1. •Contexte : Réponse aux transformations urbaines
haussmanniennes et à la perte d'harmonie dans les
villes
•; nombre des pages 186
•;nombre des chapitres 12
présentation
•Titre du livre : L'art de bâtir les villes
•Auteur : Camillo Sitte
•Date de publication : 1889
Biographie : Camillo SITTE
Camillo Sitte (1843-1903) était un architecte, peintre et théoricien
reconnu comme un des pères fondateurs du courant culturaliste
en urbanisme. Son influence sur le développement de l'urbanisme
et la conception des villes modernes reste notable.il s'oppose à la
monotonie et au manque d'esthétique des villes industrielles en
plein essor à la fin du 19ème siècle
parmi ces principes on trouve Importance de l'esthétique urbaine
Rôle crucial des places et des rues comme lieux de rencontre et de
vie sociale. Ces espaces doivent être conçus avec soin pour
favoriser l'interaction Importance de la variété et de la mixité
architecturale pour créer un paysage urbain stimulant
sitt a joué un rôle important dans l'évolution de l'urbanisme en
soulignant l'importance de l'esthétique, de la convivialité et de la
prise en compte de l'humain dans la conception des villes. Son
héritage se perpétue à travers les réflexions contemporaines sur la
création de villes durables et agréables à vivre.
À l’époque moderne, l’histoire de la construction des villes
différait considérablement de celle de l’architecture et des
autres arts. Ce contraste était déjà évident à la Renaissance et
aux époques ultérieures, mais s'est encore amplifié lorsque des
styles anciens ont été découverts et copiés avec précision. Cette
admiration pour le passé a conduit à la construction de
bâtiments pratiques et non viables comme le Walhalla de
La construction de villes modernes est souvent considérée comme
une question technique, les plans de quartier étant étudiés
exclusivement sur le plan technique. Ce manque d’expression
artistique est évident dans la construction des villes, les architectes
trouvant des ressources pour mettre en œuvre leurs projets mais
pas de sens ou de forme artistique.
Les villes modernes nous charment encore aujourd'hui, mais elles
le sont toujours par leur aspect pittoresque. Les églises et les
monuments sont implantés dans un grand espace, avec des rues
suivant le modèle Damier et de grands ponts au milieu de places
remplies de jade. R. Baumeister, théoricien moderne, soutient qu'il
est difficile d'établir une règle générale pour la construction d'une
ville. Les constructeurs modernes ont cristallisé l’art de construire
des villes en quelques systèmes, ce qui est le but de notre époque
de créer des systèmes séparés.* Des circonstances dont
dépendl'aspect satisfaisant d'une place il est difficile de tirer une
loi générale
Les trois principaux systèmes de
construction urbaine sont les systèmes
rectangulaire, rayonnant et triangulaire. Ces
systèmes ont une valeur non artistique et
leur seul objectif est de réguler le réseau de
rues. Un réseau de rues n'est qu'une
circulation, pas une œuvre artistique.
L'utilisation du système rectangulaire
permet aux artistes de former des rues et
des places bien ordonnées, leur permettant
ainsi de dessiner selon leurs propres
termes. Cependant, le reste de la ville est
livré aux exigences de la circulation et de la
vie matérielle.
Mannheim a inventé un système qui a
déplacé les vestiges du passé, permettant
à l'imagination et à la fantaisie de
s'épanouir. Cette méthode innovante est
encore utilisée pour dessiner de nouveaux
quartiers, même avec des systèmes
rayonnants ou triangulaires. damier. Cette
combinaison a été rejetée par les
défenseurs des intérêts de la circulation.
une série de quatre collisions possibles entre voituresLa série
comprend également deux collisions pour une voiture portant
un nom différent. Le texte mentionne également que les
collisions marquées par un astéroïde sont celles où les
trajectoires se heurtent, ce qui peut entraîner des retards dans
la circulation. Or, s’il n’y a que trois points de collision et que
la circulation n’est pas trop intense, ces arrêts sont rares. Les
chances de collision sont estimées à 54, avec 12 cas où les
trajectoires entrent en collision.
•"Les rues droites et larges sont ennemies de la beauté."
Le système de circulation moderne comporte
quatre fois plus de croisements et de
perturbations de la circulation que les rues
plus anciennes, étroites et peuplées. Cela est
dû aux traversées de rues rares et limitées,
plus impactantes pour les piétons.
•"Le système moderne est la négation de l'art de bâtir les villes."
La ville de Cassel possède un système de points
d'intersection qui empêchent la libre circulation. Ces
intersections sont connues sous le nom de « ronds-
points » où six rues ou plus se rejoignent de tous les
côtés. En période d'affluence, la police est tenue
d'intervenir en présence d'un agent de la ville. Pour
répondre à ces problèmes, une zone de sécurité a été
créée, avec un fragment de trottoir en son centre et un
phare réverbérant au milieu. Ce système a réussi à
assurer la fluidité du trafic.
des systemes modernes
L'utilisation du système rectangulaire dans les villes modernes crée
des points circulaires où le terrain est accidenté et où les nouveaux
quartiers doivent s'aligner sur les plus anciens. Cela crée des
triangulaires, qui sont plus fréquents si le système est rayonnant ou
combiné. La véritable gloire des villes modernes est la forme circulaire
ou octogonale, qui offre des perspectives infinies et des intersections
de lignes visuelles. Cette belle régularité reflète l’absence de sentiment
artistique et de tradition dans les plans modernes. Cependant, s'y
retrouver peut s'avérer difficile pour les étrangers, comme le montre la
Piazza Vigliena de Palerme.
Paris a connu une bonne époque, mais aucun
système moderne n'a été utilisé exclusivement. Le
principal processus de l'école a été l'avenue
monumentale, suivie par le boulevard moderne.
Cette régularisation urbaine de grand style suscita
l'admiration générale et fut particulièrement
populaire dans les grandes villes françaises.
L'urbanisme parisien reposait souvent sur des mesures radicales,
telles que de grands ronds-points et de longues rues. Ces mesures
ont été créées pour satisfaire des ordres politiques plutôt que pour
des raisons esthétiques. Parmi les exemples de lieux fortement
influencés par ces mesures figurent Saint-Michel à Marseille, le Pont
à Lyon
Les formes urbaines modernes, telles que Gotha, Darmstadt,
Düsseldorf et Carlsruhe, conservent toujours une valeur artistique en
raison de processus géométriques. Cependant, la modernisation de
villes comme Gotha, Darmstadt et Düsseldorf n’a pas répondu aux
exigences de circulation. Les systèmes modernes ont conduit à de
nombreuses restrictions, mais le seul défaut notable est l’abus de la
ligne de droite * On se plaint à bon droit de l'ennui des rues
modernes.*
La ville est incapable de susciter l'enthousiasme, car toutes les rues
sont liées par des cordes et reliées par une ligne droite. Ceci est
courant dans les villes où les routes sont tortueuses et tortueuses,
les vieilles villes étant prêtes à se défendre contre les rues
tortueuses. Lbanales. Les rues modernes sont trop ouvertes, avec de
nombreuses rues séparant les maisons en blocs isolés, détruisant
ainsi l’ensemble d’une forme d’art.
Les architectes doivent avoir des notions essentielles dans l'art
de faire des plans pour construire des villes. Dans le paysage
urbain d'aujourd'hui, le terrain est divisé en parches régulières, et
les ruines qui en résultent en sont les résidus. Cependant, les
architectes doivent également tenir compte des irrégularités des
nouveaux plans de ville, car ils doivent déterminer les meilleurs
plans pour leurs maisons. Les parches ordinaires offrent des
avantages en matière de construction, mais elles peuvent sacrifier
la beauté des terres et des lieux sous-jacents. Les architectes
doivent donc tenir compte de l’importance du plan dans leurs
conceptions.
introduction
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université Mohamed Seddik BENYAHIA – Jijel
Faculté des Sciences et de la Technologie
Département d’Architecture
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"L'Art de Bâtir les Villes" (1889) est un classique de l'urbanisme.
Il y prône la création de villes harmonieuses et belles, à échelle
humaine .Sitte ne se contente pas de proposer des solutions
techniques aux problèmes urbains de l'époque. Il propose une
véritable réflexion sur l'art de bâtir des villes belles et
harmonieuses, à l'échelle humaine .L'objectif du livre est «
d'étudier un certain nombre de belles places et
d'ordonnancements urbains du passé, afin de dégager les causes
de leur effet esthétique »., ce qui permettrait ainsi d'égaler leur
beauté, et de remédier aux « échecs de l'urbanisme moderne en
matière d'art ».Ce livre peut ainsi concourir, en cette époque où
la ville est menacée, à recréer les conditions d'une réflexion sur
ce que pourraient être aujourd'hui sa beauté et sa convivialité
2. Le texte décrit un plan de ville aux formes irrégulières, avec
des pièces et des pièces principales ayant d'excellentes
formes. Les irrégularités sont cachées dans les murs ou dans
les pièces secondaires, ce qui rend difficile le placement des
meubles. Le plan est similaire à la composition des plans des
villes, avec des formes régulières et des portions d'espace
visible calculées. Trois lieux de Trieste sont choisis pour leur
importance artistique : la place Caserna, la place Legna et la
place Borsa. « la principale règle de l'art de bâtir des villes est
qu'un réseau d'artères doit avant tout déterminer de bons
plans de maisons. C'est pourquoi les intersections des rues à
angle droit sont si avantageuses »
Les localités du Rajasthan sont connues pour leurs
irrégularités, visibles dans leurs rues larges et mal placées.
Ces irrégularités ne sont pas aussi visibles sur le papier que
dans les bâtiments modernes, car ils sont construits avec
précision et exactitude. Les imperfections de ces endroits ne
sont pas aussi visibles que dans les bâtiments modernes, car
ils ont été construits dans un but précis et non pour un effet
esthétique. Les imperfections de ces lieux sont souvent
négligées, car elles sont construites pour créer une
atmosphère agréable plutôt que pour un effet tangible.
Les aménagements modernes : découpage en blocs isolés , blocs de
maisons , bloc de place , bloc-jardin , chacun bien encadré de rues.
"La ville moderne est une machine à habiter, non un lieu de
vie."
sitte se termine par un appel à repenser l'urbanisme en
s'inspirant des leçons du passé et en privilégiant l'harmonie, la
beauté et la qualité de vie urbaine
Ce chapitre présente une critique des systèmes modernes
d'urbanisme, caractérisés par l'alignement des bâtiments le
long de longues avenues rectilignes. Sitte dénonce l'absence
de variété, de beauté et d'harmonie dans ces villes nouvelles,
qui privilégient la circulation automobile au détriment de
l'échelle humaine et de la vie urbaine
LA VIE MODERNE LIMITE
LE DÉVELOPPEMENT DE L'ART DE
BATIR
LES VILLES
Le nombre de thèmes architecturaux que les villes modernes
doivent reconnaître n'est pas minime. Si ce statut est souhaité
pour un esprit digne, il ne doit pas conduire à une esthétique
stérile. Le succès des constructions pittoresques ne serait ni
décisif ni durable si elles ne se conformaient pas aux habitudes
modernes.
Les œuvres sculpturales abandonnent toujours plus les
places et les rues pour enfermer dans les prisons d'art
nommées musées. Les fêtes populaires, cortèges de carnaval,
les processions religieuses, et les représentations théâtrales en
plein air ne seront bientôt plus qu'un souvenir.
La valeur des terrains a considérablement augmenté,
entraînant de nouveaux morcellements, de nouveaux paysages
de rue et une augmentation de la demande de façades de rue.
Cela a conduit à une augmentation de la valeur des terrains et
à une demande de plus de bâtiments. Cependant, il est difficile
d’échapper économiquement à cette division du territoire en
parcelles, car elle détruit l’originalité de l’art dans les villes. Le
prix élevé du foncier incite également les architectes à utiliser
le plus possible les formes architecturales, comme les voiles,
les avant-cours, les perrons et les arcades, qui sont considérés
comme des objets luxueux même dans les édifices publics.
L'architecture moderne est en vigueur pour l'intérieur et à
l'extérieur, et l'escalier est un motif d'architecture inté-trée pour
les habitants. Les oeuvres modernes ne permettent plus de créer,
et sont un ornement et gloire pour une ville entière. Les
architectes cherchent à réagir contre la banalité et remployer ces
formes d'art dans des projets de constructions nouveau. Les
oeuvres semblables sont l'expression directe de ce qu'on appelle
l'esprit du temps, comme les palais des Doges à Venise et le
Capitole à Rome.
•"La vie moderne limite l'art de bâtir les villes."
L'auteur soutient que nous avons perdu l'habitude de vivre en
public dans les rues et dans les lieux où nous ne pouvons pas
travailler ou manger avec les fenêtres ouvertes. L’utilisation de
formes architecturales intérieures et extérieures, telles que les
escaliers et les halls, constituait un charme des villes anciennes
et du milieu du siècle. L'auteur reconnaît les grands progrès
réalisés en matière d'hygiène grâce à l'art moderne dans la
construction de villes, qui ont amélioré la santé publique et
réduit les taux de mortalité. Ils soutiennent qu’il est essentiel
d’acheter ces avantages au prix fort et que le conflit entre les
exigences pratiques de la vie et les aspirations romantiques des
amoureux du pittoresque persiste.
La lutte entre forces opposées dans la construction des villes
n’est exclusive à aucune forme d’art, même les plus libres. Les
artistes ne peuvent pas exprimer leurs idées au-delà de leurs
limites techniques. L’histoire des arts révèle que ces limites
peuvent évoluer avec le temps. L'esthétique des villes est un
domaine difficile, car nous ne pouvons pas créer une œuvre aussi
impressionnante que l'Acropole d'Athènes. Le constructeur doit
maintenir un haut niveau de modestie et utiliser moins de
ressources pour les motifs essentiels. Au lieu de cela, créer une
ville grandiose et pittoresque devrait consister à représenter et
glorifier la vie communautaire.
l'histoire de la vie moderne, il ne peut pas reverter à la
disposition des villes anciennes, mais il faudra tenir compte des
méthodes nouvelles de construire et des exigences de l'hygiène
et de la circulation.
•"La place est le cœur de la ville."
sitte ajouter L'art a une influence considérable sur les esprits,
car son action éducative se fait sentir en permanence, et il est
important que les pouvoirs publics en respectent l'importance.
Ce chapitre critique les transformations urbaines de l'époque
moderne, symbolisées par les percées haussmanniennes. Sitte
dénonce l'uniformisation des façades, la perte d'harmonie des
espaces publics et l'absence de variété dans l'architecture. Il plaide
pour un retour à l'art de bâtir des villes traditionnelles, où l'esthétique
et la beauté étaient au service d'une vie urbaine harmonieuse.
conclusi
on
Camillo Sitte, à travers son ouvrage publié en 1889, remet en question
les principes urbanistiques de son époque, caractérisés par la stricte
régularité géométrique. Il critique l'approche uniforme de la conception des
villes et propose une vision alternative, mettant en avant des éléments plus
organiques et artistiques dans la planification urbaine. Sitte souligne
l'importance de la diversité et de l'irrégularité dans la création de places et
de rues, encourageant des espaces urbains qui s'adaptent au caractère
unique de chaque ville.
je trouve que Son travail a influencé le développement ultérieur de
l'urbanisme et a marqué une rupture avec les conventions de son
époque. Bien que son livre ne traite pas spécifiquement des
systèmes modernes, il a ouvert la voie à une réflexion différente sur
la manière de concevoir et de planifier les villes, influençant