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Guide
Référence
du
Projet
(Bible)
“The
liberty
of
a
democracy
is
not
safe
if
the
people
tolerate
the
growth
of
private
power
to
a
point
where
it
comes
stronger
than
their
democratic
state
itself.
That,
in
its
essence,
is
fascism
-‐
ownership
of
government
by
an
individual,
by
a
group,”
Franklin
D.
Roosevelt
2. Amendements
Titre
complet
:
«
Moneycracy,
ou
la
privatisation
du
système
démocratique
américain
»
Origine
du
Document
Nom
Titre
Date
Gerald
Holubowicz
Auteur/producteur
March
09,
2011
Jean
Nicholas
Guillo
Auteur/producteur
Historique
de
Révision
Version
Amendements
Date
0
Base
stratégie
Transmédia
September
17,
2011
1.0
Rédaction
contenu
March
9,
2011
1.1
Addition
Flowchart
corrigée
March
28,
2011
1.2
Premiere
Ecriture/
réflexions
Synopsis
April
04,
2011
1.3
Addition
stratégie
+community
management+Bio
GH
April
10,
2011
1.4
Mise
en
forme+addition
contact
et
lettre
de
demande
CNC
April
17,
2011
1.5
Résumé
Projet+synopsis+stratégie
April
19,
2011
1.6
Corrections,
updates
April
26,
2011
1.7
Création
URLs
April
28,
2011
1.8
Note
d’intention
et
correction
Resume
May
19,
2011
1.9
Implementations
pour
CNC
May
24,
2011
2.0
Rédaction
full
du
Synopsis
global
May
25,
2011
2.1
Lissage
Synopsis
June
21,
2011
2.2
Réécriture
Résumé
d’exécution
July
01,
2011
2.3
Reprise
Structure
Editorial
part
July
06,
2011
3. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
3
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Adresses
internet
du
projet
www.moneycracy2012.com
(blog
+i-‐doc)
ok
www.twitter.com/moneycracy2012
(twitter)
ok
www.facebook.com/pages/Chewbahat-Moneycracy/(facebook)
ok
www.youtube.com/moneycracy
(chaine
Youtube
miniseries)
ok
www.moneycracy.blip.tv
(chaine
blip.tv
HD
version)
ok
www.moneycracy.photoshelter.com/gallery-‐list
(Photo
archives)
pending
www.livestream.com/moneycracy
(live
event)
ok
moneycracy.tumblr.com
(blog)
ok
Enregistrements
officiels
Copyright
office
–
Washington
D.C
:
pending
Trade
mark
:
pending
4. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
4
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Contenu
Narratif
5. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
5
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Note
d’intention
du
Projet
En
avril
2011,
Barack
Obama
lance
sa
campagne
pour
les
Présidentielles
de
2012
en
écrivant
ceci:
“We’re
doing
this
now
because
the
politics
we
believe
in
does
not
start
with
expensive
TV
AD$
or
extravaganzas…”
Nous
faisons
ceci
maintenant,
parce
que
la
politique
dans
laquelle
nous
croyons
ne
repose
pas
sur
les
spots
tv
ou
ce
genre
d’extravagances…
Une
déclaration
loin
d’être
anodine
puisqu’elle
va
donner
le
ton
d’élections
qui
s’annoncent
d’ores
et
déjà
coûteuses
et
tapageuses.
Quand
il
prononce
ces
mots,
le
président
américain
fait
directement
allusion
à
la
décision
de
la
cours
suprême
prise
le
21
janvier
2010
:
Citizen
United
vs.
Federal
Election
Commission.
Elle
établit
qu’il
est
inconstitutionnel
de
limiter
le
montant
des
sommes
utilisées
par
les
corporations
pour
influencer
des
élections.
Pourquoi
?
Parce
que
les
corporations
doivent
être
libre
de
s’exprimer
comme
n’importe
quel
individu,
et
qu’elles
sont
donc
protégées
par
le
1er
amendement
de
la
constitution
Américaine
protégeant
la
liberté
d’expression.
Cette
décision,
très
controversée
à
Washington,
pose
en
réalité
les
premiers
jalons
d’une
privatisation
progressive
du
système
électoral
américain.
Dans
les
années
à
venir,
et
sans
amendement
constitutionnel
de
la
part
du
Congrès
limitant
la
liberté
d’expression
aux
individus
«
réels
»,
la
pression
économique
des
corporations
sur
les
politiques
va
atteindre
des
sommets.
Les
risques
de
corruption
n’auront
jamais
été
aussi
grands.
La
mainmise
de
Wall
Street
sur
la
démocratie
semble
inéluctable.
Au
plus
fort
de
la
campagne
électorale
Présidentielle
américaine
de
2012,
nous
vous
proposons
de
partir
à
la
rencontre
d’un
pays
en
pleine
ébullition
démocratique.
A
travers
ce
documentaire
transmedia,
nous
tenterons
de
répondre
aux
questions
que
soulèvent
la
décision
FEC
vs
CU
pour
le
peuple
américain,
mais
également
pour
tout
autre
pays
concerné
par
le
sort
de
la
première
puissance
démocratique
au
monde.
Tout
en
apportant
un
point
de
vue
précis
sur
les
mécaniques
marketings
employés
par
les
partis
Républicains
et
Démocrates
pour
promouvoir
leur
candidat,
nous
interrogerons
à
travers
une
série
d’interviews
croisées
des
principaux
acteurs
de
la
campagne,
de
lobbyistes,
de
syndicalistes
et
d’activistes
ou
de
juristes,
et
d’une
immersion
au
cœur
de
la
campagne,
ce
qui
se
cache
derrière
la
décision
de
la
cours
suprême
et
son
enjeu
sur
l’issue
électorale.
Gerald
Holubowicz
&
Jean
Nicholas
Guillo
6. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
6
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
La
genèse
du
projet
En
2010,
après
avoir
suivi
une
formation
de
photojournalisme
a
l’EMI-‐CFD,
Jean
Nicholas
Guillo,
s’intéresse
rapidement
aux
nouvelles
formes
de
narration:
vidéo,
webdoc
et
stratégies
crossmedia.
Apres
avoir
creusé
la
question,
il
se
rend
à
une
conférence
sur
la
narration
transmedia
appliquée
au
photojournalisme
et
au
documentaire
animée,
entre
autres,
par
Gerald
Holubowicz
Ce
dernier,
après
avoir
passé
10
ans
à
couvrir
l’actualité
en
France
et
aux
Etats-‐
Unis
pour
divers
agences
de
presse
(Abaca,
Gamma,
Polaris),
se
projette
sur
le
futur
du
photojournalisme
et
tente
de
trouver
dès
2008
des
solutions
alternatives
à
la
diffusion
de
son
travail.
Sa
rencontre
avec
Stephen
Mayes
de
l’agence
VII
le
mène
à
explorer
la
narration
transmedia
et
les
nouvelles
formes
d’interactivité
à
travers
notamment
des
groupes
de
réflexions
professionnels
à
New
York.
Cette
rencontre
Parisienne,
amène
Gerald
&
Jean
Nicholas
à
travailler
ensemble
sur
différents
projets
et
à
échanger
sur
leur
passion
commune
pour
la
politique
et
la
société
Américaine.
De
cette
entente,
né
l’envie
de
pousser
l’expérience
pour
réaliser
un
projet
d’envergure
sur
l’évènement
le
plus
marquant
de
la
vie
américaine:
les
élections
Présidentielles.
“C’est
au
pied
du
Washington
Monument
le
20
janvier
2009,
entouré
de
milliers
d’Américains
venu
assister
à
l’inauguration
de
Barack
Obama
que
je
me
suis
rendu
compte
de
l’importance
et
de
la
portée
de
l’élection
Présidentielle
Américaine.
Non
seulement
elle
détermine
l’avenir
de
tout
un
peuple,
mais
sa
portée
dépasse
les
frontières
pour
impacter
la
vie
de
millions
d’autres
à
travers
le
monde.
Jusqu’au
dernier
moment,
les
supporters
étaient
incrédules.
Jusqu’au
dernier
moment
ils
avaient
redoutés
qu’on
leur
confisque
ce
vote.
Le
spectre
de
l’élection
perdue
par
Al
Gore
en
2000
était
encore
présent
dans
tous
les
esprits.
J’ai
depuis
voulu
comprendre
les
rouages,
les
codes
et
les
mécaniques
de
l’élection
la
plus
suivie
dans
le
monde.
“
Gerald
Holubowicz
7. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
7
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Renseignements
relatifs
aux
Auteurs/Producteurs
Gerald
Holubowicz,
Photojournaliste,
Auteur
&
spécialiste
i-‐docs
&
Transmédia.
Gerald
Holubowicz
est
photojournaliste
depuis
près
de
10
ans
et
basé
à
NewYork
depuis
2006.
Il
a
collaboré
avec
les
agences
Abaca,
Gamma
et
Polaris.
Il
est
aujourd’hui
distribué
par
l’agence
allemande
LAIF.
Son
travail
a
été
publié
en
France
et
à
l’étranger
dans
les
principaux
magazines
d’envergure
tels
que
VSD,
le
Nouvel
Observateur,
l’Express,
le
Point,
Stern,
Bild,
Internazionale,
Portfolio,
Newsweek,
Time
Magazine,
et
Life.
En
2008,
Gerald
a
couvert
la
campagne
présidentielle
américaine
qui
allait
conduire
à
l’élection
de
Barack
Obama,
la
soirée
électorale
à
Harlem
et
l’inauguration
du
20
janvier
2009
à
Washington.
Ce
travail
fut
l’occasion
pour
lui
de
découvrir
l’extraordinaire
complexité
du
processus
électoral
aux
Etat-‐Unis
et
d’initier
une
réflexion
sur
le
projet
présenté
dans
ces
pages.
Parallèlement,
Gerald
s’est
intéressé
dès
2008
aux
questions
liées
aux
webdocumentaires
et
à
la
narration
transmédia,
rencontrant
les
professionnels
en
pointe
dans
ce
domaine
à
travers
le
Transmédia
Meetup
de
New
York
et
diverses
conférences
entre
New
York
et
Paris.
Depuis
peu,
sous
l’impulsion
de
travaux
réalisés
par
Sandra
Gaudenzi
de
la
MA
Interactive
Media
of
the
London
College
of
Media,
il
milite
pour
l’adoption
de
la
terminologie
“i-‐doc“
(interactive
documentary)
où
l’interaction
est
poussée
au-‐delà
de
la
simple
interface
en
faisant
intervenir
community
management
et
crowdfunding.
Gerald
fait
également
partie
du
réseau
«
Transmedia
Ready
»,
a
participé
à
la
création
du
premier
Transmédiacamp
à
Marseille
début
Mai
2011,
et
s’implique
profondément
dans
l’animation
de
la
communauté
Transmédia
sur
les
réseaux
sociaux
à
travers
sa
structure
de
veille
et
consulting
“o2creation.org“.
En
2011,
il
a
animé
l’atelier
“vidéographie”
au
sein
de
la
formation
«
photojournaliste
»
de
l’EMI
à
Paris,
dirigeant
la
vingtaine
d’étudiants
pour
coréaliser
avec
Jean-‐
Nicholas
Guillo
un
documentaire
(“Maux
de
presse”).
Il
est
également
intervenu
au
sein
de
l’atelier
“webdocumentaire”
où
il
a
supervisé
la
réalisation
d’un
webdoc
sur
base
“Klynt“
(logiciel
de
montage
webdoc
produit
par
Honky
Tonk).
Il
a
par
ailleurs
écrit
un
manuel
de
vidéographie
en
passe
d’être
édité
par
les
éditions
Eyrolles
et
a
lancé
un
site
web
sur
le
documentaire
interactif
(i-‐docs.fr)
en
collaboration
avec
d’autres
professionnels.
Gerald
Holubowicz
-‐
Photojournaliste
-‐
www.gholubowicz.com
-‐
info@gholubowicz.com
@gholubowicz
-‐
@o2creation
-‐
www.o2creation.org
-‐
+33
(0)7
77
00
76
32
8. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
8
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Jean
Nicholas
Guillo,
Photojournaliste,
Co-‐Auteur
&
Réalisateur/Monteur.
À
l’instar
des
“digital
natives”
qui
sont
nés
avec
le
numérique
et
les
réseaux
sociaux,
Jean-‐Nicholas
Guillo,
28
ans,
ne
se
contente
pas
seulement
de
la
photographie
pour
exprimer
sa
créativité,
il
est
aussi
vidéographe,
réalisateur
et
monteur.
Au-‐delà
des
piges
qu’il
réalise
pour
Télérama,
Le
Monde
et
des
magazines
municipaux,
ses
POM
(Petites
Œuvres
Multimédia,
courts
métrages
photographiques)
sont
projetées
à
l’occasion
de
festivals
comme
Visa
pour
l’image,
le
festival
Circulations
ou
dans
des
lieux
culturels
alternatifs
parisiens.
Après
avoir
suivi
une
spécialisation
en
photojournalisme
à
l’EMI
(école
des
métiers
de
l’information)
et
réalisé
différents
reportage
photos
en
France
comme
à
l’étranger,
il
s’engage
dans
le
développement
multimédia
de
ses
sujets.
Cette
prise
de
position
l’amène
aujourd’hui
à
travailler
également
en
tant
que
réalisateur
et
monteur
pour
d’autres
journalistes
et
institutions
sur
des
formats
de
diffusion
destinés
à
Internet,
incluant
de
l’image
fixe,
de
la
vidéo
et
de
l’audio.
C’est
avec
«
The
Ninth
Floor
»
un
reportage
multimédia
de
Jessica
Dimmock
produit
par
le
studio
de
production
multimédia
New
Yorkais
MediaStorm
qu’il
découvre
une
nouvelle
forme
de
récit.
Depuis
ce
moment
il
n’a
cessé
d’explorer
les
possibilités
qu’offrent
ces
narrations
d’un
nouveau
genre.
Jean
Nicholas
Guillo
-‐
Photojournaliste
-‐
www.jeannicholasguillo.com
-‐
jnguillo@live.fr
-‐
+33
(0)6
50
30
25
62
9. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
9
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Pourquoi
une
narration
transmedia?
Le
transmedia
storytelling
est
une
nouvelle
forme
de
narration
apparue
il
y
a
près
de
10
ans
aux
Etats-‐Unis.
À
la
différence
du
crossmedia
qui
reformate
un
contenu
pour
l’adapter
aux
spécificités
d’un
media
(repurposing),
la
narration
transmedia
étire
un
univers
narratif
original
sur
différents
médias
(TV,
Internet,
Mobile,
Radio,
Édition,
Tablette,
etc…)
qui
apportent,
grâce
à
leur
spécificité
d’usage
et
leur
capacité
technologique,
une
expérience
différente
mais
complémentaire
de
l’univers
et
l’histoire.
Les
différents
éléments
qui
composent
cet
univers
peuvent
être
explorés
et
compris
indépendamment
les
uns
des
autres
:
on
parle
de
points
d'entrée
multiples
dans
l'histoire.
Cette
nouvelle
forme
de
narration
permet
de
toucher
différents
publics
et
favorise
la
circulation
de
l'audience
d'un
media
à
l'autre.
Par
l'utilisation
de
media
interactifs
et
de
technologies
innovantes,
cette
expérience
de
divertissement
enrichie
favorise
la
participation
et
l'engagement
des
spectateurs.
Les
media
utilisés
ne
sont
pas
tous
linéaires
(sur
internet,
l'histoire
s'installe
dans
le
temps
quand
la
diffusion
télévisée
est
ponctuelle).
À
travers
cette
architecture
transmédia,
le
public
pourra
s’immerger
dans
une
narration
articulée
autour
de
trois
axes
de
réflexion:
• Les
campagnes
télévisuelles
(affrontements
par
pubs
interposées)
• Les
campagnes
de
terrain
(Porte
à
porte,
meetings,
call
center
etc.)
• La
privatisation
du
financement
des
campagnes
électorales.
DEFINITION
DE
LA
PRODUCER
GUILD
OF
AMERICA:
• Une
histoire
forte
&
un
univers
riche
• Au
moins
3
lignes
narratives
au
sein
d’un
même
univers
fictionnel.
• Sur
n’importe
quelle
des
plateformes
suivantes:
Film,
Télévision,
Short
Film,
Broadband,
Publishing,
Comics,
Animation,
Mobile,
DVD/Blu-‐ray/CD-‐ROM,
Narrative
Commercial
and
Marketing
rollouts,
et
autres
technologies
à
venir.
• Ces
extensions
narratives
sont
DIFFERENTES
d’un
matériel
calibré
pour
correspondre
à
un
nouveau
format.
• La
colonne
vertébrale
du
projet
repose
sur
un
medium.
• Relation
honnête
sur
le
long
terme
et
engagement
réciproque
avec
le
public.
10. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
10
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Expression
Littéraire
du
Contenu
I–
Contexte
du
Documentaire
Transmedia:
A
l’origine
de
«
Moneycracy,
ou
la
privatisation
du
système
démocratique
américain
»
intervient
la
décision
F.E.C
vs
Citizen
United
rendue
par
la
cours
suprême
des
Etats
Unis
le
21
janvier
2010.
Cette
décision
fait
suite
à
la
plainte
déposée
par
Citizen
United
–
un
groupe
activiste
proche
des
Républicains
-‐après
qu’un
film
documentaire
–
produit
par
cette
organisation,
dressant
un
portrait
au
vitriol
d’Hillary
Clinton
-‐
eut
été
interdit
de
diffusion
par
la
commission
fédérale
des
élections
(FEC).
Raison
de
cette
interdiction
:
la
violation
des
lois
fédérales
électorales
interdisant
la
diffusion
de
publicité
politique
financée
par
un
groupement
non-‐
politique
dans
les
30
jours
précédent
une
élection.
Rendue
par
un
collège
de
9
juges
par
5
voix
(Rep)
contre
4
(Dem),
la
décision
jette
un
pavé
dans
la
marre
en
reconnaissant
l’application
du
1er
amendement
-‐
relatif
à
la
liberté
d’expression
-‐
aux
corporations
(1)
et
en
les
autorisant
–
notamment
-‐
à
utiliser
leur
fonds
sans
restriction
pour
soutenir
ou
s'opposer
à
des
candidats
à
une
élection.
Si
le
financement
des
campagnes
par
des
fonds
privés
ne
semble
pas
nouveau
aux
Etats-‐Unis
et
que
depuis
des
décennies,
les
levées
de
fonds
menées
par
les
candidats
ne
cessent
de
gonfler,
le
blanc
sein
donné
par
la
cours
suprême
ouvre
définitivement
les
vannes
à
des
millions
de
dollars
issus
des
corporations
pour
qu’ils
soient
investis
en
faveur
des
candidats.
Rien
qu’en
2010,
ce
sont
près
de
300
millions
de
dollars
qui
ont
été
dépensés
par
les
corporations
pour
influencer
les
résultats
d’élections.
Problème
:
comment
un
homme
politique,
représentant
du
peuple
sensé
agir
dans
l’intérêt
de
la
nation,
peut-‐il
conserver
son
indépendance
lorsqu’il
bénéficie
d’un
soutien
financier
colossal
de
la
part
de
ces
corporations
?
Comment
peut-‐il
se
prononcer
sereinement
sur
telle
ou
telle
loi
ou
régulation,
si
celle-‐ci
met
à
mal
les
intérêts
de
ceux
qui
l’ont
aidé
à
accéder
à
son
poste
au
Congrès
?
Il
y
a
là
un
conflit
d’intérêt
majeur
entre
intérêts
public
et
intérêts
prives.
Money
Talks
(l’argent
commande)
La
décision
F.E.C
vs
Citizen
United
dresse
une
ligne
de
front
ou
s’est
engagé
une
bataille
sans
précédent
entre
d’un
côté
les
corporations
–
avides
d’imposer
des
régulations
favorables
à
leur
business
-‐
et
de
l’autre
la
population
–
lassée
de
voir
ses
représentants
glisser
vers
une
corruption
d’influence
contraire
à
leurs
intérêts.
(1/4
des
américains
seulement
font
confiance
à
leur
Congres
http://bit.ly/jIS83W
)
11. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
11
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
En
février
2010,
dans
son
discours
du
«
State
to
the
Union
»,
une
déclaration
annuelle
faite
par
le
Président
au
Congrès,
Barack
Obama
déplore
la
décision
de
la
cours
suprême
qui
renverse
près
de
100
ans
d’équilibre
du
système
électoral
américain
en
faisant
désormais
pencher
la
balance
du
côté
des
intérêts
privés
et
de
l’argent.
Dans
les
mois
qui
suivent
des
dizaines
de
groupes
d’influence
-‐
sortes
d’organisations
«
écrans
»
appelées
Super
PAC
-‐
se
sont
constituées.
La
quasi-‐
totalité
de
ces
organisations
sont
proche
des
conservateurs
Républicains
et
montées
dans
le
seul
but
de
soutenir
les
candidats
des
élections
à
venir
en
novembre
2010.
C’est
à
l’occasion
de
ces
élections
de
Mid-‐Term,
que
les
premières
«
contributions
»
apparaissent.
Souvent
des
publicités
diffusées
massivement
à
travers
les
Etats-‐Unis,
pour
dénoncer
la
politique
de
l’administration
en
place,
parfois
des
aides
aux
candidats
–
notamment
ceux
du
mouvement
Tea
Party
conservateur.
Résultat
des
votes
:
la
chambre
des
représentants
passe
à
droite,
faisant
perdre
à
Barack
Obama
la
majorité
et
l’empêchant
de
mener
ses
reformes
à
bien.
Les
premiers
mois
de
2011
ont
vu
se
jouer
une
bataille
d’influence
colossale
de
la
part
des
Républicains
visant
à
diminuer
le
poids
du
gouvernement
sur
la
vie
américaine,
ses
programmes
de
soutien
aux
populations
les
plus
faibles,
tout
en
prônant
une
dérégulation
massive
et
un
allègement
fiscal
colossal
sur
les
entreprises
les
plus
riches.
Entre
avril
et
juin,
se
sont
près
de
17
«
Super
PACs
»
qui
se
sont
constitués,
principalement
pro-‐conservateurs,
dont
certains
supportés
par
les
Frères
Koch
–
milliardaires
industriels
libertaires
–
bien
décidés
à
faire
tomber
l’administration
démocrate
présumée
peu
favorable
aux
intérêts
corporatistes.
Néanmoins
des
voix
s’élèvent
pour
protester
contre
cette
dérive
du
système
démocratique.
Des
organisations
de
citoyens
telles
FixCongressFirst.org
,
Thestoryofcitizenunited.org
ou
des
groupements
de
corporations
«
responsables
»
telles
que
«
Business
for
Democracy
»
supporté
notamment
par
Ben
&
Jerry
militent
pour
un
désengagement
des
corporations
dans
le
débat
politique.
C’est
dans
ce
contexte,
ou
la
majorité
des
entreprises
les
plus
puissantes
des
Etats-‐Unis
peuvent
désormais
peser
de
tout
leur
poids
financier
dans
le
processus
électoral,
que
«
Moneycracy
»
va
prendre
place
et
tenter
de
décrypter
les
conséquences
de
la
privatisation
du
système
démocratique
américain.
(1) Entreprises
ou
syndicats
12. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
12
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
II
–
Résumé
du
Concept:
Il
s’agit
de
réaliser
un
documentaire
transmédia,
regroupant
une
minisérie
fiction,
un
i-‐doc
(2),
un
documentaire,
un
livre
enrichi
et
une
Bande
Dessinée.
• Une
minisérie
teaser
de
fausses
pubs
appelée
“AD$”
(traduction
anglaise
de
pubs)
introduira
le
projet
début
2012.
www.moneycracy.blip.tv & www.youtube.com/moneycracy
• Une
minisérie
de
courts
modules
documentaires
(3-‐5
minutes)
prendra
le
relai
durant
la
phase
de
production
mi-‐2012.
www.moneycracy.blip.tv & www.youtube.com/moneycracy
• Un
blog
sera
lancé
pour
raconter
la
partie
“making
of”
du
projet
et
servir
de
lien
avec
le
public
et
les
partenaires.
moneycracy.tumblr.com
• Des
sessions
de
discussion
live
sur
internet
seront
organisées
avec
des
spécialistes
des
Etats-‐Unis
et
les
auteurs.
www.livestream.com/moneycracy
• L’i-‐doc,
replacera
le
spectateur
au
cœur
de
la
narration,
où
il
aura
la
liberté
de
s’approprier
l’histoire
et
de
poursuivre
son
interaction
débuté
en
amont
avec
les
Ad$,
le
blog
et
les
discussions
live.
www.moneycracy2012.com
• La
force
de
la
narration
linéaire
du
documentaire
complétera
l'expérience
à
travers
une
diffusion
TV
et/ou
cinéma,
pour
analyser
le
cœur
de
la
problématique
posée
par
la
décision
FEC
vs
CU.
• Un
récit
photographique,
présenté
sous
la
forme
d’un
livre
enrichi,
proposera
une
approche
intime
des
hommes
et
des
femmes
militants
pour
leur
candidat.
• La
B.D
permettra
au
lecteur
d’avoir
une
vision
prospective
et
de
découvrir
par
la
fiction
un
scenario
catastrophe
des
conséquences
de
la
décision
FEC
vs
CU.
13. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
13
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
III
–
Détails
du
Concept:
DISPOSITIF
NARRATIF
PRINCIPAL
«
Moneycracy
»
vise
à
analyser
et
questionner
-‐
à
travers
un
dispositif
narratif
innovant
-‐
l’impact
de
la
décision
de
la
cours
suprême
des
Etats-‐Unis,
«
F.E.C
vs
Citizen
United
»
sur
la
première
puissance
démocratique
au
monde.
Documentaire
transmedia,
ce
projet
sera
décliné
sur
3
plateformes
différentes
(online,
TV
et
édition)
en
5
modules
:
une
minisérie
de
fausses
publicités
(AD$),
un
documentaire
interactif
(i-‐doc),
un
documentaire
de
59’
destiné
à
la
télévision,
un
livre
photographique
enrichi
de
contenus
online
et
une
bande
dessinée
prospectiviste.
L’ensemble
du
contenu
sera
filmé
et
photographié
à
l’aide
d’appareils
photo
réflexes
Canon
dernière
génération
pour
assurer
une
qualité
d’image
constante
et
une
polyvalence
maximum
pour
tous
supports
et
tous
types
de
diffusion.
AD$
L’histoire
(voir
le
synopsis
complet)
sera
introduite
à
travers
un
dispositif
de
fausses
publicités
mettant
en
scène
un
candidat
factice
–
Bill
O’Maney
–
représentant
d’un
parti
imaginaire
-‐
le
parti
moneycrate
–
pour
lequel
il
sera
candidat
à
l’élection
présidentielle.
Le
parti
moneycrate
et
son
candidat
incarnent
la
dérive
capitaliste
sur
la
démocratie.
Conservateur,
proche
des
corporations
qui
représentent
les
uniques
supporters
financiers
de
Bill
O’Maney,
le
parti
moneycrate
joue
clairement
le
jeu
de
la
corruption
cynique.
En
gros,
pour
Bill
et
ses
partisans,
la
démocratie
appartient
à
ceux
qui
peuvent
se
la
payer.
Mais
évidemment,
pour
eux
pas
question
de
révéler
franchement
aux
citoyens
qu’ils
n’auront
pas
voix
au
chapitre
une
fois
que
Bill
aura
accédé
au
pouvoir.
La
communication
du
parti
moneycrate
joue
donc
sur
l’ambiguïté
des
mots,
les
doubles
sens,
les
associations
visuelles
liant
l’argent
et
ses
dérives
au
processus
électoral,
sur
un
ton
humoristique
et
astucieux
afin
que
personne
ne
puisse
se
méprendre
sur
la
nature
fictionnelle
des
messages.
14. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
14
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Les
spots
vidéos,
dont
les
codes
visuels
et
marketings
seront
calqués
sur
de
véritables
publicités
diffusées
aux
Etats-‐Unis,
les
précédentes
campagnes
de
présidentielle
(notamment
celles
de
2008)
mettront
en
place
l’univers
de
communication,
de
show,
inséparable
des
campagnes
américaines.
Leur
format
court
(entre
50
et
80
secondes),
nerveux,
flashy
et
coloré,
portera
un
discours
un
brin
caricatural
mais
jamais
moqueur,
à
l’instar
du
personnage
de
Stephen
Colbert,
présentateur
du
Colbert
Report.
Les
scènes,
qui
dépeindrons
certains
aspects
du
faux
programme
d’O’Maney
tiendront
compte
des
codes
traditionnels
employés
par
les
campagnes
officielles,
du
montage,
des
couleurs
des
typographies.
Elles
installeront
l’internaute
dans
un
contexte
différent
de
celui
dont
il
a
l’habitude
en
France,
de
l’y
familiariser,
et
permettront
par
la
suite
de
servir
de
base
d’analyse
à
l’i-‐doc.
Afin
que
l’univers
soit
consistant
et
crédible,
un
travail
approfondi
de
recherche
graphique,
sémiologique
et
sociologique
sera
mené
pour
enrichir
le
profil
du
candidat
O’Maney
et
de
la
campagne
qui
l’entoure.
Au
rythme
de
publication
d’une
par
mois
à
partir
de
janvier
2012,
les
«
Ad$
»
serviront
à
la
fois
de
teaser
et
d’installation
de
l’ambiance,
en
apportant
un
contexte
au
public
pour
une
analyse
ultérieure.
A
ce
sujet,
un
code
qui
sera
présenté
en
fin
de
vidéo,
permettra
plus
tard
dans
l’i-‐doc
à
ceux
qui
l’auront
découvert
de
soumettre
la
publicité
en
question
à
l’analyse
d’un
expert.
Chaque
publicité
revêtant
un
aspect
différent
traditionnellement
utilisé
en
marketing
politique.
Le
documentaire
interactif
(i-‐doc)
Dans
la
continuité
des
AD$,
l’i-‐doc
plongera
l’internaute
au
cœur
du
processus
de
réalisation
d’une
campagne
publicitaire
politique.
Le
point
de
départ
de
l’i-‐
doc
fera
bien
évidement
appel
à
notre
personnage
Bill
O’Maney
qui
introduira
le
cadre
dans
lequel
l’internaute
évoluera
:
un
cabinet
de
campagne.
Toutefois,
le
personnage
s’effacera
progressivement
du
premier
plan
pour
éviter
une
trop
grande
confusion
des
genres.
Bill
ne
sera
plus
qu’un
guide,
un
prétexte
pour
faire
avancer
l’internaute
dans
l’-‐idoc.
L’interface
–
dont
les
grandes
lignes
graphiques
et
les
articulations
devront
être
travaillées
plus
en
profondeur
–
mettra
le
visiteur
en
situation
d’explorer
trois
thématiques
:
La
réalisation,
le
financement
&
l’impact
de
la
communication
politique.
A
travers
la
réalisation,
c’est
l’univers
purement
formel
du
marketing
politique
qui
sera
abordé.
Les
codes,
les
couleurs,
les
études
sémiologiques.
Comment
un
message
est
formulé
?
Pour
quel
public
?
A
quel
moment
?
Quels
sont
les
acteurs
impliqués
?
Quelles
sont
les
contraintes
de
formulation
obligatoires
(le
fameux
«
Je
suis
Bill
O’Maney
et
j’approuve
ce
message
»).
L’internaute
pourra
questionner
un
certain
nombre
d’expert
à
travers
une
série
de
questions
pour
en
apprendre
d’avantage.
Une
série
d’exemple
lui
sera
proposé,
analyses
a
l’appui,
et
possibilité
lui
sera
offerte
de
soumettre
à
l’un
des
expert
l’analyse
des
publicités
réalisées
pour
son
candidat
(les
AD$
pro-‐
Bill
O’Maney
précédemment
diffusées)
pour
connaitre
son
avis
et
avancer
dans
la
découverte
de
cet
univers
méconnu.
15. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
15
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Par
ailleurs,
et
grâce
à
un
mini-‐concours
effectué
en
amont
sur
les
réseaux
sociaux,
bien
avant
la
sortie
de
l’i-‐doc,
l’internaute
pourra
consulter
une
page
regroupant
les
contributions
d’artistes
citoyens
sous
la
forme
d’affiches
de
campagne
pro
Bill
O’Maney.
La
question
du
financement
portera
sur
les
structures
«
écran
»
–
les
Supers
PAC
–
et
leur
rôle
au
regard
de
la
décision
F.E.C
vs
Citizen
United.
Comprendre
leur
mode
de
fonctionnement,
le
rapport
avec
les
partis,
leur
répartition
entre
forces
politiques
(Démocrates
et
Républicains),
leurs
intérêts,
ou
connaitre
les
plus
importantes
et
leur
poids
dans
la
bataille
électorale
permet
de
jeter
un
peu
de
lumière
sur
un
univers
souvent
opaque.
Cette
question
centrale
du
financement
renforce
le
documentaire
en
apportant
détails
et
précision
sur
une
mécanique
subtile
qui
ne
pourra
pas
être
expliquée
dans
le
documentaire
TV.
Le
lien
entre
les
deux
sera
assuré
par
une
astuce
de
montage
qui
permettra
au
spectateur
du
documentaire
de
comprendre
que
du
contenu
additionnel
est
à
sa
disposition
online,
sans
par
ailleurs
troubler
son
expérience
télévisuelle.
Une
série
d’interview
et
de
matériel
d’archive
viendront
étayer
cette
présentation
que
l’internaute
pourra
consulter
à
son
grès.
L’impact
du
marketing
politique
est
bien
réel
même
s’il
reste
difficilement
quantifiable
aux
yeux
d’un
profane.
Un
ensemble
d’outils
statistiques,
de
sondages
et
de
mesures
online
permettent
de
quantifier
la
portée
sur
le
public
de
cette
propagande.
Mais
c’est
l’engouement
des
investisseurs
privés
et
des
corporations,
la
multiplication
des
Supers
PAC,
et
les
millions
investis
en
termes
de
communication
qui
constituent
l’indicateur
principal
du
succès
de
ces
campagnes.
L’ensemble
des
informations
présentés
dans
l’i-‐doc
seront
principalement
présentées
sous
forme
d’interviews
d’experts
rencontrés
aux
Etats-‐Unis
entre
New
York,
Washington
DC
et
Chicago,
que
ce
soit
sur
leur
lieu
de
travail,
au
Capitole
ou
autour
de
National
Mal.
Ces
modules
seront
reliés
entre
eux
par
des
séquences
vidéos
et
un
ensemble
de
reportages
photographiques
réalisés
sur
le
terrain
-‐
au
cœur
de
quartiers
généraux
de
campagnes
locaux
et
nationaux
–
pour
vivre
au
plus
près
l’émotion
de
la
«
Grass
root
campaign
».
Cet
ensemble
cohérent
se
déroulera
selon
une
narration
non-‐linéaire
dont
l’architecture
se
calquera
sur
un
modèle
en
arête
de
poisson
(une
ligne
principale
enrichi
de
modules
additionnels)
avec
pour
certains
aspect
des
accès
à
des
contenus
«
bonus
»
destines
aux
plus
débrouillards
et
aux
fans
«
hard
core
».
Une
attention
particulière
sera
portée
à
la
simplicité
de
l’interface
pour
éviter
toute
impression
de
confusion
qui
pourrait
mettre
en
péril
la
compréhension
du
sujet.
La
connexion
entre
les
réseaux
sociaux
et
l’i-‐doc
sera
bien
entendu
implémentée
afin
d’autoriser
le
partage
du
contenu
et
d’enclencher
une
discussion.
16. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
16
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Le
documentaire
Washington…
l’épicentre
politique
américain.
Les
yeux
du
monde
entier
sont
rivés
sur
la
campagne
2012
qui
désignera
le
prochain
leader
du
monde
libre.
Une
élection
qui
concerne
et
impactera
toutes
les
nations
du
globe
pour
les
4
prochaines
années
(…)
Sur
une
vue
du
Capitole
et
de
ses
alentours,
le
film
commence
à
planter
le
paysage
politique
de
2012.
Les
rapports
intimes
qu’entretiennent
le
monde
des
corporations
et
le
politique,
le
manque
de
confiance
du
peuple
américain
dans
ses
représentants,
l’abstention
massive,
la
défiance
envers
le
gouvernement,
bref,
les
conditions
du
cercle
vicieux
qui
conduit
en
janvier
2010
à
la
décision
de
la
cours
suprême.
Très
vite
on
se
rapproche.
Le
bruit
de
la
foule,
l’excitation,
les
battements
de
main,
les
acclamations,
le
bruit
des
appareils
photo...
nous
sommes
au
cœur
de
la
campagne.
Un
candidat
se
présente,
rentre
sur
scène
et
derrière
lui
les
banderoles
reprennent
son
nom
et
son
logo.
La
foule
est
excitée
de
voir
le
candidat
derrière
lequel
elle
se
rassemble.
Dans
une
antichambre,
non
loin
de
cette
scène
sur-‐éclairée,
un
conseiller
en
communication
observe
la
scène
sur
écran.
L’ensemble
est
parfait,
les
moyens
engagés
sont
énormes.
En
2008,
Barack
Obama
réussi
à
lever
745
millions
de
dollars
quand
son
rival
n’en
a
levé
que
368
millions.
En
2012,
la
barre
du
milliard
de
dollar
pour
une
campagne
Présidentielle
sera
très
probablement
franchie.
(Src
:
)
www.opensecrets.org
Pour
être
élu,
il
faut
communiquer,
et
pour
communiquer,
il
faut
énormément
d’argent.
Cette
approche
directe,
frontale,
dans
l’arène
politique
Américaine
correspond
à
un
temps
fort
de
la
campagne
:
la
convention.
Une
messe
politique
réunissant
sur
quelques
jours
les
cadres
et
les
militants
dans
une
dernière
célébration
avant
les
3
derniers
mois
de
combat
précédant
le
jour
de
l’élection
de
novembre.
C’est
le
point
d’orgue
d’une
campagne
qui
s’étale,
aux
Etats-‐Unis,
sur
près
de
18
mois
(primaire
comprises).
Son
tempo,
savamment
orchestrée
par
les
«
spin
doctor
»
alterne
avec
des
moments
de
calme
où
la
réflexion
est
organisée
pour
suivre
les
réactions
de
l’opinion.
Ce
sont
durant
ces
périodes
plus
douces,
où
le
candidat
parcours
le
pays
pour
rencontrer
les
électeurs,
que
la
communication
s’organise,
prend
le
relai,
pour
attaquer
l’adversaire
ou
le
décrédibiliser.
Affiches,
pins,
tracts,
stickers,
mais
surtout
sites
web
et
publicités
sont
relâchées
dans
l’espace
public
chaque
semaine
pour
exposer
le
candidat,
ses
idées,
son
engagement
et
détruire
son
opposant.
Mais
comment
ce
processus
est-‐il
organisé
?
Qui
le
finance
?
Comment
?
Depuis
près
de
deux
décennies
la
part
d’investissement
des
corporations
dans
la
course
présidentielle
grandit.
A
travers
les
contributions
indirectes,
les
levées
de
fonds,
ces
entreprises
colossales
aux
millions
de
dollars
de
chiffre
d’affaire
contribuent
au
support
financier
des
candidats.
Jusqu’en
janvier
2010
elles
étaient
limitées
et
identifiable.
Plus
aujourd’hui.
17. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
17
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
La
décision
de
la
cours
suprême
F.E.C
vs
Citizen
United
rend
désormais
possible
pour
les
corporations
de
peser
de
tout
leur
poids
financier
dans
le
cours
d’une
élection.
Alors
quelles
sont
les
conséquences
légales
et
politiques
?
Un
rapport
de
force
vient
de
changer,
mais
dans
quelles
proportions
?
Est-‐ce
la
fin
de
la
démocratie,
le
début
d’une
ère
nouvelle
ou
les
corporations
ont
trouvé
le
moyen
d’imposer
les
exigences
du
marché
au
monde
politique
?
Quelles
sont
les
conséquences
pour
les
américains,
et
pour
le
reste
du
monde.
Si
la
première
puissance
démocratique
du
monde
devait
passer
aux
mains
d’intérêts
privés,
quelles
en
seraient
les
répercutions
pour
la
Chine,
l’Europe,
la
France
?
Depuis
les
conventions
nationales
du
DNC
et
du
RNC,
aux
efforts
des
militants
sur
le
terrain,
Gerald
Holubowicz
et
Jean
Nicholas
Guillo
documenteront
donc
la
bataille
d’opinion
qui
fait
rage
quelques
semaines
avant
l’échéance
de
novembre
2012.
Leur
point
de
vue
reposera
sur
une
enquête
et
une
série
d’interviews
dont
une
partie
sera
réalisée
début
2012
pour
des
raisons
de
calendrier
et
de
disponibilité
des
intervenants.
Ils
chercheront
à
rencontrer
notamment
(liste
non-‐exhaustive),
des
membres
de
la
Cours
Suprême,
des
commissionners
de
la
Federal
Election
Commission
(Steve
T
Walther,
Helen
L
Weintraub)
des
représentants
de
Citizen
United
(Sec
Treasurer
Ron
Robin,
John
Bliss,
Kirbey
Wilbur)
et
des
juristes
(Neil
Siegel,
Mike
Munger,
Gene
Nichol)
pour
analyser
la
décision
de
janvier
2010
et
en
définir
les
enjeux
légaux.
Des
représentants
Républicains
(Jim
Demint,
Ran
Paul,
Mike
Uckabee,
John
McCain)
et
Démocrates
(Al
Franken,
Howard
Dean,
Russ
Feingold
ou
Charles
Schummer)
du
Democratic
National
Committee
(National
Chair,
Donna
Brazile)
et
du
Republican
National
Committee
(National
Chair,
Reince
Preibus)
décrypteront
les
enjeux
politiques.
Les
trésoriers
en
chef
des
deux
campagnes
seront
interrogés
pour
en
décrypter
les
enjeux
financiers.
Pour
offrir
un
point
de
perspective
les
auteurs
rencontreront
également
des
journalistes
offrant
une
analyse
médiatique
des
campagnes
électorales
(Keith
Olbermann,
Deborah
Tedford,
Zach
Carter,
Stephen
Colbert
du
Colbert
Report
et
récemment
autorise
à
former
un
Super
PAC)
et
des
représentants
du
monde
de
la
publicité
(Donny
Deutsh
-‐
Deutsh.inc).
Des
lobbyistes
conservateurs
et
libéraux
qui
contribuent
de
manière
significative
au
financement
direct
ou
indirect
des
campagnes,
dont
la
NRA
(Ron
Schmeits),
la
NEA
(Dennis
Van
Roekel)
et
Fix
Congress
First
(Lawrence
Lessig)
seront
également
approches.
Les
entretiens
seront
conduits
de
la
façon
la
plus
simple,
frontalement,
sans
intrusion
des
auteurs,
le
discours
des
uns
des
autres
montés
par
la
suite
pour
construire
le
fil
de
la
narration.
Des
séquences
d’infographie
animée
accompagnées
d’une
voix
off
viendront
s’intercaler
dans
la
narration
pour
expliquer
le
plus
simplement
possible,
dans
un
traitement
épuré
et
élégant,
les
notions
les
plus
complexes.
18. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
18
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Si
la
teneur
des
interviews
ne
peut
pas
être
prévue,
un
travail
conséquent
de
préparation
et
d’écriture,
de
recherche
et
de
documentation
en
amont
est
d’ores
et
déjà
prévu
afin
de
restituer
un
entretient
vif
et
énergique,
sans
complaisance.
Le
ton
du
documentaire
se
détachera
clairement
de
celui
que
l’on
pourra
trouver
sur
l’i-‐doc
et
à
travers
les
publicités,
mais
à
l’instar
de
l’i-‐doc,
reposera
sur
une
rigueur
d’enquête
très
poussé
et
un
choix
de
source
indiscutable
et
transparent.
DISPOSITIF
NARRATIF
SECONDAIRE
Un
second
niveau
de
narration
sera
organisé
sur
ce
projet
afin
de
compléter
l’expérience
et
d’engager
plus
avant
la
communauté
online.
En
amont
de
la
diffusion
de
l’i-‐doc
et
du
documentaire,
une
plateforme
blog
et
une
page
Facebook
centraliseront
un
ensemble
de
contenus
préparatoires.
Ils
seront
renforcés
par
un
compte
Twitter
qui
ne
portera
pas
de
ligne
narrative
au
sens
strict,
mais
engagera
le
dialogue
avec
le
réseau.
Le
blog
Il
constituera
une
sorte
de
banque
d’archive
consultable
par
l’internaute
ou/et
le
spectateur
désireux
d’en
connaitre
plus
sur
la
thématique.
Un
ensemble
constitué
de
textes,
de
reprises
de
presse,
de
vidéos
en
ligne,
d’analyses
académiques
et
journalistiques
seront
proposés.
Par
ailleurs,
sur
un
mode
plus
direct,
les
auteurs
y
raconteront
également
leur
aventure,
leur
approche.
Parce
qu’ils
bénéficient
tous
deux
d’une
expérience
de
vie
forte
aux
Etats-‐Unis,
leur
point
de
vue
unique
renforcé
par
leur
expérience
de
professionnel
de
l’image
et
leur
passif
culturel
rendra
ce
récit
particulièrement
riche
et
coloré.
A
travers
une
série
de
temps
forts
–
interviews
live
online,
rencontres,
photos,
vidéos,
RDV
hebdomadaires
–
distillés
tout
au
long
de
la
durée
du
projet,
les
internautes
pourront
suivre
le
développement
du
projet,
et
intégrer
l’aventure
en
co-‐creant
cette
part
du
récit,
en
interagissant
directement
avec
les
auteurs
pour
leur
apporter
de
l’aide,
du
contenu
ou
contribuer
aux
recherches.
Si
Moneycracy
constitue
une
expérience
unique,
c’est
que
les
auteurs
souhaitent
dès
le
début
créer
une
communauté
ou
l’échange
sera
fort.
Une
communauté
non
pas
de
suiveurs,
mais
de
compagnons
avec
qui
le
projet
grandira.
Le
blog
se
prête
particulièrement
bien
à
cette
narration
du
réel
que
constitue
le
documentaire
transmedia
et
en
assure
le
parfait
soutient
sur
internet.
Facebook
Pour
créer
une
conversation
il
faut
se
rendre
là
où
les
gens
se
trouvent.
Facebook
avec
ses
500
millions
d’utilisateurs
et
+
constitue
aujourd’hui
la
plateforme
de
référence
pour
engager
la
discussion
et
créer
une
communauté
durable.
Mais
les
écueils
sont
nombreux
et
créer
une
communauté
fidèle
autour
d’un
individu
ou
d’un
projet
constitue
un
véritable
challenge.
19. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
19
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
C’est
pour
cela
que
la
trame
narrative
associée
à
la
page
Facebook
de
Moneycracy
devra
se
démarquer
du
contenu
blog
par
certains
aspects,
tout
en
assurant
un
service
de
veille
«
stratégique
»
sur
la
thématique
de
FEC
vs
CU.
Lieu
de
communication
et
d’échange,
conçu
comme
un
feu
de
camps
digital,
la
page
Facebook
de
Moneycracy
sera
un
lieu
où
les
utilisateurs
francophones
ou
anglophones
pourront
se
retrouver
et
partager
leurs
points
de
vue.
Elle
sera
animée
en
vue
d’engager
les
«
fans
»
plus
avant
dans
la
réflexion
et
l’action
(pour
ceux
des
anglophones
qui
suivront
également
le
projet).
20. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
20
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Synopsis
“The
liberty
of
a
democracy
is
not
safe
if
the
people
tolerate
the
growth
of
private
power
to
a
point
where
it
comes
stronger
than
their
democratic
state
itself.
That,
in
its
essence,
is
fascism
-‐
ownership
of
government
by
an
individual,
by
a
group,”
Franklin
D.
Roosevelt
Note:
L’histoire
de
Moneycracy
s’étire
sur
5
différentes
plateformes,
mais
s’articule
autour
d’une
en
particulier:
le
documentaire.
Le
synopsis
ci-‐dessous
reflète
l’expérience
complète
d’un
“spectateur”
à
travers
ces
5
plateformes.
Ad$
2012.
Bill
Hamoney
se
présente
aux
présidentielles
Américaines.
Ce
jeune
candidat
-‐
proche
du
mouvement
Tea
Party
-‐
supporte
un
programme
conservateur
prônant
la
dérégulation
financière,
la
réduction
du
déficit
par
des
coupes
budgétaires
majeures
dans
les
programmes
de
santé
ou
d’aides
sociales
et
l’allègement
des
taxes
sur
les
entreprises.
Son
credo:
le
business
est
roi,
il
porte
les
valeurs
fondamentales
de
liberté
et
d’indépendance.
Pour
lui
l’argent
n’est
pas
un
souci,
le
secteur
privé
est
la
solution
aux
problèmes
des
Etats-‐Unis
et
permettra
de
relancer
l’économie.
Son
expérience,
Bill
Hamoney
l’a
forgée
à
la
tête
de
grands
groupes
du
Dow
Jones
et
du
Nasdaq.
C’est
un
exécutif,
un
commandant
en
chef
qui
a
gravi
les
échelons
de
la
politique
et
se
retrouve
pour
la
première
fois
en
position
de
remporter
la
primaire
Républicaine.
De
son
passé
de
business
man,
Bill
a
bien
sûr
gardé
des
contacts,
que
ce
soit
chez
les
grands
pétroliers
ou
dans
l’industrie
de
l’armement
et
ne
voit
aucun
mal
à
ce
que
ses
amis
l’aident
à
gagner
les
prochaines
élections.
Pour
ça,
Bill
a
créé
un
nouveau
parti
capable
de
l’emmener
vers
la
victoire
:
Le
parti
Moneycrate.
i-‐doc
Comme
le
candidat
Démocrate,
Bill
est
présent
sur
le
net.
Lui
et
son
équipe
comptent
bien
en
utiliser
toutes
les
ressources
pour
recruter
de
nouveaux
militants
et
faire
buzzer
les
publicités
de
campagne
réalisées
à
l’occasion
des
primaires.
Le
site
du
parti
moneycrate,
qui
lui
est
entièrement
dédié,
invite
ses
supporters
à
le
soutenir
et
à
être
acteur
de
sa
campagne.
L’engagement
dans
la
course
électorale
doit
être
total
et
sur
tous
les
écrans.
Mais
évidemment
Bill
n’est
pas
réel.
Ce
candidat
factice,
proche
de
la
caricature,
nous
propose
un
cadre
de
lecture,
un
univers
dans
lequel
s’immerger.
Une
parodie
nécessaire
pour
rentrer
au
cœur
du
barnum
médiatique.
Sur
son
site,
Bill
Hamoney
nous
invite,
à
travers
une
courte
vidéo
d’introduction,
dans
les
coulisses
de
sa
campagne,
pour
suivre
le
processus
de
réalisation
d’un
de
ses
spots
publicitaires
et
peut
être
même
intégrer
son
équipe…
Arrivé
dans
le
siège
du
responsable
de
communication,
il
est
maintenant
temps
de
retrousser
ses
manches
et
de
produire
son
premier
spot
publicitaire.
Rencontrer
des
experts,
naviguer
entre
le
QG
et
la
salle
de
conférence,
échanger
avec
les
journalistes,
suivre
les
sondages...,
sont
les
taches
nécessaires
pour
mener
à
bien
la
campagne
et
battre
son
adversaire.
21. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
21
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Documentaire
Washington…
l’épicentre
politique
américain.
Les
yeux
du
monde
entier
sont
rivés
sur
la
campagne
2012
qui
désignera
le
prochain
leader
du
monde
libre.
Une
élection
qui
concerne
et
impactera
toutes
les
nations
du
globe
pour
les
4
prochaines
années.
Quand
en
avril
2011,
Barack
Obama
lance
la
campagne
Présidentielle
2012
en
prononçant
ces
mots:
“We’re
doing
this
now
because
the
politics
we
believe
in
does
not
start
with
expensive
TV
ads
or
extravaganzas…”
(1)
il
donne
le
ton
d’élections
qui
s’annoncent
d’ores
et
déjà
coûteuses
et
tapageuses.
En
prononçant
ces
mots,
le
président
américain
fait
directement
allusion
à
la
décision
de
la
cours
suprême
prise
le
21
janvier
2010
:
Citizen
United
vs.
Fédéral
Election
Commission
(FEC).
Elle
établit
que
les
«
corporations”
-‐
entreprises
et
syndicats
qui
aux
Etats
Unis
ont
les
droits
d’une
personne
physique
-‐
peuvent
financer
à
fonds
perdus
des
campagnes
publicitaires
pour
soutenir
le
candidat
à
une
élection.
Cette
décision,
très
controversée
à
Washington,
pose
en
réalité
les
premiers
jalons
d’une
privatisation
progressive
du
système
électoral
américain.
Dans
les
années
à
venir,
et
sans
amendement
constitutionnel
de
la
part
du
Congrès,
la
pression
économique
des
“corporations”
sur
les
politiques
va
atteindre
des
sommets.
Les
risques
de
corruption
n’auront
jamais
été
aussi
grands,
détruisant
irrémédiablement
la
confiance
des
électeurs
dans
une
institution
déjà
soupçonnée
de
privilégier
les
intérêts
des
plus
riches.
A
terme,
et
sans
indépendance
des
politiques
vis-‐à-‐vis
des
pouvoirs
financiers,
la
mainmise
de
Wall
Street
sur
la
démocratie
semble
inéluctable.
Depuis
la
décision
choc,
pourtant,
l’opposition
s’organise.
D’autre
voix
se
lèvent
pour
prôner
une
réforme
du
code
électoral,
l’adoption
d’un
système
de
financement
public
des
campagnes,
et
un
engagement
des
corporations
à
ne
pas
s’immiscer
dans
le
processus
démocratique.
Des
voix
portées
par
des
activistes
tels
que
Lawrence
Lessig,
des
politiques
comme
Howard
Dean
ou
des
entreprises
comme
Ben
&
Jerry.
L’enjeu
est
de
taille
puisqu’il
s’agit
de
la
capacité
du
peuple
à
pouvoir
décider
de
son
avenir
en
toute
sérénité.
Book
Loin
de
Washington
et
de
l'effervescence
de
Pennsylvania
avenue,
la
campagne
de
terrain
bat
son
plein.
Dans
un
petit
village
du
Delaware,
les
militants
et
les
sympathisants
démocrates
font
vivre
la
campagne
et
portent
le
débat
jusqu’au
cœur
de
leur
communauté.
Fidèle
au
message
de
Barak
Obama,
ils
incarnent
la
“grassroot
campaign”.
“We’re
doing
this
now
because
the
politics
we
believe
in
does
not
start
with
expensive
TV
AD$
or
extravaganzas,
but
with
you
-‐
with
people
organizing
block—by—block,
talking
to
neighbors,
co—workers,
and
friends.
And
that
kind
of
campaign
takes
time
to
build,"
Barack
Obama,
April
2011.
Si
l’actuel
Président
et
candidat
à
sa
propre
réélection
sera
probablement
le
premier
président
de
l’histoire
Américaine
à
atteindre
un
budget
de
campagne
proche
du
milliard
de
dollar,
cela
n’affecte
pas
les
militants
qui
continuent
de
croire
au
changement.
Porté
par
cette
énergie,
ils
vont
de
portes
en
portes,
de
quartiers
en
quartiers,
pour
tenter
de
recruter
les
votes
nécessaires.
22. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
22
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
BD
Keith
Oberman,
l’avait
prédit.
En
2010
le
présentateur
de
la
chaîne
MSNBC,
dressait
le
scénario
catastrophe
auquel
les
U.S.A
seraient
confrontés
dans
les
années
à
venir.
En
ce
mois
de
janvier
2020,
après
deux
campagnes
infructueuses,
Bill
Hamoney,
moneycrate,
accède
au
siège
du
bureau
ovale.
Trois
mois
après
son
investiture,
et
sans
presque
plus
d’opposition,
il
officialise
la
fin
de
la
démocratie
et
proclame
la
“MONEYCRACY”
comme
nouveau
système
de
gouvernance.
Un
système
dans
lequel
le
peuple
n’a
plus
voix
au
chapitre,
où
les
élections
sont
remplacées
par
des
enchères
et
où
les
seuls
invités
sont
les
corporations.
23. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
23
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Note
d’intention
des
auteurs
L’Amérique
et
son
show
politique
permanent.
Un
spectacle
captivant,
si
fort,
si
différent
de
ce
que
nous
connaissons
dans
l’hexagone.
C’est
à
partir
de
cette
fascination
commune
que
nous
avons
construit
ensemble
ce
projet
de
documentaire
transmedia.
Le
propos
de
Moneycracy
ne
consiste
pas
simplement
à
«
suivre
les
élections
»
ou
un
candidat
particulier.
Non,
ce
projet
est
un
engagement
commun.
Une
vision
profonde
que
nous
souhaitons
partager
avec
le
public.
Celle
du
danger
de
la
privatisation
du
système
démocratique
Américain
au
détriment
des
classes
moyennes
et
pauvres
aux
Etats-‐Unis
et
dans
le
monde.
La
capacité
des
Etats-‐Unis
à
appliquer
au
processus
électoral
les
règles
les
plus
sophistiquées
de
marketing,
conduit
à
une
situation
ubuesque
jamais
connue
jusque-‐là
:
on
vend
un
président
comme
on
vend
une
marque
de
voiture.
Si
clairement,
il
n’y
a
rien
à
reprocher
à
la
communication
en
politique
d’une
façon
générale,
c’est
lorsque
cette
communication
devient
outrageusement
biaisée,
influencée
et
financée
par
d’autres
intérêts
que
ceux
des
candidats
eux
même,
qu’il
y
a
selon
nous
danger.
Woodrow
Wilson,
Franklin
D.
Roosevelt
et
Dwight
D.
Eisenhower,
ont
tous
mis
l’Amérique
en
garde
contre
l’intrusion
des
intérêts
privés
et
des
corporations
dans
le
processus
de
désignation
démocratique.
Aujourd’hui,
la
décision
FEC
vs
CU
concrétise
les
avertissements
de
ces
dirigeants
visionnaires.
La
démocratie
demeure
le
bien
le
plus
précieux
sur
lequel
repose
la
cohérence
de
nos
sociétés
occidentales.
Malmenée,
égratignée,
parfois
bafouée,
elle
n’en
demeure
pas
moins
essentielle
et
garanti
un
équilibre
des
forces
entre
tous.
La
remise
en
cause
insidieuse
de
cet
équilibre
que
l’on
sait
maintenant
fragile
constitue
une
véritable
menace
pour
les
libertés
de
chacun,
et
notamment
si
l’on
observe
la
décision
de
la
Cours
Suprême,
une
menace
sur
la
liberté
d’expression
des
individus.
Nous
souhaitons
ce
projet
tourné
vers
le
public,
interactif,
vivant,
engageant.
Nous
souhaitons
créer
une
expérience
unique
qui
dépasse
le
simple
visionnage
et
pousse
au
débat
et
à
l’observation
critique.
Notre
rapport
à
l’Amérique
est
fort,
nourrit
à
travers
nos
parcours,
nos
rencontres,
notre
culture.
Cette
relation
intime
porte
le
projet
et
en
inspire
le
moindre
fondement.
Elle
nous
pousse
à
aller
encore
plus
avant
dans
la
recherche
de
l’autre,
vers
la
rencontre
et
la
compréhension,
dans
l’écoute
et
le
partage.
24. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
24
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Elle
nous
pousse
à
puiser
en
nous
les
ressources
essentielles
que
nous
avons
développées
au
fil
des
ans
et
des
expériences
à
travers
nos
différents
travaux,
projets
ou
parcours
:
l’engagement,
la
passion
et
la
détermination.
Moneycracy
représente
une
étape
supplémentaire
dans
notre
volonté
d’informer,
de
créer
du
sens,
de
lier
une
communauté.
Par
ailleurs,
Moneycracy
sera
réalisé
en
quasi
temps
réel,
suivant
l’actualité
de
la
campagne
au
jour
le
jour
pour
y
coller
au
mieux.
Cette
maitrise
du
flux
d’information
et
cette
capacité
d’adaptation
constante,
font
partie
intégrante
de
notre
modus
operandi
et
deviennent
–
du
même
coup
–
un
de
nos
plus
grands
atouts
pour
mener
à
terme
ce
projet.
Nous
espérons
vivement
que
cette
énergie
et
que
ce
projet
vous
donne
envie
d’aller
plus
loin
et
de
voir,
consulter,
discuter
de
«
Moneycracy,
ou
la
privatisation
du
système
démocratique
américain
».
Gerald
Holubowicz
&
Jean
Nicholas
Guillo
25. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
25
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Etapes
de
développement
Les
étapes
de
développement
de
Moneycracy
restant
à
franchir
sont
nombreuses
et
portent
sur
bien
des
aspects
(communautaire,
éditorial
etc…).
Préparer
et
consolider
une
narration
sourcée.
D’un
point
de
vue
Editorial,
les
étapes
nécessaires
pour
le
bon
avancement
du
projet
peuvent
se
regrouper
en
trois
grands
groupes
:
Enquête
additionnelle,
prise
de
contact
et
écriture
du
script
final.
Si
une
enquête
préliminaire
a
d’ores
et
déjà
été
conduite
en
vue
de
réunir
les
premiers
éléments
de
réflexion,
il
va
être
indispensable
de
prolonger
l’effort
afin
de
recouper
les
informations
obtenues,
plonger
dans
les
textes
légaux
(code
électoral,
décision
F.E.C
vs
Citizen
United)
et
affiner
l’ensemble
des
sources
de
documentation
utiles
à
la
réalisation
du
projet.
Cet
effort
va
nécessiter
de
rencontrer
un
certain
nombre
d’expert
de
la
vie
politique
Américaine
(Nicole
Bacharan,
Romain
Huret,
Pierre
Gervais),
de
réaliser
un
travail
important
de
recherches
documentaire,
d’écriture
et
de
planification
en
vue
des
tournages
et
des
reportages
photo.
La
prise
de
contact
sur
le
terrain
est
également
un
élément
clef
de
la
réussite
de
ce
projet
documentaire
transmedia.
En
effet,
le
calendrier
des
élections
devenant
de
plus
en
plus
tendu
au
fil
des
mois,
il
est
indispensable
de
sécuriser
au
plus
tôt
les
sessions
d’interviews
avec
les
intervenants
politiques
clefs.
De
même,
les
demandes
d’accréditation
auprès
des
services
PR
de
la
campagne
Obama
à
Chicago,
des
Républicains
et
des
Démocrates
pour
les
deux
conventions,
et
de
la
Maison
Blanche
–
pour
les
différents
meetings
organises
pour
la
campagne
par
l’actuel
Président
impose
un
travail
à
plein
temps.
Structurer
l’aspect
«
social
»
du
projet.
L’aspect
social
communautaire
étant
primordiale
pour
les
auteurs,
tant
d’un
point
de
vue
engagement
que
d’un
point
de
vue
de
l’interactivité
au
cours
du
projet,
un
travail
de
structuration
important
devra
être
mené
afin
de
coller
au
mieux
aux
attentes
du
public.
Cette
préparation
menée
conjointement
avec
la
société
de
production
transmedia
«
Happy
Fannie
»
-‐
spécialiste
dans
le
community
management
et
l’intégration
de
page
Facebook
customisées
-‐
se
déroulera
dès
la
rentrée
de
septembre
pour
embrasser
différents
aspects
de
narration
et
d’animation
de
communauté
sur
les
plateformes
destinées
à
être
utilisées
(Facebook,
Twitter
notamment)
Conception
cahier
des
charges
et
maquettes
de
l’i-‐doc
En
collaboration
avec
un
directeur
artistique
et
un
webdesigner,
les
auteurs
travailleront
des
début
2012
sur
les
interfaces
graphiques,
les
articulations
narratives
propres
à
l’i-‐doc,
pour
déterminer
un
cahier
des
charges
précis
auquel
les
concepteurs
de
la
plateforme
pourront
se
référer
au
moment
de
la
mise
en
production.
26. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
26
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Du
fait
des
récents
développements
en
matière
de
programmation
jQuery
et
Javascript,
de
l’amélioration
constante
du
nouveau
standard
ouvert
et
gratuit
HTML5/Css3,
et
des
stratégies
industrielles
développées
par
les
acteurs
informatiques
les
plus
en
vue
aujourd’hui
(Apple,
Google),
il
a
été
décidé
de
réaliser
l’ensemble
de
l’i-‐doc
en
HTML5.
Ce
choix
permettra
de
réaliser
à
partir
d’un
seul
et
même
langage,
une
plateforme
capable
de
s’adapter
à
un
ensemble
de
supports
différents.
Du
smartphone
à
la
tablette
numérique
en
passant
par
l’ordinateur
portable
au
desktop,
le
projet
pourra
être
consulte
partout,
pour
un
coup
de
développement
inférieur
à
celui
nécessaire
pour
réaliser
une
plateforme
«
Flash
».
Dialogue
avec
un
Diffuseur
Le
soutient
d’un
diffuseur
capable
de
s’engager
sur
ce
type
de
projet
et
de
l’accueillir
au
sein
de
sa
grille
de
programme
(documentaire)
semble
indispensable.
Aussi,
un
effort
particulier
sera
mené
pour
trouver
un
partenaire
durant
la
période
de
développement.
27. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
27
©
Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
Guillo
–
www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
Critères
de
réussite
I
-‐
Objectifs
:
estimation
à
minima
Twitter
:
Entre
2.000
et
2.500
followers
Facebook
Fan
Page:
3.000
Fans
pendant
le
projet,
5.000
à
7.000
après
sortie/diffusion.
(Marge
de
tolérance
+ou-‐
1.200).
Audience
U.S
(valorisation
$137/fan)
Src:
www.syncapse.com/media/syncapse-‐value-‐of-‐a-‐facebook-‐fan.pdf
Instagram:
7.000
–
8.000
followers.
Crowdfunding
:
Contribution
moyenne:
entre
$30
et
$60
Fourchette
haute:
contributions
=
35%
du
budget
total
Fourchette
basse:
contributions
=
15%
du
budget
total
Édition:
Livre
enrichi
:
3.000
copies
35%
du
public
touché
convertis
en
connexions
Youtube
Livre
poche
photo
:
2.000
copies.
V.U
(visiteurs
uniques)
pour
site
web:
1.000.000
V.U
(worldwide)
Téléchargement
Documentaire
linéaire:
Entre
1
ou
2%
trafic
recherché
Ventes
copies
DVD
et
téléchargement:
30.000
unités.
iTunes
&
V.O.D
:
600
téléchargements.
Conversion
Communauté
Communauté
&
Réseaux
sociaux
Produits
28. Project Reference Guide (Bible) – MONEYCRACY
28
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Gerald
Holubowicz
–
Jean
Nicholas
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www.chewbahat.com
–
info@chewbahat.com
-‐
2011
II
-‐
Champs
d’application
:
Projet
multiplateformes
bilingue
(Français
-‐
Anglais)
• Une
minisérie
fiction
(en
teasing):
AD$
• Un
i-‐doc
(interactif)
• Un
documentaire
(TV
59’)
• Édition
(1
livre
photo
enrichi
multimédia
+
1
livre
poche
photo)
• Une
exposition.
• Une
B.D
(en
fonction
du
succès
des
précédents
éléments)
Support
communautaire
• Une
”fan
page”
ou
groupe
Facebook
www.facebook.com/moneycracy
• Un
compte
Twitter
dédié
(+
un
relai
via
compte
personnel)
www.twitter.com/moneycracy2012
• Un
compte
spécifique
Instagram
Network
(iPhone)
• Un
blog
“making
of”
ouvert
aux
commentaires
moneycracy.tumblr.com
Une
part
de
financement
participatif
(crowdfunding)
• Minimum
deux
campagnes
online,
plus
une
offline.
(Plateforme
de
référence
:
indiegogo.com)
Diffusion
et
disponibilité
• I-‐doc
disponible
online
–
pas
de
restriction
géographique.
(pas
de
restriction
géographique)
• Diffusion
TV
du
documentaire
dans
les
pays
ciblés
(USA
–
PBS
ou
Itvs,
France
-‐
Arte
ou
FranceTV,
Canada
-‐
TVO
)
• Disponibilité
du
documentaire
au
téléchargement
payant
sur
www.moneycracy2012.com
après
sa
diffusion
Broadcast
et
fin
d’exclu.
• Édition
destinée
aux
pays
ciblés
avec
disponibilité
online
(via
e-‐commerce
Amazon).
Chacun
des
éléments
développés
sera
complémentaire
et
non-‐redondant
(narration
et
expérience).
Solution
technologique
pour
i-‐doc
:
Combinaison
HTML5/CSS3/jQuery
(soutenu
par
l’iPad,
les
téléphones
mobiles
et
les
navigateurs
Internet
récents)
pour
réaliser
l’ensemble
de
la
partie
i-‐doc.
Partenaire
de
développement
envisagé:
3WDOC
(société
Hecube)