Lettre de nouvelles Eau & Assainissement, juin 2017
SEL Informations - MARS 2016
1. Une action chrétienne dans un monde en détressewww.selfrance.org
Trimestriel2016/03-N°125
Quand Anne
rencontre
Flavia, il y a
de la joie
6
Découvrez
leurs
histoires
3
Le centre
de Kindamba
a besoin
de nous !
7
Nous sommes fiers
de nos partenaires !
InformationsMars 2016
3. 33
Nous sommes fiers
de nos partenaires !
D
anielle vit au Brésil. Elle
a grandi dans un contexte
familial difficile : ses
parents ont divorcé alors qu’elle
n’avait que 4 ans. Elle se rappelle
encore comment sa maman
devait chercher des
petits boulots pour sub-
venir aux besoins de
toute la famille.
Puis Danielle a été par-
rainée et sa vie en a
été bouleversée. Au centre d’ac-
cueil, elle a eu l’opportunité de
suivre différentes formations :
anglais, guitare, peinture… et des
cours de préparation au bac !
Elle a aussi pu découvrir l’amour
de Dieu à travers les chrétiens
qui l’accompagnaient : « Le centre
d’accueil m’a aidée à connaître
Jésus et cela a fait toute la dif-
férence dans ma vie ! »
Aujourd’hui, Danielle
travaille à Compassion
Brésil, notre partenaire
pour le parrainage.
Ancienne bénéficiaire
de ce programme, elle
sait combien il est
important d’investir dans la vie
de ces enfants. « Voir des vies
transformées, voir que les petits
enfants aujourd’hui peuvent deve-
nir des hommes et des femmes
de Dieu demain et que je peux
DOSSIER JOURNÉE DU SEL
Derrière chaque visage des partenaires qui illustrent l’affiche au centre de ce numéro, il y
a des hommes et des femmes qui ont une histoire à nous raconter. Nous vous proposons
de les découvrir.
« Cela a fait
toute la
différence
dans ma vie »
4. 4
faire partie de cette histoire ! »
voilà ce qui motive Danielle. Car
chacun a un potentiel unique et
peut devenir une bénédiction pour
sa famille, sa communauté, son
pays.
E
coutons maintenant l’his-
toire de Léo (nom d’em-
prunt). Quand il est arrivé
dans ce village, au Brésil, la popu-
lation était affamée :
« Plusieurs personnes
faisaient la manche, et
on pleurait avec eux en
priant que Dieu les sorte
de cette terrible situa-
tion. » Léo souffrait d’autant plus
qu’il avait lui-même connu la
faim étant petit.
Mais cette situation a changé
lorsque le centre d’accueil a com-
mencé à fonctionner.
Aujourd’hui, Léo s’occupe du
centre d’accueil dans ce village,
avec sa femme et un autre couple.
Au centre, les enfants peuvent y
manger à leur faim et de manière
équilibrée. Ils peuvent même
ramener chez eux du pain et des
légumes qu’on leur donne pour
leur famille.
Grâce à l’action du centre, Léo
peut servir ceux pour lesquels il
a tant pleuré.
Alors que les enfants font la
queue pour se laver les mains
avant de manger, Léo leur dis-
tribue du savon. C’est l’occasion
pour lui de glisser un petit mot
d’encouragement à chacun,
accompagné de ses prières.
Q
uittons le Brésil pour
rejoindre le Bénin, où vit
Clément. Issu d’une
famille modeste, Clément a
grandi dans un village où il n’a
pu que constater la terrible situa-
tion de pauvreté des pay-
sans. Une fois son
diplôme de l’Ecole Natio-
nale d’Administration
obtenu, il a mis ses
connaissances au service
des communautés villageoises
locales et il a créé, avec des amis,
l’ONG chrétienne VOLDEB.
Au Bénin, dans les villages où
l’association intervient, des
femmes sont livrées à elles-
mêmes, seules avec
des enfants à charge.
Leur seul moyen de
survie ? Une terre
appauvrie et dégradée
que ces femmes ne
savent pas pleinement
exploiter. Dans ce
contexte, une seule solution
semble s’offrir à elles : quitter
le village et vendre leurs terres.
Grâce à VOLDEB, ces femmes
peuvent développer des activités
agricoles comme le maraichage,
l’aviculture (élevage des poulets
locaux) et la cuniculture (élevage
de lapins, animal qui se vend
très bien dans les bars, restau-
rants…). Le bénéfice est évident :
« Le village est en vie ! Il y a de
l’animation, les gens sont joyeux
et entreprennent ! »
témoigne Clément.
Bien sûr, il fait face à
de nombreuses difficul-
tés. Mais Clément tient
bon : « C’est en servant
les autres que nous
prouvons notre foi ! Les difficultés
ne manquent pas. Mais ça ne
peut pas émousser notre ardeur
car elle est puisée d’ailleurs ! »
« C’est en
servant les
autres que
nous prouvons
notre foi ! »
« On
pleurait
avec eux »
DOSSIER JOURNÉE DU SEL
Des hommes ordinaires
avec un Dieu extraordinaire !
Le thème de la Journée du SEL 2016 est « Fiers de nos par-
tenaires ! ». Oui, le SEL est fier de ses partenaires chrétiens
locaux, ces hommes et ces femmes qui s’engagent auprès
des plus démunis. Comme Léo, Clément ou Danielle, ce sont
des personnes ordinaires, mais qui se laissent utiliser par
Dieu et avec qui Il réalise des projets extraordinaires !
Le SEL est parti à leur rencontre pour recueillir leurs témoi-
gnages : retrouvez-les en vidéo dans le dossier d’animation,
téléchargeable gratuitement sur
www.journeedusel.selfrance.org
Clément nous explique
son engagement.
5. 5
DOSSIER JOURNÉE DU SEL
Dieu fait de grandes choses
avec des gens ordinaires
Personne n’a envie d’être ordinaire. Nous voulons que notre vie ait du sens, que nos
actions fassent une différence, aient un « impact » avec un résultat immédiat et spectaculaire,
si possible.
N
ous visons toujours plus
haut et voyons toujours
plus grand. Ceux qui lut-
tent contre la pauvreté veulent
faire changer les choses et le
fruit de leur travail est bien sou-
vent une réelle amélioration des
conditions de vie des plus dému-
nis. Ils se prennent alors parfois
à imaginer la possibilité de faire
advenir un monde meilleur.
Avouons cependant que dans
notre quotidien les choses sont
parfois plus compliquées que
dans nos rêves de grandeur. Non
seulement la réalité extérieure
nous résiste davantage que ce
que nous avions prévu, mais nous
nous rendons compte que nous
ne sommes pas toujours nous-
mêmes à la hauteur de notre
vision.
Pourtant au sein de notre monde
en détresse et de nos histoires
personnelles compliquées, Dieu
sait accomplir ses projets. Il nous
conduit petit à petit à mettre notre
confiance en lui, à admirer ce
qu’il est capable de faire avec
ses enfants et à apprécier pro-
fondément ceux qui ont su prati-
quer la justice, aimer la miséri-
corde et marcher humblement
avec lui. Oui, Dieu fait vraiment
de grandes choses avec des gens
ordinaires !
Découvrez la suite sur
www.journeedusel.org
Ce texte est un extrait du dossier de la Journée du SEL. Pour le
retrouver dans son intégralité, télécharger d’autres textes de
réflexion bibliques et thématiques et accéder aux autres ressources
du dossier d’animation, RDV sur :
www.journeedusel.selfrance.org.
6. CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE6
«Je m’étais déjà rendue au Bré-
sil en 2005 lors d’un voyage
missionnaire. J’avais séjourné
notamment dans les Favelas de Rio
de Janeiro où j’avais découvert la
réalité de la violence : je me rappelle
avoir vu des échanges de tirs entre
la police et des trafiquants de drogue.
Cette fois-ci, j’ai découvert une réa-
lité qui m’avait échappée il y a
10 ans : la pauvreté. Les belles mai-
sons, les centres commerciaux et
les hauts buildings captent toute
notre attention et on ne remarque
pas le bidonville qu’il y a 2 rues der-
rière, ni soupçonner la réalité et le
quotidien des personnes qui y vi-
vent.
Premiers sourires,
premiers regards
Entre appréhension et excitation,
j’étais impatiente : comment ma
filleule allait-elle réagir à ma pré-
sence ? C’est dans le centre d’accueil
d’enfants parrainés que je l’ai ren-
contrée, entourée de ses camarades
et professeurs. Tous m’accueillirent
par une chanson de bienvenue. Grâce
à des échanges en portugais, la
complicité commença à naître : pre-
miers sourires, premiers regards.
Elle finit par prendre de l’assurance
et saisit ma main
pour m’amener
jusqu’à sa maison où elle me pré-
senta sa petite sœur et ses grands-
parents avec qui elle vit, son père
étant en prison à cause de la drogue
et sa mère dans un centre pour per-
sonnes dépendantes.
Drogue, violence et pauvreté
Dans ces quartiers marqués par la
drogue, la violence et la pauvreté,
les enfants n’ont pas d’avenir, si ce
n’est de reproduire celui de leurs
parents. J’ai été interpellée par le
manque de curiosité de Flavia. Mais
maintenant, grâce au centre d’ac-
cueil, elle a l’occasion de faire de
nouvelles expériences, de rêver et
découvrir que tout est possible avec
Jésus. Je prie qu’elle puisse mettre
sa foi et son espoir en Dieu ainsi que
toute sa famille.
Je tiens à féliciter les personnes sur
place, pour tout le temps et l’éner-
gie qu’elles donnent pour améliorer
le quotidien de ces enfants. J’ai été
marquée par l’amour et la gen-
tillesse des professeurs, le sourire
de la cuisinière mais aussi la fatigue
et parfois même le découragement
de la directrice face à divers pro-
blèmes. Ma prière est qu’ils puis-
sent être renouvelés chaque jour. »
Anne dirige « La troupe
bruyante », qui fait des spec-
tacles pour enfants. Elle et
son mari Jean-Luc parrainent
Flavia, une petite brésilienne
de 10 ans qui vit près de la
ville de Recife. En novembre,
Anne a eu la joie de la ren-
contrer. Elle nous raconte.
Quand Anne rencontre Flavia,
il y a de la joie !
Découvrez
le parrainage
en vidéo
Vous voulez en savoir plus sur
le parrainage et découvrir le
travail merveilleux de nos
partenaires dans les centres
d’accueil, entendre des té-
moignages d’hommes et de
femmes engagés dans cette
mission ? 2 vidéos de la Jour-
née du SEL parlent du parrai-
nage.
Pour les télécharger, inscri-
vez-vous sur
www.journeedusel.selfrance.org
INTERVIEW
7. 7
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
S
itué en RD Congo, dans la zone
de santé rurale de Sona Bata,
le Centre de santé de Kin-
damba - rattaché à la Communauté
Baptiste du Congo - est appuyé par
le CEPROMOR (Centre pour la pro-
motion du monde rural).
Depuis plus de 20 ans, ce Centre de
Santé fait de son mieux pour prendre
en charge les 1 557 habitants des 45
villages environnants. Y sont soignées
de nombreuses pathologies comme
le paludisme, les infections respira-
toires, les anémies et maladies liées
à la malnutrition. On y traite aussi
les maladies diarrhéiques, liées entre
autres au trop faible accès à l’eau
potable et à l’absence d’installations
sanitaires de base.
Des équipements
aujourd’hui vétustes
Quels sont les besoins ? Les agents
de santé (1 infirmier, 1 pharmacien,
3 accoucheuses et 1 laborantin) vou-
draient dispenser des soins de qua-
lité, servir d’exemple au sein de leur
communauté, mais aussi vivre et
enseigner des pratiques favorisant
une meilleure santé. Si le centre de
santé est le premier lieu d’accès
aux soins, il doit aussi être le lieu
où les membres de la communauté
sont sensibilisés aux bienfaits de
l’accès à l’eau potable et à l’assai-
nissement.
Face à ces besoins,
le CEPROMOR, partenaire
du SEL, a décidé d’intervenir
Dans un premier temps, les agents
de santé vont bénéficier d’une for-
mation aux bonnes pratiques d’hy-
giène, comme le lavage des mains,
la gestion des déchets biomédicaux,
la bonne gestion et utilisation des
latrines, l’entretien des locaux, etc.
Puis la rénovation va aussi toucher
les points suivants :
• un dispositif de collecte de l’eau
de pluie : de l’eau propre sera ainsi
à disposition ;
• la construction d’un bloc de latrines
et d’une douche ;
• des dispositifs de traitement des
déchets, avec incinérateur, trou à
ordure ;
• du petit matériel médical ;
• une installation solaire pour l’ac-
cueil en soirée car il fait nuit noire
toute l’année dès 18h00 ;
• un réfrigérateur solaire pour
conserver les vaccins et divers
réactifs. En effet, l’hôpital qui fournit
vaccins et médicaments se trouve
à 75 km !
Soutenons
la rénovation du
centre de santé !
Le CEPROMOR est partenaire
chrétien local du SEL en RD
Congo depuis plus de 10 ans :
nous connaissons la qualité
de leur travail. Nous voulons
les aider à équiper ce Centre
de Santé en RD Congo : grâce
à vos dons, nous pourrons
couvrir les 20900€ que repré-
sente l’ensemble du projet.
Utilisez le coupon joint à notre
revue ou allez sur :
www.journeedusel.selfrance.org.
Plus d’information sur ce projet
Retrouvez la fiche du projet et le coupon-réponse pour organiser
une collecte dans votre église sur www.journeedusel.selfrance.org.
Il faut renforcer le centre
de santé de Kindamba
Au sud de Kinshasa, le CEPROMOR, partenaire du SEL travaille dans vingt villages.
Aujourd’hui, avec notre appui, ce partenaire doit renforcer les capacités du centre de santé
et offrir aux habitants des soins de qualité.
8. 8
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
C
laude est
un cultiva-
teur béni-
nois. Les revenus
générés par son
activité agricole
ne suffisaient pas
pour subvenir
aux besoins de
ses enfants et encore moins de leur
permettre d’aller à l’école. Claude
est l’un des bénéficiaires du projet
mis en place par VOLDEB (lire le
témoignage de Clément, directeur
de VOLDEB en p.4) pour développer
des activités agricoles permettant
aux paysans de couvrir leurs besoins.
Répondre aux besoins
concrètement
Après une phase de sensibilisation
puis de formation, VOLDEB a fourni
du matériel qui a permis à Claude de
se lancer dans de nouvelles activités
rémunératrices, comme l’élevage de
volailles et de cabris. Claude en té-
moigne : « Le revenu qui provient de
ces activités m’aide à envoyer les en-
fants à l’école et à subvenir à leurs
besoins fondamentaux. »
En parallèle, un travail sur les infra-
structures - comme l’accès à l’eau
potable - a aussi été réalisé pour
améliorer les conditions de vie des
cultivateurs : « Avant, on buvait l’eau
marécageuse, rappelle Claude. A
l’arrivée du projet, VOLDEB a
construit des puits qui nous per-
mettent désormais d’avoir de l’eau
claire. »
L
éotoicha a vécu dans une
famille très pauvre. Ses parents
n‘avaient pas les moyens
nécessaires pour subvenir à ses
besoins, ni pour l’envoyer à l’école.
Il y a 9 ans, elle a pu intégrer l’in-
ternat Anfani de Jeunesse Ambition,
notre partenaire.
Aujourd’hui, Léotoicha est lycéenne :
elle est en terminale. Grâce à l’action
d’Anfani, elle a pu
bénéficier de
conditions de vie
plus favorables.
« Ici, on mange
4 fois par jour,
nous dit-elle, ce
n’est pas comme
chez moi. Dans
mon village, les repas ne sont pas
équilibrés ! ». L’accueil et les soins
dont elle bénéficie font aussi la dif-
férence « Ici, Maman me soigne,
raconte Léotoicha en parlant de Del-
phine, la directrice de Jeunesse
Ambition. Elle nous traite comme
ses propres enfants. »
« C’est Dieu qui a permis
que je sois ici et
je le remercie infiniment. »
L’intervention bénéfique de notre
partenaire offre la possibilité à ces
enfants de nourrir à nouveau des
rêves d’avenir. « Après mon bac,
mon rêve est de faire médecine pour
aider mon village, parce que là-bas,
il y a des maladies qui s’y trouvent,
et comme il n’y a pas d’hôpital, les
gens meurent de ces maladies. »
Léotoicha a trouvé son projet de vie,
le cercle de la pauvreté est rompu,
pour elle et ses futurs enfants. Ce
qu’elle a reçu, elle va ainsi pouvoir
à son tour le partager à sa commu-
nauté.
Faire face à la pauvreté est un immense défi pour tous nos bénéficiaires. Claude et
Léotoicha nous racontent comment l'intervention de nos partenaires a brisé la chaîne de
la pauvreté.
Avec nos partenaires, redonnez
un avenir et une espérance
De nouvelles vidéos
pour découvrir
le travail des
partenaires du SEL !
Vous voulez en savoir plus sur
les projets de développement
soutenus par le SEL ? Décou-
vrez le travail merveilleux de
nos partenaires sur place grâce
aux témoignages d’hommes et
de femmes engagés dans cette
mission. Les vidéos de la Jour-
née du SEL en parlent ! Pour les
télécharger, inscrivez-vous sur
www.journeedusel.selfrance.org
Grâce à l’action d’Anfani, le partenaire sur SEL, les enfants peuvent
manger 4 fois par jour !
9. 9
Le parrainage
entre dans l’ère digitale
PARRAINAGE D'ENFANTS
Dans un monde où les échanges par internet ont pris une place importante, le service par-
rainage du SEL est heureux de proposer, aux parrains qui le souhaiteraient, une nouvelle
façon de correspondre avec leurs filleuls.
A l’attention des parrains
Si vous êtes parrain, vous avez sans doute déjà reçu un questionnaire
par email vous permettant de faire le choix de réception des lettres de
votre filleul (électronique ou postal) ainsi que des langues que vous
écrivez et comprenez. Vos réponses sont essentielles pour bien mettre
en œuvre ces changements.
Merci à tous ceux qui y ont répondu. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez
encore le faire en nous contactant directement à parrainage@selfrance.org
ou en nous téléphonant au 01 45 36 41 52
U
n des points importants du
parrainage, ce sont les
échanges entre le parrain et
son filleul. Ils dépendent principa-
lement d’une correspondance écrite,
faite de courriers, de photos, de des-
sins. Souvent, les délais de traitement
et d’acheminement sont longs, entre
traduction et transport pour atteindre
des centres d’accueil éloignés, dans
des pays peu ou mal équipés en
infrastructures postale et routière.
Améliorer
la correspondance entre
parrains et filleuls
Notre partenaire Compassion Inter-
national, par qui nous assurons plus
de 95% des parrainages du SEL, tra-
vaille depuis plusieurs mois pour
diminuer le délai lié au courrier entre
le parrain et son filleul. Dans un
monde où internet a réduit le temps
et les distances et intégré la plupart
des foyers en France, il nous a sem-
blé logique d’utiliser ce moyen
moderne, en complément des solu-
tions actuelles. Nos parrains pour-
ront toujours, quand ils le souhaitent,
envoyer des cartes et des dessins
qui passeront alors par la voie tra-
ditionnelle, plus longue.
Une transition en douceur
Dans les mois qui viennent, nous
allons mettre en place une nouvelle
organisation afin d’optimiser la ges-
tion des traductions et d’innover
grâce au courrier numérique. Le
personnel, tant sur le terrain que
dans les pays où sont les parrains,
est déjà, depuis plusieurs mois,
formé à cette évolution technolo-
gique. Grâce à la numérisation des
courriers, nous allons réduire les
délais et aussi les coûts pour dégager
plus de ressources au bénéfice des
enfants accueillis.
Aidez-nous
à communiquer
en traduisant
nos courriers !
Vous parlez français et espagnol
ou portugais ou anglais ? Vous
êtes à l’aise en informatique ?
Vous avez un peu de temps à
nous donner en bénévolat ? Vous
pouvez devenir traducteur béné-
vole du SEL !
Pour en savoir plus, contactez
Claire au 01 45 36 41 52 ou par
email parrainage@selfrance.org
Temps 1 France
Le filleul fait
son courrier au
centre d’accueil
local.
Les courriers de vos
filleuls y sont scannés
puis envoyés par
internet vers les pays
des parrains.
A réception, les courriers
qui le nécessitent sont
traduits dans la langue
lue par les parrains.
Le parrain reçoit le courrier
de son filleul par courriel.
Le courrier numérisé
est imprimé et mis
sous enveloppe.
Le parrain reçoit le courrier
de son filleul par la Poste.
Les courriers numérisés sont
ensuite répartis entre réception
par courriel ou par courrier.
Les courriers sont apportés
au centre régional de notre
partenaire. Une première
traduction y est faite, le cas
échéant.
10. CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE10
N
ous avons été à la ren-
contre de deux parrains
qui nous racontent com-
ment ils ont vécu la fin de leur
premier parrainage, et pourquoi
ils ont décidé de continuer à sou-
tenir un autre enfant. « Quand le
parrainage de Fernando s’est
arrêté, j’ai ressenti à la fois de
la tristesse et de la joie, nous
partage Philippe Wauthier. C’était
une déchirure mais aussi une
satisfaction qu’il soit allé jusqu’à
la fin du programme. »
Lorsqu’un filleul ne peut plus
être parrainé, surtout lorsque
cela arrive de façon soudaine et
inattendue, on peut se sentir
triste ou déçu. « Quand j’ai appris
la fin du parrainage de ma pre-
mière filleule, cela a été un grand
choc affectif, parce qu’on s’at-
tache, nous dit Geneviève Tar-
rassenko. J’espérais l’accompa-
gner jusqu’à sa vie adulte. »
Une nouvelle aventure
Il est bon de se rappeler que
chaque parrainage a
quelque chose de positif.
Qu’il ait duré pendant des
années ou juste quelques
mois, regardons à ce dont
l’enfant a bénéficié pendant
ce temps : un soutien sco-
laire, un suivi médical et
alimentaire, des activités
sociales et culturelles et
toujours un enseignement
chrétien. « Quand nous
avons repris une autre
filleule, rappelle Philippe,
cela nous a fait drôle car
c’est comme si le lien avec
le premier se rompait. Nous
avons pris conscience que
le parrainage était un ser-
vice. » Et Geneviève de complé-
ter : « J’ai envisagé ce deuxième
parrainage comme une nouvelle
aventure, un nouvel échange
parce que c’était un autre enfant
et lui aussi m’a apporté quelque
chose de “sa petite vie”. »
Cela change la vie !
Chaque parrainage, quelle que
soit sa durée, est une étape dans
le développement de l’enfant.
Reprendre un nouveau filleul,
c’est continuer le combat contre
la pauvreté, un enfant à la fois,
dans la joie comme dans la dif-
ficulté. Ecoutons Geneviève :
« J’aimerais dire aux parrains qui
sont déçus quand le parrainage
s’arrête, que l’important est d’ac-
complir la volonté de Dieu et don-
ner une espérance à un enfant.
Cela change sa vie ! » Et Philippe
de conclure : « Je comprends la
tristesse de ceux dont le parrai-
nage s’arrête. Cela démontre l’at-
tachement, mais notre rôle est
de donner un coup de pouce pour
sortir ces enfants du cercle
vicieux de la pauvreté. »
Parrainer, c’est s’engager à
soutenir un enfant dans son
développement, lui écrire et
lire ses courriers, prier pour
lui. Mais tout a une fin : l’en-
fant grandit, il déménage.
Votre premier parrainage se
termine. Et après ?
Mon parrainage s’achève.
Et ensuite ?
PARRAINAGE D'ENFANTS
« Nous avons
choisi le SEL
parce que
c’est une
association
qui a fait ses
preuves dans
le temps. Elle
se donne et
elle donne. »
Philippe
« Ce que j’aime particulièrement
dans les parrainages avec le SEL,
c’est l’échange de cœur à cœur,
spontané et libre entre le parrain et
le filleul. » Geneviève
11. 11
Le Défi Michée interpelle
les jeunes de Mission-Net
P
our cette occasion exception-
nelle à Offenburg (Allemagne),
le stand « Micha » a été tenu
par 4 personnes : Katja Hofmeister
et Johann Göhler d’Allemagne
(Micha-Initiative Deutschland - Micah
Challenge Germany), Michael Rein
de Suisse Allemande (Stop Armut)
et Claire Balverde pour le Défi Michée
France. Ils n’étaient pas de trop pour
aller à la rencontre de 2200 jeunes
provenant de près de 50 pays diffé-
rents !
Changer le monde !
Plus de 100 agences et organisations
missionnaires y exposaient. Le stand
« Micha » était construit autour d’un
appel à devenir acteur de change-
ment positif dans ce monde : « Be a
change-maker ». En faisant un paral-
lèle avec le choix de Neo dans le
film Matrix entre la pilule bleue et
la pilule rouge, les jeunes étaient
invités à se positionner autour des
thèmes de la justice et de la pau-
vreté : « I don’t care » (ça ne m’in-
téresse pas) ou « I want to be a
change-maker » (je veux être un
acteur de changement).
Sensibiliser les jeunes
présents
Pour stimuler les jeunes et leur faire
prendre conscience des enjeux de
notre combat, nous avons entrepris
plusieurs actions de sensibilisation.
Johann a circulé habillé en « homme
sandwich » dans le réfectoire à
l’heure du repas, bâillonné, avec une
pancarte avant indiquant « I’ve no
voice » (je n’ai pas de voix) et une
pancarte arrière invitant à visiter le
stand. Puis l’une
d’entre nous a men-
dié devant notre
stand en se mettant
dans la peau d’une
femme immigrée
SDF.
Si le but de ces
actions était d’attirer
l’attention, il a été
atteint : beaucoup
plus de personnes se
sont arrêtées pour poser des ques-
tions et s’engager à agir.
Appeler chacun à agir
à son niveau
Michée a aussi eu le privilège rare
de bénéficier d’une prise de parole
publique lors de Mission-Net, pour
présenter l’association, son combat
et ses besoins. À l’entrée de la salle,
chaque jeune a reçu une carte d’en-
gagement et un bâton fluorescent.
Puis une vingtaine de jeunes ont fait
un flash mob où chacun annonçait
à tour de rôle, tout en allumant une
bougie, l’action qu’il/elle allait entre-
prendre pour être un acteur de chan-
gement. Après une présentation de
Michée, les jeunes ont été invités à
remplir une carte d’engagement à
remettre à la fin de la réunion ou
au stand. Plusieurs dizaines de
jeunes se sont ainsi engagés à nos
côtés !
Depuis 4 ans, Mission-Net rassemble au nouvel an des milliers de jeunes de tous pays
européens pour les sensibiliser à la mission. Un moment fort où le Défi Michée a pu
encourager ces chrétiens à se mobiliser contre la pauvreté et pour la justice.
12. N
otre nouveau site uti-
lise la technologie
Prestashop qui cor-
respond aux standards
actuels du E-commerce. Ce
site est responsive, ce qui
signifie qu’il reconnait et
s’adapte au support que
vous utilisez : vous pouvez
dorénavant consulter et
commander depuis un PC,
une tablette ou un smart-
phone. Vous pouvez com-
mander en ligne mais
aussi consulter les valeurs
du Commerce Equitable et d’Ar-
tisanat SEL. Et un nouveau blog
sera régulièrement alimenté
d’idées de recettes originales, de
reportages de voyages, d’informa-
tions sur les artisans, la réalisation
de projets sociaux, etc.
Si vous avez déjà ouvert un
compte sur l’ancien site internet
d’Artisanat SEL, vous avez dû
recevoir récemment un email
vous communiquant votre nou-
veau mot de passe. Dans le cas
contraire et si vous rencontrez
une difficulté à vous connecter,
merci de le signaler par email à
contact@artisanatsel.com. Si vous
n’aviez pas de compte, nous vous
invitons à vous enregistrer pour
en créer un nouveau. Grâce à ce
nouvel outil, vous serez informé
des nouveautés, de nos promo-
tions, des projets en cours.
Vous pouvez également
depuis le site téléchar-
ger notre catalogue
général 2015-2016,
valable jusqu’en juillet
2016, et vous inscrire à
notre newsletter.
Vous pouvez aussi nous
rejoindre sur Facebook !
Likez notre page face-
book.com/assoartisanat-
sel pour partager vos
attentes et vos commen-
taires sur nos collec-
tions ; mais aussi sur
notre vision de lutter, par l’activité
économique créée, contre la pau-
vreté dans le monde.
Pour conclure cet avis de nais-
sance, le nouveau site www.arti-
sanatsel.com connait encore
quelques défauts de jeunesse
mais ils sont en cours de cor-
rection. N’hésitez pas à nous
signaler tout dysfonctionnement
apparent. Un grand merci pour
votre compréhension.
Le Commerce Equitable à l’ère Web 2.0
Artisanat SEL fête ses 10 ans
de E-commerce
COMMERCE ÉQUITABLE
Vous pouvez soutenir les partenaires
d’Artisanat SEL dans l’intercession
et la prière.
Et soutenez-les par vos achats ici :
cela a du sens pour eux là-bas.
www.artisanatsel.com
Demande de catalogue.
Pour passer commande.
• Email :
contact@artisanatsel.com
• Tél : 02 38 89 33 33
• BP 21002
F-45701 Villemandeur Cedex
Aidez-nous à poursuivre notre action de commerce équitable !
R Oui, je veux aider au préfinancement des objets artisanaux
en prêtant la somme de ............. €1
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Code Postal
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Tel :
E-mail :
1. Une convention d'apport avec droit de reprise vous sera proposée - montant
si possible à partir de 1 000 €, sans intérêts.
¡
12
Saviez-vous qu’Artisanat SEL était précurseur en matière de commerce électronique ?
Notre premier site de vente en ligne a vu le jour en 2006. Et la nouvelle version est née le
30 décembre 2015 à 23h50 !
13. P
arler de votre parrainage à
une amie, présenter courte-
ment un de nos projets lors
d’une réunion, sensibiliser un groupe
de jeunes à la lutte contre la pau-
vreté, mettre à disposition un SEL
Informations à la sortie du culte,
etc. Autant de petits actes qui contri-
buent à l’enracinement de la mission
du SEL dans le protestantisme fran-
çais. C’est une grande fierté pour
nous de pouvoir compter sur votre
engagement : un grand merci de la
part de toute l’équipe du SEL et de
ses partenaires !
Quelle que soit la manière dont vous
le faites, bon nombre d’entre vous
soutenez les actions du SEL, en
organisant la journée du SEL, en
communicant sur le parrainage d’en-
fants, en vous engageant dans des
compétitions sportives en faveur du
SEL, en donnant une de nos bro-
chures ou notre journal. Nous vous
en sommes très reconnaissants et
sommes encouragés de savoir ce
que font les chrétiens pour le SEL.
Seriez-vous un délégué
qui s’ignore ?
Ces derniers mois, plusieurs d’entre
vous nous ont contactés pour béné-
ficier d’un soutien plus important
dans vos actions de sensibilisation,
ce qu’offre le statut de délégué du
SEL. Alors pourquoi ne pas rejoindre
notre réseau de délégués ?
Nous pourrons ainsi mettre à votre
disposition les outils nécessaires à
la réussite de vos actions de sensi-
bilisation. Par ailleurs, nous sommes
vivement intéressés de connaitre les
actions que vous mettez en place
pour soutenir le SEL : communi-
quez-nous vos messages, photos,
vidéos, témoignages et nous les
relayerons pour inspirer les uns et
les autres.
13
DÉLÉGUÉS
Merci pour tout
ce que vous faites !
Pour aller plus loin
C’est quoi, le rôle
d’un délégué ?
En tant que délégué du SEL, vous
pourrez (quelques exemples) :
• informer les membres de votre
Église des différentes actions du
SEL,
• encourager les frères et sœurs à
la prière pour les plus démunis,
• aider à la mise en place de temps
d’information sur le SEL,
• relayer les informations du SEL
qu’il vous semblera intéressant
de faire connaître,
• distribuer le SEL-Informations ou
le mettre à disposition,
• organiser la journée du SEL,
• passer une vidéo lors du culte,
• organiser une exposition photo sur
un thème projet ou parrainage,
• organiser une offrande pour une
situation d’urgence,
• etc.
Vous êtes nombreux à parler des actions du SEL auprès de vos amis, dans votre Église locale.
Sans cet engagement fidèle ici, nous ne pourrions pas soutenir ce combat quotidien qui est
celui de nos partenaires chrétiens là-bas : venir en aide aux plus démunis.
Vous voulez sensibiliser les membres de votre Église aux thé-
matiques qui vous préoccupent : lutter contre la pauvreté, agir
pour un monde plus juste ? Vous soutenez le SEL et souhaitez
faire connaître les différentes actions de ses partenaires chrétiens
locaux ? Si vous répondez « oui » à ces questions, pourquoi ne
pas devenir délégué du SEL !
Nous sommes à votre disposition au 01 45 36 41 62 ou par mail à
l’adresse : delegues@selfrance.org
14. 14
C
hrétien évangélique, le
docteur Mukwege lutte
avec acharnement contre
les violences infligées aux
femmes de son pays, la Répu-
blique démocratique du Congo
(RDC). Que ce soit physiquement
ou psychologiquement, il s’at-
tache à « réparer » ces milliers
de femmes qui ont été violées
durant 20 ans de conflits à l’est
de la RDC, un pays qui se trouve
être parmi les plus pauvres de
la planète alors même que son
sous-sol est extrêmement riche.
Un défenseur infatigable
des droits des femmes
Sa lutte incessante, pour mettre
fin à ces atrocités et dénoncer
l’impunité dont jouissent les cou-
pables, dérange. En 2012, le
médecin a ainsi fait l’objet d’une
tentative d’assassinat, à laquelle
il a miraculeusement échappé
mais qui l’oblige désormais à
vivre sous la protection des
Casques bleus.
Pour autant, son combat n’est
pas vain et lui vaut, depuis
quelques années, une large
reconnaissance de la part de la
communauté internationale. Il
s’est notamment vu décerner en
2014 le Prix Sakharov pour la
liberté de l’esprit du Parlement
européen qui est souvent consi-
déré comme l’antichambre du
prix Nobel de la paix.
Le SEL est partenaire de
la diffusion du film
Même si l’hôpital du docteur
Mukwege en RDC n’est pas son
partenaire, le SEL a décidé d’ac-
compagner la sortie du film
« L’Homme qui répare les
femmes », désirant faire
connaître le travail du docteur et
par-delà la cause qu’il défend. À
noter qu’en raison de la dureté
du sujet traité, il est fortement
déconseillé aux personnes sen-
sibles d’aller voir ce film.
Impliqué en République démo-
cratique du Congo par le biais
de partenaires locaux chrétiens,
le SEL souhaite aussi attirer l’at-
tention sur la situation de ce pays
alors que des élections prési-
dentielles et législatives doivent
s’y tenir en novembre 2016.
Pour retrouver les salles de
cinéma qui diffuseront le film,
rendez-vous sur le blog du SEL
(blog.selfrance.org).
EAD / SENSIBILISATION
Un film poignant
sur le docteur Mukwege !
15. 15
ELLE BRODE
Elle brode pour soutenir les actions du SEL !
Igor et Michelle sont des fidèles donateurs
du SEL, parrains depuis de nombreuses
années d’une jeune fille au Burkina Faso.
Michelle aime beaucoup la broderie et participe
régulièrement à des ventes d’objets au profit du
SEL dans les marchés de Noël. Un jour, l’idée
lui est venue de broder des cartes et des marque-
pages avec des versets d’encouragement.
Encouragé par Danièle Attard, la déléguée locale
du SEL, Michelle réalise depuis deux ans ces
broderies en décembre et les vend à l’église et
au marché de Noël. « Les gens apprécient beaucoup mes cartes et mes
marque-pages, et m’en réclament aussi ponctuellement pendant l’année. »
Elle a ainsi pu mettre son plaisir de broder pour soutenir la mission du
SEL : un grand merci à Michelle et Igor pour leur engagement !
La 7ème
Course des Héros est lancée :
relevez le défi !
Le défi pour chaque coureur est
de trouver un minimum de 250€
en se faisant sponsoriser par des
personnes de son entourage
(famille, amis, collègues…) pour
financer le projet choisi. Le jour J
(dimanche 19 juin 2016), à Lyon
ou à Paris, le challenge est de
courir ou marcher 2 ; 6 ou 10 km.
Plus de 130 coureurs solidaires
l’ont déjà fait avec le SEL : rejoi-
gnez-nous !
Pour vous inscrire, rendez-vous
sur : www.selfrance.org.
Pour toute question, contactez
Doris : dlevialvares@selfrance.org
01 45 36 41 63
Le SEL recrute !
Pour obtenir les informations, retrouvez nos offres d'emplois
sur www.selfrance.org, rubrique nous rejoindre.
Cette année, luttez contre la
désertification en Afrique en
soutenant la Ferme Pilote de
Guié au Burkina Faso, qui met
au point des techniques de
reconquête des sols dégradés,
avec les agriculteurs locaux
volontaires !
16. Dimanche20mars2016
JournéeduSEL
Une action chrétienne dans un monde en détresse
Parrainé par le
A la rencontre des partenaires chrétiens locaux du SEL :
des hommes et des femmes ordinaires avec qui
Dieu réalise des projets extraordinaires.
www.journeedusel.selfrance.org