1. 1
• R.G.P.T. : Règlement Général pour la Protection du Travail
(aux environs de 1945)
• CODE relatif au Bien-Etre des travailleurs lors de l’exécution de
leur travail (1996). Celui-ci regroupe les textes légaux rédigés par
le gouvernement fédéral (gouvernement belge)
• Ces références réglementaires sont régies par la Loi du Bien-Etre
du 4 août 1996.
• R.G.I.E. : Règlement Général des Installations Electriques
Ce document fait partie intégrante du R.G.P.T.
• L’Europe émet des Directives qui sont transposées en droit Belge
et puis intégrées au CODE.
Le RGPT, le CODE et la Loi sur le Bien-Etre
Module 1 : Réglementation
2. 2
Module 1 : Réglementation
La loi du Bien-Etre est la loi de base du R.G.P.T., du R.G.I.E.
et du CODE.
On entend par BIEN-ETRE :
• la sécurité
• la santé
• la charge psychosociale
• l’ergonomie
• l’hygiène
• l’embellissement des lieux de travail
• l’environnement interne.
Le Roi, l’employeur et le Ministre de l’Emploi et du Travail peuvent imposer
les mesures nécessaires pour le bien-être des travailleurs.
La Loi du 4 août 1996 relative aux bien-être des travailleurs
lors de l’exécution de leur travail
3. 3
Module 1 : Réglementation
Obligations et droits du travailleur
Le travailleur est responsable de sa santé et de celle de ses collègues.
Il doit travailler correctement et coopérer à la sécurité.
Mais le travailleur a le droit à l’interruption du travail :
En cas de danger grave et immédiat.
Il doit se mettre en sécurité, ensuite il préviendra immédiatement
son chef direct et le service pour la Prévention et la Protection
(soit le conseiller en prévention). Il ne reprendra le travail que
lorsque tout danger sera écarté.
4. 4
Module 1 : Réglementation
Obligations de l’employeur
L’employeur prend toutes les mesures nécessaires pour
promouvoir le bien-être de ses travailleurs lors de l’exécution de leur
travail.
Pour ce faire, il doit :
• Faire une analyse des risques de son entreprise
• Assurer une formation de ses travailleurs (à leur engagement,
leur
mutation et/ou l’introduction d’une nouvelle technique ou d’un
nouvel
équipement de travail)
• Fournir des équipements de travail et de protection présentant
toutes
les sécurités
5. 5
Module 1 : Réglementation
Le Service pour la Prévention et la Protection
La mission du service de Prévention et de Protection est
d’assister :
• l’employeur;
• les membres de la ligne hiérarchique;
• et les travailleurs
dans l’élaboration, la programmation, la mise en œuvre et
l’évaluation de la politique en matière de bien-être.
Il a donc un rôle consultatif et non décisionnel. Il donne son
avis.
6. 6
Module 1 : Réglementation
L’inspection du travail
Créée par le Ministère de l’Emploi et du Travail.
L’inspection du travail
L’inspection technique + L’inspection médicale
Ces instances vérifient le respect des législations en matière de sécurité
et de santé reprises dans le RGPT et le CODE.
7. 7
Module 1 : Réglementation
L’inspection du travail
Pour faire respecter la législation en matière de sécurité et de santé,
l’inspection du travail peut :
1. Donner des indications 2. Poser des exigences 3. Arrêter le travail
8. 8
Module 1 : Réglementation
L’Environnement
1. Les entreprises - SEVESO
Les entreprises-SEVESO sont des entreprises qui présentent des
risques majeurs d’accidents, d’incendie et d’explosion, …
2. La réglementation environnementale en Belgique
La réglementation environnementale en Belgique est différente pour :
• La Flandre
• Bruxelles
• La Wallonie.
9. 9
Module 1 : Réglementation
En région Flamande
Un permis environnemental est délivré conformément au VLAREM
Il existe 3 classes d’entreprises. En fonction de la classe de l’entreprise,
la demande du permis se fera de la manière suivante :
• Classe 1 : Demande auprès du Gouverneur de la Députation
Permanente
• Classe 2 : Demande auprès du Bourgmestre et des échevins de
la commune
• Classe 3 : Notification auprès du Bourgmestre et des échevins de la
commune
La législation en matière d’environnement est contrôlée par les services
d’inspection AMINAL
10. 10
Module 1 : Réglementation
En région Wallonne
Il y a actuellement beaucoup, mais rien de précis en matière
d’environnement en région Wallonne.
En région Bruxelles-Capitale
Un permis environnemental est délivré conformément à l’Ordonnance
de la région de Bruxelles-Capitale.
La législation en matière d’environnement est contrôlée par les services
d’inspection de l’Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement
I.B.G.E.
11. 11
Un risque est la possibilité qu’un certain effet ou une
certaine conséquence non souhaité(e) se produise.
Risque = Possibilité x Gravité
d’accident que l’accident survienne à la suite de l’accident
ou la probabilité ou les conséquences
La possibilité est directement liée à la fréquence d’exposition au
risque.
Formule de Kinney : R = PxExG
Module 2 : Risques et accidents
12. 12
Module 2 : Risques et accidents
Une situation dangereuse Une opération dangereuse
Risque d’accidents
13. 13
Module 2 : Risques et accidents
Les mesures de maîtrise des risques
Pour maîtriser au mieux le risque, nous allons la plupart du temps nous
attaquer à la fois à la possibilité de survenance du risque et aux
conséquences du risque, de manière à le réduire à un niveau acceptable.
Pour ce faire, on travaillera sur différents plans :
• le plan ou le facteur technique;
• le plan des procédures, règles et prescriptions – environnement;
• le facteur humain – le plan humain
est le plus difficile à améliorer…
14. 14
Module 2 : Risques et accidents
La maîtrise des risques sur le plan technique
1. Elimination du risque
2. «Mise sous coiffe»
3. Utilisation d’équipements de protection collective
4. Utilisation d’équipements de protection individuelle
5. Signalisation
6. Instructions
L’ordre des étapes suivantes doit être respectée. Il
n’y a que si, on ne peut pas réaliser une étape ou si
elle est insuffisante à une bonne protection, que
l’on passe à l’étape suivante !
15. 15
Module 2 : Risques et accidents
Les accidents
Accidents matériels
Accidents corporels
Quasi-accidents
Incidents
Tous ces accidents doivent être signalés au chef ou au service de
prévention et de protection.
16. 16
Module 2 : Risques et accidents
Mesures de gestion et de prévention des accidents
• Les quasi-accidents ou incidents doivent servir à prévenir des
véritables accidents.
• Les accidents corporels avec lésion grave doivent immédiatement être
signalés à l’inspection technique (par téléphone).
• Tous les accidents, incidents, quasi-accidents doivent être analysés
de manière à repérer les manquements et pouvoir prendre les mesures
adéquates afin que ces accidents ne se reproduisent plus.
• Pour pouvoir rassembler toutes les informations sur un accident, on
questionne le(s) témoin(s) et la (les) victime(s) le plus vite possible
après l’accident.
17. 17
Module 2 : Risques et accidents
LA SECURITE ABSOLUE N’EXISTE PAS !
C’EST POURQUOI, NOUS DEVONS
TRAVAILLER EN SECURITE !
CELA SIGNIFIE QUE NOUS DEVONS ÊTRE
CONSCIENTS DES RISQUES ET QUE CEUX-CI
DOIVENT ÊTRE ACCEPTABLES !
18. 18
1. Généralités
Un permis de travail de sécurité
=
Limiter les risques de travaux à risques
C’est le maître d’ouvrage qui rend obligatoire le permis de travail.
UN HOMME AVERTI EN VAUT DEUX !
Module 3 : Les permis de travail
19. 19
Module 3 : Les permis de travail
2. Sortes de permis
Permis de travail en hauteur
La plupart des accidents graves se produisent lors
de travaux effectués en hauteur.
Les risques sont liés aux facteurs Tâches,
Machines et Environnement
Permis de travail en espace confiné
Les risques sont principalement liés au
facteur Environnement
20. 20
Module 3 : Les permis de travail
Permis de feu ou de travaux chauds
Travaux de soudage, meulage, … Ce permis sera
établi chaque fois qu’il y a risque d’incendie.
Les risques sont liés aux facteurs Tâche et
Machine
Permis d’excavation ou
de fouilles
Les risques sont principalement
liés aux facteurs Tâche et
Environnement
21. 21
Module 3 : Les permis de travail
3. Contenu
Le permis contient assurément :
• Les risques et les mesures de prévention qui doivent être prises
• Des obligations pour le maître d’ouvrage
• Des obligations pour l’exécutant du travail
• Le nom des exécutants (des travailleurs)
• La durée de validité du permis
22. 22
Module 3 : Les permis de travail
4. Responsabilités liées à l’utilisation d’un permis
de travail de sécurité
• La personne qui reçoit un permis de travail doit en respecter toutes les
conditions.
• Les mesures reprises sur un permis doivent toujours être respectées.
• Lorsqu’un permis de travail est donné aux exécutants, cela signifie que
le travail peut être exécuté s’il est répondu à toutes les conditions
mentionnées sur le permis de travail.
LISEZ TOUJOURS UN PERMIS DE TRAVAIL DE
SECURITE QUE L’ON VOUS FAIT SIGNER ET
RESPECTEZ SCRUPULEUSEMENT LES
INSTRUCTIONS QUI Y SONT REPRISES !!!
23. 23
Module 4 : Produits dangereux
Un produit dangereux ou une substance
dangereuse est une substance qui :
• peut engendrer une lésion, des dommages
ou une gêne – Par exemple, l’acide;
• est porteur de risques mais ne devient
dangereux que s’il y a usage fautif
Par exemple, l’alcool
1. Définition
24. 24
Module 4 : Produits dangereux
Les substances dangereuses peuvent se présenter sous les formes
suivantes :
• Gaz et vapeurs
• Liquide et solide
• Brume et poussière
27. 27
Module 4 : Produits dangereux
Phrases R
Les phrases R sont les phrases qui indiquent les Risques que peut
présenter la substance ou préparation.
• R5 : Danger d’explosion sous l’effet de la chaleur
• R22 : Toxique en cas d’ingestion
Phrases S
Les phrases S sont les phrases qui indiquent les mesures de Sécurité à
prendre lors de l’utilisation de la substance ou de la préparation.
• S1 : A conserver sous clef
• S37 : Porter des gants appropriés
28. 28
Module 4 : Produits dangereux
4. Modes de pénétration dans le corps
Par le NEZ – par INHALATION – par les VOIES RESPIRATOIRES
C’est le mode d’absorption le
plus fréquent dans le milieu du
travail…
29. 29
Module 4 : Produits dangereux
4. Modes de pénétration dans le corps
Par la BOUCHE – par la DIGESTION
30. 30
Module 4 : Produits dangereux
4. Modes de pénétration dans le corps
Par la PEAU ou les PLAIES OUVERTES
31. 31
Module 4 : Produits dangereux
5. Les effets
Les effets aigus et/ou Les effets chroniques
Brusquement Au bout d’un certain temps
Immédiatement Exposition prolongée
après l’exposition
32. 32
Module 4 : Produits dangereux
6. La gestion des risques
La mesure d’exposition
La mesure d’exposition dépend de :
• la composition de la préparation
• la technique d’exécution
• la ventilation du local
• le temps consacré à l’exécution
• la fréquence d’emploi
• la méthode de nettoyage des outils utilisés
• l’hygiène personnelle et l’utilisation des E.P.I.
33. 33
Module 4 : Produits dangereux
Consignes de prévention générales
En fonction de la mesure d’exposition, on veillera à :
• Avoir une bonne ventilation du local
• Eviter le contact avec la peau, les yeux, …
• Ne jamais manger, boire ou fumer durant le travail
• Se laver soigneusement les mains, voire prendre une douche et/ou se
changer
• Porter des E.P.I. adéquats
• Avoir un extincteur à proximité si ce sont des produits inflammables
(peintures et laques)
34. 34
Module 4 : Produits dangereux
Lorsque l’on reçoit des substances chimiques nocives sur ses
vêtements ou sur la peau, il y a lieu d’enlever les vêtements salis, de
se rincer longuement la peau avec beaucoup d’eau et éventuellement
de se faire traiter par un médecin.
Ne vous fiez JAMAIS à l’ODEUR !
L’odorat diffère d’une personne à l’autre.
Certaines substances sont inodores.
35. 35
Module 4 : Produits dangereux
Les valeurs limites
olérables
imites
aleurs
Concentration moyenne à
laquelle un travailleur peut
être exposé pendant 8 heures/jour
tout au long de sa carrière.
36. 36
Module 4 : Produits dangereux
7. L’Oxygène
17% 21% 23% teneur en O2
dans l’air
Limite de travail Teneur normale
Risque accru d’incendie
37. 37
Module 4 : Produits dangereux
8. Substances diverses
42. 42
Module 5 : Incendie et expolsion
1. Triangle du feu
43. 43
Module 5 : Incendie et explosion
2. Les classes de feu
Classe A – Feux secs : Bois, papier, carton, le textile, le
charbon
Classe B – Feux Gras : Essence, alcool, hydrocarbures,
graisse, vernis, peinture, cire, …
Classe C – Feux de gaz : Propane, butane, méthane, gaz
naturel, gaz manufacturé, …
Classe D – Feux de métaux : Sodium, magnésium,
limailles de fer, poudre d’aluminium, le titane, …
Classe (E) – Feux électriques
44. 44
Module 5 : Incendie et explosion
3. Notions et définitions importantes
A. Le point d’éclair – la température d’inflammation
Température minimale à laquelle il y a développement suffisant de gaz
inflammables pour amorcer une combustion en présence d’une source
d’inflammation. Le point d’éclair est connu pour chaque substance
inflammable.
Un liquide dit facilement inflammable
a un point d’éclair inférieur à 21°C
45. 45
Module 5 : Incendie et explosion
B. Le point d’auto-inflammation
Le point d’auto-inflammation correspond à la température minimale à
laquelle un matériau va s’enflammer « tout seul » - sans la présence
d’une source d’inflammation extérieure. Comme pour le point d’éclair,
le point d’auto-inflammation dépend de la nature du produit.
C. Les limites d’explosion – domaine d’explosion
46. 46
Module 5 : Incendie et explosion
D. Concentration ou répartition volumique
Comparez la mise à feu
ET
Ou ET
d’une bûche et de crayons
d’une pile de livres et de copeaux de papier
47. 47
Module 5 : Incendie et explosion
E. Densité d’un gaz
Si la densité est inférieure à 1 :
Le gaz est plus léger que l’air et
donc il va monter comme :
• Gaz naturel
• Acétylène
• Monoxyde de carbone
Si la densité est supérieure à 1 :
Le gaz est plus lourd que l’air et
donc il va descendre comme :
• Oxygène
• Argon
• Azote
• Dioxyde de carbone
• Vapeurs d’essence
48. 48
Module 5 : Incendie et explosion
4. Eteindre un feu
A. Extinction d’un feu en fonction du triangle du feu
Il faut supprimer une des 3 côtés du triangle :
Oxygène Chaleur Combustible
49. 49
Module 5 : Incendie et explosion
B. Extinction d’un feu en fonction de la classe du feu
Classe A : EAU
Classe B : Poudre ou CO2
Pas d’EAU dans
une friteuse en feu
50. 50
Module 5 : Incendie et explosion
B. Extinction d’un feu en fonction de la classe du feu
Classe C : Fermer la bouteille de gaz et arroser avec de
l’EAU
Classe D : Poudre spéciale
Classe (E) : CO2
51. 51
Module 5 : Incendie et explosion
C. Actions des agents extincteurs
L’eau : Refroidit et donc enlève la chaleur du triangle
La poudre : Action asphyxiante – Enlève l’oxygène du triangle
La poudre provoque une réaction de catalyse négative.
Le CO2 : Action de refoulement d’air + Refroidissement
La mousse : Suppression de l’oxygène à la surface de l’incendie.
Principalement utilisée sur des nappes de liquides
inflammables en feu.
52. 52
Module 5 : Incendie et explosion
D. Les extincteurs
Les extincteurs ont toujours une étiquette mentionnant la ou les classes
de feux pour lesquelles ils sont efficaces :
• A : feux secs – solides
• B : feux gras – liquides
• C : feux de gaz
• D : feux de métaux
• BC : feux de liquides et de gaz – feux gras et de gaz
• ABC : feux de solides, liquides et gaz – feux secs, gras et gaz
53. 53
Module 5 : Incendie et explosion
L’extincteur à poudre L’extincteur au CO2
54. 54
Module 5 : Incendie et explosion
5. Consignes en cas d’incendie
A. La rapidité
B. L’alarme ou qui prévenir et comment ?
1. Les pompiers (100 ou 112)
2. Les Equipes de premières interventions
3. Les occupants, les collègues, …
55. 55
Module 5 : Incendie et explosion
C. A faire / A ne pas faire !
• Avant toute chose, il faut toujours rester calme
• Si vous devez évacuer un immeuble,
n’empruntez jamais les ascenseurs
• En cas de développement important de
fumées, restez le plus près possible du sol
• Dans le cas où une personne est en feu,
éteignez-la de préférence à l’aide
d’une couverture coupe-feu
56. 56
Module 6 : Espaces confinés ou clos
1. Définition et exemples
C’est un espace totalement ou partiellement fermé :
1. Qui n’est pas conçu pour être occupé par des personnes
2. Qui a des moyens restreints d’entrée et de sortie
3. Qui peut présenter des risques pour la santé et la sécurité.
57. 57
Module 6 : Espaces confinés ou clos
2. Risques caractéristiques
A. Risques reliés à l’atmosphère
1) Déficience en oxygène - Asphyxie
L’air contient normalement 21% d’oxygène.
La déficience ou la diminution du taux d’O2 peut être due à :
• la consommation de l’oxygène par le travailleur, les travaux de
soudage, la rouille, la fermentation, …
• la substitution ou le remplacement de l’O2 par d’autres gaz ou vapeurs,
plus particulièrement les gaz inertes (CO2 : dioxyde de carbone)
2) Explosions et incendies
Cfr. Module 5
58. 58
Module 6 : Espaces confinés ou clos
A. Risques reliés à l’atmosphère
3) Substances toxiques
Cfr. Module 4
4) Propriétés de quelques gaz ou vapeurs dans un espace confiné
Cfr. Module 5 – 3.E. Densité du gaz
+ Léger : Azote, méthane, monoxyde de carbone (CO), ammoniac
+ Lourd : Dioxyde de carbone (CO2), argon, sulfure d’hydrogène,
les vapeurs d’essence, les vapeurs de peinture,
l’oxygène,…
59. 59
Module 6 : Espaces confinés ou clos
B. Risques physiques
1) Electrocution
L’espace confiné est
• tellement étroit que le travailleur
est en contact avec les parois
• un local humide, saturé en vapeur d’eau
2) Autres risques physiques
Glissades, chutes, ensevelissement, malaises dus au chaud ou au froid,
bruit, radiation, …
60. 60
Module 6 : Espaces confinés ou clos
3. Mesures de prévention
A. Permis de travail en espace confiné
Cfr. Module 3
B. Mesures
Qui ? Une personne qualifiée, qui a reçu
une formation spécifique
Quoi ?
• La concentration en oxygène
• La concentration en gaz inflammables
ou explosifs
• La concentration en substances toxiques
Quand ?
• Avant de rentrer dans
l’espace confiné
• Pendant : de manière
continue en cas de gaz
inflammables, explosifs
ou toxiques
61. 61
Module 6 : Espaces confinés ou clos
C. Ventilation
La ventilation a une double fonction : évacuer tous les gaz générés lors
du travail et ainsi créer une ventilation suffisante et enfin faire entrer
suffisamment d’air frais.
D. Garde de sécurité
Il doit toujours y avoir 2 personnes pour travailler dans un espace
confiné : un travailleur et un garde de sécurité (min. 18 ans)
Les tâches du garde de sécurité sont :
• d’abord d’alerter les secours lors d’incident ou d’accident
• d’effectuer la surveillance et de maintenir la communication avec le
travailleur
• de vérifier le dispositif de ventilation
62. 62
Module 6 : Espaces confinés ou clos
E. Tension électrique
La tension utilisée pour le fonctionnement des appareils électriques dans
un espace confiné doit être une tension sûre, à savoir :
• Soit une tension alternative délivrée par un transformateur de sécurité
dont la tension secondaire maximale est de 50 volts
• Soit une tension continue de 75 volts au maximum
Remarque : N’oubliez pas les E.P.I. souvent nécessaires dans
les espaces confinés.
63. 63
Module 7 : Outils et Machine
1. Généralités
A. Commande / Achat / Mise en service
Procédure des 3 feux VERT
• La commande
• La livraison
• La mise en service
Ne se fait qu’avec la consultation et l’avis
du Conseiller en Prévention
64. 64
Module 7 : Outils et Machines
B. Marquage CE
Les machines qui ont été mises sur le marché après
le 1er janvier 1995 doivent porter la marque
d’agrément CE
C. Règles générales d’utilisation
1) Installation d’une machine
On conseille de laisser une passage libre autour
des machines de minimum 80 cm
65. 65
Module 7 : Outils et Machines
2) L’utilisateur
L’utilisateur sera une personne compétente.
Il est obligatoire de porter des vêtements bien
ajustés, de ne pas avoir de lacets, cravates,
cheveux flottants, ni de bijoux
3) Entretien
Les machines seront entretenues par une personne
compétente
Les machines seront toujours verrouillées lors de
l’entretien
Toute machine doit être entretenue régulièrement
66. 66
Module 7 : Outils et Machines
2. Moyens de commande - caractéristiques
A. Bouton Marche/Arrêt
B. Bouton d’arrêt d’urgence
Le bouton d’arrêt d’urgence ressemble à une
demi-boule rouge.
Les machines électriques ont de préférence un bouton d’arrêt d’urgence
sauf si cela présente un danger supplémentaire.
Le bouton d’arrêt d’urgence sert par exemple lorsque
la machine émet subitement un bruit anormal.
67. 67
Module 7 : Outils et Machines
C. Bouton de commande de type homme-mort ou
Bouton d’homme-mort
Un bouton de commande de type homme-mort est un bouton qui
enclenche la machine quand on appuie dessus et l’arrête quand on cesse
d’appuyer sur le bouton. p.e. la sonnette d’une maison
Certaines machines comme la
foreuse présentent un système de
verrouillage. Ce système est très
dangereux car la machine
redémarrera d’elle–même après
une interruption de courant
68. 68
Module 7 : Outils et Machines
D. Une protection à vide ou un contacteur magnétique
C’est un système qui empêche la remise en marche automatique de la
machine après une coupure de courant.
Résumé des systèmes de commande :
Bouton marche-arrêt
Bouton d’arrêt d’urgence
Bouton d’homme-mort
Protection à vide
69. 69
Module 7 : Outils et Machines
3. Les machines
A. La meuleuse d’angle
• une trop grande vitesse ou vitesse
inadaptée au disque
• l’utilisation de meules inadaptées
• l’utilisation d’une pierre de meule endommagée
Les dangers lors de l’utilisation d’une
meule sont dus à :
Il faut donc vérifier la vitesse à laquelle la meule doit tourner. Cette
vitesse est indiquée sur la meule.
On veillera également à nettoyer régulièrement la meule
70. 70
Module 7 : Outils et Machines
B. Scie circulaire
1) Les capots de sécurité
Ces capots créent une protection autour de la lame
de la scie et autour des courroies d’entraînement.
Ces protections sont obligatoires.
2) Le couteau diviseur
Le couteau diviseur est obligatoire, il est placé
derrière la lame et évite les rejets. Il doit être propre,
bien aligné sur la lame et doit être à
max 3mm à l’arrière de la lame
3) L’aspiration des poussières
Recommandée mais pas obligatoire
71. 71
Module 7 : Outils et Machines
B. Scie circulaire
4) Le poussoir
Lorsque l’on doit scier des petites planches ou que l’on arrive en fin de
passe, on s’aide d’une latte en bois appelée poussoir, afin de ne pas
approcher ses doigts de la lame.
Poussoir pour fin de passe Poussoir pour pièces fines
ou petites pièces
72. 72
Module 7 : Outils et Machines
C. La foreuse ou la perceuse
La foreuse est obligatoirement fournie d’un
bouton d’homme-mort.
Les causes possibles d’accidents lors de
l’utilisation d’une perceuse sont :
• la fixation insuffisante de la pièce à percer
• le manque d’attention lors du travail de perçage
• le bris de la mèche
• le blocage de la mèche dans la pièce
73. 73
Module 7 : Outils et Machines
D. Le pistolet de scellement ou le pistolet chasse-clou
Le travailleur sera agé de minimum 18 ans pour utiliser cette machine.
Il sera équipé au minimum de lunettes de sécurité, d’un casque anti-bruit.
Le périmètre de tir sera interdit à tout autre travailleur.
74. 74
Module 7 : Outils et Machines
4. Outillage à main Utiliser des outils en bon état
Utiliser le bon outil et pour ce
pour quoi il est conçu
75. 75
Module 7 : Outils et Machines
Transport et stockage en toute sécurité
76. 76
Module 8 : Soulever, porter et hisser
1. Manutention manuelle des charges
A. Le dos et les causes de maux de dos
1) La colonne vertébrale
Elle a une triple fonction :
• Soutenir les parties supérieures du
corps;
• Assurer la mobilité du tronc et de la tête;
• Protéger la moelle épinière
Elle comporte entre 32 et 34 vertèbres.
Leur nom provient de leur place.
77. 77
Module 8 : Soulever, porter et hisser
A. Le dos et les causes de maux de dos
2) La vertèbre
78. 78
Module 8 : Soulever, porter et hisser
A. Le dos et les causes de maux de dos
3) Le disque intervertébral
Mène à l’Arthrose
Sciatique
Hernie discale
DORSALGIES
79. 79
Module 8 : Soulever, porter et hisser
A. Le dos et les causes de maux de dos
4) Les muscles, les tendons et les ligaments
Lésions musculaires : claquage, déchirure, entorses, tendinites, …
B. Les facteurs de risques
Les facteurs qui peuvent déterminer le risque sont :
• Les caractéristiques de la charge : poids, forme, …
• L’effort physique demandé : distance, …
• Les facteurs liés à la tâche : rythme, durée, …
• Le lieu de travail et les environs
80. 80
Module 8 : Soulever, porter et hisser
C. Les principes fondamentaux pour une manutention sans risque
La charge limite devra être déterminée suite à l’évaluation des risques
en fonction de tous les facteurs.
Quelques principes fondamentaux pour soulever sans risque :
1) Superposition des centres de gravité
Ce qui signifie qu’il faut garder la charge le
plus près possible contre son corps.
81. 81
Module 8 : Soulever, porter et hisser
2) Fixation de la colonne vertébrale
Le dos bien droit, on fixe la colonne et les
vertèbres travaillent en compression
3) Action primordiale
et dominante des jambes
Les muscles des jambes sont
les muscles les plus puissants
du corps
82. 82
Module 8 : Soulever, porter et hisser
4) Orientation et mobilité des pieds
83. 83
Module 8 : Soulever, porter et hisser
5) Rapidité du passage sous la charge
Afin de superposer les centres de gravité.
De plus, on veillera à avoir une bonne stabilité en
écartant légèrement les pieds
6) Direction de la poussée de la charge et utilisation du poids du corps
84. 84
Module 8 : Soulever, porter et hisser
7) Travailler en équipe
85. 85
Module 8 : Soulever, porter et hisser
8) Utiliser des accessoires de levage
La ventouse pour plaques de verre
Les chariots, diables, transpalettes, …
Les aimants pour les plaques en métal
Les pinces pour le transport de bordures, poutrelles, …
86. 86
Module 8 : Soulever, porter et hisser
2. Engins de levage
A. Indications et inscriptions
L’accès est interdit aux personnes incompétentes
Cette indication est placée sur l’échelle
Interdiction de se rendre en dessous de la charge
Interdiction de manœuvrer avec des charges
au-dessus de personnes
87. 87
Module 8 : Soulever, porter et hisser
B. Le grutier C. Le signaleur
Min. 18 ans
Personne compétente
Doit passer un examen médical Doit avoir reçu les instructions
annuel voulues sur les signaux
Il a la responsabilité de :
• la façon de lever
• l’émission de signaux
d’avertissement
• l’arrêt en cas de vents violents
88. 88
Module 8 : Soulever, porter et hisser
D. Contrôle des engins de levage
Les engins de levage sont contrôlés :
Quand ?
• Avant leur mise en service
• Au moins chaque année
Par qui ?
Service Externe de Contrôles Techniques
(S.E.C.T.) anciennement les Organismes agréés
89. 89
Module 8 : Soulever, porter et hisser
3. Matériel d’élingage (mat. d’exploitation)
= Chaînes, cables, élingues, cordes, palonniers, grappins.
Les accessoires de levage doivent être mis hors service
s’ils sont déteriorés ou déformés
La charge de service de sécurité intrinsèque d’un engin de levage =
la puissance de levage de la grue pour un matériel d’exploitation
donné. Celle-ci est fonction de la puissance de l’engin de levage et de
la résistance du matériau, de la charge maximale à lever et la façon
de procéder à l’élingage et de la résistance du matériau à partir
duquel le matériel d’élingage a été fabriqué et le mode d’élingage.
90. 90
Module 8 : Soulever, porter et hisser
Méthode d’élingage – angle d’ouverture
Plus l’angle augmente, plus la force de tension dans les élingues va
croître et plus le risque de rupture augmente.
91. 91
Module 8 : Soulever, porter et hisser
Contrôle du matériel d’élingage
Quand ?
Tous les 3 mois
Par qui ?
Service Externe de Contrôles Techniques
(S.E.C.T.) anciennement les Organismes agréés
Résumé : les engins de levage et le matériel d’élingage
sont contrôlés tous les 3 mois et chaque année par un
Service Externe de Contrôles Techniques (S.E.C.T. -
anciennement Organisme agréé).
92. 92
Module 8 : Soulever, porter et hisser
Stockage et entretien
Le stockage se fera :
• dans un endroit sec
• suspendu sur des étagères ou déposé sur un plancher en bois
• dans un local désigné à cet effet
93. 93
Module 9 : Trébuchements, glissades et chutes
1. Au Sol
Ordre et Propreté !
Exercice 1
Pages 79 et 80
94. 94
Module 9 : Trébuchements, glissades et chutes
2. Des hauteurs
Exercice 2
Pages 81 et 82
95. 95
Module 10 : Travail en hauteur
Quels sont les risques ?
Possibilités ? Conséquences ?
Tomber Blessures suite à la chute
Faire tomber un objet Blessures ou dégâts causés par
l’objet
Une protection doit être prévue à partir d’une
hauteur de chute de 2 m
96. 96
Module 10 : Travail en hauteur
1. Protections collectives contre les chutes
1. Une lisse supérieure entre 0,95 à 1,2m
2. Une lisse intermédiaire entre 40 et 50cm
3. Plinthe d’une hauteur de 15 cm
A. Le garde-corps
Empêche la chute (homme ou
objet) Possibilités
97. 97
Module 10 : Travail en hauteur
1. Protections collectives contre les chutes
B. Le plancher ou le filet de recueil
Limite les conséquences de la chute (homme ou objet)
Conséquences
Plancher = H. Chute Max. 3m Filet = H. Chute Max. 6m
98. 98
Module 10 : Travail en hauteur
2. Escaliers
Plus un escalier est raide, plus il est dangereux
La plupart des accidents surviennent à la descente !
99. 99
Module 10 : Travail en hauteur
3. Echelles
Une échelle est un moyen qui permet
de compenser une différence de
hauteur et qui est seulement destiné
à l’exécution de petits travaux
de courte durée
Positionner convenablement l’échelle
• Angle de 65 à 75°
• Si l’échelle comprend
25 échelons ou plus, elle
est fixée au sommet
102. 102
Module 10 : Travail en hauteur
Ne grimpez jamais au-delà du 4ème échelon
supérieur
En cas d’échelle coulissante,
le chevauchement doit être de
min. 1m.
Vous ne pouvez jamais
bricoler une échelle
coulissante vous-même !
103. 103
Module 10 : Travail en hauteur
Près de lignes électriques, on utilise
des échelles en bois ou en plastique.
Rem : Les échelles en bois ne peuvent
pas être peintes !
104. 104
Module 10 : Travail en hauteur
4. Echafaudages
Un échafaudage est une construction (provisoire) qui permet d’effectuer
des travaux en hauteur de manière aisée et avec des risques acceptables.
Instructions
• ancrez l’échafaudage et sélectionnez une surface d’appui bien solide
afin d’éviter le basculement;
• étayez un échafaudage fixe le plus près possible de ses coins afin
d’éviter les déplacements latéraux;
• le montage et la vérification d’un échafaudage avant sa mise en
service seront toujours réalisés par une personne habilitée;
• les échelles d’accès d’un échafaudage doivent être installées côté
intérieur de l’échafaudage;
105. 105
Module 10 : Travail en hauteur
• limitez la quantité de matériaux sur le
plancher de travail;
• respectez les largeurs suivantes :
• 60 cm si aucun matériau n’est
entreposé
• 100 cm si du matériau est
entreposé
• le sol doit être plat et stable même si
l’échafaudage est ancré
106. 106
Module 10 : Travail en hauteur
5. Echafaudages roulants
H < 3 x b
107. 107
Module 10 : Travail en hauteur
• gravir un échafaudage roulant via le côté intérieur;
• attention aux canalisations électriques :
108. 108
Module 10 : Travail en hauteur
6. Echafaudages sur tréteaux
• Max. 2 rangées superposées avec une hauteur de Max. 3m
• toujours utiliser des planches en bon état
109. 109
Module 10 : Travail en hauteur
7. Equipements de protection individuelle
Ceinture
Un E.P.I. est toujours obligatoire en cas de travail à partir d’un
échafaudage suspendu
Uniquement si la hauteur de chute
est limitée à 1m ou comme ceinture
d’appui ou de positionnement
Harnais :
Amortisseur :
Un système qui se
déforme de manière
plastique durant la
chute et qui absorbe
une partie de
l’énergie de la chute
110. 110
Module 11 : Electricité
1. Notions
Loi d’Ohm
TENSION = INTENSITE x RESISTANCE
U = I x R
VOLTS = AMPERES x OHMS
Puissance
PUISSANCE = TENSION x INTENSITE
P = U x I
WATT = VOLTS x AMPERES
111. 111
Module 11 : Electricité
Courant continu
Il s’écoule toujours dans le même sens.
Il présente toujours la même intensité et
la même tension dans le temps
Courant alternatif
Il s’écoule alternativement dans un sens
puis dans l’autre. La tension et l’intensité
varient dans le temps.
La valeur efficace de la tension ou du
courant est égale à la valeur continue
qui produirait le même effet
112. 112
Module 11 : Electricité
Courant alternatif
Il est ainsi facile de comprendre que si l’on est en contact avec du
courant alternatif ayant une tension efficace de 50 volts, on est en
fait en contact avec une tension qui passe par un maximum
d’environ 70 volts
113. 113
Module 11 : Electricité
2. Risques
Ce sont les ampères qui tuent soit l’intensité de courant.
A plus de 1A, la victime peut mourir. Et donc, si un travailleur subit
un choc électrique important, il faut toujours l’évacuer vers un
hôpital après lui avoir donné les premiers soins
Quant à la tension
Quant à la tension, une tension alternative de plus de 50 volts (eff)
comporte de réels dangers pour le travailleur.
114. 114
Module 11 : Electricité
Chemins du courant dans le corps humain
Le passage du courant «main à main» est le plus dangereux.
Parcours transversal Parcours longitudinal (main à main)
115. 115
Module 11 : Electricité
3. Préventions
A. Eliminer les risques
• Remplacement de la source d’énergie
• Coupure de courant lors d’entretien, réparation, …
B. Réduire les risques
• Connaître la réglementation – RGIE
• Travailler en très basse tension de sécurité (TBTS)
• Augmenter la résistance – Travailler avec du matériel
isolant comme du matériel à double isolation
ATTENTION : ces appareils ne peuvent jamais être mis à la terre
• Travailler avec un bon degré de protection IP XYZ
116. 116
Module 11 : Electricité
C. Protections collectives
1) Prise de terre
Un bon système de mise à la terre possède :
• une boucle de fondation séparée des murs
• un sectionneur de mise à la terre
• une valeur de résistance de la mise à la terre inférieure à 30 Ohm
117. 117
Module 11 : Electricité
2) L’interrupteur différentiel – l’interrupteur à courant de fuite
Mesure le courant qui le traverse à l’aller et au retour. Si la différence
dépasse une limite (30 ou 300mA), il se déclenche et coupe le courant et
donc protège l’homme.
3) Les fusibles
Protègent les circuits électriques d’une surintensité.
Ils réagissent à l’effet thermique du courant.
Ce système ne protège donc pas l’homme d’un
contact électrique
4) Les disjoncteurs automatiques
Même protection que les fusibles, mais réagissent à l’effet thermique ou
magnétique du courant. Sont réenclenchables.
118. 118
Module 11 : Electricité
4. Les rallonges électriques – Les enrouleurs
Le passage du courant dans un câble provoque l’échauffement de ce
câble.
On veillera à toujours dérouler une rallonge électrique de manière à ce
que cette chaleur puisse s’évacuer aisément.
119. 119
Module 11 : Electricité
5. L’électricité statique
Rappel : Deux charges électriques de même type (positive ou négative)
se repoussent et 2 charges différentes (+ -) s’attirent
L’électricité statique est une charge stationnaire
provoquée par un excès ou un déficit d’électrons
sur une surface.
Exemples :
• Ainsi lorsqu’on sépare deux feuilles de plastique,
on arrache des électrons à une feuille pour les
donner à l’autre.
• Lorsque l’on transvase un liquide, on arrache des
charges du récipient pour les donner au liquide
ou inversément
120. 120
Module 11 : Electricité
L’électricité statique n’est, en soi,
pas dangereuse, mais ce sont les
phénomènes de chargement et de
déchargement qui peuvent être
très dangereux.
Pensez simplement à la foudre.
La foudre est le phénomène qui
résulte du déchargement de
l’électricité statique contenue
dans l’air.
121. 121
Module 12 : E.P.I.
1. Généralités
A. Hiérarchie des mesures de prévention
Pour rappel :
• Elimination du risque
• «Mise sous coiffe»
• Utilisation d’équipements de protection
collective
• Utilisation d’équipements de protection individuelle
De plus, les EPI ont une action principalement axée sur la maîtrise
des conséquences (blessures, lésions, …) d’un accident.
122. 122
Module 12 : E.P.I.
B. Responsabilités de l’employeur et du travailleur
1) L’employeur
L’employeur a pour obligation de :
• fournir gratuitement les EPI nécessaires
• choisir des EPI adéquats et de type «CE»
• fournir les instructions adéquates quant à l’utilisation de ces EPI
• veiller à ce que les travailleurs utilisent convenablement les EPI
2) Le travailleur
Le travailleur a pour obligation de porter les EPI prescrits. Il doit les
contrôler et les entretenir régulièrement.
123. 123
Module 12 : E.P.I.
2. La tête
A. Les risques
• Les coups ou se cogner
• La chute d’objets, matériaux, …
B. Le casque
Un casque de sécurité amortit près de 70% des chocs qui auraient été
absorbés par les vertèbres cervicales (situées dans le cou).
Le casque thermoplastique a une durée de vie limitée (date de
péremption). Il sera également remplacé immédiatement s’il a subi un
choc ou un coup ou lorsque l’on constate de petites fissures.
124. 124
Module 12 : E.P.I.
3. Les yeux
A. Les risques
• Les risques externes (cornée) :
Les projections
Les brûlures chimiques
• Les risques internes (cristallin,
rétine, nerf optique) :
La forte lumière
Les U.V.
Les infra-rouges
125. 125
Module 12 : E.P.I.
B. Les lunettes de protection
1) Protégeant des éclats, des projections, …
Les lunettes normales se composent toujours de :
• une monture en matériau ininflammable
• des verres (lentilles) durcies ou de verres en plastique
• d’écrans latéraux
126. 126
Module 12 : E.P.I.
Lunette de type panoramique (cyclope)
Ces lunettes offrent une protection lors :
• du meulage, du piochage
• du forage
• en cas d’éclaboussures
L’écran facial
L’écran facial est principalement indiqué pour :
• le travail avec des produits chimiques agressifs
• le travail sur des installations électriques
• le nettoyage sous haute pression
127. 127
Module 12 : E.P.I.
2) Les lunettes protégeant des risques dus à la lumière
128. 128
Module 12 : E.P.I.
4. Les oreilles
Les lésions auditives dues à une
surdose de bruit sont définitives
et irrémédiables
A partir de 90 dB(A), l’employeur
doit fournir des protections auditives
et les travailleurs doivent les porter
129. 129
Module 12 : E.P.I.
Les bouchons ou les coquilles de protection auditives
Les coquilles protègent mieux que
les bouchons.
Les bouchons sont généralement à
usage unique et donc jetables
130. 130
Module 12 : E.P.I.
5. Les mains
A. Les risques
Les risques pour les mains sont soit d’ordre physiques, soit chimiques.
Physique : coupures, brûlures, échardes, …
Chimique : Produits irritants ou corrosifs
131. 131
Module 12 : E.P.I.
B. Les Gants
En cuir ou textile En plastique ou matières
synthétiques
Rem : Les crèmes de protection sont utilisées comme gants «invisibles»
132. 132
Module 12 : E.P.I.
6. Le système respiratoire
A. Les risques
Les risques sont dus aux poussières, vapeurs ou gaz
B. Les masques et les filtres
1) Les masques à filtres anti-poussières
On recense 3 grandes familles en fonction de la
protection qu’ils offrent :
• P1 : contre les poussières inertes en suspension
• P2 : contre les poussières nocives
• P3 : contre les poussières toxiques comme
l’amiante, les poussières biologiques,
les poussières radioactives, …
Les filtres sont remplacés lorsque la résistance
à la respiration devient trop grande.
133. 133
Module 12 : E.P.I.
2) Les masques anti-gaz
Les masques anti-gaz sont reconnaissables à la couleur appliquée sur le
filtre. La couleur correspond à la protection.
Ces masques ne protègent pas du manque
d’oxygène !!!
134. 134
Module 12 : E.P.I.
2) Les masques à adduction d’air et à air comprimé
Ne s’utilisent que par des personnes formées et entraînées.
Ces masques sont utilisés pour protéger de poussières, gaz et/ou vapeur.
135. 135
Module 12 : E.P.I.
7. Les pieds
A. Les risques
La chute d’objets La pénétration de clous, …
La glissade
137. 137
Module 13 : Signalisation
1. Le marquage CE
Le marquage CE est un marquage de conformité de l’appareil, la
machine, l’équipement de protection, les jouets, …
Cela veut dire que l’appareil, la machine, l’équipement de protection, le
jouet, … sur lequel on retrouve ce marquage satisfait normalement aux
normes de sécurité édictées par l’Union Européenne.
141. 141
Module 13 : Signalisation
4° Panneaux de sauvetage ou de secours
142. 142
Module 13 : Signalisation
5° Panneaux indiquant les sorties
Emplacement d’une sortie habituelle mais
qui satisfait aux exigences des sorties de
secours
Emplacement d’une sortie habituelle mais
qui ne satisfait pas aux exigences des sorties
de secours
143. 143
Module 13 : Signalisation
6° Panneaux concernant le matériel ou l’équipement de lutte contre
l’incendie