3. La gonarthrose est avant tout un problème
mécanique favorisé par :
– Des déformations fémoro-tibiales
– Des altérations des surfaces articulaires
– Des séquelles traumatiques osseuses
– Des méniscectomies
– Des ruptures ligamentaires (LCA)
Parallèlement, il y a des altérations biochimiques dans le cartilage et
une perte de ses propriétés mécaniques
(réversibles selon Berman ??)
5. La gonarthrose interne sur genu varumLa gonarthrose interne sur genu varum
Elle peut potentialiser et aggraver toutes les causes précédentes,
avec en plus la surcharge pondérale et la faiblesse du hauban externe
• Un défaut d’axe favorise l’usure d’un compartiment
• L’usure accentue la déviation
6. La gonarthrose externe sur genu valgum
est moins fréquente : 10 %
La déviation est fémorale le plus souvent
11. Il y a plusieurs manières de classer les
lésions du cartilage
Selon le type d’investigation :
– Radiographie conventionnelle
– Arthroscopie
– Histologie
– IRM, arthroscanner
12. Classification des lésions des cartilages
vues en arthroscopie
– Cartilage ramolli (dépressible au palpateur)
– Fissures linéaires
– Fissures en étoile
– Lambeaux, clapets (aspect chair de crabe)
– Ulcérations profondes
– Os sous-chondral à nu sur une large surface
13. Il y a plusieurs classifications
radiologiques
(Kellgreen Lawrence)
Stade 1
Ostéophytes mineurs
Stade 2
Ostéophytes sans pincement articulaire
Stade 3
Pincement articulaire modéré
Stade 4
Pincement articulaire avec condensation sous chondrale
Kellgreen JH, Lawrence JS : Radiological assessment of ostoearthrosis.
Ann Rheum Dis 1957.
14. Classification de Ahlbäck
1 2 3 4
Usure < 50% 50 à 100% Cupule < 5mm Cupule > 5 mm
Plateaux coupés pour une prothèse
15. Classification des lésions vues en IRM
Stade O
Cartilage normal
Stade 1
Gonflement et ramollissement
Stade 2
Perte de substance < 50%
Stade 3
Perte de substance > 50%
Stade 4
Os sous chondral à nu
17. L’IRM peut permettre grâce à des artifices techniques de
mesurer le volume du cartilage fémoro-tibial
Documents Y Carillon
18. Lésions méniscales Œdème Epanchement
Autres apports de l’IRM
en plus des lésions des cartilages, l’IRM montre :
Documents Y Carillon
19. L’IRM permet de déterminer précisément
la topographie de l'arthrose fémoro-tibiale
Documents Y Carillon
20. Evaluation des lésions du cartilage
Localisation dans le genou (quadrants)
Surface
- En pourcentage
- En cm2
- Par compartiment
21. Evolution de l’arthrose fémoro-tibiale interne
L’usure débute au centre du plateau interne
Hernigou : étude de 250 genoux
avec arthrose fem-tib interne
Siège des cupules :
Cupule post. : 12
Cupule centrale : 32
Cupule ant. : 4
Ant
Ant
Coupe du tibia pour prothèse
23. Boegard T. Correlation between radiographically diagnosed osteophytes and magnetic
resonance detected cartilage defects in the tibiofemoral joint. Ann Rheum Dis 1998
Les ostéophytes sont les premiers signes de l’arthrose
24. La gonarthrose entraîne la rupture du LCA
Inversement, la rupture du LCA provoque l’arthrose
(la section du LCA est un modèle expérimental de l’arthrose chez l’animal)
Les ostéophytes ferment l’échancrure et usent le LCA
26. Les ostéophytes
Noter les ostéophytes périphériques et aussi les ostéophytes tibiaux
développés sur la surface préspinale responsables de flexum en venant buter
contre le fémur en extension
28. Du côté du compartiment usé apparaît une laxité, liée
à la perte de substance cartilagineuse puis osseuse
“laxité d’usure”
mise en évidence par un
cliché en valgus forcé
Analyser la laxité
29. • Cette laxité est visible à la
marche, lors de l’appui
monopodal :
décompensation
Quand la déformation s’accentue, il
apparaît une laxité dans la convexité
laxité de distension
Baîllement Subluxation
31. Varus réductible
Il y a des décompensations complexes avec des laxités globales qui
rendent très difficiles la rééquilibration avec des prothèses
Valgus réductible mais il persistera une laxité interne
32. Telégoniométrie debout
• Angle HKA
• Angle F
• Angle T
• Bâillement
La déformation peut provenir du tibia et/ou du fémur
mesurer l’angle F et l’angle T
F
T
33. Dans la gonarthrose en varus la déformation siège au tibia
contrairement à la gonarthrose en valgus où elle siège le plus souvent au
fémur
35. – La phase d’appui monopodal est raccourcie par esquive
d’appui, douleur, déficience musculaire.
– La phase de réception stabilisation et la durée totale du
mouvement sont allongées.
La gonarthrose entraîne des modifications du
contrôle de l’équilibre et du mouvement
36. C’est pour retrouver cet équilibre que les
ostéotomies ont été proposées
• Merle d’Aubigné (1948)
• Judet (1957)
• Debeyre, Cauchoix et Duparc
• Jackson et Waugh (1961) (ostéotomie en dôme)
• Blaimont (curviplane)
• Maquet
• Coventry - Gariepy
37. Le traitement médical ne peut actuellement
supprimer la douleur que de façon temporaire
– médicaments
– infiltrations
– physiothérapie
– diminution du poids et de l’activité
n’ont qu’une action symptomatique
Traitement de la gonarthrose
38. • Les résultats des nettoyages articulaires par arthrotomie ou par
arthroscopie sont variables et ne font que repousser de
quelques mois ou années l’échéance de l’arthroplastie
• Les prothèses sont utilisées chez les sujets âgés,
leurs performances à l’effort ne sont pas suffisantes pour que
l’on propose cette solution à des sujets jeunes et actifs
• L’ostéotomie a pour but de supprimer la douleur durablement
et peut être proposée à tout âge
La chirurgie
39. La rééquilibration est obtenue parLa rééquilibration est obtenue par
3 types principaux d’ostéotomies3 types principaux d’ostéotomies
Ouverture interne Fermeture externe Curviplane
Le but est d’obtenir l’équilibre
40. Faillite du hauban externe
Charge du compartiment interne :
(Waugh et Johnson : marche sur plateau de force)
= 74 % du poids
= 100 % pour 1 genu varum de 10°
44. Démonstration de la nécessité d’équilibrer en créant
une hypercorrection (Blaimont)
Une hypercorrection en valgus est donc
nécessaire pour que l’équilibre soit réalisé :
MP = MM
Patient de 70 kg, son axe gravitaire et les distances du
genou par rapport à cet axe
45. « Hypercorrection » ne signifie pas de créer une déformation excessive de ce
genre
46. Une hypercorrection en valgus est nécessaireUne hypercorrection en valgus est nécessaire
• Elle est confirmée par toutes les analyses de résultats publiées dans la
littérature. Elle doit se situer dans une fourchette de 3 à 6 degrés
• Â moduler en fonction de l’âge, du poids, de la taille, de l’usure, de
l’état ligamentaire et musculaire
Mais !
• L’hypercorrection fait craindre une dégradation possible du
compartiment opposé (5 à 13 % après 10 ans)
• Difficultés lors de la mise en place de prothèses ultérieures
47. Correction correcte : 3 à 4° Valgus excessif : 12°
Il n’est pas utile de dépasser 6 degrés : limite supérieure tolérable sur le
plan esthétique et fonctionnel et pour préserver le compartiment externe
Préop Postoppréop
49. Contrôle opératoire
1 - Appliquer les 2 compartiments 2 – contrôler en faisant du varus forcé
Contrôle radioscopique
Une tige matérialisant le tibia doit passer
en dedans de la tête fémorale (30 à 40 mm)
1° = 7 à 8 mm
50. Contrôle opératoire de la correction
Préop Postop
5° = 35 mm
35 mm
On peut matérialiser le centre
du fémur par un répère
métallique placé sur la peau
sous radioscopie, ainsi qu’un
autre répère correspondant au
but à réaliser
On peut les percevoir sous les
champs opératoires
62. Inconvénients
– Nécessité d’interposer un greffon
– Consolidation lente
– L’appui est retardé
– Pertes angulaires par tassement
– Allongement du membre
– Abaissement relatif de la rotule
Ostéotomie
d’ouverture interne
67. Ostéotomie de fermeture externeOstéotomie de fermeture externe
Lame-plaque “col-de-cygne”(Descamps)
68. Ostéotomie de fermeture externeOstéotomie de fermeture externe
(Kirgis)Inconvénients
Péroné - SPE
Détente du tendon rotulien
Détente du LLE
Fragilité - appui différé
Effet d’extériorisation de la diaphyse
(complique pose PTG)
Syndrome des loges, rare
69. Avantages
• Simplicité
• Correction possible dans plusieurs plans
• Pseudarthroses rares : 1,5 à 3,5 %
• Transposition de la tubérosité tibiale possible
Au-delà de 15°, il faut éviter les ostéotomies de fermeture
Les limites sont liées au capital osseux situé au-dessus de
la tubérosité tibiale
Ostéotomie de fermeture externeOstéotomie de fermeture externe
71. Inconvénients
– Technique un peu complexe
– Présence de 6 incisions près de l’articulation
– Infections sur broches (1,5 à 7 %)
– Pertes angulaires après ablation du cadre
– Pseudarthroses (2 à 5 %)
– SPE (1,5 à 7 %)
Ostéotomie “curviplane”
72. Avantages
– Résection moindre du péroné
– Pas de perte de longueur
– Réajustement secondaire possible
– Seule technique pour les déviations majeures
– Centrage fémoro-patellaire
– Avancement de la TTA (Maquet)
Ostéotomie “curviplane”
73. Gestes associés aux ostéotomies
• Arthroscopies : 3 %
• Arthrotomies : 28 %
– Méniscectomies
– Transposition de la tubérosité tibiale
– Ostéophytes
– Greffes en mosaïque
– Ligamentoplasties du LCA
74. Gestes associés aux ostéotomiesGestes associés aux ostéotomies
Transposition de la tubérosité tibiale ± régularisation de la rotule
75. • La solution la plus logique serait de
faire une libération ligamentaire
postérieure
• On se contente plutôt de corriger au
niveau de l’ostéotomie
En cas de flexum :
Majoration de la force appliquée à la rotule
Le flexum prive la rotule de sa position de repos
Gestes associés aux ostéotomies
76. Flexum en rapport avec un ostéophyte tibial antérieur
Parfois le flexum s’améliore en supprimant les ostéophytes antérieurs
77. Il ne faut associer ouverture et fermeture
qu’en cas d’inégalité
Une ouverture allonge le membre
Une fermeture le raccoucit
78. Les résultats fonctionnels sont bons
• Langlais Vielpeau : 81 % après 5 ans
• Bouharras Hoet et Watillon : 74 % après 5 ans et 64 % après
10 ans
• Lootvoet : 71 % après 8 ans (193 cas)
• Coventry : 60 % après 10 ans et 15 ans (Yasuda, Rinonapoli,
Odenbring)
• Hernigou : sur 93 genoux, il y avait 45 % de bons résultats à
10 ans et 13 % après 20 ans. Parmi les échecs, il y a eu 31
cas non réopérés, 28 réopérés dont 15 par prothèses et 13
par ostéotomies itératives (12 perdus de vue)
79. Indications des ostéotomies
• un sujet jeune
• un varus tibial
• un bon interligne externe
• un LCA et un LLI normaux
• un pincement de l’interligne de stade 1
ou 2
• Pas de surcharge pondérale
Profil du bon candidat à une ostéotomie
80. Indications
On peut néanmoins faire une ostéotomie avec succès
chez un sujet âgé
Obèse
avec une arthrose de stade 3 et 4
à condition que la réalisation technique soit correcte
1 an 18 ans
83. Limites de l’ostéotomie
Le compartiment externe doit être correct car il va
reprendre en charge une partie des contraintes
+12 ans
84. En cas de varus résiduel
On peut refaire une ostéotomie (SOFCOT 1991)
(soit ouverture, soit fermeture)
Ostéotomie d’ouverture en jouant avec le matériel restant
3 mois
85. Le traitement de la gonarthrose externe sur
genu valgum
Origine fémorale le plus souvent
86. Gonarthrose externe sur genu valgumGonarthrose externe sur genu valgum
Dans le genu valgum une normo-
correction suffit (180°)
(La laxité interne est peu sollicitée lorsque le
membre est normo-axé)
90. Résultats des ostéotomies fémoralesRésultats des ostéotomies fémorales
• Les résultats sont très bons pour Healy et
Krackow dans 93 % des cas, avec un recul
de 4 ans pour 15 cas (valgus de 1 à 5°)
• Mc Dermott : 22 améliorations sur 24 cas
• Tjornstrand : 18 cas, 6 reprises en 7 ans
• Mathews : 57 % de complications pour 21
cas et 19 % des patients ont été repris par
prothèse
93. Arthrose fémoro-patellaire associée à une AFTE
L’arthrose rutulienne est majeure chez une femme
de 55 ans : indication possible de Prothèse FP +
ostéotomie de varisation
94. Bilan fin 2004:
- 2346 Prothèses totales
- 1844 Ostéotomies
- 388 Prothèses uni
OSTÉOTOMIES PTG PUC
1996 120 68 25
1997 118 153 42
1998 105 153 32
1999 123 156 27
2000 140 170 13
2001 123 175 9
2002 147 197 5
2003 143 209 9
2004 112 178 15
2005
0
50
100
150
200
250
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
Année
Nombre
PTG
Ostéotomies
PUC
L’ostéotomie, tient encore une place importante
malgré les progrès des prothèses du genou
(Les prothèses sont limitées par l’usure du métal et du polyéthylène)
Expérience personnelle
95. Les ostéotomies ont encore une place importante, isolément ou, dans
l’avenir, en association avec les resurfaçages cartilagineux
Exemple de greffe ostéo-cartilagineuse en mosaïque susceptible de
traiter des lésions de surface modérées
96. Rééducation du genou arthrosique
• Réduire les contraintes
chondrales générées par la
faiblesse musculaire
• Supprimer les douleurs par
traction
• Renforcer le hauban externe
• Étirer les muscles courts
(les antéverseurs ++)
• Tonifier les rétroverseurs du
bassin “gestionnaire de
l’équilibre du squelette”
• Corriger le flexum
Les muscles doivent redevenir protecteurs des cartilages et des ligaments
Comment renforcer les haubans externes
Travail contre résistance en décubitus latéral
97. Dans les stades 3 et 4, surtout après 70 ans, on doit
proposer des prothèses du genou. (Voir chapitre spécial)
105. Une femme de 58 ans est traitée depuis 2 ans pour des
douleurs internes des 2 genoux par des AINS
Elle pèse 80 kg pour 1m63 et elle présente un genu
varum avec un écart entre les genoux net malgré le
volume important de ses cuisses. Elle apporte une radio
faite il y a un an qui montre un léger pincement de
l’interligne interne
Q 1: Quels sont les signes cliniques utiles à rechercher
pour la décision thérapeutique?
Q 2: Quelles radiographies demandez-vous?
Q 3: Quels sont les démarches à conseiller ?
Q 4: Quelle va être l’évolution spontanée?
Q 5: Quelles sont les options chirurgicales possibles en
fonction de l’examen?
106. Une femme de 58 ans est traitée depuis 2 ans pour des
douleurs internes des 2 genoux par des AINS
Elle pèse 80 kg pour 1m63 et elle présente un genu varum
avec un écart entre les genoux net malgré le volume
important de ses cuisses. Elle apporte une radio faite il y a un
an qui montre un léger pincement de l’interligne interne
Q 1: Quels sont les signes cliniques utiles à
rechercher pour la décision thérapeutique?
107. Une femme de 58 ans est traitée depuis 2 ans pour des
douleurs internes des 2 genoux par des AINS
Elle pèse 80 kg pour 1m63 et elle présente un genu varum
avec un écart entre les genoux net malgré le volume
important de ses cuisses. Elle apporte une radio faite il y a un
an qui montre un léger pincement de l’interligne interne
Q 1: Quels sont les signes cliniques utiles à
rechercher pour la décision thérapeutique?
Rechercher la présence d’un épanchement articulaire et d’un kyste poplité
Rechercher l’existence d’un flexum passif et mesurer le déficit de flexion
Rechercher la présence de craquements sur l’interligne interne, d’une instabilité
qui pourraient signifier l’existence d’une dilacération méniscale
Rechercher l’existence d’une laxité externe à l’examen et surtout à la marche
signifiant la décompensation du varus
Rechercher l’absence de tiroir antérieur qui prouve le bon état du LCA
Rechercher l’absence de participation rotulienne (rabot, douleur FP, subluxation)
108. Une femme de 58 ans est traitée depuis 2 ans pour des
douleurs internes des 2 genoux par des AINS
Elle pèse 80 kg pour 1m63 et elle présente un genu varum
avec un écart entre les genoux net malgré le volume
important de ses cuisses. Elle apporte une radio faite il y a un
an qui montre un léger pincement de l’interligne interne
Q 2: Quelles radiographies demandez-vous?
109. Une femme de 58 ans est traitée depuis 2 ans pour des
douleurs internes des 2 genoux par des AINS
Elle pèse 80 kg pour 1m63 et elle présente un genu varum
avec un écart entre les genoux net malgré le volume
important de ses cuisses. Elle apporte une radio faite il y a un
an qui montre un léger pincement de l’interligne interne
Q 2: Quelles radiographies demandez-vous?
Radios en schuss D et G : pincement plus net que sur la radio debout
Radios de face en appui unipodal à la recherche du baîllement externe
Radio de la FP à 30° de flexion
Telégonométrie des membres inférieurs pour mesurer l’anomalie d’axe
Une radio de profil en tiroir antérieur rarement, si l’on veut être sûr de la
présence du LCA
Une IRM si l’on a un doute sur une dilacération du ménisque interne
110. Une femme de 58 ans est traitée depuis 2 ans pour des
douleurs internes des 2 genoux par des AINS
Elle pèse 80 kg pour 1m63 et elle présente un genu varum
avec un écart entre les genoux net malgré le volume
important de ses cuisses. Elle apporte une radio faite il y a un
an qui montre un léger pincement de l’interligne interne
Q 3: Quels sont les démarches à conseiller ?
111. Une femme de 58 ans est traitée depuis 2 ans pour des
douleurs internes des 2 genoux par des AINS
Elle pèse 80 kg pour 1m63 et elle présente un genu varum
avec un écart entre les genoux net malgré le volume
important de ses cuisses. Elle apporte une radio faite il y a un
an qui montre un léger pincement de l’interligne interne
Q 3: Quels sont les démarches à conseiller ?
Un amaigrissement rapide avec une consultation spécialisée en diététique et
des conseils plus spécialisés en fonction des résultats obtenus
Une rééducation des membres inférieurs afin de renforcer les muscles et
parvenir à compenser la tendance au varus (renforcer les haubans externes,
tenseur de fascia lata et biceps en priorité). L’exercice physique+++
Les chondroprotecteurs n’auront plus d’effet au stade de pincement net
Le traitement médical n’aura plus qu’un effet symptomatique
La viscosupplémentation peut améliorer transitoirement les douleurs en
attendant les effets bénéfiques du régime et du traitement chirurgical
112. Une femme de 58 ans est traitée depuis 2 ans pour des
douleurs internes des 2 genoux par des AINS
Elle pèse 80 kg pour 1m63 et elle présente un genu varum
avec un écart entre les genoux net malgré le volume
important de ses cuisses. Elle apporte une radio faite il y a un
an qui montre un léger pincement de l’interligne interne
Q 4: Quelle va être l’évolution spontanée?
113. Une femme de 58 ans est traitée depuis 2 ans pour des
douleurs internes des 2 genoux par des AINS
Elle pèse 80 kg pour 1m63 et elle présente un genu varum
avec un écart entre les genoux net malgré le volume
important de ses cuisses. Elle apporte une radio faite il y a un
an qui montre un léger pincement de l’interligne interne
Q 4: Quelle va être l’évolution spontanée?
Si l’amaigrissement n’est pas obtenu
Si les muscles déficients s’altèrent encore plus avec la sédentarité
Le varus va se décompenser avec une faillite ligamentaire externe et un
pincement interne. Les ostéophytes vont se développer limitant les
amplitudes, fermant l’échancrure intercondylienne et menaçant le LCA
La FP va participer douloureusement aussi
Un flexum va s’installer
L’usure interne va aboutir à une cupule tibiale
L’impotence va augmenter
114. Une femme de 58 ans est traitée depuis 2 ans pour des
douleurs internes des 2 genoux par des AINS
Elle pèse 80 kg pour 1m63 et elle présente un genu varum
avec un écart entre les genoux net malgré le volume
important de ses cuisses. Elle apporte une radio faite il y a un
an qui montre un léger pincement de l’interligne interne
Q 5: Quelles sont les options chirurgicales possibles
en fonction de l’examen?
115. Une femme de 58 ans est traitée depuis 2 ans pour des
douleurs internes des 2 genoux par des AINS
Elle pèse 80 kg pour 1m63 et elle présente un genu varum
avec un écart entre les genoux net malgré le volume
important de ses cuisses. Elle apporte une radio faite il y a un
an qui montre un léger pincement de l’interligne interne
Q 5: Quelles sont les options chirurgicales possibles
en fonction de l’examen?
Une ostéotomie palliative de valgisation est à conseiller rapidement tout en
continuant toutes les mesures précédentes (techniques variées au tibia :
ouverture, fermeture ou curviplane). On peut espérer prolonger ce genou de
10 à 15 ans avant de passer à la prothèse
Si l’examen a montré une lésion méniscale et un épanchement, il sera
possible de faire une régularisation par arthroscopie en même temps que
l’ostéotomie
Si des ostéophytes sont particulièrement gênants, on pourra les régulariser
Une prothèse du genou est contre indiquée à 58 ans sauf arthrose de stade 4