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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
« R.D.C »
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
« E.S.U.»
FACULTÉS AFRICAINES BAKHITA
« F.A.B »
B.P.63 BUTEMBO
Email : fabakhita@yahoo.fr
FACULTÉ DE SCIENCES INFORMATIQUES
DEPARTEMENT DE GESTION INFORMATIQUE
Par : DANADU INIKUTIRO Comboni - Raquiël
Travail de Fin de Cycle présenté et
défendu en vue de l’obtention du diplôme
de Graduat en Gestion Informatique.
 Directeur : KATEMBO MUSAVULIJosias
Assistant
 Encadreur: LWANZO MASHAURIJoseph
Assistant
« Conception et réalisation d’un site web dynamique
de l’abonnement à une revue en ligne.
Cas de la revue Afriquespoir».
ii
ANNEE – ACADEMIQUE : 2016 - 2017
i
EPIGRAPHE
«Le grand continent numérique n’est
pas seulement technologique, mais ilest
formé d’hommes et de femmes concrets
qui portent avec eux ce qu’ils ont aufond d’eux-mêmes,
leurs espérances, leurs souffrances,
leurs angoisses, la recherche de
ce qui est vrai, beauet bon.»
P
P
PA
A
AP
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Fr
r
ra
a
an
n
nç
ç
ço
o
oi
i
is
s
s
Discours du Pape François aux participants à l'Assemblée
Plénière du Conseil Pontifical des Communications sociales
samedi 21 septembre 2013
ii
DEDICACE
A
Mes chers Parents
INIKUTIRO UKWO Richard et TOBO MUSUNGUNDI Donatienne
Et à mes neveux
IDEY Lutgarde, Henriel, NGUSA Meschack et Richard.
iii
REMERCIEMENTS
Au terme de notre travail de fin de cycle, il est de notre devoir d’exprimer notre
sentiment de reconnaissance envers tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à son bon
déroulement.
En premier lieu, nous rendons grâce au Dieu d’Amour et de Miséricorde pour le don
du souffle de vie et des potentialités nécessaires à la réalisation de ce présent travail ; qu’Il
soit éternellement Béni.
Ensuite, nos remerciements s’adressent respectivement :
 Aux autorités académico-administratives et au Corps Enseignant des Facultés
Africaines Bakhita ;
 A notre Directeur Ass. MUSAVULI Josias et à notre Encadreur Ass. MASHAURI
Joseph pour leur profonde attention à l’évolution harmonieuse de ce travail.
 A toute la famille Combonienne et particulièrement aux Membres de la Province de la
RDC et surtout ceux de la communauté de Butembo pour leur dévouement continuel
au service de notre formation durant l’étape du Postulat, et durant les études
universitaires du premier cycle : Le Père Gaspard, Père Eliseo, Père Benito, Père
Nickel, Frère Duilio, Frère Ivan.
 A mes confrères de formation : Michel BAKODU, Jean-Bosco MBOLIPATILANI,
David IDIAKAM, Christophe MUTEBA, Christian LEBA, Alpha MUMBERE, Roger
MULANGO, Serge TSONGO, Rodi KUMBI, Joël ANZANA, Jean de Dieu
BABAYA, Jean-Pierre NGILIMA, Laurent SENGA, … pour la vie fraternelle que
nous partageons dans le Christ ;
 Aux bienfaiteurs innombrables et à toute personne de bonne volonté grâce à qui nous
avons fait face aux diverses réalités financières le long de ces trois années.
 A nos chers parents : INIKUTIRO Richard et TOBO Donatienne pour le don de la vie
et à nos chers Frères et Sœurs biologiques : Richard, Clémentine, Irène, André,
Benjamin, Emmanuel, Joséphine, Marie, Jacqueline, Jean-Marie ainsi que tous les
autres membres de la famille ;
 A tous nos camarades d’auditoire, notamment : MUHANI Régine, KALONDERO
Jean-Marie, MATHEMULI Noëlla, MADAWA Zéphyrin, MACHOKOZI Jackson,
iv
MUHASA Gloire, SINDANI Nellie, KASAYI Merveille, KIVUYA Confiance,
MUTONDWE Georges, MUSANGA Blandine, … pour les joies et les peines
partagées ensemble dans un esprit de convivialité ;
 A nos amis et ainés scientifiques : MAYELE Inès, KOMBI Eugenie, WESURU
Jeannette, Solange, MUTABECHA Oscar, NZINGENE La reine, BASULI Serge,
LIBOMA Pascaline, TATSOPA Emmanuela, Patricia, Denise, MBUSA KISONYA,
Ephrem, LWANZO, STUM Ado, NGAINGAI Alphé, SUHYA Noé, KITUTA
Ezéchiel, APAMBA Martin, KAKULE Gaston, WASINGYA Anselme, NJIWA Eve
et tous les amis et connaissances, bien que non nominés dans ces lignes, qu’ils
trouvent ici l’expression de notre indéfectible attachement et inoubliable Mémoire.
DANADU INIKUTIRO Comboni-Raquiël
v
LISTE DES ABREVIATIONS
 3wc : World Wide Web Consortium
 Ae : Afriquespoir
 BD : Bases de Données
 CERN : Centre Européen de Recherche Nucléaire
 CMS : Content Management System
 CSS : Cascading Style Sheet
 DNS : Domain Name System
 DT : Durée totale
 FAB : Facultés Africaines Bakhita
 HTML : HyperText Markup Language
 IP : Internet Protocol
 MCCJ : Missionnaires Comboniens du Cœur de Jésus
 MPD : Model Physique des Données
 PHP : Hypertext Preprocessor
 SGBD : Système de Gestion des Bases de Données
 SGBDR : Système de Gestion de Base de Données Relationnels
 SQL : Structured Query Language
 TFC : Travail de Fin de Cycle
 TLD : Top Level Domain
 UNILUK : Université de Lukanga
 URL : Uniform Ressource Locator
 Vlh : Volume horaire
 WAN : Wide Area Network
 WWW : World Wide Web
1
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. ETAT DE LA QUESTION
L’informatique est devenue presque omniprésente dans tous les secteurs de vie de
l’homme actuel et des entreprises qui sont en perpétuelle quête de l’information. La nécessité
de pouvoir transmettre les informations sollicite alors des moyens sophistiqués qu’offre
l’informatique parmi lesquelles le web ; qui parait la solution probablement adéquate à ces
problèmes.
Dès lors, la société actuelle attend de ses chercheurs le meilleur de leur production
pour pallier ce problème de partage de l’information. Ce qui entraine que depuis un bon
moment nos prédécesseurs ont tentés de répondre à certaines de ces préoccupations en
concevant des sites web, des applications Web ou d’autres applications de ce genre.
Ainsi, nous reconnaissant que nous ne sommes pas la première personne à aborder le
domaine de programmation Web, les études antérieures nous aideront à nous situer par
rapport à ce domaine avec plus de chance d’y apporter notre concours sans tacher reconstruire
à chaque fois la roue pendant qu’il y en a déjà des millions à travers le monde et donc
facilement accessibles.
Parmi ceux que nous avons retenus de plus influents nous avons :
1. Forrest MUMBEREMUYISA1
Aux difficultés relatives au stockage des informations, au partage des ressources et
des services tel que les fichiers, les bases des données entre les ordinateurs … qui ne cessent
de proliférer les difficultés de performance globale dans les institutions universitaires et
allonger les délais d’accès aux informations ; MUMBERE MUYISA a travaillé la « Mise en
ligne d’une base de données » aux intentions de l’UNILUK pour résoudre les problèmes du
genre évoqué ci-haut.
Il s’attarde aux préoccupations de savoir comment stocker et traiter les différentes
informations issues de différents postes et comment en sécuriser le flux. Il aboutit à la
réalisation d’une application qu’il fragmenta en deux blocs :
1 Forrest MUMBERE MUYISA, Mise en ligne d’une base de données, Mémoire Inédit en Gestion
Informatique, UNILUK, Butembo, s.a.
2
 Le bloc « Entrée » comportant l’interface pour l’enregistrement des facultés,
l’enregistrement des promotions, l’inscription de l’étudiant, son inscription aux
cours, la finance de l’étudiant et ses cotes.
 Au bloc « Sortie » on trouve : la liste des nouveaux étudiants, la liste des informations
sur ces derniers, la liste des étudiants selon les promotions, le relevé des cotes, la fiche
d’inscription et le relevé de l’étudiant.
2. Jean Richard MUYA KABANDA2
A travaillé sur la « Conception d'un site de vente des produits dans un établissement
commercial, cas des établissement SKYCOM ». Les problèmes qui ont troublés sa quiétude
furent ceux de comment faciliter l’écoulement des produits des établissements SKYCOM et
surtout comment remédier à la mauvaise gestion des stocks et au manque de précision sur les
produits les plus appréciés par les clients. Il pensa tout de suite à l’échange des biens et des
services par le truchement du web et le trouva le plus apte à régler ce problème.
Il résolu alors le problème en concevant un site web dynamique marié à une base de
données pour accomplir les tâches qui suivent :
 La gestion des activités de vente : avec les fonctionnalités de l’enregistrement de la
commande du client, la mise en jour du catalogue, le traitement des commandes et la
gestion des paiements.
 Le client : l’interface pour passer la commande et le paiement.
 Banque et service réseau : percevoir les frais des clients pour le compte de
l’établissement.
 En sortie : il donna l’aperçu de la commande par le client et l’aperçu de la commande
par le serveur ou gestionnaire du site
3. Gracias KABULUBAWALA3
Dans sa recherche en matière de « conception et réalisation d'un site web pour la
réservation des chambres en ligne dans un établissement hôtelier. Cas de l'hôtel OKT
HOLIDAYS » ; Gracias KABULU BAWALA trouve que le web se présente comme une des
réponses aux multiples préoccupations de l’homme ; comme partager les informations entre
2 Jean Richard MUYA KABANDA, Conception d'un site de vente des produits dans un établissement
commercial. Cas des établissements Skycom, Mémoire Inédit en Gestion Informatique, ISL, Lubumbashi, 2013.
3 Moïse Gracias KABULU BAWALA, Conception et réalisation d’une application web pour la réservation en
ligne des chambres, TFC Inédit en Gestion informatique, Université de Mbuji-Mayi, Mbuji-Mayi, 2013.
3
différentes personnes sans tenir compte de la distance et même visiter une entreprise en
distance, …
Sa découverte l’oriente alors très vite à la découverte des maux qui rongent
l’établissement hôtelier OKT HOLYDAYS de Mbuji-Mayi. Le long de sa recherche, ses
préoccupations saillantes furent les suivantes : la mise en place d’une réservation quand on
est distant; la disposition de toutes les informations ou les activités de l’hôtel à la portée du
public sans contrainte de la distance et du temps et la diminution des coûts de sensibilisation.
Il s’inspira ainsi de concevoir un site web dynamique pour permettre la réservation des
chambres en distance, la sensibilisation aux sujet des activités et services de l’hôtel et tenter
ainsi diminuer le coût de sensibilisation correspondant.
Les fonctionnalités de ce site ont données naissances à quatre entités : Client,
Chambre, Catégorie et Réservation, respectivement unies par les relations : Réserver –
Effectuer – Appartenir – et Concerner proportionnellement aux traitements qui concourent
à la réalisation de cette réservation en ligne. A ce niveau, nous avons : la demande de la
réservation, le versement ou le virement de fond et la confirmation de la réservation.
Vient ensuite la structuration des différents modèles de données, la quelle le place
devant quatre tables au MPD de son système de gestion. Là se trouve la table Client,
Réservation, Catégorie puis la table Chambre.
Il construit les interfaces sous PHP pour permettre la manipulation commode de cette
base de données à laquelle il venait de donner jour parmi lesquelles :
 un écran d’accueil qui s’affiche quand on accède au site et donne des liens vers les
autres pages du site ;
 la page de demande de réservation ;
 vérification de l’identité ;
 versement ou virement de fond ;
 et la confirmation de la réservation.
4. CONCLUSION
Tous ces travaux ont tentés apporter une des parts de résolution des maux de la
société ; du point de vue stockage des informations et le partage de ces dernières, la
facilitation de la gestion des stocks et le libre écoulement des produits commerciaux,
4
l’appréciation des produits par les clients, la réservation des chambres en distance et bien
même une grande sensibilisation au sujet des établissements de ce genre.
Quant à nous ; notre observation s’est tournée sur les activités qui se déroulent au
poste de distribution des produits de la revue Ae en ville de Butembo. Nous constatons que
nombreuses opérations de traitement des données demeurent encore manuelles. Que ce soit la
rédaction, l’envoie et la réception des lettres de demande d’abonnement, ou la sensibilisation
des membres non encore informés au sujet de la revue, l’abonnement des membres à la revue,
la confirmation de continuité d’abonnement, l’information des membres des nouvelles
publications, la gestion des contacts et les informations concernant la revue. Il se révèle que
ces opérations sont ennuyeuses et causent des dommages aux administrateurs et aux abonnés
de la revue.
Vue l’ampleur des services qui sollicitent une attention particulière, notre travail
tournera autour de la « Conception et réalisation d’un site web dynamique de l’abonnement à
une revue en ligne. Cas de la revue Afriquespoir ». Après sa réalisation, si les MCCJ
approuvent l’importance de cette application et souhaitent l’insérer dans leur système de
gestion, nous réaliserons de nos mieux pour l’héberger chez l’hébergeur de leur propre choix.
5
0.2. PROBLEMATIQUE
Dans son quotidien, l’homme est victime des besoins qui émanent du manque des
biens qui lui sont nécessaires. Ainsi, sa première tendance est de dominer la nature pour
produire des biens et des services pour pallier ce problème. A constater que l’homme passe de
la satisfaction d’un besoin à la naissance d’un autre ; sa seconde tendance est alors celle de
solliciter l’offre venant de l’extérieur, vu l’incapacité de s’auto-suffire ; malgré la teneur de sa
production. Ainsi, naissent des relations interpersonnelles pour réaliser une complémentarité
et donc assurer une satisfaction significative des besoins.
Cela étant, l’information devient incontournable du fait qu’on doit soit se laisser
informer ou soit informer selon qu’on est en quête d’une information ou soit qu’on en est la
source; pour consommer ou offrir des biens et des services susceptibles à satisfaire les
besoins. Cela entraine qu’au même titre que les institutions publiques et privées : locales,
régionales, nationales et internationales,… l’homme est toujours en quête des moyens pour
révolutionner sa manière de communiquer en vue d’assurer une communication en temps réel
de l’information ; laquelle constitue le pivot des activités réalisées au sein des organisations
humaines.
Il n'y a pas si longtemps, le téléphone était le seul moyen de communication entre les
personnes. Depuis le début des années 70, les ordinateurs aussi échangent des données entre
eux ou avec des terminaux. Il y en a des dizaines de millions dans le monde qui utilisent
d’innombrables serveurs connectés à l'Internet et provoquent une explosive satisfaction aux
besoins en télécommunications. Avec cet ensemble mondial d'ordinateurs interconnectés et
accessibles en moins d'une seconde, des chercheurs ont simplifiés l'accès aux informations,
avec un système de lien hypertexte permettant d'associer des données textes et des données
multimédia utilisant l'ensemble des ordinateurs interconnectés comme une seule base de
données universelle4.
L’ensemble de ce système des liens et des ces ordinateurs interconnectés constitue le
Web. Grâce à ce dernier les millions des personnes interconnectées s'échangent directement
des messages et partagent des fichiers avec d’autres personnes ou des ordinateurs installés
dans les locaux, jouent ou cherchent des informations5.
4
Cf. Jean-Paul FIGER, Evolution,Consulté le 21 Novembre 2016, sur figer.com:
http://www.figer.com/Publications/evolution.htm
5
Cf. DH. KOLD, Upload de fichiers parformulaire, Simple IT, Paris, 2011, p.5.
6
« Aujourd'hui, le Web est entré dans notre vie quotidienne d'une façon que personne
ne pouvait imaginer il y a encore quelques années. Que ce soit pour payer nos impôts, prévoir
des rendez-vous via les réseaux sociaux ou apprendre de nouvelles choses... »6. Bref, le Web
offre des nombreux services qui accaparent une large part d'attention du public dans
différents domaines tel que la communication, la gestion, et bien d’autres. Ainsi, il n’est pas
raisonnable de supporter les entreprises qui n’offrent pas une libre adhésion au partage de
l’information par le truchement de l’interface Web.
Face à cette émergence en perpétuelle évolution qui offre la possibilité d'intervention
considérable d'accroitre et d'épanouir la communication à travers un lieu virtuel qui s’adapte
aux besoins et à l’usage de ses visiteurs, il serait souhaitable de permettre aux Missionnaires
Comboniens de Butembo d'adhérer à cette nouvelle formule de diffusion des informations en
informatisant l’abonnement des membres à la revue Ae.
En effet, nous constatons que le traitement des données demeure encore manuel et
probablement couteux en temps, en disponibilité, en déplacement, en argent ou autre… A
titre illustratif ; l’inscription ou l’abonnement des membres à la revue, informer les membres
des nouvelles publications, gérer les contacts des membres et les informations concernant la
revue,… accusent des lenteurs, ennuies, épuisements, sujet a des nombreuses erreurs et
disponible pour une quantité réduite des membres ou consommateurs des articles de la revue
suite au manque d’informations sur l’existence de la revue mais aussi des nouveautés de cette
revue et probablement le manque d’un outil adéquat pour établir un bon climat de
communication entre la revue et ses consommateurs.
En tenant en cœur l'essor phénoménal d’Internet et surtout les avantages qu’il offre à
la gamme de ses utilisateurs face au besoin de communication que ressentent les
Missionnaires Comboniens ici à Butembo ; les préoccupations suivantes méritent une
attention considérable :
 Comment permettre aux Missionnaires Comboniens de Butembo de présenter la revue
Afriquespoir sur le carrefour de la rencontre des différents peuples du monde?
 Comment permettre à ce public de conclure des abonnements à cette revue sans
contrainte de distance et recevoir des nouveautés de cette revue?
6 Matthieu BONAN, Débuter en informatique avec windows 7, Simple IT, Paris, 2011, p. 99.
7
 Comment établir ou améliorer la communication entre les Missionnaires Comboniens
de Butembo et les consommateurs des articles de la revue Afriquespoir ?
0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL
D’une manière générale, les démarches que nous avons entreprises pour la réalisation
de ce modeste travail ont pour but de parvenir à la conception et à la réalisation d’un site web
dynamique connecté à une base de données capable de stocker les informations et en faciliter
l’accès au public et offrir une possibilité d’interagir avec ce dernier.
De manière spécifique, notre site web permettra de mettre à la portée du public les
informations concernant la revue Ae et les articles publiés par celle-ci.
Aussi, notre site sera un outil efficace qui permettra au client de s’abonner en ligne à
la revue sans tenir compte de l’endroit où il se trouve et avoir au moment opportun les
nouveautés de la revue ; mais aussi la réalisation de ce site aura pour vocation l’établissement
d’un climat de communication crédible entre les Missionnaires Comboniens et les abonnés de
la revue de manière à leur assurer une attente selon les nécessités de l’un ou de l’autre.
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de ce sujet n’est pas preuve d’une simple intuition banale ou imprévue.
Au contraire, elle fait montre d’une profonde motivation nourrit par le souci de répondre à
plusieurs préoccupations venant d’une part de nos aspirations et d’autres part de la société
dans laquelle nous menons notre vie. Ce choix trouve sens dans l’ampleur des secteurs qui
trouvent intérêt dans la réalisation de ce travail, notamment :
Au niveau personnel, ce travail répond à notre désir d’approfondir nos connaissances
en matière de la programmation Web pour en acquérir une expertise réputée et contribuer à
l’évolution de la science ; la quelle ne cesse de solliciter nos apports à son épanouissement.
Au niveau académique, ce travail répond à une exigence académique selon laquelle à
la fin des études universitaires de premier cycle, tout étudiant doit rédiger un TFC original. Ce
travail apporte un essai de synthèse de nos connaissances acquises durant notre formation en
programmation web et en réseaux et un exercice pratique de recherche scientifique. Et
constitue un point de référence aux futurs chercheurs en matière de programmation web.
Face à l’évolution spectaculaire de la technologie de l’informatique et surtout en
matière de gestion et de la communication, ce travail contribue énormément à l’évolution de
8
la science car il ouvre un coin de rencontre avec les âmes puissantes qui peuvent apporter des
nouvelles idées nécessaires à l’évolution de ce domaine.
Notre communauté religieuse y trouve mêmement sa part de lui procurer un outil
efficace pour assurer la connaissance de la revue Ae, accroitre la publicité de cette revue et lui
assurer une communication en temps réel avec les intéressés des produits de cette revue. Hors
cet aspect, la réalisation de ce site permet aux Missionnaires Comboniens d’apprécier la
formation intellectuelle de leurs candidats qu’ils ont confiés à la noble compétence des
Facultés Africaines Bakhita notre chère université.
Au niveau social, notre communauté comme tout le reste du monde se sent
extraordinairement en besoin de profiter du fruit de l’évolution scientifique. Puisse ce travail
combler ce manque d’une sereine satisfaction au sujet de la communication et y trouver
consolation au désir de révolutionner la manière de diffuser les informations.
0.5. DELIMITATION DU SUJET
Il se laisse sentir que ce travail s’inscrit dans l’ordre de la conception des sites web
dynamiques destinés à publier et à stocker des informations d’une manière sécurisée et d’en
assurer l’accès à un grand nombre de visiteurs dans un laps de temps. Il sied de préciser que
les informations qui seront gérées par notre site sont des informations concernant la revue Ae.
Et bien même des conditions à remplir pour en entrer en possession.
Eu égard que le domaine de la conception de ce site web cible plusieurs aspects de
gestion; nous consacrons notre travail à l’automatisation de l’abonnement des consommateurs
de la revue et comme signalé bien avant; l’interaction entre les abonnés et les Missionnaires
Comboniens pour savoir des nouveautés des articles, en partant des méthodes qu’utilise le
poste de distribution de Butembo.
Notre travail est fruit des recherches menées chez les Missionnaires Comboniens
œuvrant à Butembo durant la période allant du mois de Janvier 2017 au mois de Juin 2017.
9
0.6. METHODE ET TECHNIQUES
0.6.1. METHODE
« Malgré ses évolutions et son aptitude à s’adapter aux besoins des entreprises,
l'informatique est également pour la majorité synonyme de vocabulaire hermétique, de service
"citadelle", de délais élastiques, d'obstacles insurmontables, de surcoûts imprévus, de
programmes difficiles à faire évoluer, bref, d'un ensemble d'inconvénients préjudiciables tant
aux chefs d'entreprise qu'aux responsables de l'informatique »7. Il n’en est pas moins pour les
travaux scientifiques qui vérifient l’acquis de l’étudiant le long de son cycle. C’est pourquoi
nous nous sommes servis de la méthode Merise pour éviter les déboires citées ci-haut.
MÉTHODE MERISE
« MERISE, acronyme signifiant Méthode d'Etude et de Réalisation Informatique pour
les Systèmes d'Entreprise, désigne la méthode d'analyse, de conception et de développement
de Systèmes d'Information»8. Cette méthode nous a servi de guide pour la réalisation et la
conduite de notre projet et nous a permis de démontrer les éventuels problèmes du système en
place en vue d'apporter des améliorations à ce système.
0.6.2. TECHNIQUES
« Technique : procédé ou ensemble des procédés mis en œuvre pour obtenir un résultat
déterminé dans un domaine particulier ».9 En s’appuyant sur cet angle d’idée ; celui d’obtenir
un résultat déterminé, nous avons appliqués certaines techniques à notre travail :
A. LA TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
Qui nous a permis de récolter, de parcourir et d’analyser des données émanant des
différents textes, ouvrages, sites internet, articles de revues, … et donc les différentes
documentations en vue de connaitre en profondeur le champ d’investigation de notre
recherche.
B. LA TECHNIQUE D’OBSERVATION
Cette technique nous a permis de vivre la situation telle qu'elle se présente durant le
déroulement de l’abonnement pour constater avec le maximum possible les problèmes
auxquels le système en cours fait face dans le but de concevoir la solution adéquate.
7 Michel DIVINÉ, Parlez-vous merise?, Eyrolles, Paris, 1994, p. 9.
8
Osée MASIVI, Methode d'analyse des systèmes d'information.Notes des cours à l'intention des étudiants en
deuxième année graduat . Cours inédit à Lukanga, Butembo, 2008-2009, p. 4.
9
Baussier ALLEMANDE, Jean CHARLES, et Alii, Dictionnaire encarta 2009.
10
C. LA TECHNIQUE D’INTERVIEW
Celle-ci nous a guidé à effectuer des contacts avec les membres les plus décidés de la
communauté pour déceler plus parfaitement les insuffisances qu’il faut pallier.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre l’introduction et la conclusion, se trouvera dans notre travail :
 Un chapitre consacré aux généralités des concepts de création des sites web, la
revue et le phénomène de la vente en ligne et sur la présentation de notre milieu
d’étude.
 Il se fait suivre de l’analyse préalable dédié à l’étude de l’opportunité du projet
et sa faisabilité et préparer sa réalisation en précisant ses conditions pour aboutir
à un avant-projet en base du quel jauger le lancement du projet.
 Et ensuite interviendra la conception de la nouvelle solution qui comporte les
divers modèles des niveaux d’informatisation du système issu de notre
conception.
 Et enfin la réalisation et implémentation du site Web ; qui appelle à l’existence le
système que nous avions maintenu prisonnier de notre imagination.
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
Etant néophyte dans le profil de nos activités de recherches nous nous sommes butés à
quelques épreuves qui ont influencé le déroulement de notre recherche :
 La peur de mener au bout ce travail ; pour laquelle nous avons instauré une
discipline personnelle pour affronter les crises d’élan et les moments du désespoir
quand nous nous sentions limités. Cela nous a valu une étude méthodique des
ouvrages en rapport avec notre thème.
 Le manque des travaux antérieurs prompts à réveiller notre inspiration durant la
conception.
 Certains moments difficiles au niveau de santé ou de manque des dispositions
cognitives nécessaires au travail intellectuel, en ce cas nous avons consacré au
maximum des moments favorables au travail et aussi instauré une cure de
divertissement pour aérer le cerveau.
11
0.9.PLAN DU TRAVAIL
EPIGRAPHE................................................................................................. i
DEDICACE.................................................................................................. ii
REMERCIEMENTS................................................................................... iii
LISTE DES ABREVIATIONS..................................................................... v
0. INTRODUCTION GENERALE............................................................ 1
0.1. ETAT DE LA QUESTION .......................................................................................1
1. Forrest MUMBERE MUYISA ....................................................................................1
2. Jean Richard MUYA KABANDA ..............................................................................2
3. Gracias KABULU BAWALA.....................................................................................2
4. CONCLUSION............................................................................................................3
0.2. PROBLEMATIQUE .................................................................................................5
0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL.....................................................................................7
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET ..........................................................................7
0.5. DELIMITATION DU SUJET ..................................................................................8
0.6. METHODE ET TECHNIQUES ..............................................................................9
0.6.1. METHODE...........................................................................................................9
0.6.2. TECHNIQUES.....................................................................................................9
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL.......................................................... 10
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES..................................................... 10
0.9. PLAN DU TRAVAIL ........................................................................ 11
CHAPITRE PREMIER DEFINITIONDES CONCEPTS ET
PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE ............................................... 14
I. 1. DEFINITION DES CONCEPTS ...............................................................................14
I.1.1. LE WEB ET LE SITE WEB....................................................................................14
I.1.2. LA PROGRAMMATION WEB..............................................................................17
I.1.3. PROBLEMATIQUE DE LA MISE EN LIGNE D’UN SITE WEB.......................25
I.1.4. LA REVUE, ABONNEMENT ET LA VENTE EN LIGNE ..................................27
I.2. PRÉSENTATION DU MILIEU D’ETUDE : LA REVUE
AFRIQUESPOIR................................................................................................................30
I.2.1. PRESENTATION....................................................................................................30
I.2.2. APERÇU HISTORIQUE.........................................................................................30
I.2.3. BUTS ET OBJECTIFS GLOBAUX .......................................................................30
I.2.4. OU TROUVER AE ?...............................................................................................31
12
Directeur de rédaction................................................................................ 31
I.2.5. ORGANIGRAMME................................................................................................31
CHAPITRE DEUXIEME : ETUDE PREALABLE................................... 33
II.1. LANCEMENT DU PROJET.....................................................................................33
II.1.1. CADRAGE DU PROJET.......................................................................................33
II.1.2. ETUDE DE FAISABILITE....................................................................................33
II.1.3. ETUDE D’OPPORTUNITE...................................................................................36
II.2. RECUEIL DES DONNEES ET DIAGNOSTIC DU SYSTEME..........................37
II.2.1. PRINCIPAUX ACTEURS .....................................................................................37
II.2.2 DIAGRAMME DE FLUX ......................................................................................38
II.2.3. SCHEMA DE CIRCULATION ET DE TRAITEMENT DES DONNEES ET
DIFFERENTS DOCUMENTS .........................................................................................39
II.2.4. DESCRIPTION DES OPERATIONS....................................................................41
II.2.5. DESCRIPTION DES POSTES DE TRAVAIL .....................................................44
II.2.6. DESCRIPTION DES DOCUMENTS....................................................................45
II.2.8. DIAGNOSTIC ET CRITIQUE DE L’EXISTANT................................................47
II.2.9 PROPOSITION DE LA NOUVELLE SOLUTION ...............................................47
CHAPITRE TROISIEME CONCEPTIONDE LA NOUVELLE
SOLUTION................................................................................................ 48
III.1. LE NIVEAU CONCEPTUEL..................................................................................48
III.1.1. MODELE CONCEPTUEL DE COMMUNICATION.........................................48
III.1.2. MODELE CONCEPTUEL DES DONNEES .......................................................48
III.1.3. MODELE CONCEPTUEL DE TRAITEMENT ..................................................57
III.2. LE NIVEAU ORGANISATIONNEL......................................................................59
III.2.1. MODELE ORGANISATIONNEL DE TRAITEMENT ......................................59
III.3. LE NIVEAU LOGIQUE ..........................................................................................61
III.3.1. MODELE LOGIQUE DES DONNEES ...............................................................61
III.3.2. MODELE LOGIQUE DE TRAITEMENT...........................................................62
III.4. LE NIVEAU PHYSIQUE.........................................................................................63
III.4.1. MODELE PHYSIQUE DES DONNEES .............................................................63
III.4.2. MODELE PHYSIQUE DE TRAITEMENT....................................................63
CHAPITRE QUATRIEME REALISATION ET
IMPLEMENTATION DU SITE WEB....................................................... 65
IV. 1. PRESENTATION DES OUTILS DE PROGRAMMATION ..............................65
IV. 1. 1. PHP .....................................................................................................................65
IV. 1. 2. APACHE.............................................................................................................66
IV. 1. 3. MYSQL...............................................................................................................66
IV. 2. ENVIRONNEMENT DE L’IMPLEMENTATION..............................................66
13
IV. 3. IMPLEMENTATION DE LA BASE DES DONNEES ........................................67
IV. 4. QUELQUES INTERFACES DE L’APPLICATION ...........................................68
IV. 4.1. ECRAN D’ACCUEIL..........................................................................................68
IV. 4.2. ESPACES DU TRAVAIL ...................................................................................69
IV. 4.3. QUELQUES FORMULAIRES DE SAISIE DES DONNEES ...........................71
IV. 4.4. QUELQUES ETATS DE SORTIES....................................................................72
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................76
I. OUVRAGES ................................................................................................................76
II. COURS .....................................................................................................................77
III. TRAVAUX DE FIN DE CYCLE ET MEMOIRES .............................................77
IV. SITES WEB..............................................................................................................77
V. ENCYCLOPEDIES ET DICTIONNAIRES ELECTRONIQUES .....................78
14
CHAPITRE PREMIER DEFINITION DES CONCEPTS
ET PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE
I. 1. DEFINITION DES CONCEPTS
Il est souvent préférable avant de lancer des recherches dans n’importe quel domaine
de commencer par l’apprentissage des mots clés qui véhiculent la connaissance dans ce
domaine. Tel est notre cas ; dans les quatre sections qui suivent nous allons tacher clarifier la
notion du web et du site web et même de la programmation web pour être complet. Il s’avère
important de passer en revue les mécanismes de la mise en ligne de ces sites web et aussi celle
des revues les quelles subissent même des vente en ligne à notre moment.
I.1.1. LE WEB ET LE SITE WEB
Face aux multiples confusions entre le web et le site web nous allons expliciter le mot
web et lui donner son propre sens. Et par la suite nous allons dire ce que signifie un site web
et donner quelques exemples que nous rencontrons aujourd’hui sur la toile mondiale.
A. LE WEB
Le mot « web » en lui seul est sans signification. On parle alors de www. Ce que de
l’anglais on peut traduire par « Monde Gigantesque ou Large Toile ». En bref, le web c’est
une sorte de gigantesque toile d’araignée mondiale.10 En fait, le web se confond à une toile
d’araignée dont les nœuds sont constitués par les diverses interconnexions des ordinateurs à
travers le monde. A chaque nœud il existe un ordinateur qui communique avec les autres.
- Naissance et évolution
Le web trouve sa naissance suite aux travaux des informaticiens au CERN, le
Britannique Timothy BERNERS-LEE imagina une interface qui au départ, avait pour but de
favoriser le partage d’informations entre des équipes des chercheurs dispersées dans le monde
entier. Mais rapidement, le Web a fait office de plate-forme internationale pour le
développement de logiciels apparentés, tandis que le nombre d’ordinateurs et d’utilisateurs
connectés s’est accru considérablement11.
En plus, il fut institué le 3wc pour régir les nouvelles technologies du web.
10 Cf. Mathieu NEBRA, Comprendre le web, Simple IT, Paris, 2009, p.20.
11 Cf. Baussier ALLEMANDE, Jean CHARLES, et Alii, Op.Cit.
15
Le web est imaginaire ainsi, il existe des sites web pour nous donner une interface
permettant d’accéder aux services du web. Nous le faisons découvrir dans le point qui suit.
B. LE SITE WEB (Web site en Anglais)
En Français, le mot site nous réfère à un lieu occupé ou destiné à être occupé par une
installation particulière ou soit une partie déterminée d'une région qui présente un caractère
particulier du point de vue de l'environnement ou de l'histoire. Du point de vue informatique,
c’est un ensemble des pages web mises en ligne sur internet, identifiables par une adresse,
entre lesquelles il est possible de naviguer grâce à des liens hypertextes12.
On peut aussi dire qu’un site web est composé des documents structurés, nommés
pages web, stockés sur un ordinateur connecté au réseau mondial. Une page web contient
essentiellement du texte, souvent enrichie d'images, de sons, de vidéos et de liens vers d'autres
pages web.13
Comparable à un livre, un site internet est un ensemble de pages reliées entre elles
composées de textes et de médias, les contenus sont accessibles par des adresses (URL) qui
dépendent toutes d’un nom de domaine et d’une extension. Exemple : ideematic.com14.
En bref, le site web est l’ensemble des fichiers web (.html) contenant des informations
sur un sujet ou un domaine donné hébergé sur un serveur.
Le monde évolue et dans la vie quotidienne, au lieu de la télévision, la téléphonie, le
poste, etc., on se sert des sites web pour trouver les réponses à nos questions, partager,
communiquer, s’amuser, ... On peut en dénombrer des milliers pour répondre à nos besoins ;
pourtant nous les catégorisons en deux : les sites statiques et les sites dynamiques. Abordons
les statiques.
- Sites statiques
Pour Mathieu NEBRA, ce sont des sites qui fonctionnent très bien mais leur contenu
ne peut pas être mis à jour automatiquement : il faut que le webmaster modifie le code source
pour y ajouter des nouveautés.15 On n’a pas encore besoin d’un administrateur pour les mises
en jours de ce site, seul le concepteur peut le faire en modifiant le contenu des pages web. Ils
12 Cf. Baussier ALLEMANDE, Jean CHARLES, et Alii, Dictionnaire encarta 2009.
13 Cf. Aidice. (2009). Définition site web. Consulté le 2 Octobre, 2016, sur Aidice:
http://www.aidiceweb.com/accueil/definition-site-web.php
14 Cf. IDEEMATIC, Définition d’un site Internet, consulté le 23 Avril 2017 sur Idéematic.com :
http://www.Définition_du_terme_site_web_et_comment_créer_un_sit_internet.htm
15 Cf. Mathieu NEBRA, Concevezvotre site web avec PHP et MySQL 5, Simple IT, Paris, 2012, p.10.
16
sont taxés de statiques vu que leur contenu reste figé jusqu’à la modification des pages web
par le concepteur.
- Sites dynamiques
On aimerait bien voir se comptabiliser le nombre des visites sur nos sites web, les
actualités se multiplier sur nos annonces, les membres souscrire des abonnements ou se
désabonner, des publications ou des échanges des mails sur nos forum,… voilà tas de choses
que nous offrent des sites web dynamiques.
Un site web dynamique est un site web dont les pages peuvent être générées
dynamiquement, c.à.d. à la demande du client, contrairement au site statique. La combinaison
de données et de programmes qui les distribuent ou les manipulent, de façon autonomes ou
par interaction avec les utilisateurs.16
Une autre notion qui s’ajoute c’est la notion d’administration du site. Le site
dynamique se compose alors de deux parties distinctes : la partie visible aux internautes et la
partie d’administration réservée à l’administrateur du site. C’est via cette page que
s’effectuent les modifications du contenu du site ; même les novices en programmation
peuvent le faire. Les données seront enregistrées dans une base de données de telle sorte que
le contenu et le contenant sont donc distincts : les pages HTML se construisent lors de sa
consultation par un internaute en faisant appel à la base de données.17
Maintenant on peut conclure en disant que le site web dynamique peut varier son
contenu sans que le webmaster ait à revoir le code de la page : soit selon la catégorie des
visiteurs, les moments de la journée, le pays de provenance et bien d’autres motifs. C’est dans
ce rythme que le visiteur entre en interaction avec le site et participe à la promotion de ce
dernier.
C’est parfait la différence mais avant de boucler nous allons proposer quelques
exemples des sites qui peuplent la toile mondiale de nos jours.
- Exemple des sites web
Etant donné que chacun a son objectif sur le web : communiquer, vendre, acheter, se
divertir, discuter, partager les fichiers, etc. ; le web a des réponses à chacune de ces
16 Cf. Forrest MUMBERE MUYISA, Mise en ligne d’une base de données,Mémoire Inédit en Gestion
Informatique, UNILUK, Butembo, S.A.
17
Cf. internet.com, c. g. (2009). Création et réfrencement d'un site statique ou dynamique. Consulté le 17
Octobre, 2016, sur comment gagnersur internet.com:
http://www.commentgagnersurinternet.com/creationsite/statique-ou-dynamique.php
17
préoccupations. On peut trouver sur le web des sites : vitrines, catalogues, e-commerces,
institutionnels, blog, forum, … certains parmi ces sites ont des aspects particulier, le cas est
celui des moteurs de recherche et des réseaux sociaux.
o Moteur de recherche
Un moteur de recherche est une application web permettant, de trouver des ressources
(pages web, des articles de forums, des images, des fichiers, etc.) à partir d'une requête sous
forme de mots. Ce sont des instruments de recherche sur le web sans intervention humaine.
Ils sont basés sur des « robots » qui parcourent les sites à intervalles réguliers et de façon
automatique pour découvrir de nouvelles adresses. Chaque page identifiée est alors indexée
dans une BD, accessible ensuite par les internautes à partir de mots-clés18.
On peut citer : Google, Yahoo !, Bing, etc.
o Réseaux sociaux
Des véritables médias sociaux, ce sont des sites web qui permettent aux internautes et
aux professionnels de créer une page profil et de partager des informations, photos et vidéos
avec leur réseau. Des espaces de partage qui se distinguent par leur utilité (personnel,
professionnel, rencontres...), leur logo et leurs audiences.19
Les principaux réseaux sociaux sont : Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram,
Snapchat, Copains d'avant, Viadeo ou encore MySpace.
A ce niveau nous pouvons bien parler du site web et citer quelques exemples ; mais
une chose est certaine : nous devons savoir comment les constituer. Voilà que la
programmation web entre en jeux.
I.1.2. LA PROGRAMMATION WEB
Nous visons ici quelques aspects de la programmation web et particulièrement les
mécanismes de communication entre un client et un serveur, la localisation des données dans
leurs structures de stockage, et l’identification de quelques langages de programmation qui
mettent au point des sites web et comptabiliser un devis des matériels pour la réalisation des
sites web.
18 WIKIPEDIA, Moteur de recherche, Consulté le 23 Avril, 2017 sur wikipédia.org :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Moteur_de_recherche
19 JDN, Réseaux sociaux : définition et actualité des sites, Consulté le 04 Mai, 2017 surJournaldunet.com :
http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/reseaux-sociaux/
18
A. CLIENT / SERVEUR
Cette notion parait vraiment importante car il faut tout d’abord s’identifier c.à.d. savoir
ce qu’on est à mesure de faire avant d’engager quoi que ce soit dans ce monde de
programmation web. Bien sûr qu’il n’y a que deux poste ; on est soit client ou alors on est
serveur.
- Le Client
Pour un site web, on est client quand on sollicite le service d’un site web. Pour dire à
toute fois que notre machine accède à un site web ou simplement bénéficie des services
offerts par un site web, on dit que notre machine est client de ce site web.
- Le Serveur
Ce sont des ordinateurs de grande capacité de grande puissance qui stockent des sites
web. Leur travail est d’offrir les informations des sites à chaque fois qu’un client lance une
demande.20
- Communication entre client et serveur
Pour un site statique la chose ne va pas plus loin de ce que nous avons dit jusque là;
il y a donc deux étapes :
1. Le client demande au serveur la page qu’il veut visiter.
2. Le serveur lui répond en offrant justement la page que le client réclame.
C’est ce qui se laisse comprendre sur la figure suivante :
La chose devient intéressante quand il s’agit d’un site web dynamique ; il y a une
troisième étape qui s’infiltre : en fait, quand le client lance une demande, le serveur
commence tout d’abord par opérer des calculs pour préparer une page propre au client. C’est
ce qu’on appelle la génération d’une page web.
20
Cf. Matthieu NEBRA, Concevezvotre site web avec PHP et MySQL, Paris, Simple IT, 2012, p.11.
19
On a donc :
1. Demande de la page web par client.
2. Génération de la page web par le serveur.
3. Réponse du serveur au client par l’envoie de la page préparée.
Pour mieux comprendre, le schéma ci-bas est bien plus clair à ce sujet :
B. LE STOCKAGE DES DONNEES
Imaginons que nous voulons créer un forum pour notre organisme. Chaque membre
aura à s’y inscrire, poster des commentaires, publier des articles, … le nom du membre, la
date de sa publication, et tous ces autres éléments constituent des informations ou des
données.
- La Donnée
C’est la représentation d’un élément d’information, tel qu’un chiffre ou un fait, codé
dans un format permettant son stockage et son traitement par ordinateur (Data).21 On dirait
que c’est la codification ; la forme (texte, son, image, …) que nous attribuons aux
informations pour permettre leur traitement automatique (par l’intervention de l’ordinateur).
C’est aussi la matière brute qui, suite à une interprétation dans un contexte particulier,
aboutit à la production de l’information. On pourrait alors dire dans ce sens que l’information
est une donnée ou un ensemble de données interprétées.
Quand on a biens des données, on utilise les BD.
- La Base de Données (Data base en anglais)
De façon informelle, une BD est comparable à une grande quantité de données,
centralisées ou non, servant pour les besoins d'une ou plusieurs applications, interrogeables et
modifiables par un groupe d'utilisateurs travaillant en parallèle. Plus formellement, une BD
21 Gilles ROY, Conception de bases de données avec UML, Presse de l’université du Québec, Québec, 2009, p.7.
20
est un ensemble d'informations exhaustives, non redondantes, structurées et persistantes,
concernant un sujet.22
Pour pouvoir contrôler les données, l'accès à ces données et les utilisateurs utilisant
une base de données, un système de gestion est nécessaire.
- Système de Gestion de Base de Données (SGBD)
Son nom nous allège compréhension de la suite. En fait, pour Olivier, un SGBD peut
être défini comme un ensemble de logiciels prenant en charge la structuration, le stockage, la
mise à jour et la maintenance des données. Autrement dit, il permet de décrire, modifier,
interroger et administrer les données. C'est, en fait, l'interface entre la base de données et les
utilisateurs (qui ne sont pas forcément informaticiens)23.
Aujourd’hui il y en a des tas. Et suite à l’évolution de la technologie face aux
multiples besoins de l’homme, on utilise les SGBDR. Cela s’explique tout bas.
- Système de Gestion de Base de Données Relationnel (SGBDR)
C’est un mode de stockage des données sur support informatique. Les données sont
stockées en tant qu’enregistrement dans des tables, par le biais d’un ensemble de couples
attribut/valeur dont une clé primaire essentielle à la singularisation de chaque enregistrement.
Des relations sont ensuite établies entre les tables par un mécanisme de jonction entre la clé
primaire de la première table et la clé dite étrangère de celle à laquelle on désire la relier24.
Par exemple : le fait qu’un un conducteur puisse posséder plusieurs voitures se traduit
en relationnel par la présence dans la table voiture d’une clé étrangère qui reprend les valeurs
de la clé primaire présente dans la table des conducteurs :
22 Olivier LOSSON, Introduction aux systèmes de gestion des bases de données relationnelles,Université de
Lille, s.l, sa, p.2.
23 Cf. Olivier LOSSON, idem.
24 Cf. Hugues BERSINI, La programmation orientée objet, Eyrolles, Paris, 2009, p.13.
21
Conducteur
Voitures
Clé étrangère de la table Conducteur faisant la jointure
On peut énumérer les plus influents comme MySQL, Ms Accès, Oracle, PostgreSQL,
SQLite, etc. Mais ce qui est intéressant, tous ces SGBDR utilisent un langage commun (SQL)
pour la structuration et la manipulation des données. C’est le langage qui permet à l’utilisateur
informé, l’interrogation de la base de données.
Associons maintenant les langages de programmation aux outils que nous sommes
déjà en possession.
C. LANGAGES DE PROGRAMMATION
Un langage de programmation est une application qui permet aux développeurs
d'écrire du code source qui sera analysé par l'ordinateur. Ce code source est un ensemble
d'actions (instructions), qui permettent de donner des ordres à l'ordinateur afin de faire
fonctionner le programme.25
La magie du web se fonde sur le client / serveur, ainsi il y a des langages qui sont
interprétées par la machine du client et ceux que la machine du serveur peut interpréter puis
traduire à un langage que le client pourra interpréter à son tour :
25 Cf. Johann PARDANAUD - Sébastien DE LA MARCK, Dynamisez vos sites web avec JavaScript !, Simple
IT, Paris, 2012, p.10.
22
- Langages de programmation du coté client
o HTML
Langage statique, sert à baliser le texte.
(<p>Ce morceau-là sera un paragraphe</p>,
<ul><li>celui-làune liste d'éléments</li></ul>,
... <h1>celui-là en gros titre</h1>, etc.). HTML est un langage
formé des balises écrites sous la forme <balise>texte balisé</balise>26. Depuis
son lancement avec l’apparition du web, on connait aujourd’hui la version V (HTML 5).
o CSS
CSS (Cascading Style Sheets, aussi appelées Feuilles de style) : le rôle du CSS est de
gérer l'apparence de la page web (agencement, positionnement, décoration, couleur, taille du
texte...). Ce langage est venu compléter le HTML en 1996.
Depuis l’histoire ; on connait la CSS 1 dès 1996, elle pose les bases de ce langage
comme : les couleurs, les marges, les polices de caractères etc. CSS 2 : apparue en 1999 puis
complétée ensuite par CSS 2.1. Elle rajoute de nombreuses options : des techniques de
positionnement très précises qui nous permettent d'afficher des éléments où on le souhaite sur
la page. CSS 3 : c'est la dernière version, qui apporte des fonctionnalités particulièrement
attendues comme les bordures arrondies, les dégradés, les ombres, etc.27
o JavaScript
Le JavaScript est à ce jour utilisé majoritairement sur Internet, conjointement avec les
pages Web (HTML ou XHTML). Le JavaScript s'inclut directement dans la page Web (ou
dans un fichier externe) et permet de dynamiser une page HTML, en ajoutant des interactions
avec l'utilisateur, des animations, de l'aide à la navigation, par exemple : afficher/masquer du
texte ; faire défiler des images ; Créer un diaporama avec un aperçu « en grand » des images ;
Créer des infos bulles, etc.28
Ces trois langages sont obligatoires pour la construction des sites web, ils gèrent tous
l’apparence des sites web ; comment doivent se présenter les sites web (Contenu : HTML,
Forme : CSS, Animations : JavaScript). Jusque là l’histoire est des sites statiques. On a des
plus puissants ; avec les langages du coté serveur.
26 PHP-ASTUX, Créer son site web. Consulté le 12 Décembre 2016, sur php-astux.info :
http://www.phpastux.info/creer-site-web.php
27 Cf. Mathieu NEBRA, Apprenez à créer votre site web avec HTML 5 et CSS3, Simple IT, Paris, 2012, p.11.
28 Cf. Johann PARDANAUD - Sébastien DE LA MARCK, Op.cit., p.11.
23
- Langages de programmation du coté serveur
Ici c’est le domaine des sites dynamiques. Le serveur doit tout d’abord interpréter le
code écrit en langage serveur pour générer des pages web aux clients. On doit aussi combiner
ces langages avec les SGBDR si on souhaite stocker des informations. Ces notions font
parties de la programmation du coté serveur. On alors :
o PHP
C’est un langage serveur, scripté et en open source ; donc il peut être modifié, utilisé,
étudié, donné et de vendu sans contrepartie. Généralement PHP tourne sur le serveur Apache.
Le langage PHP est créé en 1994 par le danois, Rasmus et publié en 1995 pour que
tout le monde puisse l'utiliser et en profiter. PHP s'appelait alors PHP/FI (pour Personal Home
Page Tools/Form Interpreter). En 1997, Andi Gutmans et Zeev Suraski, redéveloppèrent le
cœur de PHP/FI pour aboutir un an plus tard avec Zend Engine, le nouveau cœur de PHP/FI,
devenu alors PHP: Hypertext Preprocessor.29
Avec PHP, on crée des interfaces pour fournir l’accès aux données sauvegardées sur
les SGBDR. C’est purement les sites dynamiques. C’est ce que le schéma ci-bas décrit : le
couple PHP et MYSQL.
PHP n’est pas le seul, mais il existe aussi d’autres langages du coté serveur comme :
Java, Ruby, Python, C#, …
Pour s’en servir nous avons besoin de quelques outils.
29
Cf. MAIRE, E. D. (2016). PHP MySql -Conception et Réalisation de sites Web. Consulté le 29 Septembre,
2016, sur upyupy.fr: http://formation.upyupy.fr/php-mysql/
24
D. OUTILS DE PROGRAMMATION WEB
- Le navigateur
Le navigateur c’est le programme qui nous permet de visualiser les sites web. Son rôle
est de lire le code informatique qu’écrivent les programmeurs, après interprétation renvoyer le
résultat visible à l’écran.
Les plus influents sont les suivants : Firefox (Mozilla), Internet Explorer, Google
Chrome, Safari, …
- L’éditeur de texte
C’est la partie du langage de programmation visible par le programmeur et dans
laquelle il saisit son code. C’est là d’ailleurs qu’on produit le code source qui fait fonctionner
l’application tout entier.30
Dans le monde des Windows on peut trouver comme éditeur de texte : Block note,
Notepad++, Sublime Text, etc.
- CMS
Ce terme est utilisé pour désigner un type d’application qui permet de créer un site
web dynamique. Le client est totalement autonome et peut mettre son site à jour tout seul.
L’avantage d’un CMS c’est qu’il permet la séparation du contenu et de la forme avec un
système de templates : l’interface graphique est indépendante du contenu.31 Les CMS les plus
connus sont : WordPress, Joomla, EZ publish, ExpressionEngine, etc.
- Framework
Un framework désigne en programmation informatique un ensemble d'outils et de
composants logiciels à la base d'un logiciel ou d'une application. C'est le framework, ou
structure logicielle en français, qui établit les fondations d'un logiciel ou son squelette.32
Pour les sites web, les framework aident les programmeurs à concevoir plus vite, en
offrant les modules de base des sites pour ne pas avoir à créer la roue quand il y a besoin. Cela
30 Cf. Ezéchiel KATEMBO KITUTA, Algorithmique et méthodes de programmation, Notes des cours à
l’intention desétudiantsen premier graduat,Cours inédit, Janvier 2015, FAB, 2015, p.7.
31 Cf. BOSS, J. (2007). Qu’ect-ce qu’un CMS (Content Management System).Consulté le 2 Octobre , 2016, sur
joe-the-boss.com: http://www.joe-the-boss.com/lexique-web/definition-cms/
32 JDN, Framework: définition et traduction,Consulté sur Journaldunet.com:
http://www.journaldunet.com/solutions/pratique/dictionnaireduwebmastering/outils/19466/frameworkdefinition-
traduction.html
25
dépend du langage serveur qu’on a choisi : J2EE pour Java, ASP.Net pour C#, Symphony
pour PHP, etc.
I.1.3. PROBLEMATIQUE33
DE LA MISE EN LIGNE D’UN SITE WEB
La programmation web aboutit à la création d’un site web ; bonne nouvelle, pourtant
notre site n’est visible que sur notre propre bureau. Pourra-t-on inviter le monde entier envahir
notre salon pour contempler notre site ? Bien sûr que non, nous devons placer notre site au
près d’un hébergeur pour qu’il le mette à disposition de chacun de nos client selon le besoin
de ce dernier. Avant cela, il est absolument nécessaire de définir certains concepts qui ont trait
aux mécanismes de la mise en ligne des sites web : internet, protocoles et nom de domaine.
A. INTERNET
Pour Freddy NKOKO, l’Internet est le réseau étendu, en Anglais WAN, un circuit qui
relie par des lignes téléphoniques des ordinateurs situés les uns les autres à divers endroits de
la planète, de même on le dit le Réseau des réseaux étant donné qu’il rassemble les autres
réseaux.34
Dans ce vaste ensemble entrent les services comme les e-mails, le ftp, news group, …
et même le web. Pourtant ces services tendent à confondre le web de l’internet vu que tous ces
services sollicitent de nos jours une interface web pour leur fonctionnement. Concrètement ils
sont basés sur des techniques qui surpassent même le web. Donc l’internet est bien différent
du web que nous avons évoqué dès le début.
B. IP ET NOM DE DOMAINE35
Pour assurer un bon climat de communication entre deux ordinateurs sur Internet, on
attribue à chacun un identifiant unique (une adresse dite « adresse IP »). Ce type d’adresse est
une valeur numérique de 32 bits et est exprimée sous la forme de quatre nombres séparés par
des points, par exemple : « 134.157.105.1 ». Ce sont alors ces chiffres qui identifient un site
web.
Face à la difficulté de se souvenir de ces chiffres kilométriques, on a conçu un système
capable de « traduire » ces adresses IP en un nom facilement compréhensible et mémorisable :
33 Construction conceptuelle thématique mettant en relation un certain nombre de problèmes et de questions qui
dépendent les uns des autres.
34 Freddy NKOKO, L’informatique pour tous, Médiaspaul, Kinshasa,2014, p.105.
35 Cf. Nicolas CHU, Réussir un projet de site web, Eyrolles, Paris, 2009, p.89.
26
le système DNS pour les noms de domaine ; ce processus est dénommé résolution de nom de
domaine. À chaque site Internet correspond une adresse IP, à laquelle correspond également
un nom de domaine.
Par exemple, au site « Netalya » correspond l’adresse IP 212.205.18.2, à laquelle
correspond le nom de domaine netalya.com.
Un nom de domaine est composé de deux éléments indissociables : un nom ou un mot
qui identifie le site, et une extension propre à la catégorie d’enregistrement retenue. Cette
extension est appelée TLD et peut appartenir à deux grandes catégories :
- les extensions génériques (gTLD pour generic TLD) comme les .com, .net, .org,
.info...
- les extensions géographiques (ccTLD pour country codes TLD). Il en existe plusieurs
centaines, chaque pays s’étant vu s’attribuer une extension particulière.
C. PROTOCOLES
L'objectif des réseaux est de pouvoir s'échanger des informations. Étant donné que
nous discutons entre des machines très différentes, qui elles-mêmes ont des systèmes
d'exploitation très différents (Windows, Mac OS, Linux, etc.), nous devons créer un langage
de communication commun pour se comprendre. C'est le protocole. Le protocole est donc le
langage utilisé pour la communication entre les machines sur réseaux.36
En fait, ce sont les protocoles qui définissent la manière par la quelle nos machines
doivent communiquer. On peut citer : http, TCP/IP, ARP, ICMP, etc.
D. HEBERGEMENT
Après ces notions, nous abordons maintenant le sujet de la mise en ligne proprement
dite. Pour effectuer un hébergement nous avons besoin d’un nom de domaine, un forfait
d’hébergement et un logiciel (ex : Filezilla) pour transférer nos fichiers sur la machine du
serveur. On va alors suivre 3 étapes : enregistrer un nom de domaine, Acheter un forfait
d’hébergement au près d’un fournisseur et transférer son site vers le fournisseur.37
36 Cf. Romain GUICHARD, Apprenez le fonctionnement des réseaux TCP/IP, Simple IT, Paris, 2013, p. 36.
37
Cf. Québec,H. S. (2010). comment mettre en ligne un site en ligne. Consulté le 12 Janvier , 2017,
sur hebergementsitewebquebec.com:http://hebergementsitewebquebec.com/comment-mettre-site-en-
ligne/
27
I.1.4. LA REVUE, ABONNEMENT ET LA VENTE EN LIGNE
A. LA REVUE
En français, « revue » est couramment utilisée pour désigner une forme de publication
périodique depuis le premier tiers du XIXe siècle (voir la Revue des deux Mondes, ou la
Revue de Paris, 1829). De par son étymologie, le mot « revue » est issu du réemploi, par
l'anglais, du mot « review », et prend sa source dans le langage militaire (d'où l'expression
« passer en revue » : des troupes, du matériel… et par extension, des faits). C’est donc une
publication sur de grands sujets de réflexion ou d’actualité ou alors elle traite de sujets très
spécialisés.38
Aux vues de l’École Nationale Supérieure des Sciences de l'Information et des
Bibliothèques ; la revue évoque la notion d’une publication périodique (mensuelle ou
trimestrielle, en général) réunissant soit des articles variés à l’intention d’un large public, soit
au contraire des textes destinés à une catégorie particulière de lecteurs et consacrés à un
domaine déterminé de connaissance ou d’intérêts.39
Il existe des revues mensuelles, bimensuelles, trimestrielles, … selon la durée qui
espace les publications.
B. ABONNEMENT
L’abonnement est une convention à un prix limité global, entre un fournisseur et un
client, pour la livraison régulière des produits ou de l’usage habituel d’un service. On peut
par exemple dire : souscrire un abonnement à un journal.40
C. LA VENTE EN LIGNE
Les revues, les livres et les magazines font partie des dix premiers produits vendus en
ligne. C’est ainsi que nous jugeons d’une grande importance de donner un nom à ce
phénomène avant de clôturer la définition de nos concepts.
38 Cf. WIKIPEDIA. (s.d.). wiki/Revue.Consulté le 03 Avril, 2017, sur Wikipédia.org :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Revue
39 Cf. École Nationale Supérieure des Sciences de l'Information et des Bibliothèques (2014, Avril 19). Enssib.fr.
Consulté le 09 Avril 2017, sur Différence magazine et revue: http://www.enssib.fr/content/difference-magazine-
et-revue
40 Cf. Josette REY- DEBOVE – Alain REY et Alli, Le petit robert de la langue française, Millésime, Paris,
2017, p.6.
28
La vente en ligne réfère directement à ce qu’on appelle e-commerce. Le mot e-
commerce désigne l’ensemble des activités visant à vendre des biens matériels ou immatériels
en se servant d’un site Internet comme support principal.41
- Vendre sur son site web42
Pour réaliser la vente en ligne on doit réunir trois éléments :
o Le panier d’achat : logiciels qui retiennent les articles que l’utilisateur choisit
d’acheter sur le site Web avant de passer à la « caisse ». Le panier d’achat virtuel
comporte trois parties : le catalogue de produits, la liste des achats et le système de
caisse de sortie.
o Le serveur sécurisé : ce serveur sécurisé contribue à assurer une protection contre la
perte ou la modification des renseignements personnels.
o Le traitement des paiements : En matière de traitement des paiements, cinq options
s’offrent : le traitement des paiements par un tiers, le compte commercial Internet, le
traitement des paiements manuel (hors ligne), les passerelles de PPEF et de paiement
sur demande et le commerce électronique mobile avec identification par
radiofréquence et communication.
- Moyens de paiement en ligne43
Les divers moyens de paiement en ligne sont :
o Par carte bancaire
L’acheteur utilise sa carte bancaire classique pour payer, le payeur communique ses
coordonnées : Nom, Coordonnées bancaires : (le numéro à 16 chiffres de sa carte, les 4
chiffres de la date de validité (mois et année), les 3 derniers chiffres du pictogramme au dos
de la carte de paiement et valide sa commande. Cela ressemble à ce qui suit :
41
Cf. François - Sandrine HOUSTE - Delphine BOUTON et Alli, Un site e-commerce avec Dreamweaver CS4
et PHP/MySQL, Pearson Education France, Paris, 2009, p.16.
42 Cf. sa, Le commerce électronique,Acheteret vendre en ligne,La Reine, Ontario, 2013, p.5.
43 C. ç.M, (Avril 2017). Les paiementsen ligne.Consulté le 09 Avril 2017 sur commentcamarche.net:
http://www.commentcamarche.net/faq/9668-les-paiements-en-ligne
29
o Payer par e-numéro de carte
C’est un moyen de paiement rattaché à la carte bancaire qui permet de payer sans
donner son numéro de carte bancaire. Des e-numéros sont attribués, des numéros de carte
bancaire temporaires. Ex : carte bleue, Virtualis, …
o Payer sans carte bancaire
Ce sont des services très appréciés des internautes : ils permettent de régler ses achats
sans communiquer son numéro de carte bancaire. Ils offrent aussi des tas de services connexes
très intéressants pour un chef d’entreprise. Le fameux service Paypal et son concurrent
Google Checkout. Ces solutions de paiement en ligne nécessitent une adresse email et un
numéro de carte bancaire (vous le communiquez uniquement à Paypal lors de l’inscription)
Tels sont les mots qui ont constitués la considération théorique autour du thème de la
création d’un site web dynamique les revues, l’abonnement et la vente en ligne des produits.
30
I.2. PRÉSENTATION DU MILIEU D’ETUDE :
LA REVUE AFRIQUESPOIR
I.2.1. PRESENTATION
Dans un monde qui devient de plus en plus petit, il est impérieux de communiquer
l’espérance ». Ainsi la revue « Afriquespoir » est une revue trimestrielle de 32 pages qui
présente un nouveau visage de l’Afrique, un visage qui parfois reste caché, des hommes et des
femmes qui luttent pour construire un monde nouveau. La presse catholique d’Afrique n’a
suivi ni l’explosion démographique ni l’essor de la technologie. Cependant elle est fort
appréciée par les populations qui voient en elle une sorte de « Voix des sans voix ».
Afriquespoir s’insère dans ce projet d’être un signe d’espérance et un instrument
d’évangélisation».
La revue est éditée par les Missionnaires Comboniens sur l’AV. Métallurgie 2369,
KINGABWA LIMETE-Kinshasa B.P. 1800-KINI. Elle a un statut juridique récépissé de la
déclaration de publication : MIN/CM/LMO/051/2015 Dépôt Légal : n.3.01501-57021.
I.2.2. APERÇUHISTORIQUE
Née en 1998, le premier numéro est apparu le 1er avril 1998 en noir et blanc.
Afriquespoir est une revue trimestrielle édité par les provinces francophones comboniennes
(la République Centrafricaine, le Tchad, le Bénin, le Togo et la République Démocratique du
Congo).
De nos jours, la revue est produite en couleur, imprimée à 7000 exemplaires et est
accessible aux divers postes de distribution.
I.2.3. BUTS ET OBJECTIFSGLOBAUX
Le slogan de la revue est « L’Eglise du continent ouverte au monde ». Ce qui veut
dire que la revue se veut informer l’Eglise Africaine sur la vie de l’Eglise Universelle et en
même temps faire connaitre l'Eglise d'Afrique au monde entier. Parfois, l'Eglise a donné
l'impression de s’enfermer au sein des Sacristies et ne pas être sensible aux problèmes de la
société. La revue Ae devient alors un regard de compassion et une oreille d’écoute que les
Missionnaires Comboniens présentent aux Peuples qu’ils évangélisent en particulier et au
monde en général.
La ligne éditoriale est d’annoncer l’Evangile par la presse, par la revue. Elle donne
des informations socioreligieuses. Elle est là aussi une présence attentive aux problèmes liés à
31
la gestion de l’environnement (notre chère planète), la situation sécuritaire, les conflits
terriers, l’actualité dans le monde, etc.
I.2.4. OU TROUVER AE ?
La revue Ae est disponible en RDC dans les postes suivants :
 Kinshasa : Librairies Paulines, Librairies AE-Médiaspaul-Lemba, Procures des missions.
 Isiro : Paroisse Ste Anne ;
 Kisangani : Maison Comboni ;
 Lubumbashi : Librairie St. Paul ;
 Butembo : Maison Mt. Comboni, MGL, Congo ya Sika.
Et aussi dans les pays des provinces combonnienes Francophones comme Tchad,
Togo, Benin, RCA.
I.2.5. ORGANIGRAMME
DESCRIPTION DES SERVICES
 Editeur Responsable : Missionnaires Comboniens, ils dirigent tout le
fonctionnement de la revue ; fixent les objectifs à atteindre et coordonnent les autres
services.
Correspondants Collaborateurs Imprimerie
MEDIASPAUL
Œuvres Pontificales
Missionnaires
Administration
Diffusion Comité
de rédaction
Directeur de rédaction
Postes de vente
Editeur Responsable
32
 Directeur de rédaction: Le directeur de la rédaction est le responsable de l'ensemble
des aspects rédactionnels des publications de la revues.
 Comité de rédaction : ce sont ceux qui sont chargés de la rédaction des divers articles
publiés par la revue.
 Correspondants : sont les journalistes qui préparent les articles sur différents thèmes
indiqués par le Directeur de rédaction ou de leur propre initiative.
 Administration : Dans l'administration travaillent l'administrateur de la maison
d'édition et ses collaborateurs dans la gestion des divers secteurs de vie de l’entreprise.
 Diffusion : Sous la supervision du directeur, les agents pour la diffusion organisent le
travail pour la vente et la distribution de la revue.
 Imprimerie : Médiaspaul-Kinshasa, c’est l’imprimerie qui imprime la revue Ae et
autres publications.
 Points de vente : ils mobilisent les mécanismes de distribution des revues et
s’occupent du recrutement des abonnés.
33
CHAPITRE DEUXIEME : ETUDE PREALABLE
Durant ce chapitre nous aurons pour objectifs d’étudier l’opportunité du projet et sa
faisabilité et de préparer sa réalisation en précisant ses conditions (objectif du projet, solution
d’ensemble des applications concernées environnement organisationnel et technique,
planning, charges et coûts). C’est donc détailler le projet défini par le schéma informatique et
aboutir à un avant-projet à la suite duquel le décideur de l’entreprise choisi de lancer la
réalisation, de demander un complément d’étude, ou d’abandonner le projet.44
II.1. LANCEMENT DU PROJET
II.1.1. CADRAGE DU PROJET
Le poste de distribution de Butembo dispose des nombreux services qui sollicitent le
secours de l’outil informatique. Notre travail porte sur le service de l’abonnement proprement
dit.
A cela nous préavisons que notre application sera à mesure d’enregistrer les revues,
permettre de souscrire les abonnements et permettre aux abonnés de répondre en ligne aux
questions du numéro qu’ils auront souscrits. Aussi, on pourra aisément publier des articles
pour aviser les abonnés des nouveautés de la revue sur le site et leur adresser quelques alertes
personnelles sans que ces derniers aient besoin de visiter le site.
Pour l’usage interne, l’application produira la liste des abonnés selon quelques critères
et de même la liste des revues, les réponses aux questions.
II.1.2. ETUDE DE FAISABILITE
Cette étude permet de comparer les contraintes (négatifs) et les atouts disponibles tant
dans l’entreprise qu’au niveau des informaticiens pour la réalisation du projet.
A. ATOUT DE L’ENTREPRISE
Le personnel de vente des revues Ae est doté des potentialités considérables pour
l’applicabilité de ce projet. Il maitrise les services qui lui sont attribué et présente des
aptitudes nécessaires au travail et en plus possède une formation suffisante en informatique
général. Nous espérons qu’une courte formation suffirait amplement à une adaptation
conséquente au nouveau système.
44 Cf. Augustin MUMBERE NGURAMO, Méthode d’analyse informatique II, Cours inédit, FAB, 2016, p.16.
34
Il y a possibilité d’affecter des matériels de traitement automatiques dans le service de
vente des revues. Les ordinateurs et accessoires (souris, imprimante, etc.) pour alléger le
service de vente. En plus, on dispose déjà d’une connexion à Internet probablement
permanent pour permettre la réalisation des opérations sur notre futur site.
Temporairement, la fourchette de temps qui nous est proposé est toute l’année
académique.
B. CONTRAINTES
- Contraintes humaines :
Le personnel comme le vendeur se trouve dans une situation de surcharge. Il travaille
au-delà des heures requises et tout cela manuellement soit mécaniquement. Il lui est alors
difficile de pouvoir organiser d’autres activités, et pourtant l’entreprise n’a pas d’ambition
d’en engager d’autres fonctionnaires.
- Contraintes temporaires :
Notre projet s’estime influencé par la durée que nous avons à gérer. Cette durée
s’étend du mois de Janvier au mois de Juillet 2017. Cette tranche de temps nous réclame une
prudente gestion.
- Contraintes matériels et logiciels :
Il ne se pose pas trop de problème à ce niveau, seulement au poste comme le service
de vente des revues aura à affronter la transition du système manuel au système informatique.
C’est pour cela, nous sommes obligés de lui fournir un manuel de guide pour lui donner plus
de chance dans la réussite de ce passage du manuel à l’automatique.
C. EVALUATION DU PROJET
En termes de coût, il est sage de pouvoir évaluer la situation financière de l’entreprise
avant d’engager des achats. Ci-bas nous faisons ressortir les matériels desquels nous aurons
besoin et leur cout pour une bonne appréciation de la réalisation du projet.
Besoin Moyen Capacité Coût
Matériel
Ordinateur - CPU : 4GHZ i3
- HDD : 400 GB
- Ram : 4 GB
500$
30 m Paire torsadé - 30$
Routeur sans fils 90kb/s 70$
35
Un espace d’hébergement - 3$
Une source d’énergie 220 V 30$
Humain Aucun - -
Total : 633$
D. PLANIFICATION DU PROJET
Nous allons nous servir du digramme de GANTT qui évalue les coûts par temps et
activité en fonction de la main d’œuvre et du temps par rapport à notre travail :
Temps
Activités
J/2017 F/2017 M/2017 A/2017 M/2017 Jn/2017 Jt/2017
Analyse
Diagnostic
Proposition
Conception
Réalisation
Test
E. CONCLUSION
Le projet s’annonce faisable. En effet, l’entreprise dispose des atouts formidables
pour la réussite de notre projet. Notamment la volonté du personnel de révolutionner son
mode de traitement, la maitrise des contraintes négatives, et même la gestion du délai dans
lequel nous sommes sensés réaliser notre projet. D’ailleurs la majorité des biens évoqués dans
notre évaluation sont présents et prêts au travail.
36
II.1.3. ETUDE D’OPPORTUNITE
Au cours de cette phase, nous allons déterminer les objectifs du projet et les ambitions
informatiques de l’entreprise. Le projet est donc opportun s’il rejoint les ambitions
informatiques de l’entreprise ou s’il résout un problème technique ou organisationnel.45
A. OBJECTIF DU PROJET
Face à tout ce que nous avons constaté dans le service d’abonnement, nous descellons
plusieurs problèmes que nous devons pallier ; pour cela nous nous sommes fixés des
objectifs de (d’):
- La publicité de la revue
Le projet va aider le vendeur à accroitre la publicité des produits de la revue et les faire
connaitre au public qui l’ignore encore. Aussi favoriser la communication entre les abonnés et
le vendeur tel que détaillé dans le cadrage du projet.
- Alléger les travaux au vendeur
Selon la structure du fonctionnement de vente des revues, nous constatons que le
vendeur est soumis à plusieurs exigences. C’est une des préoccupations aux quelles nous
voulons répondre.
B. AMBITION INFORMATIQUE DE L’ENTREPRISE
Le personnel présente une potentielle volonté à révolutionner sa manière de traiter les
informations. Les lecteurs du 21è siècle, avec les progrès de la technologie ; n’ont plus besoin
d’un cyber café pour se connecter à l’internet. Notre application va rejoindre les attentes des
abonnés comme celles des fonctionnaires en établissant un climat de communication crédible.
L’abonné pourra facilement souscrire à un abonnement et répondre aux questions du
numéro qu’il aura réussi. Au distributeur reviendra la facilitation de la communication envers
ceux chez qui il passe pour distribuer les revues.
45 Augustin MUMBERE NGURAMO, Idem.
37
II.2. RECUEIL DES DONNEES ET DIAGNOSTIC DU
SYSTEME
II.2.1. PRINCIPAUX ACTEURS
A. ACTEUR INTERNES
Le Superviseur : il a pour tâche de centraliser tous les rapports et les renvoyer au
niveau central. Il reçoit les réponses aux questions de la revue, le tarif annuel des revues et
comptabilise les frais d’abonnement.
Le Gérant : celui-ci inscrit les abonnées ou s’occupe des ventes en cas d’absence des
vendeurs. C’est lui qui reçoit les ouvrages et établit une commande pour un nouveau
approvisionnement ; il gère le stock des revues.
Le Vendeur : sa tâche principale est la vente des revues. Il s’occupe de sensibilisation
des abonnés, de réceptionner les lettres de demande d’abonnement, souscrire l’abonnement,
emballer et distribuer les revues, classer chronologiquement les revues, et préparer la liste des
abonnés et les rapports des vente des revues. C’est lui de même qui reçoit les réponses aux
questions du numéro de la revue en cours.
B. ACTEUR EXTERNE
L’Abonné : souscrit et paie l’abonnement, reçoit et lit les revues de leur abonnement,
répond aux questions du numéro qu'il a reçu et peut en rapporter un prix.
38
II.2.2 DIAGRAMME DE FLUX
Légende :
1. Demande d’abonnement
2. Normes d’abonnement
3. Frais d’abonnement
4. Revue
5. Le reçu
6. Réponse aux questions
7. Liste des abonnés
8. Rapport d’abonnement
Abonné
Vendeur
Superviseur
1
2
4
8
3
6
5
6
3
Gérant
7
39
II.2.3. SCHEMA DE CIRCULATION ET DE TRAITEMENT DES
DONNEES ET DIFFERENTS DOCUMENTS
CHRONOLOGIE ABONNE VENDEUR GERANT SUPERVISEUR
Du Lundi au
Samedi,
n’importe quand
à l’arrivée des
abonnés
10 Min
Du Lundi au
Samedi,
n’importe quand
à l’arrivée des
abonnés ou soit
après inscription
de l’abonné.
10 Min
Du Lundi au
Samedi,
n’importe quand
à l’arrivée des
abonnés
5 Min
2
OP N°1
Inscription à
l’abonnement
3
1
6
Dépôt
OP N°3
Remise des réponses
aux questions du
concours
OP N°2
Paiement de
l’abonnement
5
4
40
Du Lundi au
Samedi, chaque
soir ou suite à
une demande
5 Min
Du Lundi au
Samedi, chaque
soir
10 Min
1. Identité et Demande d’abonnement
2. Normes d’abonnement
3. Liste des abonnés
4. Frais d’abonnement
5. Revue et Reçu
6. Réponse aux questions
7. Rapport d’abonnement
OP N°6
Remise des
réponses
aux
questions
du concours
9
3
4
OP N°5
Remise du
rapport
d’abonneme
nt
7
OP N°4
Comptabilisa
tion de Frais
d’abonnemen
t
41
II.2.4. DESCRIPTION DES OPERATIONS
FICHE DE DESCRIPTION DE L’OPERATION
Adresse : Maison Mt. Comboni
N° OP : 01
Libellé : Inscription à l’abonnement
Type traitement : Manuel
Périodicité : Du Lundi au Samedi, n’importe quand à l’arrivée des abonnés
Période : 8h à 17h
Poste de travail : Service de vente
ENTREES/ SORTIES
 ENTREE : Identité, demande d’abonnement
 SORTIE : la liste des abonnés.
DESCRIPTION DU TRAITEMENT
- Arrivée de l’abonné
- Réception de l’abonné par le vendeur
- Présentation des normes de l’abonnement
- Enregistrement des identités de l’abonné dans la grille de la liste des abonnés
- Classement de la liste des abonnés
Observation : Cette opération dure environ 10 minutes.
FICHE DE DESCRIPTION DE L’OPERATION
Adresse : Maison Mt. Comboni
N° OP : 02
Libellé : Paiement de l’abonnement
Type traitement : Manuel
Périodicité : Du Lundi au Samedi, n’importe quand à l’arrivée des abonnés ou soit
après inscription de l’abonné.
Période : 8h à 17h
Poste de travail : Service de vente
ENTREES/ SORTIES
 ENTREE : Identité et Fais d’abonnement
 SORTIE : -
DESCRIPTION DU TRAITEMENT
- Perception des frais
- Enregistrement du paiement de l’abonnement dans la grille de la liste des abonnés
- Classement de la liste des abonnés
- Remise de la revue à l’abonné et du reçu de paiement
42
Observation : Cette opération dure environ 10 minutes.
FICHE DE DESCRIPTION DE L’OPERATION
Adresse : Maison Mt. Comboni
N° OP : 03
Libellé : Remise des réponses aux questions du concours
Type traitement : Manuel
Périodicité : Du Lundi au Samedi, n’importe quand à l’arrivée des abonnés.
Période : 19h00 – 19h20
Poste de travail : Service de vente
ENTREES/ SORTIES
 ENTREE : Réponse aux questions
 SORTIE : -
DESCRIPTION DU TRAITEMENT
- Réception des réponses
- Enregistrement du dépôt des réponses
Observation : Cette opération dure environ 5 minutes.
FICHE DE DESCRIPTION DE L’OPERATION
Adresse : Maison Mt. Comboni
N° OP : 04
Libellé : Comptabilisation de Frais d’abonnement
Type traitement : Manuel
Périodicité : Du Lundi au Samedi, chaque soir ou suite à une demande
Période : de 17h15-17h45
Poste de travail : Service de gestion
ENTREES/ SORTIES
 ENTREE : la liste des abonnés, Frais d’abonnement
 SORTIE : -
DESCRIPTION DU TRAITEMENT
- Le vendeur remet la liste des abonnés et le frais d’abonnement chez le gestionnaire
- Le gestionnaire enregistre les modifications sur sa liste des abonnés
- Classement de la liste des abonnés
- Elaboration du rapport de l’abonnement
Observation : Cette opération dure environ 5 minutes.
43
FICHE DE DESCRIPTION DE L’OPERATION
Adresse : Maison Mt. Comboni
N° OP : 05
Libellé : Remise des réponses aux questions du concours
Type traitement : Manuel
Périodicité : Du Lundi au Samedi, chaque soir
Poste de travail : Service de gestion
Période de 19h30-19h50
ENTREES/ SORTIES
 ENTREE : la liste des abonnés, Réponses aux questions du concours
 SORTIE : -
DESCRIPTION DU TRAITEMENT
- Le vendeur remet les réponses aux questions du concours chez le superviseur
- Le superviseur classe les réponses
Observation : Cette opération dure environ 10 minutes.
FICHE DE DESCRIPTION DE L’OPERATION
Adresse : Maison Mt. Comboni
N° OP : 06
Libellé : Remise des réponses aux questions du concours
Type traitement : Manuel
Périodicité : Du Lundi au Samedi, chaque soir
Poste de travail : Service de supervision
Période de 19h30-19h50
ENTREES/ SORTIES
 ENTREE : la liste des abonnés, Réponses aux questions du concours
 SORTIE : -
DESCRIPTION DU TRAITEMENT
- Le gérant remet le rapport d’abonnement chez le superviseur
- Le superviseur classe le rapport
Observation : Cette opération dure environ 10 minutes.
44
II.2.5. DESCRIPTION DES POSTESDE TRAVAIL
FICHE DE DESCRIPTION DU POSTE DE TRAVAIL
Adresse : Maison Mt. Comboni
Poste de travail : Service de vente
Description du poste de travail : réception des abonnés et des demandes
d’abonnement, inscription des abonnés, perception des frais d’abonnement, remise des
revues et réception des réponses au concours.
Lieu : au poste de vente
N° Libellé Type Vlh Durée DT
01. Inscription à l’abonnement Manuel 54 10 540
02. Paiement de l’abonnement Manuel 54 10 540
03. Remise des réponses aux questions du concours Manuel 2 5 10
Total : 1090
COMMENTAIRES
- Le vendeur est surchargé
- Le vendeur est surmené
- Le vendeur travaille au-delà des heures de travail requises.
FICHE DE DESCRIPTION DU POSTE DE TRAVAIL
Adresse : Maison Mt. Comboni
Poste de travail : Service de gestion
Description du poste de travail : réception de fais d’abonnement et enregistrement du
paiement des frais.
Lieu : au poste de vente
N° Libellé Type Vlh Durée DT
04 Comptabilisation de frais d’abonnement Manuel 30 5 150
Total : 150
COMMENTAIRES
- RAS
45
FICHE DE DESCRIPTION DU POSTE DE TRAVAIL
Adresse : Maison Mt. Comboni
Poste de travail : Service de supervision
Description du poste de travail : réception des réponses aux questions du concours
Lieu : chez le superviseur
N° Libellé Type Vlh Durée DT
05 Remise du rapport d’abonnement Manuel 2h 10 20
06 Remise des réponses aux questions du concours 2h 10 20
Total : 40
COMMENTAIRES
- RAS
II.2.6. DESCRIPTION DES DOCUMENTS
FICHE DE DESCRIPTION DU DOCUMENT
Nom du document : Liste des abonnés
Rubriques Type Contraintes Mode d’obtention
Numéro de page Numérique N.I, 5₵ Saisie et Mémorisé
Noms et Catégories A.N. N.I, 105 ₵ Saisie et Mémorisé
Téléphone abonnement 2017 A.N. N.I, 15 ₵ Saisie et Mémorisé
Payé tout ou tranche A.N. N.I, 20 ₵ Saisie et Mémorisé
Déposer où A.N. 50 ₵ Saisie et Mémorisé
N°77 A.N. 1 ₵ Saisie et Mémorisé
N°78 A.N. 1 ₵ Saisie et Mémorisé
N°79 A.N. 1 ₵ Saisie et Mémorisé
N°80 A.N. 1 ₵ Saisie et Mémorisé
Notes A.N. 100 ₵ Saisie et Mémorisé
FICHE DE DESCRIPTION DU DOCUMENT
Nom du document : Réponse aux questions du concours
Rubriques Type Contraintes Mode d’obtention
Prénom AN N.I, 100 ₵ Saisie et Mémorisé
46
Noms A.N. N.I, 100 ₵ Saisie et Mémorisé
Adresse A.N. N.I, 50 ₵ Saisie et Mémorisé
Ville A.N. N.I, 80 ₵ Saisie et Mémorisé
Pays A.N. N.I, 70 ₵ Saisie et Mémorisé
N°1 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé
N°2 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé
N°3 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé
N°4 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé
N°5 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé
N°6 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé
N°7 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé
N°8 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé
N°9 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé
N°10 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé
FICHE DE DESCRIPTION DU DOCUMENT
Nom du document : Demande d’abonnement
Rubriques Type Contraintes Mode d’obtention
Date A.N. N.I, 15₵ Saisie et Mémorisé
Expéditeur A.N. N.I, 105 ₵ Saisie et Mémorisé
Adresse AN N.I, 100 ₵ Saisie et Mémorisé
Contenu A.N. N.I, 300 ₵ Saisie et Mémorisé
Légende :
- A.N : Alphanumérique
- N.I : Nul Interdit
- ₵ : Caractère
47
II.2.8. DIAGNOSTIC ET CRITIQUE DE L’EXISTANT
A. POINTS POSITIFS
- L’entreprise est riche en personnel et dispose des outils informatiques prompts au travail.
- Le personnel de l’entreprise est mieux situé pour affronter avec succès une adaptation au
système informatique.
B. POINTS NÉGATIFS
 Le plan organisationnel tient bon pourtant, on pressent que le vendeur a plusieurs
charges à supporter, et les assument manuellement (sans aide d’un outil informatique).
 Le seul document qui circule entre les divers bureaux parait surchargé de contenu
qu’on ne trouve pas comment aisément le remplir. Cela prête à des confusions et à des
difficultés de constater les situations de paiement de l’abonnement.
 L’effectif des abonné n’est pas non plus fameux, suite au fait que la revue demeure
encore moins connue faute à des activités publicitaires.
C. CONCLUSION
Notre constant est que l’intégration de l’outil informatique dans ce secteur d’activité
pourra être salutaire aux déboires évoqués ci-hauts. C’est pour cela nous proposons la solution
suivante.
II.2.9 PROPOSITION DE LA NOUVELLE SOLUTION
Pour tout ce que nous avons pu toucher ; nous maintenons que la conception et la mise
en place d’un site web dynamique apportera une large part de solution à ce genre de
problème. Ce site web aura pour vocation à établir un climat de communication totale entre le
vendeur et les abonnés, et même occasionner la publicité de cette revue au large public qui
l’ignore encore.
Face aux taches destinées à la responsabilité du vendeur, notre site sera un moyen apte
à la réduction de la teneur des activités : en les rendant souples et légères. L’inscription des
abonnés et la remise des réponses aux questions du concours pourront bien se passer en ligne
et se soustraire de la liste des taches qui assujettissent le vendeur. On pourrait aussi imaginer
une manière différente pour l’enregistrement des abonnements et paiement des frais y
afférents.
Et bien d’autres merveilles comme l’envoie des alertes aux abonnés ; chacun selon son
cas, etc.
48
CHAPITRE TROISIEME CONCEPTION DE LA
NOUVELLE SOLUTION
III.1. LE NIVEAU CONCEPTUEL
III.1.1. MODELE CONCEPTUELDE COMMUNICATION
Ce modèle représente les échanges d’informations (messages) entre les acteurs internes et
l’abonné.
1. Normes d’abonnement
2. Frais d’abonnement
3. Reçu et Revue
4. Rapport journalier d’abonnement
5. Rapport d’abonnement
6. Réponses aux questions du concours
7. Publications et alertes
III.1.2. MODELE CONCEPTUELDES DONNEES
A. REGLES DE GESTION DES DONNEES
 Un abonné est identifié par un numéro d’abonné, un nom, un postnom, une adresse de
résidence, un numéro de téléphone, une adresse mail, une photo, un mot de passe, il
peut souscrire des abonnements.
 Une revue est identifiée par un numéro de revue, a un titre, un mois de début, un mois
de fin, une photo de couverture, et bénéficie des publications.
Superviseur
Gérant
Vendeur
1
3
4
5
6
7
Abonné
2
49
 Une publication est identifiée par un numéro d’ordre, a une date de publication, un
titre, un contenu, une icône et concerne une revue.
 En cas de besoin, une alerte est émise à un abonné ; elle est identifiée par un numéro
d’alerte, a un destinataire, une date d’émission et un message.
 Un abonné souscrit un abonnement. Ce dernier est identifié par un numéro
d’abonnement, a un montant annuel d’abonnement et concerne quatre numéros de
revue pour une année d’abonnement. L’abonnement est souscrit à une date donnée.
 Après lecture de la revue, l’abonné renvoie une réponse au questionnaire du concours.
Une réponse est identifiée par un numéro de réponse et a un contenu.
 A chaque abonnement correspond un paiement en gros ou par tranche. Un paiement
est identifié par un numéro paiement, a un montant de paiement et une date de
paiement.
B. DICTIONNAIRE DES DONNEES
Le dictionnaire des données est une mise en forme cohérente de l’ensemble des
données de l’organisation dans le ou les domaines de gestion étudiés. C’est la liste précise de
chacune des données manipulées, représentée par une mnémonique (un identificateur) et une
définition précise de la donnée reconnue par tous au sein de l’organisation.46
46 Cf. Augustin MUMBERE NGURAMO, op.cit, pg. 29.
50
N° Mnémonique Libellé Type Taille Mode d’obtention
01. numAbon Numéro de l’abonné NUM 10 Saisie et Mémorisé
02. nomAbon Nom de l’abonné AN 100 Saisie et Mémorisé
03. postAbon Postnom de l’abonné AN 100 Saisie et Mémorisé
04. mailAbon Adresse mail de l’abonné AN 100 Saisie et Mémorisé
05. telAbon Numéro de téléphone de l’abonné AN 20 Saisie et Mémorisé
06. photoAbon Photo du profil de l’abonné AN 100 Saisie et Mémorisé
07. passAbon Mot de passe de l’abonné AN 10 Saisie et Mémorisé
08. numRev Numéro de la revue NUM 20 Saisie et Mémorisé
09. titreRev Titre de la revue AN 200 Saisie et Mémorisé
10. moisdRev Mois de début AN 20 Saisie et Mémorisé
11. moisfRev Mois de fin AN 20 Saisie et Mémorisé
12. photocRev Photo de couverture AN 100 Saisie et Mémorisé
13. numRep Numéro de la réponse NUM 100 Saisie et Mémorisé
14. contenuRep Contenu de la réponse AN 200 Saisie et Mémorisé
15. numordPub Numéro d’ordre de la publication AN 100 Saisie et Mémorisé
16. dtPub Date de publication de la publication DATE 20 Saisie et Mémorisé
17. ttPub Titre de la publication AN 100 Saisie et Mémorisé
18. ctnPub Contenu de la publication AN 1000 Saisie et Mémorisé
19. icnPub Icone de la publication AN 100 Saisie et Mémorisé
20. numAl Numéro d’alerte NUM 100 Saisie et Mémorisé
21. dteAl Date d’émission de l’alerte DATE 20 Saisie et Mémorisé
22. mssAl Message de l’alerte AN 300 Saisie et Mémorisé
23. numAb Numéro d’abonnement NUM 100 Saisie et Mémorisé
24. montAb Montant d’abonnement annuel MON 4 Saisie et Mémorisé
25. annAb Année d’abonnement NUM 4 Saisie et Mémorisé
51
Légende :
MON : Monétaire
NUM : Numérique
AN : Alpha Numérique
C. ETUDE DE DEPENDANCE FONCTIONNELLE
Deux données sont en dépendances fonctionnelles, si la connaissance d’une valeur de
la première permet de déterminer la connaissance d’une et une seule valeur de la seconde. La
première donnée est dite source, et la seconde but.
26. numPaie Numéro paiement AN 100 Saisie et Mémorisé
27. montPaie Montant paiement MON 4 Saisie et Mémorisé
28. dtPaie Date paiement DATE 20 Saisie et Mémorisé
52
 Matrice de dépendance fonctionnelle
BUTS
SOURCES
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28
1 numAbon *
2 nomAbon 1 *
3 postAbon 1 *
4 mailAbon 1 *
5 telAbon 1 *
6 photoAbon 1 *
7 passAbon 1 *
8 numRev *
9 titreRev 1 *
10 moisdRev 1 *
11 moisfRev 1 *
12 photocRev 1 *
13 numRep 1 *
14 contenuRep 1 *
15 numordPub 1 *
16 dtPub 1 *
17 ttPub 1 *
53
18 ctnPub 1 *
19 icnPub 1 *
20 numAl 1 *
21 dteAl 1 *
22 mssAl 1 *
23 numAb 1 1 *
24 montAb 1 *
25 annAb 1 *
26 numPaie 1 *
27 montPaie 1 *
28 dtPaie 1 *
54
 Matrice de dépendance fonctionnelle finale
BUTS SOURCES
1+8 13 14 20 24
2 nomAbon 1
3 postAbon 1
4 mailAbon 1
5 telAbon 1
6 photoAbon 1
7 passAbon 1
9 titreRev 1
10 moisdRev 1
11 moisfRev 1
12 photocRev 1
13 numRep 1 *
14 contenuRep 1 *
15 numordPub 1
16 dtPub 1
17 ttPub 1
18 ctnPub 1
19 icnPub 1
20 numAl 1 *
21 destAl 1
22 dteAl 1
23 mssAl 1
25 montAb 1
26 annAb 1
27 numPaie 1
28 montPaie 1
29 dtPaie 1
55
 Graphe de dépendance fonctionnelle
numRev
titreRev
moisdRev
moisfRev
photocRev
numRep
contenuRep
numordPub
dtPub
ttPub
ctnPub
icnPub
numAbon
nomAbon
postAbon
mailAbon
telAbon
photoAbon
passAbon
numAb
montAb
annAb
numPaie
-montPaie
-dtPaie
numAl
-dteAl
-mssAl
56
D. MODEL ENTITE ASSOCIATION
REPONSE
numRep
contenuRep
PAIEMENT
numPaie
montPaie
dtPaie
ABONNEMENT
numAb
-montAb
-annAb
ALERTE
numAl
dteAl
mssAl
PUBLICATION
numordPub
dtPub
ttPub
ctnPub
icnPub REVUE
numRev
moisdRev
moisfRev
photocRev
ABONNE
numAbon
nomAbon
postAbon
mailAbon
telAbon
photoAbon
passAbon
Concerner
Affecter
- dtAffecter
Souscrire
Correspondre Récevoir
1,1
1,n
1,n
1,n
1,1 1,n
1,n
1,1
1,n
1,1
Envoyer
1,1
1,n
57
III.1.3. MODELE CONCEPTUELDE TRAITEMENT
A. REGLES DE GESTION DE TRAITEMENT
Le vendeur enregistre les revues et publie les normes de d’abonnement sur le site.
L’abonné lit les normes d’abonnement et s’y inscrit, le vendeur constate son inscription sur la
liste des abonnés. Avant la livraison de la revue, il passe payer le frais d’abonnement chez le
vendeur. Après le paiement de l’abonnement, il y a livraison des revues. Si l’abonné en fait la
lecture, il répond aux questions du concours et envoie la réponse sur le site au superviseur. Le
vendeur peut émettre des alertes à l’abonné en cas de nécessité. Le vendeur fait le rapport
d’abonnement journalier et le remet au gérant. Le gérant établit le rapport d’abonnement et le
soumet au control du superviseur.
Acteurs : Abonné, Vendeur, Gérant et Superviseur.
B. CONSTRUCTION DU MCT
Légende :
E1 : Arrivé des revues
E2 : Lecture des normes d’abonnement et consentement de s’abonner
E3 : Apport du frais d’abonnement
E4 : Lecture de la revue et apport des réponses aux questions du concours
E5 : Fin de la journée
R1 : Constitution de la liste des revues
R2 : Publication des normes d’abonnement
R3 : Attente des abonnés
R4 : Actualisation de la liste des abonnés
R5 : Livraison de la revue et établissement du journal d’abonnement
R6 : Refus de livraison et émission d’alerte aux abonnés
R7 : Archivage des réponses aux questions de la revue
OP N° 1
Enregistrement des
revues
Toujours
E1
58
OP N° 5
Prise en charge
des réponses aux
questions
Toujours
OP N°6
Centralisation des
rapports
Toujours
OP N°2
Proposition de
l’abonnement
Toujours
OP N°3
Souscription de
l’abonnement
Toujours
OP N°4
Paiement et affectation
de la revue
Non Oui
E5
OU
R7
E2
R3
E3
ET
R6
R5
ET
E4
ET
R2
R1
R4
ET
59
III.2. LE NIVEAU ORGANISATIONNEL
III.2.1. MODELE ORGANISATIONNELDE TRAITEMENT
Le MOT permet de répondre aux questions suivantes :
Où ? Le lieu où se fera la procédure fonctionnelle ; Quand ? La période où
s’exécutera la procédure fonctionnelle ; Comment ? Le type de traitement de la procédure
fonctionnelle ; Par quoi ? Le moyen de traitement de la procédure fonctionnelle.
A cela, on ajoute qu’une procédure fonctionnelle est un traitement exécuté sans
interruption par un même poste de travail, utilisant les moyens de traitement de type
déterminé, pendant une période d’activité déterminé.47
47 Cf. Prince KAIMBUMBA, Conception et mise en ligne d’un logiciel de gestion commerciale, Mémoire inédit,
UNILUK, Butembo, sa, p.57.
60
Période Pro1cédure fonctionnelle Lieu Type de ressource
N’importe
quand à
l’arrivée des
revues
PF1 Enregistrement des revues Service de vente Automatique
N’importe
quand après
enregistrement
des revues
PF2 Proposition d’abonnement
Poste de vente Automatique
N’importe
quand selon la
disponibilité de
l’abonné
PF3 Souscription de l’abonnement
Poste de vente
Automatique
Lundi au
Samedi
de 08h – 18h00
PF4 Paiement de l’abonnement
Poste de vente Automatiquement
Arrivée des revues
Liste des
revues
Normes
d’abonnement
Attente des
abonnés
Consentement
d’abonnement
Liste des
abonnés
Apport de frais
d’abonnement
Rapport
journalier
d’abonnement
Alerte
Recu
Journal
d’abonnement
ET
Tfc comboni
Tfc comboni
Tfc comboni
Tfc comboni
Tfc comboni
Tfc comboni
Tfc comboni
Tfc comboni
Tfc comboni
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Tfc comboni

  • 1. RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO « R.D.C » ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE « E.S.U.» FACULTÉS AFRICAINES BAKHITA « F.A.B » B.P.63 BUTEMBO Email : fabakhita@yahoo.fr FACULTÉ DE SCIENCES INFORMATIQUES DEPARTEMENT DE GESTION INFORMATIQUE Par : DANADU INIKUTIRO Comboni - Raquiël Travail de Fin de Cycle présenté et défendu en vue de l’obtention du diplôme de Graduat en Gestion Informatique.  Directeur : KATEMBO MUSAVULIJosias Assistant  Encadreur: LWANZO MASHAURIJoseph Assistant « Conception et réalisation d’un site web dynamique de l’abonnement à une revue en ligne. Cas de la revue Afriquespoir».
  • 2. ii ANNEE – ACADEMIQUE : 2016 - 2017
  • 3. i EPIGRAPHE «Le grand continent numérique n’est pas seulement technologique, mais ilest formé d’hommes et de femmes concrets qui portent avec eux ce qu’ils ont aufond d’eux-mêmes, leurs espérances, leurs souffrances, leurs angoisses, la recherche de ce qui est vrai, beauet bon.» P P PA A AP P PE E E F F Fr r ra a an n nç ç ço o oi i is s s Discours du Pape François aux participants à l'Assemblée Plénière du Conseil Pontifical des Communications sociales samedi 21 septembre 2013
  • 4. ii DEDICACE A Mes chers Parents INIKUTIRO UKWO Richard et TOBO MUSUNGUNDI Donatienne Et à mes neveux IDEY Lutgarde, Henriel, NGUSA Meschack et Richard.
  • 5. iii REMERCIEMENTS Au terme de notre travail de fin de cycle, il est de notre devoir d’exprimer notre sentiment de reconnaissance envers tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à son bon déroulement. En premier lieu, nous rendons grâce au Dieu d’Amour et de Miséricorde pour le don du souffle de vie et des potentialités nécessaires à la réalisation de ce présent travail ; qu’Il soit éternellement Béni. Ensuite, nos remerciements s’adressent respectivement :  Aux autorités académico-administratives et au Corps Enseignant des Facultés Africaines Bakhita ;  A notre Directeur Ass. MUSAVULI Josias et à notre Encadreur Ass. MASHAURI Joseph pour leur profonde attention à l’évolution harmonieuse de ce travail.  A toute la famille Combonienne et particulièrement aux Membres de la Province de la RDC et surtout ceux de la communauté de Butembo pour leur dévouement continuel au service de notre formation durant l’étape du Postulat, et durant les études universitaires du premier cycle : Le Père Gaspard, Père Eliseo, Père Benito, Père Nickel, Frère Duilio, Frère Ivan.  A mes confrères de formation : Michel BAKODU, Jean-Bosco MBOLIPATILANI, David IDIAKAM, Christophe MUTEBA, Christian LEBA, Alpha MUMBERE, Roger MULANGO, Serge TSONGO, Rodi KUMBI, Joël ANZANA, Jean de Dieu BABAYA, Jean-Pierre NGILIMA, Laurent SENGA, … pour la vie fraternelle que nous partageons dans le Christ ;  Aux bienfaiteurs innombrables et à toute personne de bonne volonté grâce à qui nous avons fait face aux diverses réalités financières le long de ces trois années.  A nos chers parents : INIKUTIRO Richard et TOBO Donatienne pour le don de la vie et à nos chers Frères et Sœurs biologiques : Richard, Clémentine, Irène, André, Benjamin, Emmanuel, Joséphine, Marie, Jacqueline, Jean-Marie ainsi que tous les autres membres de la famille ;  A tous nos camarades d’auditoire, notamment : MUHANI Régine, KALONDERO Jean-Marie, MATHEMULI Noëlla, MADAWA Zéphyrin, MACHOKOZI Jackson,
  • 6. iv MUHASA Gloire, SINDANI Nellie, KASAYI Merveille, KIVUYA Confiance, MUTONDWE Georges, MUSANGA Blandine, … pour les joies et les peines partagées ensemble dans un esprit de convivialité ;  A nos amis et ainés scientifiques : MAYELE Inès, KOMBI Eugenie, WESURU Jeannette, Solange, MUTABECHA Oscar, NZINGENE La reine, BASULI Serge, LIBOMA Pascaline, TATSOPA Emmanuela, Patricia, Denise, MBUSA KISONYA, Ephrem, LWANZO, STUM Ado, NGAINGAI Alphé, SUHYA Noé, KITUTA Ezéchiel, APAMBA Martin, KAKULE Gaston, WASINGYA Anselme, NJIWA Eve et tous les amis et connaissances, bien que non nominés dans ces lignes, qu’ils trouvent ici l’expression de notre indéfectible attachement et inoubliable Mémoire. DANADU INIKUTIRO Comboni-Raquiël
  • 7. v LISTE DES ABREVIATIONS  3wc : World Wide Web Consortium  Ae : Afriquespoir  BD : Bases de Données  CERN : Centre Européen de Recherche Nucléaire  CMS : Content Management System  CSS : Cascading Style Sheet  DNS : Domain Name System  DT : Durée totale  FAB : Facultés Africaines Bakhita  HTML : HyperText Markup Language  IP : Internet Protocol  MCCJ : Missionnaires Comboniens du Cœur de Jésus  MPD : Model Physique des Données  PHP : Hypertext Preprocessor  SGBD : Système de Gestion des Bases de Données  SGBDR : Système de Gestion de Base de Données Relationnels  SQL : Structured Query Language  TFC : Travail de Fin de Cycle  TLD : Top Level Domain  UNILUK : Université de Lukanga  URL : Uniform Ressource Locator  Vlh : Volume horaire  WAN : Wide Area Network  WWW : World Wide Web
  • 8. 1 0. INTRODUCTION GENERALE 0.1. ETAT DE LA QUESTION L’informatique est devenue presque omniprésente dans tous les secteurs de vie de l’homme actuel et des entreprises qui sont en perpétuelle quête de l’information. La nécessité de pouvoir transmettre les informations sollicite alors des moyens sophistiqués qu’offre l’informatique parmi lesquelles le web ; qui parait la solution probablement adéquate à ces problèmes. Dès lors, la société actuelle attend de ses chercheurs le meilleur de leur production pour pallier ce problème de partage de l’information. Ce qui entraine que depuis un bon moment nos prédécesseurs ont tentés de répondre à certaines de ces préoccupations en concevant des sites web, des applications Web ou d’autres applications de ce genre. Ainsi, nous reconnaissant que nous ne sommes pas la première personne à aborder le domaine de programmation Web, les études antérieures nous aideront à nous situer par rapport à ce domaine avec plus de chance d’y apporter notre concours sans tacher reconstruire à chaque fois la roue pendant qu’il y en a déjà des millions à travers le monde et donc facilement accessibles. Parmi ceux que nous avons retenus de plus influents nous avons : 1. Forrest MUMBEREMUYISA1 Aux difficultés relatives au stockage des informations, au partage des ressources et des services tel que les fichiers, les bases des données entre les ordinateurs … qui ne cessent de proliférer les difficultés de performance globale dans les institutions universitaires et allonger les délais d’accès aux informations ; MUMBERE MUYISA a travaillé la « Mise en ligne d’une base de données » aux intentions de l’UNILUK pour résoudre les problèmes du genre évoqué ci-haut. Il s’attarde aux préoccupations de savoir comment stocker et traiter les différentes informations issues de différents postes et comment en sécuriser le flux. Il aboutit à la réalisation d’une application qu’il fragmenta en deux blocs : 1 Forrest MUMBERE MUYISA, Mise en ligne d’une base de données, Mémoire Inédit en Gestion Informatique, UNILUK, Butembo, s.a.
  • 9. 2  Le bloc « Entrée » comportant l’interface pour l’enregistrement des facultés, l’enregistrement des promotions, l’inscription de l’étudiant, son inscription aux cours, la finance de l’étudiant et ses cotes.  Au bloc « Sortie » on trouve : la liste des nouveaux étudiants, la liste des informations sur ces derniers, la liste des étudiants selon les promotions, le relevé des cotes, la fiche d’inscription et le relevé de l’étudiant. 2. Jean Richard MUYA KABANDA2 A travaillé sur la « Conception d'un site de vente des produits dans un établissement commercial, cas des établissement SKYCOM ». Les problèmes qui ont troublés sa quiétude furent ceux de comment faciliter l’écoulement des produits des établissements SKYCOM et surtout comment remédier à la mauvaise gestion des stocks et au manque de précision sur les produits les plus appréciés par les clients. Il pensa tout de suite à l’échange des biens et des services par le truchement du web et le trouva le plus apte à régler ce problème. Il résolu alors le problème en concevant un site web dynamique marié à une base de données pour accomplir les tâches qui suivent :  La gestion des activités de vente : avec les fonctionnalités de l’enregistrement de la commande du client, la mise en jour du catalogue, le traitement des commandes et la gestion des paiements.  Le client : l’interface pour passer la commande et le paiement.  Banque et service réseau : percevoir les frais des clients pour le compte de l’établissement.  En sortie : il donna l’aperçu de la commande par le client et l’aperçu de la commande par le serveur ou gestionnaire du site 3. Gracias KABULUBAWALA3 Dans sa recherche en matière de « conception et réalisation d'un site web pour la réservation des chambres en ligne dans un établissement hôtelier. Cas de l'hôtel OKT HOLIDAYS » ; Gracias KABULU BAWALA trouve que le web se présente comme une des réponses aux multiples préoccupations de l’homme ; comme partager les informations entre 2 Jean Richard MUYA KABANDA, Conception d'un site de vente des produits dans un établissement commercial. Cas des établissements Skycom, Mémoire Inédit en Gestion Informatique, ISL, Lubumbashi, 2013. 3 Moïse Gracias KABULU BAWALA, Conception et réalisation d’une application web pour la réservation en ligne des chambres, TFC Inédit en Gestion informatique, Université de Mbuji-Mayi, Mbuji-Mayi, 2013.
  • 10. 3 différentes personnes sans tenir compte de la distance et même visiter une entreprise en distance, … Sa découverte l’oriente alors très vite à la découverte des maux qui rongent l’établissement hôtelier OKT HOLYDAYS de Mbuji-Mayi. Le long de sa recherche, ses préoccupations saillantes furent les suivantes : la mise en place d’une réservation quand on est distant; la disposition de toutes les informations ou les activités de l’hôtel à la portée du public sans contrainte de la distance et du temps et la diminution des coûts de sensibilisation. Il s’inspira ainsi de concevoir un site web dynamique pour permettre la réservation des chambres en distance, la sensibilisation aux sujet des activités et services de l’hôtel et tenter ainsi diminuer le coût de sensibilisation correspondant. Les fonctionnalités de ce site ont données naissances à quatre entités : Client, Chambre, Catégorie et Réservation, respectivement unies par les relations : Réserver – Effectuer – Appartenir – et Concerner proportionnellement aux traitements qui concourent à la réalisation de cette réservation en ligne. A ce niveau, nous avons : la demande de la réservation, le versement ou le virement de fond et la confirmation de la réservation. Vient ensuite la structuration des différents modèles de données, la quelle le place devant quatre tables au MPD de son système de gestion. Là se trouve la table Client, Réservation, Catégorie puis la table Chambre. Il construit les interfaces sous PHP pour permettre la manipulation commode de cette base de données à laquelle il venait de donner jour parmi lesquelles :  un écran d’accueil qui s’affiche quand on accède au site et donne des liens vers les autres pages du site ;  la page de demande de réservation ;  vérification de l’identité ;  versement ou virement de fond ;  et la confirmation de la réservation. 4. CONCLUSION Tous ces travaux ont tentés apporter une des parts de résolution des maux de la société ; du point de vue stockage des informations et le partage de ces dernières, la facilitation de la gestion des stocks et le libre écoulement des produits commerciaux,
  • 11. 4 l’appréciation des produits par les clients, la réservation des chambres en distance et bien même une grande sensibilisation au sujet des établissements de ce genre. Quant à nous ; notre observation s’est tournée sur les activités qui se déroulent au poste de distribution des produits de la revue Ae en ville de Butembo. Nous constatons que nombreuses opérations de traitement des données demeurent encore manuelles. Que ce soit la rédaction, l’envoie et la réception des lettres de demande d’abonnement, ou la sensibilisation des membres non encore informés au sujet de la revue, l’abonnement des membres à la revue, la confirmation de continuité d’abonnement, l’information des membres des nouvelles publications, la gestion des contacts et les informations concernant la revue. Il se révèle que ces opérations sont ennuyeuses et causent des dommages aux administrateurs et aux abonnés de la revue. Vue l’ampleur des services qui sollicitent une attention particulière, notre travail tournera autour de la « Conception et réalisation d’un site web dynamique de l’abonnement à une revue en ligne. Cas de la revue Afriquespoir ». Après sa réalisation, si les MCCJ approuvent l’importance de cette application et souhaitent l’insérer dans leur système de gestion, nous réaliserons de nos mieux pour l’héberger chez l’hébergeur de leur propre choix.
  • 12. 5 0.2. PROBLEMATIQUE Dans son quotidien, l’homme est victime des besoins qui émanent du manque des biens qui lui sont nécessaires. Ainsi, sa première tendance est de dominer la nature pour produire des biens et des services pour pallier ce problème. A constater que l’homme passe de la satisfaction d’un besoin à la naissance d’un autre ; sa seconde tendance est alors celle de solliciter l’offre venant de l’extérieur, vu l’incapacité de s’auto-suffire ; malgré la teneur de sa production. Ainsi, naissent des relations interpersonnelles pour réaliser une complémentarité et donc assurer une satisfaction significative des besoins. Cela étant, l’information devient incontournable du fait qu’on doit soit se laisser informer ou soit informer selon qu’on est en quête d’une information ou soit qu’on en est la source; pour consommer ou offrir des biens et des services susceptibles à satisfaire les besoins. Cela entraine qu’au même titre que les institutions publiques et privées : locales, régionales, nationales et internationales,… l’homme est toujours en quête des moyens pour révolutionner sa manière de communiquer en vue d’assurer une communication en temps réel de l’information ; laquelle constitue le pivot des activités réalisées au sein des organisations humaines. Il n'y a pas si longtemps, le téléphone était le seul moyen de communication entre les personnes. Depuis le début des années 70, les ordinateurs aussi échangent des données entre eux ou avec des terminaux. Il y en a des dizaines de millions dans le monde qui utilisent d’innombrables serveurs connectés à l'Internet et provoquent une explosive satisfaction aux besoins en télécommunications. Avec cet ensemble mondial d'ordinateurs interconnectés et accessibles en moins d'une seconde, des chercheurs ont simplifiés l'accès aux informations, avec un système de lien hypertexte permettant d'associer des données textes et des données multimédia utilisant l'ensemble des ordinateurs interconnectés comme une seule base de données universelle4. L’ensemble de ce système des liens et des ces ordinateurs interconnectés constitue le Web. Grâce à ce dernier les millions des personnes interconnectées s'échangent directement des messages et partagent des fichiers avec d’autres personnes ou des ordinateurs installés dans les locaux, jouent ou cherchent des informations5. 4 Cf. Jean-Paul FIGER, Evolution,Consulté le 21 Novembre 2016, sur figer.com: http://www.figer.com/Publications/evolution.htm 5 Cf. DH. KOLD, Upload de fichiers parformulaire, Simple IT, Paris, 2011, p.5.
  • 13. 6 « Aujourd'hui, le Web est entré dans notre vie quotidienne d'une façon que personne ne pouvait imaginer il y a encore quelques années. Que ce soit pour payer nos impôts, prévoir des rendez-vous via les réseaux sociaux ou apprendre de nouvelles choses... »6. Bref, le Web offre des nombreux services qui accaparent une large part d'attention du public dans différents domaines tel que la communication, la gestion, et bien d’autres. Ainsi, il n’est pas raisonnable de supporter les entreprises qui n’offrent pas une libre adhésion au partage de l’information par le truchement de l’interface Web. Face à cette émergence en perpétuelle évolution qui offre la possibilité d'intervention considérable d'accroitre et d'épanouir la communication à travers un lieu virtuel qui s’adapte aux besoins et à l’usage de ses visiteurs, il serait souhaitable de permettre aux Missionnaires Comboniens de Butembo d'adhérer à cette nouvelle formule de diffusion des informations en informatisant l’abonnement des membres à la revue Ae. En effet, nous constatons que le traitement des données demeure encore manuel et probablement couteux en temps, en disponibilité, en déplacement, en argent ou autre… A titre illustratif ; l’inscription ou l’abonnement des membres à la revue, informer les membres des nouvelles publications, gérer les contacts des membres et les informations concernant la revue,… accusent des lenteurs, ennuies, épuisements, sujet a des nombreuses erreurs et disponible pour une quantité réduite des membres ou consommateurs des articles de la revue suite au manque d’informations sur l’existence de la revue mais aussi des nouveautés de cette revue et probablement le manque d’un outil adéquat pour établir un bon climat de communication entre la revue et ses consommateurs. En tenant en cœur l'essor phénoménal d’Internet et surtout les avantages qu’il offre à la gamme de ses utilisateurs face au besoin de communication que ressentent les Missionnaires Comboniens ici à Butembo ; les préoccupations suivantes méritent une attention considérable :  Comment permettre aux Missionnaires Comboniens de Butembo de présenter la revue Afriquespoir sur le carrefour de la rencontre des différents peuples du monde?  Comment permettre à ce public de conclure des abonnements à cette revue sans contrainte de distance et recevoir des nouveautés de cette revue? 6 Matthieu BONAN, Débuter en informatique avec windows 7, Simple IT, Paris, 2011, p. 99.
  • 14. 7  Comment établir ou améliorer la communication entre les Missionnaires Comboniens de Butembo et les consommateurs des articles de la revue Afriquespoir ? 0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL D’une manière générale, les démarches que nous avons entreprises pour la réalisation de ce modeste travail ont pour but de parvenir à la conception et à la réalisation d’un site web dynamique connecté à une base de données capable de stocker les informations et en faciliter l’accès au public et offrir une possibilité d’interagir avec ce dernier. De manière spécifique, notre site web permettra de mettre à la portée du public les informations concernant la revue Ae et les articles publiés par celle-ci. Aussi, notre site sera un outil efficace qui permettra au client de s’abonner en ligne à la revue sans tenir compte de l’endroit où il se trouve et avoir au moment opportun les nouveautés de la revue ; mais aussi la réalisation de ce site aura pour vocation l’établissement d’un climat de communication crédible entre les Missionnaires Comboniens et les abonnés de la revue de manière à leur assurer une attente selon les nécessités de l’un ou de l’autre. 0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET Le choix de ce sujet n’est pas preuve d’une simple intuition banale ou imprévue. Au contraire, elle fait montre d’une profonde motivation nourrit par le souci de répondre à plusieurs préoccupations venant d’une part de nos aspirations et d’autres part de la société dans laquelle nous menons notre vie. Ce choix trouve sens dans l’ampleur des secteurs qui trouvent intérêt dans la réalisation de ce travail, notamment : Au niveau personnel, ce travail répond à notre désir d’approfondir nos connaissances en matière de la programmation Web pour en acquérir une expertise réputée et contribuer à l’évolution de la science ; la quelle ne cesse de solliciter nos apports à son épanouissement. Au niveau académique, ce travail répond à une exigence académique selon laquelle à la fin des études universitaires de premier cycle, tout étudiant doit rédiger un TFC original. Ce travail apporte un essai de synthèse de nos connaissances acquises durant notre formation en programmation web et en réseaux et un exercice pratique de recherche scientifique. Et constitue un point de référence aux futurs chercheurs en matière de programmation web. Face à l’évolution spectaculaire de la technologie de l’informatique et surtout en matière de gestion et de la communication, ce travail contribue énormément à l’évolution de
  • 15. 8 la science car il ouvre un coin de rencontre avec les âmes puissantes qui peuvent apporter des nouvelles idées nécessaires à l’évolution de ce domaine. Notre communauté religieuse y trouve mêmement sa part de lui procurer un outil efficace pour assurer la connaissance de la revue Ae, accroitre la publicité de cette revue et lui assurer une communication en temps réel avec les intéressés des produits de cette revue. Hors cet aspect, la réalisation de ce site permet aux Missionnaires Comboniens d’apprécier la formation intellectuelle de leurs candidats qu’ils ont confiés à la noble compétence des Facultés Africaines Bakhita notre chère université. Au niveau social, notre communauté comme tout le reste du monde se sent extraordinairement en besoin de profiter du fruit de l’évolution scientifique. Puisse ce travail combler ce manque d’une sereine satisfaction au sujet de la communication et y trouver consolation au désir de révolutionner la manière de diffuser les informations. 0.5. DELIMITATION DU SUJET Il se laisse sentir que ce travail s’inscrit dans l’ordre de la conception des sites web dynamiques destinés à publier et à stocker des informations d’une manière sécurisée et d’en assurer l’accès à un grand nombre de visiteurs dans un laps de temps. Il sied de préciser que les informations qui seront gérées par notre site sont des informations concernant la revue Ae. Et bien même des conditions à remplir pour en entrer en possession. Eu égard que le domaine de la conception de ce site web cible plusieurs aspects de gestion; nous consacrons notre travail à l’automatisation de l’abonnement des consommateurs de la revue et comme signalé bien avant; l’interaction entre les abonnés et les Missionnaires Comboniens pour savoir des nouveautés des articles, en partant des méthodes qu’utilise le poste de distribution de Butembo. Notre travail est fruit des recherches menées chez les Missionnaires Comboniens œuvrant à Butembo durant la période allant du mois de Janvier 2017 au mois de Juin 2017.
  • 16. 9 0.6. METHODE ET TECHNIQUES 0.6.1. METHODE « Malgré ses évolutions et son aptitude à s’adapter aux besoins des entreprises, l'informatique est également pour la majorité synonyme de vocabulaire hermétique, de service "citadelle", de délais élastiques, d'obstacles insurmontables, de surcoûts imprévus, de programmes difficiles à faire évoluer, bref, d'un ensemble d'inconvénients préjudiciables tant aux chefs d'entreprise qu'aux responsables de l'informatique »7. Il n’en est pas moins pour les travaux scientifiques qui vérifient l’acquis de l’étudiant le long de son cycle. C’est pourquoi nous nous sommes servis de la méthode Merise pour éviter les déboires citées ci-haut. MÉTHODE MERISE « MERISE, acronyme signifiant Méthode d'Etude et de Réalisation Informatique pour les Systèmes d'Entreprise, désigne la méthode d'analyse, de conception et de développement de Systèmes d'Information»8. Cette méthode nous a servi de guide pour la réalisation et la conduite de notre projet et nous a permis de démontrer les éventuels problèmes du système en place en vue d'apporter des améliorations à ce système. 0.6.2. TECHNIQUES « Technique : procédé ou ensemble des procédés mis en œuvre pour obtenir un résultat déterminé dans un domaine particulier ».9 En s’appuyant sur cet angle d’idée ; celui d’obtenir un résultat déterminé, nous avons appliqués certaines techniques à notre travail : A. LA TECHNIQUE DOCUMENTAIRE Qui nous a permis de récolter, de parcourir et d’analyser des données émanant des différents textes, ouvrages, sites internet, articles de revues, … et donc les différentes documentations en vue de connaitre en profondeur le champ d’investigation de notre recherche. B. LA TECHNIQUE D’OBSERVATION Cette technique nous a permis de vivre la situation telle qu'elle se présente durant le déroulement de l’abonnement pour constater avec le maximum possible les problèmes auxquels le système en cours fait face dans le but de concevoir la solution adéquate. 7 Michel DIVINÉ, Parlez-vous merise?, Eyrolles, Paris, 1994, p. 9. 8 Osée MASIVI, Methode d'analyse des systèmes d'information.Notes des cours à l'intention des étudiants en deuxième année graduat . Cours inédit à Lukanga, Butembo, 2008-2009, p. 4. 9 Baussier ALLEMANDE, Jean CHARLES, et Alii, Dictionnaire encarta 2009.
  • 17. 10 C. LA TECHNIQUE D’INTERVIEW Celle-ci nous a guidé à effectuer des contacts avec les membres les plus décidés de la communauté pour déceler plus parfaitement les insuffisances qu’il faut pallier. 0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL Outre l’introduction et la conclusion, se trouvera dans notre travail :  Un chapitre consacré aux généralités des concepts de création des sites web, la revue et le phénomène de la vente en ligne et sur la présentation de notre milieu d’étude.  Il se fait suivre de l’analyse préalable dédié à l’étude de l’opportunité du projet et sa faisabilité et préparer sa réalisation en précisant ses conditions pour aboutir à un avant-projet en base du quel jauger le lancement du projet.  Et ensuite interviendra la conception de la nouvelle solution qui comporte les divers modèles des niveaux d’informatisation du système issu de notre conception.  Et enfin la réalisation et implémentation du site Web ; qui appelle à l’existence le système que nous avions maintenu prisonnier de notre imagination. 0.8. DIFFICULTES RENCONTREES Etant néophyte dans le profil de nos activités de recherches nous nous sommes butés à quelques épreuves qui ont influencé le déroulement de notre recherche :  La peur de mener au bout ce travail ; pour laquelle nous avons instauré une discipline personnelle pour affronter les crises d’élan et les moments du désespoir quand nous nous sentions limités. Cela nous a valu une étude méthodique des ouvrages en rapport avec notre thème.  Le manque des travaux antérieurs prompts à réveiller notre inspiration durant la conception.  Certains moments difficiles au niveau de santé ou de manque des dispositions cognitives nécessaires au travail intellectuel, en ce cas nous avons consacré au maximum des moments favorables au travail et aussi instauré une cure de divertissement pour aérer le cerveau.
  • 18. 11 0.9.PLAN DU TRAVAIL EPIGRAPHE................................................................................................. i DEDICACE.................................................................................................. ii REMERCIEMENTS................................................................................... iii LISTE DES ABREVIATIONS..................................................................... v 0. INTRODUCTION GENERALE............................................................ 1 0.1. ETAT DE LA QUESTION .......................................................................................1 1. Forrest MUMBERE MUYISA ....................................................................................1 2. Jean Richard MUYA KABANDA ..............................................................................2 3. Gracias KABULU BAWALA.....................................................................................2 4. CONCLUSION............................................................................................................3 0.2. PROBLEMATIQUE .................................................................................................5 0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL.....................................................................................7 0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET ..........................................................................7 0.5. DELIMITATION DU SUJET ..................................................................................8 0.6. METHODE ET TECHNIQUES ..............................................................................9 0.6.1. METHODE...........................................................................................................9 0.6.2. TECHNIQUES.....................................................................................................9 0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL.......................................................... 10 0.8. DIFFICULTES RENCONTREES..................................................... 10 0.9. PLAN DU TRAVAIL ........................................................................ 11 CHAPITRE PREMIER DEFINITIONDES CONCEPTS ET PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE ............................................... 14 I. 1. DEFINITION DES CONCEPTS ...............................................................................14 I.1.1. LE WEB ET LE SITE WEB....................................................................................14 I.1.2. LA PROGRAMMATION WEB..............................................................................17 I.1.3. PROBLEMATIQUE DE LA MISE EN LIGNE D’UN SITE WEB.......................25 I.1.4. LA REVUE, ABONNEMENT ET LA VENTE EN LIGNE ..................................27 I.2. PRÉSENTATION DU MILIEU D’ETUDE : LA REVUE AFRIQUESPOIR................................................................................................................30 I.2.1. PRESENTATION....................................................................................................30 I.2.2. APERÇU HISTORIQUE.........................................................................................30 I.2.3. BUTS ET OBJECTIFS GLOBAUX .......................................................................30 I.2.4. OU TROUVER AE ?...............................................................................................31
  • 19. 12 Directeur de rédaction................................................................................ 31 I.2.5. ORGANIGRAMME................................................................................................31 CHAPITRE DEUXIEME : ETUDE PREALABLE................................... 33 II.1. LANCEMENT DU PROJET.....................................................................................33 II.1.1. CADRAGE DU PROJET.......................................................................................33 II.1.2. ETUDE DE FAISABILITE....................................................................................33 II.1.3. ETUDE D’OPPORTUNITE...................................................................................36 II.2. RECUEIL DES DONNEES ET DIAGNOSTIC DU SYSTEME..........................37 II.2.1. PRINCIPAUX ACTEURS .....................................................................................37 II.2.2 DIAGRAMME DE FLUX ......................................................................................38 II.2.3. SCHEMA DE CIRCULATION ET DE TRAITEMENT DES DONNEES ET DIFFERENTS DOCUMENTS .........................................................................................39 II.2.4. DESCRIPTION DES OPERATIONS....................................................................41 II.2.5. DESCRIPTION DES POSTES DE TRAVAIL .....................................................44 II.2.6. DESCRIPTION DES DOCUMENTS....................................................................45 II.2.8. DIAGNOSTIC ET CRITIQUE DE L’EXISTANT................................................47 II.2.9 PROPOSITION DE LA NOUVELLE SOLUTION ...............................................47 CHAPITRE TROISIEME CONCEPTIONDE LA NOUVELLE SOLUTION................................................................................................ 48 III.1. LE NIVEAU CONCEPTUEL..................................................................................48 III.1.1. MODELE CONCEPTUEL DE COMMUNICATION.........................................48 III.1.2. MODELE CONCEPTUEL DES DONNEES .......................................................48 III.1.3. MODELE CONCEPTUEL DE TRAITEMENT ..................................................57 III.2. LE NIVEAU ORGANISATIONNEL......................................................................59 III.2.1. MODELE ORGANISATIONNEL DE TRAITEMENT ......................................59 III.3. LE NIVEAU LOGIQUE ..........................................................................................61 III.3.1. MODELE LOGIQUE DES DONNEES ...............................................................61 III.3.2. MODELE LOGIQUE DE TRAITEMENT...........................................................62 III.4. LE NIVEAU PHYSIQUE.........................................................................................63 III.4.1. MODELE PHYSIQUE DES DONNEES .............................................................63 III.4.2. MODELE PHYSIQUE DE TRAITEMENT....................................................63 CHAPITRE QUATRIEME REALISATION ET IMPLEMENTATION DU SITE WEB....................................................... 65 IV. 1. PRESENTATION DES OUTILS DE PROGRAMMATION ..............................65 IV. 1. 1. PHP .....................................................................................................................65 IV. 1. 2. APACHE.............................................................................................................66 IV. 1. 3. MYSQL...............................................................................................................66 IV. 2. ENVIRONNEMENT DE L’IMPLEMENTATION..............................................66
  • 20. 13 IV. 3. IMPLEMENTATION DE LA BASE DES DONNEES ........................................67 IV. 4. QUELQUES INTERFACES DE L’APPLICATION ...........................................68 IV. 4.1. ECRAN D’ACCUEIL..........................................................................................68 IV. 4.2. ESPACES DU TRAVAIL ...................................................................................69 IV. 4.3. QUELQUES FORMULAIRES DE SAISIE DES DONNEES ...........................71 IV. 4.4. QUELQUES ETATS DE SORTIES....................................................................72 BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................76 I. OUVRAGES ................................................................................................................76 II. COURS .....................................................................................................................77 III. TRAVAUX DE FIN DE CYCLE ET MEMOIRES .............................................77 IV. SITES WEB..............................................................................................................77 V. ENCYCLOPEDIES ET DICTIONNAIRES ELECTRONIQUES .....................78
  • 21. 14 CHAPITRE PREMIER DEFINITION DES CONCEPTS ET PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE I. 1. DEFINITION DES CONCEPTS Il est souvent préférable avant de lancer des recherches dans n’importe quel domaine de commencer par l’apprentissage des mots clés qui véhiculent la connaissance dans ce domaine. Tel est notre cas ; dans les quatre sections qui suivent nous allons tacher clarifier la notion du web et du site web et même de la programmation web pour être complet. Il s’avère important de passer en revue les mécanismes de la mise en ligne de ces sites web et aussi celle des revues les quelles subissent même des vente en ligne à notre moment. I.1.1. LE WEB ET LE SITE WEB Face aux multiples confusions entre le web et le site web nous allons expliciter le mot web et lui donner son propre sens. Et par la suite nous allons dire ce que signifie un site web et donner quelques exemples que nous rencontrons aujourd’hui sur la toile mondiale. A. LE WEB Le mot « web » en lui seul est sans signification. On parle alors de www. Ce que de l’anglais on peut traduire par « Monde Gigantesque ou Large Toile ». En bref, le web c’est une sorte de gigantesque toile d’araignée mondiale.10 En fait, le web se confond à une toile d’araignée dont les nœuds sont constitués par les diverses interconnexions des ordinateurs à travers le monde. A chaque nœud il existe un ordinateur qui communique avec les autres. - Naissance et évolution Le web trouve sa naissance suite aux travaux des informaticiens au CERN, le Britannique Timothy BERNERS-LEE imagina une interface qui au départ, avait pour but de favoriser le partage d’informations entre des équipes des chercheurs dispersées dans le monde entier. Mais rapidement, le Web a fait office de plate-forme internationale pour le développement de logiciels apparentés, tandis que le nombre d’ordinateurs et d’utilisateurs connectés s’est accru considérablement11. En plus, il fut institué le 3wc pour régir les nouvelles technologies du web. 10 Cf. Mathieu NEBRA, Comprendre le web, Simple IT, Paris, 2009, p.20. 11 Cf. Baussier ALLEMANDE, Jean CHARLES, et Alii, Op.Cit.
  • 22. 15 Le web est imaginaire ainsi, il existe des sites web pour nous donner une interface permettant d’accéder aux services du web. Nous le faisons découvrir dans le point qui suit. B. LE SITE WEB (Web site en Anglais) En Français, le mot site nous réfère à un lieu occupé ou destiné à être occupé par une installation particulière ou soit une partie déterminée d'une région qui présente un caractère particulier du point de vue de l'environnement ou de l'histoire. Du point de vue informatique, c’est un ensemble des pages web mises en ligne sur internet, identifiables par une adresse, entre lesquelles il est possible de naviguer grâce à des liens hypertextes12. On peut aussi dire qu’un site web est composé des documents structurés, nommés pages web, stockés sur un ordinateur connecté au réseau mondial. Une page web contient essentiellement du texte, souvent enrichie d'images, de sons, de vidéos et de liens vers d'autres pages web.13 Comparable à un livre, un site internet est un ensemble de pages reliées entre elles composées de textes et de médias, les contenus sont accessibles par des adresses (URL) qui dépendent toutes d’un nom de domaine et d’une extension. Exemple : ideematic.com14. En bref, le site web est l’ensemble des fichiers web (.html) contenant des informations sur un sujet ou un domaine donné hébergé sur un serveur. Le monde évolue et dans la vie quotidienne, au lieu de la télévision, la téléphonie, le poste, etc., on se sert des sites web pour trouver les réponses à nos questions, partager, communiquer, s’amuser, ... On peut en dénombrer des milliers pour répondre à nos besoins ; pourtant nous les catégorisons en deux : les sites statiques et les sites dynamiques. Abordons les statiques. - Sites statiques Pour Mathieu NEBRA, ce sont des sites qui fonctionnent très bien mais leur contenu ne peut pas être mis à jour automatiquement : il faut que le webmaster modifie le code source pour y ajouter des nouveautés.15 On n’a pas encore besoin d’un administrateur pour les mises en jours de ce site, seul le concepteur peut le faire en modifiant le contenu des pages web. Ils 12 Cf. Baussier ALLEMANDE, Jean CHARLES, et Alii, Dictionnaire encarta 2009. 13 Cf. Aidice. (2009). Définition site web. Consulté le 2 Octobre, 2016, sur Aidice: http://www.aidiceweb.com/accueil/definition-site-web.php 14 Cf. IDEEMATIC, Définition d’un site Internet, consulté le 23 Avril 2017 sur Idéematic.com : http://www.Définition_du_terme_site_web_et_comment_créer_un_sit_internet.htm 15 Cf. Mathieu NEBRA, Concevezvotre site web avec PHP et MySQL 5, Simple IT, Paris, 2012, p.10.
  • 23. 16 sont taxés de statiques vu que leur contenu reste figé jusqu’à la modification des pages web par le concepteur. - Sites dynamiques On aimerait bien voir se comptabiliser le nombre des visites sur nos sites web, les actualités se multiplier sur nos annonces, les membres souscrire des abonnements ou se désabonner, des publications ou des échanges des mails sur nos forum,… voilà tas de choses que nous offrent des sites web dynamiques. Un site web dynamique est un site web dont les pages peuvent être générées dynamiquement, c.à.d. à la demande du client, contrairement au site statique. La combinaison de données et de programmes qui les distribuent ou les manipulent, de façon autonomes ou par interaction avec les utilisateurs.16 Une autre notion qui s’ajoute c’est la notion d’administration du site. Le site dynamique se compose alors de deux parties distinctes : la partie visible aux internautes et la partie d’administration réservée à l’administrateur du site. C’est via cette page que s’effectuent les modifications du contenu du site ; même les novices en programmation peuvent le faire. Les données seront enregistrées dans une base de données de telle sorte que le contenu et le contenant sont donc distincts : les pages HTML se construisent lors de sa consultation par un internaute en faisant appel à la base de données.17 Maintenant on peut conclure en disant que le site web dynamique peut varier son contenu sans que le webmaster ait à revoir le code de la page : soit selon la catégorie des visiteurs, les moments de la journée, le pays de provenance et bien d’autres motifs. C’est dans ce rythme que le visiteur entre en interaction avec le site et participe à la promotion de ce dernier. C’est parfait la différence mais avant de boucler nous allons proposer quelques exemples des sites qui peuplent la toile mondiale de nos jours. - Exemple des sites web Etant donné que chacun a son objectif sur le web : communiquer, vendre, acheter, se divertir, discuter, partager les fichiers, etc. ; le web a des réponses à chacune de ces 16 Cf. Forrest MUMBERE MUYISA, Mise en ligne d’une base de données,Mémoire Inédit en Gestion Informatique, UNILUK, Butembo, S.A. 17 Cf. internet.com, c. g. (2009). Création et réfrencement d'un site statique ou dynamique. Consulté le 17 Octobre, 2016, sur comment gagnersur internet.com: http://www.commentgagnersurinternet.com/creationsite/statique-ou-dynamique.php
  • 24. 17 préoccupations. On peut trouver sur le web des sites : vitrines, catalogues, e-commerces, institutionnels, blog, forum, … certains parmi ces sites ont des aspects particulier, le cas est celui des moteurs de recherche et des réseaux sociaux. o Moteur de recherche Un moteur de recherche est une application web permettant, de trouver des ressources (pages web, des articles de forums, des images, des fichiers, etc.) à partir d'une requête sous forme de mots. Ce sont des instruments de recherche sur le web sans intervention humaine. Ils sont basés sur des « robots » qui parcourent les sites à intervalles réguliers et de façon automatique pour découvrir de nouvelles adresses. Chaque page identifiée est alors indexée dans une BD, accessible ensuite par les internautes à partir de mots-clés18. On peut citer : Google, Yahoo !, Bing, etc. o Réseaux sociaux Des véritables médias sociaux, ce sont des sites web qui permettent aux internautes et aux professionnels de créer une page profil et de partager des informations, photos et vidéos avec leur réseau. Des espaces de partage qui se distinguent par leur utilité (personnel, professionnel, rencontres...), leur logo et leurs audiences.19 Les principaux réseaux sociaux sont : Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram, Snapchat, Copains d'avant, Viadeo ou encore MySpace. A ce niveau nous pouvons bien parler du site web et citer quelques exemples ; mais une chose est certaine : nous devons savoir comment les constituer. Voilà que la programmation web entre en jeux. I.1.2. LA PROGRAMMATION WEB Nous visons ici quelques aspects de la programmation web et particulièrement les mécanismes de communication entre un client et un serveur, la localisation des données dans leurs structures de stockage, et l’identification de quelques langages de programmation qui mettent au point des sites web et comptabiliser un devis des matériels pour la réalisation des sites web. 18 WIKIPEDIA, Moteur de recherche, Consulté le 23 Avril, 2017 sur wikipédia.org : https://fr.wikipedia.org/wiki/Moteur_de_recherche 19 JDN, Réseaux sociaux : définition et actualité des sites, Consulté le 04 Mai, 2017 surJournaldunet.com : http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/reseaux-sociaux/
  • 25. 18 A. CLIENT / SERVEUR Cette notion parait vraiment importante car il faut tout d’abord s’identifier c.à.d. savoir ce qu’on est à mesure de faire avant d’engager quoi que ce soit dans ce monde de programmation web. Bien sûr qu’il n’y a que deux poste ; on est soit client ou alors on est serveur. - Le Client Pour un site web, on est client quand on sollicite le service d’un site web. Pour dire à toute fois que notre machine accède à un site web ou simplement bénéficie des services offerts par un site web, on dit que notre machine est client de ce site web. - Le Serveur Ce sont des ordinateurs de grande capacité de grande puissance qui stockent des sites web. Leur travail est d’offrir les informations des sites à chaque fois qu’un client lance une demande.20 - Communication entre client et serveur Pour un site statique la chose ne va pas plus loin de ce que nous avons dit jusque là; il y a donc deux étapes : 1. Le client demande au serveur la page qu’il veut visiter. 2. Le serveur lui répond en offrant justement la page que le client réclame. C’est ce qui se laisse comprendre sur la figure suivante : La chose devient intéressante quand il s’agit d’un site web dynamique ; il y a une troisième étape qui s’infiltre : en fait, quand le client lance une demande, le serveur commence tout d’abord par opérer des calculs pour préparer une page propre au client. C’est ce qu’on appelle la génération d’une page web. 20 Cf. Matthieu NEBRA, Concevezvotre site web avec PHP et MySQL, Paris, Simple IT, 2012, p.11.
  • 26. 19 On a donc : 1. Demande de la page web par client. 2. Génération de la page web par le serveur. 3. Réponse du serveur au client par l’envoie de la page préparée. Pour mieux comprendre, le schéma ci-bas est bien plus clair à ce sujet : B. LE STOCKAGE DES DONNEES Imaginons que nous voulons créer un forum pour notre organisme. Chaque membre aura à s’y inscrire, poster des commentaires, publier des articles, … le nom du membre, la date de sa publication, et tous ces autres éléments constituent des informations ou des données. - La Donnée C’est la représentation d’un élément d’information, tel qu’un chiffre ou un fait, codé dans un format permettant son stockage et son traitement par ordinateur (Data).21 On dirait que c’est la codification ; la forme (texte, son, image, …) que nous attribuons aux informations pour permettre leur traitement automatique (par l’intervention de l’ordinateur). C’est aussi la matière brute qui, suite à une interprétation dans un contexte particulier, aboutit à la production de l’information. On pourrait alors dire dans ce sens que l’information est une donnée ou un ensemble de données interprétées. Quand on a biens des données, on utilise les BD. - La Base de Données (Data base en anglais) De façon informelle, une BD est comparable à une grande quantité de données, centralisées ou non, servant pour les besoins d'une ou plusieurs applications, interrogeables et modifiables par un groupe d'utilisateurs travaillant en parallèle. Plus formellement, une BD 21 Gilles ROY, Conception de bases de données avec UML, Presse de l’université du Québec, Québec, 2009, p.7.
  • 27. 20 est un ensemble d'informations exhaustives, non redondantes, structurées et persistantes, concernant un sujet.22 Pour pouvoir contrôler les données, l'accès à ces données et les utilisateurs utilisant une base de données, un système de gestion est nécessaire. - Système de Gestion de Base de Données (SGBD) Son nom nous allège compréhension de la suite. En fait, pour Olivier, un SGBD peut être défini comme un ensemble de logiciels prenant en charge la structuration, le stockage, la mise à jour et la maintenance des données. Autrement dit, il permet de décrire, modifier, interroger et administrer les données. C'est, en fait, l'interface entre la base de données et les utilisateurs (qui ne sont pas forcément informaticiens)23. Aujourd’hui il y en a des tas. Et suite à l’évolution de la technologie face aux multiples besoins de l’homme, on utilise les SGBDR. Cela s’explique tout bas. - Système de Gestion de Base de Données Relationnel (SGBDR) C’est un mode de stockage des données sur support informatique. Les données sont stockées en tant qu’enregistrement dans des tables, par le biais d’un ensemble de couples attribut/valeur dont une clé primaire essentielle à la singularisation de chaque enregistrement. Des relations sont ensuite établies entre les tables par un mécanisme de jonction entre la clé primaire de la première table et la clé dite étrangère de celle à laquelle on désire la relier24. Par exemple : le fait qu’un un conducteur puisse posséder plusieurs voitures se traduit en relationnel par la présence dans la table voiture d’une clé étrangère qui reprend les valeurs de la clé primaire présente dans la table des conducteurs : 22 Olivier LOSSON, Introduction aux systèmes de gestion des bases de données relationnelles,Université de Lille, s.l, sa, p.2. 23 Cf. Olivier LOSSON, idem. 24 Cf. Hugues BERSINI, La programmation orientée objet, Eyrolles, Paris, 2009, p.13.
  • 28. 21 Conducteur Voitures Clé étrangère de la table Conducteur faisant la jointure On peut énumérer les plus influents comme MySQL, Ms Accès, Oracle, PostgreSQL, SQLite, etc. Mais ce qui est intéressant, tous ces SGBDR utilisent un langage commun (SQL) pour la structuration et la manipulation des données. C’est le langage qui permet à l’utilisateur informé, l’interrogation de la base de données. Associons maintenant les langages de programmation aux outils que nous sommes déjà en possession. C. LANGAGES DE PROGRAMMATION Un langage de programmation est une application qui permet aux développeurs d'écrire du code source qui sera analysé par l'ordinateur. Ce code source est un ensemble d'actions (instructions), qui permettent de donner des ordres à l'ordinateur afin de faire fonctionner le programme.25 La magie du web se fonde sur le client / serveur, ainsi il y a des langages qui sont interprétées par la machine du client et ceux que la machine du serveur peut interpréter puis traduire à un langage que le client pourra interpréter à son tour : 25 Cf. Johann PARDANAUD - Sébastien DE LA MARCK, Dynamisez vos sites web avec JavaScript !, Simple IT, Paris, 2012, p.10.
  • 29. 22 - Langages de programmation du coté client o HTML Langage statique, sert à baliser le texte. (<p>Ce morceau-là sera un paragraphe</p>, <ul><li>celui-làune liste d'éléments</li></ul>, ... <h1>celui-là en gros titre</h1>, etc.). HTML est un langage formé des balises écrites sous la forme <balise>texte balisé</balise>26. Depuis son lancement avec l’apparition du web, on connait aujourd’hui la version V (HTML 5). o CSS CSS (Cascading Style Sheets, aussi appelées Feuilles de style) : le rôle du CSS est de gérer l'apparence de la page web (agencement, positionnement, décoration, couleur, taille du texte...). Ce langage est venu compléter le HTML en 1996. Depuis l’histoire ; on connait la CSS 1 dès 1996, elle pose les bases de ce langage comme : les couleurs, les marges, les polices de caractères etc. CSS 2 : apparue en 1999 puis complétée ensuite par CSS 2.1. Elle rajoute de nombreuses options : des techniques de positionnement très précises qui nous permettent d'afficher des éléments où on le souhaite sur la page. CSS 3 : c'est la dernière version, qui apporte des fonctionnalités particulièrement attendues comme les bordures arrondies, les dégradés, les ombres, etc.27 o JavaScript Le JavaScript est à ce jour utilisé majoritairement sur Internet, conjointement avec les pages Web (HTML ou XHTML). Le JavaScript s'inclut directement dans la page Web (ou dans un fichier externe) et permet de dynamiser une page HTML, en ajoutant des interactions avec l'utilisateur, des animations, de l'aide à la navigation, par exemple : afficher/masquer du texte ; faire défiler des images ; Créer un diaporama avec un aperçu « en grand » des images ; Créer des infos bulles, etc.28 Ces trois langages sont obligatoires pour la construction des sites web, ils gèrent tous l’apparence des sites web ; comment doivent se présenter les sites web (Contenu : HTML, Forme : CSS, Animations : JavaScript). Jusque là l’histoire est des sites statiques. On a des plus puissants ; avec les langages du coté serveur. 26 PHP-ASTUX, Créer son site web. Consulté le 12 Décembre 2016, sur php-astux.info : http://www.phpastux.info/creer-site-web.php 27 Cf. Mathieu NEBRA, Apprenez à créer votre site web avec HTML 5 et CSS3, Simple IT, Paris, 2012, p.11. 28 Cf. Johann PARDANAUD - Sébastien DE LA MARCK, Op.cit., p.11.
  • 30. 23 - Langages de programmation du coté serveur Ici c’est le domaine des sites dynamiques. Le serveur doit tout d’abord interpréter le code écrit en langage serveur pour générer des pages web aux clients. On doit aussi combiner ces langages avec les SGBDR si on souhaite stocker des informations. Ces notions font parties de la programmation du coté serveur. On alors : o PHP C’est un langage serveur, scripté et en open source ; donc il peut être modifié, utilisé, étudié, donné et de vendu sans contrepartie. Généralement PHP tourne sur le serveur Apache. Le langage PHP est créé en 1994 par le danois, Rasmus et publié en 1995 pour que tout le monde puisse l'utiliser et en profiter. PHP s'appelait alors PHP/FI (pour Personal Home Page Tools/Form Interpreter). En 1997, Andi Gutmans et Zeev Suraski, redéveloppèrent le cœur de PHP/FI pour aboutir un an plus tard avec Zend Engine, le nouveau cœur de PHP/FI, devenu alors PHP: Hypertext Preprocessor.29 Avec PHP, on crée des interfaces pour fournir l’accès aux données sauvegardées sur les SGBDR. C’est purement les sites dynamiques. C’est ce que le schéma ci-bas décrit : le couple PHP et MYSQL. PHP n’est pas le seul, mais il existe aussi d’autres langages du coté serveur comme : Java, Ruby, Python, C#, … Pour s’en servir nous avons besoin de quelques outils. 29 Cf. MAIRE, E. D. (2016). PHP MySql -Conception et Réalisation de sites Web. Consulté le 29 Septembre, 2016, sur upyupy.fr: http://formation.upyupy.fr/php-mysql/
  • 31. 24 D. OUTILS DE PROGRAMMATION WEB - Le navigateur Le navigateur c’est le programme qui nous permet de visualiser les sites web. Son rôle est de lire le code informatique qu’écrivent les programmeurs, après interprétation renvoyer le résultat visible à l’écran. Les plus influents sont les suivants : Firefox (Mozilla), Internet Explorer, Google Chrome, Safari, … - L’éditeur de texte C’est la partie du langage de programmation visible par le programmeur et dans laquelle il saisit son code. C’est là d’ailleurs qu’on produit le code source qui fait fonctionner l’application tout entier.30 Dans le monde des Windows on peut trouver comme éditeur de texte : Block note, Notepad++, Sublime Text, etc. - CMS Ce terme est utilisé pour désigner un type d’application qui permet de créer un site web dynamique. Le client est totalement autonome et peut mettre son site à jour tout seul. L’avantage d’un CMS c’est qu’il permet la séparation du contenu et de la forme avec un système de templates : l’interface graphique est indépendante du contenu.31 Les CMS les plus connus sont : WordPress, Joomla, EZ publish, ExpressionEngine, etc. - Framework Un framework désigne en programmation informatique un ensemble d'outils et de composants logiciels à la base d'un logiciel ou d'une application. C'est le framework, ou structure logicielle en français, qui établit les fondations d'un logiciel ou son squelette.32 Pour les sites web, les framework aident les programmeurs à concevoir plus vite, en offrant les modules de base des sites pour ne pas avoir à créer la roue quand il y a besoin. Cela 30 Cf. Ezéchiel KATEMBO KITUTA, Algorithmique et méthodes de programmation, Notes des cours à l’intention desétudiantsen premier graduat,Cours inédit, Janvier 2015, FAB, 2015, p.7. 31 Cf. BOSS, J. (2007). Qu’ect-ce qu’un CMS (Content Management System).Consulté le 2 Octobre , 2016, sur joe-the-boss.com: http://www.joe-the-boss.com/lexique-web/definition-cms/ 32 JDN, Framework: définition et traduction,Consulté sur Journaldunet.com: http://www.journaldunet.com/solutions/pratique/dictionnaireduwebmastering/outils/19466/frameworkdefinition- traduction.html
  • 32. 25 dépend du langage serveur qu’on a choisi : J2EE pour Java, ASP.Net pour C#, Symphony pour PHP, etc. I.1.3. PROBLEMATIQUE33 DE LA MISE EN LIGNE D’UN SITE WEB La programmation web aboutit à la création d’un site web ; bonne nouvelle, pourtant notre site n’est visible que sur notre propre bureau. Pourra-t-on inviter le monde entier envahir notre salon pour contempler notre site ? Bien sûr que non, nous devons placer notre site au près d’un hébergeur pour qu’il le mette à disposition de chacun de nos client selon le besoin de ce dernier. Avant cela, il est absolument nécessaire de définir certains concepts qui ont trait aux mécanismes de la mise en ligne des sites web : internet, protocoles et nom de domaine. A. INTERNET Pour Freddy NKOKO, l’Internet est le réseau étendu, en Anglais WAN, un circuit qui relie par des lignes téléphoniques des ordinateurs situés les uns les autres à divers endroits de la planète, de même on le dit le Réseau des réseaux étant donné qu’il rassemble les autres réseaux.34 Dans ce vaste ensemble entrent les services comme les e-mails, le ftp, news group, … et même le web. Pourtant ces services tendent à confondre le web de l’internet vu que tous ces services sollicitent de nos jours une interface web pour leur fonctionnement. Concrètement ils sont basés sur des techniques qui surpassent même le web. Donc l’internet est bien différent du web que nous avons évoqué dès le début. B. IP ET NOM DE DOMAINE35 Pour assurer un bon climat de communication entre deux ordinateurs sur Internet, on attribue à chacun un identifiant unique (une adresse dite « adresse IP »). Ce type d’adresse est une valeur numérique de 32 bits et est exprimée sous la forme de quatre nombres séparés par des points, par exemple : « 134.157.105.1 ». Ce sont alors ces chiffres qui identifient un site web. Face à la difficulté de se souvenir de ces chiffres kilométriques, on a conçu un système capable de « traduire » ces adresses IP en un nom facilement compréhensible et mémorisable : 33 Construction conceptuelle thématique mettant en relation un certain nombre de problèmes et de questions qui dépendent les uns des autres. 34 Freddy NKOKO, L’informatique pour tous, Médiaspaul, Kinshasa,2014, p.105. 35 Cf. Nicolas CHU, Réussir un projet de site web, Eyrolles, Paris, 2009, p.89.
  • 33. 26 le système DNS pour les noms de domaine ; ce processus est dénommé résolution de nom de domaine. À chaque site Internet correspond une adresse IP, à laquelle correspond également un nom de domaine. Par exemple, au site « Netalya » correspond l’adresse IP 212.205.18.2, à laquelle correspond le nom de domaine netalya.com. Un nom de domaine est composé de deux éléments indissociables : un nom ou un mot qui identifie le site, et une extension propre à la catégorie d’enregistrement retenue. Cette extension est appelée TLD et peut appartenir à deux grandes catégories : - les extensions génériques (gTLD pour generic TLD) comme les .com, .net, .org, .info... - les extensions géographiques (ccTLD pour country codes TLD). Il en existe plusieurs centaines, chaque pays s’étant vu s’attribuer une extension particulière. C. PROTOCOLES L'objectif des réseaux est de pouvoir s'échanger des informations. Étant donné que nous discutons entre des machines très différentes, qui elles-mêmes ont des systèmes d'exploitation très différents (Windows, Mac OS, Linux, etc.), nous devons créer un langage de communication commun pour se comprendre. C'est le protocole. Le protocole est donc le langage utilisé pour la communication entre les machines sur réseaux.36 En fait, ce sont les protocoles qui définissent la manière par la quelle nos machines doivent communiquer. On peut citer : http, TCP/IP, ARP, ICMP, etc. D. HEBERGEMENT Après ces notions, nous abordons maintenant le sujet de la mise en ligne proprement dite. Pour effectuer un hébergement nous avons besoin d’un nom de domaine, un forfait d’hébergement et un logiciel (ex : Filezilla) pour transférer nos fichiers sur la machine du serveur. On va alors suivre 3 étapes : enregistrer un nom de domaine, Acheter un forfait d’hébergement au près d’un fournisseur et transférer son site vers le fournisseur.37 36 Cf. Romain GUICHARD, Apprenez le fonctionnement des réseaux TCP/IP, Simple IT, Paris, 2013, p. 36. 37 Cf. Québec,H. S. (2010). comment mettre en ligne un site en ligne. Consulté le 12 Janvier , 2017, sur hebergementsitewebquebec.com:http://hebergementsitewebquebec.com/comment-mettre-site-en- ligne/
  • 34. 27 I.1.4. LA REVUE, ABONNEMENT ET LA VENTE EN LIGNE A. LA REVUE En français, « revue » est couramment utilisée pour désigner une forme de publication périodique depuis le premier tiers du XIXe siècle (voir la Revue des deux Mondes, ou la Revue de Paris, 1829). De par son étymologie, le mot « revue » est issu du réemploi, par l'anglais, du mot « review », et prend sa source dans le langage militaire (d'où l'expression « passer en revue » : des troupes, du matériel… et par extension, des faits). C’est donc une publication sur de grands sujets de réflexion ou d’actualité ou alors elle traite de sujets très spécialisés.38 Aux vues de l’École Nationale Supérieure des Sciences de l'Information et des Bibliothèques ; la revue évoque la notion d’une publication périodique (mensuelle ou trimestrielle, en général) réunissant soit des articles variés à l’intention d’un large public, soit au contraire des textes destinés à une catégorie particulière de lecteurs et consacrés à un domaine déterminé de connaissance ou d’intérêts.39 Il existe des revues mensuelles, bimensuelles, trimestrielles, … selon la durée qui espace les publications. B. ABONNEMENT L’abonnement est une convention à un prix limité global, entre un fournisseur et un client, pour la livraison régulière des produits ou de l’usage habituel d’un service. On peut par exemple dire : souscrire un abonnement à un journal.40 C. LA VENTE EN LIGNE Les revues, les livres et les magazines font partie des dix premiers produits vendus en ligne. C’est ainsi que nous jugeons d’une grande importance de donner un nom à ce phénomène avant de clôturer la définition de nos concepts. 38 Cf. WIKIPEDIA. (s.d.). wiki/Revue.Consulté le 03 Avril, 2017, sur Wikipédia.org : https://fr.wikipedia.org/wiki/Revue 39 Cf. École Nationale Supérieure des Sciences de l'Information et des Bibliothèques (2014, Avril 19). Enssib.fr. Consulté le 09 Avril 2017, sur Différence magazine et revue: http://www.enssib.fr/content/difference-magazine- et-revue 40 Cf. Josette REY- DEBOVE – Alain REY et Alli, Le petit robert de la langue française, Millésime, Paris, 2017, p.6.
  • 35. 28 La vente en ligne réfère directement à ce qu’on appelle e-commerce. Le mot e- commerce désigne l’ensemble des activités visant à vendre des biens matériels ou immatériels en se servant d’un site Internet comme support principal.41 - Vendre sur son site web42 Pour réaliser la vente en ligne on doit réunir trois éléments : o Le panier d’achat : logiciels qui retiennent les articles que l’utilisateur choisit d’acheter sur le site Web avant de passer à la « caisse ». Le panier d’achat virtuel comporte trois parties : le catalogue de produits, la liste des achats et le système de caisse de sortie. o Le serveur sécurisé : ce serveur sécurisé contribue à assurer une protection contre la perte ou la modification des renseignements personnels. o Le traitement des paiements : En matière de traitement des paiements, cinq options s’offrent : le traitement des paiements par un tiers, le compte commercial Internet, le traitement des paiements manuel (hors ligne), les passerelles de PPEF et de paiement sur demande et le commerce électronique mobile avec identification par radiofréquence et communication. - Moyens de paiement en ligne43 Les divers moyens de paiement en ligne sont : o Par carte bancaire L’acheteur utilise sa carte bancaire classique pour payer, le payeur communique ses coordonnées : Nom, Coordonnées bancaires : (le numéro à 16 chiffres de sa carte, les 4 chiffres de la date de validité (mois et année), les 3 derniers chiffres du pictogramme au dos de la carte de paiement et valide sa commande. Cela ressemble à ce qui suit : 41 Cf. François - Sandrine HOUSTE - Delphine BOUTON et Alli, Un site e-commerce avec Dreamweaver CS4 et PHP/MySQL, Pearson Education France, Paris, 2009, p.16. 42 Cf. sa, Le commerce électronique,Acheteret vendre en ligne,La Reine, Ontario, 2013, p.5. 43 C. ç.M, (Avril 2017). Les paiementsen ligne.Consulté le 09 Avril 2017 sur commentcamarche.net: http://www.commentcamarche.net/faq/9668-les-paiements-en-ligne
  • 36. 29 o Payer par e-numéro de carte C’est un moyen de paiement rattaché à la carte bancaire qui permet de payer sans donner son numéro de carte bancaire. Des e-numéros sont attribués, des numéros de carte bancaire temporaires. Ex : carte bleue, Virtualis, … o Payer sans carte bancaire Ce sont des services très appréciés des internautes : ils permettent de régler ses achats sans communiquer son numéro de carte bancaire. Ils offrent aussi des tas de services connexes très intéressants pour un chef d’entreprise. Le fameux service Paypal et son concurrent Google Checkout. Ces solutions de paiement en ligne nécessitent une adresse email et un numéro de carte bancaire (vous le communiquez uniquement à Paypal lors de l’inscription) Tels sont les mots qui ont constitués la considération théorique autour du thème de la création d’un site web dynamique les revues, l’abonnement et la vente en ligne des produits.
  • 37. 30 I.2. PRÉSENTATION DU MILIEU D’ETUDE : LA REVUE AFRIQUESPOIR I.2.1. PRESENTATION Dans un monde qui devient de plus en plus petit, il est impérieux de communiquer l’espérance ». Ainsi la revue « Afriquespoir » est une revue trimestrielle de 32 pages qui présente un nouveau visage de l’Afrique, un visage qui parfois reste caché, des hommes et des femmes qui luttent pour construire un monde nouveau. La presse catholique d’Afrique n’a suivi ni l’explosion démographique ni l’essor de la technologie. Cependant elle est fort appréciée par les populations qui voient en elle une sorte de « Voix des sans voix ». Afriquespoir s’insère dans ce projet d’être un signe d’espérance et un instrument d’évangélisation». La revue est éditée par les Missionnaires Comboniens sur l’AV. Métallurgie 2369, KINGABWA LIMETE-Kinshasa B.P. 1800-KINI. Elle a un statut juridique récépissé de la déclaration de publication : MIN/CM/LMO/051/2015 Dépôt Légal : n.3.01501-57021. I.2.2. APERÇUHISTORIQUE Née en 1998, le premier numéro est apparu le 1er avril 1998 en noir et blanc. Afriquespoir est une revue trimestrielle édité par les provinces francophones comboniennes (la République Centrafricaine, le Tchad, le Bénin, le Togo et la République Démocratique du Congo). De nos jours, la revue est produite en couleur, imprimée à 7000 exemplaires et est accessible aux divers postes de distribution. I.2.3. BUTS ET OBJECTIFSGLOBAUX Le slogan de la revue est « L’Eglise du continent ouverte au monde ». Ce qui veut dire que la revue se veut informer l’Eglise Africaine sur la vie de l’Eglise Universelle et en même temps faire connaitre l'Eglise d'Afrique au monde entier. Parfois, l'Eglise a donné l'impression de s’enfermer au sein des Sacristies et ne pas être sensible aux problèmes de la société. La revue Ae devient alors un regard de compassion et une oreille d’écoute que les Missionnaires Comboniens présentent aux Peuples qu’ils évangélisent en particulier et au monde en général. La ligne éditoriale est d’annoncer l’Evangile par la presse, par la revue. Elle donne des informations socioreligieuses. Elle est là aussi une présence attentive aux problèmes liés à
  • 38. 31 la gestion de l’environnement (notre chère planète), la situation sécuritaire, les conflits terriers, l’actualité dans le monde, etc. I.2.4. OU TROUVER AE ? La revue Ae est disponible en RDC dans les postes suivants :  Kinshasa : Librairies Paulines, Librairies AE-Médiaspaul-Lemba, Procures des missions.  Isiro : Paroisse Ste Anne ;  Kisangani : Maison Comboni ;  Lubumbashi : Librairie St. Paul ;  Butembo : Maison Mt. Comboni, MGL, Congo ya Sika. Et aussi dans les pays des provinces combonnienes Francophones comme Tchad, Togo, Benin, RCA. I.2.5. ORGANIGRAMME DESCRIPTION DES SERVICES  Editeur Responsable : Missionnaires Comboniens, ils dirigent tout le fonctionnement de la revue ; fixent les objectifs à atteindre et coordonnent les autres services. Correspondants Collaborateurs Imprimerie MEDIASPAUL Œuvres Pontificales Missionnaires Administration Diffusion Comité de rédaction Directeur de rédaction Postes de vente Editeur Responsable
  • 39. 32  Directeur de rédaction: Le directeur de la rédaction est le responsable de l'ensemble des aspects rédactionnels des publications de la revues.  Comité de rédaction : ce sont ceux qui sont chargés de la rédaction des divers articles publiés par la revue.  Correspondants : sont les journalistes qui préparent les articles sur différents thèmes indiqués par le Directeur de rédaction ou de leur propre initiative.  Administration : Dans l'administration travaillent l'administrateur de la maison d'édition et ses collaborateurs dans la gestion des divers secteurs de vie de l’entreprise.  Diffusion : Sous la supervision du directeur, les agents pour la diffusion organisent le travail pour la vente et la distribution de la revue.  Imprimerie : Médiaspaul-Kinshasa, c’est l’imprimerie qui imprime la revue Ae et autres publications.  Points de vente : ils mobilisent les mécanismes de distribution des revues et s’occupent du recrutement des abonnés.
  • 40. 33 CHAPITRE DEUXIEME : ETUDE PREALABLE Durant ce chapitre nous aurons pour objectifs d’étudier l’opportunité du projet et sa faisabilité et de préparer sa réalisation en précisant ses conditions (objectif du projet, solution d’ensemble des applications concernées environnement organisationnel et technique, planning, charges et coûts). C’est donc détailler le projet défini par le schéma informatique et aboutir à un avant-projet à la suite duquel le décideur de l’entreprise choisi de lancer la réalisation, de demander un complément d’étude, ou d’abandonner le projet.44 II.1. LANCEMENT DU PROJET II.1.1. CADRAGE DU PROJET Le poste de distribution de Butembo dispose des nombreux services qui sollicitent le secours de l’outil informatique. Notre travail porte sur le service de l’abonnement proprement dit. A cela nous préavisons que notre application sera à mesure d’enregistrer les revues, permettre de souscrire les abonnements et permettre aux abonnés de répondre en ligne aux questions du numéro qu’ils auront souscrits. Aussi, on pourra aisément publier des articles pour aviser les abonnés des nouveautés de la revue sur le site et leur adresser quelques alertes personnelles sans que ces derniers aient besoin de visiter le site. Pour l’usage interne, l’application produira la liste des abonnés selon quelques critères et de même la liste des revues, les réponses aux questions. II.1.2. ETUDE DE FAISABILITE Cette étude permet de comparer les contraintes (négatifs) et les atouts disponibles tant dans l’entreprise qu’au niveau des informaticiens pour la réalisation du projet. A. ATOUT DE L’ENTREPRISE Le personnel de vente des revues Ae est doté des potentialités considérables pour l’applicabilité de ce projet. Il maitrise les services qui lui sont attribué et présente des aptitudes nécessaires au travail et en plus possède une formation suffisante en informatique général. Nous espérons qu’une courte formation suffirait amplement à une adaptation conséquente au nouveau système. 44 Cf. Augustin MUMBERE NGURAMO, Méthode d’analyse informatique II, Cours inédit, FAB, 2016, p.16.
  • 41. 34 Il y a possibilité d’affecter des matériels de traitement automatiques dans le service de vente des revues. Les ordinateurs et accessoires (souris, imprimante, etc.) pour alléger le service de vente. En plus, on dispose déjà d’une connexion à Internet probablement permanent pour permettre la réalisation des opérations sur notre futur site. Temporairement, la fourchette de temps qui nous est proposé est toute l’année académique. B. CONTRAINTES - Contraintes humaines : Le personnel comme le vendeur se trouve dans une situation de surcharge. Il travaille au-delà des heures requises et tout cela manuellement soit mécaniquement. Il lui est alors difficile de pouvoir organiser d’autres activités, et pourtant l’entreprise n’a pas d’ambition d’en engager d’autres fonctionnaires. - Contraintes temporaires : Notre projet s’estime influencé par la durée que nous avons à gérer. Cette durée s’étend du mois de Janvier au mois de Juillet 2017. Cette tranche de temps nous réclame une prudente gestion. - Contraintes matériels et logiciels : Il ne se pose pas trop de problème à ce niveau, seulement au poste comme le service de vente des revues aura à affronter la transition du système manuel au système informatique. C’est pour cela, nous sommes obligés de lui fournir un manuel de guide pour lui donner plus de chance dans la réussite de ce passage du manuel à l’automatique. C. EVALUATION DU PROJET En termes de coût, il est sage de pouvoir évaluer la situation financière de l’entreprise avant d’engager des achats. Ci-bas nous faisons ressortir les matériels desquels nous aurons besoin et leur cout pour une bonne appréciation de la réalisation du projet. Besoin Moyen Capacité Coût Matériel Ordinateur - CPU : 4GHZ i3 - HDD : 400 GB - Ram : 4 GB 500$ 30 m Paire torsadé - 30$ Routeur sans fils 90kb/s 70$
  • 42. 35 Un espace d’hébergement - 3$ Une source d’énergie 220 V 30$ Humain Aucun - - Total : 633$ D. PLANIFICATION DU PROJET Nous allons nous servir du digramme de GANTT qui évalue les coûts par temps et activité en fonction de la main d’œuvre et du temps par rapport à notre travail : Temps Activités J/2017 F/2017 M/2017 A/2017 M/2017 Jn/2017 Jt/2017 Analyse Diagnostic Proposition Conception Réalisation Test E. CONCLUSION Le projet s’annonce faisable. En effet, l’entreprise dispose des atouts formidables pour la réussite de notre projet. Notamment la volonté du personnel de révolutionner son mode de traitement, la maitrise des contraintes négatives, et même la gestion du délai dans lequel nous sommes sensés réaliser notre projet. D’ailleurs la majorité des biens évoqués dans notre évaluation sont présents et prêts au travail.
  • 43. 36 II.1.3. ETUDE D’OPPORTUNITE Au cours de cette phase, nous allons déterminer les objectifs du projet et les ambitions informatiques de l’entreprise. Le projet est donc opportun s’il rejoint les ambitions informatiques de l’entreprise ou s’il résout un problème technique ou organisationnel.45 A. OBJECTIF DU PROJET Face à tout ce que nous avons constaté dans le service d’abonnement, nous descellons plusieurs problèmes que nous devons pallier ; pour cela nous nous sommes fixés des objectifs de (d’): - La publicité de la revue Le projet va aider le vendeur à accroitre la publicité des produits de la revue et les faire connaitre au public qui l’ignore encore. Aussi favoriser la communication entre les abonnés et le vendeur tel que détaillé dans le cadrage du projet. - Alléger les travaux au vendeur Selon la structure du fonctionnement de vente des revues, nous constatons que le vendeur est soumis à plusieurs exigences. C’est une des préoccupations aux quelles nous voulons répondre. B. AMBITION INFORMATIQUE DE L’ENTREPRISE Le personnel présente une potentielle volonté à révolutionner sa manière de traiter les informations. Les lecteurs du 21è siècle, avec les progrès de la technologie ; n’ont plus besoin d’un cyber café pour se connecter à l’internet. Notre application va rejoindre les attentes des abonnés comme celles des fonctionnaires en établissant un climat de communication crédible. L’abonné pourra facilement souscrire à un abonnement et répondre aux questions du numéro qu’il aura réussi. Au distributeur reviendra la facilitation de la communication envers ceux chez qui il passe pour distribuer les revues. 45 Augustin MUMBERE NGURAMO, Idem.
  • 44. 37 II.2. RECUEIL DES DONNEES ET DIAGNOSTIC DU SYSTEME II.2.1. PRINCIPAUX ACTEURS A. ACTEUR INTERNES Le Superviseur : il a pour tâche de centraliser tous les rapports et les renvoyer au niveau central. Il reçoit les réponses aux questions de la revue, le tarif annuel des revues et comptabilise les frais d’abonnement. Le Gérant : celui-ci inscrit les abonnées ou s’occupe des ventes en cas d’absence des vendeurs. C’est lui qui reçoit les ouvrages et établit une commande pour un nouveau approvisionnement ; il gère le stock des revues. Le Vendeur : sa tâche principale est la vente des revues. Il s’occupe de sensibilisation des abonnés, de réceptionner les lettres de demande d’abonnement, souscrire l’abonnement, emballer et distribuer les revues, classer chronologiquement les revues, et préparer la liste des abonnés et les rapports des vente des revues. C’est lui de même qui reçoit les réponses aux questions du numéro de la revue en cours. B. ACTEUR EXTERNE L’Abonné : souscrit et paie l’abonnement, reçoit et lit les revues de leur abonnement, répond aux questions du numéro qu'il a reçu et peut en rapporter un prix.
  • 45. 38 II.2.2 DIAGRAMME DE FLUX Légende : 1. Demande d’abonnement 2. Normes d’abonnement 3. Frais d’abonnement 4. Revue 5. Le reçu 6. Réponse aux questions 7. Liste des abonnés 8. Rapport d’abonnement Abonné Vendeur Superviseur 1 2 4 8 3 6 5 6 3 Gérant 7
  • 46. 39 II.2.3. SCHEMA DE CIRCULATION ET DE TRAITEMENT DES DONNEES ET DIFFERENTS DOCUMENTS CHRONOLOGIE ABONNE VENDEUR GERANT SUPERVISEUR Du Lundi au Samedi, n’importe quand à l’arrivée des abonnés 10 Min Du Lundi au Samedi, n’importe quand à l’arrivée des abonnés ou soit après inscription de l’abonné. 10 Min Du Lundi au Samedi, n’importe quand à l’arrivée des abonnés 5 Min 2 OP N°1 Inscription à l’abonnement 3 1 6 Dépôt OP N°3 Remise des réponses aux questions du concours OP N°2 Paiement de l’abonnement 5 4
  • 47. 40 Du Lundi au Samedi, chaque soir ou suite à une demande 5 Min Du Lundi au Samedi, chaque soir 10 Min 1. Identité et Demande d’abonnement 2. Normes d’abonnement 3. Liste des abonnés 4. Frais d’abonnement 5. Revue et Reçu 6. Réponse aux questions 7. Rapport d’abonnement OP N°6 Remise des réponses aux questions du concours 9 3 4 OP N°5 Remise du rapport d’abonneme nt 7 OP N°4 Comptabilisa tion de Frais d’abonnemen t
  • 48. 41 II.2.4. DESCRIPTION DES OPERATIONS FICHE DE DESCRIPTION DE L’OPERATION Adresse : Maison Mt. Comboni N° OP : 01 Libellé : Inscription à l’abonnement Type traitement : Manuel Périodicité : Du Lundi au Samedi, n’importe quand à l’arrivée des abonnés Période : 8h à 17h Poste de travail : Service de vente ENTREES/ SORTIES  ENTREE : Identité, demande d’abonnement  SORTIE : la liste des abonnés. DESCRIPTION DU TRAITEMENT - Arrivée de l’abonné - Réception de l’abonné par le vendeur - Présentation des normes de l’abonnement - Enregistrement des identités de l’abonné dans la grille de la liste des abonnés - Classement de la liste des abonnés Observation : Cette opération dure environ 10 minutes. FICHE DE DESCRIPTION DE L’OPERATION Adresse : Maison Mt. Comboni N° OP : 02 Libellé : Paiement de l’abonnement Type traitement : Manuel Périodicité : Du Lundi au Samedi, n’importe quand à l’arrivée des abonnés ou soit après inscription de l’abonné. Période : 8h à 17h Poste de travail : Service de vente ENTREES/ SORTIES  ENTREE : Identité et Fais d’abonnement  SORTIE : - DESCRIPTION DU TRAITEMENT - Perception des frais - Enregistrement du paiement de l’abonnement dans la grille de la liste des abonnés - Classement de la liste des abonnés - Remise de la revue à l’abonné et du reçu de paiement
  • 49. 42 Observation : Cette opération dure environ 10 minutes. FICHE DE DESCRIPTION DE L’OPERATION Adresse : Maison Mt. Comboni N° OP : 03 Libellé : Remise des réponses aux questions du concours Type traitement : Manuel Périodicité : Du Lundi au Samedi, n’importe quand à l’arrivée des abonnés. Période : 19h00 – 19h20 Poste de travail : Service de vente ENTREES/ SORTIES  ENTREE : Réponse aux questions  SORTIE : - DESCRIPTION DU TRAITEMENT - Réception des réponses - Enregistrement du dépôt des réponses Observation : Cette opération dure environ 5 minutes. FICHE DE DESCRIPTION DE L’OPERATION Adresse : Maison Mt. Comboni N° OP : 04 Libellé : Comptabilisation de Frais d’abonnement Type traitement : Manuel Périodicité : Du Lundi au Samedi, chaque soir ou suite à une demande Période : de 17h15-17h45 Poste de travail : Service de gestion ENTREES/ SORTIES  ENTREE : la liste des abonnés, Frais d’abonnement  SORTIE : - DESCRIPTION DU TRAITEMENT - Le vendeur remet la liste des abonnés et le frais d’abonnement chez le gestionnaire - Le gestionnaire enregistre les modifications sur sa liste des abonnés - Classement de la liste des abonnés - Elaboration du rapport de l’abonnement Observation : Cette opération dure environ 5 minutes.
  • 50. 43 FICHE DE DESCRIPTION DE L’OPERATION Adresse : Maison Mt. Comboni N° OP : 05 Libellé : Remise des réponses aux questions du concours Type traitement : Manuel Périodicité : Du Lundi au Samedi, chaque soir Poste de travail : Service de gestion Période de 19h30-19h50 ENTREES/ SORTIES  ENTREE : la liste des abonnés, Réponses aux questions du concours  SORTIE : - DESCRIPTION DU TRAITEMENT - Le vendeur remet les réponses aux questions du concours chez le superviseur - Le superviseur classe les réponses Observation : Cette opération dure environ 10 minutes. FICHE DE DESCRIPTION DE L’OPERATION Adresse : Maison Mt. Comboni N° OP : 06 Libellé : Remise des réponses aux questions du concours Type traitement : Manuel Périodicité : Du Lundi au Samedi, chaque soir Poste de travail : Service de supervision Période de 19h30-19h50 ENTREES/ SORTIES  ENTREE : la liste des abonnés, Réponses aux questions du concours  SORTIE : - DESCRIPTION DU TRAITEMENT - Le gérant remet le rapport d’abonnement chez le superviseur - Le superviseur classe le rapport Observation : Cette opération dure environ 10 minutes.
  • 51. 44 II.2.5. DESCRIPTION DES POSTESDE TRAVAIL FICHE DE DESCRIPTION DU POSTE DE TRAVAIL Adresse : Maison Mt. Comboni Poste de travail : Service de vente Description du poste de travail : réception des abonnés et des demandes d’abonnement, inscription des abonnés, perception des frais d’abonnement, remise des revues et réception des réponses au concours. Lieu : au poste de vente N° Libellé Type Vlh Durée DT 01. Inscription à l’abonnement Manuel 54 10 540 02. Paiement de l’abonnement Manuel 54 10 540 03. Remise des réponses aux questions du concours Manuel 2 5 10 Total : 1090 COMMENTAIRES - Le vendeur est surchargé - Le vendeur est surmené - Le vendeur travaille au-delà des heures de travail requises. FICHE DE DESCRIPTION DU POSTE DE TRAVAIL Adresse : Maison Mt. Comboni Poste de travail : Service de gestion Description du poste de travail : réception de fais d’abonnement et enregistrement du paiement des frais. Lieu : au poste de vente N° Libellé Type Vlh Durée DT 04 Comptabilisation de frais d’abonnement Manuel 30 5 150 Total : 150 COMMENTAIRES - RAS
  • 52. 45 FICHE DE DESCRIPTION DU POSTE DE TRAVAIL Adresse : Maison Mt. Comboni Poste de travail : Service de supervision Description du poste de travail : réception des réponses aux questions du concours Lieu : chez le superviseur N° Libellé Type Vlh Durée DT 05 Remise du rapport d’abonnement Manuel 2h 10 20 06 Remise des réponses aux questions du concours 2h 10 20 Total : 40 COMMENTAIRES - RAS II.2.6. DESCRIPTION DES DOCUMENTS FICHE DE DESCRIPTION DU DOCUMENT Nom du document : Liste des abonnés Rubriques Type Contraintes Mode d’obtention Numéro de page Numérique N.I, 5₵ Saisie et Mémorisé Noms et Catégories A.N. N.I, 105 ₵ Saisie et Mémorisé Téléphone abonnement 2017 A.N. N.I, 15 ₵ Saisie et Mémorisé Payé tout ou tranche A.N. N.I, 20 ₵ Saisie et Mémorisé Déposer où A.N. 50 ₵ Saisie et Mémorisé N°77 A.N. 1 ₵ Saisie et Mémorisé N°78 A.N. 1 ₵ Saisie et Mémorisé N°79 A.N. 1 ₵ Saisie et Mémorisé N°80 A.N. 1 ₵ Saisie et Mémorisé Notes A.N. 100 ₵ Saisie et Mémorisé FICHE DE DESCRIPTION DU DOCUMENT Nom du document : Réponse aux questions du concours Rubriques Type Contraintes Mode d’obtention Prénom AN N.I, 100 ₵ Saisie et Mémorisé
  • 53. 46 Noms A.N. N.I, 100 ₵ Saisie et Mémorisé Adresse A.N. N.I, 50 ₵ Saisie et Mémorisé Ville A.N. N.I, 80 ₵ Saisie et Mémorisé Pays A.N. N.I, 70 ₵ Saisie et Mémorisé N°1 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé N°2 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé N°3 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé N°4 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé N°5 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé N°6 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé N°7 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé N°8 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé N°9 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé N°10 A.N. N.I, < 150₵ Saisie et Mémorisé FICHE DE DESCRIPTION DU DOCUMENT Nom du document : Demande d’abonnement Rubriques Type Contraintes Mode d’obtention Date A.N. N.I, 15₵ Saisie et Mémorisé Expéditeur A.N. N.I, 105 ₵ Saisie et Mémorisé Adresse AN N.I, 100 ₵ Saisie et Mémorisé Contenu A.N. N.I, 300 ₵ Saisie et Mémorisé Légende : - A.N : Alphanumérique - N.I : Nul Interdit - ₵ : Caractère
  • 54. 47 II.2.8. DIAGNOSTIC ET CRITIQUE DE L’EXISTANT A. POINTS POSITIFS - L’entreprise est riche en personnel et dispose des outils informatiques prompts au travail. - Le personnel de l’entreprise est mieux situé pour affronter avec succès une adaptation au système informatique. B. POINTS NÉGATIFS  Le plan organisationnel tient bon pourtant, on pressent que le vendeur a plusieurs charges à supporter, et les assument manuellement (sans aide d’un outil informatique).  Le seul document qui circule entre les divers bureaux parait surchargé de contenu qu’on ne trouve pas comment aisément le remplir. Cela prête à des confusions et à des difficultés de constater les situations de paiement de l’abonnement.  L’effectif des abonné n’est pas non plus fameux, suite au fait que la revue demeure encore moins connue faute à des activités publicitaires. C. CONCLUSION Notre constant est que l’intégration de l’outil informatique dans ce secteur d’activité pourra être salutaire aux déboires évoqués ci-hauts. C’est pour cela nous proposons la solution suivante. II.2.9 PROPOSITION DE LA NOUVELLE SOLUTION Pour tout ce que nous avons pu toucher ; nous maintenons que la conception et la mise en place d’un site web dynamique apportera une large part de solution à ce genre de problème. Ce site web aura pour vocation à établir un climat de communication totale entre le vendeur et les abonnés, et même occasionner la publicité de cette revue au large public qui l’ignore encore. Face aux taches destinées à la responsabilité du vendeur, notre site sera un moyen apte à la réduction de la teneur des activités : en les rendant souples et légères. L’inscription des abonnés et la remise des réponses aux questions du concours pourront bien se passer en ligne et se soustraire de la liste des taches qui assujettissent le vendeur. On pourrait aussi imaginer une manière différente pour l’enregistrement des abonnements et paiement des frais y afférents. Et bien d’autres merveilles comme l’envoie des alertes aux abonnés ; chacun selon son cas, etc.
  • 55. 48 CHAPITRE TROISIEME CONCEPTION DE LA NOUVELLE SOLUTION III.1. LE NIVEAU CONCEPTUEL III.1.1. MODELE CONCEPTUELDE COMMUNICATION Ce modèle représente les échanges d’informations (messages) entre les acteurs internes et l’abonné. 1. Normes d’abonnement 2. Frais d’abonnement 3. Reçu et Revue 4. Rapport journalier d’abonnement 5. Rapport d’abonnement 6. Réponses aux questions du concours 7. Publications et alertes III.1.2. MODELE CONCEPTUELDES DONNEES A. REGLES DE GESTION DES DONNEES  Un abonné est identifié par un numéro d’abonné, un nom, un postnom, une adresse de résidence, un numéro de téléphone, une adresse mail, une photo, un mot de passe, il peut souscrire des abonnements.  Une revue est identifiée par un numéro de revue, a un titre, un mois de début, un mois de fin, une photo de couverture, et bénéficie des publications. Superviseur Gérant Vendeur 1 3 4 5 6 7 Abonné 2
  • 56. 49  Une publication est identifiée par un numéro d’ordre, a une date de publication, un titre, un contenu, une icône et concerne une revue.  En cas de besoin, une alerte est émise à un abonné ; elle est identifiée par un numéro d’alerte, a un destinataire, une date d’émission et un message.  Un abonné souscrit un abonnement. Ce dernier est identifié par un numéro d’abonnement, a un montant annuel d’abonnement et concerne quatre numéros de revue pour une année d’abonnement. L’abonnement est souscrit à une date donnée.  Après lecture de la revue, l’abonné renvoie une réponse au questionnaire du concours. Une réponse est identifiée par un numéro de réponse et a un contenu.  A chaque abonnement correspond un paiement en gros ou par tranche. Un paiement est identifié par un numéro paiement, a un montant de paiement et une date de paiement. B. DICTIONNAIRE DES DONNEES Le dictionnaire des données est une mise en forme cohérente de l’ensemble des données de l’organisation dans le ou les domaines de gestion étudiés. C’est la liste précise de chacune des données manipulées, représentée par une mnémonique (un identificateur) et une définition précise de la donnée reconnue par tous au sein de l’organisation.46 46 Cf. Augustin MUMBERE NGURAMO, op.cit, pg. 29.
  • 57. 50 N° Mnémonique Libellé Type Taille Mode d’obtention 01. numAbon Numéro de l’abonné NUM 10 Saisie et Mémorisé 02. nomAbon Nom de l’abonné AN 100 Saisie et Mémorisé 03. postAbon Postnom de l’abonné AN 100 Saisie et Mémorisé 04. mailAbon Adresse mail de l’abonné AN 100 Saisie et Mémorisé 05. telAbon Numéro de téléphone de l’abonné AN 20 Saisie et Mémorisé 06. photoAbon Photo du profil de l’abonné AN 100 Saisie et Mémorisé 07. passAbon Mot de passe de l’abonné AN 10 Saisie et Mémorisé 08. numRev Numéro de la revue NUM 20 Saisie et Mémorisé 09. titreRev Titre de la revue AN 200 Saisie et Mémorisé 10. moisdRev Mois de début AN 20 Saisie et Mémorisé 11. moisfRev Mois de fin AN 20 Saisie et Mémorisé 12. photocRev Photo de couverture AN 100 Saisie et Mémorisé 13. numRep Numéro de la réponse NUM 100 Saisie et Mémorisé 14. contenuRep Contenu de la réponse AN 200 Saisie et Mémorisé 15. numordPub Numéro d’ordre de la publication AN 100 Saisie et Mémorisé 16. dtPub Date de publication de la publication DATE 20 Saisie et Mémorisé 17. ttPub Titre de la publication AN 100 Saisie et Mémorisé 18. ctnPub Contenu de la publication AN 1000 Saisie et Mémorisé 19. icnPub Icone de la publication AN 100 Saisie et Mémorisé 20. numAl Numéro d’alerte NUM 100 Saisie et Mémorisé 21. dteAl Date d’émission de l’alerte DATE 20 Saisie et Mémorisé 22. mssAl Message de l’alerte AN 300 Saisie et Mémorisé 23. numAb Numéro d’abonnement NUM 100 Saisie et Mémorisé 24. montAb Montant d’abonnement annuel MON 4 Saisie et Mémorisé 25. annAb Année d’abonnement NUM 4 Saisie et Mémorisé
  • 58. 51 Légende : MON : Monétaire NUM : Numérique AN : Alpha Numérique C. ETUDE DE DEPENDANCE FONCTIONNELLE Deux données sont en dépendances fonctionnelles, si la connaissance d’une valeur de la première permet de déterminer la connaissance d’une et une seule valeur de la seconde. La première donnée est dite source, et la seconde but. 26. numPaie Numéro paiement AN 100 Saisie et Mémorisé 27. montPaie Montant paiement MON 4 Saisie et Mémorisé 28. dtPaie Date paiement DATE 20 Saisie et Mémorisé
  • 59. 52  Matrice de dépendance fonctionnelle BUTS SOURCES 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 1 numAbon * 2 nomAbon 1 * 3 postAbon 1 * 4 mailAbon 1 * 5 telAbon 1 * 6 photoAbon 1 * 7 passAbon 1 * 8 numRev * 9 titreRev 1 * 10 moisdRev 1 * 11 moisfRev 1 * 12 photocRev 1 * 13 numRep 1 * 14 contenuRep 1 * 15 numordPub 1 * 16 dtPub 1 * 17 ttPub 1 *
  • 60. 53 18 ctnPub 1 * 19 icnPub 1 * 20 numAl 1 * 21 dteAl 1 * 22 mssAl 1 * 23 numAb 1 1 * 24 montAb 1 * 25 annAb 1 * 26 numPaie 1 * 27 montPaie 1 * 28 dtPaie 1 *
  • 61. 54  Matrice de dépendance fonctionnelle finale BUTS SOURCES 1+8 13 14 20 24 2 nomAbon 1 3 postAbon 1 4 mailAbon 1 5 telAbon 1 6 photoAbon 1 7 passAbon 1 9 titreRev 1 10 moisdRev 1 11 moisfRev 1 12 photocRev 1 13 numRep 1 * 14 contenuRep 1 * 15 numordPub 1 16 dtPub 1 17 ttPub 1 18 ctnPub 1 19 icnPub 1 20 numAl 1 * 21 destAl 1 22 dteAl 1 23 mssAl 1 25 montAb 1 26 annAb 1 27 numPaie 1 28 montPaie 1 29 dtPaie 1
  • 62. 55  Graphe de dépendance fonctionnelle numRev titreRev moisdRev moisfRev photocRev numRep contenuRep numordPub dtPub ttPub ctnPub icnPub numAbon nomAbon postAbon mailAbon telAbon photoAbon passAbon numAb montAb annAb numPaie -montPaie -dtPaie numAl -dteAl -mssAl
  • 63. 56 D. MODEL ENTITE ASSOCIATION REPONSE numRep contenuRep PAIEMENT numPaie montPaie dtPaie ABONNEMENT numAb -montAb -annAb ALERTE numAl dteAl mssAl PUBLICATION numordPub dtPub ttPub ctnPub icnPub REVUE numRev moisdRev moisfRev photocRev ABONNE numAbon nomAbon postAbon mailAbon telAbon photoAbon passAbon Concerner Affecter - dtAffecter Souscrire Correspondre Récevoir 1,1 1,n 1,n 1,n 1,1 1,n 1,n 1,1 1,n 1,1 Envoyer 1,1 1,n
  • 64. 57 III.1.3. MODELE CONCEPTUELDE TRAITEMENT A. REGLES DE GESTION DE TRAITEMENT Le vendeur enregistre les revues et publie les normes de d’abonnement sur le site. L’abonné lit les normes d’abonnement et s’y inscrit, le vendeur constate son inscription sur la liste des abonnés. Avant la livraison de la revue, il passe payer le frais d’abonnement chez le vendeur. Après le paiement de l’abonnement, il y a livraison des revues. Si l’abonné en fait la lecture, il répond aux questions du concours et envoie la réponse sur le site au superviseur. Le vendeur peut émettre des alertes à l’abonné en cas de nécessité. Le vendeur fait le rapport d’abonnement journalier et le remet au gérant. Le gérant établit le rapport d’abonnement et le soumet au control du superviseur. Acteurs : Abonné, Vendeur, Gérant et Superviseur. B. CONSTRUCTION DU MCT Légende : E1 : Arrivé des revues E2 : Lecture des normes d’abonnement et consentement de s’abonner E3 : Apport du frais d’abonnement E4 : Lecture de la revue et apport des réponses aux questions du concours E5 : Fin de la journée R1 : Constitution de la liste des revues R2 : Publication des normes d’abonnement R3 : Attente des abonnés R4 : Actualisation de la liste des abonnés R5 : Livraison de la revue et établissement du journal d’abonnement R6 : Refus de livraison et émission d’alerte aux abonnés R7 : Archivage des réponses aux questions de la revue OP N° 1 Enregistrement des revues Toujours E1
  • 65. 58 OP N° 5 Prise en charge des réponses aux questions Toujours OP N°6 Centralisation des rapports Toujours OP N°2 Proposition de l’abonnement Toujours OP N°3 Souscription de l’abonnement Toujours OP N°4 Paiement et affectation de la revue Non Oui E5 OU R7 E2 R3 E3 ET R6 R5 ET E4 ET R2 R1 R4 ET
  • 66. 59 III.2. LE NIVEAU ORGANISATIONNEL III.2.1. MODELE ORGANISATIONNELDE TRAITEMENT Le MOT permet de répondre aux questions suivantes : Où ? Le lieu où se fera la procédure fonctionnelle ; Quand ? La période où s’exécutera la procédure fonctionnelle ; Comment ? Le type de traitement de la procédure fonctionnelle ; Par quoi ? Le moyen de traitement de la procédure fonctionnelle. A cela, on ajoute qu’une procédure fonctionnelle est un traitement exécuté sans interruption par un même poste de travail, utilisant les moyens de traitement de type déterminé, pendant une période d’activité déterminé.47 47 Cf. Prince KAIMBUMBA, Conception et mise en ligne d’un logiciel de gestion commerciale, Mémoire inédit, UNILUK, Butembo, sa, p.57.
  • 67. 60 Période Pro1cédure fonctionnelle Lieu Type de ressource N’importe quand à l’arrivée des revues PF1 Enregistrement des revues Service de vente Automatique N’importe quand après enregistrement des revues PF2 Proposition d’abonnement Poste de vente Automatique N’importe quand selon la disponibilité de l’abonné PF3 Souscription de l’abonnement Poste de vente Automatique Lundi au Samedi de 08h – 18h00 PF4 Paiement de l’abonnement Poste de vente Automatiquement Arrivée des revues Liste des revues Normes d’abonnement Attente des abonnés Consentement d’abonnement Liste des abonnés Apport de frais d’abonnement Rapport journalier d’abonnement Alerte Recu Journal d’abonnement ET