SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  55
Télécharger pour lire hors ligne
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 1
Démarche d’éducation pour la santé et prévention
par des actions pédagogiques individuelles et
collectives auprès d’une population de CM1,
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 2
INTRODUCTION
Présentation de l’activité et description
Analyse de l’activité et argumentation
Expression de notre ressenti sur l’activité
Réajustement et mesures correctives
CONCLUSION
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 3
INTRODUCTION
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 4
Le travail que nous vous présentons au travers ce
dossier est d’une part, le fruit d’une rétrospective d’un
projet puis d’une démarche d’éducation pour la santé
et la prévention par des actions pédagogiques
individuelles et collectives.
Et d’autre part, une analyse critique de notre travail au
regard des objectifs ce jour là.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 5
Dans un premier temps, il a d’abord fallu trouver le
sujet sur lequel nous souhaitions intervenir et par
conséquent, réfléchir sur le choix de la cible.
Notre thématique était : « la Prévention des Accidents
Domestiques chez l’Enfant » et nous aurions pu opter
pour une cible parentale.
Cependant notre choix fut tout autre puisque notre
objectif principal était de sensibiliser les enfants aux
divers dangers présents au sein de leur habitat.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 6
Le but ultime étant qu’ils puissent prévenir des risques
du quotidien et mettre en œuvre une conduite à tenir
appropriée face à une situation de danger.
En effet, il est incontestable que les accidents
domestiques font quatre fois plus de morts que les
accidents de la route chaque année et pourraient être
évités grâce à des mesures de prévention simples.
Ces derniers affectent plus particulièrement les
personnes âgées et les jeunes enfants.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 7
En regard de ce constat alarmant autant que déplorable,
nous avons opté pour ce thème auprès des enfants.
En ce sens, il s’agit bien d’un sujet de Santé Publique.
Dans un premier temps, nous décrirons l’organisation de
l’activité en amont et le jour même de sa réalisation.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 8
Ensuite, nous proposerons une analyse critique en regard
du choix de la population ciblée, des moyens utilisés, de
l’atteinte ou non des objectifs et d’exprimer notre ressenti
individuel et collectif sur cette action.
Dans un troisième et dernier temps, nous ferons des
propositions de mesures correctives sur ce qui aurait pu
être amélioré, soit par rapport aux outils pédagogiques
employés, soit par rapport à l’organisation ou à
l’échantillon de la population ciblée.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 9
I. PRESENTATION DE LA SITUATION ET DESCRIPTION DE L’ACTIVITE
1) Description de l’organisation en amont pour la mise en place de l’activité
Comme toute démarche en santé publique, cela exige une certaine
organisation, rigueur.
Après avoir déterminé notre sujet, le lieu de notre prestation s’est
porté tout naturellement sur l’école publique primaire du Rondeau à
Tiercé.
A partir de ce moment là, il nous a fallu prendre contact avec le
Directeur de l’établissement afin de lui soumettre notre projet. Très
impliqué et attaché aux valeurs propres de la prévention et de la
sécurité, ce projet trouvait sa place au sein du projet pédagogique
scolaire.
Dès lors, il nous mit en contact avec Madame P, l’enseignante
responsable des sciences au sein de l’école.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 10
Par conséquent, il a fallu s’enquérir d’un certain nombre de
renseignements au préalable, afin de mettre en place notre
démarche et être efficace le jour J.
Dans un premier temps, rencontrer l’enseignante, laquelle nous a
accompagnées tout au long de ce projet. Ensemble, nous avons
déterminé le jour, l’horaire de notre intervention et ciblé notre
auditoire.
Au départ, nous souhaitions intervenir sur le thème des gestes de
premiers secours. Mais, après échange avec l’institutrice, pour des
raisons pédagogiques, ce thème avait déjà été abordé par les
enfants.
En suite, nous nous sommes orientées vers ce sujet afin de lier leurs
connaissances sur le secourisme avec celles de la prévention.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 11
Nous avons entamé la recherche de nos outils pédagogiques pour la
mise en place de notre activité.
Pour ce faire, nous avons effectué des recherches documentaires via
internet, pris contact avec les différents partenaires investis dans la
prévention : la MAIF 49, le Service Départemental d’Incendie et de
Secours (SDIS 49), la Croix Rouge Française (CRF 49) et l’Institut
National de Recherche et de Sécurité (INRS) ; lesquels nous ont
apporté leur participation.
Tous ces éléments réunis nous ont permis de réfléchir et de mettre
en œuvre les différentes activités déterminées en amont.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 12
A partir de là, nous avons créé certains de nos supports :
un Powerpoint,
quatre grands panneaux,
un jeu de Memory,
un quizz et
des diplômes,
nous permettant d’animer nos différentes séquences.
Afin de gérer au mieux le temps imparti pour la séance et de délimiter
chaque séquence, nous avons également mis en place un plan
détaillé.
L’objectif était d’une part, d’anticiper toute la logistique (du
vidéoprojecteur jusqu’au petit matériel) et d’autre part, de délimiter
l’interaction de chacune d’entre nous pendant la séance. Tout cela
réfléchi et prêt, nous n’attendions plus que le jour de notre
démarche.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 13
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 14
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 15
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 16
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 17
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 18
2) Description de l’activité le jour de sa réalisation
Le vendredi 24 mai au matin, nous sommes arrivées en avance,
aux alentours de 9H00 afin de préparer tout le dispositif de notre
intervention prévue pour 10h50.
Les bras chargés de l’ensemble de nos outils pédagogiques, nous
avons commencé par orienter les quatre tables de la salle en
direction de l’écran où était projeté notre Powerpoint.
L’orientation des tables se trouvait en croissant de lune autour
desquelles étaient disposées six chaises, elles-mêmes également
dirigées vers l’écran. Cette organisation était étudiée pour ne pas
perdre de temps et que les enfants fassent le moins de
déplacements possibles.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 19
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 20
Derrière ces quatre tables, une caméra sur trépied était érigée vers
l’écran.
A l’arrière de cet emplacement, était disposé quatre autres tables
pour la mise en place de nos ateliers.
Sur les deux tables placées aux extrémités, nous avions nos activités
à savoir : « détecter et classer les dangers alimentaires,
médicamenteux, toxiques, chimiques et autres des produits du
quotidien ».
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 21
Sur les tables du milieu, deux jeux de Mémory différents étaient
disposés. L’un d’entre eux portait sur la signalétique des étiquettes
de danger apposées au dos de chaque produit dangereux à savoir :
« associer les anciens pictogrammes avec les nouveaux ».
Le second portait sur la sécurité à la maison.
De plus, des affiches, en rapport avec l’étiquetage des produits
chimiques, étaient placardées de chaque côté de la salle. Et
visuellement, nous avions aménagé la salle de manière à ce que rien
ne les attire, mise à part ce que nous leur présentions.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 22
A 10H45, la fin de la récréation a sonné et les enfants sont entrés
dans la salle, placés par l’institutrice. A partir de là, nous débutions la
séance en lançant le sujet à l’aide du Powerpoint comme support. Ce
dernier présentait quelques chiffres clés et amorçait la notion de
danger domestique.
Ensuite, nous sommes passées à l’activité découverte qui se dirigeait
sur : « repérer les situations dangereuses » identifiées par des
gommettes.
Pour ce faire, chacun des quatre groupes travaillait sur une affiche
d’une des pièces de la maison.
Puis, il y a eu une mise en commun où chacun des groupes est venu
présenter son travail devant ses camarades.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 23
L’activité suivante s’est déroulée en plénière à propos des
« dangers domestiques » et a permis de l’interaction. Une
fois l’exposé interactif terminé, ce fut l’heure des ateliers
pratiques pour les enfants.
Après énonciation des consignes, chaque atelier a été
encadré par chacune d’entre nous.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 24
Après, les enfants ont regagné leur chaise et nous avons pu
démarrer la dernière activité : le quizz sur papier.
C’est à ce moment-là que nous leur avons remis des stylos offerts
par la cellule prévention de la MAIF 49.
Chacune notre tour, nous avons lu et expliqué les questions à voix
haute aux enfants en leur laissant le temps d’y répondre
individuellement.
Pour finir, nous avons conclu la séance en les remerciant pour
leur participation et par la remise des diplômes « d’Acteur Civil de
la Prévention » à l’enseignante ainsi qu’un paquet de bonbons.
II. ANALYSE DE L’ACTIVITE
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 25
1, Argumentation du choix de la population ciblée
En regard de notre constat premier, le message semble être bien
passé et perçu par l’ensemble de l’auditoire. L’âge ciblé par
rapport au thème paraissait aussi adapté : ni trop jeune, ni trop
âgé (un tel sujet est moins préoccupant chez les adolescents en
raison d’autres problématiques liées à leur âge).
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 26
Autrement dit, le choix de la population, à savoir des élèves de CM1
âgés de 8 et 9 ans, fut un choix établi selon différents critères.
Tout d’abord, notre préoccupation première fut de sensibiliser les
enfants à ce thème.
En effet, les statistiques nous disent que ce sont les enfants de 0 à 6
ans les plus touchés par les accidents domestiques.
Il est annoncé un chiffre qui tourne « autour des 2000 enfants par
jour, âgés de moins de 6 ans victimes d’accidents de la vie courante.
L’intérieur de la maison représente le lieu principal d’accident pour
cette tranche d’âge (80%). »*
C’est pourquoi les grands frères ou les grandes sœurs peuvent être
amenés un jour à intervenir auprès de cette tranche d’âge.
* http://www.accidents-domestiques.com/
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 27
De plus, il nous semble que la prévention devrait commencer dès le
plus jeune âge comme le programme scolaire de nos confrères
européens l’exige (notamment nordiques et scandinaves)
contrairement à la France, où la prévention se joue très mal, même si
les choses tendent à s’améliorer depuis plusieurs années
maintenant.
Il suffit juste de constater le pourcentage de citoyens formés aux
gestes de premiers secours, « seulement 46% des Français.»*
* http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-112759QE.htm
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 28
La loi n° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité
civile, a rendu obligatoire la formation à l’obtention du certificat de
compétences de prévention et de secours civiques de niveau 1
(PSC1) à l'ensemble des élèves dans le cadre de la scolarité
obligatoire.
Force est de constater que cela est loin d’être le cas dans tous les
établissements, même si nous tendons vers l’amélioration.
En outre, plus tôt est formé l’enfant, mieux il peut avoir la conduite à
tenir face aux différents dangers et donc intervenir en cas de
nécessité.
Par ailleurs, c’est également à cet âge que les enfants enregistrent le
mieux les informations délivrées.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 29
Au demeurant, le choix de cet âge nous apparaissait également
stratégique pour deux raisons.
La première parce qu’ils pourraient en parler avec leurs parents.
Et ainsi, remettre en cause certains comportements à tendance
« dangereuse » existants soit par inattention, soit par manque de
connaissance, ou encore par habitudes de la part de leurs propres
parents.
Il suffit de regarder autour de nous, pour s’apercevoir que les enfants
d’aujourd’hui sont des éléments moteurs, voire des éléments
déclencheurs, afin de faire évoluer les mentalités au sein de la
famille.
Face à ce constat, la seconde raison était d’atteindre un plus large
panel de personnes : parents, fratrie, grands-parents.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 30
2) Argumentation du choix des moyens pour la réalisation de notre activité
Face à ce jeune public, une de nos réflexions première fut le choix
de nos supports. Notre préoccupation fut alors de maintenir
constante leur attention et curiosité.
De toute évidence, l’emploi de l’outil informatique nous semblait tout
à fait adapté pour lancer et maintenir le fil conducteur de notre
démarche.
En outre, les enfants sont issus d’une génération où le numérique
fait partie intégrante des moyens usuels de leur quotidien, autant à
la maison qu’à l’école.
C’est pour cela que nous avons utilisé les dernières technologies
dont disposait l’établissement : le vidéo projecteur, l’ordinateur
portable et l’écran de projection.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 31
En revanche, nous ne désirions pas faire emploi du Powerpoint pour
toute la séance.
Il fut un bon moyen de lancement, autant pour planter le décor que
pour nous donner un avis sur notre jeune auditoire.
Pour notre étude de cas, l’emploi des planches illustrées se
révélaient un bon moyen ludique et d’appropriation du thème pour
les enfants.
Au départ, notre choix s’était porté sur les feuilles d’activité de
format A4 par groupe.
Chaque feuille portant sur une pièce précise de la maison : la cuisine,
la salle de bain, le séjour et le jardin.
Ces planches leur permettraient donc de travailler en groupe
restreint, où chacun pouvait donner son avis.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 32
Néanmoins, lors de la création de ces affiches-ci, nous nous
sommes rendues compte du caractère inadapté de la taille du
support pour un groupe de six et de surcroît, qui s’avérait être des
enfants. Si bien que nous avons pris la décision d’un format A1.
Lors de la restitution en plénière, d’une part, cela a optimisé le
visuel pour l’ensemble. D’autre part, chaque groupe a pu
s’approprier le support et a donc ressenti moins de frustration lors
de la présentation de son travail aux autres.
En définitive, le fait d’avoir opté pour de grands supports visuels a
donc permis une grande lisibilité à l’ensemble de chacun des
groupes ainsi qu’une participation individuelle de chacun des
enfants au sein de ces mêmes groupes. Sans compter que cela
nous a laissé un visuel en retrait des groupes.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 33
De plus, le choix des pièces entrait en ligne de compte avec le
message que nous voulions faire passer, à savoir certaines pièces
de la maison sont plus sujettes aux accidents pour les enfants.
En effet, les lieux à risque pour les enfants de moins d’un an où
les accidents surviennent davantage sont la cuisine, la chambre, le
garage/jardin et la salle de bain.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 34
Ce travail nous a permis d’apprécier les liens entre leurs
connaissances antérieures et les nouvelles connaissances,
que nous allions aborder au cours de la séquence pédagogique
suivante.
Nous avons voulu jouer sur l’interaction entre les enfants et
nous, mais aussi entre eux.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 35
Ensuite, notre choix pédagogique nous a amené à la mise en
pratique sur les quatre ateliers. Dans le but que chacun puisse
participer, nous avons privilégié les groupes restreints.
Et afin de donner beaucoup plus de crédibilité à nos ateliers, nous
nous sommes appuyées sur les différents emballages des produits
du quotidien à la maison.
Etant donné que les accidents domestiques se produisent, comme
son nom l’indique « à la maison », en présence de tous ces produits.
C’est pourquoi, l’intérêt était de leur montrer que leur domicile, lieu
normalement sécurisé et sécuritaire, ne l’est pas autant qu’ils
peuvent le croire.
La raison, de nombreux produits sont en contact les uns avec les
autres et de manière inappropriée, les mettant en danger au
quotidien.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 36
De plus, ces produits sont placés dans des endroits de la maison,
parfois inattendus voire surprenants. (Exemple : les médicaments
placés dans la cuisine à portée de main, les outils du jardin rangés
dans un tiroir de la cuisine).
En conséquence, la finalité de ces ateliers était que les enfants
soient en capacité de dissocier les produits « non dangereux » de ce
qui peuvent être amenés à l’être.
Selon nous, l’intérêt était aussi de pouvoir constater l’assimilation
des connaissances vues auparavant, de façon à mesurer leur
capacité de transfert des connaissances dans une situation
complexe.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 37
Les autres jeux étaient les jeux Mémory.
L’un d’entre eux portait sur la signalétique ancienne et nouvelle
des pictogrammes des produits chimiques.
La création d’un tel jeu avait pour objectif de découvrir de
nouvelles connaissances et d’éveiller leur curiosité.
L’exploitation de ce jeu faisait appel à leur esprit d’initiative, de
recherche de l’information, soit via l’atelier sur les emballages des
produits ménagers, soit à l’aide des affiches.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 38
Le second était sur la thématique de la sécurité à la maison.
Notre choix s’est arrêté sur ce jeu dans la mesure où il était ludique,
coloré, aux règles du jeu faciles à la compréhension et semblait être
plébiscité par différentes associations et partenaires.
L’intérêt était d’associer le danger existant à la maison avec une
conduite à tenir correcte de manière à éviter l’accident domestique.
Par conséquent, d’être un acteur civil de la prévention à la maison.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 39
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 40
3) Argumentation de l’atteinte ou non des objectifs
En regard de l’objectif général qui était « à la fin de la séance,
l’apprenant doit être capable d’identifier et de prévenir les risques,
d’assurer sa propre sécurité et celle des autres, et de mettre en
œuvre une conduite à tenir appropriée face à une situation de
danger, d’accident et/ou une détresse physique.» nous pouvons dire
que globalement l’objectif à été atteint.
Pour étayer cette argumentation, nous nous appuyons sur différents
critères qualitatifs et quantitatifs.
Tout d’abord, la satisfaction exprimée par le groupe à la fin de la
séance s’apparente à un critère qualitatif que nous avons observé.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 41
Autre critère de ce type, l’incessant et enthousiaste questionnement
individuel dont ils ont fait preuve tout au long de la séance. Il en a été
de même avec les ateliers.
Par ailleurs, la vidéo que nous avons exploitée pour nous permettre
de faire un retour sur image nous le fait constater.
D’un point de vue quantitatif, les deux quizz ont été un moyen
scientifique de percevoir au mieux l’atteinte ou non de nos objectifs.
L’objectif étant d’évaluer leurs acquis sur les dangers domestiques
de la séance « à chaud ».
Puis, l’impact réel sur leurs connaissances acquises quinze jours
plus tard « à froid ».
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 42
En effet, de ce comparatif apparaissent les résultats suivants :
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 43
Au vue des résultats du premier quizz, le nombre d’enfants ayant
répondu correctement aux questions est largement au-dessus de la
moitié de la classe.
Les questions n°10 et n°11 étaient les plus complexes en termes de
compréhension de l’énoncé de la question, et malgré cela les
résultats des deux quizz sont quasiment similaires.
Il en est de même avec la question n°6 puisqu’elle faisait appel à
leurs connaissances antérieures, vues avec leur institutrice.
Un rapide rappel avait été fait de notre part lors de la démarche.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 44
Au vue des résultats du second quizz, le nombre d’enfants ayant
répondu correctement aux mêmes questions est largement inférieur
au premier quizz, sauf sur les questions n°5 et n°11 qui sont à la
hausse.
Néanmoins, les résultats restent d’un point de vue général plutôt
supérieurs à la moitié de la classe, sauf la question n°1 à la baisse.
En dernière analyse, les résultats restent relativement satisfaisants
sur l’ensemble des deux quizz.
Cependant, nous pouvons noter la perte d’un certain nombre
d’acquis de connaissances, mais une perte relative malgré tout.
De manière globale, les objectifs semblent avoir été atteints.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 45
4) Expression de notre ressenti individuel et collectif sur cette action
Maryse :
« En premier lieu, j’ai pris énormément de plaisir à réaliser cette action, et de
surcroît avec Elodie connaissant sa manière de travailler.
La bonne organisation en amont m’a donné de l’assurance pour une plus grande
fluidité entre les séquences lors de la séance.
Au départ, j’étais un peu dans le flou et hésitante, car je ne savais pas trop
comment débuter. Je n’étais pas à l’aise, ni sûre de moi, mais la participation très
active et enthousiaste des enfants m’a rapidement détendu.
Je n’avais qu’une idée en tête : que chacun d’entre eux puisse participer et
s’exprimer. J’ai été enchantée de l’entrain que les enfants ont manifesté à l’idée de
faire les ateliers.
De plus, le Powerpoint m’a été très utile pour me guider sur le plan pendant la
séance.
Au final, les enfants ont bien retenu ce qui a été dit et c’était un de mes objectifs
principaux. »
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 46
Elodie :
« Pour ma part, je me suis réellement épanouie dans cette action et sa
préparation. Je me sentais « comme un poisson dans l’eau ».
Il m’a été très agréable de la réaliser avec Maryse, personne très joviale et
professionnelle qui a su calmer mes angoisses lorsqu’elles apparaissaient.
Par ailleurs, nous avons toujours été complémentaires.
Nous n’avions pas besoin forcément de nous dire les choses pour savoir ce que
chacune allait effectuer.
Ce fut un véritable travail d’équipe.
De même que tout le relationnel lié à cette démarche a été très enrichissant et
un véritable challenge.
Le jour de notre intervention, deux sentiments se mêlaient l’un à l’autre, à la fois
de la peur (de l’échec) et de l’excitation.
Tout comme Maryse, l’objectif que les enfants apprennent et retiennent tout en
s’amusant fut ma plus grande satisfaction. »
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 47
Le collectif :
D’un point de vue collectif, nous avons eu le sentiment d’un vrai travail d’équipe où
chacune avait son rôle autant dans la préparation qu’au sein de l’interaction le jour
de la démarche.
En effet, une collaboration s’est établie entre nous, sûrement facilitée par notre
amitié mais aussi par l’habitude de travailler ensemble.
En cela, ce fut un réel avantage selon nous. Nous voulions parer à tout, pour ne pas
nous retrouver en défaut, alors nous avons passé chaque détail en revue. Par
ailleurs, ce travail a mis en exergue une autre facette de notre future profession
jusqu’ici un peu vague : l’infirmière en Santé Publique. Nous en avons tiré une
certaine gratification sur le fait d’apporter des connaissances à des enfants, car
c’est un auditoire des plus cruels.
Dans ces conditions, il nous a été révélé notre rôle de transmetteur.
En définitive, notre travail d’équipe nous a apporté une réelle satisfaction,
beaucoup de plaisir autant sur le plan personnelle que professionnelle, d’avoir pu
mener une action en Santé Publique du début à la fin.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 48
III. REAJUSTEMENT
Proposition de mesures correctives
En regard de l’analyse que nous venons de réaliser, il nous semble
importants d’apporter quelques réajustements à notre travail.
Grâce à la rétrospective du film, que nous avons fait, cela nous a
permis de nous souvenir de toute la séance et en conséquence,
d’apprécier plus facilement les réajustements à faire.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 49
Les propositions de mesures correctives ne s’appliquent pas sur
l’échantillon de population choisie, ni sur l’heure, ni sur le lieu
d’intervention.
Néanmoins, un réajustement ou plutôt une amélioration s’impose sur
certains des outils pédagogiques utilisés.
Premièrement, le Powerpoint, même s’il était adapté à l’auditoire, le
contenu apparaissait un peu trop compliqué.
En particulier, l’emploi de certains mots de vocabulaire qui ne
semblait pas à leur portée comme avec le mot « décès ».
De plus, il manquait d’un brin d’animations et de divertissements afin
de captiver davantage leur attention à certains moments, et
notamment lors de l’exposé interactif.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 50
Par ailleurs, après coup, il apparaît très clairement que nos affiches
faites main manquaient de couleurs vives et par conséquent,
n’attiraient pas assez l’œil. La vidéo nous confortera sur cette idée.
De plus, le jeu de Mémory sur la signalétique des produits
chimiques, même si les enfants y ont trouvé un vif intérêt,
demeurait peut-être un peu trop complexe pour eux.
Sans compter qu’il leurs a manqué du temps pour qu’ils terminent
cet atelier.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 51
Encore une fois, grâce au visionnage, nous avons bien vu leur
déception de ne pas finir l’activité.
Il aurait fallu disposer de dix à vingt minutes supplémentaires pour
que les enfants finissent leur atelier et que chaque groupe participe à
l’ensemble des ateliers d’activités.
Dernier point sur lequel nous pourrions apporter une mesure
corrective : à l’heure du quizz, un temps de relecture individuel et/ou
une seconde lecture au groupe aurait été appropriée pour laisser un
temps de réflexion supplémentaire à chacun.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 52
CONCLUSION
Pour conclure, ce travail d’analyse a fait ressortir un certain nombre
d’éléments en rapport avec notre future pratique professionnelle
jusqu’ici occultés.
Cette démarche a mis en évidence une autre vision du travail
d’équipe et de la collaboration.
En effet, notre action d’équipe intervient en amont des milieux
hospitaliers puisqu’elle a pour objectif de sensibiliser à la
prévention et par conséquent, de mettre en œuvre une conduite à
tenir adaptée à la situation.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 53
Selon nous, et au travers de cette analyse, nous constatons que la
prévention a une véritable plus -value si elle touche chacun d’entre
nous dès le plus jeune âge pour qu’il y ait une véritable prise de
conscience de la part de la société.
Puisque de toute évidence, les messages les plus percutants sont
ceux venant de la bouche des enfants.
En ce sens, c’est ici même que l’enjeu se joue pour l’avenir de tout à
chacun.
Au final, en regard de notre action et du constat précédemment fait,
nous pensons que le projet éducatif pourrait s’ouvrir sur une suite
possible en lien avec notre démarche.
A savoir, un éventuel approfondissement et apprentissage de certains
gestes de secours en lien avec les accidents domestiques.
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 54
I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 55
BIBLIOGRAPHIE
http://app-kid.fr/pas-d-accident-dans-ma-maison/ visité le 13 juin 2013
http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-112759QE.htm
http://www.accidents-domestiques.com
Remerciements à :
la MAIF 49,
le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS 49),
la Croix Rouge Française (CRF 49)
l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS)

Contenu connexe

En vedette

Opinionway pour cci grande consultation des entrepreneurs vague 5
Opinionway pour cci grande consultation des entrepreneurs vague 5Opinionway pour cci grande consultation des entrepreneurs vague 5
Opinionway pour cci grande consultation des entrepreneurs vague 5CCI Entreprendre
 
Doc compex wireless pro
Doc compex wireless proDoc compex wireless pro
Doc compex wireless procasimir91
 
Programme 2000 Logic Stratégie
Programme 2000 Logic StratégieProgramme 2000 Logic Stratégie
Programme 2000 Logic Stratégieregionalpartner56
 
Pladn réalisations
Pladn réalisationsPladn réalisations
Pladn réalisationsmduch024
 
#OAW13 week Agnès Henri EDP Sciences 23 octobre 2013
#OAW13 week Agnès Henri EDP Sciences 23 octobre 2013#OAW13 week Agnès Henri EDP Sciences 23 octobre 2013
#OAW13 week Agnès Henri EDP Sciences 23 octobre 2013MyScienceWork
 
Compte-Rendu AG décembre 2011
Compte-Rendu AG décembre 2011Compte-Rendu AG décembre 2011
Compte-Rendu AG décembre 2011keelefr
 
ONLINE_SAP_S4HANA_Roadmap_A4_FR
ONLINE_SAP_S4HANA_Roadmap_A4_FRONLINE_SAP_S4HANA_Roadmap_A4_FR
ONLINE_SAP_S4HANA_Roadmap_A4_FRBertille Laudoux
 
PRE transition
PRE transitionPRE transition
PRE transitionSimonBalle
 
Rac fnh-diesel-v6
Rac fnh-diesel-v6Rac fnh-diesel-v6
Rac fnh-diesel-v6RAC-F
 
"Crowdsourcing et Business, Mythe ou réalité" article écrit suite au débat
"Crowdsourcing et Business, Mythe ou réalité" article écrit suite au débat "Crowdsourcing et Business, Mythe ou réalité" article écrit suite au débat
"Crowdsourcing et Business, Mythe ou réalité" article écrit suite au débat Caroline VALENT
 
Phrase déclarative et phrase interrogative
Phrase déclarative et phrase interrogativePhrase déclarative et phrase interrogative
Phrase déclarative et phrase interrogativeritaestephan
 
Communique presse-igam4er2014
Communique presse-igam4er2014Communique presse-igam4er2014
Communique presse-igam4er2014CRI Paris
 
Start up weekend bricool
Start up weekend bricoolStart up weekend bricool
Start up weekend bricoolBrain Marker
 

En vedette (18)

Opinionway pour cci grande consultation des entrepreneurs vague 5
Opinionway pour cci grande consultation des entrepreneurs vague 5Opinionway pour cci grande consultation des entrepreneurs vague 5
Opinionway pour cci grande consultation des entrepreneurs vague 5
 
Doc compex wireless pro
Doc compex wireless proDoc compex wireless pro
Doc compex wireless pro
 
La Lettre d'Info : Les Petits Mots de l'Office de Tourisme
La Lettre d'Info : Les Petits Mots de l'Office de TourismeLa Lettre d'Info : Les Petits Mots de l'Office de Tourisme
La Lettre d'Info : Les Petits Mots de l'Office de Tourisme
 
Programme 2000 Logic Stratégie
Programme 2000 Logic StratégieProgramme 2000 Logic Stratégie
Programme 2000 Logic Stratégie
 
Pladn réalisations
Pladn réalisationsPladn réalisations
Pladn réalisations
 
#OAW13 week Agnès Henri EDP Sciences 23 octobre 2013
#OAW13 week Agnès Henri EDP Sciences 23 octobre 2013#OAW13 week Agnès Henri EDP Sciences 23 octobre 2013
#OAW13 week Agnès Henri EDP Sciences 23 octobre 2013
 
Capsoquin
CapsoquinCapsoquin
Capsoquin
 
Compte-Rendu AG décembre 2011
Compte-Rendu AG décembre 2011Compte-Rendu AG décembre 2011
Compte-Rendu AG décembre 2011
 
ONLINE_SAP_S4HANA_Roadmap_A4_FR
ONLINE_SAP_S4HANA_Roadmap_A4_FRONLINE_SAP_S4HANA_Roadmap_A4_FR
ONLINE_SAP_S4HANA_Roadmap_A4_FR
 
PRE transition
PRE transitionPRE transition
PRE transition
 
Rac fnh-diesel-v6
Rac fnh-diesel-v6Rac fnh-diesel-v6
Rac fnh-diesel-v6
 
Trimestriel Juin 2014
Trimestriel Juin 2014 Trimestriel Juin 2014
Trimestriel Juin 2014
 
"Crowdsourcing et Business, Mythe ou réalité" article écrit suite au débat
"Crowdsourcing et Business, Mythe ou réalité" article écrit suite au débat "Crowdsourcing et Business, Mythe ou réalité" article écrit suite au débat
"Crowdsourcing et Business, Mythe ou réalité" article écrit suite au débat
 
Phrase déclarative et phrase interrogative
Phrase déclarative et phrase interrogativePhrase déclarative et phrase interrogative
Phrase déclarative et phrase interrogative
 
Communique presse-igam4er2014
Communique presse-igam4er2014Communique presse-igam4er2014
Communique presse-igam4er2014
 
Start up weekend bricool
Start up weekend bricoolStart up weekend bricool
Start up weekend bricool
 
Portefolio s
Portefolio sPortefolio s
Portefolio s
 
Retour d'expérience de l'OT de Mont de Marsan
Retour d'expérience de l'OT de Mont de Marsan Retour d'expérience de l'OT de Mont de Marsan
Retour d'expérience de l'OT de Mont de Marsan
 

Similaire à Dossier K - Prévention des risques domestiques chez l'enfant

Présentation pour le salon des usages numériques et des ressources pour l'édu...
Présentation pour le salon des usages numériques et des ressources pour l'édu...Présentation pour le salon des usages numériques et des ressources pour l'édu...
Présentation pour le salon des usages numériques et des ressources pour l'édu...nvolpato
 
Presentation comité sécurité octobre 2014
Presentation comité sécurité octobre 2014Presentation comité sécurité octobre 2014
Presentation comité sécurité octobre 2014Ben Valkenburg
 
Dossier de production Performance Durable groupe 54
Dossier de production Performance Durable groupe 54Dossier de production Performance Durable groupe 54
Dossier de production Performance Durable groupe 54Clémentine Bro
 
Projet pédagogique 6 10 ans noël 2013
Projet pédagogique 6 10 ans noël 2013Projet pédagogique 6 10 ans noël 2013
Projet pédagogique 6 10 ans noël 2013centresocial
 
[Concours MNH des étudiants 2015-16] Equipe 43 : Prévention des dangers domes...
[Concours MNH des étudiants 2015-16] Equipe 43 : Prévention des dangers domes...[Concours MNH des étudiants 2015-16] Equipe 43 : Prévention des dangers domes...
[Concours MNH des étudiants 2015-16] Equipe 43 : Prévention des dangers domes...MNH - Mutuelle Nationales des Hospitaliers
 
Patient centered design : treating bipolar illness
Patient centered design : treating bipolar illnessPatient centered design : treating bipolar illness
Patient centered design : treating bipolar illnessNicolas Minv
 
Bulletin des partenaires janvier 2014
Bulletin des partenaires janvier 2014Bulletin des partenaires janvier 2014
Bulletin des partenaires janvier 2014Memphré en Mouvement
 
Projet pédagogique automne 2013
Projet pédagogique automne 2013Projet pédagogique automne 2013
Projet pédagogique automne 2013pelluetmelissa
 
La Loi du 2 janvier 2002 en schémas
La Loi du 2 janvier 2002 en schémasLa Loi du 2 janvier 2002 en schémas
La Loi du 2 janvier 2002 en schémasOlivia Zarcate
 
Les vertus des tablettes pour les enfants .
Les vertus des tablettes pour les enfants  .Les vertus des tablettes pour les enfants  .
Les vertus des tablettes pour les enfants .Michel Millul
 
"Au secours ! Mes cours sont sur Facebook ! Oui, mais pourquoi ?"
"Au secours ! Mes cours sont sur Facebook ! Oui, mais pourquoi ?""Au secours ! Mes cours sont sur Facebook ! Oui, mais pourquoi ?"
"Au secours ! Mes cours sont sur Facebook ! Oui, mais pourquoi ?"Caféine.Studio
 
Démarche et processus de veille : veiller apprendre, v2
Démarche et processus de veille : veiller apprendre, v2Démarche et processus de veille : veiller apprendre, v2
Démarche et processus de veille : veiller apprendre, v2richard peirano
 
Conférence 1995 B. Boileau participant - Luxembourg
Conférence 1995 B. Boileau participant - LuxembourgConférence 1995 B. Boileau participant - Luxembourg
Conférence 1995 B. Boileau participant - LuxembourgSylvie Spattz
 
Méthodologie complète pour la recherche d'information
Méthodologie complète pour la recherche d'informationMéthodologie complète pour la recherche d'information
Méthodologie complète pour la recherche d'informationcdicondorcet02
 

Similaire à Dossier K - Prévention des risques domestiques chez l'enfant (20)

Présentation pour le salon des usages numériques et des ressources pour l'édu...
Présentation pour le salon des usages numériques et des ressources pour l'édu...Présentation pour le salon des usages numériques et des ressources pour l'édu...
Présentation pour le salon des usages numériques et des ressources pour l'édu...
 
Presentation comité sécurité octobre 2014
Presentation comité sécurité octobre 2014Presentation comité sécurité octobre 2014
Presentation comité sécurité octobre 2014
 
Ps bonjour1211
Ps bonjour1211Ps bonjour1211
Ps bonjour1211
 
Dossier de production Performance Durable groupe 54
Dossier de production Performance Durable groupe 54Dossier de production Performance Durable groupe 54
Dossier de production Performance Durable groupe 54
 
Projet pédagogique 6 10 ans noël 2013
Projet pédagogique 6 10 ans noël 2013Projet pédagogique 6 10 ans noël 2013
Projet pédagogique 6 10 ans noël 2013
 
[Concours MNH des étudiants 2015-16] Equipe 43 : Prévention des dangers domes...
[Concours MNH des étudiants 2015-16] Equipe 43 : Prévention des dangers domes...[Concours MNH des étudiants 2015-16] Equipe 43 : Prévention des dangers domes...
[Concours MNH des étudiants 2015-16] Equipe 43 : Prévention des dangers domes...
 
Patient centered design : treating bipolar illness
Patient centered design : treating bipolar illnessPatient centered design : treating bipolar illness
Patient centered design : treating bipolar illness
 
Apprendre aux élèves de 9-11 ans à composer avec les défis quotidiens - Progr...
Apprendre aux élèves de 9-11 ans à composer avec les défis quotidiens - Progr...Apprendre aux élèves de 9-11 ans à composer avec les défis quotidiens - Progr...
Apprendre aux élèves de 9-11 ans à composer avec les défis quotidiens - Progr...
 
Tdh - Politique protection enfance
Tdh - Politique protection enfanceTdh - Politique protection enfance
Tdh - Politique protection enfance
 
Tdh politique protection de l´enfant
Tdh politique protection de l´enfantTdh politique protection de l´enfant
Tdh politique protection de l´enfant
 
Bulletin des partenaires janvier 2014
Bulletin des partenaires janvier 2014Bulletin des partenaires janvier 2014
Bulletin des partenaires janvier 2014
 
Projet pédagogique automne 2013
Projet pédagogique automne 2013Projet pédagogique automne 2013
Projet pédagogique automne 2013
 
Décodex by Le Monde
Décodex by Le MondeDécodex by Le Monde
Décodex by Le Monde
 
La Loi du 2 janvier 2002 en schémas
La Loi du 2 janvier 2002 en schémasLa Loi du 2 janvier 2002 en schémas
La Loi du 2 janvier 2002 en schémas
 
Les vertus des tablettes pour les enfants .
Les vertus des tablettes pour les enfants  .Les vertus des tablettes pour les enfants  .
Les vertus des tablettes pour les enfants .
 
"Au secours ! Mes cours sont sur Facebook ! Oui, mais pourquoi ?"
"Au secours ! Mes cours sont sur Facebook ! Oui, mais pourquoi ?""Au secours ! Mes cours sont sur Facebook ! Oui, mais pourquoi ?"
"Au secours ! Mes cours sont sur Facebook ! Oui, mais pourquoi ?"
 
Démarche et processus de veille : veiller apprendre, v2
Démarche et processus de veille : veiller apprendre, v2Démarche et processus de veille : veiller apprendre, v2
Démarche et processus de veille : veiller apprendre, v2
 
Conférence 1995 B. Boileau participant - Luxembourg
Conférence 1995 B. Boileau participant - LuxembourgConférence 1995 B. Boileau participant - Luxembourg
Conférence 1995 B. Boileau participant - Luxembourg
 
Méthodologie complète pour la recherche d'information
Méthodologie complète pour la recherche d'informationMéthodologie complète pour la recherche d'information
Méthodologie complète pour la recherche d'information
 
Brochure Minerva Consulting
Brochure Minerva ConsultingBrochure Minerva Consulting
Brochure Minerva Consulting
 

Plus de MNH Mutuelle Nationale des Hospitaliers

Plus de MNH Mutuelle Nationale des Hospitaliers (20)

le sommeil
le sommeille sommeil
le sommeil
 
Restons debout!
Restons  debout!Restons  debout!
Restons debout!
 
Restons debout!
Restons debout!Restons debout!
Restons debout!
 
JEU CITOYEN
JEU CITOYENJEU CITOYEN
JEU CITOYEN
 
SEXAPLI
SEXAPLISEXAPLI
SEXAPLI
 
SEXAPLI
SEXAPLISEXAPLI
SEXAPLI
 
« Téléphoner au volant, rien d’innosang »
« Téléphoner au volant, rien d’innosang »« Téléphoner au volant, rien d’innosang »
« Téléphoner au volant, rien d’innosang »
 
Sensibilisation au don de moelle osseuse
Sensibilisation au don de moelle osseuseSensibilisation au don de moelle osseuse
Sensibilisation au don de moelle osseuse
 
Telephoner au volant, rien d'innosang
Telephoner au volant, rien d'innosangTelephoner au volant, rien d'innosang
Telephoner au volant, rien d'innosang
 
quiz contraception
quiz contraceptionquiz contraception
quiz contraception
 
quiz contraception
quiz contraceptionquiz contraception
quiz contraception
 
Le port du préservatif
Le port du préservatifLe port du préservatif
Le port du préservatif
 
Telephoner au volant, rien d'innosang
Telephoner au volant, rien d'innosangTelephoner au volant, rien d'innosang
Telephoner au volant, rien d'innosang
 
Education à la santé
Education à la santéEducation à la santé
Education à la santé
 
Triathlon handi-valide Mouliets 2015
Triathlon handi-valide Mouliets 2015Triathlon handi-valide Mouliets 2015
Triathlon handi-valide Mouliets 2015
 
Trivial Diabète
Trivial DiabèteTrivial Diabète
Trivial Diabète
 
Trivial Diabète
Trivial DiabèteTrivial Diabète
Trivial Diabète
 
Trivial Diabète
Trivial DiabèteTrivial Diabète
Trivial Diabète
 
Le code de l'abstinence
Le code de l'abstinenceLe code de l'abstinence
Le code de l'abstinence
 
jeu des 7 familles anti-bébé
jeu des 7 familles anti-bébéjeu des 7 familles anti-bébé
jeu des 7 familles anti-bébé
 

Dernier

PRESERVATIFS MASCULIN ET FEMININ ok.pptx
PRESERVATIFS MASCULIN ET FEMININ ok.pptxPRESERVATIFS MASCULIN ET FEMININ ok.pptx
PRESERVATIFS MASCULIN ET FEMININ ok.pptxOuedraogoSoumaila3
 
MYCOBACTERIES 2019hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
MYCOBACTERIES  2019hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhMYCOBACTERIES  2019hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
MYCOBACTERIES 2019hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhorthopediedentofacia
 
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdfSargata SIN
 
cardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptx
cardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptxcardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptx
cardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptxsilinianfel
 
CAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptx
CAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptxCAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptx
CAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptxsilinianfel
 
Brevets et innovation contre le cancer -
Brevets et innovation contre le cancer -Brevets et innovation contre le cancer -
Brevets et innovation contre le cancer -benj_2
 
Souffrance fœtale aigue ou asphyxie périnatale
Souffrance fœtale aigue ou asphyxie périnataleSouffrance fœtale aigue ou asphyxie périnatale
Souffrance fœtale aigue ou asphyxie périnataleabedelazizkaraa
 

Dernier (7)

PRESERVATIFS MASCULIN ET FEMININ ok.pptx
PRESERVATIFS MASCULIN ET FEMININ ok.pptxPRESERVATIFS MASCULIN ET FEMININ ok.pptx
PRESERVATIFS MASCULIN ET FEMININ ok.pptx
 
MYCOBACTERIES 2019hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
MYCOBACTERIES  2019hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhMYCOBACTERIES  2019hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
MYCOBACTERIES 2019hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
 
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
 
cardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptx
cardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptxcardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptx
cardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptx
 
CAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptx
CAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptxCAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptx
CAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptx
 
Brevets et innovation contre le cancer -
Brevets et innovation contre le cancer -Brevets et innovation contre le cancer -
Brevets et innovation contre le cancer -
 
Souffrance fœtale aigue ou asphyxie périnatale
Souffrance fœtale aigue ou asphyxie périnataleSouffrance fœtale aigue ou asphyxie périnatale
Souffrance fœtale aigue ou asphyxie périnatale
 

Dossier K - Prévention des risques domestiques chez l'enfant

  • 1. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 1 Démarche d’éducation pour la santé et prévention par des actions pédagogiques individuelles et collectives auprès d’une population de CM1,
  • 2. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 2
  • 3. INTRODUCTION Présentation de l’activité et description Analyse de l’activité et argumentation Expression de notre ressenti sur l’activité Réajustement et mesures correctives CONCLUSION I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 3
  • 4. INTRODUCTION I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 4 Le travail que nous vous présentons au travers ce dossier est d’une part, le fruit d’une rétrospective d’un projet puis d’une démarche d’éducation pour la santé et la prévention par des actions pédagogiques individuelles et collectives. Et d’autre part, une analyse critique de notre travail au regard des objectifs ce jour là.
  • 5. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 5 Dans un premier temps, il a d’abord fallu trouver le sujet sur lequel nous souhaitions intervenir et par conséquent, réfléchir sur le choix de la cible. Notre thématique était : « la Prévention des Accidents Domestiques chez l’Enfant » et nous aurions pu opter pour une cible parentale. Cependant notre choix fut tout autre puisque notre objectif principal était de sensibiliser les enfants aux divers dangers présents au sein de leur habitat.
  • 6. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 6 Le but ultime étant qu’ils puissent prévenir des risques du quotidien et mettre en œuvre une conduite à tenir appropriée face à une situation de danger. En effet, il est incontestable que les accidents domestiques font quatre fois plus de morts que les accidents de la route chaque année et pourraient être évités grâce à des mesures de prévention simples. Ces derniers affectent plus particulièrement les personnes âgées et les jeunes enfants.
  • 7. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 7 En regard de ce constat alarmant autant que déplorable, nous avons opté pour ce thème auprès des enfants. En ce sens, il s’agit bien d’un sujet de Santé Publique. Dans un premier temps, nous décrirons l’organisation de l’activité en amont et le jour même de sa réalisation.
  • 8. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 8 Ensuite, nous proposerons une analyse critique en regard du choix de la population ciblée, des moyens utilisés, de l’atteinte ou non des objectifs et d’exprimer notre ressenti individuel et collectif sur cette action. Dans un troisième et dernier temps, nous ferons des propositions de mesures correctives sur ce qui aurait pu être amélioré, soit par rapport aux outils pédagogiques employés, soit par rapport à l’organisation ou à l’échantillon de la population ciblée.
  • 9. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 9 I. PRESENTATION DE LA SITUATION ET DESCRIPTION DE L’ACTIVITE 1) Description de l’organisation en amont pour la mise en place de l’activité Comme toute démarche en santé publique, cela exige une certaine organisation, rigueur. Après avoir déterminé notre sujet, le lieu de notre prestation s’est porté tout naturellement sur l’école publique primaire du Rondeau à Tiercé. A partir de ce moment là, il nous a fallu prendre contact avec le Directeur de l’établissement afin de lui soumettre notre projet. Très impliqué et attaché aux valeurs propres de la prévention et de la sécurité, ce projet trouvait sa place au sein du projet pédagogique scolaire. Dès lors, il nous mit en contact avec Madame P, l’enseignante responsable des sciences au sein de l’école.
  • 10. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 10 Par conséquent, il a fallu s’enquérir d’un certain nombre de renseignements au préalable, afin de mettre en place notre démarche et être efficace le jour J. Dans un premier temps, rencontrer l’enseignante, laquelle nous a accompagnées tout au long de ce projet. Ensemble, nous avons déterminé le jour, l’horaire de notre intervention et ciblé notre auditoire. Au départ, nous souhaitions intervenir sur le thème des gestes de premiers secours. Mais, après échange avec l’institutrice, pour des raisons pédagogiques, ce thème avait déjà été abordé par les enfants. En suite, nous nous sommes orientées vers ce sujet afin de lier leurs connaissances sur le secourisme avec celles de la prévention.
  • 11. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 11 Nous avons entamé la recherche de nos outils pédagogiques pour la mise en place de notre activité. Pour ce faire, nous avons effectué des recherches documentaires via internet, pris contact avec les différents partenaires investis dans la prévention : la MAIF 49, le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS 49), la Croix Rouge Française (CRF 49) et l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) ; lesquels nous ont apporté leur participation. Tous ces éléments réunis nous ont permis de réfléchir et de mettre en œuvre les différentes activités déterminées en amont.
  • 12. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 12 A partir de là, nous avons créé certains de nos supports : un Powerpoint, quatre grands panneaux, un jeu de Memory, un quizz et des diplômes, nous permettant d’animer nos différentes séquences. Afin de gérer au mieux le temps imparti pour la séance et de délimiter chaque séquence, nous avons également mis en place un plan détaillé. L’objectif était d’une part, d’anticiper toute la logistique (du vidéoprojecteur jusqu’au petit matériel) et d’autre part, de délimiter l’interaction de chacune d’entre nous pendant la séance. Tout cela réfléchi et prêt, nous n’attendions plus que le jour de notre démarche.
  • 13. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 13
  • 14. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 14
  • 15. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 15
  • 16. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 16
  • 17. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 17
  • 18. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 18 2) Description de l’activité le jour de sa réalisation Le vendredi 24 mai au matin, nous sommes arrivées en avance, aux alentours de 9H00 afin de préparer tout le dispositif de notre intervention prévue pour 10h50. Les bras chargés de l’ensemble de nos outils pédagogiques, nous avons commencé par orienter les quatre tables de la salle en direction de l’écran où était projeté notre Powerpoint. L’orientation des tables se trouvait en croissant de lune autour desquelles étaient disposées six chaises, elles-mêmes également dirigées vers l’écran. Cette organisation était étudiée pour ne pas perdre de temps et que les enfants fassent le moins de déplacements possibles.
  • 19. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 19
  • 20. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 20 Derrière ces quatre tables, une caméra sur trépied était érigée vers l’écran. A l’arrière de cet emplacement, était disposé quatre autres tables pour la mise en place de nos ateliers. Sur les deux tables placées aux extrémités, nous avions nos activités à savoir : « détecter et classer les dangers alimentaires, médicamenteux, toxiques, chimiques et autres des produits du quotidien ».
  • 21. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 21 Sur les tables du milieu, deux jeux de Mémory différents étaient disposés. L’un d’entre eux portait sur la signalétique des étiquettes de danger apposées au dos de chaque produit dangereux à savoir : « associer les anciens pictogrammes avec les nouveaux ». Le second portait sur la sécurité à la maison. De plus, des affiches, en rapport avec l’étiquetage des produits chimiques, étaient placardées de chaque côté de la salle. Et visuellement, nous avions aménagé la salle de manière à ce que rien ne les attire, mise à part ce que nous leur présentions.
  • 22. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 22 A 10H45, la fin de la récréation a sonné et les enfants sont entrés dans la salle, placés par l’institutrice. A partir de là, nous débutions la séance en lançant le sujet à l’aide du Powerpoint comme support. Ce dernier présentait quelques chiffres clés et amorçait la notion de danger domestique. Ensuite, nous sommes passées à l’activité découverte qui se dirigeait sur : « repérer les situations dangereuses » identifiées par des gommettes. Pour ce faire, chacun des quatre groupes travaillait sur une affiche d’une des pièces de la maison. Puis, il y a eu une mise en commun où chacun des groupes est venu présenter son travail devant ses camarades.
  • 23. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 23 L’activité suivante s’est déroulée en plénière à propos des « dangers domestiques » et a permis de l’interaction. Une fois l’exposé interactif terminé, ce fut l’heure des ateliers pratiques pour les enfants. Après énonciation des consignes, chaque atelier a été encadré par chacune d’entre nous.
  • 24. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 24 Après, les enfants ont regagné leur chaise et nous avons pu démarrer la dernière activité : le quizz sur papier. C’est à ce moment-là que nous leur avons remis des stylos offerts par la cellule prévention de la MAIF 49. Chacune notre tour, nous avons lu et expliqué les questions à voix haute aux enfants en leur laissant le temps d’y répondre individuellement. Pour finir, nous avons conclu la séance en les remerciant pour leur participation et par la remise des diplômes « d’Acteur Civil de la Prévention » à l’enseignante ainsi qu’un paquet de bonbons.
  • 25. II. ANALYSE DE L’ACTIVITE I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 25 1, Argumentation du choix de la population ciblée En regard de notre constat premier, le message semble être bien passé et perçu par l’ensemble de l’auditoire. L’âge ciblé par rapport au thème paraissait aussi adapté : ni trop jeune, ni trop âgé (un tel sujet est moins préoccupant chez les adolescents en raison d’autres problématiques liées à leur âge).
  • 26. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 26 Autrement dit, le choix de la population, à savoir des élèves de CM1 âgés de 8 et 9 ans, fut un choix établi selon différents critères. Tout d’abord, notre préoccupation première fut de sensibiliser les enfants à ce thème. En effet, les statistiques nous disent que ce sont les enfants de 0 à 6 ans les plus touchés par les accidents domestiques. Il est annoncé un chiffre qui tourne « autour des 2000 enfants par jour, âgés de moins de 6 ans victimes d’accidents de la vie courante. L’intérieur de la maison représente le lieu principal d’accident pour cette tranche d’âge (80%). »* C’est pourquoi les grands frères ou les grandes sœurs peuvent être amenés un jour à intervenir auprès de cette tranche d’âge. * http://www.accidents-domestiques.com/
  • 27. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 27 De plus, il nous semble que la prévention devrait commencer dès le plus jeune âge comme le programme scolaire de nos confrères européens l’exige (notamment nordiques et scandinaves) contrairement à la France, où la prévention se joue très mal, même si les choses tendent à s’améliorer depuis plusieurs années maintenant. Il suffit juste de constater le pourcentage de citoyens formés aux gestes de premiers secours, « seulement 46% des Français.»* * http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-112759QE.htm
  • 28. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 28 La loi n° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile, a rendu obligatoire la formation à l’obtention du certificat de compétences de prévention et de secours civiques de niveau 1 (PSC1) à l'ensemble des élèves dans le cadre de la scolarité obligatoire. Force est de constater que cela est loin d’être le cas dans tous les établissements, même si nous tendons vers l’amélioration. En outre, plus tôt est formé l’enfant, mieux il peut avoir la conduite à tenir face aux différents dangers et donc intervenir en cas de nécessité. Par ailleurs, c’est également à cet âge que les enfants enregistrent le mieux les informations délivrées.
  • 29. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 29 Au demeurant, le choix de cet âge nous apparaissait également stratégique pour deux raisons. La première parce qu’ils pourraient en parler avec leurs parents. Et ainsi, remettre en cause certains comportements à tendance « dangereuse » existants soit par inattention, soit par manque de connaissance, ou encore par habitudes de la part de leurs propres parents. Il suffit de regarder autour de nous, pour s’apercevoir que les enfants d’aujourd’hui sont des éléments moteurs, voire des éléments déclencheurs, afin de faire évoluer les mentalités au sein de la famille. Face à ce constat, la seconde raison était d’atteindre un plus large panel de personnes : parents, fratrie, grands-parents.
  • 30. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 30 2) Argumentation du choix des moyens pour la réalisation de notre activité Face à ce jeune public, une de nos réflexions première fut le choix de nos supports. Notre préoccupation fut alors de maintenir constante leur attention et curiosité. De toute évidence, l’emploi de l’outil informatique nous semblait tout à fait adapté pour lancer et maintenir le fil conducteur de notre démarche. En outre, les enfants sont issus d’une génération où le numérique fait partie intégrante des moyens usuels de leur quotidien, autant à la maison qu’à l’école. C’est pour cela que nous avons utilisé les dernières technologies dont disposait l’établissement : le vidéo projecteur, l’ordinateur portable et l’écran de projection.
  • 31. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 31 En revanche, nous ne désirions pas faire emploi du Powerpoint pour toute la séance. Il fut un bon moyen de lancement, autant pour planter le décor que pour nous donner un avis sur notre jeune auditoire. Pour notre étude de cas, l’emploi des planches illustrées se révélaient un bon moyen ludique et d’appropriation du thème pour les enfants. Au départ, notre choix s’était porté sur les feuilles d’activité de format A4 par groupe. Chaque feuille portant sur une pièce précise de la maison : la cuisine, la salle de bain, le séjour et le jardin. Ces planches leur permettraient donc de travailler en groupe restreint, où chacun pouvait donner son avis.
  • 32. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 32 Néanmoins, lors de la création de ces affiches-ci, nous nous sommes rendues compte du caractère inadapté de la taille du support pour un groupe de six et de surcroît, qui s’avérait être des enfants. Si bien que nous avons pris la décision d’un format A1. Lors de la restitution en plénière, d’une part, cela a optimisé le visuel pour l’ensemble. D’autre part, chaque groupe a pu s’approprier le support et a donc ressenti moins de frustration lors de la présentation de son travail aux autres. En définitive, le fait d’avoir opté pour de grands supports visuels a donc permis une grande lisibilité à l’ensemble de chacun des groupes ainsi qu’une participation individuelle de chacun des enfants au sein de ces mêmes groupes. Sans compter que cela nous a laissé un visuel en retrait des groupes.
  • 33. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 33 De plus, le choix des pièces entrait en ligne de compte avec le message que nous voulions faire passer, à savoir certaines pièces de la maison sont plus sujettes aux accidents pour les enfants. En effet, les lieux à risque pour les enfants de moins d’un an où les accidents surviennent davantage sont la cuisine, la chambre, le garage/jardin et la salle de bain.
  • 34. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 34 Ce travail nous a permis d’apprécier les liens entre leurs connaissances antérieures et les nouvelles connaissances, que nous allions aborder au cours de la séquence pédagogique suivante. Nous avons voulu jouer sur l’interaction entre les enfants et nous, mais aussi entre eux.
  • 35. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 35 Ensuite, notre choix pédagogique nous a amené à la mise en pratique sur les quatre ateliers. Dans le but que chacun puisse participer, nous avons privilégié les groupes restreints. Et afin de donner beaucoup plus de crédibilité à nos ateliers, nous nous sommes appuyées sur les différents emballages des produits du quotidien à la maison. Etant donné que les accidents domestiques se produisent, comme son nom l’indique « à la maison », en présence de tous ces produits. C’est pourquoi, l’intérêt était de leur montrer que leur domicile, lieu normalement sécurisé et sécuritaire, ne l’est pas autant qu’ils peuvent le croire. La raison, de nombreux produits sont en contact les uns avec les autres et de manière inappropriée, les mettant en danger au quotidien.
  • 36. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 36 De plus, ces produits sont placés dans des endroits de la maison, parfois inattendus voire surprenants. (Exemple : les médicaments placés dans la cuisine à portée de main, les outils du jardin rangés dans un tiroir de la cuisine). En conséquence, la finalité de ces ateliers était que les enfants soient en capacité de dissocier les produits « non dangereux » de ce qui peuvent être amenés à l’être. Selon nous, l’intérêt était aussi de pouvoir constater l’assimilation des connaissances vues auparavant, de façon à mesurer leur capacité de transfert des connaissances dans une situation complexe.
  • 37. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 37 Les autres jeux étaient les jeux Mémory. L’un d’entre eux portait sur la signalétique ancienne et nouvelle des pictogrammes des produits chimiques. La création d’un tel jeu avait pour objectif de découvrir de nouvelles connaissances et d’éveiller leur curiosité. L’exploitation de ce jeu faisait appel à leur esprit d’initiative, de recherche de l’information, soit via l’atelier sur les emballages des produits ménagers, soit à l’aide des affiches.
  • 38. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 38 Le second était sur la thématique de la sécurité à la maison. Notre choix s’est arrêté sur ce jeu dans la mesure où il était ludique, coloré, aux règles du jeu faciles à la compréhension et semblait être plébiscité par différentes associations et partenaires. L’intérêt était d’associer le danger existant à la maison avec une conduite à tenir correcte de manière à éviter l’accident domestique. Par conséquent, d’être un acteur civil de la prévention à la maison.
  • 39. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 39
  • 40. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 40 3) Argumentation de l’atteinte ou non des objectifs En regard de l’objectif général qui était « à la fin de la séance, l’apprenant doit être capable d’identifier et de prévenir les risques, d’assurer sa propre sécurité et celle des autres, et de mettre en œuvre une conduite à tenir appropriée face à une situation de danger, d’accident et/ou une détresse physique.» nous pouvons dire que globalement l’objectif à été atteint. Pour étayer cette argumentation, nous nous appuyons sur différents critères qualitatifs et quantitatifs. Tout d’abord, la satisfaction exprimée par le groupe à la fin de la séance s’apparente à un critère qualitatif que nous avons observé.
  • 41. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 41 Autre critère de ce type, l’incessant et enthousiaste questionnement individuel dont ils ont fait preuve tout au long de la séance. Il en a été de même avec les ateliers. Par ailleurs, la vidéo que nous avons exploitée pour nous permettre de faire un retour sur image nous le fait constater. D’un point de vue quantitatif, les deux quizz ont été un moyen scientifique de percevoir au mieux l’atteinte ou non de nos objectifs. L’objectif étant d’évaluer leurs acquis sur les dangers domestiques de la séance « à chaud ». Puis, l’impact réel sur leurs connaissances acquises quinze jours plus tard « à froid ».
  • 42. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 42 En effet, de ce comparatif apparaissent les résultats suivants :
  • 43. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 43 Au vue des résultats du premier quizz, le nombre d’enfants ayant répondu correctement aux questions est largement au-dessus de la moitié de la classe. Les questions n°10 et n°11 étaient les plus complexes en termes de compréhension de l’énoncé de la question, et malgré cela les résultats des deux quizz sont quasiment similaires. Il en est de même avec la question n°6 puisqu’elle faisait appel à leurs connaissances antérieures, vues avec leur institutrice. Un rapide rappel avait été fait de notre part lors de la démarche.
  • 44. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 44 Au vue des résultats du second quizz, le nombre d’enfants ayant répondu correctement aux mêmes questions est largement inférieur au premier quizz, sauf sur les questions n°5 et n°11 qui sont à la hausse. Néanmoins, les résultats restent d’un point de vue général plutôt supérieurs à la moitié de la classe, sauf la question n°1 à la baisse. En dernière analyse, les résultats restent relativement satisfaisants sur l’ensemble des deux quizz. Cependant, nous pouvons noter la perte d’un certain nombre d’acquis de connaissances, mais une perte relative malgré tout. De manière globale, les objectifs semblent avoir été atteints.
  • 45. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 45 4) Expression de notre ressenti individuel et collectif sur cette action Maryse : « En premier lieu, j’ai pris énormément de plaisir à réaliser cette action, et de surcroît avec Elodie connaissant sa manière de travailler. La bonne organisation en amont m’a donné de l’assurance pour une plus grande fluidité entre les séquences lors de la séance. Au départ, j’étais un peu dans le flou et hésitante, car je ne savais pas trop comment débuter. Je n’étais pas à l’aise, ni sûre de moi, mais la participation très active et enthousiaste des enfants m’a rapidement détendu. Je n’avais qu’une idée en tête : que chacun d’entre eux puisse participer et s’exprimer. J’ai été enchantée de l’entrain que les enfants ont manifesté à l’idée de faire les ateliers. De plus, le Powerpoint m’a été très utile pour me guider sur le plan pendant la séance. Au final, les enfants ont bien retenu ce qui a été dit et c’était un de mes objectifs principaux. »
  • 46. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 46 Elodie : « Pour ma part, je me suis réellement épanouie dans cette action et sa préparation. Je me sentais « comme un poisson dans l’eau ». Il m’a été très agréable de la réaliser avec Maryse, personne très joviale et professionnelle qui a su calmer mes angoisses lorsqu’elles apparaissaient. Par ailleurs, nous avons toujours été complémentaires. Nous n’avions pas besoin forcément de nous dire les choses pour savoir ce que chacune allait effectuer. Ce fut un véritable travail d’équipe. De même que tout le relationnel lié à cette démarche a été très enrichissant et un véritable challenge. Le jour de notre intervention, deux sentiments se mêlaient l’un à l’autre, à la fois de la peur (de l’échec) et de l’excitation. Tout comme Maryse, l’objectif que les enfants apprennent et retiennent tout en s’amusant fut ma plus grande satisfaction. »
  • 47. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 47 Le collectif : D’un point de vue collectif, nous avons eu le sentiment d’un vrai travail d’équipe où chacune avait son rôle autant dans la préparation qu’au sein de l’interaction le jour de la démarche. En effet, une collaboration s’est établie entre nous, sûrement facilitée par notre amitié mais aussi par l’habitude de travailler ensemble. En cela, ce fut un réel avantage selon nous. Nous voulions parer à tout, pour ne pas nous retrouver en défaut, alors nous avons passé chaque détail en revue. Par ailleurs, ce travail a mis en exergue une autre facette de notre future profession jusqu’ici un peu vague : l’infirmière en Santé Publique. Nous en avons tiré une certaine gratification sur le fait d’apporter des connaissances à des enfants, car c’est un auditoire des plus cruels. Dans ces conditions, il nous a été révélé notre rôle de transmetteur. En définitive, notre travail d’équipe nous a apporté une réelle satisfaction, beaucoup de plaisir autant sur le plan personnelle que professionnelle, d’avoir pu mener une action en Santé Publique du début à la fin.
  • 48. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 48 III. REAJUSTEMENT Proposition de mesures correctives En regard de l’analyse que nous venons de réaliser, il nous semble importants d’apporter quelques réajustements à notre travail. Grâce à la rétrospective du film, que nous avons fait, cela nous a permis de nous souvenir de toute la séance et en conséquence, d’apprécier plus facilement les réajustements à faire.
  • 49. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 49 Les propositions de mesures correctives ne s’appliquent pas sur l’échantillon de population choisie, ni sur l’heure, ni sur le lieu d’intervention. Néanmoins, un réajustement ou plutôt une amélioration s’impose sur certains des outils pédagogiques utilisés. Premièrement, le Powerpoint, même s’il était adapté à l’auditoire, le contenu apparaissait un peu trop compliqué. En particulier, l’emploi de certains mots de vocabulaire qui ne semblait pas à leur portée comme avec le mot « décès ». De plus, il manquait d’un brin d’animations et de divertissements afin de captiver davantage leur attention à certains moments, et notamment lors de l’exposé interactif.
  • 50. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 50 Par ailleurs, après coup, il apparaît très clairement que nos affiches faites main manquaient de couleurs vives et par conséquent, n’attiraient pas assez l’œil. La vidéo nous confortera sur cette idée. De plus, le jeu de Mémory sur la signalétique des produits chimiques, même si les enfants y ont trouvé un vif intérêt, demeurait peut-être un peu trop complexe pour eux. Sans compter qu’il leurs a manqué du temps pour qu’ils terminent cet atelier.
  • 51. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 51 Encore une fois, grâce au visionnage, nous avons bien vu leur déception de ne pas finir l’activité. Il aurait fallu disposer de dix à vingt minutes supplémentaires pour que les enfants finissent leur atelier et que chaque groupe participe à l’ensemble des ateliers d’activités. Dernier point sur lequel nous pourrions apporter une mesure corrective : à l’heure du quizz, un temps de relecture individuel et/ou une seconde lecture au groupe aurait été appropriée pour laisser un temps de réflexion supplémentaire à chacun.
  • 52. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 52 CONCLUSION Pour conclure, ce travail d’analyse a fait ressortir un certain nombre d’éléments en rapport avec notre future pratique professionnelle jusqu’ici occultés. Cette démarche a mis en évidence une autre vision du travail d’équipe et de la collaboration. En effet, notre action d’équipe intervient en amont des milieux hospitaliers puisqu’elle a pour objectif de sensibiliser à la prévention et par conséquent, de mettre en œuvre une conduite à tenir adaptée à la situation.
  • 53. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 53 Selon nous, et au travers de cette analyse, nous constatons que la prévention a une véritable plus -value si elle touche chacun d’entre nous dès le plus jeune âge pour qu’il y ait une véritable prise de conscience de la part de la société. Puisque de toute évidence, les messages les plus percutants sont ceux venant de la bouche des enfants. En ce sens, c’est ici même que l’enjeu se joue pour l’avenir de tout à chacun. Au final, en regard de notre action et du constat précédemment fait, nous pensons que le projet éducatif pourrait s’ouvrir sur une suite possible en lien avec notre démarche. A savoir, un éventuel approfondissement et apprentissage de certains gestes de secours en lien avec les accidents domestiques.
  • 54. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 54
  • 55. I F S I P S S L C O N C O U R S M N H 2 0 1 3 D É M A R C H E É D U C A T I V E 55 BIBLIOGRAPHIE http://app-kid.fr/pas-d-accident-dans-ma-maison/ visité le 13 juin 2013 http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-112759QE.htm http://www.accidents-domestiques.com Remerciements à : la MAIF 49, le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS 49), la Croix Rouge Française (CRF 49) l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS)