1. Bilan (premiers secours)
Bilan vital
Il s'agit de déterminer, en moins de 30 secondes, si la personne présente un risque
imminent de décéder. La première inspection est visuelle :
• Voit-on un saignement abondant (hémorragie) ? Dans ce cas, il faut
arrêter le saignement avant de passer à la suite du bilan.
LES HEMORRAGIES
L'hémorragie est un écoulement de sang hors des vaisseaux sanguins, qui
a pour conséquence une réduction du volume sanguin circulant.
2. LES HEMORRAGIES
Les hémorragies
EXTERNES
Les hémorragies
INTERNES
Les hémorragies
EXTERIORISEES
le sang s'écoule à
l'extérieur du corps
par une ouverture de
la peau
le sang s'écoule à
l'intérieur du corps .Le
point d'hémorragie et
le sang sont donc
INVISIBLES.
le sang s'écoule par
un orifice naturel Le
point d'hémorragie est
INVISIBLE, mais le
sang s'écoule à
l'extérieur
On distingue également les hémorragies artérielles, veineuses ou capillaires, selon le
type de vaisseaux qui saigne.
En cas de blessure, il y a souvent plus d'un vaisseau atteint et les sangs se mélangent
La seule préoccupation sera d'ARRÊTER LE SAIGNEMENT.
3. POURQUOI STOPPER UNE HEMORRAGIE ?
Une perte de sang supérieure à un demi-litre déséquilibre le système circulatoire et
met en danger la vie de la victime.
Il faut donc stopper le plus rapidement et le plus efficacement possible toute
hémorragie à sa source
REACTION DE L'ORGANISME FACE A UNE HEMORRAGIE IMPORTANTE
La perte de plus de 500 mI de sang
entraîne un déséquilibre du système
circulatoire, il en résulte une réaction
en chaîne
il y a une fuite quelque part;
moins de sang arrive au cœur
moins de sang oxygéné en ressort
les tissus sont moins bien oxygénés
situation de "pré-choc",
ATTENTION : la perte
d'un litre de sang chez un
adulte (et bien moins
chez un enfant)
peut entraîner la mort !!
4. Réaction de l'organisme
Que
voit-on ?
contraction des vaisseaux
périphériques pour adapter
le contenant au contenu
•Pâleur de la peau et des
extrémités
augmentation de la fréquence
de pompage pour assurer le
maintien d'une oxygénation
suffisante au niveau des tissus
• Pouls accéléré,
souvent faible
augmentation de la fréquence
respiratoire pour assurer le
maintien d'une oxygénation
sanguine suffisante
Respiration accélérée et
superficielle
Si tous ces
mécanismes de
compensation ne
suffisent pas, la
victime entre en "état
de choc".
5. Le secouriste se doit d'être vigilant, son rôle est PRIMORDIAL
1.bien observer la victime et ses symptômes
2.la surveiller attentivement jusqu'à l'arrivée des secours
3.prendre les mesures anti-choc
4.éviter toute dégradation de son état
C.A.T. face à une hémorragie externe
• Ecarter les vêtements qui recouvrent la blessure
• LOCALISER l'endroit d'où cela saigne
• Effectuer une COMPRESSION DIRECTE, c'est-à-dire directement SUR le
point d'hémorragie idéalement à l'aide d'un pansement individuel stérile et
compressif; ou avec un linge propre et sec que l'on applique fermement sur la
plaie; ( le cas échéant, avec les doigts; MAIS COMPRIMER !!! Car l'arrêt de
l'hémorragie est prioritaire sur les risques d'infection.)
6. • Maintenir la partie qui saigne surélevée par rapport au coeur (excepté en cas
de fracture du membre).
• GARDER cette compression directe avec les mains le plus longtemps possible;
c'est le MEILLEUR TRAITEMENT( 10 mn environ )
• Coucher la victime dès que possible
• Surveiller la victime:( son pouls ; sa respiration ; son état d'éveil ; sa coloration ).
APRES 10 MINUTES DE COMPRESSION
Si l'hémorragie persiste, il s'agit
d'une hémorragie incontrôlable
par l'organisme; la seule chose
à faire est de maintenir la
compression directe jusqu'à
l'arrivée des secours spécialisés.
Penser toutefois à vérifier qu'il
n'y a pas d'erreur de localisation
du point d'hémorragie.
Si, par contre, l'hémorragie
semble s'être arrêtée ou avoir
diminué, on peut
alors effectuer un bandage
compressif (sauf au niveau du
cou évidemment) sans
chercher à désinfecter la plaie
ni retirer le premier
pansement.
7. • Le pansement ne doit pas être trop serré après quelques minutes, l'extrémité du
membre ne doit être ni froide, ni violacée. Le pouls doit, en principe, être palpable
en aval du pansement.
REMARQUES
• Un pansement qui rougit ou suinte un peu sera renforcé avec des compresses et
une pression plus forte.
• Le premier pansement ne doit jamais être enlevé sans qu'on en ait reçu
l'autorisation du médecin. Ce faisant, on pourrait arracher les caillots déjà formés
et réactiver l'hémorragie
• Toujours laisser la région atteinte accessible et bien visible pendant les
manipulations.