au secondaire; difficultés de scolarisation, distance/ manque de
transport pour accéder aux centres de formations professionnelles et université.
•Santé :accès aux soins et aux dispensaires, impossibilité de trouver les traitements sans se déplacer,
horaires d’ouverture et disponibilité des docteurs.
•Conditions de travail :précarité des conditions de travail seulement 15% des travailleurs ont la
CNSS.
Reccueilir des
données
Analyser des données
Communiquer les
résultats
Définir une stratégie
d'action
Ce qui va bien :
• Le cadre de vie
• La proximité avec la
nature
• Le sentiment
d’appartenance à une
communauté
• La famille
• Les amis
• Les cafés
• La sécurité
• Le manque de moyens de transports
• Le manque de visibilité face à l’avenir
• L’absence d’infrastructure (lycée, café
mixte, centre sportif, bureau de poste,
pharmacies)
• La vétusté des équipements
• Le manque de prise en considération de
l’état
Ce qui va moins bien :
20. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
19
IV -Recommandations par acteurs
.
La décentralisation, le développement des communes rurales et l’amélioration de la participation
citoyenne des jeunes supposent avant tout de répondre aux besoins d’autonomisation et de
participation des jeunes, de façon à ce qu’ils puissent mobiliser réellement toutes les ressources
disponibles dans leur environnement.
Pour cela il est indispensable de veiller au développement équitable des services et des activités
dans les territoires : éducation, santé et transport.
Pour l’éducation , nous l’avons vu les parcours éducatifs des jeunes interrogés se construisent dans
des contextes socio-économiques souvent précaires. Cela implique avant tout de repenser et de
reconstruire les politiques de développement local afin qu’elles s’attachent réellement à répondre
aux besoins sociaux, culturels et éducatifs des jeunes.
Il est nécessaire d’envisager une approche globale et transversale pour déployer des réponses
adaptées aux besoins des jeunes et prenant en compte toutes les dimensions de leur vie
quotidienne : loisirs, culture, sports, formation, emploi. Pour cela il est nécessaire de développer les
équipements et services appropriés : d’ouvrir des espaces de rencontre mixte, de faciliter et de
développer le réseau de transport de ville en ville, et de façon impérative de garantir l’accès à la
santé (soin et médicaments) dans une relative proximité.
21. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
20
Voici à ce titre différentes pistes d’actions possible :
Autorités locales :
• Sensibiliser les jeunes des zones rurales sur les questions de participation aux processus
nationaux ou locaux de prise de décision à différents niveaux : autorités nationales, élus
locaux, école ou communauté ;
• Favoriser les politiques de décentralisation inclusives touchant la jeunesse en développant
ou renforcement des structures représentatives et inclusives de participation des jeunes
(conseils de jeunes et autres) ;
• Faciliter le dialogue des jeunes avec les décideurs politiques et les organisations de la société
civile et ce de façon régulière (mensuelle) ;
• Adopter une démarche basée sur l’approche des droits humains pour un vrai empowerment
et une intégration effective économique, sociale et culturelle de la femme rurale dans le
gouvernorat de Manouba ;
• Mettre en œuvre une démarche de co-construction et de partenariat avec les établissements
scolaires afin de mobiliser les jeunes et de fédérer autour de projets partagés ;
• Mettre en place une stratégie locale et régionale pour familiariser les jeunes avec le secteur
ambitieux sur le plan d’embauche et d’investissement dans le gouvernorat de Manouba ;
• Accompagner les initiatives locales de la jeunesse et sensibiliser les jeunes à leur
environnement proche ;
• S’appuyer sur les jeunes pour changer les mentalités afin de mobiliser la femme rurale pour
une pleine participation à l’échelle locale et régionale ;
• Inviter l’université de Manouba à assumer sa responsabilité sociétale dans les zones rurales
de la Manouba (des recherches action, des journées d’étude, diagnostic…) ;
• Créer un réseau d’encadrement et d’accompagnement des jeunes dans les zones
regroupant les différentes parties prenantes : secteur jeunesse, loisir et culture, le secteur
d’éducation, l’emploi et l’insertion professionnelle, établissements universitaire, société
civile, secteur privé etc ;
• Intégrer dans le cursus scolaire du secondaire, l’éducation à la politique municipale et à la
participation citoyenne ;
• Déléguer formellement aux maisons de jeunes itinérantes et/ou à des associations expertes
la mission d’encourager la participation citoyenne des jeunes ;
• Dédier un budget spécifique pour les initiatives et projets en matière de participation
citoyenne des jeunes ;
• L’embauche, la qualification et la formation de professionnels jeunesse pour coordonner et
animer une démarche territoriale ;
• Envisager des programmes « Électeurs en herbe », ou la participation de jeunes observateurs
au cours des élections municipales et présidentielles. Inciter les jeunes et les responsabiliser
pour participer vivement aux prochaines élections ;
• Diffuse une information neutre et adaptée aux préoccupations des jeunes afin de montrer
qu’ils sont au cœur des préoccupations de la politique locale.
22. JEUNES LEADERS DANS LES ZONES RURALES DE LA MANOUBA- Diagnostic territorial participatif
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Société civile et maisons de jeunes:
• Favoriser les actions menées par les jeunes au bénéfice de leurs communautés et,
particulièrement, des populations vulnérables ;
• Encourager le volontariat des jeunes ;
• Développer des programmes de renforcement des capacités des jeunes :TIC, anglais,
français, comptabilité etc
• Encourager l’implication de jeunes « relais » ou « moteurs » qui incitent d’autres jeunes à
s’investir ;
• Mettre en place de référents jeunesse locaux (des jeunes, des bénévoles associatifs ou
des élus) qui font le relais entre les jeunes de leur commune et les instances de décisions.
• Réfléchir à des rencontres citoyennes à travers le sport, les arts et les différentes formes
d’expressions culturelles. Renforcer les capacités des jeunes dans les zones rurales en
matière d’expression artistique comme des outils de sensibilisation afin d’impliquer les
jeunes à l’échelle locale et régionale ;
• Développer des actions dans les établissements scolaires d’activités sur les apprentissages
civiques et sur les droits de l’Homme;
• Créer des projets pour l’aide scolaire après les cours pour aider les jeunes en difficultés
(tutorats )
• Accompagner les jeunes en matière de plaidoyers pour mettre en avant les aspirations des
jeunes ;
• Organiser régulièrement des rencontres en acteurs pour débattre sur des problématiques
diverses touchant les jeunes et l’ensemble des habitants : ramassage poubelle, sécurité,
transport, santé etc
• Développer les offres de loisirs extra, péri scolaires en direction de 4 à 18 ans ;
• Prévoir des formations complémentaires pour accompagner les jeunes en situation de
chômage dans les zones rurales : (compétences de vie, étude du projet, mécanismes
d’investissement, loi de finance, les procédures juridiques pour monter un projet…).
Secteur privé et infrastructures
• Développer les offres de loisirs extra, péri scolaires en direction de 4 à 18 ans ;
• Créer des salons de thé mixtes, des parcs avec activités pour les enfants ;
• Implanter des espaces spécifiques pour la rencontre des jeunes et des mères de famille :
cyber café, parcs,
• Créer des centres de formations à la carte en faisant travailler des étudiants issus des
communes pour accompagner les jeunes en difficulté ;
• Envisager des coopératives ou des groupements d’employeurs de façon régionale afin de
mutualiser les expériences et augmenter l’offre de stage ;
• Envisager un service de pharmacies ambulantes afin de desservir de façon hebdomadaire les
zones rurales
• Développer un service de transport adapté aux besoins de la population rurale .
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Ce diagnostic est une démarche participative de mobilisation des jeunes sur une période de
quelques mois, de formations, d’échanges, de travail de terrain où chacun des acteurs a
exprimé sa vision et appris à écouter et accepter celle des autres.
Face à l’évolution des politiques publiques locales mais aussi le changement de valeurs de la
société, au monde en constante évolution il est primordiale de continuer cette démarche.
Que les jeunes formés et sensibilisés deviennent les premiers relais pour la formation et la
mobilisation d’autres jeunes.
Pour conclure et continuer la démarche ….