Que faire lorsqu’on prend possession d’un petit trésor archivistique et que l’on n’a pas de formation dans ce domaine ? Faut-il les transmettre aux institutions publiques comme la BNF, l’INA, les archives nationales ou départementales pour qu’elles deviennent accessibles aux étudiants et chercheurs. Est-il possible, voire préférable d’en faire usage pédagogique, informatif, associatif, commercial ? Il existe déjà des expériences dans ce domaine : SchooP.fr, Radio Brest, Le Transistor, 100 ans de radio… Le collectif des « Archives getaway » se propose de réfléchir sur ce sujet de façon interactive avec toute personne intéressée par la question. D’où l’organisation d’une soirée conviviale, à Paris, le 1erjuillet 2013 autour des différentes archives en leur possession intitulée « Premières rencontres ». C’est le compte-rendu subjectif de cette soirée, et quelques interrogations qui s’en sont suivies que propose cet article de RadioGraphy.
De la démocratisation du micro à la démocratisation des archives !
1. Origine de l’article : POULAIN Sebastien, « De la démocratisation du micro à la
démocratisation des archives ! », Radiography, 16 juillet 2013,
http://radiography.hypotheses.org/704
BILLETS
DE LA DÉMOCRATISATION
DU MICRO À LA
DÉMOCRATISATION DES
ARCHIVES !
16 JUILLET 2013 NOZHASMATI 2 COMMENTAIRES
Sebastien Poulain
Doctorant au laboratoire MICA, Université Bordeaux 3
Sebastien.Poulain@gmail.com
Que faire lorsqu’on prend possession d’un petit trésor archivistique et
que l’on n’a pas de formation dans ce domaine ? Faut-il les
transmettre aux institutions publiques comme la BNF, l’INA, les
archives nationales ou départementales pour qu’elles deviennent
accessibles aux étudiants et chercheurs. Est-il possible, voire
préférable d’en faire usage pédagogique, informatif, associatif,
commercial ? Il existe déjà des expériences dans ce domaine :
SchooP.fr, Radio Brest, Le Transistor, 100 ans de radio… Le collectif
des « Archives getaway » se propose de réfléchir sur ce sujet de façon
interactive avec toute personne intéressée par la question. D’où
l’organisation d’une soirée conviviale, à Paris, le 1er
juillet 2013 autour
2. des différentes archives en leur possession intitulée « Premières
rencontres ». C’est le compte-rendu subjectif de cette soirée, et
quelques interrogations qui s’en sont suivies que propose cet article de
RadioGraphy.
Un collectif qui se revendique des mouvements
révolutionnaires et autonomistes
Le collectif n’a pas encore de locaux pour stocker ses archives qui ont
été inaugurées le week-end du 15 et 16 décembre 2012 au Centre
international de création « La Parole Errante à la Maison de l’arbre » à
Montreuil, tandis que la soirée du premier juillet a eu lieu à la
« Maison ouverte » (issue de l’Eglise réformée et ouverte à toutes les
luttes) située elle aussi à Montreuil. La soirée a été enregistrée par un
journaliste de Radio Fréquence Paris Plurielle1et transmise dans le
cadre de l’émission « Actualité des luttes » diffusée tous les jours en
semaine de 12h30 à 14h2
Il a fallu une question de Félix Patiès (Radio Campus Paris, spécialiste
de Radio Libertaire) en fin de soirée, c’est-à-dire au moment des
questions du public, pour obtenir quelques informations sur les
membres du collectif des « Archives getaway » organisateur de la
soirée. Pour simplifier, ce collectif d’une dizaine de trentenaires
semble nostalgique de l’époque révolutionnaire et autonomiste. Ils se
sont connus via des luttes militantes, sans doute dans le domaine de la
culture et disent ne pas être des universitaires, mais semblent avoir fait
des études supérieures. Une trentaine de personnes étaient
présentes dans la salle, dont quelques journalistes et chercheurs, mais
sans doute surtout des militants.
Ce qui intéresse les membres du collectif des « Archives getaway » est
davantage l’archive et la lutte que le média radio mène dans ce
cadre3 Leur référence principale apparaît être Radio Fréquence Paris
Plurielle avec laquelle ils semblent avoir des liens. En effet, le
collectif veut surtout réfléchir aux moyens pour amplifier la lutte
comme le fait justement cette radio et retrouver des traces de la
révolution et des mouvements autonomistes des années 1970. Ainsi,
l’objectif politique passe au-dessus de l’objectif scientifique en
proposant « de questionner le rapport au passé, à la mémoire
collective des luttes et d’envisager une transmission qui ouvrirait sur
3. de l’apprentissage ; au-besoin d’interroger, de créer ou recréer du
mythe et de l’imaginaire collectif ».
Une conception anti-institutionnelle des archives
Les membres du collectif accordent un intérêt pour l’histoire et
veulent faire vivre les archives, mais en dehors des institutions
publiques et de l’Enseignement supérieur et de la recherche pour la
démocratisation de leur usage. Cet éloignement est justifié par le fait
que ce « projet se construit dans la perspective de ne pas laisser
chacun seul face au passé, renvoyé à sa propre misère, mais pour
qu’ensemble ces incursions nous soient profitables ». Faire le
contraire du travail du chercheur est d’ailleurs clairement revendiqué
par le collectif : « Le plus souvent, dans le champ historique, le
chercheur ou l’amateur travaille seul, dans un cadre universitaire par
exemple, et rend public, au mieux, les documents rencontrés lors de la
recherche. D’un certain point de vue, nous voulons faire l’inverse :
c’est le travail d’élaboration et de réflexion que nous comptons
partager publiquement. » C’est sans doute utopique et cette utopie est
en quelque sorte revendiquée par le collectif.
En tout cas, les membres du collectif semblent avoir une assez
mauvaise opinion ou du moins des préjugés sur les chercheurs qui
travaillent pourtant et beaucoup collectivement dans des laboratoires,
des groupes de recherche… et lisent ou écoutentleurs productions
réciproques dans des revues ou colloques, comme l’a expliqué une
chercheuse présente dans la salle.
Toutefois, ils ne semblaient pas mécontents d’avoir l’intérêt, la
présence et les interventions de ces chercheurs à la soirée. Ils font
d’ailleurs référence à certaines de leur productions à l’image de La
bataille des radios libres ou du n°19 de septembre 1975 de la revue
Recherche (fondée par Félix Guattari) intitulé « Histoires de la rue des
Caves » et dirigé par Denis Leparc, Alain Azémar et Yan de
Kerorguen puisqu’ils ont été cités pendant la soirée ou sur leur site
internet.
Mais le point de vue universitaire a peu de chance d’être pris en
compte pour des raisons matérielles et des choix politiques comme
tente d’argumenter de façon parfois assez peu convaincante le
collectif : « D’abord parce que cela suppose des moyens dont nous ne
disposons pas et ensuite parce que le simple accès libre aux archives,
4. comme cela se fait en général, ne fait que donner l’impression de
faciliter l’accès au fonds : en allant consulter des archives ainsi, on a
peu de chance de découvrir quelque chose, on ne trouve, au mieux,
que ce que l’on cherche. Ce qui nous importe avec les documents, ce
n’est ni de les mettre à disposition, ni de permettre leur simple
diffusion, ce que ferait un infokiosque, mais de les mettre en commun,
c’est-à-dire d’organiser la possibilité qu’il soit pris dans une
circulation commune. D’autre part, c’est pour le comprendre et en
faire quelque chose qu’on lit un texte et pas simplement pour en
déchiffrer le contenu. Nous considérons que c’est à plusieurs sous une
forme collective, voir à nombreux sous une forme publique, que cela
peut se faire. »
On peut d’ailleurs retrouver sur leur site4une rubrique « Évidence et
étrangeté du projet d’archives Getaway. Transcription de discussion
préparatoire » dans laquelle les membres du collectif ont retranscrit
leurs échanges anonymes sur la manière de travailler, sur la question
du besoin et de l’accès aux archives.
Une autre page du site internet permet un accès direct à une
archive Le manuel de l’arrêté du collectif « Défense Collective ».
L’origine n’est pas identifiée, ce qui pousse le collectif des « Archives
getaway » à poser plusieurs questions :
« Ce guide est-il le premier de ce type à cette époque-là ? « Défense
Collective » est une signature ponctuelle ou un groupe qui a existé au
delà de ce guide ? Quelles étaient les pratiques du Secours Rouge à ce
moment là ? ».
On peut s’étonner peut-être que le site ne permette pas de commenter
directement les documents publiés sur le site internet du collectif,
alors que ce dernier se vante d’avoir un grand souci de transparence et
de démocratisation. Mais ce n’est pas ainsi que les membres du
collectif souhaitent procéder. La mise en visibilité des archives
consiste principalement à organiser des soirées semblables à celle du
1er
juillet à travers laquelle le collectif souhaite partager ses initiatives
du moment, informer sur les chantiers en cours et envisager de
nouvelles pistes de travail.
Ils sollicitent également l’aide extérieure qui pourra prendre diverses
formes :
5. – donner des idées,
– commenter et critiquer les différents textes lisibles sur ce site,
– relayer l’existence des archives et du projet qui va avec,
– répondre à la collecte en donnant des documents,
– fournir une aide matérielle,
– participer ou proposer un groupe de travail…
La rubrique « Wanted » du site internet des « Archives getaway »
appelle d’ailleurs à l’aide pour retrouver certaines archives commeLe
ciel est enfin tombé sur la terre de Bifo et édité par le Seuil en 1978.
La conséquence inquiétante de leur conception anti-institutionnelle,
c’est que les membres du collectif ne connaissent pas la méthodologie
archivistique. Ils passent donc de nombreuses heures à plusieurs pour
cataloguer quelques archives et semblent avoir surtout utilisé
l’ouvrage de Thierry Lefebvre La bataille des radios libres pour les
contextualiser et y voir plus clair.
Les archives en question
Les collections du collectif sont
constituées des éléments les plus éphémères (tracts, brochures) et les
plus fragiles (sons, images) comme les plus durables (affiches, livres,
objets) liés aux groupes révolutionnaires dépassant le cadre des partis
6. et syndicats et luttes sociales des années 60 à aujourd’hui et issus de
fonds militants « privés ».
Ils ont notamment en leur possession de nombreuses cassettes de
Radio Tomate (ancêtre de Radio Fréquence Paris Plurielle). Ils disent
avoir été déçus par l’écoute de certaines qui contenaient des
enregistrements de voix d’enfant et non des émissions de la radio
fondée par Thomas Guattari le 19 mai 1981 grâce au soutien de son
père, le psychiatre Félix Guattari qui a également inspiré les
fondateurs de Radio Alice, la radio libre italienne mythique de
Bologne.
Suivant la conception de l’archivage décrite précédemment, les
membres du collectif ne veulent pas partager la totalité de leur trésor
en mettant leurs documents sonores en ligne, sinon sous la forme d’un
magazine appelé Liasse, dont le numéro 3 a été distribué gratuitement
le 1er
juillet.
Il contient des archives tournant autour de Radio Alice et des radios
militantes de la fin des années 1970 et provenant de documents de
nature différente (article de journal, revue, manifeste, ouvrage) :
– la deuxième partie d’une interview de Franco Berardi par David
Freiman, « Radio-Alice c’est le diable » publié dans Rouge (n°408,
mercredi 27 juillet 1977, p.8) à propos des idées politiques qui ont
conduit à la création de Radio Alice ainsi que les obstacles pratiques ;
– l’article de Jean-Luc Arnaud « A nous la radio » publié dans le
premier numéro d’Interférence (1974, pp. 10-11) et où l’auteur
explique que la radio est le meilleur média d’un point de vue
coût/pénétration pour développer des « Réseaux Populaires de
Communication (R.P.C.) multi-media » ;
– un extrait de Les radios libres du Collectif radios libres populaires
(FM / Petit collection Maspéro, 1978, p. 23) qui prophétise l’arrivée
des nouvelles radios et des nouvelles pratiques radiophoniques ;
7. – un extrait de Ecoutez la vraie différence, Radio Verte Fessenheim,
Radio SOS Emploi Longwy et les autres… de Claude Colin (1979,
édition la pensée sauvage, pp. 113-118) où ce dernier explique ses
méfiances quant à une possible récupération de ce qu’il appelle des
« radios d’intervention » par le « système d’information dominant » ;
– l’article « Les pirates des ondes récidivent ce soir » de Fabien
Roland-Lévy (Libération, 2 mai 1978, p. 4) sur la saisie de Radio 93
(une radio qui défendaient de nombreuses causes sociales) à la
librairie Degling’ par des policiers qui étaient auditeurs de la radio ;
– un extrait de La Bataille des radios libres de Thierry Lefebvre
(Nouveau Monde, 2008, pp. 284-287) à propos de l’émission du 22
septembre 1979 de la FNRL en l’honneur de Pierre Goldman qui a été
abattu le 20 septembre ;
– un extrait de La radio ? mais c’est le diable !, ou la beauté des
pirates et des potages en sachet (imp. spé. H. A. Y. Paris, pp. 18-19)
comprenant un extrait de Censures de Jean-Marie Geng à propos de
censure à la télévision ;
– des extraits de Radio Alice, radio libre du Collectif A/traverso
[Alice e’ il diavolo] (édition Jean-Pierre Delarge, juin 1977, pp. 27-28,
p. 87, p. 53) sur les origines politiques de Radio Alice, un autre sur
une réflexion sur le langage ainsi que des extraits de retranscription
d’émission ;
– un extrait de La radio ? mais c’est le diable !, ou la beauté des
pirates et des potages en sachet (imp. spé. H. A. Y. Paris, pp. 18-19)
sur le développement des radios libres en Italie ;
– la retranscription des dernières voix diffusées par Radio Alice le
samedi 12 mars 1977 à 23 h 15 retranscrite dans l’article « Les
Untorelli » publié dans la revue Recherches (n°30, novembre 1977,
pp. 27 à 31) ;
8. – un extrait de « La radio est une bonne chose » dans L’homme et la
société (n°47-50, janvier-décembre 1978) où Claude Collin entame
une réflexion sur la radio qui adviendra après le renversement de
l’ordre établi, c’est-à-dire lorsque la « radio de subversion » ne sera
plus en concurrence avec la « radio bourgeoisie ».
L’archivage ici et maintenant : l’exemple de la soirée
« Premières rencontres »
Dans la mesure où le collectif souhaite archiver en public, le mieux
pour comprendre son travail est de décrire l’organisation de la soirée
du 1er
juillet 2013 :
– accueil dinatoire,
– présentation du collectif et de l’organisation de la soirée,
– contextualisation des archives diffusées,
– diffusion d’archives audiovisuelles,
– débat avec le public,
– dépouillement d’archives en public,
– discussion dinatoire.
Lors de cette soirée, deux films étaient au programme :
– Le premier contient un enregistrement filmé par François Pain d’une
interview de Franco Berardi (Alias Bifo cofondateur de Radio Alice)
par Jean-Pierre Laborde (futur grand reporter pour France Inter et
France Info) dans des studios à Paris où Antoine Lefébure (fondateur
d’Interférence) était présent. Bifo raconte la chronologie des
événements de Bologne et les aventures de Radio Alice. La façon dont
l’interview a été filmée a suscité des réactions dans la salle. Il ne s’agit
pas d’une caméra fixe mais d’une caméra en mouvement qui passe des
plans larges aux plans rapprochés avec la musique des Doors. L’effet
souhaité était de donner l’impression d’être à Bologne au sein de
Radio Alice au moment des événements.
– Le deuxième film contient un enregistrement uniquement sonore
d’une saisie de Radio Alice par la police avec la transcription sur
l’écran des propos tenus par l’animateur qui décrit l’événement en
direct et appelle les avocats au secours.
Suite à cette projection, les membres du collectif ont lancé un débat.
Un sexagénaire d’origine italienne, qui semble avoir vécu ou bien
connu les événements de Bologne, est intervenu pour les raconter et
décrire le contexte.
9. Christophe Deleu (enseignant-chercheur à l’université de Strasbourg
et vice-président du GRER) a fait part de son inquiétude quant au peu
d’informations dont le collectif dispose à propos de ses archives à
savoir la date du tournage, le lieu du tournage, les personnes
présentes…
Les membres du collectif ont répondu en soulignant leur grande
difficulté à obtenir ces informations car ils ne parviennent pas à
joindre certains (Bifo), tandis que d’autres ne se souviennent pas
(Antoine Léfébure)…
Une partie des archives détenues par le collectif était installée sur une
table surplombée par des affiches sur un mur. Parmi ces archives, il
était possible de distinguer une valise verte dont l’ouverture avait été
annoncée dès le début de la soirée en précisant que cela n’avait jamais
été fait auparavant. A la fin des discussions commentant les films, la
valise a été ouverte. Elle contenait des journaux militants que l’un des
membres du collectif s’est empressé de numéroter. Un happening
politico-artistique qui a surpris certains membres du public !
Conclusion
Le métier d’archiviste, l’un des plus vieux dans ce monde, demande
des compétences importantes. Les archivistes amateurs du collectif
des « Archives getaway » auraient tout intérêt à suivre des formations
dans ce domaine et à collaborer avec des
documentalistes, enseignants-chercheurs et chercheurs pour pouvoir
assumer la difficile tache de gérer des archives sur Radio Alice. Cette
gestion nécessite la connaissance voire la maîtrise du fonctionnement
de l’archivage, des méthodes de la recherche historique, de l’histoire
de la radio et de l’histoire de l’Italie.
C’est ce qui avait été fait avec succès en 2011. Grâce à une
collaboration entre BétonSalon, Eldoradio, le GRER, l’université
Diderot, les étudiants en journalisme de Thierry Lefebvre (qui a
d’ailleurs déjà été consulté par le collectif) avaient fait un travail
archivistique (participation à la préparation de l’exposition) et
journalistique (rédaction du Journal de BétonSalon). Pourquoi donc
ne pas mettre ce type de projet en place pour les deuxièmes rencontres
intitulées « Intervenir par l’image : cinéma militant ou cinéma
d’intervention ? » qui auront lieu les 9-10-11 novembre 2013 ?
10. Crédit photos : http://getaway.eu.org/IMG/pdf/liasse3_radio_versionweb.pdf
1. [En ligne], disponible sur:
http://www.rfpp.net/spip.php?rubrique2,page
consultée le 15 juillet2013 [ ]
2. [en ligne], disponible sur :
http://www.rfpp.net/spip.php?article384, page consultée le 15 juillet 2013 [
]
3. D’ailleurs, les prochaines (deuxièmes) rencontres auront lieu autour du média cinématographique [
]
4. [en ligne], disponible sur : http://getaway.eu.org/invitation/transcription-de-discussion-preparatoire, page
consultée le 16 juillet 2013 [ ]
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ARTICLE PRÉCÉDENTQuel avenir pour la radio face au web ?ARTICLE SUIVANT« Penser les
mutations de la radio en Afrique », samedi 12 octobre 2013 à Lille
2 RÉFLEXIONS SUR “ DE LA DÉMOCRATISATION DU MICRO À LA
DÉMOCRATISATION DES ARCHIVES ! ”
1. Ping : Postradiomorphoses : petit bilan des mutations radiophoniques à l’ère du
numérique | RadioGraphy
2. Équipe hypotheses.org
19 JUILLET 2013 À 12:29
Chère carnetière, cher carnetier,
Nous avons particulièrement apprécié votre billet. Pour que la communauté puisse plus
aisément le découvrir, nous avons décidé de le mettre en Une d’Hypothèses.
Bien cordialement,
L’équipe d’Hypotheses.org
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