15. Dans le début des années 60, quelques informaticiens des laboratoires Bell inventent le jeu Core War. Le principe consiste à implanter dans la mémoire d'un ordinateur deux programmes qui vont alors, sans aucune intervention humaine, lutter l'un contre l'autre en cherchant à se localiser et à se détruire mutuellement.
16. En 1983 le terme «virus informatique» est défini officiellement pour la première fois par Leonard Adleman, chercheur en informatique théorique
17. En 1986 l'Arpanet, est vicitme du virus Brain qui renomait toutes les disquettes de démarrage de système. Les créateurs de ce virus y donnaient leur nom, adresse et numéro de téléphone car c'était une publicité pour eux, il était inoffensif.
24. Fonction illicite ajoutée par un informaticien à un programme normal hébergé par un ordinateur. Il s'effectue à un moment déterminé en exploitant la date du système, le lancement d'une commande, ou n'importe quel appel au système
26. Programme entièrement conçu pour provoquer des dommages, mais en empruntant le nom et l'apparence d'un programme ayant une autre fonction. Ex : installer d'autres malwares, désactiver certains logiciels de protections (antivirus, pare-feu etc), envoyer des mails de SPAM, vol de mot de passe...
28. Se duplique pour saturer les espaces mémoires (Ram, DD), capable de se pr opager à travers un réseau (en 88, le ver Morris, la première catastrophe du genre)
29.
30. Courrier électronique propageant une fausse information et poussant le destinataire à diffuser la fausse nouvelle à tous ses proches ou collègues. Provoque désinformation, encombrement des boîtes aux lettres électroniques, perte de temps, tant pour ceux qui lisent l'information, que pour ceux qui la relayent, dégradation de l'image d'une personne ou bien d'une entreprise, incrédulité : à force de recevoir de fausses alertes les usagers du réseau risquent de ne plus croire aux vraies.
32. Programme chargé de recueillir des informations sur l'utilisateur de l'ordinateur sur lequel il est installé (on l'appelle donc parfois mouchard) afin de les envoyer à la société qui le diffuse pour lui permettre de dresser le profil des internautes (on parle de profilage). Pouquoi ? traçabilité des URL des sites visités, traquage des mots-clés saisis dans les moteurs de recherche, analyse des achats réalisés via internet, voire les informations de paiement bancaire (numéro de carte bleue / VISA), ou bien des informations personnelles.
33.
34. Un keylogger (littéralement enregistreur de touches) est un dispositif chargé d'enregistrer les frappes de touches du clavier et de les enregistrer, à l'insu de l'utilisateur. Il s'agit donc d'un dispositif d'espionnage. Certains sont capables d'enregistrer les URL visitées, les courriers électroniques consultés ou envoyés, les fichiers ouverts...
36. Malware qui a pour but d'empécher l'accès aux documents à l'utilisateur du PC (en général en encryptant les documents), une somme est ensuite demandée à l'utilisateur pour lui donner à nouveau accès à ses documents.
38. Ensemble de programmes destinés à compromettre une machine, installé par un cheval de Troie il a pour but principal de remplacer les commandes standards (ex. : ls, netstat, ifconfig...) par des binaires malicieux permettant à un pirate d'obtenir des informations ou de prendre le contrôle total de la machine.
39.
40. La technique du phishing est une technique d'« ingénierie sociale » c'est-à-dire consistant à exploiter non pas une faille informatique mais la « faille humaine » en dupant les internautes par le biais d'un courrier électronique semblant provenir d'une entreprise de confiance, typiquement une banque ou un site de commerce.
41. Le mail envoyé par ces pirates usurpe l'identité d'une entreprise (banque, site de commerce électronique, etc.) et les invite à se connecter en ligne par le biais d'un lien hypertexte et de metre à jour des informations les concernant dans un formulaire d'une page web factice, copie conforme du site original, en prétextant par exemple une mise à jour du service, une intervention du support technique, etc.
42.
43. Le premier spam a été envoyé le 3 mai 1978 par Gary Thuerk, marketeur travaillant chez DEC. Il envoya son message à près de la totalité des utilisateurs d'ARPAnet (ancêtre d'Internet) vivant sur la côte ouest des États-Unis, soit environ 600 personnes. Il fit cela sans mauvaise intention, afin d'inviter ces utilisateurs technophiles à une démonstration de la gamme DEC ; voulant éviter d'écrire un message à chaque adresse, il mit les 600 adresses directement dans le champ Destinataire. Les réactions furent vives et contrastées, l'administration américaine gérant le réseau condamnant d'office la pratique, la jugeant non-conforme aux termes d'utilisation du réseau
44.
45. Disque dur qui tourne (rame) en continu (voir diode du DD),
72. Les adresses emails d'émetteurs peuvent être falsifiées. Il faut se méfier et ne pas les considérer comme sûres.
73. Méfiez vous des courriels où on vous demande d'accéder à un site en cliquant sur un lien ou sur un bouton. Il peut s'agir de sites pirates. Il est toujours préférable de taper soi même l'adresse exacte de sites web sensibles (votre banque, site marchand, …).
74. Toujours s'assurer que vous utilisez un serveur sécurisé lors de la présentation des informations de carte de crédit. Pour vous assurer que vous utilisez un serveur sécurisé, vérifiez le début de l'adresse de votre navigateur dans la barre d'adresse - il ya lieu de https: / / plutôt que de simplement http://.
75.
76. Toute information reçue par courriel non accompagnée d'un lien hypertexte vers un site précisant sa véracité doit être considérée comme non valable !
77. Ainsi tout courrier contenant une information non accompagnée d'un pointeur vers un site d'information ne doit pas être transmis à d'autres personnes.
78. Lorsque vous transmettez une information à des destinataires, cherchez un site prouvant votre propos.
79. Lorsque vous recevez un courriel insistant sur le fait qu'il est essentiel de propager l'information (et ne contenant pas de lien prouvant son intégrité), vous pouvez vérifier sur le site hoaxbuster (site en français) s'il s'agit effectivement d'un hoax (canular).