Face à la paratuberculose bovine, la vaccination peut apparaître comme un outil complémentaire de lutte. Qu'en est-il en pratique de son efficacité ? Des résultats préliminaires sont présentés
Dans le cadre du Webinaire de l'UMT Pilotage de la Santé des Ruminants du 19 Janvier 2022, Sophie Jouffroy (ENVT, UMR IHAP), présente le projet ANTHERIN (ANTHElminthic Resistance in dairy sheep farms : survey and INnovative solutions) et ses premiers résultats. Après une exploration des résultats des tests d'efficacité, elle aborde les protocoles de traitements ciblés sélectifs et plus particulièrement les critères de traitement des brebis. Au-delà des critères parasitologiques, d'autres critères pourraient être pris en compte et doivent encore être explorés
La fièvre Q est une maladie zoonotique causée par la bactérie Coxiella burnetii. Chez les ruminants domestiques, en raison de la présence de porteurs latents et de l’excrétion intermittente de la bactérie, les tests sérologiques de type ELISA sont recommandés par l’OIE pour témoigner d’infections passées ou en cours. Cependant, il existe un risque d’erreurs diagnostiques avec des résultats faussement positifs ou négatifs. Ainsi l'interprétation des résultats doit-elle tenir compte des performances diagnostiques et du contexte épidémiologique de l’élevage. Thibaut Lurier (VetAgro Sup, UMR EPIA) présente ses travaux dans ce domaine et illustre l'impact des performances diagnostiques en s'appuyant sur des exemples concrets.
La coccidiose est une maladie parasitaire intestinale très prévalente dans les élevages et ayant un impact majeur sur la santé et le bien-être des chevrettes. Un traitement systématique de prévention est recommandé lors des périodes à risque. Plusieurs enjeux liés à ce traitement médicamenteux sont identifiés dans la filière caprine : faible disponibilité en médicaments autorisés, évolution de la réglementation du médicament vétérinaire qui réduira les possibilités de prévention, risque de développement de résistance chez les coccidies, souhait sociétal de réduction des intrants chimiques en élevage.
Une enquête nationale visant à décrire les pratiques de prévention et de traitement médicamenteux a été réalisée au printemps 2021. Cette enquête (145 répondants répartis sur l’ensemble du territoire) confirme la très forte utilisation du traitement préventif, en particulier avec les triazinones (diclazuril et toltrazuril), avec la totalité des chevrettes recevant ce traitement dans la majorité des cas.
Carine Paraud (Anses Niort) présente les premiers résultats obtenus
Le recours aussi bien à une antibiothérapie intra-mammaire qu'à des obturateurs internes de trayons doit être ciblé. Quelles approches envisager chez la vache laitière ? Quels critères prendre en compte ?
La présentation réalisée par Hervé Hoste (INRAe) sur la gestion des nématodes gastro-intestinaux en élevage caprin a été réalisée au cours d'un webinaire animé par l'UMT Pilotage de la Santé des Ruminants. Elle s'inscrit dans la problématique plus large de la réduction des intrants médicamenteux. Les atouts et les limites des anthelminthiques sont d'abord présentés. Un point est fait sur l'apparition progressive des résistances aux anthelminthiques : un phénomène général... En conséquence, comment AGIR : les règles d'une gestion intégrée de lutte contre le parasitisme
L'Arthrite Encéphalite Caprine Virale (CAEV) est une maladie largement répandue en élevages caprins et à l'origine de nombreux symptômes au premier rang desquels des arthrites (maladie des gros genoux).
En termes de qualification des troupeaux, un nouveau référentiel est désormais disponible et est présenté par S. Memeteau de l'AFSE
Léa Bordes (ENVT, UMR IHAP) présente les principaux résultats de sa thèse réalisée dans le cadre du projet PARALUT. L’objectif de ce projet est de limiter l’utilisation des anthelminthiques chimiques en ayant recours à la sélection de la résistance génétique et/ou à l’utilisation d’aliments à substances bio-actives via un apport par le concentré à l’herbe.
Quels résultats à ce jour et quelles perspectives ?
Dans le cadre du Webinaire de l'UMT Pilotage de la Santé des Ruminants du 19 Janvier 2022, Sophie Jouffroy (ENVT, UMR IHAP), présente le projet ANTHERIN (ANTHElminthic Resistance in dairy sheep farms : survey and INnovative solutions) et ses premiers résultats. Après une exploration des résultats des tests d'efficacité, elle aborde les protocoles de traitements ciblés sélectifs et plus particulièrement les critères de traitement des brebis. Au-delà des critères parasitologiques, d'autres critères pourraient être pris en compte et doivent encore être explorés
La fièvre Q est une maladie zoonotique causée par la bactérie Coxiella burnetii. Chez les ruminants domestiques, en raison de la présence de porteurs latents et de l’excrétion intermittente de la bactérie, les tests sérologiques de type ELISA sont recommandés par l’OIE pour témoigner d’infections passées ou en cours. Cependant, il existe un risque d’erreurs diagnostiques avec des résultats faussement positifs ou négatifs. Ainsi l'interprétation des résultats doit-elle tenir compte des performances diagnostiques et du contexte épidémiologique de l’élevage. Thibaut Lurier (VetAgro Sup, UMR EPIA) présente ses travaux dans ce domaine et illustre l'impact des performances diagnostiques en s'appuyant sur des exemples concrets.
La coccidiose est une maladie parasitaire intestinale très prévalente dans les élevages et ayant un impact majeur sur la santé et le bien-être des chevrettes. Un traitement systématique de prévention est recommandé lors des périodes à risque. Plusieurs enjeux liés à ce traitement médicamenteux sont identifiés dans la filière caprine : faible disponibilité en médicaments autorisés, évolution de la réglementation du médicament vétérinaire qui réduira les possibilités de prévention, risque de développement de résistance chez les coccidies, souhait sociétal de réduction des intrants chimiques en élevage.
Une enquête nationale visant à décrire les pratiques de prévention et de traitement médicamenteux a été réalisée au printemps 2021. Cette enquête (145 répondants répartis sur l’ensemble du territoire) confirme la très forte utilisation du traitement préventif, en particulier avec les triazinones (diclazuril et toltrazuril), avec la totalité des chevrettes recevant ce traitement dans la majorité des cas.
Carine Paraud (Anses Niort) présente les premiers résultats obtenus
Le recours aussi bien à une antibiothérapie intra-mammaire qu'à des obturateurs internes de trayons doit être ciblé. Quelles approches envisager chez la vache laitière ? Quels critères prendre en compte ?
La présentation réalisée par Hervé Hoste (INRAe) sur la gestion des nématodes gastro-intestinaux en élevage caprin a été réalisée au cours d'un webinaire animé par l'UMT Pilotage de la Santé des Ruminants. Elle s'inscrit dans la problématique plus large de la réduction des intrants médicamenteux. Les atouts et les limites des anthelminthiques sont d'abord présentés. Un point est fait sur l'apparition progressive des résistances aux anthelminthiques : un phénomène général... En conséquence, comment AGIR : les règles d'une gestion intégrée de lutte contre le parasitisme
L'Arthrite Encéphalite Caprine Virale (CAEV) est une maladie largement répandue en élevages caprins et à l'origine de nombreux symptômes au premier rang desquels des arthrites (maladie des gros genoux).
En termes de qualification des troupeaux, un nouveau référentiel est désormais disponible et est présenté par S. Memeteau de l'AFSE
Léa Bordes (ENVT, UMR IHAP) présente les principaux résultats de sa thèse réalisée dans le cadre du projet PARALUT. L’objectif de ce projet est de limiter l’utilisation des anthelminthiques chimiques en ayant recours à la sélection de la résistance génétique et/ou à l’utilisation d’aliments à substances bio-actives via un apport par le concentré à l’herbe.
Quels résultats à ce jour et quelles perspectives ?
La maîtrise des mammites s'appuie d'abord sur la différenciation de groupes de germes selon leurs réservoirs et modes de transmission. En pratique, le diagnostic de troupeau va s'appuyer sur un ensemble d'éléments cliniques, épidémiologiques, bactériologiques et analytiques. Ces différents indicateurs sont détaillés par Dominique Bergonier (ENVT, INRAe) dans le cadre du Webinaire de l'UMT Pilotage de la Santé des Ruminants dédié aux mammites.
Journées 3R - Satellite Maîtriser le parasitisme de façon raisonnée chez les ovins, les caprins et les bovins, c'est possible ! - H. Hoste - UMT Santé des Petits Ruminants, UMR IHAP INRA/ENVToulouse
Journées 3R - Satellite Maîtriser le parasitisme de façon raisonnée chez les ovins, les caprins et les bovins, c'est possible ! - A. Chauvin - UMT Santé des troupeaux bovins, UMR BioEpAr, Oniris
Contre les strongles gastro intestinaux chez les brebis et les agneaux :
Quand faut-il traiter ?
Avec quels produits ?
Comment éviter les résistances ?
Les solutions alternatives
Journées 3R - Satellite Maîtriser le parasitisme de façon raisonnée chez les ovins, les caprins et les bovins, c'est possible ! - C. Chartier - UMT Santé des troupeaux bovins, UMR BioEpAr, Oniris
Capr'Inov 2014
Gestion du parasitisme gastro intestinal en élevage caprin : impact des stratégies de conduite sur le risque parasitaire
Conférence organisée par l'Institut de l'Elevage et présidée par Franck Moreau, vice-président de la FNEC
Journées 3R - Satellite Maîtriser le parasitisme de façon raisonnée chez les ovins, les caprins et les bovins, c'est possible ! - Nadine Ravinet - UMT Santé des troupeaux bovins, UMR BioEpAr, Oniris
Le microbiote ruminal jour un rôle central dans la nutrition des ruminants. Des travaux sont en cours pour objectiver et caractériser le lien entre ce microbiote et l'efficacité alimentaire
Qu'attendre de la vaccination en matière de prévention vis-à-vis des mammites. Tel est l'objet de la conférence de Gilles Foucras (ENVT, INRAe) réalisée lors du webinaire de l'UMT Pilotage de la Santé des Ruminants dédié aux mammites. La présentation comporte différents volets traitant
1) des mécanismes de défense mammaires,
2) des objectifs et modalités vaccinales
3) des intérêts et limites actuels de la vaccination contre les mammites
Journées 3R - Satellite Maîtriser le parasitisme de façon raisonnée chez les ovins, les caprins et les bovins, c'est possible ! - Aurore Duvauchelle (Institut de l'Elevage)
La maîtrise des mammites s'appuie d'abord sur la différenciation de groupes de germes selon leurs réservoirs et modes de transmission. En pratique, le diagnostic de troupeau va s'appuyer sur un ensemble d'éléments cliniques, épidémiologiques, bactériologiques et analytiques. Ces différents indicateurs sont détaillés par Dominique Bergonier (ENVT, INRAe) dans le cadre du Webinaire de l'UMT Pilotage de la Santé des Ruminants dédié aux mammites.
Journées 3R - Satellite Maîtriser le parasitisme de façon raisonnée chez les ovins, les caprins et les bovins, c'est possible ! - H. Hoste - UMT Santé des Petits Ruminants, UMR IHAP INRA/ENVToulouse
Journées 3R - Satellite Maîtriser le parasitisme de façon raisonnée chez les ovins, les caprins et les bovins, c'est possible ! - A. Chauvin - UMT Santé des troupeaux bovins, UMR BioEpAr, Oniris
Contre les strongles gastro intestinaux chez les brebis et les agneaux :
Quand faut-il traiter ?
Avec quels produits ?
Comment éviter les résistances ?
Les solutions alternatives
Journées 3R - Satellite Maîtriser le parasitisme de façon raisonnée chez les ovins, les caprins et les bovins, c'est possible ! - C. Chartier - UMT Santé des troupeaux bovins, UMR BioEpAr, Oniris
Capr'Inov 2014
Gestion du parasitisme gastro intestinal en élevage caprin : impact des stratégies de conduite sur le risque parasitaire
Conférence organisée par l'Institut de l'Elevage et présidée par Franck Moreau, vice-président de la FNEC
Journées 3R - Satellite Maîtriser le parasitisme de façon raisonnée chez les ovins, les caprins et les bovins, c'est possible ! - Nadine Ravinet - UMT Santé des troupeaux bovins, UMR BioEpAr, Oniris
Le microbiote ruminal jour un rôle central dans la nutrition des ruminants. Des travaux sont en cours pour objectiver et caractériser le lien entre ce microbiote et l'efficacité alimentaire
Qu'attendre de la vaccination en matière de prévention vis-à-vis des mammites. Tel est l'objet de la conférence de Gilles Foucras (ENVT, INRAe) réalisée lors du webinaire de l'UMT Pilotage de la Santé des Ruminants dédié aux mammites. La présentation comporte différents volets traitant
1) des mécanismes de défense mammaires,
2) des objectifs et modalités vaccinales
3) des intérêts et limites actuels de la vaccination contre les mammites
Journées 3R - Satellite Maîtriser le parasitisme de façon raisonnée chez les ovins, les caprins et les bovins, c'est possible ! - Aurore Duvauchelle (Institut de l'Elevage)
Lors du Webinaire autour de la santé caprine du 10 octobre 2023 coanimé par l'UMT Pilotage de la Santé des Ruminants et l'OMACAP, l'intérêt de la mise en oeuvre du dépistage des mycoplasmoses via le lait de tank a été abordé par Manon Delalande (GDS 79). Les objectifs de cette démarche proposée depuis 2018 sont de limiter la diffusion de la maladie entre cheptels d'une part, d'améliorer la gestion intra-élevage d'autre part.
Il s'agit des stratégies de descente sur le terrain consistant a mettre en œuvre la qualité d'une bonne supervision au cours d'une campagne de poliomyélite
Lors du Webinaire du 10 octobre 2023 coanimé par l'UMT Pilotage de la Santé des Ruminants et l'OMACAP, François Guillaume (Innoval) a présenté la démarche de dépistage du CAEV sur lait de tank mise en place en Bretagne sur les élevages caprins. Après une description des résultats obtenus, des perspectives sont présentées en vue de proposer des statuts sanitaires élargis à différents agents pathogènes
A la recherche du vaccin contre le paludisme - Conférence de la 2e édition du Cours international « Atelier Paludisme » - HOMMEL Marcel - Liverpool School of Tropical Medicine - m.hommel@liverpool.ac.uk
Les maladies respiratoires des jeunes bovins peuvent être très présentes dans les systèmes engraisseurs spécialisés. Elles nuisent au bien-être des animaux et entrainent des baisses de performances. Chez le naisseur, comment produire des broutards de qualité pour diminuer leur incidence ? Chez l’engraisseur, comment mieux les détecter pour mieux les soigner ?
Combinaison des approches génétique et de modélisation pour développer un nouveau biomarqueur non invasif de résilience basé sur les métabolites du lait, par Marie Ithurbide - INRAE
Dans un contexte où la transmission et l'installation d'agriculteurs sont des enjeux cruciaux pour la profession agricole, de nouveaux agriculteurs s'installent chaque année et, parmi eux, certains Bac+5 ou plus. Les cursus des écoles d'ingénieurs n'ont pas vocation à former de futurs agriculteurs. Pourtant, certains apprenants ayant suivi ces cursus BAC + 5, qu'ils soient ou non issus du milieu agricole, tentent l'aventure de l'entrepreneuriat agricole. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations et visions ? Comment travaillent-ils ?
Organisé par le CIIRPO, ce webinaire fait le point sur les différents types de boiteries chez les brebis et les béliers illustrées de photos. Les modes de prévention et les traitements possibles sont cités.
L’équipe du projet BeBoP a proposé un webinaire le 30 mai 2024 pour découvrir comment la technologie vidéo, combinée à l’intelligence artificielle, se met au service de l’analyse du comportement des taurillons.
Webinaire santé prédation - Doré Nicolas Inrae 31 mai 2024.pdf
Webinaire umt psr_1_paratuberculose_corbiere
1. Fabien Corbiere, Gilles Foucras (UMR INRA-ENVT 1225 IHAP)
Emma Dubaux, Laurent Foures (GDS 55)
Paratuberculose : résultats
préliminaires des effets de la
vaccination en élevage bovin laitier
UMT PSR, 15 décembre 2020
2. Paratuberculose et vaccination
• Paratuberculose
• Maladie enzootique contagieuse des ruminants due à Mycobacterium avium
ssp. paratuberculosis (Map), à l'origine de pertes économiques importantes
• Maitrise et prévention difficiles
• Longue période d’incubation, faibles performances des tests diagnostiques ante-
mortem
• Plans de maitrise basés sur « test and cull », longs, contraignants et souvent peu
efficaces
• Possibilité de vaccination en France
• Gudair® (petits ruminants) ATU depuis 2009
• Silirum® (bovins) AMM depuis fin 2014
2
3. Paratuberculose et vaccination
• Bastida et Juste, 2011
• Nombreux vaccins, atténués ou inactivés
• Vaccination très majoritairement < 1 mois d’âge
3
4. Effets de la vaccination Silirum®
4
• Peu d’études publiées avec Silirum®
• Vaccin inactivé, souche 316F, une seule injection
• Infections expérimentales (Sweeney 2009, Munoz, 2005)
• Faibles effectifs (12-14 bovins), vaccination 14 j – 2 mois
• (52%, 84%) de l’identification de MAP dans les tissus / fèces
• Comparaison intra-élevage (Alonso-Hearn, 2012)
• 1 troupeau : bovins vaccinés (50) vs non vaccinés (38)
• fréquence de l’excrétion fécale, sévérité des lésions
• période productive et période pré-clinique (4,7 contre 3,7 ans)
• poids carcasse à la réforme
• Comparaison avant après vaccination (Juste, 2009)
• (68%) de la fréquence de l’excrétion fécale
• de la production laitière
• de la vie productive
5. Paratuberculose Meuse : les questions
5
• Effet de la vaccination
• sur l’excrétion fécale
• sur la réponse sérologique
• Effet de l’âge à la vaccination
• sur l’excrétion fécale
• sur la réponse sérologique
6. Pourquoi dans la Meuse ?
• Département de la Meuse
• 204 000 bovins adultes
• 1400 troupeaux
• Plan de lutte contre la Paratuberculose
• Troupeaux en plan de surveillance : 172
• Troupeaux en plan de maitrise : 15
• Troupeaux en plan de maitrise + vaccination : 17
• Troupeaux en garantie : 15
• Cadre de la vaccination :
• Convention tripartite (Eleveur, GDS, DDCSPP)
• Suivi du plan de maitrise
6
05.09.2019
• 3652 bovins vaccinés depuis 2015
• 2920 encore vivants
• Age moyen à la vaccination : 122 jours (92 j in 2019)
7. Paratuberculose Meuse : protocole mis en place
• Elevages, animaux et prélèvements
• 7 élevages infectés volontaires, en plan vaccination
• ayant des vaches vaccinées (1er génération) et non vaccinées (dernière génération) en 2e
lactation
• Prélèvements
• Fèces, sang, lait
• Prélèvements en mai 2018, octobre 2018, avril 2019, décembre 2019
• Conservation à -20°C
• Analyses de laboratoire (UMR 1225 IHAP)
• Fèces
• 10 g de fèces, concentration par Adiafilter®
• Extraction par billes magnétiques (NucléoMag 96 ®) sur KingFisher® 96
• qPCR Adiavet® ParaTB realTime
• Amplification par LightCycler® 480
• Reprise des échantillons à résultat mal défini (n=168)
• Sérum
• Sérologie ELISA Kit IDScreen ® paratuberculosis screening
• Analyse en duplicatas
7
8. Paratuberculose Meuse : protocole mis en place
• Quantification de Map dans les fèces
• Gamme de dilution souche MAP K10 quantifiée par cDrop
• 108 à 100 copies gène IS900
• Triplicatas
• Amplification par qPCR Adiavet RealTime
8
y = -1.837ln(x) + 40.336
R² = 0.9889
0
5
10
15
20
25
30
35
40
1.00E+00 1.00E+01 1.00E+02 1.00E+03 1.00E+04 1.00E+05 1.00E+06 1.00E+07 1.00E+08
CT
copies IS900 par puits PCR
CT_LC
Log. (CT_LC)
Relation entre Ct et [Map] / gramme de fèces
9. Résultats : animaux prélevés
• Animaux prélevés par statut vaccinal
9
Vacciné
Prélevé
1 seule fois
Prélevé
2 fois
Prélevé
3 fois
Total
Non
84
30.6%
166
60.6%
24
8.7%
274
Oui
259
66.6%
112
28.8%
18
4.6%
389
Total 343 278 42 663
10. Résultats : animaux prélevés
• Age des bovins lors des prélèvements (en mois)
10
Bovins vaccinés plus jeunes (~ 7 à 10 mois) que les bovins non vaccinés
11. Résultats : animaux prélevés
• Age à la vaccination
11
267 bovins (68.6%) vaccinés avant 6 mois
107 bovins (27.5%) vaccinés entre 6 et 12 mois
12. Résultats : statut sérologique selon le statut vaccinal
• 274 bovins non vaccinés
• 19 (6.9 %) au moins un résultat positif et 4 (1.5 %) au moins un résultat douteux
• 188 bovins testés au moins 2 fois
• 174 (92.5%) sont négatifs à toutes les dates
• Aucun n’est positif à deux reprises
• 9 (4.8%) négatifs positifs
• 2 (1.0 %) négatifs douteux
• 389 bovins vaccinés
• 95 (24.4%) au moins un résultat positif et 13 (3.3%) au moins un résultat douteux
• 130 bovins testés au moins 2 fois
• 69 (53.1%) sont séronégatifs à toutes les dates
• 18 (13.9%) sont séropositifs toutes les dates
• 13 (10.0%) négatifs positifs
• 18 (13.9%) positifs négatifs
12
13. Résultats : qPCR sur fèces
• 1020 échantillons de fèces analysés par qPCR
• 259 positifs (25.4%)
13
14. Résultats : qPCR sur fèces
• Quantification Map
14
Valeur Ct =< 25 ]25-30] ]30-33.5] ]33.5-42.0] >42.1
Charge bactérienne
(équivalent bactéries / g de fèces)
> 10 000
1000
à
10 000
100
à
1000
1
à
100
< 1
Classe POS 4+ POS 3+ POS 2+ POS 1+ Négatif
Nombre d’échantillons 7 13 14 225 761
Nombre de bovins 6 11 12 137 497
15. Résultats : statut excréteur (qPCR fèces)
• 663 bovins au total
• 206 (31.01%) ont eu au moins 1 résultat positif en qPCR
• bovins non vaccinés : 77 / 274 (28.1 %)
• bovins vaccinés : 129 / 389 (33.2 %)
• 316 bovins testés aux moins 2 fois
• 196 (62.0 %) négatifs à tous les points
• 33 (10.5 %) positifs à tous les points
• 87 (27.5 %) positifs à au moins un point
15
Statut excréteur peu stable
16. Résultats : effet de la vaccination sur le statut excréteur
• Modèles logistiques à effets aléatoires vache et élevage
• Prise en compte
• Age et statut sérologique au moment du prélèvement
• Interaction vaccination * statut sérologique
• Résultats
• Pas d’effet de l’âge
• Effet élevage très fort
• Pas ou peu d’effet de la vaccination
16
17. Résultats : effet de la vaccination sur le niveau
d’excrétion
• Niveau d’excrétion par statut vaccinal
17
p<10-7
18. Résultats : effet de la vaccination sur le niveau
d’excrétion
• Modèles linéaires à effets aléatoires vache et élevage
• Interaction vaccination * statut sérologique lors du prélèvement
18
19. Résultats : effet de l’âge à la vaccination
• Fort effet de l’âge à la vaccination sur le statut sérologique à la
première analyse
19
Pas d’effet du statut qPCR ni de l’âge lors du prélèvement
20. Résultats : effet de l’âge à la vaccination
• Pas d’effet de l’âge à la vaccination sur le statut excréteur à la
première analyse
20
Pas d’effet du statut sérologique ni de l’âge lors du prélèvement
Résultats identiques si prise en compte de l’ensemble des prélèvements (n=345)
21. Résultats : effet de l’âge à la vaccination
• Pas d’effet de l’âge à la vaccination sur le niveau d’excrétion
21
Pas d’effet du statut sérologique ni de l’âge lors du prélèvement
p=0.18
22. Bilan et discussion
• Vaccination Silirum® : effet global
• Peu (pas) d’effet sur la probabilité d’excréter
• Peu (pas) d’effet sur le niveau d’excrétion
• Effet variable entre élevages
• Age à la vaccination
• Effet fort sur le statut sérologique : origine ????
• Pas d’effet sur la probabilité d’excrétion
• Pas d’effet sur niveau d’excrétion
• Manque de puissance statistique ?
• Sentiment unanime des éleveurs
• Réduction (disparition) des cas cliniques
• Amélioration de la longévité / productivité
22
(Ovins - Reddacliff, Vet microbiol 2006,
Gudair)
2-3 mois
1-3 mois
1-2 mois
23. Bilan et discussion
• Limites du protocole d’étude
• Bovins vaccinés : une majorité prélevée uniquement une fois
• Une dernière série de prélèvements prévue début 2021
• Faible prévalence globale des forts excréteurs
• 17/663 bovins (2.6%) avec charge estimée > 1000 eq MAP/g fèces
• Grande majorité d’échantillons avec charge faible <100 eq MAP/g fèces
• Signification biologique ?
• Limite la mise en évidence d’un effet positif de la vaccination ?
• Vaches L2
• Trop jeunes ?
• Problématique de la longévité des vaches en élevages laitiers
• Plan de maitrise de la paratuberculose : pas uniquement la vaccination !
• Effet des autres mesures de maitrise : réduction de la prévalence ?
• Réforme des vaches non vaccinées plus précoce ?
23
24. Perspectives
• Dernière série de prélèvements début 2021
• Compléter les statuts des vaches prélevées 1 seule fois
• Analyse des échantillons de lait
• Analyses des données de production
• Analyse survie des vaches
• Performances d’abattage
• Production laitière
• Performances de reproduction
24