La théorie des jeux et de la décision en présence d’asymétrie d’information ...World-Academic Journal
Les relations au sein de l’entreprise tendent à se complexifier depuis quelques années. L’ouverture internationale multiplie en effet le nombre d’incitations entre les différents agents qui constituent la base relationnelle de l’entreprise. Cette dernière peut donc s’appréhender comme un nœud vers lequel les liaisons convergent et ou chaque relation (Entreprise/Actionnaires; Entreprise/Clients; Entreprise/Salariés; Entreprise/Fournisseurs; Entreprise/Banques…). Cet article s’inscrit dans le contexte actuel ou les PME ne pouvant s’autofinancer et n’ayant pas accès au marché financier, restent fortement dépendantes des banques. Nous montrons dans le cadre d’une revue de la littérature, l’importance du financement de la PME par les banques sur les marchés du crédit. En effet, elles rencontrent des difficultés du fait de leur petite taille. Ce qui conduit à l’asymétrie d’information et le problème d’anti-sélection et d’incitation contraire qui amènent les banques a une mauvaise appréciation du risque PME. Pour améliorer sa structure d’information sur la PME, la banque peut utiliser la méthode prêt-observation dans l’optique d’observer les signaux dégager sur son niveau d’effort. C’est le principe Bayésien qui permettra d’améliorer sa structure d’information sur la PME et de fait,s’engager à offrir des contrats aux meilleurs conditions et de limiter les situations d’asymétries d’informations ex post et le rationnement du crédit qui en découle.
La théorie des jeux et de la décision en présence d’asymétrie d’information d...World-Academic Journal
Les relations au sein de l’entreprise tendent à se complexifier depuis quelques années. L’ouverture internationale multiplie en effet le nombre d’incitations entre les différents agents qui constituent la base relationnelle de l’entreprise. Cette dernière peut donc s’appréhender comme un nœud vers lequel les liaisons convergent et ou chaque relation (Entreprise/Actionnaires ; Entreprise/Clients ; Entreprise/Salariés ; Entreprise/Fournisseurs ; Entreprise/Banques…)
Cet article s’inscrit dans le contexte actuel ou les PME ne pouvant s’autofinancer et n’ayant pas accès au marché financier, restent fortement dépendantes des banques. Nous montrons dans le cadre d’une revue de la littérature, l’importance du financement de la PME par les banques sur les marchés du crédit. En effet, elles rencontrent des difficultés du fait de leur petite taille. Ce qui conduit à l’asymétrie d’information et le problème d’anti-sélection et d’incitation contraire qui amènent les banques a une mauvaise appréciation du risque PME.
Pour améliorer sa structure d’information sur la PME, la banque peut utiliser la méthode prêt-observation dans l’optique d’observer les signaux dégager sur son niveau d’effort. C’est le principe Bayésien qui permettra d’améliorer sa structure d’information sur la PME et de fait,s’engager à offrir des contrats aux meilleurs conditions et de limiter les situations d’asymétries d’informations ex post et le rationnement du crédit qui en découle.
Management du Système d'Information DécisonnelMichel Bruley
Revue des éléments clés de la gestion d'un système d'information décisionnel : modélisation, données de référence, qualité et confidentialitédes données, développement, solutions technologiques, ...
BI, Pilotage Stratégique et Intelligence EconomiqueMichel Bruley
De document présente une revue des différentes exploitations d'un entrepôt de données faites par les entreprises en vue de mieux gérer leurs activités (tableaux de bord, reporting, ...).
La théorie des jeux et de la décision en présence d’asymétrie d’information ...World-Academic Journal
Les relations au sein de l’entreprise tendent à se complexifier depuis quelques années. L’ouverture internationale multiplie en effet le nombre d’incitations entre les différents agents qui constituent la base relationnelle de l’entreprise. Cette dernière peut donc s’appréhender comme un nœud vers lequel les liaisons convergent et ou chaque relation (Entreprise/Actionnaires; Entreprise/Clients; Entreprise/Salariés; Entreprise/Fournisseurs; Entreprise/Banques…). Cet article s’inscrit dans le contexte actuel ou les PME ne pouvant s’autofinancer et n’ayant pas accès au marché financier, restent fortement dépendantes des banques. Nous montrons dans le cadre d’une revue de la littérature, l’importance du financement de la PME par les banques sur les marchés du crédit. En effet, elles rencontrent des difficultés du fait de leur petite taille. Ce qui conduit à l’asymétrie d’information et le problème d’anti-sélection et d’incitation contraire qui amènent les banques a une mauvaise appréciation du risque PME. Pour améliorer sa structure d’information sur la PME, la banque peut utiliser la méthode prêt-observation dans l’optique d’observer les signaux dégager sur son niveau d’effort. C’est le principe Bayésien qui permettra d’améliorer sa structure d’information sur la PME et de fait,s’engager à offrir des contrats aux meilleurs conditions et de limiter les situations d’asymétries d’informations ex post et le rationnement du crédit qui en découle.
La théorie des jeux et de la décision en présence d’asymétrie d’information d...World-Academic Journal
Les relations au sein de l’entreprise tendent à se complexifier depuis quelques années. L’ouverture internationale multiplie en effet le nombre d’incitations entre les différents agents qui constituent la base relationnelle de l’entreprise. Cette dernière peut donc s’appréhender comme un nœud vers lequel les liaisons convergent et ou chaque relation (Entreprise/Actionnaires ; Entreprise/Clients ; Entreprise/Salariés ; Entreprise/Fournisseurs ; Entreprise/Banques…)
Cet article s’inscrit dans le contexte actuel ou les PME ne pouvant s’autofinancer et n’ayant pas accès au marché financier, restent fortement dépendantes des banques. Nous montrons dans le cadre d’une revue de la littérature, l’importance du financement de la PME par les banques sur les marchés du crédit. En effet, elles rencontrent des difficultés du fait de leur petite taille. Ce qui conduit à l’asymétrie d’information et le problème d’anti-sélection et d’incitation contraire qui amènent les banques a une mauvaise appréciation du risque PME.
Pour améliorer sa structure d’information sur la PME, la banque peut utiliser la méthode prêt-observation dans l’optique d’observer les signaux dégager sur son niveau d’effort. C’est le principe Bayésien qui permettra d’améliorer sa structure d’information sur la PME et de fait,s’engager à offrir des contrats aux meilleurs conditions et de limiter les situations d’asymétries d’informations ex post et le rationnement du crédit qui en découle.
Management du Système d'Information DécisonnelMichel Bruley
Revue des éléments clés de la gestion d'un système d'information décisionnel : modélisation, données de référence, qualité et confidentialitédes données, développement, solutions technologiques, ...
BI, Pilotage Stratégique et Intelligence EconomiqueMichel Bruley
De document présente une revue des différentes exploitations d'un entrepôt de données faites par les entreprises en vue de mieux gérer leurs activités (tableaux de bord, reporting, ...).
Pour comprendre l’intérêt de gérer des données historiques, éviter l’impasse des systèmes décisionnels hétérogènes, ne pas succomber aux sirènes des progiciels intégrés, activer l’intelligence décisionnelle dans une entreprise.
Ce livre est constitué d’une compilation d’articles qui permettent d’explorer tour à tour la bonne façon d’organiser son système d’information décisionnel, de définir à quoi il peut servir en général, pour la fonction marketing ou pour les diverses fonctions de l’entreprise en particulier. Il permet aussi d’aborder les différents thèmes du management des systèmes d’information décisionnels, ainsi que différents cas remarquables.
Système décisionnel apports aux diverses fonctions de l'entrepriseMichel Bruley
Ce chapitre caractérise l’apport d’un système d’information décisionnel à diverses fonctions de l’entreprise, à la gestion financière, à la gestion des risques, à l’établissement des prévisions, aux fonctions achats, qualité, maintenance, logistique, gestion des ressources humaines, et enfin à l’optimisation des prix.
La réduction des stocks, l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement ne peuvent se concevoir sans une bonne gestion de l’information, mais au-delà des traditionnels systèmes opérationnels qui permettent d’automatiser les processus, il convient de s’appuyer sur un système décisionnel adapté et fonder celui-ci sur un entrepôt de données
Visual analytics is the science of analytical reasoning facilitated by interactive visual interfaces.
Facing this domain I have made a personal research, and realize a synthesis, which has helped me to clarify some ideas. The presentation that you could reach via the link below, does not intend to be exhaustive on the subject, but could perhaps bring you some useful insights.
Dynamic personalization and real-time pricing are discussed. Personalization involves using customer data to customize offers, while dynamic pricing sets prices based on supply and demand. Techniques include first, second, and third-degree price discrimination. Real-time pricing allows changing prices instantly based on market conditions. Personalization requires profiling customers, managing content, matching customers to offers, and dynamic delivery. Technologies like collaborative filtering and rule engines can power personalization.
Trombiya - Mobile Monday Maroc: Gamificationmmmaroc
Inwi nous dévoile un jeu mobile entièrement financé par l'opérateur. Le jeu Trombiya est un jeu de toupie qui puise son inspiration de la culture marocaine .
Today’s organizations are challenged to gain insight into most productive marketing and sales actions across multiple channels they use. Doing this requires multi-channel marketing attribution approach.
Facing this topic I have made a personal research, and realize a synthesis, which has helped me to clarify some ideas. The attached presentation does not intend to be exhaustive on the subject, but could perhaps bring you some useful insights
Social CRM is a business strategy, supported by a technology platform, business rules, workflow, processes and social characteristics, designed to engage the customer in a collaborative conversation in order to provide mutually beneficial value in a trusted and transparent business environment. It's the company's response to the customer ownership of the conversation.
L'economie marocaine, tableau de bord des décideursserec1
Etude sectorielles publiée par SEREC. L'Économie Marocaine, Tableau de Bord des Décideurs est une étude sectorielle réalisée et mise à jour en continu par SEREC depuis 1984 en langues française et anglaise. Cette étude sectorielle traite des données économiques, commerciales, juridiques, fiscales et réglementaires au Maroc. Elle analyse aussi les données macro et micro économiques, la politique économique de l'Etat, les investissements et l'évolution de tous les secteurs d'activité au Maroc ...
Big Data and GeoMarketing, Geolocation, Geotargeting, Geomatic,…Michel Bruley
Facing the terms: Geomarketing, Geolocation, Geotargeting, Geomatic,… I have made a personal research, and realize a synthesis, which has helped me to clarify some ideas. The attached presentation does not intend to be exhaustive on the subject, but could perhaps bring you some useful insights.
Analytics can offer a key possibility identifying which products are sold together, because that information can be used to influence targeted communication efforts, store layouts, and in-store promotions.
The document discusses machine learning, defining it as a program that learns from experience to improve its performance on tasks. It provides definitions of learning from various scholars and outlines different types of machine learning problems including supervised learning, unsupervised learning, and reinforcement learning. Key applications mentioned include vision, sound, text, and finance. The role of machine learning in big data infrastructure is also briefly discussed.
Tout savoir sur les jeux agiles et d'innovationVincent Daviet
Quelles sont les différentes typologies de jeux ? Pourquoi les jeux sont de plus en plus utilisés dans un contexte agile ? Team building, productivité, fun ... mais pas seulement ! Et que peuvent-ils vous apportez ? Dans quel contexte les utiliser ?
En décembre 2012, j'ai partagé ma vision sur les différents de jeux agiles lors d'une session mensuelle du Club Agile Rhône-Alpes à Lyon :
http://lyon.clubagilerhonealpes.org/saison-2012-2013/atelier/atelier-3-tout-savoir-jeux-agiles-innovation
http://babagile.tumblr.com/post/53281747890/jeux-agiles-apprentissage-innovation-games
Pour comprendre l’intérêt de gérer des données historiques, éviter l’impasse des systèmes décisionnels hétérogènes, ne pas succomber aux sirènes des progiciels intégrés, activer l’intelligence décisionnelle dans une entreprise.
Ce livre est constitué d’une compilation d’articles qui permettent d’explorer tour à tour la bonne façon d’organiser son système d’information décisionnel, de définir à quoi il peut servir en général, pour la fonction marketing ou pour les diverses fonctions de l’entreprise en particulier. Il permet aussi d’aborder les différents thèmes du management des systèmes d’information décisionnels, ainsi que différents cas remarquables.
Système décisionnel apports aux diverses fonctions de l'entrepriseMichel Bruley
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http://babagile.tumblr.com/post/53281747890/jeux-agiles-apprentissage-innovation-games
La quantification des risques financiers, ainsi que l’élaboration de stratégies destinées à les couvrir, dépendent fortement de la perception du risque par un investisseur donné, ou plus précisément de l’information dont il dispose pour l’évaluer. l’information représente ainsi un élément clé de la modélisation financière. Dans la plupart des modèles financiers, l’accent
est mis sur le choix de la mesure de pricing. le marché est supposé choisir cette mesure dans un contexte de marché incomplet de façon à ne pas générer des arbitrages, et l’information est supposée commune et donnée à l’avance.
Relations sociales et performance de l'entreprisePatrick Namotte
Dans le domaine des relations sociales, les facteurs qui y interviennent étant multiples et chaque situation étant spécifique, il n’existe pas de « solution idéale » (la solution miracle ?) applicable en toutes circonstances. Cela étant, outre le respect du droit social tant au niveau de la lettre que de l’esprit, les dix points d’attention de base d’une gestion optimale de cette matière dans l’entreprise sont les suivants …
Extrait de ", La gestion des relations sociales" 2012, Kluwer
Communication & influence n°36 (09/2012) - Stratégie d'entreprise et communic...Bruno Racouchot
S'instruire pour vaincre s'impose comme un leitmotiv dans la guerre économique. Il faut donc saluer l'initiative des Presses universitaires de France de proposer en cette rentrée universitaire un Manuel d'intelligence économique. Christian Harbulot, en charge de la direction de l'ouvrage, a aimablement proposé à Bruno Racouchot, directeur de Comes communication, de rédiger le chapitre intitulé "De la stratégie d'influence à la communication d'influence". La préoccupation de ce dernier a donc été d'offrir une synthèse opérationnelle, répondant aux questions qui lui sont posées comme chef d'entreprise, jour après jour depuis 1999, année de création de Comes : De quoi parle-t-on quand on parle d'influence ? En quoi l'influence se distingue-t-elle du lobbying ? Quelle est sa place dans le smart power ? A qui s'adresse-t-elle ? Comment faire en pratique pour engager une communication d'influence ? En direction de quelles cibles ? Pour quels retours sur investissements ?...
Un fil d'Ariane à suivre pour découvrir bien des aspects méconnus de l'intelligence économique et des nouvelles stratégies de puissance !
Atelier de co-réflexion BEEZ&CO - On parle coopétition BEEZ&CO
Lors de la Journée BEEZ&CO du 2 juillet 2013 "Organisations en éco-système, création de valeurs pour tous ?", des participants de tous horizons croisent leurs regards sur le concept de coopétition.
Rendez-vous sur beezandco.com pour plus de réflexion !
Pour une société civile fluide: "les coalitions"BiancaCerrato
Democracy in our societies is blocked. Create and build "coalitions" is a great way to resolve a problem at any level of the Society, whatever it is in neighborhoods, professional sectors,....
Mémoire de recherche appliquée - Comment la prise de conscience des enjeux l...Boissieras Neuville
Treize. C’est le chiffre 13, un chiffre au départ anodin, qui m’a conduit à m’intéresser au sujet du développement durable. Treize, c’est donc le rang auquel se situe la France au classement des pays les plus durables – Paris étant à la 16ème place des villes dans le monde – d’après l’étude « Global Green Economy Index1 » (2014) réalisée par le cabinet privé américain Dual Citizen LLC2.
C’est donc la lecture de cette étude qui a suscité chez moi un certain nombre de questions sur le sujet du développement durable. Quelles sont les démarches mises en place ? Quels sont les acteurs ? Quelle est son importance ? Mais aussi comment s’articule son aspect mercantile? Cette série d’interrogations et plus particulièrement l’aspect commercial, m’ont poussé à m’intéresser de plus près au lien existant entre les stratégies de développement durable et le marketing.
En effet, lorsque l’on parle de stratégie, le terme de marketing est souvent très proche. Dans leur quête de développement, « l’attractivité » est devenue aujourd’hui le cri de guerre des collectivités afin de continuer à renforcer leur expansion. Dans cette optique de valorisation du territoire, les collectivités mettent alors en place des stratégies de marketing territorial. Ces stratégies, ordonnées de manière collective, ont pour but de se différencier des concurrents en adoptant un positionnement et en ordonnant un plan d’action. Création de marque, création d’évènements, connaissance client, communication, analyse des facteurs clés de succès, les collectivités utilisent donc, telles des entreprises, des actions marketing. C’est la raison pour laquelle il était important de comprendre le lien existant entre le développement durable et le marketing territorial.
Salles M atelier SI et Democratie INFORSID 2017marysesalles
On discute de la mesure dans laquelle les systèmes d'information ou de décision impactent (positivement ou négativement) la démocratie dans la vie des organisations. Un focus particulier est fait sur les systèmes d'information d'aide à la décision.
La conception de la démocratie qui est défendue ici est avant tout celle de la possibilité de pouvoir affirmer des visions du monde divergentes, ou accéder à celles-ci.
Fiche lecture résumé mintzberg management des organisations ilyas_azziouiIlyas Azzioui
fiche de lecture Le management : Voyage au centre des organisations Henry Mintzberg
les différents types structurels ont été notamment étudiés par Henry Mintzberg, qui en identifie cinq1 :
La structure simple, coordonnée directement par la hiérarchie, particulièrement adaptée aux organisation de petite taille (par exemple : une PME, un petit commerce).
La bureaucratie mécaniste, coordonnée par les procédures, particulièrement adaptée aux organisations de grande taille à l'activité standardisée (par exemple : une administration publique, une compagnie aérienne, une banque de dépôt).
La structure divisionalisée, coordonnée par les budgets, particulièrement adaptée aux organisations de grande taille à l'activité hétérogène, intervenant sur différentes lignes de produits ou services, auprès de différents types de clients et/ou sur différentes zones géographiques (par exemple : une entreprise multinationale, un groupe industriel diversifié).
La bureaucratie professionnelle, coordonnée par la qualification, particulièrement adaptée aux organisations qui doivent effectuer des tâches très complexes de manière routinière (par exemple : un hôpital, une université, un journal).
L'adhocratie, coordonnée par la collaboration, particulièrement adaptée aux structures par projet tournées vers l'innovation (par exemple : la Nasa, une société de production cinématographique).
Textes de famille concernant les guerres V2.pdfMichel Bruley
Différents textes relatifs à des épisodes de guerre, écrits par, ou concernant des membres de ma famille. Cette deuxième version est augmentée et passe de 88 à 128 pages. Les textes sont classés dans l'ordre chronologiques :
Guerres napoléoniennes,
Première guerre mondiale,
Deuxième guerre mondiale.
Bonne lecture,
Michel Bruley
Mes trois moyen âge : une période de 1000 ans comprise entre Ve et XVe siècleMichel Bruley
Le Moyen Âge est une période mal connue et mal aimée qui est pourtant très intéressante. Cette note cherche à montrer les différentes phases qui se sont succédées entre le Ve et le XVe siècle : déclin, développement, grandes épreuves.
Propos sur l'âme, extraits de recherches numériquesMichel Bruley
Notes de recherches essentiellement numériques avec Google ou en utilisant des intelligences artificielles génératives, pour aborder le thème de l'âme : existence ou pas, type d'âmes (mortelle, immortelle ...), position des religions, des grandes civilisations, des philosophes.
4 parties : le concept d'âme, l'âme vue par les religions et les civilisations, par la science, par les philosophes.
This document summarizes a proof of concept (POC) for predicting customer churn in the banking industry. The POC involved:
1) Analyzing customer event data from 2008-2010 to identify sequences of events that discriminated between customers who closed their accounts versus those who did not.
2) Noting that "account-contact report" and termination of accounts were events preceding many closures.
3) Finding the POC successfully identified predictive models and key insights around customer churn, leading the bank's IT people to propose continuing the work with business teams.
Ce texte reprend la description de l'évasion de René Puig en 1914, rédigé par lui même et des éléments sur l'ensemble de son activité militaire, notamment dans l'aviation en 1918.
2. Livre Blanc
Sommaire
La Théorie des Jeux fait aujourd’hui l’objet d’un grand intérêt tant d’un point vue
théorique que du fait de son application dans des champs très divers. Ce livre blanc
a pour objet d’en permettre une première découverte.
Introduction à la théorie des jeux
Théorie des jeux et décision dans l’entreprise
Autres généralités sur la théorie des jeux
Stratégie de coopération du donnant / donnant
Comment être efficace au dilemme du prisonnier ?
Comment promouvoir la coopération ?
Structure sociale de la coopération
Bibliographie
WPN Page 1
3. Livre Blanc
Introduction à la théorie des jeux
La Théorie des jeux a pour objet l’analyse des comportements rationnels de décideurs
(appelés joueurs) en situation d’interaction. Autrement dit, il s’agit de reconnaître que les
résultats obtenus par un décideur en conséquence de ses actions dépendent également des
actions des autres décideurs. Considérons par exemple la problématique générale du
marketing-mix, qui inclut notamment le positionnement prix. Ce positionnement prix
effectué par une entreprise a des impacts qui dépendent d’une part des paramètres
généraux caractérisant le marché (type élasticité des prix à la demande), et de l’autre du
positionnement prix des entreprises concurrentes de l’entreprise considérée. Il conviendra
par conséquent pour cette dernière d’anticiper dans la mesure du possible les actions de
ses concurrentes.
Une décision est rationnelle si elle concourt à atteindre les objectifs que s’est fixés le
décideur, compte tenu de l’information dont celui-ci dispose sur l’état du monde. Cela
signifie donc qu’une même décision peut être rationnelle relativement à un objectif et
irrationnelle relativement à un autre. Considérons par exemple une entreprise qui investit
sur un marché étranger réputé étroit et très concurrentiel. Si l’objet de l’entreprise est de
maximiser son profit à court terme, la décision est évidemment irrationnelle. En revanche,
s’il s’agit pour l’entreprise de préparer son développement futur dans le pays en question,
la décision d’investissement peut (ce n’est pas obligatoire) être rationnelle. De même
étant donné un objectif, une décision peut être rationnelle par rapport à cet objectif pour
un schéma particulier d’information du décideur, et être irrationnelle pour un autre
schéma. Revenons par exemple sur l’investissement de l’entreprise à l’étranger, en
supposant qu’elle a pour objectif son développement à long terme. Si dans un premier
schéma d’information l’entreprise sait qu’un pareil développement est impossible ( par
exemple pour des raisons légales ou réglementaires qui ne sont pas près de changer), tout
investissement visant l’objectif ci-dessus est irrationnel. Si en revanche, les informations
dont elle dispose permettent à l’entreprise d’estimer qu’il existe une chance raisonnable
pour que les choses changent, sa décision d’investissement peut devenir rationnelle.
Autrement dit, la notion de rationalité, renvoie toutes choses égales par ailleurs à des
problèmes de perception (culture etc) et d’observation.
La quantité et la qualité de l’information peuvent avoir un impact majeur sur la pertinence
de la décision : une information insuffisante peut amener le décideur à substituer à une
décision ciblée de façon optimale, une décision « moyenne » permettant de tenir compte
des risques associés aux incertitudes. A l’inverse une information trop abondante peut
avoir pour effet de « noyer » le décideur » dans les détails, brouillant la mécanique de la
décision. La qualité de l’information joue un rôle tout aussi important dans le processus
de décision. A cet égard il est fondamental de bien préciser que la qualité de
‘l’information est définie par sa proximité avec la problématique du décideur. Par
exemple des informations d’une granularité pertinente à un usage opérationnel peuvent
être inutiles voire contre-productives pour le décideur positionné au niveau stratégique.
Exemple : pour décider de se lancer ou non à l’assaut d’un marché étranger est-il
nécessaire pour le dirigeant d’entreprise de connaître le nombre de feuilles d’imprimantes
que sa secrétaire a consommées durant les six derniers mois ?. La question qui se pose
alors est celle de l’articulation entre, d’une part les différents niveaux de la décision, et de
l’autre, les niveaux d’information qui doivent être associés aux premiers.
Parmi les informations dont le décideur doit disposer figurent notamment :
l’identité des autres décideurs
les moyens (ou décisions possibles) du décideur considéré et des autres décideurs
WPN Page 2
4. Livre Blanc
les conséquences pour chaque décideur de chaque combinaison de décisions de
l’ensemble des joueurs
les relations entre les décideurs (les décisions se prennent dans l’ignorance de
celles des autres, ou au contraire, en connaissant celles-ci, les joueurs coopèrent
ou non etc.)
le rôle du temps (décision unique, décisions séquentielles etc.
Les décisions se prennent sur la base des conséquences anticipées desdites décisions. Le
caractère général de l’outil constitué par la Théorie des Jeux provient du fait que sauf
exception, l’évaluation précise de ces conséquences est inutile. Seul compte le fait de
savoir si telle décision est meilleure que telle autre. Supposons ainsi que deux entreprises
potentiellement concurrentes se posent la question de savoir si elles doivent entrer sur un
marché relativement étroit. Pour chaque entreprise, la décision est du type go-no go. Ce
qui signifie qu’il y a quatre cas possibles : aucune entreprise n’entre sur le marché,
l’entreprise A mais pas l’entreprise B, l’entreprise B entre, mais pas l’entreprise A, les
deux entreprises entrent. Pour prendre sa décision, une entreprise n’a pas besoin de
déterminer au centime près les pertes ou les gains associés à cette décision, mais plus
simplement de classer les quatre situations possibles. Là est tout l’intérêt de l’outil
constitué par la Théorie des Jeux.
La Théorie des Jeux permet également de décrire l’évolution de populations dont les
individus sont dénués de degré de liberté quant à leurs décisions, par exemple parce que
leur comportement est prédéterminé, génétiquement, par appartenance à une espèce, une
culture etc. La multiplication des interactions entre individus aboutit à sélectionner des
comportements rationnels pour la population. Cette approche, appelée Jeux
Evolutionnaires et basée sur un sélectionnisme néo-darwinien (les comportements les
plus efficaces se reproduisent et éliminent les comportements moins efficaces), permet
d’utiliser l’approche traditionnelle de la Théorie des Jeux (connue sous le vocable
d’individualisme méthodologique) qui consiste à partir du décideur individuel, pour
décrire des phénomènes collectifs et évolutifs. Ainsi, la naissance et l’évolution des
cultures au sein de l’entreprise.
Parmi les grandes questions que la Théorie des jeux (évolutionnaires ou non) permet
d’aborder, se trouve la problématique de la coopération. Si le vieil adage selon lequel
l’union fait la force paraît indiquer que la coopération s’impose comme une évidence, la
réalité est toute autre. Dans la vie de tous les jours, y compris dans la vie de l’entreprise,
la coopération a du mal à s’imposer, les individus privilégiant la plupart du temps des
comportements égoïstes, même si une attitude plus coopérative serait bénéfique pour
tous. L’apport de la Théorie des jeux est ici considérable En premier lieu, celle-ci montre
que contrairement à ce que pourraient laisser penser les propos ci-dessus, l’attitude
égoïste des individus est très souvent parfaitement rationnelle, et que la disjonction entre
cette rationalité et les résultats décevants auxquels cette rationalité conduit, proviennent
non d’une faute de calcul des décideurs, mais de la nature de l’interaction qui conduit à ce
qu’il faut bien appeler une impasse : si tous les deux nous coopérions, nous nous en
sortirons mieux que si nous ne coopérons pas. Mais si l’autre coopère, je m’en tire encore
mieux en ne coopérant pas qu’en coopérant ! En second lieu, la Théorie des Jeux a permis
de montrer comment sortir de ce cercle vicieux, à partir d’une analyse de cette
problématique décisionnelle extrêmement répandue basée sur la métaphore du Dilemme
du Prisonnier, la plus connue de la Théorie des Jeux. Les exemples concrets concernant
la vie de l’entreprise sont innombrables : guerre des prix, saturation des marchés,
rémunération des sous-traitants, des employés, partage de l’information. Ce dernier cas
illustre en particulier la relation entre le coût d’extraction de l’information et le volonté de
deux individus travaillant à l’intérieur d’une même entreprise de partager cette
WPN Page 3
5. Livre Blanc
information. Elle met notamment en lumière les possibilités d’intervention du
management pour favoriser un tel partage à travers, soit des incitations directes, soit une
amélioration de l’accessibilité des systèmes d’information.
Théorie des jeux et décision dans l’entreprise
« Modélisation mathématique du comportement de décideurs rationnels dans une
situation d’interaction ». Cette définition de la Théorie des Jeux ne donne pas toute la
mesure de cette discipline, dont les champs d’application sont très variés. En voici
quelques exemples :
Défense : modélisation de la dissuasion nucléaire,
Sociologie et génétique : des chercheurs ont utilisé la stratégie des jeux pour
mieux comprendre l’évolution du comportement des espèces face à la
modification de leur environnement,
Organisation : développement de système multi-agents,
Marketing et stratégie d’entreprise : La Théorie des Jeux a précisément obtenu le
prix Nobel d’Economie pour sa contribution à la stratégie d’entreprise,
Etc.
Bienentendu, l’existence de ces différents champs d’application ne fait pas de la Théorie
des Jeux une panacée universelle, susceptible de répondre à toutes les situations. La
Théorie des Jeux ne mérite toutefois pas les critiques qu’on lui assène volontiers au motif
que l’homme ne serait pas rationnel. Car la notion de rationalité ne se juge pas en regard
de l’objectif visé – qui peut être extravagant – mais en fonction du comportement adopté
pour atteindre cet objectif. Un exemple permet de mieux comprendre la nuance : deux
fous s’invectivent dans la cour de leur asile. L’un est déguisé en bonne sœur, l’autre en
Napoléon. « Je suis Napoléon ! », assure l’un. « Non, c’est moi », répond l’autre. Ils sont,
certes, tous les deux fous. Mais l’un, au moins, peut être considéré comme rationnel par
rapport à l’objectif fixé : celui qui s’habille effectivement comme Napoléon, et non pas en
bonne sœur…
La rationalité de base de la théorie des jeux est une règle de maximisation de la
satisfaction individuelle. Quel que soit le nombre de joueurs en présence, il est possible
d’expliquer leurs décisions, leurs choix, les enjeux d’une négociation ou d’un
marchandage, etc. Il n’est pas nécessaire de connaître avec précision les conséquences de
chaque décision. Il suffit de savoir ordonner les différentes combinaisons de décisions
possibles. Il faut, pour cela, déterminer :
qui sont les joueurs,
quels sont leurs moyens d’actions (ce qu’on appelle, dans le jargon de la théorie
des jeux, leur stratégie),
quelles sont les conséquences de leurs actions,
quelles sont les informations dont ils disposent,
quels sont les types de relation qu’ils ont avec les autres joueurs.
Si deux joueurs se font face, et qu’ils ont chacun une possibilité de décision binaire (oui
ou non ? go ou no go ?), il existe quatre scénarios possibles. Prenons le fameux exemple
du Dilemme du Prisonnier, un grand « classique » de la Théorie des Jeux. Deux
prisonniers complices sont interrogés séparément. Chacun peut trahir son partenaire (T)
ou rester silencieux (S). Si les deux trahissent, ils vont en prison pour trois ans. Si l’un
trahit et l’autre pas, le traître est libre et sa victime va en prison pour cinq ans. Si
personne ne trahit, ils vont tous les deux en prison pour un an. Il est important de garder
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en tête que ces deux prisonniers – bien que complices – ne se connaissent pas et sont
interrogés séparément : ils n’ont donc aucune idée de l’attitude de leur complice (va-t-il
coopérer ou privilégier son intérêt personnel ?)
Une matrice permet de faire apparaître les différents scénarios :
S T
S -1 , -1 -5 , 0
T 0 , -5 -3 , -3
t = tentation de la trahison = 0 année de prison
r = récompense de la coopération entre prévenus = 1 année de prison
p = punition de l’égoïsme = 3 années de prison
s = salaire de la dupe = 5 années de prison
L’analyse de la matrice permet de voir aisément que quel que soit le choix de l’autre, un
joueur a toujours intérêt à avouer. Pourtant, si les deux prisonniers n’avaient pas avoué,
ils écoperaient chacun d’une seule année de prison au lieu de trois. C’est là le paradoxe
qui a rendu célèbre le Dilemme du Prisonnier
Ce dilemme fait apparaître la contradiction – extrêmement répandue – entre intérêt
individuel et intérêt collectif. Pour sortir de cette impasse, on peut considérer que dans de
nombreux cas cette confrontation n’est pas un « one shot », mais est appelée à se
renouveler régulièrement. Chaque joueur peut ainsi acquérir, au fil du temps, des
informations sur le comportement de l’autre joueur. Le théoricien américain Robert
Axelrod est arrivé, après expérimentation, à la conclusion que la stratégie du donnant-
donnant, pour laquelle le joueur commence par adopter une attitude coopérative, puis
joue ce qu’a joué l’autre joueur à la partie précédente, est la plus payante à long terme.
Considérons, par exemple le problème du partage de l’information dans l’entreprise. Au
Japon, les cadres ne sont pas seulement évalués en fonction de leur activité quotidienne,
mais sur la façon dont ils gèrent et dont ils diffusent l’information. Une culture bien
différente de celle des cadres français, qui partagent peu l’information tant ils considèrent
qu’elle représente le pouvoir… Si l’on se réfère au Dilemme du Prisonnier, la rétention
d’information n’est une stratégie payante que sur le court terme (le « one shot »). A plus
long terme, en revanche, le partage d’information est toujours payant pour l’organisation,
mais aussi pour le cadre, à condition, toutefois, que le bénéfice qu’il en retire soit
suffisant. Autrement dit, le partage de l’information peut être encouragé par la mise en
place d’un système d’incitations, ou par un abaissement des coûts de l’accès à
l’information.
Comme cela a été dit plus haut, la Théorie des Jeux permet également de mieux
comprendre l’évolution des comportements au sein d’une population. A l’instar des
généticiens, arrivés à la conclusion que les espèces ne se reproduisent que si elles ont un
comportement adapté à leur environnement, les théoriciens de l’organisation considèrent
qu’un mécanisme similaire – néo-darwinien, en somme ! – se met en place dans les
organisations. Dans une entreprise, les comportements et les stratégies dominants
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deviennent si prégnants qu’ils éliminent tous les autres comportements et finissent par
forger une véritable culture.
Des décideurs commencent à faire appel à des spécialistes de la théorie des jeux pour les
aider à prendre des décisions. C’est logique, puisque cette discipline met un cadre
d’analyse rigoureux et précis face aux situations floues et complexes qui caractérisent le
monde d’aujourd’hui. Mais il ne s’agit que d’un cadre d’analyse : les décideurs restent
maîtres de leurs choix et de leurs décisions.
Autres généralités sur la théorie des jeux
La théorie des jeux modélise le comportement d’un agent face à des situations de choix,
elle se propose d’étudier toute situation dans laquelle des agents rationnels interagissent.
On pourrait aussi l’appeler théorie de la décision interactive, il s’agit de modéliser des
situations dans lesquelles plusieurs agents font des choix, ceux des uns affectant les gains
des autres.
La théorie des jeux s’intéresse aux comportements des individus.La rationalité de base de
la théorie des jeux est une règle de maximisation du profit individuel.
La théorie des jeux permet d’expliquer des processus de vote, de pouvoir, de diplomatie,
de marchandage, de négociation, de formation et de coalition.
Un jeu se caractérise par des règles du jeu qui définissent le nombre et le rôle des acteurs
ainsi que les variables qu’un joueur peut contrôler, par exemple les possibilités de choix,
l’information et la communication entre joueurs :
joueurs (au moins deux),
actions, stratégies possibles des joueurs et informations disponibles pour choisir,
déroulements et étapes du jeu,
rétributions (gains, pertes) et résultats.
On distingue différents types de jeuxcoopératifs / non coopératifs (gâteau au chocolat) –
compétitifs / non compétitifs – répétitifs / non répétitifs (jeux évolutionnistes) :
Jeux à intérêt communs (le rendez vous à New York),
Jeux à somme nulle où les intérêts y sont parfaitement antagonistes,
Jeu type bataille des sexes qui fait intervenir une part de collaboration et de
conflit,
Jeu type fureur de vivre (avec faucon et colombe),
Jeu type dilemme du prisonnier qui fait ressortir une tension entre intérêt
individuel et collectif (achat par internet, course aux armements, collusion &
commission européenne).
Avec quelques principes simples ont peu définir des archétypes de joueurs : l’agressif qui
attaque systématiquement, le rusé qui se rend imprévisible, le machiavélique qui prévoit
les attentes des autres et les manipule, le chaotique tellement imprévisible qu’il ne sait pas
lui-même ce qu’il va faire le coup d’après, l’esclave qui cherche à perdre au profit d’un
plus fort que lui, …, le coopérant (donnant donnant ou gagnant gagnant) qui gagne quand
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il y a de bonnes conditions pour une coopération (jeu long terme, bonne communication,
réciprocité des gains).
Cependant il est difficile de considérer la théorie des jeux comme une science positive
fournissant des prédictions précises. Plus une situation de jeu devient complexe moins les
enseignements de la théorie des jeux mathématiques deviennent instrumentaux pour
expliquer ou conseiller un choix. Dans certains cas de modélisation peuvent apparaître
des solutions d’équilibres multiples sans que l’on puisse choisir entre ceux-ci. L’analyse
de l’interaction des comportements rationnels individuels devient rapidement inextricable
dès que l’on sort du cadre ultra simplifié des présentations habituelles en théorie des jeux.
Stratégie de coopération du donnant / donnant
Définition : Dans le cadre de la théorie des jeux, il s’agit d’une stratégie où un joueur
commence par coopérer puis répète systématiquement ce qu’a fait l’autre joueur au coup
précédent (coopération s’il y a eu coopération, défection, s’il y a eu défection).
Dans le cas ou le jeu consiste en une série (itération séquentielle) de dilemmes du
prisonnier, chaque participant a intérêt à pratiquer une stratégie de donnant / donnant (Tit
for Tat en Anglais), c'est-à-dire à une réciprocité conditionnelle. Pour qu’une stratégie de
donnant / donnant ait un sens, il faut que le dilemme se représente à nouveau dans le futur
et que le nombre discret de partie soit inconnu des participants ou indéterminé. Sinon la
solution classique du dilemme peut être préférée à un moment donné.
Cette stratégie se révèle la plus efficace dans les simulations mais attention dans la vie de
tous les jours, rares sont les fois où nous percevons parfaitement ce que l’autre fait ou dit
et où ce que nous faisons reflète ce que nous voulons faire.
Comment être efficace au dilemme du prisonnier ?
4 suggestions pour s’en sortir honorablement :
Ne pas être trop envieux : ne pas réfléchir en termes de jeu à sommes nulle, la
maximisation de ses gains passe invariablement par celle des gains des autres.
Ne pas être le premier à faire cavalier seul : il est payant de coopérer tant que l’autre
joueur en fait autant. (attention à bien être dans un jeu suffisamment répétitif). La
malveillance peut être profitable au début mais elle finit par détruire l’environnement
qui lui permettait de survivre.
Pratiquer la réciprocité dans la coopération comme dans la défection : le jeu stricte est
le plus performant, le tit for two tats’ est moins performant. Etre indulgent (revenir
tout de suite à la collaboration si elle est offerte) mais attention le niveau d’indulgence
dépend de l’environnement (il faut en tenir compte dans certaines circonstances).
Ne pas être trop malin : les stratégies compliquées ne marchent pas mieux, il est
préférable d’avoir un comportement clair et donc prévisible (à court terme on peut être
roulé mais à long terme on l’emporte).
Comment promouvoir la coopération ?
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Il s’agit de transformer le contexte, le système afin de favoriser l’émergence de
coopération (partenariat) :
Augmenter l’importance de l’avenir par rapport au présent : augmenter la perspective
de long terme, la durabilité de certaines interactions (traités), la fréquence des
relations.
Modifier les gains : arme majeur des gouvernants,
Enseigner au gens à se soucier les uns des autres : compte tenu de l’organisation
sociale, le bien être personnel passe par celui des autres (interactions sociales
fréquentes, …) mais attention l’altruisme correspond à une coopération
inconditionnelle qui n’est pas une stratégie efficace.
Enseigner la réciprocité : l’aspect désagréable du donnant / donnant réside dans son
insistance à appliquer durement la loi du Talion. C’est une justice très dure mais la
question est de savoir s’il existe une meilleure alternative.
Améliorer les capacités de reconnaissance des joueurs.
La structure sociale de la coopération.
Quatre facteurs parmi d’autres peuvent engendrer des conséquences particulières sur
l’évolution de la coopération :
Etiquettes, stéréotypes, hiérarchie,
Réputation, dissuasion,
Territorialité : au niveau culturel les individus partagent des valeurs particulières du
fait de leur proximité territoriale,le territoire facilite la propagation des stratégies
performantes (évolution, colonisation, imitation),
Gouvernement et règlements explicites.
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Bibliographie
La Théorie des Jeux, qui a obtenu le Prix Nobel d’Economie en 1994 pour sa contribution
à la stratégie d’entreprise, fait aujourd’hui l’objet d’une immense littérature portant sur
des problèmes théoriques et des champs d’application très divers. On trouvera ci-dessous
quelques ouvrages essentiellement introductifs.
Bernard Guerrien : « La Théorie des Jeux », 108 p, Economie Poche, Economica, Paris,
1995. Une bonne introduction en 100 pages au format de poche, ne nécessitant d’autre
connaissancemathématique que la notion d’espérance de gain.
Avinash. K. Dixit & Barry Nalebuff : « Thinking Strategically », 393 p, W. W.
Norton and Company, New-York, 1993. Pour une introduction purement littéraire
au raisonnement stratégique, basée sur des exemples typiquement américains.
John McMillan : « Games, Strategies and Managers », 252 p, OxfordUniversity
Press, Oxford, New-York, 1992. Une très bonne analyse à travers des exemples de
quelques problèmes de décision intéressant l’entreprise. Les détails de la
résolution des problèmes sont renvoyés à la fin du livre, et ne requièrent que des
connaissances mathématiques du niveau de l’enseignement secondaire.
Adam M. Brandenburger & Barry J. Nalebuff : « Coo-petition », 290 p, Double
Day, New-York 1996 (Traduit en Français sous le même titre aux Editions du
Village, 1997).Une vision différente de la stratégie d’entreprise, étayée par des
exemples, présentée sous une forme purement littéraire, dissimulant parfaitement
des concepts profonds.
H. Scott Bierman & Luis Fernandez : « Game Theory with Economic Applications », 452
p, Addison-Wesley, 1998. Un cours à l’Américaine, c-a-d tel que les concepts sont amenés
à travers des exemples, empruntés à la sphère de l’économie. Les nombreuses
illustrations (d’où le nombre élevé de pages) facilitent la lecture. Les connaissances
mathématiques requises se limitent à la dérivation des fonctions, et la notion d’espérance
de gain.
Ken Binmore : « Fun and Games », 602p + réponses aux exercices proposés, Heath and
Company, Lexington, MA, 1992. Une magistrale promenade à travers des exemples
mettant en lumière quelques uns des concepts fondamentaux de la Théorie des Jeux. Dans
chaque chapitre, les sections plus mathématiques sont mises à part de façon à pouvoir être
sautées en première lecture. Le niveau mathématique requis est celui d’un premier cycle
universitaire scientifique.
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