SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  34
JEU de RIMES de Smaïl  Grim ,[object Object],[object Object],[object Object],[object Object]
Des  Vers  à  la  Santé « La poésie, c’est beaucoup plus qu’une forme littéraire, c’est la traduction ennoblie de nos émotions, de nos rêves, de nos peines, de nos désirs. »  Jeanne Bourin ,[object Object]
Les poètes maudits ,[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object]
Arthur Rimbaud : ( 1854-1891) ,[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object]
Charles Baudelaire ( 1821-1867) ,[object Object],[object Object],[object Object],[object Object]
De la grande horde des poètes maudits: Edgar Poe, Lord Byron, Jean Genet, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, les uns et les autres sont des exemples frappants de poètes au destin tragique. Leur plus grand délit est d’avoir acquis malheureusement la renommée souvent dans une atmosphère de folie furieuse, de maladies atypiques, de problèmes économiques, d’alcoolisme ou de drogues persistants et de dépression majeure n’échappant pas à la barbarie de l’homme. Les « Poètes Maudits », c’est aussi l’avénement du symbolisme avec des auteurs de talent tels que Baudelaire, Verlaine, Rimbaud … dont le génie est reconnu mais qui mènent des vies pour le moins chaotiques.
Paul  Verlaine  MON  REVE  FAMILIER Je fais souvent ce rêve ét . . . . . et pén . . . . . . D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m’aime et me com . . . . . Car elle me comprend, et mon cœur, tran . . . . . . Pour elle seule, hélas! cesse d’être un problème Pour  elle seule, et les moiteurs de mon front bl . . . , Elle seule les sait rafraîchir, en pl . . . . . .  .
Est-elle brune, blonde ou rousse? – Je l’ignore . Son nom ? Je me so . . . . . .  qu’il est doux et sonore Comme ceux des aimés que la vie ex . . .  . Son regard est pa . . . .  au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine et calme, et grave, elle a L’ inf . . . . . .  des voix chères qui se sont tues.   Poèmes saturniens Les mots manquants: Ét . . . . . : Bizarre ; Pén . . . . . . : perçant ; Com . . . . .: sait; Tran . . . . . . . : on y voit à travers ; Bl . . . : livide ; Pleurant: sanglotant; So . . . . . . : je me rappelle; Ex . . . : chassa;  Pa . . . . : semblable; L’ inf . . . . . . : le ton ou le timbre de voix.
SAGESSE Gaspard  Hauser chante: SAGESSE Gaspard Hauser  chante : Je suis venu, calme orp . . . . .   Ri . . .  de mes seuls yeux tranquilles,   Vers les hommes des grandes villes :   Ils ne m’ont pas trouvé ma . . .  .   A vingt ans un trouble nou . . . .   Sous le nom d’amoureuses flammes   M’ a fait trouver be . . . . les femmes:   Elles ne m’ont pas trouvé beau.   Bien que sans pa . . . . et sans roi   Et très br . . .  ne l’étant guère,   J’ai voulu mo . . . .  à la guerre:   La mort n’a pas voulu de moi.   Suis-je né trop tôt ou trop ta . .  ?   Qu’est-ce que je fais en ce monde?   O vous tous, ma pe . . .  est  profonde:   Priez pour le pauvre Gaspard ! SAGESSE
SOLEILS  COUCHANTS Une  a . . .  af . . . . . . . Verse par les champs La mé . . . . . . . . Des  soleils  couchants. La  mélancolie Berce  de do . .  chants Mon  cœur  qui  s’oublie Aux  soleils  couchants. Et  d’ét . . . . . .  rêves Comme des soleils Couchants  sur les gr . . . . , Fa . . . . . .  vermeils, Dé . . . . . .  sans  trêves, Défilent, pa . . . . . A des grands soleils Couchant  sur les grèves.
CHANSON  D’ AUTOMNE Les  san . . . . .  longs Des  vi . . . . . De l’automne Bl . . . . . .  mon cœur D’ une  la . . . . . . Monotone. Tout  suf . . . . . . Et bl . . . , quand Sonne l’heure, Je me so . . . . . . Des jours an . . . . . Et je pl . . . . Et je m’en vais Au  vent  ma . . . . . Qui m’emporte Deçà, delà Pareil à la  Feuille  m . . . .
CLAIR  DE  LUNE  Votre âme  est un pay . . . .  choisi Que vont char . . . .  masques et bergamasques Jouant du lu . .  et  dansant et quasi Tri . . . .  sous leurs déguisements  fantasques. Tout en chantant sur le mode mineur L’amour vai . . . . . .  et la vie opportune, Ils n’ont pas l’air de croire à leur bo . . . . . Et leur chanson se mêle au clair de lune, Au calme clair de lune triste et beau, Qui  fait rê . . .  les oiseaux dans les arbres Et  sang . . . . . d‘extase les jets d’eau, Les grands jets d’eau sveltes  parmi les marbres.
Arthur  RIMBAUD Je suis né à Charleville, dans les Ardennes, en 1854. A l’imitation de Hugo et de Baudelaire, je me passionne dès l’âge de 16 ans à la poésie. Je fais la rencontre de Paul Verlaine qui voit en moi la révélation du siècle. Amateur de grands voyages, on m’a surnommé « le Poète aux semelles de vent »
MA  BOHEME   Je  m’en allais, les poings dans mes poches cre . . . . ; Mon paletot aussi devenait  id . . .  ; J’ allais sous le ciel, Mu . .  ! Et j’étais ton féal; Oh! là! là! que d’amours sp . . . . . . . .  j’ai rêvées! Mon  unique culotte avait un large tr . .  . Petit-Poucet rêveur, j’égr . . . . . dans ma course Des rimes. Mon aub . . . . était à la Grande- Ourse. Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et  je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vi . . . . .  ; Où  rimant au milieu des ombres fan . . . . . . . . .  , Comme des lyres, je tirais les éla . . . . . . . De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur!
LE DORMEUR  DU  VAL C’est un trou de ve . . . . . où chante une ri . . . . . Accrochant follement aux herbes des ha . . . . . . D’ argent; où le soleil, de la montagne fi . . .  , Lu . . : c’est un petit val qui mousse de ra . . . .  . Un soldat jeune, bouche ouverte, tête n . .  , Et la nu . . . baignant dans le frais cresson b . . .  , Dort; il est ét . . . . dans l’herbe, sous la n . . , P . . .  dans son lit vert où la lumière pl . . .  . Les pieds dans les gla . . . . . , il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade,  il fait un so . . .  : Nature, berce-le cha . . . . . . .  : il a froid. Les pa . . . . .  ne font pas frissonner sa na . . . .  ; Il  dort dans le soleil, la main sur sa po . . . . . . Tranquille. Il a deux  trous rouges au côté d . . . .  ;
CHANSON DE LA PLUS HAUTE TOUR Oisive jeu . . . . . A tout  asservie, Par délic . . . . . . J’ai perdu ma vie. Ah! Que le temps vienne Où  les cœurs s’épre . . . . .  . Je me suis dit: laisse, Et qu’on ne te voie: Et sans la promesse De plus hautes joies. Que rien ne t’arrête, Auguste retraite .
CHANSON DE LA PLUS HAUTE  TOUR J’ai tant  fait  patience   J’ai tant fait patience   Qu’ à  jamais  j’oublie ;   Cra . . . . .  et  sou . . . . . . . .   Aux  cieux  sont  parties.  Et la soif malsaine    Obs . . . . . .  mes  veines. Ainsi  la pra . . . .    A  l’ou . . .  livrée ,   Grandie, et fleurie   D’ encens et d’ivraies   Au bourdon farouche   De cent sales mouches.   Ah! Mille  veuvages   De la si pa . . . .  Âme   Qui n’a que l’image   De la Notre-Dame!   Est-ce  que l’on  pr . .   La  Vierge Marie ?
LARME  Loin des oiseaux, des trou . . . . . ,des villageoises, LARME Loin des oiseaux, des trou . . . . ., des villageoises, Je buvais, accroupi  dans  quelque bruyère Entourée de tendres bois de noisetiers, Par un brou . . . . . . d’après-midi  ti . . .  et vert. Que pouvais-je boire dans cette je . . .  Oise, Ormeaux sans voix, ga . . . sans fleurs, ciel couvert. Que tirais-je à la gourde de colocase? Quelque liq . . . .  d’or, fade et qui fait suer. Tel, j’eusse été mau . . . . .  enseigne d’auberge. Puis l’orage changea le ciel, jusqu’au soir. Ce furent des pays noirs, des la . ., des perches, Des colonnades sous la nuit bleue, des gares. L’eau  des b . . .  se perdait sur des sables vierges, Le vent, du ciel, jetait des glaçons aux ma . . .  . Or! Tel qu’un pêcheur d’or ou de coquillages, Dire que je n’ai pas eu souci de boire!
LES  CORBEAUX   LES  CORBEAUX     Seigneur, quand froide est la pra . . . .  , Quand dans les hameaux abattus, Les longs angélus se sont tus  … Sur la nature déf . . . . . . Faites s’abattre des grands ci . . .   Les chers corbeaux dél . . . . . .  . Armée étrange aux cris sévères,   Les vents froids attaquent vos nids! Vous, le long des fl . . . . . Jaunis,   Sur les routes aux vieux calvaires, Sur les fossés et sur les trous, Disp . . . . .- vous, ralliez-vous! O notre fun . . . .  oiseau noir! Mais, saints du ciel, en haut du chêne, Mât perdu dans le ciel charmé, Laissez les fauv . . . . . de mai Pour ceux qu’au fond du bois enchaîne, Dans l’herbe d’où l’on ne peut fuir, La déf . . . .  sans avenir.
Pour que chaque passant repense ! Sois donc le crieur du devoir, Par milliers, sur les champs de France, Où dorment les morts d’avant-hier, Tour . . . . . , n’est-ce pas, l’hiver, Pour que chaque passant repense! Sois donc le crieur du devoir, O  notre  fun . . . .  oiseau noir! Mais, saints du ciel, en haut du chêne, Mât perdu dans le soir charmé, Laissez les fauv . . . . .  de mai Pour ceux qu’au fond du bois enchaîne, Dans l’herbe d’où l’on ne peut fuir, La déf . . . .  sans  avenir .
Charles  BAUDELAIRE ( 1821- 1867) Poète maudit, comme on le surnommait, Baudelaire voulait que sa poésie l’arrache au malheur de sa condition. D’un  voyage en bateau qui dura dix mois, le conduisant de l’île Maurice à l’île de la Réunion, il composa «  sur le pont du navire en pleine mer » l’ébauche de ce magnifique poème.
L’ ALBATROS   Souvent, pour s’am . . . . , les hommes d’éq . . . . .    Prennent  des albatros, va . . . .  oiseaux  des mers,   Qui suivent, indolents co . . . . . . . .  de voyage, Le navire glissant sur les go . . . . . .  amers.    A peine les ont-ils dé . . . . .  sur les planches,    Que ces rois de l’a . . . , maladroits et honteux,   Laissent pit . . . . . . . . leurs grandes ailes blanches Comme des av . . . . .  traîner à côté d’eux.   Ce voyageur ailé, comme il est ga . . . . et veule!   Lui, na . . . . . si beau, qu’il est comique et l . . . ! L’un  ag . . .  son bec avec un brûle-gueule,   L’autre mime, en boitant, l’in . . . . .  qui volait!   Le Poète est se . . . . . . . au prince des nuées Qui hante la te . . . . . et se rit de l’archer; Ex . . .  sur le sol au milieu des hu . . . ,   Ses ailes de gé . . . l’empêchent de marcher.
SPLEEN   Quand le ciel bas et lo . . . pèse comme un cou . . . . .  Sur l’esprit gé . . . . . . . en proie aux longs en . . . . Et que de l’h . . . . . .  embrassant tout le cercle   Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits.   Quand la terre est changée en un c . . . . .  humide,   Où l’e . . . . . . . .  comme une cha . . .- so . . . ., S’en va battant les murs de son aile timide   Et se cognant la tête à  des plafonds pourris;   Quand la pluie étalant ses immenses traînées D’une vaste prison imite les barreaux,   Et qu’un peuple m . . . d’infâmes ar . . . . . . .   Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux.
Des cloches tout à coup sautent avec fu . . . Des cloches tout à coup sautent avec fu . . .    Et lancent vers le ciel un af . . . . .  hu . . . . . . .   Ainsi que des esprits er . . . . . , et sans patrie, Qui se mettent à ge . . . . .  opiniâtrement.     Et de longs cor . . . . . . . .  sans tambours ni musique Défilent lentement dans mon âme; l’Espoir,   Vaincu, pleure, et l’Angoisse at . . . ., de . . . . . . . . ,   Sur mon crâne in . . . . .  plante son dr . . . . .  noir. LES  FLEURS DU  MAL
L’ HOMME ET LA MER Homme li . . . , toujours tu chériras la mer   La mer est ton miroir; tu con . . . . . . . ton â . . Dans le déroulement infini de sa la . .   Et ton esprit n’est pas un go . . . . . moins amer.   Tu te pl . . .  à  plonger au sein de ton im . . . ;   Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton cœur   Se dis . . . . .  quelquefois de sa propre ru . . . .   Au bruit de cette plainte ind . . . . . . . .  et sa . . . . .
      Vous êtes tous les deux tén . . . . . .  et dis . . . . .   Homme, nul n’a sondé le fond de tes ab . . . .  ; O mer, nul ne connaît tes richesses in . . . . .  ,   Tant vous êtes jaloux de garder vos se . . . . .  ! Et cependant voilà des siècles in . . . . . . . . . .   Que vous vous com . . . . . .  sans pitié ni remords, Tellement vous aimez le car . . . . et  la mort, O lutteurs éternels, ô frères imp . . . . . . . . . ! LES FLEURS DU MAL
  RECUEILLEMENT   Sois sage, ô ma Do . . . . ., et tiens-toi plus tranquille. Tu réclamais le Soir; il descend; le voici : Une at . . . . . . . .  obscure enveloppe la ville,   Aux uns portant la paix, aux autres le souci. Pendant que des mortels la multitude  v . . . , Sous le fouet du Plaisir, ce  bo . . . . . . sans  merci, Va cueillir des re . . . . .  dans la fête servile, Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici,
Loin d’eux. Vois se pencher les dé . . . . . . Années, Sur les balcons du ciel, en robes  sur . . . . . .  ; Surgir du fond des eaux le Regret souriant; Le Soleil mo . . . . . .  s’endormir sous une ar . . . , Et, comme un long li . . . . .  traînant à l’ Orient, Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche. LES FLEURS DU MAL
JE  N’AI  PAS  POUR  MAITRESSE … Si vous la rencontrez, biz . . . . . . . .  parée, Se fau . . . . . .  , au coin d’une rue égarée, Et la tête et l’œil b . .  comme un pigeon blessé, Traînant dans les rui . . . . . . un talon déchaussé, Messieurs, ne crachez pas de ju . . . . ni d’ordure  Au visage fa . . .  de cette pauvre impure Que déesse Famine a par un soir d’hi . . . , Contrainte à rel . . . .  ses jupons en plein air.  Cette bohème-là, c’est mon tout, ma ric . . . . . , Ma perle, mon bijou, ma re . . .  , ma duchesse, Celle qui m’a bercé sur son giron vainqueur, Et qui dans ses deux mains a réchauffé mon cœur.
Quizz:   QUI  SUIS- JE ? 1- Quelle est la ville natale d’Arthur Rimbaud?   1- Marseille 2- Limoges   3- Charleville 2- Dans quel poème Rimbaud a-t-il écrit que « Je est un autre »?   1- Le dormeur du val   2- La lettre du voyant 3- Le bateau ivre
      3- Quel poème se termine par ces mots: « Il a deux trous rouges au côté droit »? 1- Voyelles   2-Les étrennes des orphelins   3- Le dormeur du val 4- Quel surnom Verlaine donna-t-il à Rimbaud?   1- La grande âme   2- l’homme aux semelles de vent 3- La bohème 5- Comment s’appelle l’un des plus célèbres poèmes de Baudelaire?   1- Les oiseaux de passage   2- Aimons toujours! 3- L’albatros
6- Quel synonyme de mélancolie est  largement utilisé par Baudelaire dans les Fleurs du Mal?   1- Le spleen 2- Le blues   3- Le dégoûtage   7- On sait que Rimbaud et Verlaine étaient amants. Qui tenta de tuer l’autre lors d’un voyage à Bruxelles ?   1- Rimbaud 2- Verlaine
  8- Le premier recueil de Verlaine en 1866 s’appelle «  Les poèmes… »:   1- Neptuniens 2- Marsiens   3- Saturniens   9- Qui a écrit : « On n’est pas sérieux quand on a 17 ans. » ? 1- Verlaine   2- Baudelaire   3- Rimbaud 10- Lequel de ces vers n’est pas de Verlaine? 1- J’allais par des chemins perfides, douloureusement incertain.   2- Mon cœur craintif, mon sombre cœur pleurait, seul, sur la triste voie. 3- Mon père, ce héros au sourire si doux…
Lequel de ces trois poètes a écrit les vers suivants? ,[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object]

Contenu connexe

Tendances

Ce que dit l'hiver
Ce que dit l'hiverCe que dit l'hiver
Ce que dit l'hiverEPSILIM
 
Présentation des ateliers
Présentation des ateliersPrésentation des ateliers
Présentation des ateliersEPSILIM
 
Les lettres de mon moulin
Les  lettres de mon moulinLes  lettres de mon moulin
Les lettres de mon moulinEPSILIM
 
Jean de la fontaine
Jean de la fontaineJean de la fontaine
Jean de la fontaineEPSILIM
 
Recueil "L'insolent Ciel", Marius Dion
Recueil "L'insolent Ciel", Marius DionRecueil "L'insolent Ciel", Marius Dion
Recueil "L'insolent Ciel", Marius DionMariusDion
 
Serie noire
Serie noireSerie noire
Serie noirepprem
 
Georges Emmanuel Clancier
Georges Emmanuel ClancierGeorges Emmanuel Clancier
Georges Emmanuel ClancierEPSILIM
 
Pierre St Vincent Spasmotsfolies ch1 à 6 mars 2015
Pierre St Vincent Spasmotsfolies ch1 à 6 mars 2015Pierre St Vincent Spasmotsfolies ch1 à 6 mars 2015
Pierre St Vincent Spasmotsfolies ch1 à 6 mars 2015Pierre ST Vincent
 
Le voilier qui provenait des étoiles (manuscrit)
Le voilier qui provenait des étoiles (manuscrit)Le voilier qui provenait des étoiles (manuscrit)
Le voilier qui provenait des étoiles (manuscrit)auto-editeur
 
Le papillon de 3 nuits par stan
Le papillon de 3 nuits par stanLe papillon de 3 nuits par stan
Le papillon de 3 nuits par stanlfiduras
 
Pierre ST Vincent Tumuc humac Dan El poete et philosophe mystique...
Pierre ST Vincent Tumuc humac Dan El poete et philosophe mystique...Pierre ST Vincent Tumuc humac Dan El poete et philosophe mystique...
Pierre ST Vincent Tumuc humac Dan El poete et philosophe mystique...Pierre ST Vincent
 
Poemes radins
Poemes radinsPoemes radins
Poemes radinsarvorig
 
L attrait du monde
L attrait du mondeL attrait du monde
L attrait du mondeideanim
 

Tendances (20)

Ce que dit l'hiver
Ce que dit l'hiverCe que dit l'hiver
Ce que dit l'hiver
 
Présentation des ateliers
Présentation des ateliersPrésentation des ateliers
Présentation des ateliers
 
Les lettres de mon moulin
Les  lettres de mon moulinLes  lettres de mon moulin
Les lettres de mon moulin
 
Textes bac 2011 sans dom juan
Textes bac 2011   sans dom juanTextes bac 2011   sans dom juan
Textes bac 2011 sans dom juan
 
Jean de la fontaine
Jean de la fontaineJean de la fontaine
Jean de la fontaine
 
Delphine Simonis
Delphine SimonisDelphine Simonis
Delphine Simonis
 
Recueil "L'insolent Ciel", Marius Dion
Recueil "L'insolent Ciel", Marius DionRecueil "L'insolent Ciel", Marius Dion
Recueil "L'insolent Ciel", Marius Dion
 
Win#25 mots maux
Win#25 mots mauxWin#25 mots maux
Win#25 mots maux
 
Cahiers de Poésie 18
Cahiers de Poésie 18Cahiers de Poésie 18
Cahiers de Poésie 18
 
Serie noire
Serie noireSerie noire
Serie noire
 
Poesie Incertain Regard
Poesie Incertain RegardPoesie Incertain Regard
Poesie Incertain Regard
 
Georges Emmanuel Clancier
Georges Emmanuel ClancierGeorges Emmanuel Clancier
Georges Emmanuel Clancier
 
Pierre St Vincent Spasmotsfolies ch1 à 6 mars 2015
Pierre St Vincent Spasmotsfolies ch1 à 6 mars 2015Pierre St Vincent Spasmotsfolies ch1 à 6 mars 2015
Pierre St Vincent Spasmotsfolies ch1 à 6 mars 2015
 
Baudelaire2 claudia e viktoryia
Baudelaire2 claudia e viktoryiaBaudelaire2 claudia e viktoryia
Baudelaire2 claudia e viktoryia
 
Enfant poete
Enfant poeteEnfant poete
Enfant poete
 
Le voilier qui provenait des étoiles (manuscrit)
Le voilier qui provenait des étoiles (manuscrit)Le voilier qui provenait des étoiles (manuscrit)
Le voilier qui provenait des étoiles (manuscrit)
 
Le papillon de 3 nuits par stan
Le papillon de 3 nuits par stanLe papillon de 3 nuits par stan
Le papillon de 3 nuits par stan
 
Pierre ST Vincent Tumuc humac Dan El poete et philosophe mystique...
Pierre ST Vincent Tumuc humac Dan El poete et philosophe mystique...Pierre ST Vincent Tumuc humac Dan El poete et philosophe mystique...
Pierre ST Vincent Tumuc humac Dan El poete et philosophe mystique...
 
Poemes radins
Poemes radinsPoemes radins
Poemes radins
 
L attrait du monde
L attrait du mondeL attrait du monde
L attrait du monde
 

En vedette

Biographies
BiographiesBiographies
BiographiesEPSILIM
 
Revisiter Auguste Renoir
Revisiter Auguste Renoir Revisiter Auguste Renoir
Revisiter Auguste Renoir EPSILIM
 
Atelier lecture hugo
Atelier lecture hugoAtelier lecture hugo
Atelier lecture hugoEPSILIM
 
Voltaire zadig
Voltaire zadigVoltaire zadig
Voltaire zadigEPSILIM
 
La pratique théâtrale
La pratique théâtraleLa pratique théâtrale
La pratique théâtraleEPSILIM
 
Taller n 4 tic en la educacion superior retos e interrogantes
Taller n 4 tic en la educacion superior retos e interrogantesTaller n 4 tic en la educacion superior retos e interrogantes
Taller n 4 tic en la educacion superior retos e interrogantesPilar Aviles
 
Gustavo ramon pagani chaparro aprendizaje colavorativo.
Gustavo ramon pagani chaparro   aprendizaje colavorativo.Gustavo ramon pagani chaparro   aprendizaje colavorativo.
Gustavo ramon pagani chaparro aprendizaje colavorativo.Avo Pagani
 
Implementacion itil
Implementacion itilImplementacion itil
Implementacion itiljpchsh
 
La parte de cada uno
La parte de cada unoLa parte de cada uno
La parte de cada unoLUZ M.
 
Proyecto e-twinning para la creación de una ONG
Proyecto e-twinning para la creación de una ONGProyecto e-twinning para la creación de una ONG
Proyecto e-twinning para la creación de una ONGJasamon
 
Presentacion de Campaña
Presentacion de CampañaPresentacion de Campaña
Presentacion de Campañagsabre
 
Introduccion a la informatica
Introduccion a la informaticaIntroduccion a la informatica
Introduccion a la informaticaCarmen Lopez
 
Sec sevilla 2012 dr camarelles
Sec sevilla 2012 dr camarellesSec sevilla 2012 dr camarelles
Sec sevilla 2012 dr camarellesfcamarelles
 
Consultation société civile dans la caraïbe sur l Efficacité de l’aide
Consultation société civile dans la caraïbe sur l Efficacité de l’aideConsultation société civile dans la caraïbe sur l Efficacité de l’aide
Consultation société civile dans la caraïbe sur l Efficacité de l’aideTrocaireHaiti
 
Guía de prevención 01 wnv def
Guía de prevención 01 wnv defGuía de prevención 01 wnv def
Guía de prevención 01 wnv defhospitalequino
 

En vedette (17)

Biographies
BiographiesBiographies
Biographies
 
Revisiter Auguste Renoir
Revisiter Auguste Renoir Revisiter Auguste Renoir
Revisiter Auguste Renoir
 
Atelier lecture hugo
Atelier lecture hugoAtelier lecture hugo
Atelier lecture hugo
 
Voltaire zadig
Voltaire zadigVoltaire zadig
Voltaire zadig
 
La pratique théâtrale
La pratique théâtraleLa pratique théâtrale
La pratique théâtrale
 
Taller n 4 tic en la educacion superior retos e interrogantes
Taller n 4 tic en la educacion superior retos e interrogantesTaller n 4 tic en la educacion superior retos e interrogantes
Taller n 4 tic en la educacion superior retos e interrogantes
 
Gustavo ramon pagani chaparro aprendizaje colavorativo.
Gustavo ramon pagani chaparro   aprendizaje colavorativo.Gustavo ramon pagani chaparro   aprendizaje colavorativo.
Gustavo ramon pagani chaparro aprendizaje colavorativo.
 
Implementacion itil
Implementacion itilImplementacion itil
Implementacion itil
 
Presentación1
Presentación1Presentación1
Presentación1
 
Signos del zodiaco
Signos del zodiacoSignos del zodiaco
Signos del zodiaco
 
La parte de cada uno
La parte de cada unoLa parte de cada uno
La parte de cada uno
 
Proyecto e-twinning para la creación de una ONG
Proyecto e-twinning para la creación de una ONGProyecto e-twinning para la creación de una ONG
Proyecto e-twinning para la creación de una ONG
 
Presentacion de Campaña
Presentacion de CampañaPresentacion de Campaña
Presentacion de Campaña
 
Introduccion a la informatica
Introduccion a la informaticaIntroduccion a la informatica
Introduccion a la informatica
 
Sec sevilla 2012 dr camarelles
Sec sevilla 2012 dr camarellesSec sevilla 2012 dr camarelles
Sec sevilla 2012 dr camarelles
 
Consultation société civile dans la caraïbe sur l Efficacité de l’aide
Consultation société civile dans la caraïbe sur l Efficacité de l’aideConsultation société civile dans la caraïbe sur l Efficacité de l’aide
Consultation société civile dans la caraïbe sur l Efficacité de l’aide
 
Guía de prevención 01 wnv def
Guía de prevención 01 wnv defGuía de prevención 01 wnv def
Guía de prevención 01 wnv def
 

Similaire à Jeu de rimes diapo

Poetry Translation French - English Whitmarsh Poem 6 - 10
Poetry Translation French - English Whitmarsh Poem 6 - 10Poetry Translation French - English Whitmarsh Poem 6 - 10
Poetry Translation French - English Whitmarsh Poem 6 - 10Hibah Shabkhez
 
Exposition au Lycée : "La Dilection, l’Idéal et le Rêve dans la Littérature"
Exposition au Lycée : "La Dilection, l’Idéal et le Rêve dans la Littérature"Exposition au Lycée : "La Dilection, l’Idéal et le Rêve dans la Littérature"
Exposition au Lycée : "La Dilection, l’Idéal et le Rêve dans la Littérature"louisemichelchampigny
 
Fde4 yosun selin paktunç - les poèmes saturniens de verlaine, slayt
Fde4   yosun selin paktunç - les poèmes saturniens de verlaine, slaytFde4   yosun selin paktunç - les poèmes saturniens de verlaine, slayt
Fde4 yosun selin paktunç - les poèmes saturniens de verlaine, slaytAATAYYILMAZ4
 
Devoir maison manuel scolaire [tsanta] Tableaux parisiens
Devoir maison manuel scolaire [tsanta] Tableaux parisiensDevoir maison manuel scolaire [tsanta] Tableaux parisiens
Devoir maison manuel scolaire [tsanta] Tableaux parisiensFrançoise Cahen
 
Baudelaire
BaudelaireBaudelaire
Baudelaireagm007
 
Opéra Garnier à paris
Opéra Garnier à parisOpéra Garnier à paris
Opéra Garnier à parisDenis Papy
 
Prèsentation de ronsard réalisée par Erica Buonifacio 3 Al
Prèsentation de ronsard réalisée par Erica Buonifacio 3 AlPrèsentation de ronsard réalisée par Erica Buonifacio 3 Al
Prèsentation de ronsard réalisée par Erica Buonifacio 3 Algiuseppina martoriello
 
Opera de Paris
Opera de ParisOpera de Paris
Opera de ParisBiaEsteves
 
Aux galops-de-l-inconnu
Aux galops-de-l-inconnu Aux galops-de-l-inconnu
Aux galops-de-l-inconnu auto-editeur
 
Aux galops-de-l-inconnu
Aux galops-de-l-inconnuAux galops-de-l-inconnu
Aux galops-de-l-inconnuauto-editeur
 
Nabucco opera
Nabucco operaNabucco opera
Nabucco operavaidaugas
 

Similaire à Jeu de rimes diapo (20)

Poetry Translation French - English Whitmarsh Poem 6 - 10
Poetry Translation French - English Whitmarsh Poem 6 - 10Poetry Translation French - English Whitmarsh Poem 6 - 10
Poetry Translation French - English Whitmarsh Poem 6 - 10
 
Baudelaire
BaudelaireBaudelaire
Baudelaire
 
Verlaine selección de poemas
Verlaine selección de poemasVerlaine selección de poemas
Verlaine selección de poemas
 
If You Knew Robert Desnos
If You Knew Robert DesnosIf You Knew Robert Desnos
If You Knew Robert Desnos
 
Exposition au Lycée : "La Dilection, l’Idéal et le Rêve dans la Littérature"
Exposition au Lycée : "La Dilection, l’Idéal et le Rêve dans la Littérature"Exposition au Lycée : "La Dilection, l’Idéal et le Rêve dans la Littérature"
Exposition au Lycée : "La Dilection, l’Idéal et le Rêve dans la Littérature"
 
Fde4 yosun selin paktunç - les poèmes saturniens de verlaine, slayt
Fde4   yosun selin paktunç - les poèmes saturniens de verlaine, slaytFde4   yosun selin paktunç - les poèmes saturniens de verlaine, slayt
Fde4 yosun selin paktunç - les poèmes saturniens de verlaine, slayt
 
Devoir maison manuel scolaire [tsanta] Tableaux parisiens
Devoir maison manuel scolaire [tsanta] Tableaux parisiensDevoir maison manuel scolaire [tsanta] Tableaux parisiens
Devoir maison manuel scolaire [tsanta] Tableaux parisiens
 
Baudelaire
BaudelaireBaudelaire
Baudelaire
 
Opéra Garnier à paris
Opéra Garnier à parisOpéra Garnier à paris
Opéra Garnier à paris
 
L'automne
L'automneL'automne
L'automne
 
Voyelles
VoyellesVoyelles
Voyelles
 
poème à Lou
poème à Loupoème à Lou
poème à Lou
 
Prèsentation de ronsard réalisée par Erica Buonifacio 3 Al
Prèsentation de ronsard réalisée par Erica Buonifacio 3 AlPrèsentation de ronsard réalisée par Erica Buonifacio 3 Al
Prèsentation de ronsard réalisée par Erica Buonifacio 3 Al
 
Opera de Paris
Opera de ParisOpera de Paris
Opera de Paris
 
Aux galops-de-l-inconnu
Aux galops-de-l-inconnu Aux galops-de-l-inconnu
Aux galops-de-l-inconnu
 
Aux galops-de-l-inconnu
Aux galops-de-l-inconnuAux galops-de-l-inconnu
Aux galops-de-l-inconnu
 
Écrivains
ÉcrivainsÉcrivains
Écrivains
 
Nabucco opera
Nabucco operaNabucco opera
Nabucco opera
 
Nabucco (1)
Nabucco (1)Nabucco (1)
Nabucco (1)
 
Nabucco
NabuccoNabucco
Nabucco
 

Plus de EPSILIM

Le livre d'or
Le livre d'orLe livre d'or
Le livre d'orEPSILIM
 
Le livre d'or
Le livre d'orLe livre d'or
Le livre d'orEPSILIM
 
Culture et santé prestations
Culture et santé prestationsCulture et santé prestations
Culture et santé prestationsEPSILIM
 
Le livre d'or
Le livre d'orLe livre d'or
Le livre d'orEPSILIM
 
Le livre d'or
Le livre d'orLe livre d'or
Le livre d'orEPSILIM
 
Biographies
BiographiesBiographies
BiographiesEPSILIM
 
Catalogue de formation 2013 a4
Catalogue de formation 2013 a4Catalogue de formation 2013 a4
Catalogue de formation 2013 a4EPSILIM
 
Biographies
BiographiesBiographies
BiographiesEPSILIM
 
Ppt template
Ppt templatePpt template
Ppt templateEPSILIM
 
Guy de maupassant
Guy de maupassantGuy de maupassant
Guy de maupassantEPSILIM
 

Plus de EPSILIM (10)

Le livre d'or
Le livre d'orLe livre d'or
Le livre d'or
 
Le livre d'or
Le livre d'orLe livre d'or
Le livre d'or
 
Culture et santé prestations
Culture et santé prestationsCulture et santé prestations
Culture et santé prestations
 
Le livre d'or
Le livre d'orLe livre d'or
Le livre d'or
 
Le livre d'or
Le livre d'orLe livre d'or
Le livre d'or
 
Biographies
BiographiesBiographies
Biographies
 
Catalogue de formation 2013 a4
Catalogue de formation 2013 a4Catalogue de formation 2013 a4
Catalogue de formation 2013 a4
 
Biographies
BiographiesBiographies
Biographies
 
Ppt template
Ppt templatePpt template
Ppt template
 
Guy de maupassant
Guy de maupassantGuy de maupassant
Guy de maupassant
 

Jeu de rimes diapo

  • 1.
  • 2.
  • 3.
  • 4.
  • 5.
  • 6. De la grande horde des poètes maudits: Edgar Poe, Lord Byron, Jean Genet, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, les uns et les autres sont des exemples frappants de poètes au destin tragique. Leur plus grand délit est d’avoir acquis malheureusement la renommée souvent dans une atmosphère de folie furieuse, de maladies atypiques, de problèmes économiques, d’alcoolisme ou de drogues persistants et de dépression majeure n’échappant pas à la barbarie de l’homme. Les « Poètes Maudits », c’est aussi l’avénement du symbolisme avec des auteurs de talent tels que Baudelaire, Verlaine, Rimbaud … dont le génie est reconnu mais qui mènent des vies pour le moins chaotiques.
  • 7. Paul Verlaine MON REVE FAMILIER Je fais souvent ce rêve ét . . . . . et pén . . . . . . D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m’aime et me com . . . . . Car elle me comprend, et mon cœur, tran . . . . . . Pour elle seule, hélas! cesse d’être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front bl . . . , Elle seule les sait rafraîchir, en pl . . . . . . .
  • 8. Est-elle brune, blonde ou rousse? – Je l’ignore . Son nom ? Je me so . . . . . . qu’il est doux et sonore Comme ceux des aimés que la vie ex . . . . Son regard est pa . . . . au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine et calme, et grave, elle a L’ inf . . . . . . des voix chères qui se sont tues. Poèmes saturniens Les mots manquants: Ét . . . . . : Bizarre ; Pén . . . . . . : perçant ; Com . . . . .: sait; Tran . . . . . . . : on y voit à travers ; Bl . . . : livide ; Pleurant: sanglotant; So . . . . . . : je me rappelle; Ex . . . : chassa; Pa . . . . : semblable; L’ inf . . . . . . : le ton ou le timbre de voix.
  • 9. SAGESSE Gaspard Hauser chante: SAGESSE Gaspard Hauser chante : Je suis venu, calme orp . . . . . Ri . . . de mes seuls yeux tranquilles, Vers les hommes des grandes villes : Ils ne m’ont pas trouvé ma . . . . A vingt ans un trouble nou . . . . Sous le nom d’amoureuses flammes M’ a fait trouver be . . . . les femmes: Elles ne m’ont pas trouvé beau. Bien que sans pa . . . . et sans roi Et très br . . . ne l’étant guère, J’ai voulu mo . . . . à la guerre: La mort n’a pas voulu de moi. Suis-je né trop tôt ou trop ta . . ? Qu’est-ce que je fais en ce monde? O vous tous, ma pe . . . est profonde: Priez pour le pauvre Gaspard ! SAGESSE
  • 10. SOLEILS COUCHANTS Une a . . . af . . . . . . . Verse par les champs La mé . . . . . . . . Des soleils couchants. La mélancolie Berce de do . . chants Mon cœur qui s’oublie Aux soleils couchants. Et d’ét . . . . . . rêves Comme des soleils Couchants sur les gr . . . . , Fa . . . . . . vermeils, Dé . . . . . . sans trêves, Défilent, pa . . . . . A des grands soleils Couchant sur les grèves.
  • 11. CHANSON D’ AUTOMNE Les san . . . . . longs Des vi . . . . . De l’automne Bl . . . . . . mon cœur D’ une la . . . . . . Monotone. Tout suf . . . . . . Et bl . . . , quand Sonne l’heure, Je me so . . . . . . Des jours an . . . . . Et je pl . . . . Et je m’en vais Au vent ma . . . . . Qui m’emporte Deçà, delà Pareil à la Feuille m . . . .
  • 12. CLAIR DE LUNE Votre âme est un pay . . . . choisi Que vont char . . . . masques et bergamasques Jouant du lu . . et dansant et quasi Tri . . . . sous leurs déguisements fantasques. Tout en chantant sur le mode mineur L’amour vai . . . . . . et la vie opportune, Ils n’ont pas l’air de croire à leur bo . . . . . Et leur chanson se mêle au clair de lune, Au calme clair de lune triste et beau, Qui fait rê . . . les oiseaux dans les arbres Et sang . . . . . d‘extase les jets d’eau, Les grands jets d’eau sveltes parmi les marbres.
  • 13. Arthur RIMBAUD Je suis né à Charleville, dans les Ardennes, en 1854. A l’imitation de Hugo et de Baudelaire, je me passionne dès l’âge de 16 ans à la poésie. Je fais la rencontre de Paul Verlaine qui voit en moi la révélation du siècle. Amateur de grands voyages, on m’a surnommé « le Poète aux semelles de vent »
  • 14. MA BOHEME Je m’en allais, les poings dans mes poches cre . . . . ; Mon paletot aussi devenait id . . . ; J’ allais sous le ciel, Mu . . ! Et j’étais ton féal; Oh! là! là! que d’amours sp . . . . . . . . j’ai rêvées! Mon unique culotte avait un large tr . . . Petit-Poucet rêveur, j’égr . . . . . dans ma course Des rimes. Mon aub . . . . était à la Grande- Ourse. Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vi . . . . . ; Où rimant au milieu des ombres fan . . . . . . . . . , Comme des lyres, je tirais les éla . . . . . . . De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur!
  • 15. LE DORMEUR DU VAL C’est un trou de ve . . . . . où chante une ri . . . . . Accrochant follement aux herbes des ha . . . . . . D’ argent; où le soleil, de la montagne fi . . . , Lu . . : c’est un petit val qui mousse de ra . . . . . Un soldat jeune, bouche ouverte, tête n . . , Et la nu . . . baignant dans le frais cresson b . . . , Dort; il est ét . . . . dans l’herbe, sous la n . . , P . . . dans son lit vert où la lumière pl . . . . Les pieds dans les gla . . . . . , il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un so . . . : Nature, berce-le cha . . . . . . . : il a froid. Les pa . . . . . ne font pas frissonner sa na . . . . ; Il dort dans le soleil, la main sur sa po . . . . . . Tranquille. Il a deux trous rouges au côté d . . . . ;
  • 16. CHANSON DE LA PLUS HAUTE TOUR Oisive jeu . . . . . A tout asservie, Par délic . . . . . . J’ai perdu ma vie. Ah! Que le temps vienne Où les cœurs s’épre . . . . . . Je me suis dit: laisse, Et qu’on ne te voie: Et sans la promesse De plus hautes joies. Que rien ne t’arrête, Auguste retraite .
  • 17. CHANSON DE LA PLUS HAUTE TOUR J’ai tant fait patience J’ai tant fait patience Qu’ à jamais j’oublie ; Cra . . . . . et sou . . . . . . . . Aux cieux sont parties. Et la soif malsaine Obs . . . . . . mes veines. Ainsi la pra . . . . A l’ou . . . livrée , Grandie, et fleurie D’ encens et d’ivraies Au bourdon farouche De cent sales mouches. Ah! Mille veuvages De la si pa . . . . Âme Qui n’a que l’image De la Notre-Dame! Est-ce que l’on pr . . La Vierge Marie ?
  • 18. LARME Loin des oiseaux, des trou . . . . . ,des villageoises, LARME Loin des oiseaux, des trou . . . . ., des villageoises, Je buvais, accroupi dans quelque bruyère Entourée de tendres bois de noisetiers, Par un brou . . . . . . d’après-midi ti . . . et vert. Que pouvais-je boire dans cette je . . . Oise, Ormeaux sans voix, ga . . . sans fleurs, ciel couvert. Que tirais-je à la gourde de colocase? Quelque liq . . . . d’or, fade et qui fait suer. Tel, j’eusse été mau . . . . . enseigne d’auberge. Puis l’orage changea le ciel, jusqu’au soir. Ce furent des pays noirs, des la . ., des perches, Des colonnades sous la nuit bleue, des gares. L’eau des b . . . se perdait sur des sables vierges, Le vent, du ciel, jetait des glaçons aux ma . . . . Or! Tel qu’un pêcheur d’or ou de coquillages, Dire que je n’ai pas eu souci de boire!
  • 19. LES CORBEAUX LES CORBEAUX Seigneur, quand froide est la pra . . . . , Quand dans les hameaux abattus, Les longs angélus se sont tus … Sur la nature déf . . . . . . Faites s’abattre des grands ci . . . Les chers corbeaux dél . . . . . . . Armée étrange aux cris sévères, Les vents froids attaquent vos nids! Vous, le long des fl . . . . . Jaunis, Sur les routes aux vieux calvaires, Sur les fossés et sur les trous, Disp . . . . .- vous, ralliez-vous! O notre fun . . . . oiseau noir! Mais, saints du ciel, en haut du chêne, Mât perdu dans le ciel charmé, Laissez les fauv . . . . . de mai Pour ceux qu’au fond du bois enchaîne, Dans l’herbe d’où l’on ne peut fuir, La déf . . . . sans avenir.
  • 20. Pour que chaque passant repense ! Sois donc le crieur du devoir, Par milliers, sur les champs de France, Où dorment les morts d’avant-hier, Tour . . . . . , n’est-ce pas, l’hiver, Pour que chaque passant repense! Sois donc le crieur du devoir, O notre fun . . . . oiseau noir! Mais, saints du ciel, en haut du chêne, Mât perdu dans le soir charmé, Laissez les fauv . . . . . de mai Pour ceux qu’au fond du bois enchaîne, Dans l’herbe d’où l’on ne peut fuir, La déf . . . . sans avenir .
  • 21. Charles BAUDELAIRE ( 1821- 1867) Poète maudit, comme on le surnommait, Baudelaire voulait que sa poésie l’arrache au malheur de sa condition. D’un voyage en bateau qui dura dix mois, le conduisant de l’île Maurice à l’île de la Réunion, il composa «  sur le pont du navire en pleine mer » l’ébauche de ce magnifique poème.
  • 22. L’ ALBATROS Souvent, pour s’am . . . . , les hommes d’éq . . . . . Prennent des albatros, va . . . . oiseaux des mers, Qui suivent, indolents co . . . . . . . . de voyage, Le navire glissant sur les go . . . . . . amers. A peine les ont-ils dé . . . . . sur les planches, Que ces rois de l’a . . . , maladroits et honteux, Laissent pit . . . . . . . . leurs grandes ailes blanches Comme des av . . . . . traîner à côté d’eux. Ce voyageur ailé, comme il est ga . . . . et veule! Lui, na . . . . . si beau, qu’il est comique et l . . . ! L’un ag . . . son bec avec un brûle-gueule, L’autre mime, en boitant, l’in . . . . . qui volait! Le Poète est se . . . . . . . au prince des nuées Qui hante la te . . . . . et se rit de l’archer; Ex . . . sur le sol au milieu des hu . . . , Ses ailes de gé . . . l’empêchent de marcher.
  • 23. SPLEEN Quand le ciel bas et lo . . . pèse comme un cou . . . . . Sur l’esprit gé . . . . . . . en proie aux longs en . . . . Et que de l’h . . . . . . embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits. Quand la terre est changée en un c . . . . . humide, Où l’e . . . . . . . . comme une cha . . .- so . . . ., S’en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris; Quand la pluie étalant ses immenses traînées D’une vaste prison imite les barreaux, Et qu’un peuple m . . . d’infâmes ar . . . . . . . Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux.
  • 24. Des cloches tout à coup sautent avec fu . . . Des cloches tout à coup sautent avec fu . . . Et lancent vers le ciel un af . . . . . hu . . . . . . . Ainsi que des esprits er . . . . . , et sans patrie, Qui se mettent à ge . . . . . opiniâtrement. Et de longs cor . . . . . . . . sans tambours ni musique Défilent lentement dans mon âme; l’Espoir, Vaincu, pleure, et l’Angoisse at . . . ., de . . . . . . . . , Sur mon crâne in . . . . . plante son dr . . . . . noir. LES FLEURS DU MAL
  • 25. L’ HOMME ET LA MER Homme li . . . , toujours tu chériras la mer La mer est ton miroir; tu con . . . . . . . ton â . . Dans le déroulement infini de sa la . . Et ton esprit n’est pas un go . . . . . moins amer. Tu te pl . . . à plonger au sein de ton im . . . ; Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton cœur Se dis . . . . . quelquefois de sa propre ru . . . . Au bruit de cette plainte ind . . . . . . . . et sa . . . . .
  • 26. Vous êtes tous les deux tén . . . . . . et dis . . . . . Homme, nul n’a sondé le fond de tes ab . . . . ; O mer, nul ne connaît tes richesses in . . . . . , Tant vous êtes jaloux de garder vos se . . . . . ! Et cependant voilà des siècles in . . . . . . . . . . Que vous vous com . . . . . . sans pitié ni remords, Tellement vous aimez le car . . . . et la mort, O lutteurs éternels, ô frères imp . . . . . . . . . ! LES FLEURS DU MAL
  • 27. RECUEILLEMENT Sois sage, ô ma Do . . . . ., et tiens-toi plus tranquille. Tu réclamais le Soir; il descend; le voici : Une at . . . . . . . . obscure enveloppe la ville, Aux uns portant la paix, aux autres le souci. Pendant que des mortels la multitude v . . . , Sous le fouet du Plaisir, ce bo . . . . . . sans merci, Va cueillir des re . . . . . dans la fête servile, Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici,
  • 28. Loin d’eux. Vois se pencher les dé . . . . . . Années, Sur les balcons du ciel, en robes sur . . . . . . ; Surgir du fond des eaux le Regret souriant; Le Soleil mo . . . . . . s’endormir sous une ar . . . , Et, comme un long li . . . . . traînant à l’ Orient, Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche. LES FLEURS DU MAL
  • 29. JE N’AI PAS POUR MAITRESSE … Si vous la rencontrez, biz . . . . . . . . parée, Se fau . . . . . . , au coin d’une rue égarée, Et la tête et l’œil b . . comme un pigeon blessé, Traînant dans les rui . . . . . . un talon déchaussé, Messieurs, ne crachez pas de ju . . . . ni d’ordure Au visage fa . . . de cette pauvre impure Que déesse Famine a par un soir d’hi . . . , Contrainte à rel . . . . ses jupons en plein air. Cette bohème-là, c’est mon tout, ma ric . . . . . , Ma perle, mon bijou, ma re . . . , ma duchesse, Celle qui m’a bercé sur son giron vainqueur, Et qui dans ses deux mains a réchauffé mon cœur.
  • 30. Quizz: QUI SUIS- JE ? 1- Quelle est la ville natale d’Arthur Rimbaud? 1- Marseille 2- Limoges 3- Charleville 2- Dans quel poème Rimbaud a-t-il écrit que « Je est un autre »? 1- Le dormeur du val 2- La lettre du voyant 3- Le bateau ivre
  • 31. 3- Quel poème se termine par ces mots: « Il a deux trous rouges au côté droit »? 1- Voyelles 2-Les étrennes des orphelins 3- Le dormeur du val 4- Quel surnom Verlaine donna-t-il à Rimbaud? 1- La grande âme 2- l’homme aux semelles de vent 3- La bohème 5- Comment s’appelle l’un des plus célèbres poèmes de Baudelaire? 1- Les oiseaux de passage 2- Aimons toujours! 3- L’albatros
  • 32. 6- Quel synonyme de mélancolie est largement utilisé par Baudelaire dans les Fleurs du Mal? 1- Le spleen 2- Le blues 3- Le dégoûtage 7- On sait que Rimbaud et Verlaine étaient amants. Qui tenta de tuer l’autre lors d’un voyage à Bruxelles ? 1- Rimbaud 2- Verlaine
  • 33. 8- Le premier recueil de Verlaine en 1866 s’appelle «  Les poèmes… »: 1- Neptuniens 2- Marsiens 3- Saturniens 9- Qui a écrit : « On n’est pas sérieux quand on a 17 ans. » ? 1- Verlaine 2- Baudelaire 3- Rimbaud 10- Lequel de ces vers n’est pas de Verlaine? 1- J’allais par des chemins perfides, douloureusement incertain. 2- Mon cœur craintif, mon sombre cœur pleurait, seul, sur la triste voie. 3- Mon père, ce héros au sourire si doux…
  • 34.

Notes de l'éditeur

  1. De la grande horde des poètes maudits: Edgar Poe, Lord Byron, Jean Genet, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, les uns et les autres sont des exemples frappants de poètes au destin tragique. Leur plus grand délit est d’avoir acquis malheureusement la renommée souvent dans une atmosphère de folie furieuse, de maladies atypiques, de problèmes économiques, d’alcoolisme ou de drogues persistants et de dépression majeure n’échappant pas à la barbarie de l’homme. Les « Poètes Maudits », c’est aussi l’avénement du symbolisme avec des auteurs de talent tels que Baudelaire, Verlaine, Rimbaud… des génies reconnus mais qui mènent des vies pour le moins chaotiques.