Rapport de stage à la Banque Marocaine pour le Commerce et l'Industrie (BMCI)Sabrine Aghbal
Rapport détaillé qui présente d'une part, un descriptif de la Banque Marocaine pour le Commerce et l'Industrie, et d'autre part les tâches que j'ai effectuées, en tant qu'assistante du chargé de clientèle avec caisse, au sein d'une agence à Meknès au Maroc.
Comment mesurer la performance d'une agence bancaire ? slim Oueslati
En raison des récents vents de panique financière (2007-2009) et tant que, les banques étant l'un de ses principaux acteurs, de nombreux pays ont commencé à chercher des modèles de gestion bancaire plus prudents, plus transparents et plus proactifs. Leurs objectifs se sont fixés afin de surmonter les failles critiques des systèmes bancaires classiques actuels.
Dans le développement rapide des marchés financiers, les banques sont face à une concurrence intense. Dans le cadre d’une telle restructuration des systèmes bancaires, comprendre “la performance bancaire” et son “monitoring” devient un enjeu important pour répondre aux besoins bancaires de développement stratégique.
Les déterminants de la performance des banques sont généralement constitués par des facteurs internes et externes.
Les facteurs internes se concentrent sur les fonctionnalités spécifiques à une banque telles que la taille, le capital, l'efficacité et le risque de crédit.
Les facteurs externes sont constitués par des variables macro-économiques et les caractéristiques de l'industrie telles que le taux d'intérêt le niveau de développement économique et la capitalisation boursière.
Ainsi, les changements dans les conditions économiques et leurs résultats peuvent influencer les systèmes de mesure et d'évaluation de la performance bancaire et il Il est devenu primordial de pouvoir disposer d’indicateurs de performance permettant d’évaluer à temps tout écart ou dérive par rapport aux objectifs stratégiques et opérationnels définis.
La question qui se pose à cet égard est comme suit : quelles sont les différents moyens d'évaluation et de mesure de la performance bancaire et comment ces moyens ont été adaptés aux agences bancaires ?
L'impact de la digitalisation sur les pratiques du contrôle interne dans le s...OmarMOUMINI
La banque a toujours été vu comme un employeur sur et fort, symbole de stabilité, de sécurité de l’emploi et de situation confortable.
La profession était souvent vu comme une profession d’expert dont les conseils avisés étaient indiscutables et fiables (au même titre qu’un expert comptable, un notaire..)
Cependant, depuis une vingtaine d'années de nombreux changements bousculent la situation hégémonique de la banque et du conseil bancaire ainsi que les habitudes et certitudes de ses employés.
La diffusion de l’information via internet (comparatif des taux, des couts, des produits), la démocratisation du rôle du courtier, la concurrence des banques en ligne et des pures players, le développement de la banque à distance, la baisse des taux, les contraintes reglementaire.
Autant de choses ayant ébranlé les certitudes des acteurs du secteur bancaire, de l’employé au dirigeant et qui aujourd’hui remet en cause tout le business model.
On avait avant, un business model dupliqué à tous les acteurs permettant de satisfaire aux exigences réglementaires (identification du bénéficiaire effectif, KYC, identification visuelle du client demandant une opération) et reduisait le risque de fraudes et de non-conformité.
J’ai donc décidé d’aborder ce sujet par l’angle de la digitalisation et son impact sur les process des banques et donc son organisation. Car la banque mène actuellement un vrai travail d'équilibriste.
S’adapter à un monde qui change, aux attentes des clients qui évolue tout en respectant une réglementation de plus en plus restrictive dans un monde de plus en plus transparent.
Dans ce contexte de digitalisation croissante, comment adapter les pratiques du contrôle interne tout en respectant les contraintes réglementaires?
Rapport de stage à la Banque Marocaine pour le Commerce et l'Industrie (BMCI)Sabrine Aghbal
Rapport détaillé qui présente d'une part, un descriptif de la Banque Marocaine pour le Commerce et l'Industrie, et d'autre part les tâches que j'ai effectuées, en tant qu'assistante du chargé de clientèle avec caisse, au sein d'une agence à Meknès au Maroc.
Comment mesurer la performance d'une agence bancaire ? slim Oueslati
En raison des récents vents de panique financière (2007-2009) et tant que, les banques étant l'un de ses principaux acteurs, de nombreux pays ont commencé à chercher des modèles de gestion bancaire plus prudents, plus transparents et plus proactifs. Leurs objectifs se sont fixés afin de surmonter les failles critiques des systèmes bancaires classiques actuels.
Dans le développement rapide des marchés financiers, les banques sont face à une concurrence intense. Dans le cadre d’une telle restructuration des systèmes bancaires, comprendre “la performance bancaire” et son “monitoring” devient un enjeu important pour répondre aux besoins bancaires de développement stratégique.
Les déterminants de la performance des banques sont généralement constitués par des facteurs internes et externes.
Les facteurs internes se concentrent sur les fonctionnalités spécifiques à une banque telles que la taille, le capital, l'efficacité et le risque de crédit.
Les facteurs externes sont constitués par des variables macro-économiques et les caractéristiques de l'industrie telles que le taux d'intérêt le niveau de développement économique et la capitalisation boursière.
Ainsi, les changements dans les conditions économiques et leurs résultats peuvent influencer les systèmes de mesure et d'évaluation de la performance bancaire et il Il est devenu primordial de pouvoir disposer d’indicateurs de performance permettant d’évaluer à temps tout écart ou dérive par rapport aux objectifs stratégiques et opérationnels définis.
La question qui se pose à cet égard est comme suit : quelles sont les différents moyens d'évaluation et de mesure de la performance bancaire et comment ces moyens ont été adaptés aux agences bancaires ?
L'impact de la digitalisation sur les pratiques du contrôle interne dans le s...OmarMOUMINI
La banque a toujours été vu comme un employeur sur et fort, symbole de stabilité, de sécurité de l’emploi et de situation confortable.
La profession était souvent vu comme une profession d’expert dont les conseils avisés étaient indiscutables et fiables (au même titre qu’un expert comptable, un notaire..)
Cependant, depuis une vingtaine d'années de nombreux changements bousculent la situation hégémonique de la banque et du conseil bancaire ainsi que les habitudes et certitudes de ses employés.
La diffusion de l’information via internet (comparatif des taux, des couts, des produits), la démocratisation du rôle du courtier, la concurrence des banques en ligne et des pures players, le développement de la banque à distance, la baisse des taux, les contraintes reglementaire.
Autant de choses ayant ébranlé les certitudes des acteurs du secteur bancaire, de l’employé au dirigeant et qui aujourd’hui remet en cause tout le business model.
On avait avant, un business model dupliqué à tous les acteurs permettant de satisfaire aux exigences réglementaires (identification du bénéficiaire effectif, KYC, identification visuelle du client demandant une opération) et reduisait le risque de fraudes et de non-conformité.
J’ai donc décidé d’aborder ce sujet par l’angle de la digitalisation et son impact sur les process des banques et donc son organisation. Car la banque mène actuellement un vrai travail d'équilibriste.
S’adapter à un monde qui change, aux attentes des clients qui évolue tout en respectant une réglementation de plus en plus restrictive dans un monde de plus en plus transparent.
Dans ce contexte de digitalisation croissante, comment adapter les pratiques du contrôle interne tout en respectant les contraintes réglementaires?
Les banques islamiques sont souvent considérées comme des banques refusant la pratique de l'intérêt. Il s'agit assurément de l'une de leurs caractéristiques principales, ayant donné lieu aux réflexions et aux recherches les plis approfondies quant aux modalités pratiques de respect de cet interdit, dans un monde moderne soucieux d'efficacité, où se désintègrent progressivement les valeurs religieuses; éthiques et sociales et dans lequel une place importante est occupée par l'argent et donc par le système bancaire classique dont l'intérêt est l'un des piliers.
L'impact du numérique sur la banque et ses clientsJimmy Huang
This 10-min presentation briefs the impacts of digitalization on bank and its clients. It was also my personal presentation in the course "Économie Numérique" in Sciencespo Paris.
- Intro: From now to 2020, FinTech companies launch itself principally into retail banking and transfer&payment market.
- Part1: New technologies disrupt the value chain of banks.
- Part2: How to react? The banking sector has to engage itself in the digital transformation.
- Part3: Do the banks have to collaborate or compete with FinTech companies?
- Wrap up: Some traditional business models are not the guarantee of a stable future, while it's necessary to endeavor to take advantage of digitalisation opportunities.
Acteurs indispensables de nos systèmes économiques, les banques sont des organismes complexes qu'il est important de connaître si l'on s'intéresse - même à minima - à l'économie.
Ce document propose une introduction simple et concise afin de vous aider à comprendre ce que sont les banques et leur rôle au sein des différentes activités économiques
Les banques islamiques sont souvent considérées comme des banques refusant la pratique de l'intérêt. Il s'agit assurément de l'une de leurs caractéristiques principales, ayant donné lieu aux réflexions et aux recherches les plis approfondies quant aux modalités pratiques de respect de cet interdit, dans un monde moderne soucieux d'efficacité, où se désintègrent progressivement les valeurs religieuses; éthiques et sociales et dans lequel une place importante est occupée par l'argent et donc par le système bancaire classique dont l'intérêt est l'un des piliers.
L'impact du numérique sur la banque et ses clientsJimmy Huang
This 10-min presentation briefs the impacts of digitalization on bank and its clients. It was also my personal presentation in the course "Économie Numérique" in Sciencespo Paris.
- Intro: From now to 2020, FinTech companies launch itself principally into retail banking and transfer&payment market.
- Part1: New technologies disrupt the value chain of banks.
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- Part3: Do the banks have to collaborate or compete with FinTech companies?
- Wrap up: Some traditional business models are not the guarantee of a stable future, while it's necessary to endeavor to take advantage of digitalisation opportunities.
Acteurs indispensables de nos systèmes économiques, les banques sont des organismes complexes qu'il est important de connaître si l'on s'intéresse - même à minima - à l'économie.
Ce document propose une introduction simple et concise afin de vous aider à comprendre ce que sont les banques et leur rôle au sein des différentes activités économiques
Ce document aborde les notiosn de base de la banque et sa relation avec l'économie.
Ce dernier traite les points suivants :
- A quoi sert la banque ?
- La notion d’établissement de crédit
- Les opérations de banque
- Les activités de la banque
- Les activités connexes de la banque
- L’activité d’intermédiation des banques
- Le compte : droit, service de base et types
- Le concept du Neo-Banque
- Les dépôts
- Les crédits
- La marge d’intermédiation
- La gestion des moyens de paiements
- La banque en chiffres
Résume de l’économie monétaire s3 2017
Chapitre I : Le Système financier : Rôle et Organisation.
Le rôle de tout système financier est de permettre un financement efficace de
l’économie.
Ce financement peut se faire de deux manières différentes:
soit il est indirect et il passe par l’intermédiaire.
soit il est direct et il passe dans ce sens par les marchés des capitaux.
Section I : La notion d’intermédiation financière.(l’apport
théorique de Gurley et show)
1°L’intermédiation s’explique avant tout par la nécessité de permettre aux
agents non financiers un accès
aux moyens de financement. Le principe de l’intermédiation repose sur le fait
que les agents à capacité
de financement déposent leurs avoirs auprès des banques qui à leur tour
offrent des crédits
aux agents à besoin de financement.
2°L’existence des intermédiaires financiers s’explique par l’imperfection des
marchés, qui n’arrivent pas
à une allocation optimale des ressources financières en fonction des besoins
exprimés par les agents non financiers.
3°On retrouve ici la notion d’asymétrie de l’information, c'est-à-dire que
l’information sur les besoins de financement
n’arrive pas rapidement et précisément aux agents à capacité de financement.
Paragraphe 1 : Capacités et Besoin de financement.
Les agents à capacité de financement:(ACF)
C'est-à-dire peuvent avoir plein de liquidité puisque le position nette positive,
ses dépenses < ses Ressource
En généralement on parle sur les Ménages.
Les agents à besoins de financement:(ABF)
Ce sont des agents ayant une position nette négative, ses dépenses > ses
Ressource
On considère généralement les entreprises et l'Etat comme agents à besoin de
financement.
Paragraphe 2 : Finance directe et indirecte.
On parlera de finance directe lorsque le financement d’un agent à besoin
de financement passe par le marché.
Cet agent rencontra un agent à capacité de financement, qui lui avancera
Gestion de la banque - 8e éd. (Coussergues, Sylvie de Bourdeaux, Gautier) (z...Jeyo52529B
Acteurs de référence du financement de l'économie, les banques sont constamment confrontées à la prise de décision en avenir risqué. Elles présentent des spécificités qui nécessitent et justifient l'existence d'outils d'analyse et de gestion qui leur sont propres.
Clair et pédagogique, ce manuel de référence présente :
l'environnement de la banque dans le contexte de la mondialisation ;
les différents aspects de la gestion bancaire : diagnostic financier, contrôle de gestion, gestion des risques de contrepartie et de marché, marketing et stratégie.
Cette 8e édition, entièrement mise à jour, intègre le nouveau cadre européen lié à l'union bancaire, le contexte actuel de taux d'intérêts négatifs, la règlementation prudentielle en évolution et l'impact des nouvelles technologies avec la concurrence des "fintech" et la digitalisation de la banque.
1. 1
La banque n’est pas une entreprise comme les autres. Certes, comme toute entreprise, elle à un
statut juridique (ou une forme juridique), un capital social minimum, un siège social, une
organisation, une stratégie, un système d’information, des produits (ou des services), des clients, des
fournisseurs, un réseau de distribution,……. Mais elle crée de la monnaie (pour financer les
entreprises, les professionnels, les artisans, les particuliers,…..), elle recueille l’épargne du
public et gère les moyens de paiement.
Le terme banque est l’appellation générique (courante, générale ou familière) habituellement
utilisée pour désigner des entreprises à fonctions, statuts ou activités fort différents ou
spécifiques. Il convient donc de définir plus précisément ce que ce terme (banque) recouvre en
adoptant successivement quatre approches qui sont souvent mis en avant par la littérature financière
à savoir :
1. L’approche économique ou conventionnelle où la banque est définit en tant
qu’intermédiaire financier,
2. L’approche juridique où la banque est définit en tant qu’institution financière,
3. L’approche professionnelle qui reconnait la diversité du métier de banquier.
4. L’approche islamique où la banque est définit en tant qu’intermédiaire financier
participatif.
Néanmoins, pour des raisons scientifiques (qui sont à la fois académiques et pédagogiques), nous
préférons, d’abord mettre en avant une définition commune ou plus générale de la banque qui
est souvent citée par le public ou les acteurs économiques.
En effet, dans le langage courant, la banque est définie comme un « établissement financier qui,
recevant des fonds du public, les emploie pour effectuer des opérations de crédit et des
opérations financières, et est chargé de l’offre et de la gestion des moyens de paiement »1
.
Selon cette définition, une banque est donc un établissement financier chargé de :
1. Recevoir des dépôts de la clientèle,
2. Effectuer des opérations de crédit,
3. Mettre et de gérer les moyens de paiement,
4. Effecteur d’autres opérations financières.
1
http://www.larousse.fr
Fiche 1 : L’Entreprise bancaire
2. 2
A ce titre, d’après le dispositif législatif et réglementaire algérien, la banque se distingue d’un
établissement financier à travers les opérations de banque (dites, les opérations de base ou
principales) qu’elle effectue2
.
Toutefois, les banques et les établissements financiers peuvent effectuer toutes les opérations
connexes (liés ou attachés aux opérations de banque)3
.
1)- La banque selon l’approche économique (ou conventionnelle)
Cette approche définit la banque en tant qu’intermédiaire financier qui s'interpose entre les
agents économiques (les agents à capacité de financement et les agents à besoin de financement)
en ajustant l'offre de capitaux à la demande de capitaux, c'est-à-dire en orientant les capacités
de financement de certains agents (constituées par une épargne inutilisée) vers les besoins de
financements d’autres agents.
Dans ce sens, une banque est définie comme une « entreprise spécialisée dans le commerce de
l’argent ». Cette entreprise joue le rôle de l’intermédiaire financier entre les déposeurs de
l’argent et les demandeurs de prêts. A ce titre, cette vocation ou métier lui (banque) permet de :
1. Recevoir de l’argent du public qui veut le réserver ou le garder sous forme de dépôts,
2. Transformer cet argent ou ces dépôts en opérations de crédit destine à ceux qui en ont
besoin.
3. Proposer une multitude ou une variété de services financiers destinés à sa clientèle.
4. Gérer les risques liés à l’investissement ou aux placements financiers (ou boursiers),
5. Assure la conversion de ces dépôts en liquidité en cas de demande faite par sa clientèle.
6. Mettre et de gérer les moyens de paiement (chèques, lettre de change, billet à ordre,
virements,….).
2
Pour plus de détails, voir la définition juridique de la banque et de l’établissement financier.
3
Pour plus de détails, voir la définition juridique de la banque et de l’établissement financier.
Par ailleurs, Selon l’Article n° 71 de l’Ordonnance bancaire n° 10-04 du 26 /08/2010
relative à la monnaie et au crédit, modifiant et complétant l’Ordonnance bancaire n° 03-11
du 26/08/2003, les établissements financiers ne peuvent ni recevoir de fonds (les
dépôts) du public, ni gérer les moyens de paiement ou les mettre à la disposition de
leur client. Ils peuvent effectuer toutes les autres opérations.
3. 3
A ce titre, d’un point de vue économique, l’importance de la banque réside dans le fait qu’elle
accomplit plusieurs fonctions (acceptation des dépôts, la gestion de cet argent pour le compte de
sa clientèle, la clientèle de la banque ne se limite pas aux entreprises, elle inclut également, les
professionnels, les artisans, les particuliers,…... l’accord de crédits, facilite des opérations de
paiement, les opérations de change, les opérations de titres, la gestion d’actifs,……. )
Son imbrication dans l’activité économique est justifiée par diverses raisons à savoir :
1. La banque est un intermédiaire financier chargé de la transformation d’échéance
(Transformateur d’échéance)4
,
2. La banque est un intermédiaire financier chargé de la gestion des risques (Gestionnaire de
risques),
3. La banque est un intermédiaire financier chargé de la réalisation d’économie d’échelle
(Réducteur des coûts de transactions)5
,
4. La banque est un intermédiaire financier chargé de la réduction de l’asymétrie
d’informations (Réducteur d’asymétrie d’information)6
,
5. La banque est un intermédiaire financier chargé de la fourniture de la liquidité bancaire
(Assureur de la liquidité).
6. La banque est un intermédiaire financier chargé d’entretenir de bonnes relations avec sa
clientèle. (Créatrice de confiance, indispensable au bon développement de la relation
banque - entreprise).
La figure suivante liste les six (6) rôles principaux attribués à l’activité bancaire ou à l’activité
d’intermédiation financière (voir figure 1).
2)- La banque selon l’approche juridique
Cette approche met l’accent sur la banque en tant qu’institution dont le statut et les opérations
relèvent d’une législation spécifique. En Algérie, la loi bancaire 90-10 définie la banque en tant
que « personne morale qui effectue à titre de profession habituelle et principalement les
opérations de banque »7
.
4
Technique qui consiste à recueillir des dépôts à court terme pour les transformer en financements à moyen et long
terme.
5
L’expression d’économie d’échelle désigne une situation dans laquelle une augmentation de la production
d’entreprise engendre une diminution du coût unitaire moyen d’un produit ou d’un service.
6
En économie, l’asymétrie d'information désigne une situation dans laquelle une des parties prenantes est mieux
informée que les autres. Ainsi, dans le cas d’une introduction en bourse, les émetteurs de titres sont beaucoup mieux
informés que les acquéreurs sur la qualité et le prix de leurs titres financiers. De ce fait, on constate que l'asymétrie de
l'information favorise le pouvoir de marché pour certains investisseurs par rapport aux autres, ce qui conduit à des
problèmes d’anti-sélection et de risque moral.
7
Article 114 de la loi bancaire 90-10 relative à la monnaie et au crédit.
4. 4
Figure 1 : Les six (6) rôles principes attribués aux acteurs bancaires
Source : http://www.lesclesdelabanque.com
BanqueTransformateur
d'échéances
Géstionnaire de
risques
Réalisateur
d’économie
d’échelle
Réducteur
d' asymétrie
d’informations
Assureur ou
fournisseur de
liquidité
bancaire
Créateur de
confiance
5. 5
Par ailleurs en 2002-03, plusieurs scandales financiers ont secoué le système ou la place
bancaire algérienne. Ces derniers (scandales) ont conduit à la désignation d’un liquidateur pour
superviser la liquidation de certaines banques et établissements financiers privés algériens à savoir :
1. L’établissement financier AIB ou Algerian International Banque,
2. El – Khalifa Bank,
3. La Banque BCIA ou Banque commerciale et Industrielle d’Algérie,
4. L’Etablissement financier Union Banque.
Dans ce contexte, marqué par la liquidation de plusieurs banques privées algériennes, les autorités
monétaires du pays (le Conseil de la Monnaie et du Crédit), ont promulgué l’Ordonnance
bancaire n° 03-11 du 26/08/2003 relative à la monnaie et au crédit. Cette ordonnance vient
remplacer la loi bancaire n ° 90-10. Cette ordonnance vise à renforcer les conditions d’exercice
de la profession bancaire et le contrôle bancaire.
Dans ce sillage, le CMC a revu le statut de la banque et de l’établissement financier.
Ainsi, les banques sont des personnes morales qui effectuent à titre de profession habituelle
toutes les opérations de banques au sens de l’ordonnance8
.
Quant aux établissements financiers, ce sont également des personnes morales qui effectuent à
titre de profession habituelle les opérations de banque à l’exclusion de la réception ou de la
perception de fonds du public et de la gestion des moyens de paiement ou de leur mise à la
disposition de leur clientèle9
.
Par ailleurs, l’ordonnance bancaire n° 03-11 modifiée et complétée par l’ordonnance n° 10-04,
définit les opérations de banque. Ces opérations comprennent les opérations de base et les
opérations connexes.
2.1)- Les opérations de base
Dites principales, elles comprennent10
:
1. La réception de fonds du public,
2. Les opérations de crédit,
3. La gestion des moyens de paiement (mise à disposition de la clientèle des moyens de
paiement et la gestion de ceux-ci).
2.2)- Les opérations connexes
Dites de marchés, elles comprennent11
:
1. Les opérations de change,
8
Article 70 de l’ordonnance bancaire n° 03-11.
9
Article 71 de l’ordonnance bancaire n° 03-11.
10
Article 66 de l’ordonnance bancaire 10-04.
11
Article 72 de l’ordonnance bancaire 10-04.
6. 6
2. Les opérations sur or, métaux précieux et pièces,
3. Les placements, souscriptions, achats, gestion, garde et vente de valeurs mobilières et de
tout produit financier,
4. Le conseil et assistance en matière de gestion de patrimoine,
5. Le conseil, gestion et ingénierie financières et, d’une manière générale, tous services destinés à
faciliter la création et le développement d’entreprises ou d’équipements en respectant les
dispositions légale en la matière.
La figure suivante illustre de manière claire les opérations de banque décrites par l’ordonnance
bancaire n° 10-04 (voir figure 2).
D’un point de vue juridique, le législateur algérien ne distingue que quatre (4) types
d’acteurs bancaires et financiers pouvant exercer l’activité bancaire à savoir :
1. Les banques,
2. Les établissements financiers,
3. Les coopératives d’épargne et de crédit,
4. Les bureaux de représentation.
En ce qui concerne les opérations de banque, le législateur algérien défini deux (2)
types d’opérations de banque à savoir :
1. Les opérations de base,
2. Les opérations connexes.
7. 7
Figure 2 : Les opérations de banque
Source : Ordonnance bancaire n° 03-11 du 26/08/2003 relative à la monnaie et au crédit, modifiée et complétée
Banques commerciales
Les opérations de base
Les opérations connexes
Etablissements financiers
Les opérations de crédit
relévent de leur objet
Les opérations connexes
8. 8
3)- La banque selon l’approche professionnelle
Les deux approches évoquées précédemment on met l’accent sur l’aspect économique (ou
conventionnelle) et juridique qui caractérise l’entreprise bancaire. En réalité, elles ne reflètent
pas la grande diversité des métiers de la banque. Ainsi, pour compléter la définition de cette
entreprise, il importe de présenter les métiers de la banque, sachant qu’un métier se définit comme
une activité articulée autour de structures de production (services réservés à certaines opérations
et / ou segments) et de compétence (niveau hiérarchique ou pouvoir décisionnel) appliquées à des
marchés (marché domestique, marché international, marché des professionnels, marchés des
particuliers,…). Les métiers de la banque sont variés, surtout quand on y inclut les métiers de
titres (achats, ventes, placements, échanges, souscriptions, garde et gestion de titres ou d’actifs).
Plusieurs paramètres ou critères permettent à la fois de définir les métiers de la banque et
d’établir une typologie ou une classification entre les banques.
Ainsi, le recours à la notion de métier, nous permet à la fois de reconnaitre la grande diversité des
métiers bancaires et la participation ou l’imbrication de plusieurs services ou structures dans la
production ou la servuction des services financiers.
De ce fait, on constat bien que la banque puisse également être défini à travers le métier qu’elle
accomplit.
Elle peut aussi être définit comme une entreprise multi-productrice de prestations de services
financiers.
Les métiers de la banque sont variés, surtout quand on y inclut les métiers du titre (ou de
gestion d’actifs).
La banque peut se spécialiser en fonction de sa vocation, objet de son métier. Ce métier
lui impose de se concentrer sur un type particulier de clientèle (particuliers,
professionnels, PME, Artisans,….) et sur un type particulier d’opérations à effectuées
(crédits à la consommation, crédits immobiliers,……..).
9. 9
Dans ce sens, le Comité de Bâle12
propose un panorama des activités bancaires13
en plusieurs
lignes de métiers (voir la figure 3).
Bon à savoir
L’harmonisation de l’activité bancaire est un objectif poursuivie par la communauté financière
internationale (Banque des Règlements Internationaux, Comité de Bâle, FMI, Banque Mondiale,
l’OMC,….) en vue d’améliorer :
1. La sécurité, la solidité et la stabilité du système financier,
2. L’harmonisation des conditions d’exercice de la profession bancaire,
3. L’harmonisation des conditions de concurrence entre les acteurs bancaires et financiers,
4. La modernisation du fonctionnement des intermédiaires financiers,
5. Le renforcement de la relation banques-clients,
6. La diversification des services financiers.
C’est dans cette perspective que les organes institutionnels internationaux en collaboration avec
les banques centrales nationales tendent à définir un cadre législatif et réglementaire commun à
l’activité bancaire, assurantielle et financière en vue d’assurer à la fois le développement et la
stabilité des systèmes financiers et accentuer le rythme de la croissance économique.
. .
12
Principes de Bâle 2.
13
Ce classement lignes métiers est illustré à titre indicatif, et peuvent subir des modifications selon les différentes
activités de la banque ou groupe bancaire considéré. Néanmoins, les activités de la bancassurance ne sont toujours pas
répertoriées par le Comité de Bâle.
En Algérie, le cadre législatif et réglementaire régissant l’activité bancaire s’articulent
autours de ce qui suit :
1. La loi bancaire 90-10 du 14/04/1990 relative à la monnaie et au crédit.
2. L’ordonnance bancaire 03-11 du 26/08/2003 relative à la monnaie et au crédit.
3. L’ordonnance bancaire 10-04 du 26/08/2010 modifiant et complétant l’ordonnance
bancaire 03-11 relative à la monnaie et au crédit.
10. 10
Figure 3 : Panorama des lignes de métiers bancaires
Source : Le Comité de Bâle
Financement
des entreprises
Activités de
marchés
Banques de
détail
Banque
commerciale
Paiements et
règlements
Fonctions
d’argent
Gestion
d’actifs
Courtage de
détail
11. 11
4)- La banque selon l’approche islamique
La banque islamique illustre où recouvre une logique ou conception qui repose ou s’appuie sur
l’économie islamique en général et sur la finance islamique en particulier.
A ce titre, par distinction a la finance conventionnelle qui définit la banque comme une
entreprise spécifique, spécialisée dans le commerce de l’argent (faire du commerce de l’argent),
la finance islamique définit également la banque comme une entreprise spécifique, spécialisée
non pas dans le commerce de l’argent mais dans le commerce des biens réels au profit de
l’économie réelle (faire du commerce sur des biens réels au profit de l’économie réelle).
Ainsi, selon les principes fondamentaux de la finance islamique, la banque islamique est
également considérée comme une institution ou un intermédiaire financier. L’activité de ce
dernier doit essentiellement être centrée sur le commerce des biens réels au profit de l’économie
réelle. Pour ce faire, cet acteur doit être entre la sphère financière et la sphère réelle de manière
qu’il puisse apporter ou ajuster entre l’épargne (l’offre de capitaux) et l’investissement (demande de
financement) d’une façon équilibrée, équitable (juste et approprié) et socialement responsable.
Ce métier spécifique attribué à la banque islamique lui impose d’accorder des financements
adossés à des actifs 100 % réels (biens et services réels) et ce à travers des lignes de crédit
participatifs basées sur la notion de partage des risques.
La figure suivante schématise de manière claire les cinq (5) principes fondamentaux de la finance
islamique (voir figure 4).
La banque islamique cherche essentiellement à faire du commerce sur des biens réels
au profit des l’économie réelle et non pas à faire du commerce de l’agent.
Bien que l’objectif final de la finance conventionnelle soit centré sur la seule recherche du
profit, la finance islamique se concentre également sur la réalisation des profits toute en
prenant en considération la notion de l’intérêt général.
12. 12
Figure 4 : Les cinq (5) principes fondamentaux de la finance islamique
Source : http://www.wikipadia.org
L'Interdiction de l'intérêt
L'Interdiction d'investir dans l'alcool, tabac, jeux de hasard, porc,.....
L'Interdiction de la spéculation
Le partage des profits et des risques
Investir dans l'économie réelle
13. 13
Ceux-ci nous conduisent à résumer de manière générale les trois (3) grands principes de la finance
islamique à savoir :
1. Pas de spéculation,
2. Pas de commerce de dettes,
3. Pas de vente de ce qu’on ne possède pas.
La figure suivante illustre les différentes définitions données aux acteurs bancaires (voir figure 5).
Bon à savoir
La finance comporte plusieurs volets, dont les principaux sont les suivants :
1. La finance d’entreprise : Est le secteur de la finance qui s'intéresse à la gestion financière
des entreprises, notamment de leurs investissements et de leurs financements.
2. La finance de marché : Est le secteur de la finance qui s’intéresse à l’organisation et au
fonctionnement des grands marchés sur lesquels il est possible d'investir, de spéculer, de
se couvrir, ou d'utiliser d’autres instruments financiers. Ce secteur fait généralement
référence aux marchés de capitaux, à la gestion d’actifs et au secteur de la banque-assurance.
3. Les finances publiques : Est le secteur de la finance qui s’intéresse aux opérations relatives
aux fonds et biens publics.
Les finances publiques peuvent aussi être présentées comme l’ensemble des lois gouvernant
les finances de l’État, des collectivités locales, des organismes de sécurité sociale, des
établissements publics et de toutes autres personnes morales de droit public. Autrement
dit, les finances publiques s’intéressent aux financements et au budget de l'État, aux
financements des collectivités publiques et des organismes sociaux.
4. La finance islamique : Le terme finance islamique recouvre l’ensemble des transactions et
produits financiers conformes aux principes de la Charia, qui supposent l’interdiction de
l’intérêt, de l’incertitude, de la spéculation, l’interdiction d’investir dans des secteurs
considérés comme illicites (alcool, tabac, paris sur les jeux, etc.), ainsi que le respect du
principe de partage des pertes et des profits.
Quelques soit l’approche qu’on utilise, les banques restent des acteurs importants qui
participent activement au développement de l’activité économique.
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Figure 5 : L’entreprise bancaire selon les différentes approches
Source : Sylvie de Coussergues. Gestion de la banque et le site : http// :www.bis.org
Banque au sens profesionnel :
Les métiers de la banque sont variés, surtout quant
on y inclut les métiers de titres
Banque au sens économique ou conventionnel :
Banque en tant qu'intermédiaire financier spécialisé
dans le commerce de l'argent
Banque au sens islamique :
Banque en tant qu' intermédiaire financier spécialisé
dans le commerce des biens réels au profit de
l'économie réelle
Banque au sens juridique ou institutionnel :
Banque en tant qu'institution financière dont le
statut et les opérations sont définis par une
législation spécifique
Banque
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Pour conclure, il est important de préciser que la banque est une entreprise spécifique. Cette
spécificité réside dans le fait qu’elle :
1. Collecte les dépôts du public,
2. Octroi des prêts (crédits),
3. Met et gère des moyens de paiements,
4. Collecte de l’épargne (placements bancaires),
5. Loue de coffre-fort,
6. Offre des produits d’assurances (assurance vie, bon de capitalisation, assurance crédit,
plan d’épargne retraite,……).
7. Effectue des opérations de change (achats, ventes, placements, prêts et emprunts en
devises),
8. Places, souscrits, achètes, gèrent, garde et vend de valeurs mobilières et de tout produit
financier.
9. Offre des conseils et assistance en matière de gestion de patrimoine,
10. Offre des conseils et assistance en matière d’ingénierie financière.
Au sens juridique, elles sont soumises au Code monétaire et financier.
Certaines banques fonctionnent généralement sous forme d’agences, constituant ainsi un réseau
bancaire. D’autres banques, fonctionnement généralement sans agences ou sans guichets
bancaires tels sont les cas des banques en ligne ou des banques directes.
La figure suivante recense les différents types ou catégories de banques observées sur les marchés
(voir figure 6).
Les banques avec réseau d'agences s’appuient sur la relation de proximité
(mitoyenneté ou voisinage) et le conseil mais elles proposent également à sa clientèle
des services financiers à distance (ou en ligne).
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Figure 6 : Classification des banques en fonction de leurs types d’activités
Source : Le Comité de Bâle
Banque de dépôt
Banque
d'investissement
Banque mutuelle
Banque off-shore
Banque privée
Banque
islamique
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Bon à savoir
Toutefois, quel que soit le métier de la banque, la commercialisation de ces produits et services
s’appuie généralement sur l’un des deux modes de distribution les plus observés à savoir :
1. Un réseau bancaire (qui fait référence aux banques de réseau),
2. Le Web ou l’Internet (qui fait référence aux banques en ligne ou aux banques directes ou
aux banques digitales).
La figure suivante chiffre les différents modes de commercialisation des produits et services
bancaires (voir figure 7).
Figure 7 : Modes de commercialisation des produits et services bancaires
Source : http://www.wikipadia.org
« Celui qui a vécu le pire, vivra le meilleur. Apres la douleur,
il y a le véritable bonheur »
Réseau
bancaire
Web
(Internet)