Explications sur la signature de l'accord par la CFTC

1. POURQUOI LA CFTC A-T-ELLE SIGNÉ L’ACCORD
SUR LES RETRAITES COMPLÉMENTAIRES ?
POUR GARANTIR VOS RETRAITES!
Aujourd’hui, nous comptons 1,3 cotisant pour 1 retraité et l’AGIRC devrait
être en déficit en 2017, puis l’ARRCO en 2023, telle est la réalité.
Pour la CFTC, l’inaction aurait conduit :
La CFTC a donc pris toutes ses responsabilités en négociant cet accord.
SES PRIORITÉS :
Au mieux à une baisse de 11% de toutes
les pensions complémentaires dès 2017
pour l'AGIRC et dès 2023 pour l'ARRCO.
LAISSER LE LIBRE CHOIX
L’accord prévoit un abattement de 10 % les
trois premières années, qui pourra être levé
pour une personne qui travaillera quatre
trimestres supplémentaires. (Exemple : pour
une retraite de 1 300 euros, cela représente
une contribution d’environ 39 euros).
MAINTENIR L'ÂGE LÉGAL À 62 ANS
ET LA DURÉE DE COTISATION
ACTUELLE
CONTRAIREMENT AUX DÉTRACTEURS
DE L’ACCORD, LA CFTC A DÉCIDÉ DE
FAIRE FACE À LA RÉALITÉ DE LA
SITUATION. CONSCIENTE DES EFFORTS
DEMANDÉS, ELLE A FAIT LE CHOIX DE
NÉGOCIER AU MIEUX POUR LIMITER LE
TAUX DE L’ABATTEMENT ET PROTÉGER
LES PLUS FRAGILES, TOUT EN
ASSURANT LA PÉRENNITÉ DES RÉGIMES
DE RETRAITES COMPLÉMENTAIRES.
Au pire, à la disparition des régimes de
retraites complémentaires.
-11%
PROTEGÉR LES PETITES PENSIONS
Les retraités exemptés de CSG (30 % des
retraités dont 80 % sont des femmes) ne
subiront aucun abattement sans avoir à
travailler plus longtemps.
Les retraités assujettis à une CSG à taux
réduit verront leur abattement divisé par
deux.
De même, la CFTC a réussi à pérenniser les
pensions de réversion au taux actuel de
60%, versées le plus souvent aux femmes,
alors qu’elles étaient remises en cause
dans le projet initial.
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ILS SONT LÀ POUR VOUS AIDER
62
ans