1. Hôpital de l’ Université d’État d’Haïti
Service de Médecine Interne
Syndrome de Guillain-Barré (SGB) approche
diagnostique et orientation thérapeutique.
Dr. Jean Malherbe LOLO, R2MI
lolojeanmalherbe91@gmail.com +5093403-4775
12/09/23
2. Objectifs
• Connaitre les manifestations cliniques du Syndrome de Guillain-Barré
et ses variantes cliniques.
• Savoir comment l’aborder du point de vue thérapeutique.
3. Plan
• Introduction
• Historique
• Définition
• Cas Clinique
• Epidémiologie
• Etiopathogénie/ germes
• Physiopathologie
• Signes et symptômes
• Paraclinique et Screening
• Diagnostics différentiels
• Pronostic
• Orientation thérapeutique
• Retour au cas Clinique
• Conclusion
• Bibliographie
4. Introduction
Le Syndrome de Guillain-Barré est une affection rare dans laquelle le
système immunitaire du patient attaque les nerfs périphériques. Bien
qu’elle puisse toucher les personnes de tout âge, cette maladie est plus
fréquente à l'âge adulte et chez le sujet de sexe masculin. Il constitue
actuellement la principale cause de neuropathie inflammatoire acquise
dans les pays industrialisés. (HUGHES et CORNBLATH, 2005)
5. Historique
• En 1859: Jean Baptiste Octave Landry de Théizillat rapporte 10 cas de
paralysie ascendante entraînant la mort chez 2 d’entre eux (Landry, 1859).
• En 1916: Georges Guillain, Jean-Alexandre Barré et André Strolh décrivent
deux soldats atteints de paralysie généralisée avec aréflexie
ostéotendineuse, d’évolution spontanément résolutive (Guillain et al, 1916).
6. Définition
Le SGB est une polyradiculonévrite aigüe inflammatoire se
caractérisant par l’évolution ascendante et rapide d’une faiblesse des
membres de façon symétrique, avec une perte des réflexes
ostéotendineux(OMS). Elle s’accompagne souvent, au second plan, de
troubles sensitifs à type d’hypoesthésie ou de paresthésie au niveau des
extrémités des membres (Hughes et Cornblath, 2005).
7. Cas clinique
Un homme de 35 ans a été vu à un centre en Haïti, début janvier 2016
avec apparition aiguë d’une faiblesse bifaciale et une sensation de
“courants électriques” dans les mains et les pieds. Il signale aussi des
maux de tête , fièvre et une congestion nasale et des douleurs oculaires
plusieurs jours avant sa consultation, qui avaient disparu au moment de
l’apparition de ses symptômes neurologiques.
8. Cas clinique(suite)
E/P: Faiblesse faciale bilatérale de type motoneurone inferieur, aréflexie
généralisée et une démarche légèrement ataxique.
Question1: Quel est le diagnostique le plus probable?
9. Cas clinique(suite)
Le patient a décidé de poursuivre ses soins aux USA. Plusieurs jours
après le début de la parésie bifaciale, il a développe une ophtalmoplégie
externe complète bilatérale et une légère ataxie des membres
supérieurs, ainsi qu’une aggravation de l’ataxie de la marche en plus.
Question 2- A ce moment quelle hypothèse la plus probable?
10. Cas clinique(suite)
Il a maintenu un niveau de conscience et une force normale.
3-Quels examens faut–il effectuer?
4-Quelle est la prise en charge adaptée ?
11. Epidémiologie
Des variations d’incidence géographiques
Pour 100 000 habitants/an
0.38: Finlande (Rantala et al, 1991)
0.63: Michigan (Church et al, 2003)
1.91: Italie (Govoni et al, 2003).
2,53: l’île de Curaçao (van Koingsveld et al, 2001).
18. Etiopathogénie
Symptômes les plus fréquents:
• Fièvre (52%)
• Toux (48%)
• Odynophagie (39%)
• Rhinorrhée (30%)
• Diarrhée (27%)
(KOGA et al, 2001).
19. Germes incriminés
Liens formellement établis
• Dans la plupart des cas, l’agent
infectieux n’est pas identifié.
• Campylobacter jejuni (C jejuni)
(23 à 45 %),
• le cytomégalovirus (CMV) (8 à
22 %)
• l’Epstein-Barr virus (EBV) (4-
10%) (Jacobs et al, 1998).
• COVID 19
• ZIKA
• Mycoplasma pneumoniae
• Virus entériques
20. Germes incriminés
Liens non formellement établis
Haemophilus Influenzae,
Chlamydia pneumoniae
virus varicelle zona (VZV),
le virus de l’immunodéficience
humaine (VIH)
les adénovirus (Jacobs et al,
1998).
Dengue
le virus de l’herpès simplex
l’hépatite E
le virus du chikungunya
le virus de l’encéphalite
japonaise
Escherichia coli
21. SGB et vaccination
Vaccination contre la grippe porcine
Vaccination contre la grippe A(H1N1)
Vaccin contre la rage
Vaccination recombinante contre le zona
Vaccination contre le méningocoque
Vaccins à vecteur adénovirus contre la COVID-19 (Janssen/Johnson
&Johnson et AstraZeneca)
23. SGB et médicaments
• Traitement par antagoniste du facteur de nécrose tumorale alpha
• Tacrolimus et suramine
• Isotrétinoïne
• Inhibiteur des points de contrôle immunitaire
24. SGB et autres
• Intervention chirurgicale
• Un traumatisme
• une transplantation de moelle osseuse
27. Clinique
4 phases
Ao-Forme classique polyneuopathie démyélinisante inflammatoire
aigue.
1-Phase d’extension
Paresthésies distales symétrique à type de picotements, de
fourmillements et une sensation discrète d’engourdissement des orteils
et des doigts.
Déficit moteur bilatéral et symétrique flasque avec aréflexie
ostéotendineuse.(seuls les Réflexes Achilléens)
28. Clinique
2. La phase de plateau
Des paresthésies ou des douleurs neuropathiques (80%)
L’aréflexie généralisée (80%)
Troubles de la marche (75%)
Atteinte respiratoire (20%)
(Hughes and al, 2005).
29. Clinique
3-La phase de récupération
La récupération motrice est variable et peut être longue en fonction du
type d’atteinte.
15% des patients ne recouvrent pas la marche à 6 mois et
près de 10% des patients présentent encore des symptômes résiduels à 3
ans de l’épisode.
(Bersano and al, 2006)
30. Clinique
Complications
L’insuffisance respiratoire aigüe : (40%) cette complication est la
principale cause de mortalité au cours du SGB : l’instauration
d’une ventilation mécanique est nécessaire jusqu’à 20% des cas.
L’atteinte bulbaire : (15%)
fausses routes
(Dhar and al, 2008)
31. Clinique
complications
La dysautonomie (38%-70%)
Iléus(42%)
Rétention urinaire(24%)
Hypertension(39%)
Hypotension(37%)
Hypothermie ou hyperthermie(29%)
Bradycardie ou tachycardie(27%)
Hypotension orthostatique
Anhidrose et/ou diaphorèse
BAV, asystolie
(Van Koningsveld and al, 2009).
32. Clinique
complications
La douleur : elle est le signe prodromique de la maladie chez 1/3 des
patients et intéresse 2/3 des patients du tableau neurologique. (Ruts
and al, 2010)
• Douleur rachidienne dorso lombaire invalidante à type de courbatures
au niveau dos, cuisse, hanche
• Douleurs radiculaires,
• méningisme ou dysethésie à types de brûlures des extrémités
33. Les variantes cliniques du SGB
A-Neuropathie axonale motrice aigue(AMAN)
Campylobacter jejuni
Il s’agit d’une atteinte axonale et non démyélinisante
Réflexes
Sensibilité?
34. Les variantes cliniques du SGB
B-Neuropathie axonale aiguë motrice et sensorielle aigue(ASMAN)
AMAN+ signes sensitifs
35. Les variantes cliniques du SGB
C-Le syndrome de Miller Fischer (SMF)
C. jejuni.
%5 des SGB
Ataxie
Aréflexie
Ophtalmoplégie.
36. Les variantes cliniques du SGB
D- Syndrome de Bickerstaff
Ophtalmoplégie
Ataxie
Réflexes normaux ou vifs(40%)
Faiblesse faciale (45%)
faiblesse légère membres(50%)
Anomalies pupillaires et bulbaires(34%)
38. Diagnostics différentiels
• Myélite transverse:
• Myasthénie : intermittente et aggravé par l’effort
• Paralysie par morsure de tiques: paralysie flasque, épargne la sensibilité
• Botulisme: mydriase fixée, dysfonctionnement importants des nerfs
crâniens
• Neuropathies métaboliques(hypophosphatémie, hypermagnesémie)
• Polio: précédé de facsciculation, asymétrique
• West Nile Virus: paralysie flasque asymétrique, épargne la sensibilité
• Carence en Vit B12: Trouble mental, confusion, paralysie flasque, ROT(-),
39. Orientation thérapeutique
Ponction lombaire(PL) (Nishimoto Y and al, 2004)
Formes cliniques Anticorps Protéine/cellules
Polyneuopathie démyélinisante
inflammatoire
protéine(45 à 200 mg/dL) et globules
blanccs <5cellules/mm3
Neuropathie axonale motrice
aigue(AMAN)
anticorps anti GM1, GM1b,GaINac-
GD1, GD1a
IDEM
Neuropathie axonale motrice et
sensorielle aigue(AMAN)
anticorps anti GM1, GM1b,GaINac-
GD1, GD1a
IDEM
Syndrome de Miller Fisher anticorps anti GQ1b IDEM
Encéphalite du tronc cérébral de
Bickerstaff
anticorps anti GQ1b IDEM
40. Diagnostique paraclinique
L’électroneuromyogramme (EMG)
Forme démyélinisantes Une latence accrue de l’onde F
Une latence motrice distale prolongé
des blocs de conduction ou dispersion
temporelle
Une diminution de la vitesse de
conduction du nerf moteur
Formes axonales Les ondes F peuvent être absentes
Pas de ralentissement significatif des
vitesses de conduction,
Pas d’augmentation des latences
distales ou de dispersion temporelle.
44. Bilan biologique
Diagnostic incertain
• Profil Rhumatologique
• Dosage Vit B12
• Dosage Acide folique
• HbA1C
• Vitesse de sédimentation des
érythrocytes
• Test pour les métaux lourds
• Rapid protein reagent (RPR)
45. Bilan biologique
Biochemichal screening
• Ionogramme
• Test de fonction hépatiques
• CPK
• Vitesse de sédimentation des
érythrocytes
• Culture des selles(C. jejuni)
• BhCG test
• ECG
47. Orientation therapeutique
Traitement immunomodulateur:
Avantages:
la diminution de la durée de ventilation mécanique,
la diminution du temps de récupération de la marche avec et sans aide.
Raccourcissement 40-50% delai de guérison et la durée
d’hospitalisation
Diminuent la mortalité et l’incidences des séquelles motrices
48. Orientation thérapeutique
Indications du Tx immunomodulateur
A- Durée de l’apparition des symptômes
B- Patients présentant des formes variantes
C- Patients avec dysautonomie
49. Orientation thérapeutique
Sélection de l’agent (IgIV, PLEX)
L’un ou l’autre ou les deux
tolérance/ facile administration: IgIV
PLEX: efficace
IgIV: efficace
50. Orientation thérapeutique
Immunoglobulin(IgIV)
30min avant: 625mg
d’acetaminofene+25mg de
diphenydramine
Dose:0.4g/kg par jour pendant
5jours
Effets secondaires :Hypotension-
nausées-céphalées-IRA-et réaction
transfusionnelle, hyperviscosité
51. Orientation thérapeutique
Les échanges plasmatiques
Administration: 4 à 6 traitements
sur 8 à 10 jours
Effets secondaires: hypotension-
sepsis-réaction transfusionnelle.
Desavantage:Supprime toute
administration d’Ig IV
52. Orientation thérapeutique
A-Soins de support intensifs
Intubation endotrachéale
Capacité vitale <15ml/kg ou réduction
de +30% par rapport à la mesure
précédente
Pression d’expiration maximale<40cm
H20
Force d’inspiration négative<30cm
H20
54. Orientation thérapeutique
A-Soins de support intensifs
Hydratation IV / objectif: diurèse 1-1,5 L /jour
Protéger les extrémités
Traitement par chaleur
Mobilisation :passive, des articulations + exercices actifs
55. Orientation thérapeutique
A-Soins de support intensifs
Surveiller les patients tétraplégiques en position assise
Prévention de la thrombose veineuse profonde
1-héparine de bas poids moléculaire,
2-compression pneumatique intermittente
3-bas de contention
56. Orientation thérapeutique
Gestion de la douleur
Court terme: gabapentin, carbamazepine
Long terme: Antidépresseur tricycliques, gabapentin, carbamazepine,
pregabalin
Analgésique simple, ou AINS
Opioïdes
Morphine épidural: douleur sévère ou réfractaire
58. Cas clinique/Résolution
Un homme de 35 ans a été vu à un centre en Haïti, debut janvier 2016
avec apparition aigue d’une faiblesse bifaciale et une sensation de
“courants électriques” dans les mains et les pieds. Il signale aussi des
maux de tête , fièvre et une congestion nasale et des douleurs oculaires
plusieurs jours avant sa consultation, qui avaient disparu au moment de
l’apparition de ses symptômes neurologiques.
59. Cas clinique/Résolution (suite)
E/P: Faiblesse faciale bilatérale de type motoneurone inferieur, aréflexie
généralisée et une démarche légèrement ataxique.
Question1: Quel est le diagnostique le plus probable?
R1-Diplégie faciale avec paresthésies acrales variante du SGB.
60. Cas clinique/Résolution (suite)
Le patient a décide de poursuivre ses soins aux USA. Plusieurs jours
apres le début de la parésie bifaciale, il a développe une ophtalmoplégie
externe complète bilatérale et une légère ataxie des membres
supérieurs, ainsi qu’une aggravation de l’ataxie de la marche en plus.
Question 2- A ce moment quelle hypothèse la plus probable?
Réponse 2- Syndrome de Miller Fisher
61. Cas clinique/Résolution (suite)
Il a maintenu un niveau de conscience et une force normale.
3-Quels examens faut–il effectuer?
Analyse du LCR
114mg/L de protéines, 75mg/dL de glucose et <1GB/microL
IRM cerebral: normal
HIV/RPR: Négatif/non réactif
IgM DU Virus ZIKA dans le sérum et le LCR:
positive pour le test ELISA et le test de la neutralisation de la réduction
des plaques(1:10 240 dans le sérum; 1:64 dans le LCR) (CDC)
62. Cas clinique /Résolution (suite)
4-Quelle est la prise en charge adaptée ?
Réponse 4/ Traitement : IgIV 2g/kg pendant 5jour
Taux sériques Ac anti-gangliosidiques(Ac GM1,GM2, GD1a, GB1b,
GQ1b) revenaient normaux apres Tx Ig
(Mayo Medical Laboratory)
63. Cas clinique/Résolution
Evolution du patient
A l’exéat:
Amélioration de son ataxie et pouvait marcher avec une canne
3 semaines après:
Résolution presque complète de son ophtalmoplégie et le retour de tous
les reflexes tendineux, amélioration minime de sa faiblesse bifaciale, et
avait toujours besoin d’une canne en raison d’une ataxie résiduelle de la
marche.
Zika virus- associated Guillain Barré syndrome variant in Haiti.
Panagiotis Kassavetis et al. Neurology NEJ: 19 juillet 2016
64. Conclusion
Le SGB commence typiquement par une paralysie flasque ascendante et
relative symétrique. Il faut distinguer d’autres troubles qui provoquent
des symptômes similaires. Il faut effecteur l’EMG et la PL même si le
diagnostic est avant tout clinique. La mortalité est tres faible mais
environ 40% des patients gardent des séquelles. Les soins intensifs et le
traitement immunodulateur sont les clés de la guérison.
65. Références
1-Van Doorn PA. Diagnosis, treatment and prognosis of Guillain-Barré syndrome
(GBS). Presse Med. 2013 Jun. 42(6 Pt 2):e193-201.
2- Lin JH, Tu KH, Chang CH, et al. Prognostic factors and complication rates for
double-filtration plasmapheresis in patients with Guillain-Barré syndrome. Transfus
3-Ye Y, Zhu D, Wang K, Wu J, Feng J, Ma D, et al. Clinical and
electrophysiological features of the 2007 Guillain-Barré syndrome epidemic in
northeast China. Muscle Nerve. 2010 Sep. 42(3):311-4.
4-Walgaard C, Lingsma HF, Ruts L, Drenthen J, van Koningsveld R, Garssen
MJ, et al. Prediction of respiratory insufficiency in Guillain-Barré syndrome. Ann
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5-Jacobs BC, van Doorn PA, Schmitz PI, Tio-Gillen AP, Herbrink P, Visser LH,
et al. Campylobacter jejuni infections and anti-GM1 antibodies in Guillain-Barré
syndrome. Ann Neurol. 1996 Aug. 40(2):181-7.
66. Références
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Guillain-Barré syndrome. Ann Neurol. 1990. 27 Suppl:S21-4
7-Fisher M. An unusual variant of acute immune polyneuritis (syndrome
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8-McNamara D. More Evidence Supports COVID-19/Guillain-Barre Link.
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9-36. Van Koningsveld R, Van Doorn PA. Steroids in the Guillain-Barré
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Engl J Med. 2011 Feb 17. 364(7):638-47
11-Van den Bergh PY, Piéret F. Electrodiagnostic criteria for acute and
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Nerve. 2004 Apr. 29(4):565-74
12-Hughes RA, Swan AV, van Doorn PA. Intravenous immunoglobulin for
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13- Lin JH, Tu KH, Chang CH, et al. Prognostic factors and complication
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Available at
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6-US Centers for Disease Control and Prevention. COVID 19: Selected Adverse
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https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/vaccines/safety/adverse-events.html.
July 13, 2021; Accessed: July 14, 2021.
7-Zika virus. Centers for Disease Control and Prevention. Available at
http://www.cdc.gov/zika/disease-qa.html. 2016 Feb 4; Accessed: 2016 Feb
70. Je puis tout par celui qui me fortifie. Phil 4v13
Notes de l'éditeur
1859: Le liquide céphalorachidien (LCR) ne sera pas étudié avant 1891.
1916: Ils notent alors une concentration élevée de protéines dans le LCR avec une cellularité normale.
. Le SGB ainsi défini constitue actuellement la principale cause de paralysie aiguë généralisée d’origine périphérique dans les pays industrialisés
Le SGB a moins été étudié dans les autres parties du monde, il est donc difficile de dégager une tendance géographique.
2-4 semaines
Ils sont en général résolutifs lors de la survenue du déficit moteur
1976
Insuffisance respiratoire: formes démyélinisantes. séquelles sévères: les formes axonales. (Durand et al, 2008)
Durée: < 4 semaines
Déficit du sens vibratoire et de la perception du sens de position
Cette phase a une durée variable
5% des patients atteints de SGB décèdent de complications.
L’atteinte bulbaire : (15%) Les principales complications liées à cette atteinte étant les fausses routes avec le risque de pneumopathie d’inhalation et d’encombrement respiratoire.
Absence des bruits intestinaux/ Sensibilité supra pubienne ou plénitude
des passages successifs d’une hypertension extrême, à une hypotension, pouvant être une cause d’arrêt cardiaque.
Jeune personne en Asie, atteinte selective des nerfs moteurs, ROT profond parfois present,
Sensibilité conservée
Cervelet, thalamus et Tronc cerebral
Nb: jusqu’à 1000mg/dl chez certains
NbLa PL retrouve classiquement une Des taux de protéines élevés ou en augmentation lors des PL en série et 10 cellules mononuclées ou moins/mm3
Afin de faciliter le diagnostic, des critères ont été établis et sont toujours d’actualité aujourd’hui, reposant sur la présentation clinique, l’étude du LCR et l’électrophysiologie (Asbury and Cornillat, 1990).
Ac antigangliosides: positive que dans les formes axonales.
Enzymes hépatiques élevés chez 1/3 des patients
CPK et ESR : myopathies, inflammation systemique
: Tx de fond du SGB
Immunoglobuline polyvalente
4 semaines suivant l’apparition des symptômes Au delà de 4 semaines jusqu’à 8 semaines
Le choix entre les 2 dépend: disponibilité locale,prefernces du patient, facteurs de risques et C-I
hyperviscosité(IDM))(si + suspend ou réduit débit pour corriger l’effet)500cc de NS 0,3 a 0,5 ml/kg/h aug q15-30min jusqu’à 6-8ml/kg/h
4sem post.
Hypotension: importants déplacements liquidiens
ne pas pendant et peu apres utilisation d’Ig IV/ Attendre 2-3jours apres l’utilisation de d’Ig IV
20ml/kg pour certains
4 criteres.
Immobilisation: ankylose et rétractions/ Articulations: des que les symptômes aigus régressent
Contre les traumatismes et les points de pression lies a l. alitement/ aide a soulager la douleur et permet de commencer precocement la kinesitherapie
Plusieurs études randomisés et méta analyses ont rapporte que l’héparine a bas pois moléculaire est plus efficace que l’héparine non fractionnée(5000ui bid) a faible dose et présente un risque similaire de saignement.
Douleur: somatique, inflammation des nerfs. Neuropathique: dégénerescence axonale
Opioïdes: surveillance attentive en cas dénervation autonome, surtout en cas d’iléus