Don't miss that one. Ne manquez pas celui-là. Explorez le corps théâtral et lyrique, parfois lubrique, à votre guise, mais toujours avec quelques pincettes cependant. On ne sait jamais ce qui peut pincer un corps qui peut alors devenir extensible, dangereux, agressif, libidineux. Pensez à la mise en scène de Tartuffe pour un théâtrre de boulevard érotique, ou pour un Preljocaj inspiré par le sein de cette pauvre servante, Dorine, n'est-il point? Sinon peut-être Cosette. On a toujours besoin chez soi d'un corps qui a des demandes qui ne battent jamais en retraite, car la retraite c'est pour Napoléon devant les murs de Moscou. Nous n'en sommes pas là. On vient juste de découvrir quelques restes osseux des corps battus à Waterloo. Les Anglais vont en faire toute une salade. Et en parlant de salade, n'oubliez pas le vinaigre - de vin rouge si possible - et la moutarde si vous en trouvez encore quelque part. Même l'Huma Dimanche reconnait, dans une note de côté de page que les retraites par répartitions sont en déficit, sans compter les retraites qui ne sont pas par répartition des régime spéciaux qui n'ont pas droit aux complémentaires, et pour cause. Alors retraite de Russie ou défaite de Waterloo, le théâtre pour le corps, les corps, est toujours une déconvenue, car même dénudés 100% (une pièce de Pasolilnin vue à Villeneuve d'Ascq), une fois le slip tombé il n'y a plus d'excitation sauf pour quelque vieille fille offusquée comme cette prof de maths de Riom offusquée par le déshabillage complet d'un des Henry de Shakespeare dans quelque bordel projeté sur le devant de la scène (vu à Clermont Ferrand). Il me souvient aussi d'un vieux Roi Lear nu dans la tempête. Pas très appétissant. Le page aurait été, comme d'ailleurs le texte original le suggère, pour la satisfaction du Roi Lear dans sa folie finale,, plus attrayant. Mais on n'a que le nu qu'on mérite avec les corps disponibles. Notons que nous parlons là de la nudité du corps masculin, car la nudité du corps féminin est banal: "Arrête donc de te promener toute nue tout le temps". Cela doit être du Feydau, e't que dire du proxcès sur un Roméo et une Juliette nus commeil se foit au réveil le matin après le viol consenti aux conséquences inimaginables. Ecoutez l'oiseau qui chante, j'entends l'oiseau de Roméo. "Encore un peu, encore une minute, encore... mais c'est trop tard."
Bonne jouissance mentale devant quelque scène théâtrale en goguettes. Je ne crois pas que Daniel Mesguich ait fait dans la dénudation complète, même de son fils ou de sa fille.
BEAUTY FOR THOSE WHO SERVE – SALVATION FOR THE JUST
Le Corps Sous Toutes Ses Coutures
1.
2. SOMMAIRE DU N° 33 (2023)
LE CORPS AU THÉÂTRE
SOMMAIRE p. 7
AVANT-PROPOS : PRÉSENCE DU CORPS AU THÉÂTRE
Maurice ABITEBOUL Présence du corps au théâtre p. 11
INTRODUCTION : LE CORPS AU THÉÂTRE
Marc LACHENY et Maurice ABITEBOUL Le corps au théâtre p. 15
ÉTUDES SUR « LE CORPS AU THÉÂTRE »
Jean-François SENÉ Sans corps, il n’est point de théâtres et, sans théâtres, il n’est point d’actrices
ni d’acteurs p. 33
Henri SUHAMY Lourdeur et légèreté du corps au théâtre p. 47
Théa PICQUET Le corps dans tous ses états et la comédie du Cinquecento : Giambattista Della
Porta, La Fantesca (1592) p. 61
Jean-Pierre RICHARD Shakespeare et le corps ou la fin du pétrarquisme p. 77
Maurice ABITEBOUL Permanence et métamorphoses des corps dans Hamlet p. 101
Joseph BRICHET Modalités esthétiques et rhétoriques de la présentification du corps de la reine
dans Catha- rina von Georgien d’Andreas Gryphius p. 117
Thérèse MALACHY Y a-t-il un statisme racinien ? Une lecture de Britannicus (1669) p. 135
Thérèse MALACHY L’anatomie de l’acteur comique p. 141
Aline LE BERRE Le corps féminin dans Marie Stuart de Schiller p. 147
Marc LACHENY Place et fonctions du corps dans le théâtre comique autrichien de Stranitzky à
Nestroy : enjeux esthétiques et politiques p. 163
Jean-Pierre MOUCHON Le corps sur la scène lyrique p. 177
Marion SAUTEREAU Le corps, entre masque et démasquement dans le théâtre d’Edmond Rostand
p. 191
Cécile VIDAL-OBERLÉ Du mot à la scène : le corps dans le théâtre d’Arthur Schnitzler p. 201
Michael LIOI Le triomphe de la dégradation corporelle dans la production dramatique de Céline
(1926 et 1927) p. 215
Christian ANDRÈS Le corps féminin dans La casa de Bernarda Alba (1936) de Federico García
Lorca p. 233
Marjorie COLIN L’En corps du théâtre de Samuel Beckett p. 245
Claude VILARS « Les corps font la pensée » : le théâtre physique de Sam Shepard p. 259
Saloua HACHANI Le corps dans le théâtre contemporain. Un exemple : le théâtre koltésien p.
269
Hélène SUQUET Styliser les corps féminins au travail : une démarche politique ? (Erwin Motor,
Dévotion de Magali Mougel et Les Petits Bonnets de Pascaline Herveet) p. 277
3. Charlotte CLEMENTI Le corps du danseur : Retour à Berratham d’Angelin Preljocaj (2015) p.
293
Aïcha AYOUB Le corps de l’artiste : entre perception vibratoire du réel et création d’une écriture
scénique p. 307
Michèle FORNHOFF-LEVITT Théâtre juif, théâtre du corps p. 325
Henri DETCHESSAHAR Le corps écrit de Pascal Rambert p. 341
Izabella PLUTA Le corps sur scène à l’ère de l’IA et du posthumanisme : Be Arielle F de Simon
Senn p. 361
Edoardo ESPOSITO Le masque et le corps : une ébauche de réflexion critique p. 377
VU SUR SCÈNE
Émilie COMBES Mettre en scène le corps monstrueux : les Richard III de Thomas Jolly et de
Thomas Oster- meier p. 397
Marine DEREGNONCOURT Les « lazzi » dans la mise en scène de Denis Podalydès des
Fourberies de Scapin de Molière (Comédie-Française—2017) p. 413
ÉVOCATIONS / PORTRAITS / ENTRETIENS
Izabella PLUTA et Camille PROTAR Le corps-acteur dans le travail de Krystian Lupa. (Dialogue
entre Izabella Pluta et Camille Protar) p. 425
Andreas HÄCKER Mimesis et résonance chez Jacques Lecoq et Jos Houben p. 445
COMMENTAIRES ET RÉFLEXIONS
Olivier ABITEBOUL Trois données de la corporéité dans le kantisme : sensation, sensibilité et
sentiment p. 463
Robert GUILBAUD Quand la pièce prend corps… p. 469
ATELIER D’ÉCRITURE
Filippo BRUSCHI Callas-Machine p. 473
NOTES DE LECTURE
Marc LACHENY * Catherine Mazellier-Lajarrige (traduction et édition critique)—Pantomimes fin
de siècle en Allemagne et en Allemagne. Textes et contextes p. 499
QUELQUES PUBLICATIONS RECENTES DE NOS REDACTEURS :
Maurice ABITEBOUL * Jean-Pierre MOUCHON, À travers la poésie italienne (XIIIe-XXIe siècle)
* Jean-Pierre MOUCHON, Chanteurs et Art du chant en France au XVIIIe siècle p. 502
René AGOSTINI * Michel AFFORTIT (traduction en anglais de René Agostini), Je l’écris à l’ocre
rouge p. 503
Jean-Pierre MOUCHON * Olivier ABITEBOUL, Paradoxical Freedom p. 504
NOTICES SUR LES AUTEURS p. 505
THÈMES TRAITÉS DANS THÉÂTRES DU MONDE (1991–2023) p. 514