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Liberté, Egalité, Fraternité : “Appliquons au quotidien notre devise”
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22e
année•N°1134-DUJEUDI18AOÛT2016
Annonces légales pages 30 à 42
HAUTS-DE-SEINE:ŒUVRERÀLARÉUSSITEDESCOLLÉGIENS
à lire dans notre Encart L’ItiîledeFrance
MÉDECINE CONNECTÉEMÉDECINE CONNECTÉE
1134-P01.indd 11134-P01.indd 1 12/08/16 10:2612/08/16 10:26
Sommaire
2
3/ Humour de Mutio
4/ Société. La santé devient l’e-santé
10/ Economie. Concours mondial d’innovation 2030
14/ Science. Le secret de la mémoire
15 à 29/ L’Iti Île de France: pages consacrées aux arrondissements
de Paris, aux communes de la Seine-Saint-Denis,
des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne, de la Seine-et-Marne et
des départements limitrophes. Actualités culturelles, sociales,
économiques, politiques. Des éléments pour mieux comprendre
et vivre la Capitale et sa “Couronne”.
30 à 42/Annonces légales
43/ Courrier
44/ Société. MentionBien,Trèsbien:Commentseremplirlespochesavecsonbac
46/ Société. Honorer la mort des SDF, c’est reconnaître leur vie
48/ Libre opi-gnon. Le conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes invente
la double autoroute
50/ «Philou Bulle l’Actu» par Philouwer
51/ Fiche cuisine. Célerie “duchesse”
52/ Fiche cuisine. Croûtons gourmands
53/ Petites annonces
54/ Jeux
56/ Mots fléchés
HEBDOMADAIRE FONDÉ LE 26 SEPTEMBRE 1994
Edité par Com’Sol
SARL de Presse au capital de 5.373,82 €
R.C. 398 427 062
Code APE : 5813Z
Siège social
Bureau, Dépôt-ventes,
Rédaction et administration :
3-5,rue de l’Atlas - 75019 Paris
Tél. 01 40 03 96 67 - Fax 01 40 03 96 87
Etablissements secondaires :
• 1,rue Henri Regnault - 92380 Garches
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Stéphanie Caron :06 22 42 20 57
• 40 avenueThiers - 94210 LaVarenne Saint Hilaire
Danielle Holland
• 1,passage desAcacias - 77176 Savigny-le-Temple
Renaud Morelli
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Site internet : www.litinerant.fr
Gérante : Stéphanie Caron
Directeur de la publication : Gilbert Caron
Service annonces légales
Sophie,Stéphanie,Laure,Bernadette,Renaud
01 40 03 96 85 et 01 40 03 96 90
Fax. :01 40 03 96 87
Chargé de dossiers : Marcel Grenay
Mails :mgrenay@free.fr
Dessin : Mutio
Directeur littéraire : ✝ Rodolphe Clauteaux
Courrier : MarieAschehoug-Clauteaux
Mails :iotamarie@gmail.com
Imprimerie :
RPN -Tél. 01 49 36 26 70
Papier journal recyclé
Commission paritaire :N° 0219 C 88564
N° ISSN 1273-2230
Dépôt légal :3e
trimestre 2016
L’itinérant est une marque déposée à l’INPI,
Le journal :« L’Itinérant » a été désigné
comme publicateur officiel pour la période
du 1er
janvier au 31 décembre 2016
par arrêté de Messieurs les Préfets :
de Paris, du 28 décembre 2015
des Hauts-de-Seine, du 8 décembre 2015
de la Seine-et Marne, du 31 décembre 2015
de la Seine-Saint-Denis,du 17 décembre 2015
du Val de Marne, du 28 décembre 2015
de toutes annonces judiciaires et légales prescrites
par le Code civil,les Codes de Procédure Civile
et de Procédure Pénale et de Commerce et les Lois spéciales
pour la publicité et la validité des actes de procédure
ou des contrats et de décisions de justice pour
Paris,Hauts-de-Seine,Seine-Saint-Denis,Seine-et-Marne
etVal-de-Marne
Lejournal:« L’Itinérant »aétédésignécommepublicateurofficielpourlapériodedu1er
janvierau31décembre2016
pararrêtédeMessieurslesPréfets:deParis,du28décembre2015-desHauts-de-Seine,du8décembre2015-
delaSeine-et-Marne,du31décembre2015-delaSeine-Saint-Denis,du17décembre2015-duVal-de-Marne,du28décembre2015
detoutesannoncesjudiciairesetlégalesprescritesparleCodecivil,
lesCodesdeProcédureCivileetdeProcédurePénaleetdeCommerceetlesLoisspécialespourlapublicité
etlavaliditédesactesdeprocédureoudescontratsetdedécisionsdejustice
pourParis,Hauts-de-Seine,Seine-Saint-Denis,Seine-et-MarneetVal-de-Marne
N.B.:L’administrationdéclinetouteresponsabilitéquantàlateneurdesannonceslégales.
Lerèglementdesannonceslégaless’effectueaucomptant.Lesannonceslégalesnesontpasreçuespartéléphone.
Tarifs(horstaxes)pourunelignedelégale:
Paris - Hauts-de-Seine - Seine-Saint-Denis - Val-de-Marne: 5,50€-Seine-et-Marne: 5,24€
Lalignede40caractères.
Lessurfacesconsacréesauxtitres,sous-titres,filets,paragraphesetalinéassontdéfiniespararrêtésd’habilitation.
Lecalibragedel’annonceestétabliaulignomètreducorpsemployé,defiletàfilet.
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Humour de Mutio
3
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Société
4
La santé devient
l’e-santé
Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé,
a présenté la stratégie nationale e-santé 2020.
Objectifs de ce plan : accompagner les acteurs du système de soins dans le virage numérique
et permettre à la France de rester à la pointe en matière d’innovation.
C
ette stratégie nationale
s’articule autour de
quatre grandes prio-
rités  : développer la
médecine connectée à travers un
plan « big data » en santé, encou-
rager la co-innovation entre pro-
fessionnels de santé, citoyens et
acteurs économiques, simplifier
les démarches administratives des
patients et outiller la démocratie
sanitaire à l’aide d’une plateforme
numérique, enfin renforcer la sécu-
rité des systèmes d’information en
santé. Détails.
Axe 1 :
mettre le citoyen
au cœur de l’e-santé
Les patients expriment de nombreux
besoins auxquels les professionnels
de santé ne peuvent pas toujours
répondre  : questions auxquelles le
patient pense après la consultation
ou la sortie d’un établissement de
santé, ou qu’il n’ose pas poser ; dif-
ficultés du quotidien pour suivre un
traitement nouveau ou complexe  ;
besoin d’un soutien moral  ; ques-
tions relatives à l’organisation quo-
tidienne autour du traitement, de la
pathologie, etc. Le numérique per-
met de répondre à cette variété de
besoins.
Renforcer et simplifier
l’accès aux soins
• Faciliter l’accès aux soins par la
télémédecine
Les technologies numériques
offrent par exemple la possibilité de
s’affranchir de la distance pour ac-
céder aux médecins spécialistes. De
même, le déploiement d’une offre
de télé-expertise permet au médecin
de premier recours de pouvoir être
appuyé dans son exercice quotidien.
La télémédecine est donc un outil
majeur de l’équité sanitaire pour le
patient et un appui pour le profes-
sionnel de premier recours.
• Simplifier les démarches adminis-
tratives
L’expérience de nombreux établis-
sements étrangers a montré que la
qualité des séjours hospitaliers peut
être optimisée via des «  portails
patients  » qui facilitent les prises
de rendez-vous et leur rappel, la
préparation des hospitalisations, la
communication par messagerie, le
renouvellement d’ordonnance, les
relations administratives, le sui-
vi à domicile post-opératoire, etc.
Ces applications numériques
doivent accompagner les évolutions
du parcours de santé du patient
en permettant une meilleure
transmission des informations entre
les différents partenaires et la ges-
tion des interventions auprès du
patient.
Développer les services aux
patients pour favoriser leur
autonomie
•  Faciliter l’accès des patients à
leurs informations médicales où il
faut, quand il faut
L’accès direct aux données de son
dossier médical partagé (DMP) par
le patient existe d’ores et déjà et doit
être enrichi en lui offrant la possibi-
lité d’en télécharger le contenu sur
une application mobile. Cette pre-
mière étape d’une approche de type
«  Blue Button  », par référence à
l’initiative fédérale américaine, sera
progressivement étendue à d’autres
sources de données telles que les
dossiers médicaux hospitaliers.
•  Mieux informer sur la santé et
l’offre de soins
L’« empowerment » (« empouvoi-
rement » selon la traduction propo-
sée par le Conseil national du nu-
mérique) du patient est rendu pos-
sible à la fois par la mise à dispo-
sition d’informations scientifiques
et médicales sur la maladie et ses
traitements, mais aussi à travers le
témoignage d’autres patients ou de
leur entourage. Le patient a ainsi les
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Société
5
moyens de mieux comprendre com-
ment s’orienter dans le parcours de
soin et devenir un véritable acteur
de sa santé. Le service public d’in-
formation en santé sera le principal
vecteur de cet « empouvoirement »,
offrant les garanties attendues de
sérieux, de rigueur et d’accessibi-
lité de l’information pour tous les
publics.
• Faciliter le suivi par les patients de
leurs indicateurs de santé
L’e-santé fournit aux patients les
moyens d’être plus autonomes,
grâce aux programmes d’éducation
thérapeutique, à l’arrivée de nou-
velles générations d’objets connec-
tés, ou encore aux services de té-
lésuivi permettant le maintien du
patient à son domicile ou un retour
à domicile plus rapide en cas d’hos-
pitalisation. Deux actions phares
sont lancées pour accompagner
la mise en œuvre de cet objectif :
d’une part, le déploiement d’expé-
rimentations sur la télésurveillance
(programme «  Etapes  »)  ; d’autre
part, l’appui au développement de
labels pour guider les patients et
les professionnels de santé dans le
choix d’objets connectés fiables et
médicalement pertinents.
Outiller la démocratie sanitaire
Le concept de démocratie sanitaire
recouvre en pratique les actions
visant à associer l’ensemble des
acteurs du système de santé dans
l’élaboration et la mise en œuvre de
la politique de santé. Le numérique
ouvre de nouvelles opportunités.
•  Promouvoir l’expression collec-
tive des patients et citoyens
La loi de modernisation du système
de santé prévoit la consultation des
associations d’usagers dans le pro-
cessus d’élaboration des politiques
de santé. Les outils numériques
peuvent faciliter la mise en œuvre
de cette mesure en remédiant aux
contraintes de temps, de ressources
et d’espace de communication qui
entravent parfois la participation
des citoyens aux politiques de santé.
La puissance publique mettra à dis-
position des acteurs de la santé une
plateforme de consultation publique
en ligne.
•  Au-delà de l’expression collec-
tive, permettre la contribution indi-
viduelle à l’amélioration de notre
système de santé
Les principes de l’économie col-
laborative s’appliquent aussi à la
santé, et peuvent contribuer au bien-
être de tous : des citoyens peuvent
ainsi prendre part à la veille sani-
taire en complément des dispositifs
de veille traditionnels. Afin de faci-
liter cette nouvelle forme de partici-
pation, le ministère en charge de la
Santé mettra en service un nouveau
portail public de signalement des
événements sanitaires indésirables.
L’action publique soutiendra égale-
ment plus largement les projets de
« co-innovation » avec les citoyens
et patients, comme par exemple à
travers les living labs. L’initiative
du British Medical Journal d’inci-
ter les auteurs d’articles à impliquer
de façon précoce les patients dans
leurs travaux de recherche pourrait
être reprise via des recommanda-
tions des sociétés savantes ou de la
Haute Autorité de santé (HAS).
Marisol Touraine
présentant la stratégie nationale
e-santé 2020.
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Société
6
•  Favoriser l’usage du numérique
par les associations de patients et
d’usagers
Les associations de patients et d’usa-
gers sont des acteurs importants de
la démocratie sanitaire. À ce titre,
il est essentiel qu’elles exploitent le
levier numérique pour enrichir les
échanges et débats collectifs en leur
sein, entre elles et auprès de la popu-
lation. La puissance publique sou-
tiendra le déploiement des usages
du numérique par ces associations à
travers des appels à projets.
Axe 2 :
soutenir l’innovation
par les professionnels
de santé
L’informatisation des processus de
soins a fait des progrès importants
grâce aux soutiens apportés par le
programme Hôpital numérique et la
rémunération sur objectifs de santé
publique (ROSP) introduite pour la
médecine libérale en 2011.
Avec la multiplication des objets
connectés émerge la possibilité de
mobiliser les technologies du nu-
mérique non plus seulement pour
informatiser les processus de pro-
duction et de gestion des soins, mais
plus directement pour enrichir, et
dans certains cas réinventer le suivi
médical des patients.
Développer des cursus
de formation des professionnels
de santé autour du numérique
• En France, la formation des méde-
cins aux technologies numériques
doit prendre une place accrue.
L’informatique clinique est deve-
nue une spécialité médicale aux
États-Unis, au même titre que la
cardiologie ou la pneumologie. Les
médecins ainsi formés participent
largement au développement et au
déploiement des outils de l’e-santé,
ce qui favorise aussi leur adoption
par leurs confrères. La puissance
publique travaillera en lien étroit
avec les facultés de médecine et les
médecins afin de renforcer la for-
mation initiale et l’offre de forma-
tions continues en matière d’infor-
matique médicale.
Soutenir les professionnels
de santé qui s’engagent en faveur
de l’innovation numérique
• Renforcer la cohérence et la visi-
bilité des programmes d’appui aux
professionnels porteurs de projets
numériques innovants
La puissance publique utilise au-
jourd’hui de nombreux dispositifs
pour soutenir l’innovation par les
professionnels de santé. La diversi-
té de ces dispositifs contribue tou-
tefois au manque de lisibilité des
financements. Un travail est entamé
pour y remédier. Le ministère char-
gé de la Santé va également renfor-
cer l’appui aux projets numériques
les plus innovants.
• Appuyer et sécuriser les initiatives
de professionnels de santé dans le
recours aux objets connectés
Les applications et autres objets
connectés non homologués comme
« dispositifs médicaux » ne reposent
pas sur un modèle d’évaluation mé-
dicale. Pour mieux assurer la pro-
tection du consommateur, la puis-
sance publique travaillera avec les
professionnels de santé, les sociétés
savantes et les collèges profession-
nels, les industriels et les patients
sur des dispositifs d’évaluation de
ces objets en matière de pertinence
et de fiabilité médicale, et de protec-
tion des données personnelles qu’ils
garantissent.
Accompagner le développement
des systèmes d’aide à la décision
médicale
Le terme « système d’aide à la dé-
cision médicale  », ou SADM, re-
couvre un large spectre d’outils al-
lant de simples systèmes d’alertes
qui se déclenchent automatique-
ment dès qu’un critère est vérifié
(par ex.  : rappel de vaccination
contre la grippe pour une personne
âgée de plus de 65 ans) aux sys-
tèmes les plus complexes permet-
tant de déterminer le bon traitement
pour un patient multipathologique.
Les SADM permettent d’améliorer
l’application des recommandations
de bonnes pratiques publiées par
la HAS et/ou par des sociétés sa-
vantes. Ils sont également des outils
indispensables au développement
de la médecine personnalisée.
• Faciliter l’exploitation numérique
des connaissances médicales
L’utilité et la fiabilité des SADM dé-
pendent directement de la richesse
des informations médicales qui les
alimentent. Les principaux gise-
ments d’informations médicales
sont les dossiers patients, notes, ob-
servations, comptes rendus et lettres
rédigés par les médecins. Ces docu-
ments sont majoritairement rédigés
en langage naturel, ce qui rend leur
exploitation informatique difficile.
Pour lever ce frein, le ministère
mettra à disposition des terminolo-
gies de références communes. En
complément, le ministère lancera
des appels à projets afin de promou-
voir la recherche en traitement auto-
matique du langage naturel, dont le
langage médical.
• Utiliser les outils numériques pour
simplifier l’utilisation des recom-
mandations de pratique clinique
(RPC) par les professionnels de
santé
Les études montrent que les recom-
mandations de pratique clinique
sont en réalité faiblement mises en
œuvre, alors même que leur utilité
pour accroître la sécurité et la qua-
lité des soins est largement consen-
suelle. Cette situation s’explique en
partie par le fait que les RPC sont
difficilement exploitables par les
professionnels de santé lors de la
consultation. Le ministère travail-
lera avec la HAS afin d’adapter les
modalités de production des RPC et
d’en faciliter l’exploitation par les
professionnels de santé.
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Société
7
Soutenir la « co-innovation »
avec les patients et les industriels
Pour tirer pleinement parti du nu-
mérique, la puissance publique doit
favoriser les démarches d’innova-
tion ouverte et participative.
•  Favoriser la co-construction des
solutions numériques entre start-
up, professionnels de santé et ci-
toyens-patients
Nombre de start-up lancent de
nouveaux produits ou services
avec une connaissance insuffisante
des besoins des professionnels de
santé ou des patients, ou encore
des contraintes réglementaires ou
légales en vigueur. La puissance
publique lancera des actions ci-
blées afin de favoriser la rencontre
précoce entre les entrepreneurs et
les professionnels de santé, les pa-
tients et les acteurs de la réglemen-
tation.
• Accompagner la professionnalisa-
tion et la mutualisation des « living
labs en santé »
Les living labs sont des laboratoires
de rencontre entre des entrepre-
neurs et les utilisateurs cibles des
objets et services qu’ils conçoivent.
L’objet de ces lieux est notamment
de favoriser une innovation au plus
près des besoins et des usages, donc
une innovation plus efficace. De
nombreux living labs se sont créés
ces dernières années, certains spé-
cialisés en santé, d’autres plus gé-
néralistes. Le ministère engagera
une cartographie de ces living labs
pour rendre plus lisible leur offre
et favoriser les synergies entre ces
structures.
Axe 3 :
simplifier le cadre
d’action pour les acteurs
économiques
De multiples acteurs contribuent à
la régulation du secteur de la san-
té, notamment les administrations
centrales, les agences régionales de
santé, les opérateurs publics ou les
institutions indépendantes. Si les
acteurs du numérique ne peuvent
s’affranchir des règles garantissant
la fiabilité du système et la quali-
té des soins prodigués, plusieurs
actions peuvent et doivent être en-
gagées pour simplifier le cadre ré-
glementaire afin de ne pas priver
les citoyens d’innovations utiles et
positives pour leur santé.
Établir une gouvernance plus
lisible et ouverte de l’e-santé
• Optimiser la répartition des rôles
entre les acteurs de la régulation
Il s’agit en premier lieu de mieux
articuler le champ des interventions
publiques au plan national et régio-
nal afin d’éviter les redondances
et contradictions, notamment dans
les processus d’autorisation et
d’attribution de financements des
projets e-santé. La répartition des
rôles entre ces acteurs sera ajus-
tée puis communiquer aux acteurs
économiques. Ceci leur permettra
de trouver plus facilement les bons
points d’entrée parmi les décideurs
publics. Les acteurs économiques
seront associés, aux côtés des dif-
férentes parties prenantes, aux dis-
cussions sur la stratégie e-santé et
sa mise en œuvre à travers une ins-
tance nationale permanente.
• Le ministère va également adap-
ter son organisation interne afin
de mieux coordonner l’action
publique en matière d’innovation et
d’e-santé. Les nouvelles modalités
d’organisation feront l’objet d’une
annonce au deuxième semestre
2016.
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Société
8
Favoriser le partage
de priorités entre acteurs publics
et économiques en matière de
systèmes d’information
Pour garantir l’alignement des ac-
teurs autour de priorités communes,
la puissance publique clarifie sa
stratégie d’investissement dans les
systèmes d’information en santé.
• Le déploiement d’outils d’aide à
la coordination des soins constitue
la priorité.
Tout investissement public dans les
systèmes d’information doit contri-
buer au déploiement des outils sui-
vants : le dossier médical partagé et
les messageries sécurisées de santé,
qui permettront aux professionnels
d’échanger en toute sécurité les
informations sur leurs patients. Il
s’agit également de répertoires par-
tagés permettant aux professionnels
de connaître l’offre de soins dispo-
nible à tout moment afin d’orienter
au mieux les patients.
• Au-delà de ce premier bloc d’ou-
tils, les autres investissements se-
ront financés si les acteurs sont or-
ganisés pour garantir leur utilité.
Le ministère renforcera la coordi-
nation des expérimentations locales
et précisera les conditions de leur
évaluation en vue d’une généralisa-
tion. Cette démarche sera utilisée,
par exemple, pour accompagner le
déploiement de plateformes numé-
riques de coordination (programmes
Paerpa − parcours de santé des per-
sonnes âgées en risques de perte
d’autonomie − et Territoire de soins
numérique) et la dématérialisation
de l’ordonnance (expérimentation
de la «  e-prescription  » de l’assu-
rance maladie).
Clarifier les voies d’accès au
marché des solutions e-santé
La puissance publique doit clarifier
les règles régissant ses interventions
sur le marché de l’e-santé. Elle a vo-
cation à financer et réguler les sys-
tèmes informatiques collectifs, tels
que le système d’authentification
(carte de professionnel de santé),
l’espace de confiance permettant la
communication entre professionnels
équipés de messageries sécurisées…
Les professionnels et établissements
de soins financent leur propre équi-
pement informatique : le rôle de la
puissance publique se cantonne à
des programmes d’incitation fi-
nancière ou d’aides ponctuelles
(comme le font la rémunération sur
objectifs de santé publique, le pro-
gramme Hôpital numérique et le
programme Territoire de soins nu-
mérique).
Entre ces deux catégories, un
nombre croissant de services (dos-
sier médical partagé, plateformes
de télémédecine, outils d’aide à la
coordination des soins, message-
rie) reposent aujourd’hui sur des
modèles économiques mixtes, va-
riant d’une région à l’autre et dans
le temps. La puissance publique
travaillera avec les institutions et
entreprises du secteur pour clarifier
les modalités de financement de ces
divers outils.
Enfin, le ministère chargé de la San-
té mettra en place une structure dé-
diée à l’innovation, qui contribuera
à l’élaboration de processus clairs et
transparents en matière de finance-
ment de l’innovation.
Déployer un cadre
d’interopérabilité facilitant
l’intégration des innovations
La loi de modernisation du système
de santé a établi l’opposabilité des
référentiels d’interopérabilité et de
sécurité ainsi que la valeur probante
des dossiers médicaux dématériali-
sés. Ces changements seront com-
plétés du point de vue technique
par l’élargissement du périmètre
de ces référentiels à d’autres sujets
critiques. Les chantiers prioritaires
pour promouvoir l’interopérabilité
comprendront également la défini-
tion d’alternatives sûres et ergono-
miques à la carte de professionnel
de santé en tant qu’outil d’authen-
tification, la définition de normes
pour structurer les documents
échangés par les professionnels de
santé dans le cadre du parcours de
soins, et l’adoption de terminologies
médicales communes afin de facili-
ter le déploiement de services nu-
mériques dans certains secteurs clés
de la prise en charge des patients
(continuité des soins ville-hôpital,
interactions médicamenteuses).
Axe 4 :
moderniser les outils
de régulation
de notre système de santé
Le bon fonctionnement et l’inté-
grité des systèmes d’information
sont devenus deux préoccupations
majeures et prioritaires pour la
puissance publique. Autre priorit,
l’adaptation des modèles d’évalua-
tion médico-économique aux nou-
velles organisations et pratiques
médicales reposant sur le recours
à des outils numériques. Il est éga-
lement essentiel de moderniser les
dispositifs de veille et de surveil-
lance sanitaires. Enfin, les institu-
tions publiques doivent saisir les
opportunités offertes par le big data.
Assurer la sécurité des systèmes
d’information
Le développement des usages des
technologies numériques renforce
les exigences de sécurité. Pour as-
surer le bon fonctionnement du sys-
tème de soins dans son ensemble, il
est en effet indispensable de garan-
tir l’efficience de ces outils et l’in-
tégrité des données sensibles qu’ils
contiennent.
Face à la montée des menaces en
matière de cybersécurité, le minis-
tère chargé de la Santé accompagne-
ra par un plan d’action à court terme
la mise en œuvre de la politique gé-
nérale de sécurité des systèmes d’in-
formation de santé (PGSSI-S).
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Société
9
Accélérer le développement
de méthodes d’évaluation
adaptées aux solutions
multitechnologiques
Le numérique libère un immense
potentiel d’innovation «  de proxi-
mité  » : les innovateurs sont les
professionnels de santé eux-mêmes,
qui utilisent par exemple leur smart-
phone ou un objet connecté pour
compléter les informations recueil-
lies en consultation ou modifier la
manière dont ils prennent en charge
certains patients. Ces innovations
sont rarement évaluées en termes de
bénéfice médico-économique. Les
pouvoirs publics soutiendront, avec
le concours principal de la HAS, le
développement de méthodologies
d’évaluation adaptées à l’e-santé en
y impliquant les professionnels et
les patients.
Le numérique au service
de la veille et de la surveillance
sanitaire
Les outils du numérique peuvent
apporter une contribution utile pour
compléter les dispositifs actuels de
veille et de surveillance sanitaire.
Par exemple, la déclaration par
les citoyens d’effets secondaires
associés à la prise d’un médica-
ment peut accélérer la détection de
«  signaux faibles  ». Le ministère
chargé de la Santé conduira avec
les organismes de recherche un
projet fédératif associant l’Agence
nationale des services à la personne
(ANSP), l’Agence nationale de sé-
curité sanitaire de l’alimentation,
de l’environnement et du travail
(ANSES), l’Institut national de
la santé et de la recherche médi-
cale (Inserm), le Centre national
d’études spatiales (CNES) et le
Service de santé des armées (SSA),
en vue de développer de nouveaux
outils :
• de modélisation facilitant l’antici-
pation des menaces épidémiques et
leur évolution spatio-temporelle ;
• d’imagerie et de représentation des
données environnementales pour
faciliter les interventions en santé
(notamment pour la lutte contre les
insectes vecteurs de maladies infec-
tieuses).
Lever les freins au développement
du big data au service de la santé,
dans des conditions définies avec
les citoyens
La loi de modernisation du système
de santé a modernisé et simplifié le
cadre juridique lié à la circulation de
l’information de santé : harmonisa-
tion des procédures d’accès aux don-
nées de santé pour des projets d’in-
térêt public, définition de l’équipe
de soins et des conditions de partage
d’information au sein des équipes,
mise en place d’un identifiant natio-
nal unique de santé. Les travaux du
groupe de réflexion sur le big data
en santé ont permis de confirmer
que le cadre juridique est désormais
adapté pour permettre un plus grand
partage des données de santé, dans
le respect de la vie privée des per-
sonnes. Il s’agit maintenant de lever
les freins pratiques et culturels. Pour
ce faire, l’ouverture des données est
devenue une mission officielle du
ministère chargé de la Santé. Des
mesures concrètes seront annoncées
avant l’été 2016 pour soutenir des
projets prioritaires de big data.
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Economie
10
Concours mondial
d’innovation 2030
Ce mois de juillet a été marqué par la remise de prix aux 72 lauréats
de la nouvelle première phase du Concours mondial innovation.
Occasion de faire un point sur ce rendez-vous économique majeur.
L
ancés par le Président
de la République, le
2  décembre 2013, les
Concours Mondiaux
d’innovations ont pour objectif de
faire émerger les talents et futurs
champions de l’économie française
en les repérant puis en accompa-
gnant la croissance des entrepre-
neurs français ou étrangers dont
le projet d’innovation présente un
potentiel particulièrement fort pour
l’économie française. Ce Concours
s’inscrit dans le Programme des
investissements d’avenir (PIA).
La seconde phase (accompagne-
ment) du Concours a permis la créa-
tion de 109 emplois et la levée de
16 millions d’euros au total grâce à
14 levées.
Fort de ce succès et de cette dyna-
mique, le président de la République
a annoncé une nouvelle édition de la
phase d’amorçage, le 28 avril 2015,
portant sur 8 ambitions comprenant
les 7 initiales et une nouvelle, sur la
sécurité collective et la protection
contre les actions malveillantes.
Cette nouvelle phase d’amorçage
s’est conclue avec 72 lauréats qui
répondent aux ambitions définies
par la Commission 2030. Quelque
360 dossiers ont été déposés et 120
projets auditionnés. Les 72 lauréats
bénéficient d’une aide financière
sous forme de subvention, pou-
vant aller jusqu’à 200 000 € maxi-
mum par projet. Étaient présents
lors de la cérémonie Thierry Man-
don, secrétaire d’État chargé de
l’Enseignement supérieur et de la
Recherche, Axelle Lemaire, Secré-
taire d’État chargée du numérique,
et Anne Lauvergeon, présidente de
la Commission Innovation 2030…
qui a annoncé à cette occasion le
lancement de nouvelles phases à
l’automne 2016.
Avec ce Concours, le Gouverne-
ment installe une véritable politique
d’avenir résolument engagée dans le
soutien de ceux qui créent, innovent
et prennent des risques. Cette poli-
tique sera pérennisée et étendue à
d’autres secteurs à l’avenir dans le
cadre du PIA III – troisième volet
du Programme d’investissements
d’avenir (Voir encadré).
Cinq exemples
de start-up lauréates
• Qynapse : Qynapse développe des
technologieslogiciellespourprédire
à partir d’imagerie cérébrale (scan-
ner, IRM, etc.) l’évolution clinique
des maladies du système nerveux et
mesurer l’efficacité des traitements.
Le logiciel mis au point quantifie
automatiquement des images mé-
dicales et les combine avec d’autres
données liées à chaque patient afin
de permettre une aide à la décision
rapide et précise. Il vise les labora-
toires pharmaceutiques, pour des
essais cliniques mieux ciblés, mais
aussi les cliniciens afin de moduler
les traitements et d’autoriser une
prise en charge personnalisée des
patients. Qynapse est lauréate CMI
phase 1, 2e
édition.
Anne Lauvergeon (à dr.), présidente de la Commission Innovation 2030,
a annoncé le lancement de nouvelles phases à l’automne 2016.
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Economie
11
• Shift Technology  : Shift Tech-
nology propose une solution inno-
vante d’aide à la détection des dé-
clarations frauduleuses qui repose
sur des algorithmes mathématiques
et une modélisation poussée du
phénomène de la fraude. Ses algo-
rithmes permettent de modéliser
l’analyse des données des polices
d’assurance et des déclarations de
sinistres, ainsi que des données
extérieures, tout en intégrant le sa-
voir-faire des assureurs. Cette so-
lution permet de détecter plus de
cas de fraude et de réaliser des éco-
nomies très importantes. Lauréate
du CMI phase 1, 1re
édition, Shift
Technology emploie aujourd’hui
40collaborateursetvientdeboucler
une levée de fonds de 10 millions de
dollars (8,9 millions d’euros) me-
née par le fonds de capital-risque
américain Accel Partners. Elaia
Partners et Iris Capital, qui avaient
déjà apporté 1,4 million d’euros en
décembre 2014, ont également ré-
investi.
• Ynsect : Ynsect a développé une
technologie d’élevage automatisé
d’insectes puis d’extraction de mo-
lécules (protéine, chitine, huiles).
Ynsect réalise la bioconversion de
résidus organiques dans des fermes
d’insectes, puis la transformation
de ces insectes en farines alimen-
taires pour volailles et poissons. Les
procédés mis au point permettent
également d’extraire des molécules
à haute valeur ajoutée qui trouvent
des applications dans les domaines
de la nutrition, de la nutraceutique
et de la chimie verte. « Ynsite », dé-
monstrateur et pilote de production,
vient d’être inauguré par la jeune
société à Dôle (39). Ynsect est
lauréate du CMI phases 1 & 2, 1re
édition, et compte aujourd’hui 40
collaborateurs et a levé 7,3 millions
d’euros auprès de Demeter Partners
et d’Emertec Gestion, auxquels
s’est ajouté New Protein Capital,
un fonds basé à Singapour.
• Olea Innovation (projet Olea Pro-
tect)  : le procédé innovant mis au
point par Olea Innovation a fait
l’objet d’un dépôt de brevet. Il est
basé sur la production d’une mousse
utilisée comme vecteur dispersif de
produits actifs dont les effets sont
répertoriés, maîtrisés et sans dan-
ger pour les personnes et les biens.
La maîtrise des caractéristiques
physiques de la mousse permet de
contrôler la diffusion des agents ac-
tifs dans le temps et dans l’espace
(volume de la zone à traiter, tenue
dans le temps, durée des effets),
mais aussi de limiter les effets de
souffle d’une explosion. Le procédé
porte également sur les définitions
et la mise au point des matériels
et équipements permettant d’adap-
ter les dispositifs de production ou
de projection de cette mousse ac-
tive aux différents cas d’emploi. Il
permet la réalisation de nombreux
dispositifs dans le domaine de la
sécurité, de la sûreté et du maintien
de l’ordre qui répondent à des be-
soins impératifs d’adaptation des
systèmes actuels aux nouvelles me-
« Le Concours mondial de l’Innovation 2030 a pour objectif de faire émerger
les talents et futurs champions de l’économie française », rappellera le président François Hollande,
en récompensant le lauréat Généthon, le laboratoire de l’AFM-Téléthon, en avril 2015.
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Economie
12
naces et aux nouvelles réglementa-
tions qui en découlent.
• EnWireS (projet Silicar) : le projet
Silicar de la start-up EnWireS porte
sur une technologie de rupture de la
fabrication de nanofils de silicium.
Les nanofils de silicium est un ma-
tériau révolutionnant les batteries
lithium-ion en augmentant considé-
rablement leur densité énergétique.
Mais ce matériau est encore indis-
ponible industriellement car difficile
et cher à produire. La technologie
innovante, issue du CEA-Grenoble,
permet une production industrielle
de nanofils de silicium en utilisant
un procédé à faible empreinte envi-
ronnementale.
Le fonctionnement du Concours
Le 18 avril 2013, le Président de la
République a mis en place la Com-
mission « Innovation 2030 », pré-
sidée par Anne Lauvergeon. Cette
Commission s’est appropriée les
principaux enjeux du monde de
2030 et a identifié un nombre limité
d’opportunités majeures au poten-
tiel particulièrement fort pour l’éco-
nomie française.
C’est dans cette perspective que
l’État a initié un Concours Mon-
dial d’Innovation. Son objectif est
de faire émerger les talents et futurs
champions de l’économie française
en les repérant puis en accompa-
gnant la croissance des entrepre-
neurs français ou étrangers dont
le projet d’innovation présente un
potentiel particulièrement fort pour
l’économie française.
À travers ce Concours, il s’agit
d’encourager les talents d’au-
jourd’hui pour créer notre richesse
collective de demain, que ces talents
soient en France ou à l’étranger. Le
Gouvernement souhaite ainsi at-
tirer les talents du monde entier
pour qu’ils réalisent leurs projets en
France.
Dans le cadre du PIA et en s’ap-
puyant sur BPI France (la banque
publique d’investissement), l’État
affecte 300  millions d’euros pour
cofinancer des projets innovants
portant les 8 ambitions définies par
la Commission.
Au terme de la première phase
(phase d’amorçage), 110 projets
d’entreprises à fort potentiel avaient
été sélectionnés. Une seconde phase
(phase levée de risque) a conduit à la
sélection de 35 projets (dont 25 pro-
jets issus de la phase d’amorçage).
Les projets sélectionnés présentent
un potentiel particulièrement fort
pour l’économie française.
Afin de maintenir la dynamique
du concours, une nouvelle phase
d’amorçage a été mise en place en
septembre  2015 portant sur 8 am-
bitions comprenant les 7 initiales et
une nouvelle portant sur la sécurité
collective et la protection contre les
actions malveillantes. Les projets
sélectionnés reçoivent une aide fi-
nancière sous forme de subvention,
pouvant aller jusqu’à 200 000 euros
maximum par projet.
Les objectifs
Le Concours mondial d’innovation,
à travers le Programme de soutien
à l’innovation majeure (PSIM), vise
à favoriser le redressement indus-
triel de la France en accompagnant
l’émergence d’entreprises leaders
sur la base d’innovations majeures
et porteuses d’un potentiel parti-
culièrement fort pour l’économie
Le PIA III
Le troisième volet du programme d’investissements
d’avenir est doté de 10 milliards d’euros. Il ne s’agira
plus, désormais, de distribuer des enveloppes par secteur,
mais de mettre en place une organisation plus souple, de
l’amont vers l’aval, de l’enseignement et la recherche
vers l’innovation et le développement des entreprises. Le
PIA3 pourra dynamiser des secteurs jusqu’alors peu cou-
verts, tels que les industries de sécurité, l’agroalimentaire
ou encore le tourisme.
Sur les 10 milliards d’euros du PIA3, 5,9 milliards béné-
ficieront à l’enseignement, la recherche et la valorisation
de celle-ci. Ce programme contribuera par exemple à
la mise en œuvre du Plan numérique à l’école, en s’ap-
puyant sur les initiatives de terrain, en lançant de nou-
velles expérimentations.
Le PIA3 financera également les « territoires d’innova-
tion », territoires laboratoires où des expériences auda-
cieuses pourront être menées par exemple dans l’urba-
nisme, les transports.
Les 4,1 milliards d’euros restants seront mobilisés pour
l’innovation des entreprises. Cela permettra d’amplifier
l’émergence des techniques de demain – automatisa-
tion, impression 3D, Internet des objets –, notamment en
répondant aux besoins de formations adaptées, dans la
continuité de la démarche « Industrie du Futur ».
Toutes les actions du PIA3 incluront une dimension nu-
mérique, et plus de 60 % des crédits seront affectés à
des projets qui contribuent à la croissance verte. Il s’agit
de construire une économie plus sobre en énergie, plus
connectée, et donc plus innovante.
Au total, 4 milliards d’euros seront consacrés à des in-
vestissements en fonds propres, qui pourront valoriser, à
moindre coût pour les finances publiques, l’effort excep-
tionnel consenti pour la recherche et l’innovation dans les
deux précédents programmes, en partageant les risques
et les chances des projets avec leurs initiateurs. Par ail-
leurs, en cohérence avec la réforme territoriale, 500 M€
feront l’objet d’actions co-décidées avec les régions.
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Economie
13
nationale. Afin de sélectionner les
meilleurs projets répondant aux ob-
jectifs de l’action financée au titre
du Programme d’investissements
d’avenir (PIA), l’action a lieu en 3
phases (décrites ci-dessous) et par
une procédure de concours mon-
diaux simple et facile d’accès.
Pour participer, une procédure
simple, accessible, dématérialisée
et internationale en 3 phases a été
mise en place :
• L’amorçage : cette phase permet
de sélectionner une centaine de pro-
jets au stade amont de leur dévelop-
pement : toutes les idées, toutes les
initiatives, tous les projets ont pu
postuler. À l’issue du processus de
sélection conduit par la Commis-
sion, les meilleurs projets d’entre-
prise retenus reçoivent une aide fi-
nancière sous forme de subvention
pouvant atteindre 200 000 euros par
projet.
• L’accompagnement : cette phase
permet d’accompagner les projets
les plus prometteurs dans la phase
de levée des risques avec des tra-
vaux de développement de plus
grande ampleur.
• Le développement : cette dernière
phase permet de soutenir au plus
près une ultime sélection de projet
dans leur phase d’industrialisation
et de mise sur le marché à grande
échelle. Le soutien public poten-
tiel pourrait alors être à nouveau
multiplié par 10 par rapport à la
phase précédente, soit 20 millions
d’euros
Les huit ambitions stratégiques
La Commission Innovation 2030
a défini 8 ambitions dans des do-
maines très différents qui pourront
constituer des piliers du développe-
ment futur de la France. Les projets
d’entreprise déposés dans le cadre
du Concours Mondial d’Innovation
devront impérativement s’inscrire
dans l’une des 8 ambitions sui-
vantes :
• Le stockage de l’énergie : projets
d’innovation en matière de stockage
d’énergie intermittente ou non.
•  Recyclage des métaux  : projets
permettant de rendre viable et effi-
cace le recyclage des métaux.
• La valorisation des richesses ma-
rines  : projets de valorisation des
métaux sous-marins ; projets favo-
risant des solutions de dessalement
moins onéreux et/ou plus faible-
ment consommateur d’énergie de
l’eau de mer.
•  Les protéines végétales et la
chimie du végétal : projets de déve-
loppement de produits alimentaires
à base de protéines végétales ; pro-
jets de chimie du végétal visant à
développer de nouveaux matériaux.
• La médecine individualisée : pro-
jets favorisant le ciblage des inter-
ventions thérapeutiques s’appuyant
par exemple sur la génomique, les
dispositifs médicaux et/ou l’image-
rie à haute résolution.
•  La silver économie, l’innovation
au service de la longévité : projets
répondant à la perte d’autonomie
des seniors, liés à la robotique et la
domo-médecine.
• La valorisation des données mas-
sives (Big Data) : projets permettant
de mieux exploiter les données et
de définir de nouveaux usages, mo-
dèles d’analyse et de valorisation.
•  La sécurité collective et la pro-
tection contre les actions malveil-
lantes  : projets permettant de pro-
téger de manière active ou passive
sites sensibles et les populations
contre les actions agressives, et pour
gérer les crises.
Une nouvelle ambition porte sur la sécurité collective et la protection contre les
actions malveillantes. Le lauréat Shift Technology propose déjà, via l’intelligence
artificielle et le Big Data, une solution innovante d’aide à la détection des
déclarations frauduleuses en assurance.
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Science
14
Le secret de la mémoire
Depuis les années 1950, on suppose que les souvenirs sont initialement formés dans
l’hippocampe et progressivement transférés dans le cortex pour le stockage à long terme.
Cette hypothèse vient d’être validée.
P
our la première fois, des
chercheurs du Centre inter-
disciplinaire de recherche
en biologie (CNRS/
Inserm/Collège de France) ont éta-
bli la preuve directe que la mémo-
risation à long terme des souvenirs
implique un échange pendant le
sommeil entre deux structures du
cerveau, l’hippocampe et le cortex :
en augmentant cet échange, ils ont
réussi à provoquer la mémorisation
de souvenirs qui sinon auraient été
oubliés. Leurs travaux sont publiés
dans la revue Nature Neuroscience.
Les ondes impliquées
Afin de prouver cette hypothèse,
les chercheurs ont d’abord enre-
gistré l’activité de l’hippocampe et
du cortex pendant le sommeil. Ils
ont constaté qu’il y avait une cor-
rélation entre des ondes observées
dans ces deux structures : lorsque
l’hippocampe émet des ondula-
tions, le cortex émet à son tour
des ondes delta et des fuseaux de
sommeil, comme en une série de
questions-réponses. Pour établir
un lien avec la mémoire, les cher-
cheurs ont ensuite entraîné des rats
à mémoriser les positions de deux
objets identiques dans une pièce.
Le lendemain, lors du test, un objet
avait été déplacé et les rats devaient
déterminer lequel. Les rats réussis-
saient le test s’ils avaient passé 20
minutes sur place le premier jour,
mais ils échouaient s’ils n’étaient
restés que 3 minutes. Cette diffé-
rence se reflétait également dans
les couplages entre hippocampe
et cortex pendant le sommeil juste
après la première exploration : ils
étaient plus importants chez les
rats qui réussissaient le test le len-
demain. Restait à prouver que ces
couplages étaient bien la cause de
la mémorisation.
L’expérience
Les chercheurs ont alors mis au
point un dispositif permettant de
détecter en temps réel les ondu-
lations de l’hippocampe et de dé-
clencher aussitôt des ondes delta
et des fuseaux de sommeil dans
le cortex, c’est-à-dire de produire
à volonté des couplages entre ces
deux structures. Ils ont utilisé ce
dispositif chez des rats entraînés
pendant seulement 3 minutes le
premier jour, et qui n’étaient donc
pas censés se souvenir de l’empla-
cement des objets le lendemain  :
ces rats ont alors parfaitement
réussi le test. Au contraire, si un
délai variable était introduit entre
les ondes hippocampiques et corti-
cales, l’effet disparaissait.
Pour mieux comprendre les méca-
nismes en jeu, les chercheurs ont
également enregistré l’activité du
cortex pendant l’apprentissage, le
sommeil et le test. Ils ont constaté
que certains neurones changeaient
leur activité lors du couplage au
cours du sommeil, et que le lende-
main le cortex répondait à la tâche
en s’activant davantage près de
l’objet déplacé.
Potentialités
Ces travaux, en démontrant les
mécanismes de la mémorisation à
long terme, pourraient permettre
de mieux comprendre certains
troubles de mémorisation chez
l’homme. On pourrait ainsi envi-
sager de pallier certains déficits de
mémoire, s’ils relèvent du même
mécanisme que celui étudié. Ce-
pendant, avant toute mise en ap-
plication clinique, il faudra impé-
rativement résoudre les questions
éthiques liées à ces techniques et
les affiner pour pouvoir agir sé-
lectivement sur les souvenirs que
l’on souhaite renforcer. Le but de
l’équipe est maintenant de mieux
comprendre les échanges d’infor-
mations entre l’hippocampe et le
cortex, notamment lorsque plu-
sieurs souvenirs doivent être mé-
morisés ou non.
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L’Itinérantn°1134—Dujeudi18août2016
L’Iti îledeFrance
Sommaire
page 19: Anne Hidalgo à la tête du C40
page 21: Deux nouveaux parcs-relais
en Seine-et-Marne
page 24: Le prolongement du RER E à
l’Ouest avance
page 25: Le service civique présenté par
la préfecture des Hauts-de-Seine
page 27: Création de la rue des Frères Darty
à Bondy
page 29: Classique au vert à Vincennes
L
e Conseil départemental des
Hauts-de-Seine crée des
conditions de réussite pour
chaque collégien. Un accent
est mis cette année sur l’équipement
numérique des collèges et l’expérimen-
tation à l’échelle départementale du plan
numérique national des collèges sou-
haité par l’État.
La démarche ERMES
Pour gagner en lisibilité, le Départe-
ment a mis en place à la rentrée sco-
laire 2014-2015, un appel à projet
unique ERMES (Ensemble pour la
réussite et la mobilisation des élèves
dans leur scolarité) qui concerne les
principales thématiques appréciées des
collèges.
Cet appel à projets est destiné à
regrouper les demandes des collèges
du département des Hauts-de-Seine en
matière éducative, sportive, culturelle
et de développement durable, au vu de
leur projet d’établissement. Le dispo-
sitif Environnement numérique des
collèges (ENC) Hauts-de-Seine intè-
gre l’appel à projets en proposant des
matériels numériques spécifiques qui,
dans un premier temps, n’ont pas voca-
tion à être généralisés, pour accompa-
gner des projets pédagogiques.
Les projets, déposés selon un calen-
drier harmonisé, sont instruits par col-
lège et par le jury ERMES. Ils permet-
tent de mieux prendre en compte les
spécificités et le contexte des initia-
tives éducatives locales, ateliers péda-
gogiques, études encadrées, plein air
collèges, voyages d’études et voyages
sportifs.
La participation aux forums des
métiers de proximité
Le Conseil départemental des Hauts-
de-Seine reconduit pour la rentrée sco-
laire de cette année son dispositif de
soutien aux collèges pour l’organisa-
tion de forums des métiers locaux, qui
s’inscrit dans l’appel à projets
ERMES. La participation départemen-
tale prend la forme d’une subvention
de fonctionnement.
Un accent est mis cette année sur l’équipement numérique des collèges et
l’expérimentation à l’échelle départementale du plan numérique national des collèges.
D.R.
HAUTS-DE-SEINE
Œuvrer à la réussite des collégiens
h
1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:32 Page15
L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 16
Les classes créatives
Ce dispositif consiste à réaliser une
œuvre suivant un thème choisi dans les
programmes scolaires. Il est ouvert à
tous les niveaux des classes de collège,
ainsi qu’aux unités localisées pour
l’inclusion scolaire (Ulis) et aux unités
d’enseignement (UE) des établisse-
ments d’enseignement publics et pri-
vés sous contrat. Les classes des col-
lèges peuvent s’inscrire en
collaboration avec des classes du pri-
maire, CM1 et CM2. Le thème est
choisi par le Conseil départemental.
Pour l’année scolaire 2016-2017, les
classes créatives proposent aux col-
lèges quatre projets au choix sur le
thème des médias:
• création d’un magazine papier pour
les jeunes;
• réalisation d’un ou plusieurs repor-
tages sous forme de podcasts radio ou
de documentaires vidéo;
• écriture d’un article d’encyclopédie
en ligne (contribution à Wikimini,
« l’encyclopédie des enfants, écrite par
des enfants »);
•enquête auprès des professionnels de
la presse et des médias, présentation
du résultat sous forme d’affiche et
d’album.
Les enseignants pourront, à leur
demande, bénéficier de stages offerts
par l’académie de Versailles, parte-
naire des classes créatives cette année.
L’objectif est d’inciter les enseignants
à conduire avec les élèves une réalisa-
tion concrète.
Toutes les classes du dispositif ayant
participé bénéficieront d’une sortie
ludique et participative d’une journée.
La médiation éducative
Créé en 1996 par le Conseil départe-
mental, le dispositif de la médiation
éducative se poursuit avec aujourd’hui
78 médiateurs éducatifs affectés dans
65 collèges volontaires du Départe-
ment.
L’essentiel du métier se focalise autour
de la relation aux élèves. Ces profes-
sionnels ont pour mission de gérer les
conflits et les tensions entre les élèves
au collège, d’accompagner les collé-
giens en difficulté et de conduire des
projets de prévention.
La médiation éducative se construit
autour de cinq fonctions principales:
• veille et prévention : repérage des
lieux sensibles dans le collège et des
élèves en difficulté ; régulation et
échange avec les collégiens;
• gestion d’évènements conflictuels:
repérage des conflits naissants, gestion
du conflit proprement dit (dans la
mesure où cela est possible), rappel à
la règle et analyse avec les élèves des
événements ;
• accompagnement et suivi des élèves:
écoute, orientation vers des interlocu-
teurs relais dans le collège, intégration
d’élèves handicapés, exclus, aide à la
recherche de stage en entreprise;
• concertation au sein de la commu-
nauté éducative avec les enseignants,
avec l’équipe de vie scolaire et les
équipes médico-sociales : réunions,
commissions;
• conduite de projets et animation
d’ateliers pour les élèves en lien avec
les autres acteurs de l’établissement.
D.R.
h
Pour l’année scolaire 2016-2017, les classes créatives (ici, en 2015, au collège Paul-Bert de Malakoff)
proposeront aux collèges des projets sur le thème des médias.
1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:32 Page16
L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 17
Tous les collèges publics ont accès au portail d’Environnement numérique de travail (ENT), qui concerne environ 150000 utilisateurs potentiels.
CD92
ENC Hauts-de-Seine
Le déploiement du programme ENC
Hauts-de-Seine (Environnement
numérique des collèges) est achevé
depuis 2015. Tous les collèges publics
ont accès au portail d’environnement
numérique de travail (ENT), qui
concerne environ 150000 utilisateurs
potentiels. L’ENC a atteint une matu-
rité reconnue de tous, avec un taux
d’accès à l’ENT atteignant chaque
mois 1,3 million de visites.
Cette année, un 94e établissement rejoint
le dispositif: l’école de danse de l’Opéra
de Paris, basée à Nanterre.
Pour cette nouvelle rentrée scolaire,
l’ENT connaît quelques évolutions:
• un nouveau cahier de texte plus perfor-
mant et avec une ergonomie modernisée;
• un carnet de bord pour les enseignants
leur permettant de préparer leurs cours,
directement intégré au nouveau cahier
de texte;
• un annuaire intégré à la messagerie
pour une meilleure utilisation des listes
de diffusion;
• des modifications dans le module de
gestion des compétences en lien avec la
réforme du collège;
• un module de diffusion d’annonces
centralisé;
• une intégration plus forte entre les
différents modules, simplifiant les
gestes techniques des administrateurs.
Avec le programme ENC mis en place
dans les établissements scolaires en
concertation avec l’Éducation natio-
nale, le Conseil départemental des
Hauts-de-Seine propose un écosystème
numérique sécurisé, soutenu par une
infrastructure solide avec équipements
innovants. La mise en œuvre du pro-
gramme a complètement transformé le
« paysage numérique » des collèges
départementaux en six ans et a favorisé
l’ouverture des collèges vers les
familles, gommant la frontière entre le
temps scolaire et le hors temps sco-
laire. Cet outil, avec tout l’écosystème
qui l’accompagne, a permis d’installer
durablement les usages quotidiens du
numérique.
Les accès du territoire des Hauts-
de-Seine restent nettement au-dessus
des moyennes nationales. L’ENT
est jugé comme le plus mature des
projets ENT au plan national par
l’organisme en charge du dispositif
national de mesure d’audience des ENT.
Fin 2015, l’ENC Hauts-de-Seine déve-
loppé par le Conseil départemental a
été labellisé « Prix territorial La
Gazette – GMF 2015 » par le jury des
Prix territoriaux La Gazette – GMF
2015, composé de représentants des
principales associations de cadres terri-
toriaux, de la Gazette des Communes et
de la GMF.
Le plan numérique national des col-
lèges
Le plan numérique national présenté en
mai 2015 par le président de la Répu-
blique vise à tirer le meilleur parti des
possibilités offertes par les nouvelles
technologies numériques pour faire
évoluer le système éducatif, en amélio-
rer l’efficacité et l’équité, tout en
l’adaptant aux besoins de la société
d’aujourd’hui.
À titre expérimental, le Département
s’est engagé à accompagner le collège
de Sèvres pour l’année scolaire 2015-
2016. Tous les enseignants et tous les
élèves de 5e
ont été équipés de tablettes
numériques individuelles, avec une
housse et un clavier, soit 308 iPad Air.
1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:32 Page17
L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 18
Un socle commun d’applications défi-
nies avec l’académie deVersailles, par-
tenaire du projet, et le collège a été
déployé sur toutes les tablettes, ainsi
que 4 manuels numériques, destinés à
progressivement remplacer les
manuels papiers.
Le Département a financé l’opération à
hauteur de 442000 €, dont 71000 €
cofinancés par l’État, soit 371000 €.
À travers le plan numérique national,
l’État souhaite la généralisation des
usages des élèves, pour rendre possible
l’individualisation des apprentissages
et permettre aux élèves d’être davan-
tage acteurs dans l’appropriation des
savoirs.
Pour l’année scolaire 2016-2017, le
Département des Hauts-de-Seine pro-
pose de poursuivre dans la voie de
l’expérimentation de l’utilisation des
tablettes numériques au travers de plu-
sieurs axes de réflexion, qui permet-
tront de tirer des enseignements de ces
nouvelles formes de pratiques pédago-
giques avant toute généralisation. Au
total, 4500 tablettes numériques seront
réparties dans les établissements du
département.
Le Département a développé les axes
de travail suivants:
• Les élèves de 6e
du collège Bartholdi
à Boulogne-Billancourt et du collège
Henri-Matisse à Issy-les-Moulineaux
seront équipés de tablettes numé-
riques. L’objectif est d’identifier les
collaborations possibles entre diffé-
rents établissements.
• Les élèves et les enseignants de
l’école de danse de l’Opéra de Paris
seront équipés en tablettes numé-
riques. Cet établissement situé à Nan-
terre qui forme les futurs petits rats de
l’Opéra accueille 160 élèves, dont la
majorité est interne et assure des repré-
sentations en France et à l’étranger.
Les tablettes leur permettront d’utili-
ser des manuels numériques et de
retrouver leurs contenus pédagogiques
via le portail ENT. Ils pourront égale-
ment échanger avec leurs enseignants
à n’importe quel moment.
• 10 collèges, dont 5 relevant de l’édu-
cation prioritaire, seront équipés d’une
classe nomade de 32 tablettes, en 6e
ou
en 5e
selon les projets des collèges:
– collège René-Descartes à Antony;
– collège Jean-Moulin à Chaville;
– collège Jean-Jaurès à Clichy;
– collège Jean-Baptiste Clément à
Colombes;
– collège Alfred-de-Vigny à Courbe-
voie;
– collège Édouard-Vaillant à Gennevil-
liers ;
– collège Évariste-Galois à Nanterre;
– collège Romain-Rolland au Plessis-
Robinson;
– collège Les Bouvets à Puteaux;
– collège Edouard-Manet à Ville-
neuve-la-Garenne.
• 25 classes de 16 ordinateurs seront
remplacées par des classes nomades de
32 tablettes, au titre de l’obsolescence.
Cela concerne 22 collèges du départe-
ment.
• Les élèves de 5 Unités locales d’in-
sertion scolaire (Ulis) accueillant des
élèves en situation de handicap, seront
également équipés d’une tablette
numérique:
– collège Paul-Landowski à Boulogne-
Billancourt;
– collège Paul-Bert à Malakoff;
– collège Paul-Éluard à Nanterre;
– collège Marcel-Pagnol à Rueil-Mal-
maison;
– collège Jean-Macé à Suresnes.
• Le Département accompagnera le
collège Saint-Dominique à Neuilly,
collège privé sous contrat d’associa-
tion avec l’État, dans l’équipement
individuel des élèves de 4e
et 3e
en
tablettes hybrides.
L’ensemble des enseignants concernés
par ces dispositifs seront également
équipés de tablettes numériques.
Des matériels innovants dans le
cadre d’ERMES
Pour poursuivre la démarche d’innova-
tion, l’appel à projets ERMES permet-
tant aux établissements de bénéficier
d’une dotation matérielle complémen-
taire à la dotation ENC pour accompa-
gner la mise en œuvre de projets péda-
gogiques spécifiques est reconduit.
De nouveaux matériels numériques
innovants vont faire leur entrée dans
les collèges départementaux.
• 7 mallettes de balado diffusion vien-
dront s’ajouter aux 28 mallettes déjà
présentes dans les collèges des Hauts-
de-Seine. Ces mallettes contiennent 35
baladeurs MP4 et un ordinateur;
• 16 imprimantes 3D s’ajouteront aux
26 imprimantes 3D déjà livrées;
• 26 vidéo-projecteurs interactifs
(VPI) supplémentaires, soit 58 au
total;
• 20 nouveaux sacs à dos contenant 6
tablettes élèves et une tablette profes-
seur compléteront les 17 sacs à dos
livrés l’année dernière pour des usages
nomades du numérique (EPS, sorties
scolaires…);
• 6 flexcams (ou visualiseurs numé-
riques) compléteront les premières
dotations de 20 flexcams.
Nouveautés 2016
• un kit média audio pour la réalisation
d’émission de radio sera mis à la dis-
position de 4 collèges;
• un kit média vidéo composé d’un
appareil photo numérique avec camera
HD, un trépied, un système de capta-
tion audio et un micro-cravate sera
mise à disposition de 6 collèges.
Dons d’ordinateurs
Pour accompagner le développement
des usages du numérique et pour
contribuer à la réduction de la frac-
ture numérique, le Département a
offert un ordinateur recyclé à 200
collégiens en décembre 2015. Mis en
place depuis 2013, cela porte à 730
le nombre total de collégiens concer-
nés par le dispositif. Cela leur per-
met de retrouver à la maison un envi-
ronnement de travail équivalent à
celui dont il dispose au collège.
h
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L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 19
Paris dans ses arrondissements
CITIES 40
Anne Hidalgo élue présidente
A
nne Hidalgo, maire de Paris, a
été élue aujourd’hui, présidente
du Cities 40 (C40). Équivalent
du G20 pour les villes-mondes,
le C40 réunit les 85 villes les plus impor-
tantes au monde, mobilisées ensemble
face au défi climatique. Anne Hidalgo
devient ainsi la leader mondiale des maires
les plus influents, représentant ensemble
650 millions de citoyens et dont les terri-
toires génèrent 25 % du PIB mondial.
« C’est avec une immense fierté que
j’accepte la responsabilité qui m’est
confiée aujourd’hui. Devenir la nou-
velle présidente du C40 est pour moi un
honneur et un privilège », a déclaré
Anne Hidalgo. « Qu’il s’agisse du défi
climatique, de l’inclusion sociale ou de
l’accueil des réfugiés, nos villes sont en
première ligne et plus que jamais, nous
avons besoin d’unir nos forces »,
a-t-elle ajouté, rappelant notamment le
succès du Sommet des 1000 maires
organisé à l’Hôtel de Ville de Paris,
durant la Cop21.
Anne Hidalgo avait annoncé sa candida-
ture à la présidence du C40 en avril der-
nier, recueillant immédiatement les sou-
tiens de nombreux maires, parmi
lesquels ceux de New York, Londres,
Tokyo, Sydney, Johannesburg, Mexico,
Pékin, Washington, Madrid, Séoul,
Buenos Aires, Stockholm, Quito, Van-
couver ou encore Copenhague.
Anne Hidalgo est la première femme à
devenir présidente du C40, après Ken
Livingstone, maire de Londres (2005-
2008), David Miller, maire de Toronto
(2008-2010), Michael Bloomberg,
maire de New York (2010-2013) et
Eduardo Paes, maire de Rio de Janeiro
(2013-2016).
À ses côtés lors de la conférence de
presse, Eduardo Paes, maire de Rio, a
salué l’élection d’Anne Hidalgo: « Le
C40 peut compter sur une grande cham-
pionne avec Anne Hidalgo et j’ai toute
confiance en sa capacité à apporter la
vision stratégique nécessaire pour aider
les villes à tenir leur engagement collec-
tif, pris lors de la Cop21 à Paris ».
Anne Hidalgo a dévoilé plusieurs axes
de son action à la tête du C40. Forte du
succès de Réinventer Paris, elle initiera
un appel à projets d’urbanisme inno-
vants à l’échelle des villes du C40. Tou-
jours dans le domaine de l’innovation,
elle entend travailler avec les meilleures
startups des villes du C40 pour généra-
liser les solutions les plus pertinentes en
matière de qualité de vie en ville. Anne
Hidalgo favorisera aussi de nouveaux
investissements pour financer l’action
des villes durables et résilientes. « Nous
avons de hautes ambitions pour notre
planète, il nous faut à présent les
moyens pour les mettre en œuvre », a-t-
elle souligné.
Depuis New York, Michael Bloomberg
a félicitéAnne Hidalgo en rappelant son
« leadership déterminant pour parvenir
à l’ambitieux Accord de Paris, lors du
Sommet des 1000 maires » tandis que
Sadiq Khan, maire de Londres, s’est dit
« très heureux qu’Anne Hidalgo pour-
suive le travail du C40 au service de
solutions toujours plus innovantes et
créatives face au défi global du dérègle-
ment climatique ».
« Devenir la nouvelle présidente du C40 est un
honneur et un privilège ». Anne Hidalgo
D.R.
VÉLIB’
Plus de 300000
abonnés
La Ville de Paris et JCDecaux SA
(Euronext Paris: DEC) annoncent que
Vélib’ a dépassé le cap de 300000
abonnés longue durée. Depuis son
lancement en 2007, le plus grand sys-
tème de vélos en libre-service au
monde confirme son adoption excep-
tionnelle par le public: plus d’1 loca-
tion par seconde (75 vélos loués par
minute); chaque vélo est loué en
moyenne près de six fois par jour;
plus de 283 millions de locations
depuis le lancement.
Le succès de Vélib’ repose sur une
volonté forte de permettre à tous d’ac-
céder au service afin d’augmenter la
part modale du vélo en ville: tarifica-
tion attractive, paiement par cartes
bancaires, couplage avec les cartes de
transports, facilité d’accès à l’abonne-
ment (via Internet), instructions en
langues étrangères sur les bornes.
Le nombre croissant d’abonnés illus-
tre le développement de la mobilité
urbaine du XXIe siècle: écologique,
partagée, peu encombrante sur l’es-
pace public, bonne pour la santé et
économique.
Sa réussite se fonde également sur la
densité du maillage du territoire pari-
sien et en petite couronne, la fiabilité
des équipements et la qualité de la
maintenance, l’entretien et la régula-
tion du service et de la direction de la
relation client, certifiée NF Service
« Relation client » depuis juillet 2014
et élue « Service client de l’Année
2016 » dans la catégorie « Transport
individuel de personnes ».
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L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 20
GRAND PROJET D’AMÉNAGEMENT DE PARIS NORD EST
Les Parisiens appelés à dessiner le futur parc
D
ans le cadre du grand projet
d’aménagement de Paris Nord
Est poursuivi par Anne
Hidalgo, la Ville de Paris pré-
voit l’ouverture d’un grand parc dans le
18e
arrondissement. Celui-ci sera livré en
deux temps, une première tranche de 3
hectares est prévue pour 2020, et une
deuxième de 3,5 hectares pour 2023.
Ce parc sera le poumon vert de l’arron-
dissement, un lieu de vie pour les Pari-
siens et participe à l’objectif de 30 hec-
tares supplémentaires de jardins ouverts
aux habitants d’ici 2020. Il s’agit égale-
ment d’un secteur stratégique de l’Arc
de l’Innovation, lancé en décem-
bre 2015, et qui aboutira à un vaste
réaménagement de part et d’autre du
périphérique sur la portion allant du
nord-est au sud.
Désireuse d’intégrer les Parisiens dans
les décisions qui concernent l’aménage-
ment et les usages de Paris, Anne
Hidalgo a décidé d’organiser une
concertation novatrice et inédite autour
de ce futur équipement public d’am-
pleur métropolitaine. La Ville de Paris
lance donc une application* qui permet-
tra à qui le souhaite de dessiner, en
quelques clics, le parc idéal. Cet outil,
conçu comme un jeu, se veut ludique et
accessible à tous, petits et grands. Très
simple d’utilisation, il restera disponi-
ble jusqu’à fin septembre.
À partir d’un plateau de jeu, l’utilisateur
sera invité à positionner des modules
prédéfinis (pelouse, arbres, parvis,
kiosque, tables de pique-nique, aire de
jeux pour enfants, tables de ping-pong,
parcours sportif, bancs, fontaines, jeux
d’eau, rucher, jardins partagés, ferme
pédagogique, exploitation d’agriculture
urbaine, etc.). Une fois le projet achevé,
l’application donne à l’utilisateur le
coût du parc qu’il vient de créer. Il sera
également possible de soutenir les parcs
créés par d’autres, en se rendant dans la
galerie de photos d’ambiance et en
likant les photos de références. Ainsi
que de partager sur les réseaux sociaux
les images de son parc.
Le projet
Paris Nord-Est est engagé dans un
ambitieux mouvement de transforma-
tion qui préfigure la métropole de
demain: nouveaux quartiers mixtes,
édifices emblématiques, desserte en
transports en commun, requalification
d’espaces publics. Le projet s’appuie
sur les atouts du territoire, sa situation
géographique, la diversité de ses formes
urbaines et de ses activités, ainsi que
son cosmopolitisme.
• Désenclaver le territoire: le projet
Paris Nord-Est vise à effacer les nom-
breuses frontières qui se superposent
sur ce territoire. Il contribue à renforcer
la desserte en transport et à retisser les
liens entre les différents quartiers, de
part et d’autre du boulevard périphé-
rique, des faisceaux ferrés ou des
limites d’arrondissements.
• Améliorer le vivre-ensemble: Paris
Nord-Est s’inscrit dans la continuité des
objectifs fixés par laVille de Paris: pro-
poser une offre de logement mixte à la
fois par la construction et la réhabilita-
tion des quartiers existants, moderniser
les équipements publics et prendre part
au développement durable grâce à une
augmentation des espaces verts et une
meilleure maîtrise de l’énergie.
• Assurer la vitalité économique: diver-
sifier le tissu économique, permettre
l’arrivée et le maintien d’emplois à
haute valeur ajoutée dans Paris est une
autre préoccupation majeure du projet.
L’installation de pôles d’activités et
d’incubateurs d’entreprises innovantes
autour du périphérique fera de Paris
Nord-Est un territoire attractif.
• Une dizaine de quartiers: à terme,
Paris Nord-Est sera constitué d’une
dizaine de quartiers:
– desservis par un réseau de transport
entièrement reconfiguré;
– composés de logements, de bureaux,
d’équipements de proximité, de com-
merces;
– reliés par une trame d’espaces publics
et de liaisons douces largement végéta-
lisés.
Paris Nord-Est comportera ainsi toutes
les qualités recherchées à la fois par ses
(futurs) habitants et les acteurs de la vie
économique.
* Consultable sur https://paris-nord-
est.imaginons.paris/
Ce parc sera le poumon vert du 18e arrondissement.
D.R.
Paris dans ses arrondissements
1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:32 Page20
L
e Conseil du Stif a adopté la
création de deux nouveaux
parcs-relais à Nanteuil-Saâcy et
Verneuil-l’Etang. Aménagés à
proximitéimmédiated’unegare,ceséqui-
pementsontvocationàfaciliterl’accèsdes
voyageursauréseauferréetfavorisentl’in-
termodalité.
Des équipements intégrés dans des
environnements urbains peu denses
pour favoriser l’utilisation des trans-
ports en commun
Les parcs-relais s’adressent en premier
lieu aux voyageurs effectuant des trajets
réguliers de longue distance entre leur
domicile et leur lieu de travail, en train.
Ils contribuent ainsi à faciliter le station-
nement des voyageurs venant à la gare
en voiture n’ayant d’autres possibilités
pour rejoindre facilement le réseau ferré.
Ces espaces sécurisés sont majoritaire-
ment déployés en Grande couronne avec
un haut niveau de qualité service pour les
usagers, conforme au label régional,
garantissant aux abonnés de disposer
quotidiennement d’une place.
L’accès à ces équipements se fait avec la
carte Navigo qui devient le support des
abonnements Transport en commun et
parcs-relais.
Deux parcs-relais: 400 places à Nan-
teuil-Saâcy et 360 places à Verneuil-
l’Etang
La gare de Nanteuil-Saâcy est la dernière
gare francilienne de la ligne Paris Est -
Château Thierry (P). Pour s’y rendre,
60 % des usagers utilisent leur voiture.
Depuis 2009, la ville de Saâcy-sur-
Marne a engagé une démarche partena-
riale avec plusieurs acteurs locaux pour
améliorer la qualité de service en gare.
Dans ce contexte, un parc-relais de 400
places va être créé pour faciliter l’accès à
la gare par les automobilistes dont
8 places seront réservées aux personnes à
mobilité réduite mais aussi des places
réservées aux covoitureurs et aux véhi-
cules électriques. Le coût de cette opéra-
tion est de 2,573 M€.
La gare deVerneuil-l’Etang est desservie
également par la ligne Paris Est - Provins
(P). 54 % des usagers utilisent leur voi-
ture particulière pour s’y rendre. Un
parc-relais de 360 places va donc être
créé, comprenant également des places
réservées aux PMR, aux covoitureurs et
aux véhicules électriques, pour un coût
de 2,30 M€.
Subventions
Dans le cadre de la mise en œuvre de ces
parcs-relais, le Conseil du Stif a voté l’al-
location à la SNCF, maître d’ouvrage, de
deux subventions pour la réalisation de
ces opérations:
• 1,80 M€ pour le parc-relais de Nan-
teuil-Saâcy;
• 1,82 M€ pour le parc-relais deVerneuil-
l’Etang.
En chiffres
• 105000 places de stationnement aux
gares en Île-de-France pour les utilisa-
teurs des transports en commun.
• 550 parcs-relais dans 445 gares, dont
94 parcs en structure et 456 parcs au sol.
Ils représentent:
– 56 % de l‘offre en places de stationne-
ment dans la zone 5 ;
– 28 % de l‘offre en places de stationne-
ment dans la zone 4 ;
– 16 % de l‘offre en places de stationne-
ment dans les zones 2 et 3.
• 80 % des gares de grande couronne
sont équipées.
NANTEUIL-SAÂCY / VERNEUIL-L’ETANG
Création de deux nouveaux parcs-relais
L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 21
Seine-et-Marne
Label parc-relais
Pour répondre aux attentes des voyageurs en matière
de qualité de service et remédier progressivement à
l’hétérogénéité des parcs accueillant du stationnement
de rabattement en Île-de-France, le Schéma directeur
des parcs-relais prévoit la mise en place d’un label
régional, garantissant un niveau de qualité aux voya-
geurs. Ce label, qui doit être mis en œuvre par les pro-
priétaires et gestionnaires des parcs, consiste à:
• déployer une identité Parc Relais francilienne com-
mune à tous les parcs labellisés par le Stif (logo
apposé en entrée du Parc et repris sur les panneaux de
signalisation et de jalonnement);
• maintenir un niveau de propreté et d’entretien satisfaisant;
• assurer la sécurité et la sûreté au sein du parc-relais;
• assurer l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite et permettre des
conditions d’accueil et d’information voyageurs de qualité;
• encadrer les tarifs par un barème régional, dégressif en fonction de l’éloigne-
ment de Paris ;
• pouvoir charger son abonnement au parc-relais sur la carte Navigo (Navigo
faisant alors office de badge d’accès) ;
• respecter une transparence dans l’exploitation du parc entre le Stif, principal
financeur, et le maître d’ouvrage.
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L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 22
Seine-et-Marne
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAYS DE L’OURCQ
Sport Anim’
L
aCommunautédecommunesdu
Pays de l’Ourcq, l’ACPO,
Acti’Loisirsetl’ÉpinocheCrouy-
cienne organisent, dans le cadre
de l’appel à projet « Animation sportive »,
lasemaineSportAnim’,àpartirdu22août
2016.Avantlareprisedelasaisonsportive,
découvrezetpratiquez,aveclesassociations
du territoire!
Stage d’athlétisme (ACPO)
L’ACPO vous propose de découvrir dif-
férentes disciplines: courses, saut, lan-
cer… La semaine sera ponctuée par deux
temps forts: une journée à la piscine de
La Ferté-sous-Jouarre et une sortie au
meeting d’athlétisme de Paris (samedi
27 août).
• Quand? Du 22 au 27 août (9h / 16h).
• Où? Ocquerre - Stade Micheline Oster-
meyer.
• Pour qui? Au maximum 12 enfants, de
8 à 11 ans.
• Tarif: 75 € - Repas froid pris sur place
(fournis par les familles).
Infos/inscriptions : 06 95 27 31 05
(ACPO)
Découverte de la pêche et promenades
en canoë-kayak
Enpartenariatavecl’associationdepêche
l’Épinoche Crouycienne, ActiLoisirs
organise ce stage autour de deux théma-
tiques: la pêche et le canoë-kayak. Le
matin sera proposée une activité pêche
(rivières ou étangs) animée par un mem-
bre de l’Épinoche Crouycienne: appre-
nez chaque jour des techniques diffé-
rentes ! L’après-midi le groupe
découvrira les différents cours d’eau de la
région (canal de l’Ourcq, Clignon…)
avec différentes embarcations! L’anima-
tion kayak est assurée par un encadrant
diplômé de l’associationActi-Loisirs.
• Quand? Du 22 au 26 août (10h / 17h).
• Où? Crouy-sur-Ourcq - Pont du canal.
• Pour qui? 12 jeunes de 12 à 17 ans.
• Tarif: gratuit - Repas pris sur place
(fournis par les familles).
Infos/inscriptions: 0614729349 (Acti-
Loisirs)
La Communauté de communes du Pays
de l’Ourcq est un EPCI situé au nord-est
de la Seine-et-Marne, qui regroupe 22
communes: Armentières-en-Brie, Coche-
rel, Congis-sur-Thérouanne, Coulombs-
en-Valois, Crouy-sur-Ourcq, Dhuisy,
Douy-la-Ramée, Étrepilly, Germigny-
sous-Coulombs, Isles-lès-Meldeuses,
Jaignes, Lizy-sur-Ourcq, Marcilly, Mary-
sur-Marne, May-en-Multien, Ocquerre,
Le Plessis-Placy, Puisieux, Tancrou,
Trocy-en-Multien, Vendrest et Vincy-
Manœuvre.
Paysdel’Ourcq
Avant la reprise de la saison sportive, découvrez et pratiquez!
MELUN
Les enfants
archéologues
LaVille de Melun propose aux enfants
d’entrer dans la peau d’un archéo-
logue!
Les deux après-midi des 22 et 23 août
seront consacrées à la compréhension
d’un site archéologique après la
fouille. Lors de la première séance les
enfants enquêteront autour d’une
maquette représentant un site qui
aurait pu exister à Melun à une époque
antérieure. Leur objectif sera alors de
découvrir la nature et la fonction du
site, ainsi que sa datation. La
deuxième séance sera consacrée à la
visite de l’exposition « Melun après la
conquête de César ». Dans la salle
d’exposition l’approche de la vie quo-
tidienne à Metlosedum se fera par le
truchement d’objets archéologiques.
Les objets étudiés permettront de trai-
ter de l’alimentation, de l’artisanat et
de la maison, des croyances et des
rites. L’observation des collections se
poursuivra à l’aide d’un carnet de
visite sur Metlosedum. Chacun repar-
tira avec un dossier d’illustrations.
Le 25 août: visite de l’exposition
« Melun après la conquête de César »
suivie de l’atelier de fabrication d’une
lampe à huile en argile. Le musée pré-
sente une collection d’objets issus de
fouilles archéologiques locales témoi-
gnant de la vie quotidienne à Melun à
l’époque gallo-romaine. À cette
époque on comptait dans la ville de
nombreux fours de potier dans les-
quels on cuisait des objets dont on se
servait tous les jours (assiettes, vases,
gobelets etc.) et lampes à huile.
En s’inspirant des formes antiques les
enfants réaliseront une lampe à huile
en argile qu’ils décoreront d’engobes
et barbotine.
Rens. sur www.ville-melun.fr/
1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:33 Page22
L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 23
P
artir à la rencontre des chauves-
souris ne vous laissera pas indif-
férent. Qu’on les aime ou pas,
elles nous fascinent, ou tout du
moins nous interpellent. L’Office national
desforêts(ONF)enpartenariatavecSeine-
et-Marne Tourisme organise, samedi
27 août de 16h à 22h30, au centre d’éco-
tourisme de Franchard*, une journée
découverte dédiée aux chiroptères.
À l’occasion de la 20e
nuit de la chauve-
souris, l’ONF proposera durant cette
journée plusieurs animations. Des
balades nocturnes aux ateliers pédago-
giques, en passant par des expositions et
démonstrations, il y en aura pour tous les
goûts. Petits et grands, novices d’un jour
ou habitués, appréhenderont le mode de
vie des chauves-souris, comment elles
se repèrent, se déplacent et chassent.
D’autres secrets et anecdotes méconnus
y seront également dévoilés.
Mystérieuses, parfois mal-aimées du
public, les chauves-souris sont les seuls
mammifères volants au monde. Dis-
crètes puis virevoltantes dès la nuit tom-
bée, elles se nourrissent exclusivement
d’insectes. Ce qui explique leur atti-
rance pour les boisements, les zones
humides ou les pâturages. Dépourvues
de tout comportement constructeur,
elles dépendent entièrement d’habitats
naturels ou d’origine humaine. C’est
une espèce protégée
Au programme
• Ateliers pédagogiques: démonstration
de grimpe et recherche de cavités arbo-
ricoles, simulation de capture, sensibili-
sation à la protection de la biodiversité
en forêt. Avec ces ateliers guidés,
ludiques et instructifs, vous percevrez
les chiroptères autrement. Départs 16h,
17h et 18h au centre d’écotourisme de
Franchard. Adultes et enfants à partir de
6 ans.
• Balades nocturnes: armez-vous de
bonnes chaussures et d’une lampe de
poche puis partez en forêt. Plongé dans
le monde discret des chauves-souris
avec un détecteur d’ultrasons, laissez-
vous bercer par leurs cris et observez
leur vol furtif. Une expérience surpre-
nante à partager seul ou en famille.
Départ 20h30 du centre d’écotourisme
de Franchard. Durée environ 2h.
Adultes et enfants à partir de 6 ans.
Nombre de participants limité à 60 per-
sonnes (3 groupes de 20).
• Exposition « J’aime la forêt: ensem-
ble, protégeons-la! »: cette exposition
vous donnera les conseils utiles pour
vous initier à la nature, la respecter et s’y
balader en toute sécurité. De 16h à 19h
au centre d’écotourisme de Franchard.
* Le centre se situe à proximité du site
des gorges de Franchard en forêt doma-
niale de Fontainebleau.
Réservation obligatoire à ag.fontaine-
bleau@onf.fr ou au 0160749367.
FORÊT DE FONTAINEBLEAU
Une journée pour découvrir les chauves-souris
Les chauves-souris sont les seuls mammifères volants au monde.
Seine-et-Marne
ONF
1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:33 Page23
L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 24
PROLONGEMENT DU RER E À L’OUEST
Le protocole de financement adopté par le Stif
L
e Conseil du Stif a adopté le
protocole global de finance-
ment, d’un montant de 3,8
Mds€ (hors matériel roulant),
ainsi que la convention de financement
pour la réalisation d’une première tranche
des travaux du prolongement du RER E.
Opération majeure pour le fonctionnement
du réseau de transports franciliens, ce pro-
longement jusqu’à Mantes-la-Jolie consti-
tue un engagement financier exceptionnel
de l’État, de la Région Ile-de-France, de
la SGP, des Conseils départementaux des
Yvelines et des Hauts-de-Seine, de la ville
de Paris ainsi que de la SNCF. Il sera mis
en service à horizon 2022 jusqu’à Nan-
terre-La Folie et 2024 jusqu’à Mantes-la-
Jolie.
Faire progresser la qualité de service
et agir pour le développement des ter-
ritoires
Le prolongement du RER à l’Ouest
consiste à relier la gare d’Haussmann
Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie en pas-
sant par le quartier d’affaires de La
Défense. Visant à désaturer tout l’axe
est-ouest, notamment le RER A qui est
emprunté par plus d’un million de voya-
geurs par jour, ce projet permettra égale-
ment de moderniser le système d’ex-
ploitation de l’ensemble de la ligne, par
le déploiement d’un nouveau matériel
roulant et d’un système d’exploitation
de nouvelle génération à haute perfor-
mance: Nexteo.
D’une longueur totale de 55 km, le pro-
longement de la ligne E à l’ouest com-
prend la réalisation d’un tunnel de 8 km
entre Haussmann et Nanterre, le réamé-
nagement de la ligne existante sur
47 km (depuis les Groues à Nanterre
jusqu’à Mantes la Jolie) et la création de
trois nouvelles gares: Porte Maillot, La
Défense et Nanterre La Folie. Ce projet
permettra ainsi de nouvelles correspon-
dances pour les usagers: Les lignes de
trains-RER A, C, L et U, la ligne 1 du
métro, et les Trams 1, 2 et 3.
Les voyageurs de l’ensemble de la ligne
bénéficieront de trains modernes et
confortables avec la mise en service de
rames à deux niveaux d’une nouvelle
génération (RERNG) dont la consulta-
tion est en cours. Elles seront utilisées
tant pour l’extension de la ligne vers
l’ouest que pour le remplacement des
rames MI2N équipant actuellement la
ligne.
Entièrement financées par le Stif, les
125 rames nécessaires représentent un
investissement de l’ordre de 2 milliards
d’euros.
Le trafic de l’ensemble de la ligne
(branches Ouest et Est) est estimé à
89000 voyageurs à l’heure de pointe du
matin, soit un total de 620000 voya-
geurs par jour.
Ce projet favorisera en outre le dévelop-
pement de plusieurs territoires:
• les pôles économiques de l’ouest pari-
sien en augmentant leur attractivité pour
les habitants et les entreprises;
• la Défense et Nanterre grâce aux deux
nouveaux arrêts prévus, pour permettre
un accès plus facile et rapide du quartier
d’affaires de la Défense tout en reliant
davantage le RER E avec le centre de
Paris;
• les départements limitrophes en amé-
liorant notamment les liaisons entre la
Normandie et l’Ile-de-France.
Le calendrier de la mise en service du
projet:
• 2022 : mise en service du RER E
jusqu’à Nanterre-La Folie et bénéfices
des premières réalisations à l’ouest;
• 2024 : mise en service complète du
RER E jusqu’à Mantes-la-Jolie.
Principaux bénéfices
La ligne E du RER prolongé améliorera
la desserte entre l’est et l’ouest franci-
liens et permettra de:
Renforcer l’offre de transports en
commun et la qualité de service:
• compléter le maillage du réseau:
– avec tous les RER (A, B, C, D);
– avec 10 des 15 lignes de métro;
– avec les futures lignes 15 et 18;
– une liaison facilitée vers les aéroports
parisiens pour l’ouest francilien;
• désaturer les RER A, B et D et les
nœuds de correspondances aux gares de
Châtelet-les-Halles et de Saint-Lazare;
• offrir une nouvelle liaison directe vers
La Défense et Seine aval;
• réduire les temps de parcours entre la
défense et seine aval;
• améliorer la régularité des trains de
l’ouest francilien;
Accompagner le développement des
territoires:
– offrir une meilleure liaison entre les
bassins d’emplois existants (Paris, La
Défense)
– accompagner le développement des
bassins d’emplois en bordure de Seine
(Mantes, Poissy, Les Mureaux).
Hauts-de-Seine
Le financement en chiffres
• État: 460 M€.
• Région Ile-de-France: 1060 M€.
•DépartementdesYvelines:200M€.
• Département des Hauts-de-Seine:
150 M€.
• Ville de Paris: 130 M€.
• Stif: 81 M€.
• SGP: 1478 M€.
• SNCF Réseau: 250 M€.
• + 2000 M€ pour 125 rames neuves
financées par le Stif.
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L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 25
PRÉFECTURE
Les missions du service civique
L
a préfecture des Hauts-de-Seine
revient sur son site Internet sur
l’importance du service civique,
« le plus volontaire des engage-
ments ». Et fait lien avec une foule de mis-
sions à effectuer sur le territoire. « Seuls
comptent les savoir-être et la motivation »,
souligne-t-elle. Une initiative bien utile en
cette période de prérentrée.
Le service civique est un engagement
volontaire au service de l’intérêt général,
ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans,
sans conditions de diplôme. Il permet de
s’engager, pour une période de 6 à 12
mois dans une mission en faveur de la
collectivité. Une indemnité de
467,34 euros nets par mois est directe-
ment versée au volontaire par l’État,
quelle que soit la durée hebdomadaire de
la mission. L’organisme d’accueil verse
aussi au volontaire une prestation en
nature ou en espèce d’un montant de
106,31 euros, correspondant à la prise en
charge des frais d’alimentation ou de
transports. Cette prestation peut être ver-
sée de différentes façons (titre repas, rem-
boursements de frais, etc.)
Les jeunes, bénéficiaires ou appartenant à
un foyer bénéficiaire du RSA, ou titulaire
d’une bourse de l’enseignement supé-
rieur au titre du 5e échelon ou au-delà
bénéficientd’unemajorationd’indemnité
de 106,38 euros par mois. Les volontaires
en service civique bénéficient d’une pro-
tection sociale intégrale. Au total, selon
les situations, les volontaires en service
civique perçoivent entre 573,65 euros et
680,15 euros par mois. Le bénéfice de
l’aide au logement est conservé pendant
le service civique.
Un accompagnement pour faciliter le
déroulement de la mission est proposé. Il
s’agit d’une phase de préparation et d’ac-
compagnement dans la réalisation de la
mission, d’une formation civique et
citoyenne et d’un appui à la réflexion sur
le projet d’avenir.
Neuf domaines d’intervention
Le service civique peut être effectué dans
9 grands domaines:
• Développement international et action
humanitaire: par exemple, aider à la sco-
larisation d’enfants dans des pays en voie
de développement;
•Éducation pour tous: par exemple, favo-
riser l’accès de jeunes en difficulté à des
activités culturelles;
• Culture et loisirs: par exemple, favori-
ser l’accès de jeunes en difficulté à des
activités culturelles;
• Environnement: par exemple, sensibili-
ser les enfants au tri des déchets;
• Intervention d’urgence en cas de crise:
par exemple, aider à la reconstruction de
sites endommagés par une catastrophe
naturelle, accompagner les populations;
• Mémoire et citoyenneté: par exemple,
participer à de grands chantiers de restau-
ration de sites historiques;
•Santé: par exemple, sensibiliser les ado-
lescents sur les conduites à risques;
• Solidarité: par exemple, participer à
l’accompagnement de personnes sans-
abri;
•Sport: par exemple, accompagner dans
leurs pratiques sportives des personnes
en situation de handicap.
Exemples de missions proposées dans
les Hauts-de-Seine
• à Nanterre: accompagner les usagers
les plus en difficulté dans leurs
démarches administratives et les sensibi-
liser à l’usage du numérique;
• à Antony: faciliter l’accès aux services
publics et aux droits sociaux;
• à Châtenay-Malabry: animer des activi-
tés auprès de personnes en situation de
handicap;
• à Sèvres: accompagner les jeunes dans
leurs activités quotidiennes et dans leur
participation à la vie sociale, culturelle et
citoyenne;
• à Montrouge: mobiliser les parents et
les professeurs dans une démarche réso-
lument positive et constructive pour le
bien des enfants;
• à Meudon: accompagner des jeunes en
grande difficulté dans leur scolarité, leur
éducation, leurs loisirs et leur insertion.
Détails des formations sur www.service-
civique.gouv.fr/
Hauts-de-Seine
« Seuls comptent les savoir-être et la motivation », relève la préfecture des Hauts-de-Seine.
D.R.
1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:33 Page25
L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 26
NOISY-LE-GRAND
La future halle du marché
L
e démarrage des travaux de
rénovation et d’extension de la
halle du marché est prévu en
septembre. Un chantier néces-
saire, couplé avec des travaux de voirie
qui impactent la circulation dans les rues
attenantes.
Équipement majeur du centre-ville, la
halle fera l’objet, à partir de la rentrée et
jusqu’au printemps 2017, d’une impor-
tante opération de rénovation. Des tra-
vaux nécessaires car, même si le bâti-
ment n’est âgé que d’une trentaine
d’années, il ne correspond plus aux
normes d’hygiène et d’accessibilité en
vigueur pour ce type d’activité. Des
îlots fixes dotés de points d’eau, de
branchements électriques et d’évacua-
tions seront créés pour les commerçants
abonnés. Au programme également:
rénovation de la toiture, amélioration de
la gestion des déchets en fin de marché,
réfection des sols… Au passage, la sur-
face dévolue à la vente sera augmentée
de 800 m2, passant de 1650 à 2400 m2,
moyennant une extension de la halle
vers la rue du Docteur-Jean-Vaquier.
Mais pas de panique: pendant la durée
des travaux, le marché restera ouvert,
les commerçants étant déplacés sur l’es-
planade de l’avenue Aristide-Briand.
Travaux de voirie
En parallèle de cet ambitieux projet,
des travaux de voirie et d’assainisse-
ment initiés au printemps dans ce sec-
teur se poursuivent jusqu’au printemps
2017. Le Syndicat des eaux d’Île-de-
France (Sedif) intervient cet été sur
une canalisation d’eau potable rue du
Docteur-Jean-Vaquier.
Sur cette voie et sur le mail Gallieni,
les aménagements liés à la livraison du
Carré Renaissance 2 devraient être ter-
minés pour la rentrée. L’ensemble des
travaux de voirie se termineront au
printemps 2017, en même temps que la
livraison de la halle du marché. Pour
qu’au printemps prochain les commer-
çants et les Noiséens retrouvent un
centre-ville moderne et agréable à
vivre!
Près de 3 millions d’euros, c’est le
montant total des travaux supportés
par la Ville dans le cadre de cette opé-
ration:
• halle du marché: environ 2 millions
d’euros (montant estimatif);
•mail Gallieni: 600000 euros;
• rue du Docteur-Jean-Vaquier :
323000 euros.
Source Ville de Noisy-le-Grand
Un chantier nécessaire, couplé avec des travaux de voirie.
Seine-Saint-Denis
GOURNAY-SUR-MARNE
Cinéma
à la belle étoile
G o u r n a y
organise un
week-end
cinéma en
plein air et à
la belle
étoile. Les
26, 27 et
28 août à
partir de
19 h 30, la
Ville vous propose de venir au Parc de
la mairie. avec vos chaises pliantes,
vos transats, vos couvertures pour les
plus frileux, ainsi que vos enfants, vos
parents et tous vos amis pour partager,
tous ensemble, un grand moment de
convivialité avant de reprendre les
chemins de l’école et du travail! Vous
pourrez apporter votre pique-nique ou
profiter d’un snack sur place.
« Pour cette grande première, et
puisque nous aurons encore en tête de
beaux souvenirs de vacances, nous
avons choisi de vous proposer 3
grands films avec pour thème princi-
pal « la mer »… Au programme: du
bleu, des trésors et des quenottes! »,
annonce la Ville.
Sur le plan technique, un écran de
150 m2 sera mis en place devant la
mairie. La projection se fera par un
puissant projecteur numérique 2 K
depuis un camion placé à l’opposé de
la pelouse. Pour le son, un ensemble
comprenant 2 enceintes en voie cen-
trale, 2 enceintes satellites à droite et à
gauche de l’écran et un caisson de
basses de 2000 watts nous permettront
d’être en immersion totale au cœur
des films…
Les films: Le Grand Bleu (le 26 août);
Pirates des Caraïbes (le 27 août); Les
Dents de la mer (le 28 août).
VilledeNoisy-le-Grand
1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:33 Page26
L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 27
BONDY
Création de la rue des Frères Darty
D
ans le cadre du renouvelle-
ment urbain du quartier de
Lattre de Tassigny, laVille de
Bondy va créer une nouvelle
rue traversante ouest-est, la rue des
Frères Darty. Cette nouvelle rue en sens
unique permettra de relier la rue Pollis-
sard à l’avenue de Lattre de Tassigny en
zone 30. Un plateau piétonnier sera créé.
28 places de stationnement (1 place pour
personne à mobilité réduite) seront amé-
nagées. 3 porte-vélos et 21 conteneurs
de tri sélectif des déchets vont être ins-
tallés et 40 arbres seront plantés. Les tra-
vaux qui débutent ce mois d’août
devraient durer jusqu’en février 2017
(horaires du chantier: les jours ouvrables
de 7h à 12h et de 13h à 18h30).
Les véhicules de chantier circuleront
depuis l’avenue Pollissard vers l’ave-
nue de Lattre de Tassigny. Les rive-
rains ne peuvent pas stationner dans la
zone de chantier pendant les travaux
d’aménagement de la nouvelle voie.
En cas de besoin, ils peuvent garer leur
véhicule dans les zones de stationne-
ment payantes du parking Anne-Frank
(avenue Pollissard) ou de l’esplanade
Claude-Fuzier, devant la mairie. Des
voies d’accès piétons aux immeubles
seront maintenues pendant la durée des
travaux.
Un chantier propre
Les entreprises travailleront à maintenir
propre l’intérieur et l’extérieur du chan-
tier:
• installation de bennes de tri à gravats;
• traitement des terres végétales;
• tri des déchets générés par le chantier;
• maintien en état de propreté des voi-
ries empruntées par les véhicules de
chantier.
Un quartier en devenir
Le quartier de Lattre de Tassigny a
commencé sa mue avec le réaménage-
ment du square du 19 mars 1962. L’es-
planade Claude-Fuzier, devant l’Hôtel
de Ville, a aussi été entièrement réamé-
nagée en espace familial de détente. En
face, la place du 11 novembre 1918 se
dessine, avec des commerces en rez-
de-chaussée et un marché de centre-
ville prévu pour 2017. 4 immeubles de
52 logements au total encadrent désor-
mais cette place. Un 5e
immeuble de 25
logements verra le jour en 2018.
Aux abords de cette nouvelle rue des
frères Darty, 62 logements sociaux,
ainsi que 13 logements en accession
sociale seront construits par Bondy
Habitat. Puis Bondy Habitat prévoit
d’acquérir 50 logements en 2018,
European Homes va en réaliser 52 en
accession en 2017-2018 [Voir enca-
dré], et l’AFL en construira 25 en
2017-2018, le long de cette nouvelle
voie. Une autre voie permettra de tra-
verser le quartier du nord au sud. Une
grande barre de 256 logements, don-
nant sur l’avenue de Lattre va être
démolie, en 2017-2018.À cet emplace-
ment, une crèche de 875 m2 sera
construite, ainsi que 240 logements en
diversification d’offre (accession
sociale, logements locatifs sociaux,
promotion privée, résidence coloca-
tive, habitat participatif). À terme, le
quartier sera requalifié dans son
ensemble dans une démarche environ-
nementale: voies de circulation, recon-
figuration des espaces publics, préser-
vation du patrimoine arboré, nouvelles
aires de jeux.
Seine-Saint-Denis
Cette nouvelle rue en sens unique permettra de relier
la rue Pollissard à l’avenue de Lattre de Tassigny en zone 30.
Logements dans le quartier
Avenue de Lattre de Tassigny, le
groupe European Homes réalise un
nouvel ensemble résidentiel compre-
nant des logements en accession libre
et des logements locatifs – dont 52
logements sociaux – avec un stationne-
mentensous-sol.100logementsseront
répartis en 4 immeubles de 4 étages. La
plupart des appartements bénéficieront
d’un espace extérieur. Une partie de la
toiture sera équipée de panneaux
solaires thermiques. Des travaux de
voirie sont également prévus: nouveau
trottoir, chaussée, places de stationne-
ment, plantations et installation de
containers enterrés de tri sélectif. Ces
travaux qui ont débuté en mai dernier
devraient durer 24 mois.
VilledeBondy
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L'Itinérant numéro 1134
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L'Itinérant numéro 1134

  • 1. 1 Liberté, Egalité, Fraternité : “Appliquons au quotidien notre devise” 2€ • Premier hebdomadaire de lutte contre la misère et la précarité • 22e année•N°1134-DUJEUDI18AOÛT2016 Annonces légales pages 30 à 42 HAUTS-DE-SEINE:ŒUVRERÀLARÉUSSITEDESCOLLÉGIENS à lire dans notre Encart L’ItiîledeFrance MÉDECINE CONNECTÉEMÉDECINE CONNECTÉE 1134-P01.indd 11134-P01.indd 1 12/08/16 10:2612/08/16 10:26
  • 2. Sommaire 2 3/ Humour de Mutio 4/ Société. La santé devient l’e-santé 10/ Economie. Concours mondial d’innovation 2030 14/ Science. Le secret de la mémoire 15 à 29/ L’Iti Île de France: pages consacrées aux arrondissements de Paris, aux communes de la Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne, de la Seine-et-Marne et des départements limitrophes. Actualités culturelles, sociales, économiques, politiques. Des éléments pour mieux comprendre et vivre la Capitale et sa “Couronne”. 30 à 42/Annonces légales 43/ Courrier 44/ Société. MentionBien,Trèsbien:Commentseremplirlespochesavecsonbac 46/ Société. Honorer la mort des SDF, c’est reconnaître leur vie 48/ Libre opi-gnon. Le conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes invente la double autoroute 50/ «Philou Bulle l’Actu» par Philouwer 51/ Fiche cuisine. Célerie “duchesse” 52/ Fiche cuisine. Croûtons gourmands 53/ Petites annonces 54/ Jeux 56/ Mots fléchés HEBDOMADAIRE FONDÉ LE 26 SEPTEMBRE 1994 Edité par Com’Sol SARL de Presse au capital de 5.373,82 € R.C. 398 427 062 Code APE : 5813Z Siège social Bureau, Dépôt-ventes, Rédaction et administration : 3-5,rue de l’Atlas - 75019 Paris Tél. 01 40 03 96 67 - Fax 01 40 03 96 87 Etablissements secondaires : • 1,rue Henri Regnault - 92380 Garches Harold Hugonenc • 151,rue de la Chasse - 93130 Noisy-le-Sec Stéphanie Caron :06 22 42 20 57 • 40 avenueThiers - 94210 LaVarenne Saint Hilaire Danielle Holland • 1,passage desAcacias - 77176 Savigny-le-Temple Renaud Morelli mail : info@litinerant.fr Site internet : www.litinerant.fr Gérante : Stéphanie Caron Directeur de la publication : Gilbert Caron Service annonces légales Sophie,Stéphanie,Laure,Bernadette,Renaud 01 40 03 96 85 et 01 40 03 96 90 Fax. :01 40 03 96 87 Chargé de dossiers : Marcel Grenay Mails :mgrenay@free.fr Dessin : Mutio Directeur littéraire : ✝ Rodolphe Clauteaux Courrier : MarieAschehoug-Clauteaux Mails :iotamarie@gmail.com Imprimerie : RPN -Tél. 01 49 36 26 70 Papier journal recyclé Commission paritaire :N° 0219 C 88564 N° ISSN 1273-2230 Dépôt légal :3e trimestre 2016 L’itinérant est une marque déposée à l’INPI, Le journal :« L’Itinérant » a été désigné comme publicateur officiel pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2016 par arrêté de Messieurs les Préfets : de Paris, du 28 décembre 2015 des Hauts-de-Seine, du 8 décembre 2015 de la Seine-et Marne, du 31 décembre 2015 de la Seine-Saint-Denis,du 17 décembre 2015 du Val de Marne, du 28 décembre 2015 de toutes annonces judiciaires et légales prescrites par le Code civil,les Codes de Procédure Civile et de Procédure Pénale et de Commerce et les Lois spéciales pour la publicité et la validité des actes de procédure ou des contrats et de décisions de justice pour Paris,Hauts-de-Seine,Seine-Saint-Denis,Seine-et-Marne etVal-de-Marne Lejournal:« L’Itinérant »aétédésignécommepublicateurofficielpourlapériodedu1er janvierau31décembre2016 pararrêtédeMessieurslesPréfets:deParis,du28décembre2015-desHauts-de-Seine,du8décembre2015- delaSeine-et-Marne,du31décembre2015-delaSeine-Saint-Denis,du17décembre2015-duVal-de-Marne,du28décembre2015 detoutesannoncesjudiciairesetlégalesprescritesparleCodecivil, lesCodesdeProcédureCivileetdeProcédurePénaleetdeCommerceetlesLoisspécialespourlapublicité etlavaliditédesactesdeprocédureoudescontratsetdedécisionsdejustice pourParis,Hauts-de-Seine,Seine-Saint-Denis,Seine-et-MarneetVal-de-Marne N.B.:L’administrationdéclinetouteresponsabilitéquantàlateneurdesannonceslégales. Lerèglementdesannonceslégaless’effectueaucomptant.Lesannonceslégalesnesontpasreçuespartéléphone. Tarifs(horstaxes)pourunelignedelégale: Paris - Hauts-de-Seine - Seine-Saint-Denis - Val-de-Marne: 5,50€-Seine-et-Marne: 5,24€ Lalignede40caractères. Lessurfacesconsacréesauxtitres,sous-titres,filets,paragraphesetalinéassontdéfiniespararrêtésd’habilitation. Lecalibragedel’annonceestétabliaulignomètreducorpsemployé,defiletàfilet. 1134-P02.indd 21134-P02.indd 2 12/08/16 10:4912/08/16 10:49
  • 3. Humour de Mutio 3 1134-P03 mutio.indd 31134-P03 mutio.indd 3 12/08/16 10:3212/08/16 10:32
  • 4. Société 4 La santé devient l’e-santé Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a présenté la stratégie nationale e-santé 2020. Objectifs de ce plan : accompagner les acteurs du système de soins dans le virage numérique et permettre à la France de rester à la pointe en matière d’innovation. C ette stratégie nationale s’articule autour de quatre grandes prio- rités  : développer la médecine connectée à travers un plan « big data » en santé, encou- rager la co-innovation entre pro- fessionnels de santé, citoyens et acteurs économiques, simplifier les démarches administratives des patients et outiller la démocratie sanitaire à l’aide d’une plateforme numérique, enfin renforcer la sécu- rité des systèmes d’information en santé. Détails. Axe 1 : mettre le citoyen au cœur de l’e-santé Les patients expriment de nombreux besoins auxquels les professionnels de santé ne peuvent pas toujours répondre  : questions auxquelles le patient pense après la consultation ou la sortie d’un établissement de santé, ou qu’il n’ose pas poser ; dif- ficultés du quotidien pour suivre un traitement nouveau ou complexe  ; besoin d’un soutien moral  ; ques- tions relatives à l’organisation quo- tidienne autour du traitement, de la pathologie, etc. Le numérique per- met de répondre à cette variété de besoins. Renforcer et simplifier l’accès aux soins • Faciliter l’accès aux soins par la télémédecine Les technologies numériques offrent par exemple la possibilité de s’affranchir de la distance pour ac- céder aux médecins spécialistes. De même, le déploiement d’une offre de télé-expertise permet au médecin de premier recours de pouvoir être appuyé dans son exercice quotidien. La télémédecine est donc un outil majeur de l’équité sanitaire pour le patient et un appui pour le profes- sionnel de premier recours. • Simplifier les démarches adminis- tratives L’expérience de nombreux établis- sements étrangers a montré que la qualité des séjours hospitaliers peut être optimisée via des «  portails patients  » qui facilitent les prises de rendez-vous et leur rappel, la préparation des hospitalisations, la communication par messagerie, le renouvellement d’ordonnance, les relations administratives, le sui- vi à domicile post-opératoire, etc. Ces applications numériques doivent accompagner les évolutions du parcours de santé du patient en permettant une meilleure transmission des informations entre les différents partenaires et la ges- tion des interventions auprès du patient. Développer les services aux patients pour favoriser leur autonomie •  Faciliter l’accès des patients à leurs informations médicales où il faut, quand il faut L’accès direct aux données de son dossier médical partagé (DMP) par le patient existe d’ores et déjà et doit être enrichi en lui offrant la possibi- lité d’en télécharger le contenu sur une application mobile. Cette pre- mière étape d’une approche de type «  Blue Button  », par référence à l’initiative fédérale américaine, sera progressivement étendue à d’autres sources de données telles que les dossiers médicaux hospitaliers. •  Mieux informer sur la santé et l’offre de soins L’« empowerment » (« empouvoi- rement » selon la traduction propo- sée par le Conseil national du nu- mérique) du patient est rendu pos- sible à la fois par la mise à dispo- sition d’informations scientifiques et médicales sur la maladie et ses traitements, mais aussi à travers le témoignage d’autres patients ou de leur entourage. Le patient a ainsi les 1134-P04 a 09 e-SANTE - 6 pages.indd 41134-P04 a 09 e-SANTE - 6 pages.indd 4 12/08/16 10:3212/08/16 10:32
  • 5. Société 5 moyens de mieux comprendre com- ment s’orienter dans le parcours de soin et devenir un véritable acteur de sa santé. Le service public d’in- formation en santé sera le principal vecteur de cet « empouvoirement », offrant les garanties attendues de sérieux, de rigueur et d’accessibi- lité de l’information pour tous les publics. • Faciliter le suivi par les patients de leurs indicateurs de santé L’e-santé fournit aux patients les moyens d’être plus autonomes, grâce aux programmes d’éducation thérapeutique, à l’arrivée de nou- velles générations d’objets connec- tés, ou encore aux services de té- lésuivi permettant le maintien du patient à son domicile ou un retour à domicile plus rapide en cas d’hos- pitalisation. Deux actions phares sont lancées pour accompagner la mise en œuvre de cet objectif : d’une part, le déploiement d’expé- rimentations sur la télésurveillance (programme «  Etapes  »)  ; d’autre part, l’appui au développement de labels pour guider les patients et les professionnels de santé dans le choix d’objets connectés fiables et médicalement pertinents. Outiller la démocratie sanitaire Le concept de démocratie sanitaire recouvre en pratique les actions visant à associer l’ensemble des acteurs du système de santé dans l’élaboration et la mise en œuvre de la politique de santé. Le numérique ouvre de nouvelles opportunités. •  Promouvoir l’expression collec- tive des patients et citoyens La loi de modernisation du système de santé prévoit la consultation des associations d’usagers dans le pro- cessus d’élaboration des politiques de santé. Les outils numériques peuvent faciliter la mise en œuvre de cette mesure en remédiant aux contraintes de temps, de ressources et d’espace de communication qui entravent parfois la participation des citoyens aux politiques de santé. La puissance publique mettra à dis- position des acteurs de la santé une plateforme de consultation publique en ligne. •  Au-delà de l’expression collec- tive, permettre la contribution indi- viduelle à l’amélioration de notre système de santé Les principes de l’économie col- laborative s’appliquent aussi à la santé, et peuvent contribuer au bien- être de tous : des citoyens peuvent ainsi prendre part à la veille sani- taire en complément des dispositifs de veille traditionnels. Afin de faci- liter cette nouvelle forme de partici- pation, le ministère en charge de la Santé mettra en service un nouveau portail public de signalement des événements sanitaires indésirables. L’action publique soutiendra égale- ment plus largement les projets de « co-innovation » avec les citoyens et patients, comme par exemple à travers les living labs. L’initiative du British Medical Journal d’inci- ter les auteurs d’articles à impliquer de façon précoce les patients dans leurs travaux de recherche pourrait être reprise via des recommanda- tions des sociétés savantes ou de la Haute Autorité de santé (HAS). Marisol Touraine présentant la stratégie nationale e-santé 2020. 1134-P04 a 09 e-SANTE - 6 pages.indd 51134-P04 a 09 e-SANTE - 6 pages.indd 5 12/08/16 10:3212/08/16 10:32
  • 6. Société 6 •  Favoriser l’usage du numérique par les associations de patients et d’usagers Les associations de patients et d’usa- gers sont des acteurs importants de la démocratie sanitaire. À ce titre, il est essentiel qu’elles exploitent le levier numérique pour enrichir les échanges et débats collectifs en leur sein, entre elles et auprès de la popu- lation. La puissance publique sou- tiendra le déploiement des usages du numérique par ces associations à travers des appels à projets. Axe 2 : soutenir l’innovation par les professionnels de santé L’informatisation des processus de soins a fait des progrès importants grâce aux soutiens apportés par le programme Hôpital numérique et la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) introduite pour la médecine libérale en 2011. Avec la multiplication des objets connectés émerge la possibilité de mobiliser les technologies du nu- mérique non plus seulement pour informatiser les processus de pro- duction et de gestion des soins, mais plus directement pour enrichir, et dans certains cas réinventer le suivi médical des patients. Développer des cursus de formation des professionnels de santé autour du numérique • En France, la formation des méde- cins aux technologies numériques doit prendre une place accrue. L’informatique clinique est deve- nue une spécialité médicale aux États-Unis, au même titre que la cardiologie ou la pneumologie. Les médecins ainsi formés participent largement au développement et au déploiement des outils de l’e-santé, ce qui favorise aussi leur adoption par leurs confrères. La puissance publique travaillera en lien étroit avec les facultés de médecine et les médecins afin de renforcer la for- mation initiale et l’offre de forma- tions continues en matière d’infor- matique médicale. Soutenir les professionnels de santé qui s’engagent en faveur de l’innovation numérique • Renforcer la cohérence et la visi- bilité des programmes d’appui aux professionnels porteurs de projets numériques innovants La puissance publique utilise au- jourd’hui de nombreux dispositifs pour soutenir l’innovation par les professionnels de santé. La diversi- té de ces dispositifs contribue tou- tefois au manque de lisibilité des financements. Un travail est entamé pour y remédier. Le ministère char- gé de la Santé va également renfor- cer l’appui aux projets numériques les plus innovants. • Appuyer et sécuriser les initiatives de professionnels de santé dans le recours aux objets connectés Les applications et autres objets connectés non homologués comme « dispositifs médicaux » ne reposent pas sur un modèle d’évaluation mé- dicale. Pour mieux assurer la pro- tection du consommateur, la puis- sance publique travaillera avec les professionnels de santé, les sociétés savantes et les collèges profession- nels, les industriels et les patients sur des dispositifs d’évaluation de ces objets en matière de pertinence et de fiabilité médicale, et de protec- tion des données personnelles qu’ils garantissent. Accompagner le développement des systèmes d’aide à la décision médicale Le terme « système d’aide à la dé- cision médicale  », ou SADM, re- couvre un large spectre d’outils al- lant de simples systèmes d’alertes qui se déclenchent automatique- ment dès qu’un critère est vérifié (par ex.  : rappel de vaccination contre la grippe pour une personne âgée de plus de 65 ans) aux sys- tèmes les plus complexes permet- tant de déterminer le bon traitement pour un patient multipathologique. Les SADM permettent d’améliorer l’application des recommandations de bonnes pratiques publiées par la HAS et/ou par des sociétés sa- vantes. Ils sont également des outils indispensables au développement de la médecine personnalisée. • Faciliter l’exploitation numérique des connaissances médicales L’utilité et la fiabilité des SADM dé- pendent directement de la richesse des informations médicales qui les alimentent. Les principaux gise- ments d’informations médicales sont les dossiers patients, notes, ob- servations, comptes rendus et lettres rédigés par les médecins. Ces docu- ments sont majoritairement rédigés en langage naturel, ce qui rend leur exploitation informatique difficile. Pour lever ce frein, le ministère mettra à disposition des terminolo- gies de références communes. En complément, le ministère lancera des appels à projets afin de promou- voir la recherche en traitement auto- matique du langage naturel, dont le langage médical. • Utiliser les outils numériques pour simplifier l’utilisation des recom- mandations de pratique clinique (RPC) par les professionnels de santé Les études montrent que les recom- mandations de pratique clinique sont en réalité faiblement mises en œuvre, alors même que leur utilité pour accroître la sécurité et la qua- lité des soins est largement consen- suelle. Cette situation s’explique en partie par le fait que les RPC sont difficilement exploitables par les professionnels de santé lors de la consultation. Le ministère travail- lera avec la HAS afin d’adapter les modalités de production des RPC et d’en faciliter l’exploitation par les professionnels de santé. 1134-P04 a 09 e-SANTE - 6 pages.indd 61134-P04 a 09 e-SANTE - 6 pages.indd 6 12/08/16 10:3212/08/16 10:32
  • 7. Société 7 Soutenir la « co-innovation » avec les patients et les industriels Pour tirer pleinement parti du nu- mérique, la puissance publique doit favoriser les démarches d’innova- tion ouverte et participative. •  Favoriser la co-construction des solutions numériques entre start- up, professionnels de santé et ci- toyens-patients Nombre de start-up lancent de nouveaux produits ou services avec une connaissance insuffisante des besoins des professionnels de santé ou des patients, ou encore des contraintes réglementaires ou légales en vigueur. La puissance publique lancera des actions ci- blées afin de favoriser la rencontre précoce entre les entrepreneurs et les professionnels de santé, les pa- tients et les acteurs de la réglemen- tation. • Accompagner la professionnalisa- tion et la mutualisation des « living labs en santé » Les living labs sont des laboratoires de rencontre entre des entrepre- neurs et les utilisateurs cibles des objets et services qu’ils conçoivent. L’objet de ces lieux est notamment de favoriser une innovation au plus près des besoins et des usages, donc une innovation plus efficace. De nombreux living labs se sont créés ces dernières années, certains spé- cialisés en santé, d’autres plus gé- néralistes. Le ministère engagera une cartographie de ces living labs pour rendre plus lisible leur offre et favoriser les synergies entre ces structures. Axe 3 : simplifier le cadre d’action pour les acteurs économiques De multiples acteurs contribuent à la régulation du secteur de la san- té, notamment les administrations centrales, les agences régionales de santé, les opérateurs publics ou les institutions indépendantes. Si les acteurs du numérique ne peuvent s’affranchir des règles garantissant la fiabilité du système et la quali- té des soins prodigués, plusieurs actions peuvent et doivent être en- gagées pour simplifier le cadre ré- glementaire afin de ne pas priver les citoyens d’innovations utiles et positives pour leur santé. Établir une gouvernance plus lisible et ouverte de l’e-santé • Optimiser la répartition des rôles entre les acteurs de la régulation Il s’agit en premier lieu de mieux articuler le champ des interventions publiques au plan national et régio- nal afin d’éviter les redondances et contradictions, notamment dans les processus d’autorisation et d’attribution de financements des projets e-santé. La répartition des rôles entre ces acteurs sera ajus- tée puis communiquer aux acteurs économiques. Ceci leur permettra de trouver plus facilement les bons points d’entrée parmi les décideurs publics. Les acteurs économiques seront associés, aux côtés des dif- férentes parties prenantes, aux dis- cussions sur la stratégie e-santé et sa mise en œuvre à travers une ins- tance nationale permanente. • Le ministère va également adap- ter son organisation interne afin de mieux coordonner l’action publique en matière d’innovation et d’e-santé. Les nouvelles modalités d’organisation feront l’objet d’une annonce au deuxième semestre 2016. 1134-P04 a 09 e-SANTE - 6 pages.indd 71134-P04 a 09 e-SANTE - 6 pages.indd 7 12/08/16 10:3212/08/16 10:32
  • 8. Société 8 Favoriser le partage de priorités entre acteurs publics et économiques en matière de systèmes d’information Pour garantir l’alignement des ac- teurs autour de priorités communes, la puissance publique clarifie sa stratégie d’investissement dans les systèmes d’information en santé. • Le déploiement d’outils d’aide à la coordination des soins constitue la priorité. Tout investissement public dans les systèmes d’information doit contri- buer au déploiement des outils sui- vants : le dossier médical partagé et les messageries sécurisées de santé, qui permettront aux professionnels d’échanger en toute sécurité les informations sur leurs patients. Il s’agit également de répertoires par- tagés permettant aux professionnels de connaître l’offre de soins dispo- nible à tout moment afin d’orienter au mieux les patients. • Au-delà de ce premier bloc d’ou- tils, les autres investissements se- ront financés si les acteurs sont or- ganisés pour garantir leur utilité. Le ministère renforcera la coordi- nation des expérimentations locales et précisera les conditions de leur évaluation en vue d’une généralisa- tion. Cette démarche sera utilisée, par exemple, pour accompagner le déploiement de plateformes numé- riques de coordination (programmes Paerpa − parcours de santé des per- sonnes âgées en risques de perte d’autonomie − et Territoire de soins numérique) et la dématérialisation de l’ordonnance (expérimentation de la «  e-prescription  » de l’assu- rance maladie). Clarifier les voies d’accès au marché des solutions e-santé La puissance publique doit clarifier les règles régissant ses interventions sur le marché de l’e-santé. Elle a vo- cation à financer et réguler les sys- tèmes informatiques collectifs, tels que le système d’authentification (carte de professionnel de santé), l’espace de confiance permettant la communication entre professionnels équipés de messageries sécurisées… Les professionnels et établissements de soins financent leur propre équi- pement informatique : le rôle de la puissance publique se cantonne à des programmes d’incitation fi- nancière ou d’aides ponctuelles (comme le font la rémunération sur objectifs de santé publique, le pro- gramme Hôpital numérique et le programme Territoire de soins nu- mérique). Entre ces deux catégories, un nombre croissant de services (dos- sier médical partagé, plateformes de télémédecine, outils d’aide à la coordination des soins, message- rie) reposent aujourd’hui sur des modèles économiques mixtes, va- riant d’une région à l’autre et dans le temps. La puissance publique travaillera avec les institutions et entreprises du secteur pour clarifier les modalités de financement de ces divers outils. Enfin, le ministère chargé de la San- té mettra en place une structure dé- diée à l’innovation, qui contribuera à l’élaboration de processus clairs et transparents en matière de finance- ment de l’innovation. Déployer un cadre d’interopérabilité facilitant l’intégration des innovations La loi de modernisation du système de santé a établi l’opposabilité des référentiels d’interopérabilité et de sécurité ainsi que la valeur probante des dossiers médicaux dématériali- sés. Ces changements seront com- plétés du point de vue technique par l’élargissement du périmètre de ces référentiels à d’autres sujets critiques. Les chantiers prioritaires pour promouvoir l’interopérabilité comprendront également la défini- tion d’alternatives sûres et ergono- miques à la carte de professionnel de santé en tant qu’outil d’authen- tification, la définition de normes pour structurer les documents échangés par les professionnels de santé dans le cadre du parcours de soins, et l’adoption de terminologies médicales communes afin de facili- ter le déploiement de services nu- mériques dans certains secteurs clés de la prise en charge des patients (continuité des soins ville-hôpital, interactions médicamenteuses). Axe 4 : moderniser les outils de régulation de notre système de santé Le bon fonctionnement et l’inté- grité des systèmes d’information sont devenus deux préoccupations majeures et prioritaires pour la puissance publique. Autre priorit, l’adaptation des modèles d’évalua- tion médico-économique aux nou- velles organisations et pratiques médicales reposant sur le recours à des outils numériques. Il est éga- lement essentiel de moderniser les dispositifs de veille et de surveil- lance sanitaires. Enfin, les institu- tions publiques doivent saisir les opportunités offertes par le big data. Assurer la sécurité des systèmes d’information Le développement des usages des technologies numériques renforce les exigences de sécurité. Pour as- surer le bon fonctionnement du sys- tème de soins dans son ensemble, il est en effet indispensable de garan- tir l’efficience de ces outils et l’in- tégrité des données sensibles qu’ils contiennent. Face à la montée des menaces en matière de cybersécurité, le minis- tère chargé de la Santé accompagne- ra par un plan d’action à court terme la mise en œuvre de la politique gé- nérale de sécurité des systèmes d’in- formation de santé (PGSSI-S). 1134-P04 a 09 e-SANTE - 6 pages.indd 81134-P04 a 09 e-SANTE - 6 pages.indd 8 12/08/16 10:3212/08/16 10:32
  • 9. Société 9 Accélérer le développement de méthodes d’évaluation adaptées aux solutions multitechnologiques Le numérique libère un immense potentiel d’innovation «  de proxi- mité  » : les innovateurs sont les professionnels de santé eux-mêmes, qui utilisent par exemple leur smart- phone ou un objet connecté pour compléter les informations recueil- lies en consultation ou modifier la manière dont ils prennent en charge certains patients. Ces innovations sont rarement évaluées en termes de bénéfice médico-économique. Les pouvoirs publics soutiendront, avec le concours principal de la HAS, le développement de méthodologies d’évaluation adaptées à l’e-santé en y impliquant les professionnels et les patients. Le numérique au service de la veille et de la surveillance sanitaire Les outils du numérique peuvent apporter une contribution utile pour compléter les dispositifs actuels de veille et de surveillance sanitaire. Par exemple, la déclaration par les citoyens d’effets secondaires associés à la prise d’un médica- ment peut accélérer la détection de «  signaux faibles  ». Le ministère chargé de la Santé conduira avec les organismes de recherche un projet fédératif associant l’Agence nationale des services à la personne (ANSP), l’Agence nationale de sé- curité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), l’Institut national de la santé et de la recherche médi- cale (Inserm), le Centre national d’études spatiales (CNES) et le Service de santé des armées (SSA), en vue de développer de nouveaux outils : • de modélisation facilitant l’antici- pation des menaces épidémiques et leur évolution spatio-temporelle ; • d’imagerie et de représentation des données environnementales pour faciliter les interventions en santé (notamment pour la lutte contre les insectes vecteurs de maladies infec- tieuses). Lever les freins au développement du big data au service de la santé, dans des conditions définies avec les citoyens La loi de modernisation du système de santé a modernisé et simplifié le cadre juridique lié à la circulation de l’information de santé : harmonisa- tion des procédures d’accès aux don- nées de santé pour des projets d’in- térêt public, définition de l’équipe de soins et des conditions de partage d’information au sein des équipes, mise en place d’un identifiant natio- nal unique de santé. Les travaux du groupe de réflexion sur le big data en santé ont permis de confirmer que le cadre juridique est désormais adapté pour permettre un plus grand partage des données de santé, dans le respect de la vie privée des per- sonnes. Il s’agit maintenant de lever les freins pratiques et culturels. Pour ce faire, l’ouverture des données est devenue une mission officielle du ministère chargé de la Santé. Des mesures concrètes seront annoncées avant l’été 2016 pour soutenir des projets prioritaires de big data. 1134-P04 a 09 e-SANTE - 6 pages.indd 91134-P04 a 09 e-SANTE - 6 pages.indd 9 12/08/16 10:3212/08/16 10:32
  • 10. Economie 10 Concours mondial d’innovation 2030 Ce mois de juillet a été marqué par la remise de prix aux 72 lauréats de la nouvelle première phase du Concours mondial innovation. Occasion de faire un point sur ce rendez-vous économique majeur. L ancés par le Président de la République, le 2  décembre 2013, les Concours Mondiaux d’innovations ont pour objectif de faire émerger les talents et futurs champions de l’économie française en les repérant puis en accompa- gnant la croissance des entrepre- neurs français ou étrangers dont le projet d’innovation présente un potentiel particulièrement fort pour l’économie française. Ce Concours s’inscrit dans le Programme des investissements d’avenir (PIA). La seconde phase (accompagne- ment) du Concours a permis la créa- tion de 109 emplois et la levée de 16 millions d’euros au total grâce à 14 levées. Fort de ce succès et de cette dyna- mique, le président de la République a annoncé une nouvelle édition de la phase d’amorçage, le 28 avril 2015, portant sur 8 ambitions comprenant les 7 initiales et une nouvelle, sur la sécurité collective et la protection contre les actions malveillantes. Cette nouvelle phase d’amorçage s’est conclue avec 72 lauréats qui répondent aux ambitions définies par la Commission 2030. Quelque 360 dossiers ont été déposés et 120 projets auditionnés. Les 72 lauréats bénéficient d’une aide financière sous forme de subvention, pou- vant aller jusqu’à 200 000 € maxi- mum par projet. Étaient présents lors de la cérémonie Thierry Man- don, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Axelle Lemaire, Secré- taire d’État chargée du numérique, et Anne Lauvergeon, présidente de la Commission Innovation 2030… qui a annoncé à cette occasion le lancement de nouvelles phases à l’automne 2016. Avec ce Concours, le Gouverne- ment installe une véritable politique d’avenir résolument engagée dans le soutien de ceux qui créent, innovent et prennent des risques. Cette poli- tique sera pérennisée et étendue à d’autres secteurs à l’avenir dans le cadre du PIA III – troisième volet du Programme d’investissements d’avenir (Voir encadré). Cinq exemples de start-up lauréates • Qynapse : Qynapse développe des technologieslogiciellespourprédire à partir d’imagerie cérébrale (scan- ner, IRM, etc.) l’évolution clinique des maladies du système nerveux et mesurer l’efficacité des traitements. Le logiciel mis au point quantifie automatiquement des images mé- dicales et les combine avec d’autres données liées à chaque patient afin de permettre une aide à la décision rapide et précise. Il vise les labora- toires pharmaceutiques, pour des essais cliniques mieux ciblés, mais aussi les cliniciens afin de moduler les traitements et d’autoriser une prise en charge personnalisée des patients. Qynapse est lauréate CMI phase 1, 2e édition. Anne Lauvergeon (à dr.), présidente de la Commission Innovation 2030, a annoncé le lancement de nouvelles phases à l’automne 2016. 1134-P10 a 13 CONCOURS INNOVATION 4 PAGES.indd 101134-P10 a 13 CONCOURS INNOVATION 4 PAGES.indd 10 12/08/16 10:3412/08/16 10:34
  • 11. Economie 11 • Shift Technology  : Shift Tech- nology propose une solution inno- vante d’aide à la détection des dé- clarations frauduleuses qui repose sur des algorithmes mathématiques et une modélisation poussée du phénomène de la fraude. Ses algo- rithmes permettent de modéliser l’analyse des données des polices d’assurance et des déclarations de sinistres, ainsi que des données extérieures, tout en intégrant le sa- voir-faire des assureurs. Cette so- lution permet de détecter plus de cas de fraude et de réaliser des éco- nomies très importantes. Lauréate du CMI phase 1, 1re édition, Shift Technology emploie aujourd’hui 40collaborateursetvientdeboucler une levée de fonds de 10 millions de dollars (8,9 millions d’euros) me- née par le fonds de capital-risque américain Accel Partners. Elaia Partners et Iris Capital, qui avaient déjà apporté 1,4 million d’euros en décembre 2014, ont également ré- investi. • Ynsect : Ynsect a développé une technologie d’élevage automatisé d’insectes puis d’extraction de mo- lécules (protéine, chitine, huiles). Ynsect réalise la bioconversion de résidus organiques dans des fermes d’insectes, puis la transformation de ces insectes en farines alimen- taires pour volailles et poissons. Les procédés mis au point permettent également d’extraire des molécules à haute valeur ajoutée qui trouvent des applications dans les domaines de la nutrition, de la nutraceutique et de la chimie verte. « Ynsite », dé- monstrateur et pilote de production, vient d’être inauguré par la jeune société à Dôle (39). Ynsect est lauréate du CMI phases 1 & 2, 1re édition, et compte aujourd’hui 40 collaborateurs et a levé 7,3 millions d’euros auprès de Demeter Partners et d’Emertec Gestion, auxquels s’est ajouté New Protein Capital, un fonds basé à Singapour. • Olea Innovation (projet Olea Pro- tect)  : le procédé innovant mis au point par Olea Innovation a fait l’objet d’un dépôt de brevet. Il est basé sur la production d’une mousse utilisée comme vecteur dispersif de produits actifs dont les effets sont répertoriés, maîtrisés et sans dan- ger pour les personnes et les biens. La maîtrise des caractéristiques physiques de la mousse permet de contrôler la diffusion des agents ac- tifs dans le temps et dans l’espace (volume de la zone à traiter, tenue dans le temps, durée des effets), mais aussi de limiter les effets de souffle d’une explosion. Le procédé porte également sur les définitions et la mise au point des matériels et équipements permettant d’adap- ter les dispositifs de production ou de projection de cette mousse ac- tive aux différents cas d’emploi. Il permet la réalisation de nombreux dispositifs dans le domaine de la sécurité, de la sûreté et du maintien de l’ordre qui répondent à des be- soins impératifs d’adaptation des systèmes actuels aux nouvelles me- « Le Concours mondial de l’Innovation 2030 a pour objectif de faire émerger les talents et futurs champions de l’économie française », rappellera le président François Hollande, en récompensant le lauréat Généthon, le laboratoire de l’AFM-Téléthon, en avril 2015. 1134-P10 a 13 CONCOURS INNOVATION 4 PAGES.indd 111134-P10 a 13 CONCOURS INNOVATION 4 PAGES.indd 11 12/08/16 10:3412/08/16 10:34
  • 12. Economie 12 naces et aux nouvelles réglementa- tions qui en découlent. • EnWireS (projet Silicar) : le projet Silicar de la start-up EnWireS porte sur une technologie de rupture de la fabrication de nanofils de silicium. Les nanofils de silicium est un ma- tériau révolutionnant les batteries lithium-ion en augmentant considé- rablement leur densité énergétique. Mais ce matériau est encore indis- ponible industriellement car difficile et cher à produire. La technologie innovante, issue du CEA-Grenoble, permet une production industrielle de nanofils de silicium en utilisant un procédé à faible empreinte envi- ronnementale. Le fonctionnement du Concours Le 18 avril 2013, le Président de la République a mis en place la Com- mission « Innovation 2030 », pré- sidée par Anne Lauvergeon. Cette Commission s’est appropriée les principaux enjeux du monde de 2030 et a identifié un nombre limité d’opportunités majeures au poten- tiel particulièrement fort pour l’éco- nomie française. C’est dans cette perspective que l’État a initié un Concours Mon- dial d’Innovation. Son objectif est de faire émerger les talents et futurs champions de l’économie française en les repérant puis en accompa- gnant la croissance des entrepre- neurs français ou étrangers dont le projet d’innovation présente un potentiel particulièrement fort pour l’économie française. À travers ce Concours, il s’agit d’encourager les talents d’au- jourd’hui pour créer notre richesse collective de demain, que ces talents soient en France ou à l’étranger. Le Gouvernement souhaite ainsi at- tirer les talents du monde entier pour qu’ils réalisent leurs projets en France. Dans le cadre du PIA et en s’ap- puyant sur BPI France (la banque publique d’investissement), l’État affecte 300  millions d’euros pour cofinancer des projets innovants portant les 8 ambitions définies par la Commission. Au terme de la première phase (phase d’amorçage), 110 projets d’entreprises à fort potentiel avaient été sélectionnés. Une seconde phase (phase levée de risque) a conduit à la sélection de 35 projets (dont 25 pro- jets issus de la phase d’amorçage). Les projets sélectionnés présentent un potentiel particulièrement fort pour l’économie française. Afin de maintenir la dynamique du concours, une nouvelle phase d’amorçage a été mise en place en septembre  2015 portant sur 8 am- bitions comprenant les 7 initiales et une nouvelle portant sur la sécurité collective et la protection contre les actions malveillantes. Les projets sélectionnés reçoivent une aide fi- nancière sous forme de subvention, pouvant aller jusqu’à 200 000 euros maximum par projet. Les objectifs Le Concours mondial d’innovation, à travers le Programme de soutien à l’innovation majeure (PSIM), vise à favoriser le redressement indus- triel de la France en accompagnant l’émergence d’entreprises leaders sur la base d’innovations majeures et porteuses d’un potentiel parti- culièrement fort pour l’économie Le PIA III Le troisième volet du programme d’investissements d’avenir est doté de 10 milliards d’euros. Il ne s’agira plus, désormais, de distribuer des enveloppes par secteur, mais de mettre en place une organisation plus souple, de l’amont vers l’aval, de l’enseignement et la recherche vers l’innovation et le développement des entreprises. Le PIA3 pourra dynamiser des secteurs jusqu’alors peu cou- verts, tels que les industries de sécurité, l’agroalimentaire ou encore le tourisme. Sur les 10 milliards d’euros du PIA3, 5,9 milliards béné- ficieront à l’enseignement, la recherche et la valorisation de celle-ci. Ce programme contribuera par exemple à la mise en œuvre du Plan numérique à l’école, en s’ap- puyant sur les initiatives de terrain, en lançant de nou- velles expérimentations. Le PIA3 financera également les « territoires d’innova- tion », territoires laboratoires où des expériences auda- cieuses pourront être menées par exemple dans l’urba- nisme, les transports. Les 4,1 milliards d’euros restants seront mobilisés pour l’innovation des entreprises. Cela permettra d’amplifier l’émergence des techniques de demain – automatisa- tion, impression 3D, Internet des objets –, notamment en répondant aux besoins de formations adaptées, dans la continuité de la démarche « Industrie du Futur ». Toutes les actions du PIA3 incluront une dimension nu- mérique, et plus de 60 % des crédits seront affectés à des projets qui contribuent à la croissance verte. Il s’agit de construire une économie plus sobre en énergie, plus connectée, et donc plus innovante. Au total, 4 milliards d’euros seront consacrés à des in- vestissements en fonds propres, qui pourront valoriser, à moindre coût pour les finances publiques, l’effort excep- tionnel consenti pour la recherche et l’innovation dans les deux précédents programmes, en partageant les risques et les chances des projets avec leurs initiateurs. Par ail- leurs, en cohérence avec la réforme territoriale, 500 M€ feront l’objet d’actions co-décidées avec les régions. 1134-P10 a 13 CONCOURS INNOVATION 4 PAGES.indd 121134-P10 a 13 CONCOURS INNOVATION 4 PAGES.indd 12 12/08/16 10:3412/08/16 10:34
  • 13. Economie 13 nationale. Afin de sélectionner les meilleurs projets répondant aux ob- jectifs de l’action financée au titre du Programme d’investissements d’avenir (PIA), l’action a lieu en 3 phases (décrites ci-dessous) et par une procédure de concours mon- diaux simple et facile d’accès. Pour participer, une procédure simple, accessible, dématérialisée et internationale en 3 phases a été mise en place : • L’amorçage : cette phase permet de sélectionner une centaine de pro- jets au stade amont de leur dévelop- pement : toutes les idées, toutes les initiatives, tous les projets ont pu postuler. À l’issue du processus de sélection conduit par la Commis- sion, les meilleurs projets d’entre- prise retenus reçoivent une aide fi- nancière sous forme de subvention pouvant atteindre 200 000 euros par projet. • L’accompagnement : cette phase permet d’accompagner les projets les plus prometteurs dans la phase de levée des risques avec des tra- vaux de développement de plus grande ampleur. • Le développement : cette dernière phase permet de soutenir au plus près une ultime sélection de projet dans leur phase d’industrialisation et de mise sur le marché à grande échelle. Le soutien public poten- tiel pourrait alors être à nouveau multiplié par 10 par rapport à la phase précédente, soit 20 millions d’euros Les huit ambitions stratégiques La Commission Innovation 2030 a défini 8 ambitions dans des do- maines très différents qui pourront constituer des piliers du développe- ment futur de la France. Les projets d’entreprise déposés dans le cadre du Concours Mondial d’Innovation devront impérativement s’inscrire dans l’une des 8 ambitions sui- vantes : • Le stockage de l’énergie : projets d’innovation en matière de stockage d’énergie intermittente ou non. •  Recyclage des métaux  : projets permettant de rendre viable et effi- cace le recyclage des métaux. • La valorisation des richesses ma- rines  : projets de valorisation des métaux sous-marins ; projets favo- risant des solutions de dessalement moins onéreux et/ou plus faible- ment consommateur d’énergie de l’eau de mer. •  Les protéines végétales et la chimie du végétal : projets de déve- loppement de produits alimentaires à base de protéines végétales ; pro- jets de chimie du végétal visant à développer de nouveaux matériaux. • La médecine individualisée : pro- jets favorisant le ciblage des inter- ventions thérapeutiques s’appuyant par exemple sur la génomique, les dispositifs médicaux et/ou l’image- rie à haute résolution. •  La silver économie, l’innovation au service de la longévité : projets répondant à la perte d’autonomie des seniors, liés à la robotique et la domo-médecine. • La valorisation des données mas- sives (Big Data) : projets permettant de mieux exploiter les données et de définir de nouveaux usages, mo- dèles d’analyse et de valorisation. •  La sécurité collective et la pro- tection contre les actions malveil- lantes  : projets permettant de pro- téger de manière active ou passive sites sensibles et les populations contre les actions agressives, et pour gérer les crises. Une nouvelle ambition porte sur la sécurité collective et la protection contre les actions malveillantes. Le lauréat Shift Technology propose déjà, via l’intelligence artificielle et le Big Data, une solution innovante d’aide à la détection des déclarations frauduleuses en assurance. 1134-P10 a 13 CONCOURS INNOVATION 4 PAGES.indd 131134-P10 a 13 CONCOURS INNOVATION 4 PAGES.indd 13 12/08/16 10:3412/08/16 10:34
  • 14. Science 14 Le secret de la mémoire Depuis les années 1950, on suppose que les souvenirs sont initialement formés dans l’hippocampe et progressivement transférés dans le cortex pour le stockage à long terme. Cette hypothèse vient d’être validée. P our la première fois, des chercheurs du Centre inter- disciplinaire de recherche en biologie (CNRS/ Inserm/Collège de France) ont éta- bli la preuve directe que la mémo- risation à long terme des souvenirs implique un échange pendant le sommeil entre deux structures du cerveau, l’hippocampe et le cortex : en augmentant cet échange, ils ont réussi à provoquer la mémorisation de souvenirs qui sinon auraient été oubliés. Leurs travaux sont publiés dans la revue Nature Neuroscience. Les ondes impliquées Afin de prouver cette hypothèse, les chercheurs ont d’abord enre- gistré l’activité de l’hippocampe et du cortex pendant le sommeil. Ils ont constaté qu’il y avait une cor- rélation entre des ondes observées dans ces deux structures : lorsque l’hippocampe émet des ondula- tions, le cortex émet à son tour des ondes delta et des fuseaux de sommeil, comme en une série de questions-réponses. Pour établir un lien avec la mémoire, les cher- cheurs ont ensuite entraîné des rats à mémoriser les positions de deux objets identiques dans une pièce. Le lendemain, lors du test, un objet avait été déplacé et les rats devaient déterminer lequel. Les rats réussis- saient le test s’ils avaient passé 20 minutes sur place le premier jour, mais ils échouaient s’ils n’étaient restés que 3 minutes. Cette diffé- rence se reflétait également dans les couplages entre hippocampe et cortex pendant le sommeil juste après la première exploration : ils étaient plus importants chez les rats qui réussissaient le test le len- demain. Restait à prouver que ces couplages étaient bien la cause de la mémorisation. L’expérience Les chercheurs ont alors mis au point un dispositif permettant de détecter en temps réel les ondu- lations de l’hippocampe et de dé- clencher aussitôt des ondes delta et des fuseaux de sommeil dans le cortex, c’est-à-dire de produire à volonté des couplages entre ces deux structures. Ils ont utilisé ce dispositif chez des rats entraînés pendant seulement 3 minutes le premier jour, et qui n’étaient donc pas censés se souvenir de l’empla- cement des objets le lendemain  : ces rats ont alors parfaitement réussi le test. Au contraire, si un délai variable était introduit entre les ondes hippocampiques et corti- cales, l’effet disparaissait. Pour mieux comprendre les méca- nismes en jeu, les chercheurs ont également enregistré l’activité du cortex pendant l’apprentissage, le sommeil et le test. Ils ont constaté que certains neurones changeaient leur activité lors du couplage au cours du sommeil, et que le lende- main le cortex répondait à la tâche en s’activant davantage près de l’objet déplacé. Potentialités Ces travaux, en démontrant les mécanismes de la mémorisation à long terme, pourraient permettre de mieux comprendre certains troubles de mémorisation chez l’homme. On pourrait ainsi envi- sager de pallier certains déficits de mémoire, s’ils relèvent du même mécanisme que celui étudié. Ce- pendant, avant toute mise en ap- plication clinique, il faudra impé- rativement résoudre les questions éthiques liées à ces techniques et les affiner pour pouvoir agir sé- lectivement sur les souvenirs que l’on souhaite renforcer. Le but de l’équipe est maintenant de mieux comprendre les échanges d’infor- mations entre l’hippocampe et le cortex, notamment lorsque plu- sieurs souvenirs doivent être mé- morisés ou non. 1134-P14 MEMOIRE.indd 141134-P14 MEMOIRE.indd 14 12/08/16 10:3512/08/16 10:35
  • 15. L’Itinérantn°1134—Dujeudi18août2016 L’Iti îledeFrance Sommaire page 19: Anne Hidalgo à la tête du C40 page 21: Deux nouveaux parcs-relais en Seine-et-Marne page 24: Le prolongement du RER E à l’Ouest avance page 25: Le service civique présenté par la préfecture des Hauts-de-Seine page 27: Création de la rue des Frères Darty à Bondy page 29: Classique au vert à Vincennes L e Conseil départemental des Hauts-de-Seine crée des conditions de réussite pour chaque collégien. Un accent est mis cette année sur l’équipement numérique des collèges et l’expérimen- tation à l’échelle départementale du plan numérique national des collèges sou- haité par l’État. La démarche ERMES Pour gagner en lisibilité, le Départe- ment a mis en place à la rentrée sco- laire 2014-2015, un appel à projet unique ERMES (Ensemble pour la réussite et la mobilisation des élèves dans leur scolarité) qui concerne les principales thématiques appréciées des collèges. Cet appel à projets est destiné à regrouper les demandes des collèges du département des Hauts-de-Seine en matière éducative, sportive, culturelle et de développement durable, au vu de leur projet d’établissement. Le dispo- sitif Environnement numérique des collèges (ENC) Hauts-de-Seine intè- gre l’appel à projets en proposant des matériels numériques spécifiques qui, dans un premier temps, n’ont pas voca- tion à être généralisés, pour accompa- gner des projets pédagogiques. Les projets, déposés selon un calen- drier harmonisé, sont instruits par col- lège et par le jury ERMES. Ils permet- tent de mieux prendre en compte les spécificités et le contexte des initia- tives éducatives locales, ateliers péda- gogiques, études encadrées, plein air collèges, voyages d’études et voyages sportifs. La participation aux forums des métiers de proximité Le Conseil départemental des Hauts- de-Seine reconduit pour la rentrée sco- laire de cette année son dispositif de soutien aux collèges pour l’organisa- tion de forums des métiers locaux, qui s’inscrit dans l’appel à projets ERMES. La participation départemen- tale prend la forme d’une subvention de fonctionnement. Un accent est mis cette année sur l’équipement numérique des collèges et l’expérimentation à l’échelle départementale du plan numérique national des collèges. D.R. HAUTS-DE-SEINE Œuvrer à la réussite des collégiens h 1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:32 Page15
  • 16. L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 16 Les classes créatives Ce dispositif consiste à réaliser une œuvre suivant un thème choisi dans les programmes scolaires. Il est ouvert à tous les niveaux des classes de collège, ainsi qu’aux unités localisées pour l’inclusion scolaire (Ulis) et aux unités d’enseignement (UE) des établisse- ments d’enseignement publics et pri- vés sous contrat. Les classes des col- lèges peuvent s’inscrire en collaboration avec des classes du pri- maire, CM1 et CM2. Le thème est choisi par le Conseil départemental. Pour l’année scolaire 2016-2017, les classes créatives proposent aux col- lèges quatre projets au choix sur le thème des médias: • création d’un magazine papier pour les jeunes; • réalisation d’un ou plusieurs repor- tages sous forme de podcasts radio ou de documentaires vidéo; • écriture d’un article d’encyclopédie en ligne (contribution à Wikimini, « l’encyclopédie des enfants, écrite par des enfants »); •enquête auprès des professionnels de la presse et des médias, présentation du résultat sous forme d’affiche et d’album. Les enseignants pourront, à leur demande, bénéficier de stages offerts par l’académie de Versailles, parte- naire des classes créatives cette année. L’objectif est d’inciter les enseignants à conduire avec les élèves une réalisa- tion concrète. Toutes les classes du dispositif ayant participé bénéficieront d’une sortie ludique et participative d’une journée. La médiation éducative Créé en 1996 par le Conseil départe- mental, le dispositif de la médiation éducative se poursuit avec aujourd’hui 78 médiateurs éducatifs affectés dans 65 collèges volontaires du Départe- ment. L’essentiel du métier se focalise autour de la relation aux élèves. Ces profes- sionnels ont pour mission de gérer les conflits et les tensions entre les élèves au collège, d’accompagner les collé- giens en difficulté et de conduire des projets de prévention. La médiation éducative se construit autour de cinq fonctions principales: • veille et prévention : repérage des lieux sensibles dans le collège et des élèves en difficulté ; régulation et échange avec les collégiens; • gestion d’évènements conflictuels: repérage des conflits naissants, gestion du conflit proprement dit (dans la mesure où cela est possible), rappel à la règle et analyse avec les élèves des événements ; • accompagnement et suivi des élèves: écoute, orientation vers des interlocu- teurs relais dans le collège, intégration d’élèves handicapés, exclus, aide à la recherche de stage en entreprise; • concertation au sein de la commu- nauté éducative avec les enseignants, avec l’équipe de vie scolaire et les équipes médico-sociales : réunions, commissions; • conduite de projets et animation d’ateliers pour les élèves en lien avec les autres acteurs de l’établissement. D.R. h Pour l’année scolaire 2016-2017, les classes créatives (ici, en 2015, au collège Paul-Bert de Malakoff) proposeront aux collèges des projets sur le thème des médias. 1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:32 Page16
  • 17. L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 17 Tous les collèges publics ont accès au portail d’Environnement numérique de travail (ENT), qui concerne environ 150000 utilisateurs potentiels. CD92 ENC Hauts-de-Seine Le déploiement du programme ENC Hauts-de-Seine (Environnement numérique des collèges) est achevé depuis 2015. Tous les collèges publics ont accès au portail d’environnement numérique de travail (ENT), qui concerne environ 150000 utilisateurs potentiels. L’ENC a atteint une matu- rité reconnue de tous, avec un taux d’accès à l’ENT atteignant chaque mois 1,3 million de visites. Cette année, un 94e établissement rejoint le dispositif: l’école de danse de l’Opéra de Paris, basée à Nanterre. Pour cette nouvelle rentrée scolaire, l’ENT connaît quelques évolutions: • un nouveau cahier de texte plus perfor- mant et avec une ergonomie modernisée; • un carnet de bord pour les enseignants leur permettant de préparer leurs cours, directement intégré au nouveau cahier de texte; • un annuaire intégré à la messagerie pour une meilleure utilisation des listes de diffusion; • des modifications dans le module de gestion des compétences en lien avec la réforme du collège; • un module de diffusion d’annonces centralisé; • une intégration plus forte entre les différents modules, simplifiant les gestes techniques des administrateurs. Avec le programme ENC mis en place dans les établissements scolaires en concertation avec l’Éducation natio- nale, le Conseil départemental des Hauts-de-Seine propose un écosystème numérique sécurisé, soutenu par une infrastructure solide avec équipements innovants. La mise en œuvre du pro- gramme a complètement transformé le « paysage numérique » des collèges départementaux en six ans et a favorisé l’ouverture des collèges vers les familles, gommant la frontière entre le temps scolaire et le hors temps sco- laire. Cet outil, avec tout l’écosystème qui l’accompagne, a permis d’installer durablement les usages quotidiens du numérique. Les accès du territoire des Hauts- de-Seine restent nettement au-dessus des moyennes nationales. L’ENT est jugé comme le plus mature des projets ENT au plan national par l’organisme en charge du dispositif national de mesure d’audience des ENT. Fin 2015, l’ENC Hauts-de-Seine déve- loppé par le Conseil départemental a été labellisé « Prix territorial La Gazette – GMF 2015 » par le jury des Prix territoriaux La Gazette – GMF 2015, composé de représentants des principales associations de cadres terri- toriaux, de la Gazette des Communes et de la GMF. Le plan numérique national des col- lèges Le plan numérique national présenté en mai 2015 par le président de la Répu- blique vise à tirer le meilleur parti des possibilités offertes par les nouvelles technologies numériques pour faire évoluer le système éducatif, en amélio- rer l’efficacité et l’équité, tout en l’adaptant aux besoins de la société d’aujourd’hui. À titre expérimental, le Département s’est engagé à accompagner le collège de Sèvres pour l’année scolaire 2015- 2016. Tous les enseignants et tous les élèves de 5e ont été équipés de tablettes numériques individuelles, avec une housse et un clavier, soit 308 iPad Air. 1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:32 Page17
  • 18. L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 18 Un socle commun d’applications défi- nies avec l’académie deVersailles, par- tenaire du projet, et le collège a été déployé sur toutes les tablettes, ainsi que 4 manuels numériques, destinés à progressivement remplacer les manuels papiers. Le Département a financé l’opération à hauteur de 442000 €, dont 71000 € cofinancés par l’État, soit 371000 €. À travers le plan numérique national, l’État souhaite la généralisation des usages des élèves, pour rendre possible l’individualisation des apprentissages et permettre aux élèves d’être davan- tage acteurs dans l’appropriation des savoirs. Pour l’année scolaire 2016-2017, le Département des Hauts-de-Seine pro- pose de poursuivre dans la voie de l’expérimentation de l’utilisation des tablettes numériques au travers de plu- sieurs axes de réflexion, qui permet- tront de tirer des enseignements de ces nouvelles formes de pratiques pédago- giques avant toute généralisation. Au total, 4500 tablettes numériques seront réparties dans les établissements du département. Le Département a développé les axes de travail suivants: • Les élèves de 6e du collège Bartholdi à Boulogne-Billancourt et du collège Henri-Matisse à Issy-les-Moulineaux seront équipés de tablettes numé- riques. L’objectif est d’identifier les collaborations possibles entre diffé- rents établissements. • Les élèves et les enseignants de l’école de danse de l’Opéra de Paris seront équipés en tablettes numé- riques. Cet établissement situé à Nan- terre qui forme les futurs petits rats de l’Opéra accueille 160 élèves, dont la majorité est interne et assure des repré- sentations en France et à l’étranger. Les tablettes leur permettront d’utili- ser des manuels numériques et de retrouver leurs contenus pédagogiques via le portail ENT. Ils pourront égale- ment échanger avec leurs enseignants à n’importe quel moment. • 10 collèges, dont 5 relevant de l’édu- cation prioritaire, seront équipés d’une classe nomade de 32 tablettes, en 6e ou en 5e selon les projets des collèges: – collège René-Descartes à Antony; – collège Jean-Moulin à Chaville; – collège Jean-Jaurès à Clichy; – collège Jean-Baptiste Clément à Colombes; – collège Alfred-de-Vigny à Courbe- voie; – collège Édouard-Vaillant à Gennevil- liers ; – collège Évariste-Galois à Nanterre; – collège Romain-Rolland au Plessis- Robinson; – collège Les Bouvets à Puteaux; – collège Edouard-Manet à Ville- neuve-la-Garenne. • 25 classes de 16 ordinateurs seront remplacées par des classes nomades de 32 tablettes, au titre de l’obsolescence. Cela concerne 22 collèges du départe- ment. • Les élèves de 5 Unités locales d’in- sertion scolaire (Ulis) accueillant des élèves en situation de handicap, seront également équipés d’une tablette numérique: – collège Paul-Landowski à Boulogne- Billancourt; – collège Paul-Bert à Malakoff; – collège Paul-Éluard à Nanterre; – collège Marcel-Pagnol à Rueil-Mal- maison; – collège Jean-Macé à Suresnes. • Le Département accompagnera le collège Saint-Dominique à Neuilly, collège privé sous contrat d’associa- tion avec l’État, dans l’équipement individuel des élèves de 4e et 3e en tablettes hybrides. L’ensemble des enseignants concernés par ces dispositifs seront également équipés de tablettes numériques. Des matériels innovants dans le cadre d’ERMES Pour poursuivre la démarche d’innova- tion, l’appel à projets ERMES permet- tant aux établissements de bénéficier d’une dotation matérielle complémen- taire à la dotation ENC pour accompa- gner la mise en œuvre de projets péda- gogiques spécifiques est reconduit. De nouveaux matériels numériques innovants vont faire leur entrée dans les collèges départementaux. • 7 mallettes de balado diffusion vien- dront s’ajouter aux 28 mallettes déjà présentes dans les collèges des Hauts- de-Seine. Ces mallettes contiennent 35 baladeurs MP4 et un ordinateur; • 16 imprimantes 3D s’ajouteront aux 26 imprimantes 3D déjà livrées; • 26 vidéo-projecteurs interactifs (VPI) supplémentaires, soit 58 au total; • 20 nouveaux sacs à dos contenant 6 tablettes élèves et une tablette profes- seur compléteront les 17 sacs à dos livrés l’année dernière pour des usages nomades du numérique (EPS, sorties scolaires…); • 6 flexcams (ou visualiseurs numé- riques) compléteront les premières dotations de 20 flexcams. Nouveautés 2016 • un kit média audio pour la réalisation d’émission de radio sera mis à la dis- position de 4 collèges; • un kit média vidéo composé d’un appareil photo numérique avec camera HD, un trépied, un système de capta- tion audio et un micro-cravate sera mise à disposition de 6 collèges. Dons d’ordinateurs Pour accompagner le développement des usages du numérique et pour contribuer à la réduction de la frac- ture numérique, le Département a offert un ordinateur recyclé à 200 collégiens en décembre 2015. Mis en place depuis 2013, cela porte à 730 le nombre total de collégiens concer- nés par le dispositif. Cela leur per- met de retrouver à la maison un envi- ronnement de travail équivalent à celui dont il dispose au collège. h 1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:32 Page18
  • 19. L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 19 Paris dans ses arrondissements CITIES 40 Anne Hidalgo élue présidente A nne Hidalgo, maire de Paris, a été élue aujourd’hui, présidente du Cities 40 (C40). Équivalent du G20 pour les villes-mondes, le C40 réunit les 85 villes les plus impor- tantes au monde, mobilisées ensemble face au défi climatique. Anne Hidalgo devient ainsi la leader mondiale des maires les plus influents, représentant ensemble 650 millions de citoyens et dont les terri- toires génèrent 25 % du PIB mondial. « C’est avec une immense fierté que j’accepte la responsabilité qui m’est confiée aujourd’hui. Devenir la nou- velle présidente du C40 est pour moi un honneur et un privilège », a déclaré Anne Hidalgo. « Qu’il s’agisse du défi climatique, de l’inclusion sociale ou de l’accueil des réfugiés, nos villes sont en première ligne et plus que jamais, nous avons besoin d’unir nos forces », a-t-elle ajouté, rappelant notamment le succès du Sommet des 1000 maires organisé à l’Hôtel de Ville de Paris, durant la Cop21. Anne Hidalgo avait annoncé sa candida- ture à la présidence du C40 en avril der- nier, recueillant immédiatement les sou- tiens de nombreux maires, parmi lesquels ceux de New York, Londres, Tokyo, Sydney, Johannesburg, Mexico, Pékin, Washington, Madrid, Séoul, Buenos Aires, Stockholm, Quito, Van- couver ou encore Copenhague. Anne Hidalgo est la première femme à devenir présidente du C40, après Ken Livingstone, maire de Londres (2005- 2008), David Miller, maire de Toronto (2008-2010), Michael Bloomberg, maire de New York (2010-2013) et Eduardo Paes, maire de Rio de Janeiro (2013-2016). À ses côtés lors de la conférence de presse, Eduardo Paes, maire de Rio, a salué l’élection d’Anne Hidalgo: « Le C40 peut compter sur une grande cham- pionne avec Anne Hidalgo et j’ai toute confiance en sa capacité à apporter la vision stratégique nécessaire pour aider les villes à tenir leur engagement collec- tif, pris lors de la Cop21 à Paris ». Anne Hidalgo a dévoilé plusieurs axes de son action à la tête du C40. Forte du succès de Réinventer Paris, elle initiera un appel à projets d’urbanisme inno- vants à l’échelle des villes du C40. Tou- jours dans le domaine de l’innovation, elle entend travailler avec les meilleures startups des villes du C40 pour généra- liser les solutions les plus pertinentes en matière de qualité de vie en ville. Anne Hidalgo favorisera aussi de nouveaux investissements pour financer l’action des villes durables et résilientes. « Nous avons de hautes ambitions pour notre planète, il nous faut à présent les moyens pour les mettre en œuvre », a-t- elle souligné. Depuis New York, Michael Bloomberg a félicitéAnne Hidalgo en rappelant son « leadership déterminant pour parvenir à l’ambitieux Accord de Paris, lors du Sommet des 1000 maires » tandis que Sadiq Khan, maire de Londres, s’est dit « très heureux qu’Anne Hidalgo pour- suive le travail du C40 au service de solutions toujours plus innovantes et créatives face au défi global du dérègle- ment climatique ». « Devenir la nouvelle présidente du C40 est un honneur et un privilège ». Anne Hidalgo D.R. VÉLIB’ Plus de 300000 abonnés La Ville de Paris et JCDecaux SA (Euronext Paris: DEC) annoncent que Vélib’ a dépassé le cap de 300000 abonnés longue durée. Depuis son lancement en 2007, le plus grand sys- tème de vélos en libre-service au monde confirme son adoption excep- tionnelle par le public: plus d’1 loca- tion par seconde (75 vélos loués par minute); chaque vélo est loué en moyenne près de six fois par jour; plus de 283 millions de locations depuis le lancement. Le succès de Vélib’ repose sur une volonté forte de permettre à tous d’ac- céder au service afin d’augmenter la part modale du vélo en ville: tarifica- tion attractive, paiement par cartes bancaires, couplage avec les cartes de transports, facilité d’accès à l’abonne- ment (via Internet), instructions en langues étrangères sur les bornes. Le nombre croissant d’abonnés illus- tre le développement de la mobilité urbaine du XXIe siècle: écologique, partagée, peu encombrante sur l’es- pace public, bonne pour la santé et économique. Sa réussite se fonde également sur la densité du maillage du territoire pari- sien et en petite couronne, la fiabilité des équipements et la qualité de la maintenance, l’entretien et la régula- tion du service et de la direction de la relation client, certifiée NF Service « Relation client » depuis juillet 2014 et élue « Service client de l’Année 2016 » dans la catégorie « Transport individuel de personnes ». 1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:32 Page19
  • 20. L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 20 GRAND PROJET D’AMÉNAGEMENT DE PARIS NORD EST Les Parisiens appelés à dessiner le futur parc D ans le cadre du grand projet d’aménagement de Paris Nord Est poursuivi par Anne Hidalgo, la Ville de Paris pré- voit l’ouverture d’un grand parc dans le 18e arrondissement. Celui-ci sera livré en deux temps, une première tranche de 3 hectares est prévue pour 2020, et une deuxième de 3,5 hectares pour 2023. Ce parc sera le poumon vert de l’arron- dissement, un lieu de vie pour les Pari- siens et participe à l’objectif de 30 hec- tares supplémentaires de jardins ouverts aux habitants d’ici 2020. Il s’agit égale- ment d’un secteur stratégique de l’Arc de l’Innovation, lancé en décem- bre 2015, et qui aboutira à un vaste réaménagement de part et d’autre du périphérique sur la portion allant du nord-est au sud. Désireuse d’intégrer les Parisiens dans les décisions qui concernent l’aménage- ment et les usages de Paris, Anne Hidalgo a décidé d’organiser une concertation novatrice et inédite autour de ce futur équipement public d’am- pleur métropolitaine. La Ville de Paris lance donc une application* qui permet- tra à qui le souhaite de dessiner, en quelques clics, le parc idéal. Cet outil, conçu comme un jeu, se veut ludique et accessible à tous, petits et grands. Très simple d’utilisation, il restera disponi- ble jusqu’à fin septembre. À partir d’un plateau de jeu, l’utilisateur sera invité à positionner des modules prédéfinis (pelouse, arbres, parvis, kiosque, tables de pique-nique, aire de jeux pour enfants, tables de ping-pong, parcours sportif, bancs, fontaines, jeux d’eau, rucher, jardins partagés, ferme pédagogique, exploitation d’agriculture urbaine, etc.). Une fois le projet achevé, l’application donne à l’utilisateur le coût du parc qu’il vient de créer. Il sera également possible de soutenir les parcs créés par d’autres, en se rendant dans la galerie de photos d’ambiance et en likant les photos de références. Ainsi que de partager sur les réseaux sociaux les images de son parc. Le projet Paris Nord-Est est engagé dans un ambitieux mouvement de transforma- tion qui préfigure la métropole de demain: nouveaux quartiers mixtes, édifices emblématiques, desserte en transports en commun, requalification d’espaces publics. Le projet s’appuie sur les atouts du territoire, sa situation géographique, la diversité de ses formes urbaines et de ses activités, ainsi que son cosmopolitisme. • Désenclaver le territoire: le projet Paris Nord-Est vise à effacer les nom- breuses frontières qui se superposent sur ce territoire. Il contribue à renforcer la desserte en transport et à retisser les liens entre les différents quartiers, de part et d’autre du boulevard périphé- rique, des faisceaux ferrés ou des limites d’arrondissements. • Améliorer le vivre-ensemble: Paris Nord-Est s’inscrit dans la continuité des objectifs fixés par laVille de Paris: pro- poser une offre de logement mixte à la fois par la construction et la réhabilita- tion des quartiers existants, moderniser les équipements publics et prendre part au développement durable grâce à une augmentation des espaces verts et une meilleure maîtrise de l’énergie. • Assurer la vitalité économique: diver- sifier le tissu économique, permettre l’arrivée et le maintien d’emplois à haute valeur ajoutée dans Paris est une autre préoccupation majeure du projet. L’installation de pôles d’activités et d’incubateurs d’entreprises innovantes autour du périphérique fera de Paris Nord-Est un territoire attractif. • Une dizaine de quartiers: à terme, Paris Nord-Est sera constitué d’une dizaine de quartiers: – desservis par un réseau de transport entièrement reconfiguré; – composés de logements, de bureaux, d’équipements de proximité, de com- merces; – reliés par une trame d’espaces publics et de liaisons douces largement végéta- lisés. Paris Nord-Est comportera ainsi toutes les qualités recherchées à la fois par ses (futurs) habitants et les acteurs de la vie économique. * Consultable sur https://paris-nord- est.imaginons.paris/ Ce parc sera le poumon vert du 18e arrondissement. D.R. Paris dans ses arrondissements 1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:32 Page20
  • 21. L e Conseil du Stif a adopté la création de deux nouveaux parcs-relais à Nanteuil-Saâcy et Verneuil-l’Etang. Aménagés à proximitéimmédiated’unegare,ceséqui- pementsontvocationàfaciliterl’accèsdes voyageursauréseauferréetfavorisentl’in- termodalité. Des équipements intégrés dans des environnements urbains peu denses pour favoriser l’utilisation des trans- ports en commun Les parcs-relais s’adressent en premier lieu aux voyageurs effectuant des trajets réguliers de longue distance entre leur domicile et leur lieu de travail, en train. Ils contribuent ainsi à faciliter le station- nement des voyageurs venant à la gare en voiture n’ayant d’autres possibilités pour rejoindre facilement le réseau ferré. Ces espaces sécurisés sont majoritaire- ment déployés en Grande couronne avec un haut niveau de qualité service pour les usagers, conforme au label régional, garantissant aux abonnés de disposer quotidiennement d’une place. L’accès à ces équipements se fait avec la carte Navigo qui devient le support des abonnements Transport en commun et parcs-relais. Deux parcs-relais: 400 places à Nan- teuil-Saâcy et 360 places à Verneuil- l’Etang La gare de Nanteuil-Saâcy est la dernière gare francilienne de la ligne Paris Est - Château Thierry (P). Pour s’y rendre, 60 % des usagers utilisent leur voiture. Depuis 2009, la ville de Saâcy-sur- Marne a engagé une démarche partena- riale avec plusieurs acteurs locaux pour améliorer la qualité de service en gare. Dans ce contexte, un parc-relais de 400 places va être créé pour faciliter l’accès à la gare par les automobilistes dont 8 places seront réservées aux personnes à mobilité réduite mais aussi des places réservées aux covoitureurs et aux véhi- cules électriques. Le coût de cette opéra- tion est de 2,573 M€. La gare deVerneuil-l’Etang est desservie également par la ligne Paris Est - Provins (P). 54 % des usagers utilisent leur voi- ture particulière pour s’y rendre. Un parc-relais de 360 places va donc être créé, comprenant également des places réservées aux PMR, aux covoitureurs et aux véhicules électriques, pour un coût de 2,30 M€. Subventions Dans le cadre de la mise en œuvre de ces parcs-relais, le Conseil du Stif a voté l’al- location à la SNCF, maître d’ouvrage, de deux subventions pour la réalisation de ces opérations: • 1,80 M€ pour le parc-relais de Nan- teuil-Saâcy; • 1,82 M€ pour le parc-relais deVerneuil- l’Etang. En chiffres • 105000 places de stationnement aux gares en Île-de-France pour les utilisa- teurs des transports en commun. • 550 parcs-relais dans 445 gares, dont 94 parcs en structure et 456 parcs au sol. Ils représentent: – 56 % de l‘offre en places de stationne- ment dans la zone 5 ; – 28 % de l‘offre en places de stationne- ment dans la zone 4 ; – 16 % de l‘offre en places de stationne- ment dans les zones 2 et 3. • 80 % des gares de grande couronne sont équipées. NANTEUIL-SAÂCY / VERNEUIL-L’ETANG Création de deux nouveaux parcs-relais L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 21 Seine-et-Marne Label parc-relais Pour répondre aux attentes des voyageurs en matière de qualité de service et remédier progressivement à l’hétérogénéité des parcs accueillant du stationnement de rabattement en Île-de-France, le Schéma directeur des parcs-relais prévoit la mise en place d’un label régional, garantissant un niveau de qualité aux voya- geurs. Ce label, qui doit être mis en œuvre par les pro- priétaires et gestionnaires des parcs, consiste à: • déployer une identité Parc Relais francilienne com- mune à tous les parcs labellisés par le Stif (logo apposé en entrée du Parc et repris sur les panneaux de signalisation et de jalonnement); • maintenir un niveau de propreté et d’entretien satisfaisant; • assurer la sécurité et la sûreté au sein du parc-relais; • assurer l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite et permettre des conditions d’accueil et d’information voyageurs de qualité; • encadrer les tarifs par un barème régional, dégressif en fonction de l’éloigne- ment de Paris ; • pouvoir charger son abonnement au parc-relais sur la carte Navigo (Navigo faisant alors office de badge d’accès) ; • respecter une transparence dans l’exploitation du parc entre le Stif, principal financeur, et le maître d’ouvrage. 1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:33 Page21
  • 22. L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 22 Seine-et-Marne COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAYS DE L’OURCQ Sport Anim’ L aCommunautédecommunesdu Pays de l’Ourcq, l’ACPO, Acti’Loisirsetl’ÉpinocheCrouy- cienne organisent, dans le cadre de l’appel à projet « Animation sportive », lasemaineSportAnim’,àpartirdu22août 2016.Avantlareprisedelasaisonsportive, découvrezetpratiquez,aveclesassociations du territoire! Stage d’athlétisme (ACPO) L’ACPO vous propose de découvrir dif- férentes disciplines: courses, saut, lan- cer… La semaine sera ponctuée par deux temps forts: une journée à la piscine de La Ferté-sous-Jouarre et une sortie au meeting d’athlétisme de Paris (samedi 27 août). • Quand? Du 22 au 27 août (9h / 16h). • Où? Ocquerre - Stade Micheline Oster- meyer. • Pour qui? Au maximum 12 enfants, de 8 à 11 ans. • Tarif: 75 € - Repas froid pris sur place (fournis par les familles). Infos/inscriptions : 06 95 27 31 05 (ACPO) Découverte de la pêche et promenades en canoë-kayak Enpartenariatavecl’associationdepêche l’Épinoche Crouycienne, ActiLoisirs organise ce stage autour de deux théma- tiques: la pêche et le canoë-kayak. Le matin sera proposée une activité pêche (rivières ou étangs) animée par un mem- bre de l’Épinoche Crouycienne: appre- nez chaque jour des techniques diffé- rentes ! L’après-midi le groupe découvrira les différents cours d’eau de la région (canal de l’Ourcq, Clignon…) avec différentes embarcations! L’anima- tion kayak est assurée par un encadrant diplômé de l’associationActi-Loisirs. • Quand? Du 22 au 26 août (10h / 17h). • Où? Crouy-sur-Ourcq - Pont du canal. • Pour qui? 12 jeunes de 12 à 17 ans. • Tarif: gratuit - Repas pris sur place (fournis par les familles). Infos/inscriptions: 0614729349 (Acti- Loisirs) La Communauté de communes du Pays de l’Ourcq est un EPCI situé au nord-est de la Seine-et-Marne, qui regroupe 22 communes: Armentières-en-Brie, Coche- rel, Congis-sur-Thérouanne, Coulombs- en-Valois, Crouy-sur-Ourcq, Dhuisy, Douy-la-Ramée, Étrepilly, Germigny- sous-Coulombs, Isles-lès-Meldeuses, Jaignes, Lizy-sur-Ourcq, Marcilly, Mary- sur-Marne, May-en-Multien, Ocquerre, Le Plessis-Placy, Puisieux, Tancrou, Trocy-en-Multien, Vendrest et Vincy- Manœuvre. Paysdel’Ourcq Avant la reprise de la saison sportive, découvrez et pratiquez! MELUN Les enfants archéologues LaVille de Melun propose aux enfants d’entrer dans la peau d’un archéo- logue! Les deux après-midi des 22 et 23 août seront consacrées à la compréhension d’un site archéologique après la fouille. Lors de la première séance les enfants enquêteront autour d’une maquette représentant un site qui aurait pu exister à Melun à une époque antérieure. Leur objectif sera alors de découvrir la nature et la fonction du site, ainsi que sa datation. La deuxième séance sera consacrée à la visite de l’exposition « Melun après la conquête de César ». Dans la salle d’exposition l’approche de la vie quo- tidienne à Metlosedum se fera par le truchement d’objets archéologiques. Les objets étudiés permettront de trai- ter de l’alimentation, de l’artisanat et de la maison, des croyances et des rites. L’observation des collections se poursuivra à l’aide d’un carnet de visite sur Metlosedum. Chacun repar- tira avec un dossier d’illustrations. Le 25 août: visite de l’exposition « Melun après la conquête de César » suivie de l’atelier de fabrication d’une lampe à huile en argile. Le musée pré- sente une collection d’objets issus de fouilles archéologiques locales témoi- gnant de la vie quotidienne à Melun à l’époque gallo-romaine. À cette époque on comptait dans la ville de nombreux fours de potier dans les- quels on cuisait des objets dont on se servait tous les jours (assiettes, vases, gobelets etc.) et lampes à huile. En s’inspirant des formes antiques les enfants réaliseront une lampe à huile en argile qu’ils décoreront d’engobes et barbotine. Rens. sur www.ville-melun.fr/ 1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:33 Page22
  • 23. L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 23 P artir à la rencontre des chauves- souris ne vous laissera pas indif- férent. Qu’on les aime ou pas, elles nous fascinent, ou tout du moins nous interpellent. L’Office national desforêts(ONF)enpartenariatavecSeine- et-Marne Tourisme organise, samedi 27 août de 16h à 22h30, au centre d’éco- tourisme de Franchard*, une journée découverte dédiée aux chiroptères. À l’occasion de la 20e nuit de la chauve- souris, l’ONF proposera durant cette journée plusieurs animations. Des balades nocturnes aux ateliers pédago- giques, en passant par des expositions et démonstrations, il y en aura pour tous les goûts. Petits et grands, novices d’un jour ou habitués, appréhenderont le mode de vie des chauves-souris, comment elles se repèrent, se déplacent et chassent. D’autres secrets et anecdotes méconnus y seront également dévoilés. Mystérieuses, parfois mal-aimées du public, les chauves-souris sont les seuls mammifères volants au monde. Dis- crètes puis virevoltantes dès la nuit tom- bée, elles se nourrissent exclusivement d’insectes. Ce qui explique leur atti- rance pour les boisements, les zones humides ou les pâturages. Dépourvues de tout comportement constructeur, elles dépendent entièrement d’habitats naturels ou d’origine humaine. C’est une espèce protégée Au programme • Ateliers pédagogiques: démonstration de grimpe et recherche de cavités arbo- ricoles, simulation de capture, sensibili- sation à la protection de la biodiversité en forêt. Avec ces ateliers guidés, ludiques et instructifs, vous percevrez les chiroptères autrement. Départs 16h, 17h et 18h au centre d’écotourisme de Franchard. Adultes et enfants à partir de 6 ans. • Balades nocturnes: armez-vous de bonnes chaussures et d’une lampe de poche puis partez en forêt. Plongé dans le monde discret des chauves-souris avec un détecteur d’ultrasons, laissez- vous bercer par leurs cris et observez leur vol furtif. Une expérience surpre- nante à partager seul ou en famille. Départ 20h30 du centre d’écotourisme de Franchard. Durée environ 2h. Adultes et enfants à partir de 6 ans. Nombre de participants limité à 60 per- sonnes (3 groupes de 20). • Exposition « J’aime la forêt: ensem- ble, protégeons-la! »: cette exposition vous donnera les conseils utiles pour vous initier à la nature, la respecter et s’y balader en toute sécurité. De 16h à 19h au centre d’écotourisme de Franchard. * Le centre se situe à proximité du site des gorges de Franchard en forêt doma- niale de Fontainebleau. Réservation obligatoire à ag.fontaine- bleau@onf.fr ou au 0160749367. FORÊT DE FONTAINEBLEAU Une journée pour découvrir les chauves-souris Les chauves-souris sont les seuls mammifères volants au monde. Seine-et-Marne ONF 1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:33 Page23
  • 24. L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 24 PROLONGEMENT DU RER E À L’OUEST Le protocole de financement adopté par le Stif L e Conseil du Stif a adopté le protocole global de finance- ment, d’un montant de 3,8 Mds€ (hors matériel roulant), ainsi que la convention de financement pour la réalisation d’une première tranche des travaux du prolongement du RER E. Opération majeure pour le fonctionnement du réseau de transports franciliens, ce pro- longement jusqu’à Mantes-la-Jolie consti- tue un engagement financier exceptionnel de l’État, de la Région Ile-de-France, de la SGP, des Conseils départementaux des Yvelines et des Hauts-de-Seine, de la ville de Paris ainsi que de la SNCF. Il sera mis en service à horizon 2022 jusqu’à Nan- terre-La Folie et 2024 jusqu’à Mantes-la- Jolie. Faire progresser la qualité de service et agir pour le développement des ter- ritoires Le prolongement du RER à l’Ouest consiste à relier la gare d’Haussmann Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie en pas- sant par le quartier d’affaires de La Défense. Visant à désaturer tout l’axe est-ouest, notamment le RER A qui est emprunté par plus d’un million de voya- geurs par jour, ce projet permettra égale- ment de moderniser le système d’ex- ploitation de l’ensemble de la ligne, par le déploiement d’un nouveau matériel roulant et d’un système d’exploitation de nouvelle génération à haute perfor- mance: Nexteo. D’une longueur totale de 55 km, le pro- longement de la ligne E à l’ouest com- prend la réalisation d’un tunnel de 8 km entre Haussmann et Nanterre, le réamé- nagement de la ligne existante sur 47 km (depuis les Groues à Nanterre jusqu’à Mantes la Jolie) et la création de trois nouvelles gares: Porte Maillot, La Défense et Nanterre La Folie. Ce projet permettra ainsi de nouvelles correspon- dances pour les usagers: Les lignes de trains-RER A, C, L et U, la ligne 1 du métro, et les Trams 1, 2 et 3. Les voyageurs de l’ensemble de la ligne bénéficieront de trains modernes et confortables avec la mise en service de rames à deux niveaux d’une nouvelle génération (RERNG) dont la consulta- tion est en cours. Elles seront utilisées tant pour l’extension de la ligne vers l’ouest que pour le remplacement des rames MI2N équipant actuellement la ligne. Entièrement financées par le Stif, les 125 rames nécessaires représentent un investissement de l’ordre de 2 milliards d’euros. Le trafic de l’ensemble de la ligne (branches Ouest et Est) est estimé à 89000 voyageurs à l’heure de pointe du matin, soit un total de 620000 voya- geurs par jour. Ce projet favorisera en outre le dévelop- pement de plusieurs territoires: • les pôles économiques de l’ouest pari- sien en augmentant leur attractivité pour les habitants et les entreprises; • la Défense et Nanterre grâce aux deux nouveaux arrêts prévus, pour permettre un accès plus facile et rapide du quartier d’affaires de la Défense tout en reliant davantage le RER E avec le centre de Paris; • les départements limitrophes en amé- liorant notamment les liaisons entre la Normandie et l’Ile-de-France. Le calendrier de la mise en service du projet: • 2022 : mise en service du RER E jusqu’à Nanterre-La Folie et bénéfices des premières réalisations à l’ouest; • 2024 : mise en service complète du RER E jusqu’à Mantes-la-Jolie. Principaux bénéfices La ligne E du RER prolongé améliorera la desserte entre l’est et l’ouest franci- liens et permettra de: Renforcer l’offre de transports en commun et la qualité de service: • compléter le maillage du réseau: – avec tous les RER (A, B, C, D); – avec 10 des 15 lignes de métro; – avec les futures lignes 15 et 18; – une liaison facilitée vers les aéroports parisiens pour l’ouest francilien; • désaturer les RER A, B et D et les nœuds de correspondances aux gares de Châtelet-les-Halles et de Saint-Lazare; • offrir une nouvelle liaison directe vers La Défense et Seine aval; • réduire les temps de parcours entre la défense et seine aval; • améliorer la régularité des trains de l’ouest francilien; Accompagner le développement des territoires: – offrir une meilleure liaison entre les bassins d’emplois existants (Paris, La Défense) – accompagner le développement des bassins d’emplois en bordure de Seine (Mantes, Poissy, Les Mureaux). Hauts-de-Seine Le financement en chiffres • État: 460 M€. • Région Ile-de-France: 1060 M€. •DépartementdesYvelines:200M€. • Département des Hauts-de-Seine: 150 M€. • Ville de Paris: 130 M€. • Stif: 81 M€. • SGP: 1478 M€. • SNCF Réseau: 250 M€. • + 2000 M€ pour 125 rames neuves financées par le Stif. 1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:33 Page24
  • 25. L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 25 PRÉFECTURE Les missions du service civique L a préfecture des Hauts-de-Seine revient sur son site Internet sur l’importance du service civique, « le plus volontaire des engage- ments ». Et fait lien avec une foule de mis- sions à effectuer sur le territoire. « Seuls comptent les savoir-être et la motivation », souligne-t-elle. Une initiative bien utile en cette période de prérentrée. Le service civique est un engagement volontaire au service de l’intérêt général, ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans, sans conditions de diplôme. Il permet de s’engager, pour une période de 6 à 12 mois dans une mission en faveur de la collectivité. Une indemnité de 467,34 euros nets par mois est directe- ment versée au volontaire par l’État, quelle que soit la durée hebdomadaire de la mission. L’organisme d’accueil verse aussi au volontaire une prestation en nature ou en espèce d’un montant de 106,31 euros, correspondant à la prise en charge des frais d’alimentation ou de transports. Cette prestation peut être ver- sée de différentes façons (titre repas, rem- boursements de frais, etc.) Les jeunes, bénéficiaires ou appartenant à un foyer bénéficiaire du RSA, ou titulaire d’une bourse de l’enseignement supé- rieur au titre du 5e échelon ou au-delà bénéficientd’unemajorationd’indemnité de 106,38 euros par mois. Les volontaires en service civique bénéficient d’une pro- tection sociale intégrale. Au total, selon les situations, les volontaires en service civique perçoivent entre 573,65 euros et 680,15 euros par mois. Le bénéfice de l’aide au logement est conservé pendant le service civique. Un accompagnement pour faciliter le déroulement de la mission est proposé. Il s’agit d’une phase de préparation et d’ac- compagnement dans la réalisation de la mission, d’une formation civique et citoyenne et d’un appui à la réflexion sur le projet d’avenir. Neuf domaines d’intervention Le service civique peut être effectué dans 9 grands domaines: • Développement international et action humanitaire: par exemple, aider à la sco- larisation d’enfants dans des pays en voie de développement; •Éducation pour tous: par exemple, favo- riser l’accès de jeunes en difficulté à des activités culturelles; • Culture et loisirs: par exemple, favori- ser l’accès de jeunes en difficulté à des activités culturelles; • Environnement: par exemple, sensibili- ser les enfants au tri des déchets; • Intervention d’urgence en cas de crise: par exemple, aider à la reconstruction de sites endommagés par une catastrophe naturelle, accompagner les populations; • Mémoire et citoyenneté: par exemple, participer à de grands chantiers de restau- ration de sites historiques; •Santé: par exemple, sensibiliser les ado- lescents sur les conduites à risques; • Solidarité: par exemple, participer à l’accompagnement de personnes sans- abri; •Sport: par exemple, accompagner dans leurs pratiques sportives des personnes en situation de handicap. Exemples de missions proposées dans les Hauts-de-Seine • à Nanterre: accompagner les usagers les plus en difficulté dans leurs démarches administratives et les sensibi- liser à l’usage du numérique; • à Antony: faciliter l’accès aux services publics et aux droits sociaux; • à Châtenay-Malabry: animer des activi- tés auprès de personnes en situation de handicap; • à Sèvres: accompagner les jeunes dans leurs activités quotidiennes et dans leur participation à la vie sociale, culturelle et citoyenne; • à Montrouge: mobiliser les parents et les professeurs dans une démarche réso- lument positive et constructive pour le bien des enfants; • à Meudon: accompagner des jeunes en grande difficulté dans leur scolarité, leur éducation, leurs loisirs et leur insertion. Détails des formations sur www.service- civique.gouv.fr/ Hauts-de-Seine « Seuls comptent les savoir-être et la motivation », relève la préfecture des Hauts-de-Seine. D.R. 1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:33 Page25
  • 26. L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 26 NOISY-LE-GRAND La future halle du marché L e démarrage des travaux de rénovation et d’extension de la halle du marché est prévu en septembre. Un chantier néces- saire, couplé avec des travaux de voirie qui impactent la circulation dans les rues attenantes. Équipement majeur du centre-ville, la halle fera l’objet, à partir de la rentrée et jusqu’au printemps 2017, d’une impor- tante opération de rénovation. Des tra- vaux nécessaires car, même si le bâti- ment n’est âgé que d’une trentaine d’années, il ne correspond plus aux normes d’hygiène et d’accessibilité en vigueur pour ce type d’activité. Des îlots fixes dotés de points d’eau, de branchements électriques et d’évacua- tions seront créés pour les commerçants abonnés. Au programme également: rénovation de la toiture, amélioration de la gestion des déchets en fin de marché, réfection des sols… Au passage, la sur- face dévolue à la vente sera augmentée de 800 m2, passant de 1650 à 2400 m2, moyennant une extension de la halle vers la rue du Docteur-Jean-Vaquier. Mais pas de panique: pendant la durée des travaux, le marché restera ouvert, les commerçants étant déplacés sur l’es- planade de l’avenue Aristide-Briand. Travaux de voirie En parallèle de cet ambitieux projet, des travaux de voirie et d’assainisse- ment initiés au printemps dans ce sec- teur se poursuivent jusqu’au printemps 2017. Le Syndicat des eaux d’Île-de- France (Sedif) intervient cet été sur une canalisation d’eau potable rue du Docteur-Jean-Vaquier. Sur cette voie et sur le mail Gallieni, les aménagements liés à la livraison du Carré Renaissance 2 devraient être ter- minés pour la rentrée. L’ensemble des travaux de voirie se termineront au printemps 2017, en même temps que la livraison de la halle du marché. Pour qu’au printemps prochain les commer- çants et les Noiséens retrouvent un centre-ville moderne et agréable à vivre! Près de 3 millions d’euros, c’est le montant total des travaux supportés par la Ville dans le cadre de cette opé- ration: • halle du marché: environ 2 millions d’euros (montant estimatif); •mail Gallieni: 600000 euros; • rue du Docteur-Jean-Vaquier : 323000 euros. Source Ville de Noisy-le-Grand Un chantier nécessaire, couplé avec des travaux de voirie. Seine-Saint-Denis GOURNAY-SUR-MARNE Cinéma à la belle étoile G o u r n a y organise un week-end cinéma en plein air et à la belle étoile. Les 26, 27 et 28 août à partir de 19 h 30, la Ville vous propose de venir au Parc de la mairie. avec vos chaises pliantes, vos transats, vos couvertures pour les plus frileux, ainsi que vos enfants, vos parents et tous vos amis pour partager, tous ensemble, un grand moment de convivialité avant de reprendre les chemins de l’école et du travail! Vous pourrez apporter votre pique-nique ou profiter d’un snack sur place. « Pour cette grande première, et puisque nous aurons encore en tête de beaux souvenirs de vacances, nous avons choisi de vous proposer 3 grands films avec pour thème princi- pal « la mer »… Au programme: du bleu, des trésors et des quenottes! », annonce la Ville. Sur le plan technique, un écran de 150 m2 sera mis en place devant la mairie. La projection se fera par un puissant projecteur numérique 2 K depuis un camion placé à l’opposé de la pelouse. Pour le son, un ensemble comprenant 2 enceintes en voie cen- trale, 2 enceintes satellites à droite et à gauche de l’écran et un caisson de basses de 2000 watts nous permettront d’être en immersion totale au cœur des films… Les films: Le Grand Bleu (le 26 août); Pirates des Caraïbes (le 27 août); Les Dents de la mer (le 28 août). VilledeNoisy-le-Grand 1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:33 Page26
  • 27. L’Itinérant n° 1134 — Du jeudi 18 août 2016 • 27 BONDY Création de la rue des Frères Darty D ans le cadre du renouvelle- ment urbain du quartier de Lattre de Tassigny, laVille de Bondy va créer une nouvelle rue traversante ouest-est, la rue des Frères Darty. Cette nouvelle rue en sens unique permettra de relier la rue Pollis- sard à l’avenue de Lattre de Tassigny en zone 30. Un plateau piétonnier sera créé. 28 places de stationnement (1 place pour personne à mobilité réduite) seront amé- nagées. 3 porte-vélos et 21 conteneurs de tri sélectif des déchets vont être ins- tallés et 40 arbres seront plantés. Les tra- vaux qui débutent ce mois d’août devraient durer jusqu’en février 2017 (horaires du chantier: les jours ouvrables de 7h à 12h et de 13h à 18h30). Les véhicules de chantier circuleront depuis l’avenue Pollissard vers l’ave- nue de Lattre de Tassigny. Les rive- rains ne peuvent pas stationner dans la zone de chantier pendant les travaux d’aménagement de la nouvelle voie. En cas de besoin, ils peuvent garer leur véhicule dans les zones de stationne- ment payantes du parking Anne-Frank (avenue Pollissard) ou de l’esplanade Claude-Fuzier, devant la mairie. Des voies d’accès piétons aux immeubles seront maintenues pendant la durée des travaux. Un chantier propre Les entreprises travailleront à maintenir propre l’intérieur et l’extérieur du chan- tier: • installation de bennes de tri à gravats; • traitement des terres végétales; • tri des déchets générés par le chantier; • maintien en état de propreté des voi- ries empruntées par les véhicules de chantier. Un quartier en devenir Le quartier de Lattre de Tassigny a commencé sa mue avec le réaménage- ment du square du 19 mars 1962. L’es- planade Claude-Fuzier, devant l’Hôtel de Ville, a aussi été entièrement réamé- nagée en espace familial de détente. En face, la place du 11 novembre 1918 se dessine, avec des commerces en rez- de-chaussée et un marché de centre- ville prévu pour 2017. 4 immeubles de 52 logements au total encadrent désor- mais cette place. Un 5e immeuble de 25 logements verra le jour en 2018. Aux abords de cette nouvelle rue des frères Darty, 62 logements sociaux, ainsi que 13 logements en accession sociale seront construits par Bondy Habitat. Puis Bondy Habitat prévoit d’acquérir 50 logements en 2018, European Homes va en réaliser 52 en accession en 2017-2018 [Voir enca- dré], et l’AFL en construira 25 en 2017-2018, le long de cette nouvelle voie. Une autre voie permettra de tra- verser le quartier du nord au sud. Une grande barre de 256 logements, don- nant sur l’avenue de Lattre va être démolie, en 2017-2018.À cet emplace- ment, une crèche de 875 m2 sera construite, ainsi que 240 logements en diversification d’offre (accession sociale, logements locatifs sociaux, promotion privée, résidence coloca- tive, habitat participatif). À terme, le quartier sera requalifié dans son ensemble dans une démarche environ- nementale: voies de circulation, recon- figuration des espaces publics, préser- vation du patrimoine arboré, nouvelles aires de jeux. Seine-Saint-Denis Cette nouvelle rue en sens unique permettra de relier la rue Pollissard à l’avenue de Lattre de Tassigny en zone 30. Logements dans le quartier Avenue de Lattre de Tassigny, le groupe European Homes réalise un nouvel ensemble résidentiel compre- nant des logements en accession libre et des logements locatifs – dont 52 logements sociaux – avec un stationne- mentensous-sol.100logementsseront répartis en 4 immeubles de 4 étages. La plupart des appartements bénéficieront d’un espace extérieur. Une partie de la toiture sera équipée de panneaux solaires thermiques. Des travaux de voirie sont également prévus: nouveau trottoir, chaussée, places de stationne- ment, plantations et installation de containers enterrés de tri sélectif. Ces travaux qui ont débuté en mai dernier devraient durer 24 mois. VilledeBondy 1134- P15 a 29_ITI 12/08/16 12:33 Page27