Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
TFC H.ISHIMWE JEAN CLAUDE 2016.pdf
1. 1
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIE EN AFRIQUECENTRALE
ISTAC/GOMA
B.P: 109 Goma
Email : istacgoma2012@gmail.com
Par : HABIMANA ISHIMWE Jean Claude
Travail de fin cycle présenté et défendu
en vue de l’obtention du grade de
Gradué en techniques médicales
Option : Sciences infirmières
Orientation : Hospitalière
Directeur : Ass. Dr Léon Nzanzu
« EVALUATION DE LA PRISE EN CHARGE DE L’INSUFFISANCE
CARDIAQUE »
Cas de l’hôpital de Ruhengeri du 1er Janvier au 30
Décembre 2015 »
Année Académique 2015-2016
2. i
EPIGRAPHE
« Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous
avez reçu gratuitement, donnez gratuitement »
Matthieu : 10 :8
HABIMANA ISHIMWE Jean Claude
3. ii
DEDICACE
A nos parents NDAGIJIMANA S. Abraham et MUKARUBERA N. Sarah
A nos oncles RUDATINYAN. Gaspard, RUBERA N. Daniel
A notre Tante Maternelle Annie NYANGEZI
A nos cousins HABIMFURA N. Damascène, NKURUNZIZA M. David, et NDAYAMBAJE M.
AMANI
A notre sœur MAHIRWE Jacqueline
A nos petits frères H. MAOMBI Honore et AMANI Patrick,
A Tous nos amis (es) et connaissances.
HABIMANA ISHIMWE Jean Claude
4. iii
REMERCIEMENTS
Ce présent travail est le résultat de la collaboration de plusieurs personnes
que notre conscience ne saurait passer sous le silence.
Nos remerciements s’adressent à notre Dieu Tout puissant qui nous a
protégés dès la naissance jusqu'à l’aboutissement de ce travail que son nom soit
grandement loué.
Nos remerciements s’adressent également au Promoteur de l’ISTAC/Goma
Désiré MURHIMA que Dieu le bénisse à jamais.
Nous exprimons notre gratitude à toutes les autorités académiques et le corps
professoral de l’ISTAC, pour les efforts déployés en vue de notre formation
universitaire.
Nos remerciements s’adressent plus particulièrement à notre Directeur Ass.
Dr Léon NZANZU qui a accepté de diriger ce travail. Ses précieux conseils,
critiques, remarques et son temps qu’il a consacré à la correction de ce travail
malgré ses multiples occupations constituent un apport considérable à la
réalisation de ce travail que Dieu le bénisse à jamais, et qu’il trouve ici la valeur
de notre reconnaissance et nous en gardons le plus grand souvenir.
Nous sommes aussi redevables envers plusieurs personnes généreuses qui
nous ont aidé au cours de notre études dont : nos oncle RUBERANYANGEZI Daniel et
son épouse MUKAMUJENI Marthe, RUDATINYANYANGEZI Gaspard, A notre tante
maternelle Annie NYANGEZI, A nos cousins : H.NYANGEZI Damascène, NKURUNZIZAM.
David, A Dr ODINGA M. Jonathan pour son amour envers les étudiants que Dieu lui
bénisse.
A vous compagnons de lutte de 3emeannée de graduat SEBAGISHA Edouard,
CYUBAHIRO Aimable, BAZIMAZIKI Innocent, J. Dieu BIKORAMOSHYA, MUNGANYINKA
Théophila et UMUBYEYI Florence,
Pour le courage et l’amour qui vous ont caractérisés durant tout ce temps de vie
estudiantine.
En fin que, ceux ou celles qui, matériellement ou moralement ont contribué de
près ou de loin à la réussite de ce travail, trouvent ici l’expression de nos
profonds remerciements.
HABIMANA ISHIMWE Jean Claude
5. iv
SIGLES ET ABREVIATIONS
B.C : Battement cardiaque
Dr : Docteur
D.S : Débit sanguin
FOSA : Formation sanitaire
F.C : Fréquence cardiaque
HTA : Hypertension artérielle
HAS : Haute autorité de santé
IC : Insuffisance cardiaque
ISTAC: Institut supérieur de technologie en Afrique centrale
NYHA : New-York Heart Association
OMS : Organisation mondial de la santé (WHO) World Health Organisation)
PLS : Pouls ou Pulsation
PEC : Prise en charge
SGHF: Study Group of Heart Failure
T.A : Tension Artérielle
TFC : Travail de fin de cycle
UI : Unité internationale
UTIC : Unité de traitement d’insuffisance cardiaque
NaCl : Chlorure de sodium
IEC : Inhibiteur de l’Enzyme de Conversion
DC : Débit cardiaque
ECG : Electro cardiogramme
M.I : Médecine interne
6. v
RESUME DU TRAVAIL
Notre travail a porté sur « EVALUATION DE LA PRISE EN CHARGE
DEL’INSUFFISANCE CARDIAQUE » à l’hôpital de district de Ruhengeri, pour une
période allant du 01 Janvier au 30 Décembre 2015.
L’hôpital de Ruhengeri nous a servi comme cadre pour notre investigation la
problématique a soulevé les questions des recherches suivantes :
➢ Question Principale
• Quel est le niveau de prise en charge de l’insuffisance cardiaque à l’hôpital de
Ruhengeri ?
➢ Questions spécifiques
• La prise en charge de l’insuffisance cardiaque serait efficace à l’hôpital de
Ruhengeri ?
• Le personnel soignant est-il qualifié ?
• Le personnel soignant est-il formé en matière de la prise en charge de l’I.C ?
• Quel est niveau du personnel soignant ?
• Le protocole thérapeutique est-il respecté ?
➢ Hypothèses
❖ La prise en charge de l’insuffisance cardiaque serait bonne à l’hôpital de
Ruhengeri.
❖ Le personnel soignant de l’hôpital de Ruhengeri aurait une qualification.
satisfaisante
❖ Le niveau de formation de personnel soignant serait adéquat.
❖ Le niveau d’ancienneté du personnel soignant serait supérieur ou égal à 10 ans.
❖ Le personnel soignant respecterait le protocole thérapeutique.
En vue, de vérifier nos hypothèses nous nous sommes fixés les objectifs suivants :
✓ Objectif General
- Évaluer le niveau de la prise en charge de l’insuffisance cardiaque dans
l’hôpital de Ruhengeri.
7. vi
✓Objectifs spécifiques
- Déterminer l’efficacité de la prise en charge de l’insuffisance cardiaque à l’hôpital
de Ruhengeri.
La collecte des données a été rendue possible grâce à une méthodologie basée sur
les méthodes analytiques, statistique et des techniques utilisées comme interview
libre, l’analyse documentaire et l’échantillonnage.
Apres l’analyse et interprétation des données nous avons abouti aux résultats
suivants :
✓ La majorité de nos enquêtés soit 88,8% des personnels soignants
confirment une bonne qualité de soins contre 11,2% confirment une
mauvaise.
✓ La majorité de nos enquêtés, soit, 66,6% étaient du niveau A2 contre
38,4% du niveau A1.
✓ La majorité de nos enquêtés soit, 56 % avaient une ancienneté plus de 10
ans. contre deux autres classes dont l’une était de 22,2 % de l’ancienneté
de 7-9 ans, Et la dernière a aussi 22,2 % de l’ancienneté entre 4-6 ans.
✓ 55,5 % ont reçu des formations supérieur ou égal à 5 tandis que 33,3 ont
eu des formations situant entre 2-4 fois. Et 11,1 ont reçu une seules
formation.
✓ La majorité de nos enquêtés soit, 78 % ont une bonne connaissance du
protocole de la P.E de l’I.C, grâce à l’ancienneté et l’expérience rendu dans
le domaine médical.
8. vii
SUMMARY OF WORK
Our work focused on "EVALUATION OF CARDIAC HEALTH CARE MANAGEMENT"
at Ruhengeri District Hospital for a period from 01 January to 30 December 2015.
The hospital of Ruhengeri served us as frame for our investigation the problematic
raised the questions of the following searches:
➢ Main Question
• What is the level of management of heart failure at Ruhengeri Hospital?
➢ Specific issues
• Management of heart failure would be effective at Ruhengeri hospital?
• Is the caregiver qualified?
• Is the caregiver trained in the management of CL?
• What is the level of nursing staff?
• Is the treatment protocol respected?
➢ Hypothesis
• The management of heart failure would be good at Ruhengeri hospital.
• Nursing staff at Ruhengeri Hospital would have a qualification satisfactory
• The level of training of nursing staff would be adequate.
• The seniority level of the nursing staff would be greater than or equal to 10
years.
• The nursing staff would respect the therapeutic protocol.
In order to verify our assumptions we have set ourselves the following objectives:
➢ General objective
- Evaluate the level of management of heart failure in Ruhengeri Hospital.
9. viii
➢ Specific objectives
- To determine the effectiveness of the management of heart failure in Ruhengeri
hospital.
The data collection was made possible through a methodology based on analytical
methods, statistical and techniques used as free interview, documentary analysis
and sampling.
After analyzing and interpreting the data, we obtained the following results:
➢ The majority of our respondents, ie 88.8% of caregivers confirm a good
quality of care against 11.2% confirm a bad one.
➢ The majority of our respondents, that is, 66.6% were at the A2 level against
38.4% of the A1 level.
➢ The majority of our respondents, 56% had seniority more than 10 years.
Against two other classes, one of which was 22.2% of the seniority of 7-9
years, and the last also has 22.2% of the seniority between 4-6 years.
➢ 55.5% received training levels greater than or equal to 5 while 33.3 had
formations ranging between 2-4 times. And 11.1 received only one training.
➢ The majority of our respondents, 78% have a good knowledge of the protocol
of P.E I.C, thanks to the seniority and experience in the medical field.
10. 1
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. Problématique
Le Cœur a des fonctions qui sont principalement celles de recevoir le sang du
système veineux, de le délivrer au niveau pulmonaire où il sera oxygéné puis de
délivrer le sang oxygéné vers l'ensemble des tissus de l'organisme1.
Suite à un état pathologique, ces fonctions peuvent être altérées. En réponse à
cela, l'organisme met en place un système compensatoire, qui une fois dépassé,
laisse place à un état physiopathologique où le cœur est incapable d'assurer ses
fonctions afin de satisfaire aux besoins de l'organisme malgré les pressions de
remplissage élevées. Cet état est connu sous la dénomination « Insuffisance
cardiaque » et se manifeste par une dyspnée, une asthénie de repos et/ou d'effort
et par des œdèmes2.
Dans le monde, l'insuffisance cardiaque est un problème majeur de santé
publique. Sa prévalence est sans cesse croissante : 1 à 2 % des patients
européens entre 50 et 59 ans, et environ 5 à 10 % chez les personnes de 80 à 89
ans3, 20 % de la population à 80 ans aux états unis d'Amérique risquent de la
développer ; et 14,9 % des patients en Australie en sont décédés4.
Elle touche à travers le monde environ 15 millions d'individus dont
approximativement 5 millions aux états unis d'Amérique où 550 000 nouveaux
cas sont diagnostiqués [5].
En France, la Haute autorité de la santé (HAS) évalue l’âge moyen de survenue de
l’insuffisance cardiaque à 73,5 ans, sachant que les patients de plus de 65 ans représentent
environ 90 % des patients diagnostiqués.
1http://www.cfcopies.com/v2/leg/legdroi.php
2 http://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/droits/protection.htm
3 PAULE P.et Al., insuffisance cardiaque d’origine non infectieuse en zone tropicale ; Approche
étiologique et principes thérapeutiques ; Med. Trop.2007 ; 67 :
11. 2
Entre mai 2006 et janvier 2011, l’Unité de traitement de l’insuffisance cardiaque (UTIC) du
Centre hospitalier Ibn Rochd de Casablanca a suivi 1578 patients atteints d’insuffisance
cardiaque chronique.
L’âge moyen de ces patients était de 64, 82 ans (à plus ou moins 12-14 ans) dont
une proportion de 65 % d’hommes.5
La pathologie cardiovasculaire représente 7 à 10% des admissions dans plusieurs
pays anglophones africains, dont 3 à7% pour insuffisance cardiaque [6].Une étude
récente portant sur sept pays d'Afrique francophone rapporte une proportion de
27, 5% des patients hospitalisés en urgence pour une poussée d'insuffisance
cardiaque en classe IV de la 6NYHA.
En Afrique, l'insuffisance cardiaque concerne souvent une population beaucoup
plus jeune que dans les pays développés où la majorité des patients appartiennent
aux troisième et quatrième âges [8].
Néanmoins, une étude sénégalaise menée en 2002 a montré que l'insuffisance
cardiaque est fréquente avec 37,7 % des admissions et grave, et une autre menée
à Kinshasa en 2005 révèle que 67.6 % des patients ayant souffert de cette
pathologie avaient plus de 60 ans [10]. Etant donné que les études lochoises
relatives à l'insuffisance cardiaque sont rares et souvent passent inaperçues.
Au Rwanda, Alors que la majorité des patients insuffisants cardiaques sont
suivis en ville, les dépenses hospitalières représentent 65 à 75% des
dépenses totales; la prévention des ré hospitalisations en urgence est donc
un autre objectif très important
A l’occasion d’une revue rétrospective des dossiers médicaux des patients atteints
d’insuffisance cardiaque aigue et pris en charge par l’hôpital de District de
Musanze entre 2010 et 2011, nous avons réalisé une «photographie » de ces
4. NAJAFI F. et Al., Evolution de la mortalité par insuffisance cardiaque en Australie. Une analyse
des données officielles de mortalité de 1997 à 2003, disponible sur www.who.int/fr
5. Pittler MH, Schmidt K, Ernst E. Hawthorn extract for treating chronic heart failure: meta-
analysis of randomized trials. Am J Med. 2003 Jun 1; 114(8):665-74. Texte intégral : www.cfids-
cab.org
6Minisante rapport sur l’insuffisance cardiaque ; Kigali 2012
12. 3
malades et de leur prise en charge tant sur le plan thérapeutique que sur leur
orientation post urgence
QUESTIONS DE RECHERCHE
• QUESTION PRINCIPALE
❖ Quel est le niveau de prise en charge de l’insuffisance cardiaque à l’hôpital de
Ruhengeri ?
• QUESTIONS SPECIFIQUES
- La prise en charge de l’insuffisance cardiaque est-elle efficace à l’hôpital de
Ruhengeri ?
- Le personnel soignant de l’hôpital de Ruhengeri est-il qualifié ?
- Quel est le niveau de personnel soignant de l’hôpital de Ruhengeri ?
- Quel est le niveau d’ancienneté de personnel de l’hôpital de Ruhengeri ?
- Le protocole thérapeutique de la prise de l’insuffisance Cardiaque est-il
respecté ?
0.2. HYPOTHESES DU TRAVAIL
1. La prise en charge de l’insuffisance cardiaque à l’hôpital de Ruhengeri serait
bonne
2. Personnel Soignant de l’hôpital de Ruhengeri aurait une qualification
satisfaisante.
3. Le niveau de formation de personnel serait adéquat
4. Le niveau d’ancienneté du personnel soignant serait supérieur ou égal à 10 ans
5. Le personnel soignant de l’hôpital de Ruhengeri respecterait le protocole
thérapeutique de la P.E de l’I.C
0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL
0.3.1 Objectif principal
1 .Evaluer la prise en charge de l’insuffisance cardiaque à l’hôpital de Ruhengeri.
13. 4
0.3.2 Objectifs spécifiques
1. Déterminer l’efficacité de la prise en charge de l’insuffisance cardiaque à
l’hôpital de Ruhengeri.
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de ce sujet n’a pas été le fait du hasard, car le décès de nos pères, mères,
et des petits enfants qu’ils soient garçons ou filles qui sont à la une dans de
nombreuses revues médicales ne pourront pas passer inaperçus. C’est sur base
des informations fournies par ces revues qu’a été le fait de ce sujet dans la finalité
de bien vérifier si les données trouvées dans nos milieux sont semblables à celles
trouvées dans d’autres contrées de la terre.
0.4.1. INTERET PERSONNEL
Entant qu’un futur personnel soignant nous avons été motivées par les mauvaises
conséquences qu’entraine l’insuffisance cardiaque dans notre pays le Rwanda en
général et particulièrement dans le District de Musanze. Par nos observations sur
terrain nous avons été fortement touché par la recrudescence des cas
d’insuffisance cardiaque à l’hôpital de District de Musanze au cours de notre
stage, c’est pour quoi que nous nous sommes décidés de menés une étude
scientifique dans cette structure en espérant que les résultats de celle-ci
contribueront à l’amélioration dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque.
0.4.2. INTERET SOCIAL
Notre recherche pourra éclairer à tout intéressé d’une manière succincte les
facteurs qui sont à la base d’insuffisance cardiaque et qui peuvent engendrer une
tragédie épouvantable qui est la mort, ainsi ce travail trouvera un grand intérêt
car il contribuera à l’amélioration dans prise en charge d’insuffisance cardiaque.
0.4.3. INTERET SCIENTIFIQUE
Scientifiquement ce travail répond aux exigences incontournables des institutions
supérieures et universitaires qui demandent à tout étudiant qui termine son cycle
de rédiger un travail de fin de cycle dans son domaine. C’est ainsi qu’il constitue
14. 5
une source d’information pour les futurs chercheurs. L’intérêt de ce sujet réside
au fait qu’il servira une ébauche aux futurs chercheurs qui se lanceront dans un
autre angle de ce thème. Il interpelle aussi aux professionnels de santé sur la P.E
des décisions à temps devant une insuffisance cardiaque qui présente un danger.
0.5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DU TRAVAIL DE RECHERCHE
Cette étude porte sur le rôle de l’infirmier dans la prise en charge de l’insuffisance
cardiaque à l’hôpital de District de Musanze. Vu la complexité du sujet, il pourrait
être abordé sous différents angles, sur une grande étendue et faire l’objet d’une
grande étude.
Cela exigerait beaucoup de temps, des ressources humaines, matérielles, et
financières dont nous ne disposons pas, raison pour laquelle nous l’avons délimité
dans le temps, dans l’espace et dans le domaine.
0.5.1. Délimitation dans le temps
Notre étude s’étend sur une période d’une année, allant du 1erjanvier au 31
décembre 2015.
0.5.2. Délimitation dans l’espace
L’Aire de santé de Musanze a été choisie comme notre milieu d’étude parce qu’elle
abrite une population particulièrement villageoise, avec un niveau d’instruction
très bas.
0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l’introduction, la conclusion et recommandations, notre travail comprend
trois chapitres:
• Le premier Chapitre : Généralités sur l’insuffisance cardiaque;
• Le second Chapitre : Approche méthodologique et présentation du milieu
d’étude;
• Le troisième Chapitre : Présentation, analyse et discussion des résultats.
15. 6
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’INSUFFISANCE CARDIAQUE
I.1.DEFINITION DES CONCEPTS
➢ Problématique : c’est une question fondamentale ou une série de questions
que l’on s’oppose en rapport du sujet de recherche.
➢ L’insuffisance cardiaque est un état pathologique indiquant que la pompe
cardiaque n'est plus capable d'assurer un débit sanguin suffisant pour
satisfaire les besoins de l'organisme.
➢ Infarctus du myocarde : correspond à la destruction d’une partie du
muscle cardiaque appelé myocarde ; il se produit lorsque par exemple, le
caillot empêche le sang de circuler normalement dans l’artère coronaire
l’artère qui irrigue le cœur.
➢ Cardiomégalie : c’est l’augmentation du volume du cœur
➢ Valvulopathie : c’est une pathologie de valvule
➢ Péricardite : c’est une inflammation de la couche couvrant le cœur
➢ Myocardite : c’est l’inflammation du muscle cardiaque
➢ Débit cardiaque : c’est la quantité du sang expulsée en une unité de temps
qui est égale à 65-75 ml or le cœur doit expulser 5ml/minute. Pour y
arriver il faut une fréquence cardiaque normale qui est comprise entre 60-
80 batt/min chez l’adulte.
Pour connaitre le débit cardiaque, il faut prendre la quantité du sang expulsé par
une unité de temps puis on multiplie par la fréquence cardiaque. On procèdera
comme suit : D.C =Q.S X F.C
Pour assurer l'expulsion du sang dans l'ensemble de l'organisme, le cœur est
habitué à compenser dans certaines situations : par exemple, en cas d'effort, il
augmente sa fréquence et son débit. En cas de maladie des valves, des artères ou
du muscle lui-même, le cœur va fournir plus d'efforts pour remplir sa mission ce
qui peut entraîner, à la longue, des modifications physiologiques, par exemple son
hypertrophie ou un épaississement des parois des ventricules. A leur tour, celles-
ci diminuent ses capacités à compenser.
16. 7
A ce stade, le cœur n'est plus capable d'assurer un débit de sang suffisant pour
couvrir les besoins du corps en oxygène, d'abord en cas d'effort puis même au
repos.7
Contrairement aux idées reçues, l'insuffisance cardiaque n'est pas une maladie de
vieillard, chronique, sans traitement efficace, limitée au cœur, toujours grave. Elle
peut aussi être une maladie de l'enfant et de la femme enceinte, une urgence
vitale (œdème aigu pulmonaire, mort subite), une maladie infectieuse et
susceptible de guérison (myocardite), une maladie génétique et familiale, une
maladie de l'alimentation (alcool, déficit vitaminique...), une maladie à l'arsenal
thérapeutique extraordinairement développé.
I.2.ANATOMIEET PHYSIOLOGIE DU CŒUR
un cœur normal est une puissante pompe musculaire. Il peut peser entre 200et
450g (7a15 onces) et sa taille et un peu plus grosse que celle de votre poing. Au
cours d’une vie, le cœur humain battra plus de 2,5 milliards de fois. Chaque jour,
7Fondation des maladies du cœur. Salle des médias – Statistiques, Fondation des maladies du cœur.[Consulté le 27
Juillet 2011]. www.fmcoeur.com
Heart Failure Society of American. Questions about HF - Stages of Heart Failure, HFSA. [Consulté le 27 juillet 2011].
www.abouthf.org, https://www.passeportsante.net
17. 8
un cœur moyen bat environ 100000 fois et pompe environ 7200 litres
(1900galons) de sang
Le cœur se trouve entre les deux poumons au milieu de la poitrine, derrière le
sternum, légèrement à gauche une membrane doublée appelée péricarde entoure
le cœur comme une enveloppe. Le sang chargé d’oxygène arrive des poumons et
entre dans le cœur. Pour fonctionner le cœur doit s’approvisionner en oxygène et
en éléments nutritifs, qu’il reçoit par le sang qui est pompe dans ses artères
coronaires. Le système circulatoire est compose du cœur et du système
cardiovasculaire. Le cœur pompe le sang vers les organes, tissus et cellules de
l’organisme pour apporter l’oxygène et les éléments nutritifs à chaque cellule du
corps et retirer le dioxyde de carbone et les déchets produits par cellules. Le sang
riche en oxygène est transporté du cœur vers le reste de l’organisme par
l’entremise du réseau complexe des artères, d’artérioles, et des capillaires. Le sang
pauvre en oxygène retourne au cœur à travers les veines.
Le cœur est compose de quatre : les cavités supérieures sont appelées oreillette
droite et oreillette gauche, les cavités inferieures sont appelées ventricule droit et
ventricule gauche. Un paroi musculaire appelé septum les oreillettes droite et
gauche, et les ventricules droit et gauche. Le ventricule gauche est plus gros et le
plus puissant des cavités du cœur est capable de pomper le sang dans tout
l’organisme par la valvule aortique. Les deux cavités de droite du cœur (l’oreillette
droite et le ventricule droit pomper le sang du cœur vers les poumons afin que les
globules sanguins puissent recueillir de l’oxygène frais en échange des déchets
qu’ils ont recueillis lors de leur passage dans l’organisme. Le sang riche en
oxygène retourne vers les cavités du côté gauche du cœur (l’oreillette et ventricule
gauche), qui les pompent en suite dans le reste de l’organisme.
Lorsque le muscle cardiaque se contracte, les deux cavités supérieures (les
oreillettes) se remplissent du sang. Ensuite, ces deux cavités se contractent et
expulsent le sang vers les ventricules.
Les ventricules se contractent ensuite et poussent le sang hors du cœur soit vers
les poumons, soit dans le reste de l’organisme.
I.3. PHYSIOPATHOLOGIE
La défaillance cardiaque a des conséquences d’amont (engorgement) et d’aval
(perfusion sanguine insuffisante)
18. 9
I.3.1. Stase sanguine en amont,
Elle est due à l’élévation des pressions de remplissage des ventricules on
distingue :
➢ Une stase pulmonaire lorsqu’il existe une défaillance de ventricule gauche.
➢ Une stase dans la grande circulation, lorsqu’il existe une défaillance de
ventricule droit (essentiellement dans le cœur pulmonaire chronique)
➢ Une stase globale, à la fois dans la circulation pulmonaire et la grande
circulation. Cette insuffisance cardiaque peut être :
• Soit secondaire à la stase pulmonaire l’insuffisance ventriculaire droite se
développe après une période de stase pulmonaire liée à une cardiopathie
gauche.
• Soit présente d’emblée, lorsque la cardiopathie atteint les cavités gauches
et droites, c’est le cas des lésions myocardiques (cardiomyopathies,
infarctus du myocarde, myocardites diverses supérieures à 150batt)
I.3.2. Apport sanguin insuffisant en aval
La conséquence la plus précoce et la plus grave de cette défaillance circulatoire est
la diminution du flux plasmatique rénal. Pour une raison encore mal connue,
cette réduction du débit sanguin rénal est plus importante.
Cette rétention aqueuse précoce, responsable des œdèmes est aggravée par une
vasoconstriction artériolaire rénale par une élévation de la pression veineuse
rénale et par une augmentation de la sécrétion d’aldostérone.
Elle est le résultat de lésions cardiaques parmi lesquelles on distingue les
cardiomyopathies, les maladies du poumon, qui peuvent gêner la circulation du
sang ce qui se répercute sur l'efficience du cœur droit et, enfin, les maladies des
valves. Assurant l'étanchéité et le passage du sang entre oreillettes et ventricules
et entre ces derniers et les artères (aorte et artère pulmonaire), ces clapets peuvent
présenter un rétrécissement freinant le passage du sang ou, au contraire, ne plus
être suffisamment étanches au bon moment, entraînant un reflux du sang dans le
19. 10
sens inverse, obligeant le muscle cardiaque à augmenter les volumes qu'il doit
éjecter pour assurer sa mission.8
8 Notes de cours de pathologies médicales destinées aux étudiants de G2 S.I p.41 Consulté le
01/04/2015
20. 11
9
I.4.TYPES D’INSUFFISANCE CARDIAQUE
I.4.1.Insuffisance cardiaque diastolique
C'est l'insuffisance cardiaque de remplissage. Elle est la conséquence d'un muscle
cardiaque épaissi, rigidifié et c'est un volume réduit de sang, donc d'oxygène et
des autres substances vitales qu'il transporte, qui sera par la suite envoyé dans
l'organisme.
La première cause de l'insuffisance cardiaque diastolique est l'hypertension
artérielle, maladie souvent sans symptôme apparent (on la surnomme le tueur
silencieux). Mal ou non traitée, elle aboutit à la longue à un épaississement du
muscle cardiaque, qui s'est heurté pendant des années à une forte pression des
artères et à du « pousser plus fort » pour maintenir un débit constant.
Un rétrécissement de la valve aortique, entre le ventricule gauche et l'aorte, est
une autre cause de l'insuffisance cardiaque diastolique. Avec l'âge, cette valve
peut se calcifier et devenir un obstacle au libre passage du sang, obligeant le cœur
à lutter pour forcer le passage, conduisant à l'épaississement du muscle
cardiaque et la réduction de sa puissance.
9 Fondation des maladies du Cœur. Salle de medias-statistiques, fondation des maladies du cœur.
[Consulte le 27 juillet 2011]. www.fmcoeur.com
21. 12
I.4.2.Insuffisance cardiaque systolique
C'est l'insuffisance cardiaque de l'éjection, qui révèle une diminution de puissance
du ventricule gauche. Dans près de 90 % des cas, on ne trouve pas d'explication à
cet affaiblissement et l'on parlera alors de cardiomyopathie dilatée idiopathique.
Un défaut d'irrigation du muscle représente la première explication connue de
l'insuffisance cardiaque systolique. Les artères coronaires qui nourrissent le cœur
n'assurent plus le transport du sang, soit parce qu'elles sont rétrécies, soit parce
qu'elles sont bouchées (situation d'urgence de l'infarctus du myocarde). Une
atteinte virale affectant les cellules cardiaques peut également être à l'origine de
l'insuffisance cardiaque systolique.10
I.5.CAUSES GENETIQUES DE L'INSUFFISANCE CARDIAQUE
Certaines cardiomyopathies peuvent être d'origine génétique, suite à la mutation
d’une gêne spécifique, telle la cardiomyopathie hypertrophique familiale. Selon ce
type, l'apparition de la maladie peut être plus ou moins tardive, de la petite
enfance à l'âge adulte, même si la gêne mutant est présent dès la naissance. Il
peut être utile d'identifier la gêne en cause afin de mieux guider la prise en charge
du patient, et de compléter ce test par une enquête.
I.6. SIGNES DE L'INSUFFISANCE CARDIAQUE
L'essoufflement est le premier signe tangible de l'insuffisance cardiaque : d'abord
une difficulté à respirer, liée à l'engorgement de sang dans les poumons, ressentie
comme un simple inconfort respiratoire, puis un véritable essoufflement à l'effort,
qui peut s'aggraver en se manifestant même au repos. Signe d'aggravation
majeure, le fait d'être essoufflé quand on est allongé, plus encore que lorsqu'on est
assis. Il s'agit là d'un signe nécessitant une consultation d'urgence.11
10 Notes du cours de pathologie médicale destines aux étudiants de G2 S.I dispensé par Dr
ODINGA M. Jonathan consulte le 23 juin 2014
11 Arnold JM, Howlett JG, et al. Canadian Cardiovascular Society Consensus Conference
recommendations on heart failure update 2007: Prevention, management during intercurrent
illness or acute decomposition, and use of biomarkers
22. 13
La fatigue est le deuxième signe de l'insuffisance cardiaque, ressentie même pour
un petit effort et qui est due au déficit d'irrigation sanguine des muscles, qui n’en
reçoivent pas un apport normal en énergie (sucre et oxygène).
Le gonflement de certaines parties du corps (foie, veines du cou, jambes), gorgées
d'œdèmes, est le troisième signe alarmant. Enfin, une prise de poids importante et
rapide de l'ordre d'un kilo par jour est un signe particulièrement alarmant, qui
traduit une poussée d'insuffisance cardiaque.
D'autres signes peuvent alerter, comme des palpitations, dues au travail excessif
accompli par le cœur, ou une baisse de tension, concomitante à une réduction de
la capacité d'éjection du muscle cardiaque, ainsi que des troubles de la mémoire
ou de la libido.
L'ensemble de ces signes nécessite de contacter immédiatement son médecin
traitant ou son cardiologue. En cas des manifestations aiguës (sueur, tête qui
tourne, malaise, etc.) et d'essoufflement interdisant de s'allonger, il ne faut pas
hésiter d’aller si vite contacter le médecin.
La consultation chez le médecin est une source précieuse et indispensable pour le
diagnostic, depuis la description des signes ressentis par le patient jusqu’à la
palpation du foie et l'observation des jambes et des veines du cou, l'écoute du
cœur et la prise de la tension artérielle.
Le médecin pourra ensuite prescrire des examens. L'échocardiographie est
l'examen clé de l'insuffisance cardiaque. Non invasif, indolore, sans effet
secondaire, elle permet d'évaluer la fonction cardiaque et donc d'apprécier au
mieux le remplissage, l'éjection, le travail des valves, l'état des cavités... Autres
examens possibles : la coronographie (radiographie des artères du cœur), le
cathétérisme cardiaque (pour mesurer la pression dans les cavités) et le test
d'effort, qui permettra de mesurer l'intensité de l'effort que le cœur est capable
d'accomplir.
23. 14
I.6.1 Symptômes fonctionnels
La dyspnée est le symptôme essentiel. Elle s’accompagne de polypnée son
intensité doit être précisée (classification de la NYHA)
✓ Degré I : La dyspnée apparait au cours d’efforts d’une intensité inhabituelle
✓ Degré II : La dyspnée apparait au cours d’efforts importants mais habituels
(marche rapide prolongée, montée de plusieurs étages)
✓ Degré III : La dyspnée lors d’efforts légers. cette dyspnée du 3eme degré
s’accompagne souvent des dyspnées de décubitus. La gravité de la dyspnée
de décubitus peut être mesurée par le nombre d’oreillets que le sujet doit
utiliser pour éviter l’oppression respiratoire.
✓ Degré IV : La dyspnée est permanente même en position assise (orthopnée).
A l’oppression respiratoire, sont associés, une fatigue due à la diminution du débit
cardiaque et du symptôme bronchitique dû à la stase dans les capillaires
bronchiques.12
I.7.SIGNES PHYSIQUES
❖ SIGNES CARDIAQUES
La tachycardie est pratiquement constatée : elle permet une augmentation du
débit cardiaque. En cas d’insuffisance ventriculaire gauche, on trouve les
symptômes propres à la défaillance du ventricule gauche avec augmentation de la
matité cardiaque et déplacement du choc de pointe dans le sixième espace
intercostal, bruit de Galop.
❖ SIGNES VASCULAIRES PERIPHERIQUES
Les manifestations d’aval sont assez inconstantes et relativement peu
importantes :
• Pincement de la pression artérielle, différentielle, surtout chez les
hypertendus (hypertension décapitée)
12
https://www.coeuretavc.ca/coeur/qu-est-que-les-maladies-du-coeur/comment-fonctionne-le-coeur
24. 15
• Pouls alternant, mis en évidence lors de la prise de la tension artérielle au
brassard.
❖ SIGNES PULMONAIRES13
Fines crépitations à prédominance inspiratoire (râles sous-crépitants) aux bases
pulmonaires « râles de stase »
Epanchements pleuraux.
Phénomènes paroxystiques d’encombrement de la petite circulation
Ces phénomènes apparaissent surtout la nuit une heure ou deux après que le
patient soit endormi il peut constituer la première manifestation d’insuffisance
ventriculaire gauche ou apparait chez le malade ayant déjà des signes
d’encombrement progressif de la petite circulation.
Si le patient n’est pas correctement traité, ces accidents dits des (poumons
cardiaques) se répètent à intervalles variables.
Ces paroxysmes sont de deux types ; l’œdème aigu du poumon et l’asthme
cardiaque. Il existe d’ailleurs des formes de transition. Ces deux types d’accidents
de poumons cardiaques.
❖ L’œdème aigu du poumon
Il est dû à une inondation des alvéoles pulmonaires.
✓ Signes fonctionnels
Le malade se réveille en proie à une oppression respiratoire intense avec
chatouillement laryngé. Ensuite, s’installe une polypnée avec orthopnée qui force
le sujet à s’assoir sur le bord du lit. Des quintes de toux ramènent des grandes
quantités des crachats mousseux, souvent roses, l’accès peut s’accompagner des
douleurs thoraciques.
13 Idem 8
25. 16
✓ Signes physiques :
• Polypnée avec orthopnée
• Cyanose, pâleur, sueur
• Tachycardie
• Crépitements inspiratoires et expiratoires (râles sous-crépitant) bilatéraux
pouvant remonter jusqu’aux sommets (marée montante) Dans certains cas
d’œdème pulmonaire central, l’auscultation pulmonaire peut être négative.
• Gonflement des veines jugulaires.
❖ L’asthme cardiaque : Il n’y a pas de transsudation alvéolaire mais un
bronchospasme qui simule la crise d’asthme allergique.14
➢ Signes fonctionnels :
C’est une oppression respiratoire avec anxiété et gêne respiratoire qui réveille le
malade. On le trouve assis au bord du lit s’appuyant sur le bras pour permettre
en œuvre les muscles respiratoires accessoires il peut exister soit une polypnée
comme dans l’œdème aigu soit de la bradypnée comme dans l’asthme allergique.
La toux et l’expectoration mousseuse font défaut. A la fin de la crise des secousses
des toux s’accompagnent de quelques crachats blanchâtres collants comme dans
l’asthme allergique.
➢ Signes physiques :
• Gêne respiratoire avec polypnée ou bradypnée.
• Tachycardie
• Sibilances expiratoires « râles sibilants » pratiquement toujours
accompagnées des crépitements inspiratoires et expiratoires « râles sous-
crépitant » aux bases.
La stase dans la grande circulation par défaillance de cavités droites
En raison de la capacité de la grande circulation, il n’existe pas ici des
manifestations paroxystiques de stase comme dans la petite circulation.
14Idem
26. 17
➢ L’augmentation de pression dans la grande circulation va entrainer un œdème
des parties déclives.
Ce sont toutes fois les stases hépatiques et rénales qui auront les
conséquences physiopathologiques les plus sérieuses. L’augmentation de
pression dans la veine rénale, en augmentant la réabsorption tubulaire du
sodium, accroit encore la rétention aqueuse.
Symptômes fonctionnels
- La dyspnée est due à la décompensation cardiaque.
- Hépatalgie : elle est due à la distension de la capsule de Glisson par
congestion passive du foie.15
Symptômes physiques
❖ cardiaques
Mis à part la tachycardie, ces signes sont très constants :
• Palpation du ventricule droit hypertrophié dans le creux épigastrique sous
l’appendice xyphoïde « signe de Harzer »
• Bruit de Galop droit : généralement protodiastolique audible au foyer
tricuspide.
• Souffle systolique d’insuffisance tricuspidienne fonctionnelle.
❖ Périphériques
Ce sont les signes principaux de l’insuffisance ventriculaire droite :
- Une distension des veines jugulaires, même en position assise
- Une hépatomégalie douloureuse ; La stase dans le foie et le système
porte peut entrainer :
Des troubles digestifs (inappétence, nausées, vomissements)
Une insuffisance hépatique avec subictère et hypoprothrombinémie
Une cirrhose dite « cardiaque »
Un reflux hépato-jugulaire
15HARRISON Principes de médecine interne, 16e éd.2006
27. 18
Une ascite, surtout importante dans la péricardite constrictive et la
sténose tricuspidienne.
• Œdèmes périphériques : ce gonflement blanc, mou, indolore, gardant le
godet apparait dans les parties déclives (région sacrée, face postérieure des
cuisses lorsque le patient est alité. Dos du pied et 16 chevilles chez les
malades ambulants). ces œdèmes précèdent généralement l’ascite.
• L’épanchement -pleural
• Oligurie et nycturie
• Cyanose
I.8. EXAMENS DE LABORATOIRE
I.8.1. Examens des urines
La diminution du débit cardiaque et la stase rénale entrainent :
➢ Une oligurie avec forte densité urinaire (1020à 1030)
➢ Une albuminurie modérée (environ 1g/dl avec cylindres hyalins et même
granuleux ou épithéliaux).
I.8.2. Examens du sang
• Azotémie modérée (0,4 à0, 8g/litre) due à l’oligurie en dehors de toute
atteinte rénale
• Hyper bilirubinémie
• Hypo protéinémie
• Perturbation de tests de floculation au thymol et de Ta kata
• Hypoprothrombinémie due à l’insuffisance hépatique
16 Notes de cours de pathologies médicales destinées aux étudiants de G2 S.I p.48, 49 consulté le
16/06/2015
28. 19
I.9. L’INSUFFISANCE CARDIAQUE GLOBALE
Ici sont combinés les deux syndromes décrits plus haut.
Evolution→ complication→ Diagnostic et pronostique de l’insuffisance cardiaque
Evolution : les premiers épisodes de compensation cardiaque répondent souvent
au traitement d’une façon spectaculaire. Si la thérapeutique d’entretien est bien
suivie, une stabilisation peut être obtenue pendant des années à la longue, la
réponse au traitement tonicardiaque et diurétique est moins bonne.
Complications : Ce sont essentiellement des complications thromboemboliques
favorisées par le ralentissement circulatoire.
I.10. TRAITEMENT GENERAL DE L’INSUFFISANCE CARDIAQUE
En principe il sera :
❖ Traitement étiologique :17
Il sera envisagé en détail dans le traitement de diverses cardiopathies
❖ Traitement médical :
- De l’hypertension artérielle (antihypertenseurs)
- De l’hyperthyroïdie (iode radioactif)
- De la diphtérie (sérum antidiphtérique)
- De la syphilis (pénicilline)
- Du rhumatisme articulaire aigu (les corticoïdes)
- Des troubles du rythme, etc.
❖ Traitement chirurgical :
Lorsqu’il existe un obstacle mécanique à l’adaptation du débit cardiaque, la
levée de cet obstacle donne souvent des résultats spectaculaires.
- La pericardéctomie dans les péricardites constrictives.
- La commissurotomie mitrale
- Le remplacement valvulaire dont les valvulopathies mitrales et aortiques.
17
Idem
29. 20
Mesures hygiéno-diététiques:
❖ Traitement hygiénique : Le repos sera d’autant plus strict et prolongé
que les signes de décompensation seront plus marqués. Dans le cas
plus graves :
Ce repos sera partagé entre le lit et le fauteuil. Des mesures seront prises pour
éviter les effets défavorables de l’immobilisation prolongée.
- Mobilisation active et passive des membres inférieurs pour éviter les
thrombophlébites.
- Exercices respiratoires pour combattre la tendance aux infections
pulmonaires.
- Talcage et friction à l’alcool des régions fessières pour prévenir les escarres de
décubitus.
- Traitement de la constipation par des laxatifs.
❖ Traitement diététique:
Régime désodé : Malgré les progrès considérables réalisés dans le traitement
diurétique le régime pauvre en sodium demeure un élément essentiel pour
combattre la rétention aqueuse dans l’insuffisance cardiaque.18
L’alimentation normale contient en moyenne 10gr de NaCl soit 4gr de NaCl par
jour. La sévérité du régime désodé sera adaptée à l’importance des signes de
décompensation cardiaque.
On distingue :
➢ UN REGIME LEGEREMENT DESODE
Apport quotidien de 1 à 2 gr de NaCl, il faut s’abstenir d’ajouter du sel dans
l’eau de cuisson des aliments et proscrire les aliments très sales (beurre sale,
viandes salées, et fumées, charcuteries, poissons et fruits de mer, olive,
condiments sales, sauces anglaises). Le pain devrait être moins salés que
18 Notes du cours de pathologie médicale destiné aux étudiants de G2 S.I à l’ISTAC/Goma par Dr
ODINGA M. Jonathan version 2015 consulté le 08 juillet 2015. P49
30. 21
normalement. Les malades devront être mis en garde contre l’utilisation des
eaux minérales riche en sodium.
➢ UN REGIME DESODE MODERE
(Apport quotidien de 0,5 à 1gr de Na) pour obtenir une telle réduction de
sodium. Il faut imposer au patient le lait et le pain sans le sel et lui interdire
les conserves et certaines confitures commerciales dont la conservation est
assurée par le benzoate de soude. Pour éviter l’anorexie on utilisera des
condiments non salés le vinaigre, citron, ail curry, oignons sans sel.
Des sels de remplacement sans sodium pourront être prescris en quantité : sont
les chlorures des lithiums ou de magnésium.19
➢ UN REGIME DESODE STRICT
Apport quotidien de 0,2 à 0,5 gr n’a que des rares indications (insuffisance grave
avec hyponatrémie par dilution, encéphalopathie hypertensive) et n’est prescrit
que des périodes de temps assez courts (10 jours maximum) Le régime
habituellement prescrit dans ce cas est le régime de Kempner composé
uniquement de riz, des fruits, des fruits confitures, sucres avec1, 5 litres ou de
thé léger.20
➢ RESTRICTION DES BOISSONS
A condition que le régime soit sodé, il n’y a aucun bénéfice à réduire l’apport de
liquide, sauf dans la décompensation grave avec hyponatrémie par dilution et
inefficacité des diurétiques.
- Le régime sera hypocalorique et reparti en nombreux petits repas Traitement
déplétif.
- L’évacuation mécanique des liquides vise à réduire la masse sanguine, le
volume de liquide extracellulaire.
19
Idem
20 Dr R.FINKEN, A, B, C, du poste de santé A l’usage de l’auxiliaire en santé publique en Afrique
p227 [publié en 1990].
31. 22
- La ponction des épanchements pleuraux. On retirera 500ml de liquide pleural
lentement
- La ponction d’ascite : lorsque cet épanchement ne disparait pas sous
l’influences des diurétiques et est source des troubles digestifs ou de dyspnée.
- La saignée
Ses indications sont limitées à la crise d’œdème aigu du poumon et à
l’insuffisance ventriculaire droite, pulmonaire chronique avec polyglobulie
importante.
➢ TRAITEMENT MEDICAMENTEUX :
Il comporte :
✓ Les tonicardiaques
✓ Les médicaments qui diminuent le pré charge
✓ Les médicaments qui diminuent la post- charge
✓ Les bêtabloquants21
➢ TRAITEMENT DE L’INSUFFISANCE CARDIAQUE PAR DIMINUTION DE LA
PRECHARGE
o Installation du malade(surélévation de la tête, abaissement des jambes) ;
o Saignée : de façon hémorragique (en cas de taux d’hématocrite élevé supérieur
à 50%) ou de façon non hémorragique (par utilisation de garrot veineux au
niveau des extrémités) ;
o Dérivés nitrés:
- milsidomine (pool veineux)
-Trinitrine
- isosorbide dénitraté.
- mononitrés
- milsidomine (corvasal)
21 Les affections cardiaques Dr R.FINKEN A, B, C du poste de santé A l’usage de l’auxiliaire en
santé publique en Afrique p.234 [publié en 1990]
32. 23
o Diurétiques (diminution de volume)
• Furosémide
• Thiazidique
Spironolactone, triamterene, amiloride.
• Association de plusieurs principes actifs (moduretic)
➢ TRAITEMENT DE L’INSUFFISANCE CARDIAQUE PAR BAISSE DE LA
POST-CHARGE
Commencer toujours avec une dose faible en contrôlant la pression artérielle
- Nifédipine
- Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (captopril, enalapril), à ne pas
associer avec les diurétiques épargneurs de potassium.
- Hydralazine, prazosine
- Le furosémide, Lasix* 22
Il existe sous forme orale (comprimé à 40mg ou 500mg en pharmacie des
hôpitaux, une forme retard à 60mg inefficace dans l'IC) ou intraveineuse ou
intramusculaire en phase de décompensation.
- Le bumétanide, burinex*
Sous forme orale (comprimé à 1 ou 5 mg en pharmacie des hôpitaux) ou
intraveineuse
- Les diurétiques thiazidiques :
Ex: - hydrochlorothiazidique *Esidex*chlorothiazide
Ils agissent au niveau du tube contourné distal. Ils empêchent la réabsorption
sodée. Ils entraînent une perte d'ion H+, K+ et Cl.
22 http//Wikipedia fr.wikipedia.org treatment of heart disease
33. 24
Les principaux produits sont le diurelix*(-Les diurétiques épargneurs de
potassium.
Deux types des molécules :
Amiloride (modamide*) et triamtéréne (tériam*) non utilisés dans l'insuffisance
cardiaque.
La canrénone, phanurane*(comprimé à 50mg) et surtout la spironolactone,
aldactone* (comprimé à 50 ou 100mg)
Ces molécules ont un effet anti-minéral-corticoïde. Elles ne sont actives qu'en
présence d'un hyperaldostéronisme. Elles s'opposent à la résorption du sodium au
niveau du tube contourné distal et retiennent le potassium.
Leur délai d'action est prolongé, leur effet diurétique est mineur sauf en cas d’
hyperaldostéronisme important. 23
L'aldactone a démontré son efficacité en termes de mortalité et réduction des
hospitalisations pour récidive d'insuffisance cardiaque, chez les patients au stade
3-4, en association avec les IEC. Attention cette association suppose une
surveillance rapprochée de la kaliémie et de la fonction rénale.
De plus l'aldactone* était utilisé à la dose seulement de 25mg /j
Effets secondaires des épargneurs de potassium :
• Gynécomastie
• Hyperkaliémie
D'autres diurétiques existent sous forme d'association, mais ils ne sont pas
utilisés dans l'insuffisance cardiaque, leur indication est plutôt l'HTA.
Les effets secondaires des diurétiques comme:
L’hypokaliémie avec les diurétiques de l'anse et les thiazidiques qui a un effet
délétère chez les patients avec hyperexcitabilité ventriculaire ou sous digitalique.
23 idem
34. 25
L’hyperkaliémie avec les épargneurs de potassium. Impose une surveillance
régulière des électrolytes de la fonction rénale et de la protidémie. 24
3- Les bêtabloquants : Il s’agit d’une classe thérapeutique longtemps contre-
indiquée dans l’insuffisance cardiaque. Plusieurs études récentes ont montré
l'effet bénéfique de certaines molécules en termes de mortalité et récidive
d'insuffisance cardiaque. Le traitement bêta bloquant était associé au traitement
maximal de l'insuffisance cardiaque soit IEC, diurétique, et plus ou moins
digitalique. Leur modalité d'action s'explique par l'inhibition du système
sympathique stimulé dans l'IC. Othiazide), hygroton*(25chlortalidone),
24. The impact of coenzyme Q10 on systolic function in patients with chronic heart failure. Sander
S, Coleman CI, Patel AA, Kluger J, White CM. J Card Fail. 2006 Aug;12(6):464-72
25. Correction of endothelial dysfunction in chronic heart failure: additional effects of exercise
training and oral L-arginine supplementation. Hambrecht R, Hilbrich L, Erbs S, Guillen S, Fiehn
E, Scheme N, Schuler G. J Am CollCardiol. 2000 Mar 1; 35(3):706-13.
35. 26
CHAPITRE II.APPROCHE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATIONDU
MILIEUD’ETUDE
II. 1. BREVE PRESENTATION DU DISTRICT DE MUSANZE
II.1.1. Historique et limites
Le District Musanze résulte du nouveau découpage administratif du pays en cinq
régions Nord, Sud, Est, Ouest et Mairie de la ville de Kigali.
L’actuel District de Musanze est situé dans la région du Nord est limite à l’Est par
le District de Burera, à l’Ouest par la République Démocratique du Congo et au
Nord par le pays de l’Uganda et le District de Nyabihu au Sud par le District de
Gakenke.
Le District de Musanze compte un hôpital de Ruhengeri qui fut construit en 1939
pendant la période coloniale. Il démarra ses activités comme un dispensaire
publique, de 1939 à 1964 il a connu une révolution qui l’amenant au statut d’un
hôpital public géré par le gouvernement rwandais jusqu’en 1964. A cette même
année, des accords ont été signés entre le gouvernement et la coopération
française, alors la gestion et les fonctionnements de l’établissement ont été confiés
à cette dernière.
En 1980, le dit hôpital fut reconnu comme hôpital de référence national au
3emerang après le centre hospitalière de Kigali (CHK) et l’hôpital universitaire de
Butare grâce aux travaux de réorganisation, de réaménagement, et de l’extension
réalisés par la coopération française.
Le génocide de 1994 n’a pas épargné l’hôpital de Ruhengeri, car une partie du
personnel a été tuée, une autre a quitté le pays ou a été transférée à d’autres
lieux. Les coopérants expatriés ont tous quitté le pays et très peu d’entre eux
sont revenus appuyer leurs collègues rwandais après 1994.
En juin 1996, le ministre de santé a repris la relève et cela grâceà l’appui des ONG
comme l’MSF Hollande et d’autres bienfaiteurs fournissant des produits
pharmaceutiques et matériels.
36. 27
C’est en janvier 1997 que la coopération française a repris ses activités surtout
dans le service de chirurgie avec l’arrivée du Dr TOL YIN qui a persévéré même
dans les périodes d’insécurités qui prévalait dans la région en cette même année.
En 199, l’hôpital de Ruhengeri fut classé dans le district sanitaire de Ruhengeri et
couvrit le District de Musanze. En 2006, la coopération française fut remplacée
par la coopération cubaine. L’hôpital de Ruhengeri avait une Mission d’améliorer
le bien-être de la population de sa zone de rayonnement et de la population
Rwandaise en générale car il reçoit toutes les références des hôpitaux et des
centre de santé de hors zone.
L’hôpital de District de Ruhengeri est situé au Nord du Rwanda sur la route
Kigali-Gisenyi, a 93km de Kigali et 65 km de Gisenyi. Implanté dans le secteur
de Muhoza, District de Musanze en province du Nord.
II.1.2. Caracteristiques geographiques
Cet hôpital se situe en ville de Ruhengeri. Il est limité : Au Nord par la Prison
centrale de Ruhengeri, à l’Ouest on a le Mont Nyamagumba, Au Sud l’hôpital est
limité par l’industrie de pyrèthre (SOPYRWA), à l’Est l’Académie de la police.
II.1.3 Reliefs
Le relief de District de Musanze est dominé à l’Ouest et au Nord par le parc
National des volcans et à l’Est par les lacs (Burera et Ruhondo) et les Rivières, il
est connu souvent sur l’agriculture des pommes de terre, pyrèthre, et les blés.26
Il compte une population de 34852 réparties dans 15 secteurs 68 cellules et 432
villages.
II.1.4. Climat
Le District de Musanze jouit d’un climat équatorial d’altitude moyenne. Les
températures moyennes varient de 200c en bordure du parc nationale des volcans
à 140c sur le sommet ou la température nocturne peut descendre jusqu'à 50c. Les
26 Monographie du District de Musanze, Février, 2007
37. 28
précipitations sont abondantes et orageuses. La pluviosité dans le District de
Musanze varie entre 1700 mm et 2000 mm par an.
II.1.5. Situation démographique et sanitaire
Le système de santé publique au Rwanda est axe sur la stratégie de soin de santé
primaire. Le pays compte actuellement 384 centres de santé qui desservent
chacun, plus de 21000 habitants. Notre district compte 17 FOSA (Formation
sanitaire) dont 13 centres santé, 3 postes de santé, et 1 hôpital de District. Tous
ces centres de santé et poste de santé sont encadrés par l’hôpital de Ruhengeri.
II.1.6. Objectifs de l’hôpital de Ruhengeri
Etant une institution publique sanitaire de district qui travaille comme l’hôpital de
référence selon la capacité d’accueil, reçoit tous les malades transférés de toutes
autres formations sanitaires de Ngororero, Burera, Nyabihu, Gakenke, Rubavu.
Et de toutes provinces grâce à sa spécialisation et la qualité du service. A ce titre
l’hôpital de Ruhengeri se base sur l’objectif d’offrir le paquet complémentaire
d’activités curative, Préventive et Promotionnelle.
II.1.7. Personnel de l’hôpital de Ruhengeri
Tableau No.1Répartition du personnel soignant
Catégories Nombres
Médecin Directeur 1
Médecins spécialistes expatriés 6
Médecins Généralistes 17
Dentistes A0 2
Techniciens Dentistes A1 6
Infirmiers A0 6
Infirmiers A1 25
Administrateur Gestionnaire A0 1
Santé publique Masters et A0 3
Santé publique A1 3
Administration publique A0 1
Chef de Nursing A0 3
39. 30
- ARV
- Ophtalmologie
- Physiothérapie-orthopédie
- Stomatologie
- Santé mentale
- Laboratoire
- Radiologie
- Nutrition
- Buanderie
- Pharmacie
- Statistique
- Maintenance
- Accueil
- Anesthésie et réanimation
- Facturation
- Bloc opératoire
- Soins intensifs
- Service social
II.1.9. Capacité d’accueil
La capacité d’accueil est de 490 lits au total répartis dans les différents services
d’hospitalisation.
40. 29
II.1.10. Organigramme de l’hôpital de Ruhengeri
Conseil d’Administration
Comité de gestion
Directeur de l’hôpital
Administrateur
Gestionnaire
Secrétariat et
Archivage
Chargé de l’Admin du personnel
Statisticien
Opéra de
saisie
Chargé de
recouvrement
Chef de facturation
Resp.
Science
social
Ass.
Sociales
Le
comptable
Caissier
Caissiers
Accueil, com et
relation Publiques
Chargé de
l’approvisionn
ement
Chargé
d’hygiène
Maintenance et
Equ, + Charoi
Infirmiers de service
Inf. Resp.
de service
Resp.
nutrition
Chef de
Nursing
Médecin Chef
de Staff
Pharmacien
Médecin Chef
de service
Responsable
de pharmacie
Médecins de
service
Préposé (e) à
pharmacie
41. 30
II.2. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
L’approche méthodologique consiste à déterminer les méthodes et techniques de
récolte et d’analyse des données. Pour réaliser ce travail scientifique, nous avons
fait recours à un certain nombre des matériels, techniques et méthodes.
II.2.1. Méthodes
Une méthode signifie un ensemble de règles pour atteindre un objectif dans les
meilleures conditions à un chercheur. Elle est donc un ensemble d’opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre une vérité qu’elle
poursuit, les démontre et les vérifie.16
Selon J.I.Loubert Del BAYLE, est une marche rationnelle de l’esprit pour arriver à la
connaissance ou la démonstration de la vérité.17
Pour accomplir notre mission nous nous sommes inspirés dans notre démarche des
méthodes ci-après :
a) La méthode analytique
Cette méthode nous a facilité à faire l’analyse systématique de toutes les
informations ainsi que les données récoltées. Ces données concerneront les facteurs
favorisant l’insuffisance cardiaque.27
b) La méthode statistique
Cette méthode consiste à quantifier et chiffrer les résultats de la recherche. Cette
méthode nous a permis de calculer les pourcentages et consigner nos résultats
dans les tableaux pour nos récoltes. La formule que nous avons utilisée est la
suivante en vue de bien analyser et interpréter nos résultats :
27 Madeleine GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, p274, 2004.
17 J.I.Loubert Del BAYLE, cite par MUSOMO AMUNDALA, cours de méthodologie de la recherche,
Université Ouverte, Goma 2005-2006, p.57
42. 31
100
x
N
n
P =
P= %
n =cas observés
N= Nombre total des cas
II.2.2. Techniques
Le mot « technique » signifie un moyen d’atteindre un but situé au niveau des faits,
des étapes pratiques. Elle implique l’utilisation d’outils, des machines, des gens ou
d’étapes comportant des procédés opératoires, rigoureux, susceptibles d’être
appliqués à nouveau dans les mêmes conditions, adaptés au genre de problème et
de phénomène en cause. En bref, les techniques sont les outils de collecte de
données.
Pour une bonne collecte de nos données nous avons utilisé les techniques
appropriées à notre sujet. Ces techniques sont les suivantes :
- L’interview libre : Nous avons eu l’occasion de converser avec les médecins et
les infirmiers sur différents problèmes relatifs à l’insuffisance cardiaque à
l’hôpital de Ruhengeri.
- L’analyse documentaire : Nous avons analysé les registres, les ouvrages, et les
fiches des malades etc.28
II.2.3. Population d’étude et échantillonnage
II.2.3.1. Type d’étude
Notre étude est essentiellement rétrospective et descriptive car elle a pour but de
rendre compte d’un phénomène de santé, de son évolution ainsi que des variables
apparentes au sein d’une population ciblée donnée et pendant une période
déterminée.
28 Madeleine GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales (2004 :p.393
43. 32
II.2.3.2.Population d’étude
Notre population d’étude est constituée de 18 infirmiers qui travaillent à l’hôpital
de Ruhengeri dans le service de la médecine interne.
II.2.3.3. Echantillonnage
C’est une opération qui consiste à prélever un certain nombre d’éléments dans
l’ensemble d’éléments qu’on veut observer ou traiter.
L’échantillon est définit comme un ensemble des personnes à interroger et il est
extrait d’une population plus large appelée « population parente, population mère, ou
population de référence ou univers »
II.2.3.4. Détermination de la taille de l’échantillon
Pour déterminer la taille de l’échantillon, nous nous sommes servis des
recommandations de l’OMS acceptées scientifiquement.
II.2.3.5. Critères de sélection
• Critères d’inclusion: pour être admis de notre recherche, était considérée toute
personne remplissant les critères suivants :
➢ Etre personnel infirmier du service de médecine interne.
➢ Etre au service lors de notre recherche.
➢ Avoir accepté volontiers comme faisant partie de notre échantillonnage.
• Critères d’exclusion:
Etait exclus de notre étude :
✓ Tous les prestataires infirmiers de l’hôpital de Ruhengeri ne travaillant pas en
médecine interne.
✓ Refus de répondre à notre protocole de recherche.
✓ Etre absent au cours de notre période de collecte de données.
44. 33
• Critères de satisfaction:
Les critères suivants nous ont aidés dans notre appréciation :
❖ Supérieur à 90% : Brillant ;
❖ 80-89% : Excellant ;
❖ 70-79% : Très bon ;
❖ 60-69% : Bon ;
❖ 50-59% : Assez bon ;
❖ Inférieur à 50 % : Mauvais
II.2.3.6. Matériel utilise
Un certain nombre d’instruments de recherche nous ont servi dans l’élaboration de
ce travail. C’est notamment :
• Les papiers
• Les ouvrages
• Les cahiers de registre
• Les fiches
• Le net
II.2.3.7. Variable et principe d’analyse
Cependant, les paramètres qui sont recherchés et analysés sont les suivants :
➢ La prise en charge selon la qualité de soins
➢ Selon le niveau de formation
➢ Selon l’ancienneté
➢ Selon la maitrise de la protocole thérapeutique de la P.E de l’I.C
➢ La formation continue
45. 34
CHAPITRE III. PRESENTATION, ANALYSE ET DISCUSSION DES RESULTATS
III.1.PRESENTATION DES DONNEES
Tableau No.2 Prise en charge de l’I.C selon la qualité de soin
Qualité Effectif Pourcentage
Bonne 16 88,8
Mauvaise 02 11,2
Total 18 100
Source : Données de notre enquête.
Il ressort de ce tableau que, la plupart des enquêtés soit 88,8% confirment une
bonne qualité de soins dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque, contre
11,2 %qui confirment également une mauvaise.
Tableau No.3. Prise en charge de l’I,C selon le niveau de qualification
Niveau Effectif Pourcentage
A2 12 66,6
A1 06 33,4
Total 18 100
Source : Données de notre enquête.
Il découle de ce tableau que, 66,6 % étaient du niveau A2, contre 33,4 % du niveau
A1.
Tableau NO 4. Prise en charge de l’I.C selon le niveau d’ancienneté
Ancienneté Effectif Pourcentage
0-3 ans 00 00
4-6 ans 04 22,2
7-9 ans 04 22,2
10 et plus 10 56
Total 18 100
Source : Données de notre enquête.
46. 35
Ce tableau montre que, la majorité de nos enquêtes soit, 56% ont une ancienneté
de plus de 10 ans. Alors que 22,2 % ont une ancienneté de 4-6 ans, et 7-9 ans.
Tableau No. 5. Prise en charge de l’I.C selon la formation continue
Formation Effectif Pourcentage
1 formation 02 11,1
2-4 formations 04 33,3
≥ 5 formations 10 55,5
Total 18 100
Source : Données de notre enquête.
Au vu de ce tableau, nous avons constaté que 55,5% d’infirmiers ont reçu de
formations supérieures ou égales à 5 fois, tandis que pour une formation nous
avons vu 11,1 % et 33,3 % ont reçu également de formations situant entre 2 à 4
fois.
Tableau No.6. Prise en charge de l’insuffisance cardiaque Selon la maitrise du
protocole thérapeutique
Connaissance Effectif Pourcentage
Satisfaisante 14 78
Assez bon 03 16,6
Mauvaise 01 5,5
Total 18 100
Source : Données de notre enquête.
De ce tableau on remarque que, la plupart de nos enquêtés soit 77.7 % connaissent
le protocole thérapeutique dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque grâce
à l’ancienneté et l’expérience rendu dans le domaine médical.
III.2. DISCUSSION DES RESULTATS
En nous basant sur les résultats de notre étude, il est de vérifier les indicateurs
contenus dans les hypothèses en vue de nous assurer si elles ont été confirmées,
rejetées, ou nuancées. Elle nous permet aussi de constater si réellement les
objectifs fixés au départ ont été atteint.
47. 36
III.2.1. Prise en charge de l’I.C selon la qualité des soins
Au vu du tableau No.2, la plupart des enquêtés soit 88,8% confirment une bonne
qualité de soins dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque, contre 11,2 %
qui confirment également une mauvaise. Le 11,2 % de mauvaise prise en charge
serait justifiée par le fait que l’I.C recquiert une expérience approfondie et surtout
elle est une matière de spécialité.
III.2.2. Prise en charge de l’I.C selon le niveau de qualification
Encore, dans ce travail nous avons remarqué que,66,6 % étaient du niveau A2,
contre 33,4 % du niveau A1. Toute prise en charge dépend toujours non seulement
de l’expérience mais aussi du niveau de qualification. Ainsi le MINISANTE exige
pour être engager il faut un minimum du niveau A2.
Selon EXCHAQUET, cité par KAKULE E. ; les proportions entre les diverses
catégories du personnel varient institution a une autre et les proportions de
références sont de 45% des infirmiers A1, 30% pourcent d’infirmiers A2 et 25%
d’infirmiers A3. « L’intervention des professionnels de santé repose sur un système
d’organiser en référence à la qualification. Le critère légal retenue par le législateur
pour légitimer une « atteinte physique de personnes par des professionnels de
santé »est celui de la qualification liée à l’obtention d’un diplôme.
En effet, le MINISANTE dans les perspectives d’améliorer la qualité de la
santé, envisage que le personnel infirmier soit du niveau A1ou A0 au maximum.
III.2.3.Prise en charge de l’I.C selon l’ancienneté
Les résultats de notre étude ont montré que la plupart de nos enquêtés, soit 56%
ont une ancienneté de plus de 10 ans dans le service médical.
L’OMS stipule que l’ancienneté est un élément essentiel dans la carrière infirmière.
Selon P.BOURRE qui soutient que rien ne peut remplacer l’expérience, plus
particulièrement dans les domaines techniques.
Au vu des auteurs, l’expérience peut être source d’acquisition des
connaissances, de capacités et de savoir-faire. Certains enquêtés lors de nos
entretiens nous ont affirmé que l’infirmière affirme que l’expérience, est la répétition
48. 37
de l’action, lui a apporté un savoir-faire et une maitrise de certaines techniques qui
prennent toutes leur importance face à l’urgence vitale. En effet, la rapidité
d’exécution est un facteur déterminant dans l’efficacité de la prise en charge.
III.2.4. selon Prise en charge de l’I.C la formation continue
A travers le tableau No.5, nous avons constaté que 55% ont reçu plus d’une
formation sur la prise en charge d’une insuffisance cardiaque. Tandis que pour une
formation sont représentés à 11,1%. Cependant en cas d’absence de formation et
recyclage, celle-ci peut donner à une routine.
III.2.5. Prise en charge de l’I.C selon la maitrise du protocole thérapeutique
77.7 % connaissent le protocole thérapeutique dans la prise en charge de
l’insuffisance cardiaque grâce à l’ancienneté et l’expérience rendu dans le domaine
médical.
Entre mai 2006 et janvier 2011, l’unité de traitement de l’insuffisance cardiaque du
centre hospitalier Ibn Rochd de Casablanca a suivi 1578 patients atteints
d’insuffisance cardiaque chronique. L’âge moyen des patients était de 64, 82 ans (a
plus ou moins 12-14 ans) dont une proportion de 65% était d’hommes. Une étude
sud-africaine menée en 2014 a montré que l’insuffisance cardiaque est fréquente
avec 69% sont du sexe masculin et 27% aussi était du sexe féminin, et une autre
menée à Kinshasa en 2005 révèle que 67,6% des patients ayant souffert de cette
pathologie avaient plus de 60 ans. Etant que les études Lochoises relatives à
l’insuffisance cardiaque sont rares et souvent passent inaperçues. La prise en
charge de l’I.C et des nombreuses décompensations représente un poids financier
sans cesse croissant dans les pays industrialisés, pesant lourdement sur les
économies nationales.
Au Rwanda, la majorité des patients d’I.C sont suivis en ville et les dépenses
hospitalières représentent 65-75% des dépenses totales.
49. 38
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
1. CONCLUSION
Nous voici au terme de notre étude intitulée : « Evaluation de la prise en
charge de l’insuffisance cardiaque »cas spécifique de l’hôpital de district de
MUSANZE. Hôpital de RUHENGERI »
Pour élucider la recherche, nous sommes partis de la question principale :
• Quel est le niveau de la prise en charge de l’insuffisance cardiaque à l’hôpital
de Ruhengeri ?
De cette question principale, découlent les questions spécifiques suivantes :
• Déterminer l’efficacité de la prise en charge cardiaque à l’hôpital de
Ruhengeri.
• Déterminer la prise en charge de l’insuffisance cardiaque selon : la qualité de
soins, selon le niveau de qualification, selon le niveau de formation, selon le
niveau d’ancienneté, selon la formation continue et selon la maitrise du
protocole thérapeutique de la P.E de l’I.C.
• Pour bien mener la recherche, nous nous sommes fixé comme objectif
spécifique de :
➢ Déterminer l’efficacité de la prise en charge de l’insuffisance cardiaque à
l’hôpital de Ruhengeri.
A l’issue de la recherche, après l’analyse et la vérification nous avons abouti à ces
résultats globaux:
✓ La majorité de nos enquêtés soit 88,8% des personnels soignants
confirment une bonne qualité de soins contre 11,2% confirment une
mauvaise.
✓ La majorité de nos enquêtés, soit, 66,6% étaient du niveau A2 contre 38,4%
du niveau A1.
50. 39
✓ La majorité de nos enquêtés soit, 56 % avaient une ancienneté plus de 10
ans. contre deux autres classes dont l’une était de 22,2 % de l’ancienneté de
7-9 ans, Et la dernière a aussi 22,2 % de l’ancienneté entre 4-6 ans.
✓ 55,5 % ont reçu des formations supérieur ou égal à 5 tandis que 33,3 ont eu
des formations situant entre 2-4 fois. Et 11,1 ont reçu une seules formation.
✓ La majorité de nos enquêtés soit, 78 % ont une bonne connaissance du
protocole de la P.E de l’I.C, grâce à l’ancienneté et l’expérience rendu dans le
domaine médical.
Les résultats obtenus nous a permis de vérifier nos hypothèses et d’atteindre les
objectifs fixés. Sur ce, nous avons formulé les recommandations ci-après :
2. RECOMMANDATION
a) AU MINISTERE DE LA SANTE
• Organiser des formations sur la prise de l’insuffisance cardiaque
• Disponibiliser les matériels suffisants pour le service chargé des insuffisants
cardiaques.
a) A L’HOPITAL
➢ Augmenter le personnel soignant qualifié dans le service de M.I
b) AU PERSONNEL
o Surveiller convenablement à toute personne signalée qu’elle a une
insuffisance cardiaque ou une pathologie y relative, pour une bonne
prise en charge.
o Remplir correctement les fiches ou dossiers des malades.
51. 40
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
1. ANDRE-FOUET X, GINON I, THIVOLET S. Diagnostic de l'insuffisance
cardiaque systolique. Revu Prat. 2002 Oct. 1; 52(15): 1644-9.
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Cardiologie. Editions Masson, Paris 2007 ; 633-739.
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Médiguides, 2e édition 2006, 132p.
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de l’insuffisance cardiaque en Europe : épidémie du 21 e siècle ?]. 2006.
Volume 2, Numéro 1: p. 62-72
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Philadelphia, 2004: 129-44.
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destinés aux étudiants de G2 Sciences infirmières p.41, 43, 48,49.
8. Dr R.FINKEN, A.B.C du poste santé A l’usage de l’auxiliaire en santé
publique en Afrique p 227 publié en 1990 à Kinshasa.
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10. HO, K.K., et al., The epidemiology of heart failure: the Framingham
Study. J Am Coll Cardio, 1993. 22(4 Suppl A): p. 6A-13A.
11. J.I Loubet Del BAYLE, cité par MUSOMO AMUNDALA, Cours de
méthodologie de recherche, université ouverte, à Goma, 2005-2006,
p.57
12. Les guides ALD de la Haute Autorité de Santé : Insuffisance cardiaque
systolique symptomatique chronique. Guide ALD n°5 ; 22/5/2007
13. Madeleine GRAWTZ, Méthodes des sciences sociales, p.274, 2004
52. 41
14. NAJAFI F, et AL, Evolution de l’insuffisance cardiaque en Australie. Une
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15. PAULE P.et AL, Approche étiologique et principe thérapeutique,
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17. RODRIGUES P, KRANIAS EG. Phospholamban: a Key determinant of
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Heart J, 2001. 22(3): p. 209-17.
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and anti-inflammatory therapies in heart failure. Arch. Mal Cœur 2002;
95: 204-12.
RAPPORTS, REVUES ET TFC
20. MINISANTE, Rapport annuel sur l’insuffisance cardiaque ; Kigali, 2012.
21. Monographie de l’hôpital de Ruhengeri
WEBOGRAPHIE
22. Http //www.wikipedia.org treatment of heart
disease23.Http//www.passeportsante.net/fr/maux/problemes/Fiche.aspx?doc=ins
uffisance cardiaque
53. 42
LISTE DES TABLEAUX
Tableau No.1 Répartition du personnel soignant...................................................28
Tableau No.2 Prise en charge de l’I.C selon la qualité de soin................................34
Tableau No.3. Prise en charge de l’I,C selon le niveau de qualification...................34
Tableau NO 4. Prise en charge de l’I.C selon le niveau d’ancienneté .......................34
Tableau No. 5. Prise en charge de l’I.C selon la formation continue .......................35
Tableau No.6. Prise en charge de l’insuffisance cardiaque Selon la maitrise du
…………………..protocole thérapeutique................................................................35
54. 43
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE ............................................................................................................i
DEDICACE.............................................................................................................ii
REMERCIEMENTS ................................................................................................iii
SIGLES ET ABREVIATIONS................................................................................... iv
RESUME DU TRAVAIL ........................................................................................... v
SUMMARY OF WORK……………………………………………………………….………….…vii
0. INTRODUCTION GENERALE ..............................................................................1
0.1. Problématique .................................................................................................1
0.2. HYPOTHESES DU TRAVAIL.............................................................................3
0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL ...............................................................................3
0.3.1 Objectif principal ...........................................................................................3
0.3.2 Objectifs spécifiques ......................................................................................4
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET.......................................................................4
0.4.1. INTERET PERSONNEL..................................................................................4
0.4.2. INTERET SOCIAL .........................................................................................4
0.4.3. INTERET SCIENTIFIQUE ..............................................................................4
0.5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DU TRAVAIL DE RECHERCHE............5
0.5.1. Délimitation dans le temps ...........................................................................5
0.5.2. Délimitation dans l’espace ............................................................................5
0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL .............................................................................5
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’INSUFFISANCE CARDIAQUE ......................6
I.1.DEFINITION DES CONCEPTS............................................................................6
I.3. PHYSIOPATHOLOGIE.......................................................................................8
I.4.TYPES D’INSUFFISANCE CARDIAQUE ............................................................11
I.4.1.Insuffisance cardiaque diastolique................................................................11
I.4.2.Insuffisance cardiaque systolique .................................................................12
I.5.CAUSES GENETIQUES DE L'INSUFFISANCE CARDIAQUE .............................12
I.6. SIGNES DE L'INSUFFISANCE CARDIAQUE ....................................................12
I.7.SIGNES PHYSIQUES .......................................................................................14
I.8. EXAMENS DE LABORATOIRE ........................................................................18
55. 44
I.8.1. Examens des urines ....................................................................................18
I.8.2. Examens du sang........................................................................................18
I.9. L’INSUFFISANCE CARDIAQUE GLOBALE.......................................................19
I.10. TRAITEMENT GENERAL DE L’INSUFFISANCE CARDIAQUE.........................19
CHAPITRE II.APPROCHE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATIONDU
…………………MILIEUD’ETUDE ...........................................................................26
II. 1. BREVE PRESENTATION DU DISTRICT DE MUSANZE .................................26
II.1.1. Historique et limites ...................................................................................26
II.1.2. Caracteristiques geographiques ..................................................................27
II.1.3 Reliefs .........................................................................................................27
II.1.4. Climat........................................................................................................27
II.1.5. Situation démographique et sanitaire .........................................................28
II.1.6. Objectifs de l’hôpital de Ruhengeri..............................................................28
II.1.7. Personnel de l’hôpital de Ruhengeri ............................................................28
Tableau No.1Répartition du personnel soignant....................................................28
II.1.8. Services disponibles ...................................................................................29
II.1.9. Capacité d’accueil.......................................................................................30
II.1.10. Organigramme de l’hôpital de Ruhengeri ..................................................29
II.2. METHODOLOGIE DU TRAVAIL .....................................................................30
II.2.1. Methodes ...................................................................................................30
II.2.2. Techniques.................................................................................................31
II.2.3. Population d’etude et echantillonnage.........................................................31
II.2.3.1. Type d’étude............................................................................................31
II.2.3.2.Population d’etude....................................................................................32
II.2.3.3. Echantillonnage ......................................................................................32
II.2.3.4. Determination de la taille de l’echantillon ................................................32
II.2.3.5. Criteres de selection ................................................................................32
II.2.3.6. Materiel utilise ........................................................................................33
II.2.3.7. Variable et principe d’analyse ..................................................................33
56. 45
CHAPITRE III. PRESENTATION, ANALYSE ET DISCUSSION DES RESULTATS.34
III.1.PRESENTATION DES DONNEES ...................................................................34
III.2. DISCUSSION DES RESULTATS....................................................................35
III.2.1. Prise en charge de l’I.C selon la qualité des soins......................................36
III.2.2. Prise en charge de l’I.C selon le niveau de qualification.............................36
III.2.3.Prise en charge de l’I.C selon l’ancienneté..................................................36
III.2.4. selon Prise en charge de l’I.C la formation continue ..................................37
III.2.5. Prise en charge de l’I.C selon la maitrise du protocole thérapeutique ........37
1. CONCLUSION ..................................................................................................38
2. RECOMMANDATION ........................................................................................39
BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................40
LISTE DES TABLEAUX.........................................................................................42
TABLE DES MATIERES ........................................................................................43
ANNEXE...............................................................................................................46
58. a
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE
AVANT PROPOS
Nous HABIMANA ISHIMWE JEAN CLAUDE étudiant de l’institut supérieur de technologie en
Afrique centrale (ISTAC/Goma) en section de sciences infirmières orientation hospitalière et
accoucheuse en 3eme année de graduat, dans le cadre d’élaboration de notre travail de fin de
cycle nous menons un questionnaire d’enquête sur la problématique de « L’EVALUATION DE
LA PRISE EN CHARGE DE L’INSUFFISANCE CARDIAQUE »dans le District de Musanze cas
spécifique : Hôpital de RUHENGERI, du 1er janvier au 30 décembre 2015.
Pour collecter les données, nous avons élaboré ce questionnaire, par lequel nous vous prions de
répondre individuellement. Tout en vous garantissant que vos réponses seront traitées et
analysées avec confidentialité, nous vous prions de bien vouloir nous faciliter dans cette
recherche, laquelle nous jugeons plus noble.
ORIENTATION :Oui, ou non et Encercler la réponse correspondantes a votre choix et
compléter les pointillées.
QUESTIONS :
1. Quel est votre niveau d’étude ?
A0 A1 A2 A3
2. Quel est votre ancienneté dans la carrière ?
a) 0 – 3ans
b) 4-6 ans
c) 7-9 ans
d) 10 et plus
3. Avez-vous reçu les formations sur l’insuffisance cardiaque ?
a) Oui b) Non
59. b
4. Quels sont signes de l’insuffisance cardiaque que connaissez-vous ?
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
5. Savez-vous les causes de l’insuffisance cardiaque ?
a) Oui b) Non
6. Quels sont les examens clés dans le diagnostic de l’insuffisance que connaissez-vous ?
a) Echocardiographie
b) La coronographie
c) Le cathétérisme
d) Le rayon X
7. Avez un Protocol de soins de l’insuffisance cardiaque ?
a) Oui
b) Non
8. Quels sont les complications possibles de l’insuffisance cardiaque que connaissez-
vous?...............................................................................................................................
........................................................................................................................................
.......................................................................................................................................
9. Quels sont les éléments de surveillance en cas d’insuffisance cardiaque ?
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………..
10.Que faites-vous en cas d’insuffisance cardiaque ?
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………