LA MONTÉE DE L'ÉDUCATION DANS LE MONDE DE LA PRÉHISTOIRE À L'ÈRE CONTEMPORAIN...
Chapitre3
1. Chapitre 3 Emballage et conditionnement
3.1 Emballages
3.1.1 Emballage et conditionnement
Il ne faut pas confondre l'emballage et le conditionnement.
On peut distinguer :
Le conditionnement primaire qui contient directement le produit,
Le conditionnement secondaire qui protège le premier et joue un rôle
promotionnel,
Le conditionnement tertiaire ou d'expédition qui regroupe des produits et
sert au transport, à l'identification et au stockage,
L'emballage de transport qui permet la manutention et le transport en
protégeant la marchandise contre les risques.
Les différents emballages et conditionnements doivent être compatibles : par
exemple, selon la norme NF ISO 3394, les conditionnements tertiaires doivent être
1
2. aux dimensions 600 x 400 mm pour être insérables sur des palettes EURO 800 x
1200 ou ISO 1000 x 1200.
Pour assurer le transport et le stockage, le produit doit être étiqueté en plus des
conditionnements primaires et secondaires :
par carton (conditionnement tertiaire),
par palette (emballage).
Des étiquettes avec code à barre ont été définies par GENCODE -EAN France aux
formats A5 (1148-210mm) et A6 (105-7' mm). (Voir infra).
Les coûts du conditionnement et de l'emballage peuvent être très importants pour
certains produits : par exemple dans le coût d'une bouteille d'eau, il y a environ : 7 à
8% d'eau, 10% de charges de structure, 15% de transport, 40% de conditionnement,
2 à 3% d'étiquette, 2 à 3% de bouchon, et 2 à 3% de palette.
2
3. 3.1.2 Exemple d'étiquette logistique
Cet exemple d'étiquette repris de documents EAN France comprend les zones
suivantes :
zone personnalisée de l'entreprise,
une zone centrale réservée aux informations en clair avec le nom et l'adresse
du fournisseur , le n° d'expédition, le n° d'article (EAN13), une date limite, un n°
de lot et le SSCC qui permet d'identifier l'emballage d'expédition (container,
palette, carton, etc.) (Voir infra).
la zone inférieure réservée aux codes à barre.
Les codes à barre comprennent :
le n° d'expédition,
l'EAN,
le n° séquentiel du colis : SSCC Serial Shipping Container Code.
Lectures complémentaires : Voir "Utilisation du code à barres" du §17.2.1 du
chapitre 17 de " Logistique -Techniques et mise en oeuvre " (Y.Pimor)
3
5. 3.1.3 Importance de l'emballage
Le choix des emballages est une décision importante car il conditionne les modes de
transport retenus et doit d'autre part protéger contre les différents risques que court
la marchandise pendant le transport :
perte,
avarie : coup de fourche de chariot, écrasement, chute, etc.
mouille : pluie, embruns, inondations, humidité, etc.
chaleur ou froid<
vol (25% des avaries à l'international ).
Les conséquences de la réalisation de ces risques peuvent être importantes :
pertes de la marchandise non remboursée par le transporteur ou l'assureur s'ils
prouvent que la perte résulte d'un défaut d'emballage,
obligation de livrer le même produit au client par le moyen le plus rapide - et donc
coûteux,
perte d'image de marque et insatisfaction du client.
Une bonne protection contre ces risques coûte plus ou moins cher ; elle s'obtient
par :
un choix d'emballage et la qualité de sa réalisation,
5
6. la certification éventuelle de l'emballage pour éviter qu'on ne l'accuse en cas
d'avarie,
une assurance d'autant plus chère que les risques sont plus grands (bonus
possibles).
6
7. Question 2 :
Comment peut-on évaluer les risques que court un colis lors d'une expédition ?
7
8. 3.1.4 Les catégories d'emballage
Le Syndicat des Emballeurs Industriels propose un cahier des charges pour les
emballages revêtus de la marque SEI. Il offre une garantie d'emballage dans la limite
de la valeur des marchandises emballées à l'exclusion du préjudice commercial,
moral ou indirect dans la limite de 300 FF par kilo de marchandise emballée, de
300.000 FF par colis et de 900 000 FF par sinistre. Cette garantie est limitée à la
durée du voyage jusqu'à ouverture de l'emballage (y compris en douane).
On peut également faire tester les emballages par le Laboratoire Nationale d'Essais
(à Trappes)qui donne :
soit une attestation de garantie, à produire en cas de contestation après
avarie,
soit un Certificat International de Garantie d'Emballage (CIGE) par lequel les
assureurs français renoncent à se prévaloir des conclusions éventuelles d'un
expert d'avarie étranger faisant état d'un défaut d'emballage.
8
9. 3.1.5 Les pictogrammes ISO
Une norme ISO 780-1983 propose des recommandations :
Tous les colis et les caisses doivent porter un n° constitué d'une fraction avec
au numérateur le n° du colis et au dénominateur le nombre total de colis.
Les dimensions sont exprimées en centimètres et les poids en kilogrammes.
Les marques figurent sur 2 ou 3 côtés de l'emballage.
9
10. 3.1.6 Emballage et marquage des marchandises dangereuses
L'ONU a classé 300 marchandises dangereuses en 9 classes chacune est l'objet
d'un numéro à 4 chiffres et décrit les normes de classement ainsi que les épreuves
de contrôle des emballages dans le document ONU/ST/SG/ACTO
"Recommandations élaborées par le Comité d'experts en matière de transports de
marchandises dangereuses". Les diverses réglementations de transport se sont
alignées sur ces recommandations et il faut consulter chacune ; en plus des
réglementations nationales, on trouve les réglementations internationales suivantes :
IMDG (International Maritimes Dangerous Goods Codes) : Code Maritime
International des Marchandises Dangereuses
Règles de sécurité applicables au transport des marchandises dangereuses
par voie aérienne
(RID) Règlement International concernant le transport des marchandises
dangereuses par chemin de fer
(ADR) Accord Européen relatif au transport international des marchandises
dangereuses par route
(ADN) Accord Européen relatif au transport international des marchandises
dangereuses par voie de navigation intérieure.
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11. 3.1.7 Définition du colis
Cette définition est importante car le colis n'a pas le sens habituel que l'on donne à
ce mot , sens de petit colis comme un colis postal.
On parle de transport en monocolis, chaque fois que la facturation se fait au " colis "
et non à l' "envoi " ou "lot " (ensemble des colis remis en même temps à un
transporteur pour être envoyé à un même destinataire),ce qui peut être très différent.
Cependant, le transport en monocolis peut être facturé par envoi si le contrat le
prévoit..
11
12. Question 3 :
Si l'on remet à un transporteur 3 palettes de marchandises destinées à être
envoyées à 3 destinataires différents et 2 palettes destinées à un même destinataire,
combien cela fait-il de colis ?
12
13. 3.1.8 Définition de l'envoi
La notion d'envoi est importante car le donneur d'ordre doit s'assurer que
contractuellement, il sera facturé à l'envoi et non au colis ce qui peut être très
différent, les tarifs de transport étant très dégressifs. Un envoi de 3 palettes peut par
exemple coûter deux fois moins cher que trois envois de 1 palette. Mais il faut pour
cela que les différents éléments de l'envoi soit chargés en même temps et aillent
vers un destinataire unique.
La lettre de voiture est le document qui accompagne un envoi au moins pour les
transports de plus de 3 tonnes et de plus de 150 km.
13
14. Question 4 :
Si l'on remet à un transporteur 3 palettes de marchandises destinées à être
envoyées à 3 destinataires différents et 2 palettes destinées à un même destinataire,
combien cela fait-il d'envois ?
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15. 3.2 Palettes
3.2.1 La palette Euro standard (dite SNCF)
La palette euro standard en bois aux dimensions 800mm x 1200mm a été adoptée
par 18 réseaux de chemin de fer européen. Elle porte le sigle EUR et parfois
l'estampille du réseau de chemin de fer d'où son nom en France de palette SNCF.
Aux Etats Unis et au Royaume Uni on utilise des palettes de 40 sur 48 pouces à peu
près équivalentes à la palette ISO de 1000 x 1200 mm, plus avantageuse pour les
manutentions.
On peut charger 33 palettes dans une remorque " Savoyarde " courante. Sa plus
petite face permet une saisie avec un transpalette ou un chariot élévateur. On peut
donc les charger ou les décharger par l'arrière d'un camion lorsqu'elles sont
normalement disposées à 3 par rangée. La face la plus large permet la saisie avec
un chariot élévateur.
Il existe en France d'autres types de palettes :
La palette ISO 1000 x 1200
La palette chimie (CP Chemical Pallet) : 9 palettes multirotations
standardisées de CP1 à CP9 dont la CP9, la plus utilisée en 110 x 130
15
16. La palette ciment (ciment, plâtre, chaux, etc.) : 10 modèles
La palette papier adaptée aux formats de papier.
La palette GALIA (Groupement pour l'Amélioration des Liaisons de l'Industrie
Automobile) : 3 types de palettes dont 2 modèles 1000 x 1200 et un modèle 600 x
800.
La palette VMF (Verreries Mécaniques de France) dont la palette VMF D3071
à 4 entrées 1000 x 1200 gérée par un pool VMF.
Lectures complémentaires : Voir le § 5.5.1 du chapitre 5 de " Logistique
-Techniques et mise en oeuvre " (Y.Pimor)
16
17. Question 5 :
Pourquoi la palette ISO ou la palette américaine sont-elles plus avantageuses que la
palette EURO ?
17
18. 3.2.2 Les palettes conteneurs
Lorsqu'on réalise un stockage de masse sans rayonnages, on a intérêt à superposer
les palettes (gerbage) ce qui n'est pas toujours possible compte tenu de la nature de
la marchandise. Il existe des palettes conteneurs avec des côtés et une face
rabattable ou des palettes simplement superposables avec des montants verticaux.
18
19. 3.2.3 Gestion des palettes
La gestion des palettes peut être effectuée :
en gestion interne pour des palettes haut de gamme qui ne quittent pas
l'entreprise,
en palettes perdues facturées au destinataire qui en devient propriétaire
avec la marchandise,
par échange standard soit compte pour compte à la livraison (retour au
fournisseur assuré par le transporteur), soit différé en en tenant le compte, soit
par consignations,
soit par location de palettes reprises par leur propriétaire, par exemple les
sociétés CHEP France ou LPR ou Logipal,
soit en sous traitant la gestion du parc à un prestataire (Logipal, PRS
Management et Unibois..).
Pour l'échange standard, une association européenne EPAL (European
Pallet Association), représentée en France par Qualipal et titulaire des
marques déposées EUR et EPAL, a fait signer une charte entre les
organisations représentatives des industries alimentaires, des transports et
prestations logistiques et de la distribution :
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20. l'industriel fabricant achète uniquement des palettes répondant aux normes
EPAL et venant de fabricants agréés et contrôlés,
lors des échanges, les palettes doivent être de qualité EPAL et en bon état,
les réparations doivent être effectuées par un réparateur agréé EPAL.
Voir au chapitre 7 en Complément n°3 les règles d'approvisionnement, d'échange
et de réparation des palettes EPAL.
20
21. 3.2.4 Choix d'un système de gestion des palettes
Une étude de 2001 de l'Observatoire Régional des Transports de l'Aquitaine montre
les coûts en € de la gestion des palettes pour chacun des partenaires selon les
différentes formules analysées précédemment :
Coût d'un échange de
palettes
Palettes
perdues
Echange
palettes EUR
Location de
palettes
Gestion du
parc
Chargeur 3,95 1,66 3,11 2,91
Transporteur 0,06 1,72 0,06 0,06
Distributeur 0,52 0,8 0,5 0,5
TOTAUX 4,53 € 4,18 € 3,67 € 3,46 €
Stratégie logistique (mars 2002)
La part des palettes perdues a diminué progressivement de 70 à 60% en 10 ans, ce
qui s'explique par son coût particulièrement pour les industriels.
Les distributeurs tendent à restreindre l'usage des échanges de palettes EUR qui
leur coûtent plus cher. Il en est de même des transporteurs qui doivent le plus
souvent assurer gratuitement le retour des palettes EURO vers le fabricant.
La gestion de parc est un marché en croissance
21
22. 3.3 Conteneurs et caisses mobiles
3.3.1 Les conteneurs
Définition :
"Emballage de transport
ayant un caractère permanent et suffisamment résistant pour permettre un
usage répété,
spécialement conçu pour faciliter le transport des marchandises sans ruptures
de charge par un ou plusieurs moyens de transport,
muni de dispositifs le rendant facile à manipuler notamment lors de son
transbordement d'un moyen de transport à l'autre,
conçu de façon à être facile à empoter et à vider,
ayant un volume intérieur d'au moins 1 m3."
Les conteneurs ISO les plus courants sont de :
8' de large
20' ou 40' de long
8' ou 8'6" ou 0'6" de haut.
22
23. Question 6 :
Quels avantages peut -on attendre de l'utilisation de conteneurs et qu'est ce qui
limite leur emploi ?
3.3.2 Empotage des conteneurs
Le remplissage d'un conteneur s'appelle l' "empotage" pour le distinguer des
opérations de chargement et déchargement du container lui-même.
Son empotage demande un "know-how" que l'on ne doit pas sous-estimer car il est
la condition de l'arrivée des marchandises en bon état à l'arrivée des transports.
23
24. 3.3.3 Les caisses mobiles
Elles sont à peu près de la longueur et de la largeur des conteneurs ISO
correspondants mais un peu plus larges à l'intérieur ce qui permet de charger plus de
palettes. Elles constituent la partie supérieure d'une remorque routière (sans le
châssis ni les roues) et sont très utilisées pour les transports combinés rail-route car
elles sont plus légères que les conteneurs.
24
25. Question 7 :
Quels avantages et inconvénients, voyez vous aux caisses mobiles par rapport aux
conteneurs ?
25
26. 3.3.4 La liste de colisage
La liste de colisage est l'aboutissement des opérations d'emballage, de contrôle et de
marquage. C'est le récapitulatif de l'ensemble des colis d'un envoi qui permet :
à l'expéditeur de savoir ce qu'il a envoyé avec une récapitulation des bons de
livraison,
au transporteur d'établir sa lettre de voiture, de facturer le transport,et de
réceptionner les marchandises à transporter
au destinataire de connaître la consistance de l'envoi,
aux transitaires, manutentionnaires, entrepositaires, commissionnaires en
douanes, agents de compagnie, etc. de connaître l'envoi et de vérifier qu'il est
complet et sa nature à partir du nombre et des marques de colis.
26
27. Résumé du chapitre Emballage et conditionnement
Résumé
On distingue le conditionnement d'un produit qui peut faire l'objet de 3
conditionnements les uns dans les autres (primaire, secondaire et tertiaire) et son
emballage qui est un élément important pour assurer la facilité et la sécurité de
ses transports et de ses manutentions.
Il existe des normes importantes en ce qui concerne :
les catégories d'emballages (Catégories SEI en France) ; le respect des
normes et la certification des emballages par un organisme spécialisé peuvent
être très utiles en cas d'avaries et de contestation de la qualité de l'emballage
les pictogrammes ISO à mettre sur les emballages
les indications à porter sur les marchandises dangereuses et leurs règles de
transport.
Les principaux emballages sont :
les palettes dont la palette EURO standard dont la formule de gestion doit être
étudiée avec soin,
les conteneurs ISO utilisés pour les transports maritimes et ferroviaires,
les caisses mobiles ISO utilisées pour les transports routiers et ferroviaires.
Question à laquelle vous devez répondre (de 20 lignes à plusieurs pages!),
dès que vous avez terminé ce chapitre. Vous donnerez la réponse à cette
question à votre formateur :
Question : qu'est ce qui explique le succès des palettes pour le transport des
marchandises ?
Réponses :
Réponse 1 :
Cette étiquette et les codes à barre correspondants permettent d' :
27
28. assurer le " tracking "du colis en l'enregistrant à chacune de ses étapes
d'expédition ou à certaines seulement pour tenir à jour une base de données
précisant où il en est à chaque moment,
à l'identifier s'il arrive à une adresse erronée ou est victime d'un accident de
transport,
pour le transporteur à faire reconnaître la nature et l'origine de la marchandise
à son arrivée chez le destinataire (voir infra : la liste de colisage ),
à identifier la marchandise et son origine à l'arrivée lors de la réception de
façon à permettre au système informatique du réceptionnaire d'effectuer la liaison
avec un avis d'expédition ou plus généralement un fichier des marchandises
attendues,
à ranger la marchandise à l'arrivée en fonction de la nature du produit ou
d'une détermination d'emplacement par ordinateur,
à vérifier la nature de la marchandise lors de la préparation d'expédition
depuis l'entrepôt,
à effectuer des inventaires.
Retour
Réponse 2 :
C'est l'expérience des différentes destinations et moyens de transport qui permet le
plus souvent d'évaluer les risques mais on doit tenir compte des marchandises, des
différents moyens de transport et des destinations :
certaines marchandises de grande valeur au kilo sont sujettes à des vols :
cigarettes, cartes téléphoniques, matériel électronique de grande valeur comme
les téléphones portables, etc. ; elles doivent non seulement être protégées par
des emballages résistants mais surtout donner lieu à des modalités particulières
de transport et de manutention ;
les transports maritimes impliquent des risques de vol et de détérioration de la
marchandise qui obligent le plus souvent à passer par une conteneurisation ;
certaines destinations sont sujettes à de nombreux vols et/ou des avaries
dues aux conditions climatiques.
On a souvent intérêt à prendre conseil d'un emballeur professionnel ou de son
transporteur ou courtier.
28
29. Retour
Réponse 3 :
Cela fait 5 colis.
Retour
Réponse 4 :
Cela fait 4 envois.
Retour
Réponse 5 :
On peut remarquer que les palettes ISO ont une surface de 25% supérieure aux
palettes EURO ce qui fait que chaque opération de manutention est plus coûteuse
d'environ 25% car les coûts sont à peu près les mêmes : un chariot + 1
manutentionnaire. En utilisant une palette euro, on gagnerait donc en moyenne 25%
des opérations de manutention. La difficulté est que les palettes doivent être
normalisées sur l'ensemble de la supply chain et que la palette ISO ne l'est pas en
France ni dans les autres pays européens (sauf la Grande Bretagne).
Le coût d'emballage est lui aussi supérieur pour la palette Euro. Pour le stockage, la
différence est moins considérable avec un rapport de surface de palettes à la surface
au sol de 1,3 pour 3 étages de palettes contre 1,26 pour la palette EURO.
En effet, pour 2 fois 3 palettes ISO en largeur, soit 1 *1,2*6 = 7,2 m2, le long d'une
allée de 2,5m, la surface au sol nécessaire correspond à une largeur de (1*3) +
(0,075*4) = 3,3 m et une longueur de (1,2*2) + 2,5 + (0,075*2) = 5,05 m , soit 16,7
m2 : le rapport surface des palettes à la surface au sol est alors de 0,43..
Pour le transport, on peut mettre 26 palettes ISO dans une savoyarde au lieu de 33
palettes euro mais la surface utilisable est à peu près la même soit 31,2 m2 pour
31,68 m2.
Retour
Réponse 6 :
29
30. Les conteneurs répondent à ce principe que l'économie de manutention est
généralement directement proportionnelle à la taille de la charge manipulée.
L'existence de conteneurs de plusieurs tailles et la possibilité de regrouper des
marchandises venant d'un même port ou allant vers un même port, permettent ainsi
de faire des économies importantes de manutention.
Ils assurent en outre une protection optimale contre :
les intempéries et plus généralement l'eau car il existe des conteneurs
étanches,
le vol car ils sont fermés et le temps nécessaire à leur ouverture rend le vol
plus difficile ; d'autre part comme ils sont solides et importants, la forme de vol
consistant à laisser tomber un colis pour récupérer son contenu est plus difficile.
Leur stockage qui peut se faire en plein air, est économique. Ils peuvent être utilisés
sur différents modes de transport successifs (fer, bateau, camion éventuellement),
sans manutention de changement d'emballage.
En revanche, ils sont chers et surtout leur transport de retour est très cher lorsqu'on
ne peut les réutiliser en sens inverse sur un trafic de même importance. Ils
demandent en outre des infrastructures spécialisées importantes et donc coûteuses
(portiques par exemple). Ils sont donc pratiquement réservés à l'usage international
et ne pourront se développer sur des transports nationaux que si leur utilisation peut
être organisée, par exemple sur voies ferrées, avec des trafics équilibrés pour l'aller
et le retour.
Retour
30
31. Réponse 7 :
Leur principal avantage est la possibilité de les transporter par la route, sur une
remorque, ce qui résout le problème du transport initial et final jusqu'à -ou depuis- un
moyen de transport de masse comme le train ou le bateau.
Ils sont moins résistants que des conteneurs classiques et n'offrent donc pas la
même sécurité ; ils demandent par ailleurs des installations particulières : portiques
de chargement - déchargement de trains, remorques spéciales pour camions, etc. et
posent le même problème de retour lorsque le trafic n'est pas équilibré à l'aller et au
retour.
Retour
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