Enjeux n°173 - mai 2015 - 8 pages
Auteur : Julien TUILLIER
Avec une hausse de 2 % du nombre de commerces actifs entre 2002 et 2014, la dynamique commerciale du Grand Paris est globalement positive, avec toutefois des variations différentes suivant les secteurs d’activités.
Le marché français des commerces | 1er semestre 2016David Bourla
Le bilan du marché français de l'immobilier des commerces à la fin du 1er semestre 2016 (demande des enseignes, volumes investis, évolution du parc, etc.).
Un nouveau recensement des commerces parisiens a été réalisé en avril 2014, à l'initiative de la Ville de Paris, de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris et de l'Apur. Plus de 62 000 commerces et services commerciaux ont été dénombrés, ce qui traduit une forte densité commerciale, notamment par rapport aux centres-villes des grandes villes de province ou par rapport au centre de Londres.
Ce recensement met en lumière les évolutions du tissu commercial depuis avril 2011, date de la précédente enquête. [...] Les supérettes alimentaires continuent leur progression [...] Des baisses du nombre de commerces sont constatées aussi dans les secteurs de l'ameublement et de l'équipement de la maison et pour certains commerces liés à la culture et aux loisirs.
La vacance commerciale dans les centralités sur Lorient Agglomération : bilan...AudéLor
AudéLor réalise ici le bilan 2018-2021 de la vacance commerciale dans les centralités sur Lorient Agglomération.
Composante essentielle de la dynamique des centres-villes et centres-bourgs, l’activité commerciale fait régulièrement l’objet d’une analyse fine grâce à l’observatoire du commerce réalisé par AudéLor.
Le suivi du taux de vacance dans les centralités permet d’appréhender la « santé » commerciale des villes et des bourgs. Les centralités sont en effet au cœur des enjeux soulevés par le SCoT du Pays de Lorient, notamment au travers du Document d’Aménagement Artisanal et Commercial (DAAC) qui en fait les lieux privilégiés d’implantation pour le commerce.
Sur la période 2018-2021, le taux de vacance est passé de 11,5% à 8,3% soit une baisse significative, puisque le taux a diminué dans plus de la moitié des centralités de l’agglomération.
Mise en œuvre du DAAC, multiplication des projets urbains en faveur des centralités, réajustement des loyers sur le centre-ville de Lorient, retour des consommateurs vers plus de proximité ont sans aucun doute participé activement à faire baisser la vacance. Cependant, les dispositifs de soutien mis en œuvre pendant la crise sanitaire ont brouillé les pistes en préservant les entreprises commerciales sur le court terme n’excluant pas leur fragilisation dans les mois à venir.
Ainsi, le commerce a connu une dynamique positive malgré la période incertaine de sortie de crise qui se dessine pour le secteur.
Les comportements d'achats des consommateurs haut-marnaisObsEco52
Les achats restent traditionnellement réalisés en magasin, notamment pour l'alimentaire. Mais les ventes hors magasins occupent une place non négligeable pour certains produits : Internet constitue la principale forme de vente hors magasin pour les livres-jeux-jouets, l'informatique et la TV-Hifi, la vente par correspondance domine quand il s'agit d'achat de vêtements hors magasin.
Globalement, la proximité et le choix sont les deux principaux motifs qui conduisent le consommateur haut-marnais à privilégier un achat plutôt qu'un autre. La proximité prime quand il s'agit des courses de la semaine, du bricolage, de la TV-Hifi et de l'informatique. Le choix est la première raison invoquée quand il s'agit d'achat de vêtements, de chaussures, d'équipement de sport, de mobilier, de décoration et de livres-jeux-jouets.
Les lieux d'achat cités sont avant tout un indicateur du niveau d'équipement commercial et la place du centre-ville, par rapport à l'offre commerciale périphérique, n'est pas identique d'un produit à un autre (par exemple, que ce soit à Langres, Chaumont ou Saint-Dizier, la fréquentation du centre-ville reste importante pour l'achat de vêtements).
L'évasion commerciale n'est pas non plus uniforme sur le département, elle est plus marquée dans les bassins de vie limitrophes, proches de pôles commerciaux des départements voisins.
Les centralités commerciales du Scot du pays de Lorient. Etat des lieux 2018....AudéLor
Le SCoT du pays de Lorient a été approuvé le 16 mai dernier. Un de ses axes majeur vise à donner la priorité aux centralités urbaines : centres-villes, centres-
bourgs et quartiers.
Ces derniers constituent des lieux de vie et d’échanges et répondent aussi à de nouvelles aspirations : davantage de proximité, de services, d’économies d’énergies...
Cette priorité aux centralités s’inscrit dans la volonté du territoire de lutter contre l’étalement urbain, de favoriser l’économie d’espace et de limiter les déplacements.
La question de l’attractivité commerciale est une des clés de la réussite dans ce domaine. Le commerce contribue en effet à l’animation de la ville, à sa structuration, à la vitalité du coeur de ville.
C’est pourquoi, afin de préserver cette fonction souvent dégradée par les mutations du commerce, l’essor trop fort de la périphérie, la périurbanisation...
Le SCoT, par l’intermédiaire du DAAC (Document d’Aménagement Artisanal et Commercial), accorde une priorité aux centralités commerciales qui deviennent les lieux d’accueil privilégiés pour les nouveaux commerces.
Cette note a pour objectif, de dresser un état des lieux des centralités commerciales du pays de Lorient, (SCoT*) du point de vue de leur composition commerciale et de leur situation par rapport à l’évolution de la vacance commerciale.
Le marché français des commerces | 1er semestre 2016David Bourla
Le bilan du marché français de l'immobilier des commerces à la fin du 1er semestre 2016 (demande des enseignes, volumes investis, évolution du parc, etc.).
Un nouveau recensement des commerces parisiens a été réalisé en avril 2014, à l'initiative de la Ville de Paris, de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris et de l'Apur. Plus de 62 000 commerces et services commerciaux ont été dénombrés, ce qui traduit une forte densité commerciale, notamment par rapport aux centres-villes des grandes villes de province ou par rapport au centre de Londres.
Ce recensement met en lumière les évolutions du tissu commercial depuis avril 2011, date de la précédente enquête. [...] Les supérettes alimentaires continuent leur progression [...] Des baisses du nombre de commerces sont constatées aussi dans les secteurs de l'ameublement et de l'équipement de la maison et pour certains commerces liés à la culture et aux loisirs.
La vacance commerciale dans les centralités sur Lorient Agglomération : bilan...AudéLor
AudéLor réalise ici le bilan 2018-2021 de la vacance commerciale dans les centralités sur Lorient Agglomération.
Composante essentielle de la dynamique des centres-villes et centres-bourgs, l’activité commerciale fait régulièrement l’objet d’une analyse fine grâce à l’observatoire du commerce réalisé par AudéLor.
Le suivi du taux de vacance dans les centralités permet d’appréhender la « santé » commerciale des villes et des bourgs. Les centralités sont en effet au cœur des enjeux soulevés par le SCoT du Pays de Lorient, notamment au travers du Document d’Aménagement Artisanal et Commercial (DAAC) qui en fait les lieux privilégiés d’implantation pour le commerce.
Sur la période 2018-2021, le taux de vacance est passé de 11,5% à 8,3% soit une baisse significative, puisque le taux a diminué dans plus de la moitié des centralités de l’agglomération.
Mise en œuvre du DAAC, multiplication des projets urbains en faveur des centralités, réajustement des loyers sur le centre-ville de Lorient, retour des consommateurs vers plus de proximité ont sans aucun doute participé activement à faire baisser la vacance. Cependant, les dispositifs de soutien mis en œuvre pendant la crise sanitaire ont brouillé les pistes en préservant les entreprises commerciales sur le court terme n’excluant pas leur fragilisation dans les mois à venir.
Ainsi, le commerce a connu une dynamique positive malgré la période incertaine de sortie de crise qui se dessine pour le secteur.
Les comportements d'achats des consommateurs haut-marnaisObsEco52
Les achats restent traditionnellement réalisés en magasin, notamment pour l'alimentaire. Mais les ventes hors magasins occupent une place non négligeable pour certains produits : Internet constitue la principale forme de vente hors magasin pour les livres-jeux-jouets, l'informatique et la TV-Hifi, la vente par correspondance domine quand il s'agit d'achat de vêtements hors magasin.
Globalement, la proximité et le choix sont les deux principaux motifs qui conduisent le consommateur haut-marnais à privilégier un achat plutôt qu'un autre. La proximité prime quand il s'agit des courses de la semaine, du bricolage, de la TV-Hifi et de l'informatique. Le choix est la première raison invoquée quand il s'agit d'achat de vêtements, de chaussures, d'équipement de sport, de mobilier, de décoration et de livres-jeux-jouets.
Les lieux d'achat cités sont avant tout un indicateur du niveau d'équipement commercial et la place du centre-ville, par rapport à l'offre commerciale périphérique, n'est pas identique d'un produit à un autre (par exemple, que ce soit à Langres, Chaumont ou Saint-Dizier, la fréquentation du centre-ville reste importante pour l'achat de vêtements).
L'évasion commerciale n'est pas non plus uniforme sur le département, elle est plus marquée dans les bassins de vie limitrophes, proches de pôles commerciaux des départements voisins.
Les centralités commerciales du Scot du pays de Lorient. Etat des lieux 2018....AudéLor
Le SCoT du pays de Lorient a été approuvé le 16 mai dernier. Un de ses axes majeur vise à donner la priorité aux centralités urbaines : centres-villes, centres-
bourgs et quartiers.
Ces derniers constituent des lieux de vie et d’échanges et répondent aussi à de nouvelles aspirations : davantage de proximité, de services, d’économies d’énergies...
Cette priorité aux centralités s’inscrit dans la volonté du territoire de lutter contre l’étalement urbain, de favoriser l’économie d’espace et de limiter les déplacements.
La question de l’attractivité commerciale est une des clés de la réussite dans ce domaine. Le commerce contribue en effet à l’animation de la ville, à sa structuration, à la vitalité du coeur de ville.
C’est pourquoi, afin de préserver cette fonction souvent dégradée par les mutations du commerce, l’essor trop fort de la périphérie, la périurbanisation...
Le SCoT, par l’intermédiaire du DAAC (Document d’Aménagement Artisanal et Commercial), accorde une priorité aux centralités commerciales qui deviennent les lieux d’accueil privilégiés pour les nouveaux commerces.
Cette note a pour objectif, de dresser un état des lieux des centralités commerciales du pays de Lorient, (SCoT*) du point de vue de leur composition commerciale et de leur situation par rapport à l’évolution de la vacance commerciale.
Le marché français des commerces | 1T 2016 David Bourla
Le bilan du marché français de l'immobilier des commerces au 1er trimestre 2016 (demande des enseignes, marché de l'investissement, évolution du parc, actualité réglementaire).
Panorama du commerce de détail en Bretagne - édition 2015CCI Bretagne
L'édition 2015 du Panorama du commerce de détail publié par la CCI Bretagne met à disposition dans un même ouvrage l'analyse des évolutions conjoncturelles de la plupart des indicateurs économiques et sociaux de la région.
Cinq thèmes sont abordés : le parc d'établissements commerciaux, l'emploi dans le commerce, l'urbanisme commercial, l'activité du commerce et la consommation des ménages ainsi que l'équilibre territorial.
Point Marché Commerces | Bilan au 2T 2015 David Bourla
Le Point marché Commerces dresse le bilan du marché français de l'immobilier des commerces à la fin du 2e trimestre 2015 (demande des enseignes, marché du luxe, marché de l'investissement, évolution du parc, etc.)
Point marché commerces | France 3T 2015David Bourla
Point sur les tendances du marché immobilier des commerces en France à la fin du 3e trimestre 2015 (tendances de la consommation et de la demande des enseignes, évolution du parc, investissement, etc.)
Observatoire commerce et centralités sur Lorient Agglomération. Communication...AudéLor
Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique locale du commerce début 2019, Lorient Agglomération a confié à AudéLor un observatoire des dynamiques commerciales et des centralités.
Les centralités de l’agglomération bénéficient de fondamentaux solides :
56% de la population de l’agglomération réside en centralité
46,5% de l’emploi y est localisé
Des fragilités apparaissent cependant : baisse démographique ou augmentation significative des migrations domicile-travail.
Par ailleurs, le commerce de centralité est appuyé localement par l’entrée en vigueur en mai 2018 du Document d’Aménagement Artisanal et Commercial (DAAC). Plusieurs communes se sont ainsi dotées de linéaires commerciaux favorables au maintien du commerce en centralité.
Enfin, le commerce globalement est en perte de vitesse (baisse des chiffres d’affaires de certains secteurs…), mais il se transforme en profondeur avec une croissance des services commerciaux et de nouveaux concepts qui essaiment dans les centralités.
3 chiffres clés sur les centralités de l’agglomération :
56% de la population y résident
81% des médecins généralistes y sont implantés
57% du commerce de détail y est installé
L’Etude annuelle « Les Marchés Immobiliers Français » dresse le bilan des 12 derniers mois des marchés des bureaux, des commerces, de la logistique et de l'investissement, et dessine un panorama des perspectives pour l'année 2014.
"Observatoire des comportements d'achat de l'Aire urbaine du Havre" - M. Davi...SCoT-LHPCE
Dans le cadre de la révision du SCoT LHPCE, M. David Lestoux, Directeur associé du cabinet Cibles&Stratégies est venu présenter aux élus, lors du Comité syndical du 3 février 2015, une étude sur les comportements d'achat de l'aire urbaine du Havre.
Le commerce à Pont-Scorff. Diagnostic et enjeux. Communication AudéLor n°98, ...AudéLor
La commune de Pont-Scorff a confié à AudéLor un travail d’analyse de la situation du commerce dans le centre-bourg.
La question qui est posée vise plus précisément le devenir des cellules commerciales inoccupées en coeur de bourg sur la place du Tréano. Le propriétaire de ces cellules souhaiterait désormais les transformer en logement.
Compte-tenu de la situation géographique stratégique de ces cellules (au coeur de la centralité) et de l’ouverture récente de la maison de santé à proximité, la commune a souhaité, pour éclairer sa décision, ouvrir une réflexion sur le devenir de l’offre commerciale en centralité.
Cette réflexion s’insère plus largement dans le cadre des travaux menés par AudéLor sur les centralités urbaines et commerciales, notamment à travers le SCoT du Pays de Lorient.
Pour répondre à la question des perspectives en matière commerciale, il est nécessaire d’élargir la réflexion en analysant plus finement le fonctionnement commercial et urbain de la commune et plus globalement celui de la centralité
Bilan et synthèse
Un coeur de bourg avec une fonction commerciale qui n’est plus prédominante et qui s’est fragilisée. Des flux de transit qui ne sont plus captés. Au sud du bourg, le pôle de Kerjean s’est affirmé comme le réel pôle commercial de la commune.
► Nécessité pour le coeur de bourg de trouver son positionnement.
Une offre en restauration de qualité, qui permet au coeur de bourg de se démarquer.
Une offre en services médicaux et paramédicaux bien ancrée notamment sur la Place de Tréano.
Un coeur de bourg peu lisible, pas suffisamment articulé.
► Nécessité de définir un périmètre d’intervention «coeur de bourg».
Une spécificité liée à l’offre touristique et culturelle, mais un manque de visibilité : opportunité du contrat d’attractivité touristique en cours.
► Capter les flux (en provenance notamment de Quéven/Lorient)
► Créer un effet «vitrine» qui donne envie de s’arrêter
Une dynamique démographique réelle, mais dont le coeur de centre-bourg ne bénéficie pas.
Une fonction résidentielle à prendre en compte dans le cadre d’un renforcement de l’attractivité du coeur de bourg.
5 pistes de réflexion :
► Affirmer la convivialité et la place de l’enfant comme vocation pour le coeur de centre
► Faire de la Place du Tréano un point d’accroche pour le pôle touristique
► Privilégier la vocation «métiers de santé» Place du Tréano pour les cellules vacantes
► Donner envie de s’arrêter pour faire venir davantage de population en coeur de centre-bourg
► Favoriser l’implantation commerciale en lien avec l’alimentaire local : bio, produits régionaux, marché...
Le paysage du commerce de détail alimentaire a évolué au cours de la dernière décennie. La part relative de la petite surface d’alimentation a diminué au profit des moyennes et grandes surfaces, selon une tendance plus ancienne. L’évolution est différenciée suivant les territoires. Les
hypermarchés et les supermarchés sont plus nombreux un peu partout, notamment en périphérie des villes. Ils emploient de plus en plus de salariés : entre 2003 et 2012, ils
ont créé 45 000 emplois.
La vacance commerciale dans les centralités sur Lorient Agglomération : bilan...AudéLor
AudéLor réalise ici le bilan 2018-2021 de la vacance commerciale dans les centralités sur Lorient Agglomération.
Composante essentielle de la dynamique des centres-villes et centres-bourgs, l’activité commerciale fait régulièrement l’objet d’une analyse fine grâce à l’observatoire du commerce réalisé par AudéLor.
Le suivi du taux de vacance dans les centralités permet d’appréhender la « santé » commerciale des villes et des bourgs. Les centralités sont en effet au cœur des enjeux soulevés par le SCoT du Pays de Lorient, notamment au travers du Document d’Aménagement Artisanal et Commercial (DAAC) qui en fait les lieux privilégiés d’implantation pour le commerce.
Sur la période 2018-2021, le taux de vacance est passé de 11,5% à 8,3% soit une baisse significative, puisque le taux a diminué dans plus de la moitié des centralités de l’agglomération.
Mise en œuvre du DAAC, multiplication des projets urbains en faveur des centralités, réajustement des loyers sur le centre-ville de Lorient, retour des consommateurs vers plus de proximité ont sans aucun doute participé activement à faire baisser la vacance. Cependant, les dispositifs de soutien mis en œuvre pendant la crise sanitaire ont brouillé les pistes en préservant les entreprises commerciales sur le court terme n’excluant pas leur fragilisation dans les mois à venir.
Ainsi, le commerce a connu une dynamique positive malgré la période incertaine de sortie de crise qui se dessine pour le secteur.
Diagnostic commercial et éléments de stratégie - Commune de Guidel Communicat...AudéLor
AudéLor a réalisé cette étude à la demande de la commune de Guidel qui souhaitait que lui soit apporté un éclairage sur l'évolution actuelle et future de son commerce.
Le marché français des commerces | 1T 2016 David Bourla
Le bilan du marché français de l'immobilier des commerces au 1er trimestre 2016 (demande des enseignes, marché de l'investissement, évolution du parc, actualité réglementaire).
Panorama du commerce de détail en Bretagne - édition 2015CCI Bretagne
L'édition 2015 du Panorama du commerce de détail publié par la CCI Bretagne met à disposition dans un même ouvrage l'analyse des évolutions conjoncturelles de la plupart des indicateurs économiques et sociaux de la région.
Cinq thèmes sont abordés : le parc d'établissements commerciaux, l'emploi dans le commerce, l'urbanisme commercial, l'activité du commerce et la consommation des ménages ainsi que l'équilibre territorial.
Point Marché Commerces | Bilan au 2T 2015 David Bourla
Le Point marché Commerces dresse le bilan du marché français de l'immobilier des commerces à la fin du 2e trimestre 2015 (demande des enseignes, marché du luxe, marché de l'investissement, évolution du parc, etc.)
Point marché commerces | France 3T 2015David Bourla
Point sur les tendances du marché immobilier des commerces en France à la fin du 3e trimestre 2015 (tendances de la consommation et de la demande des enseignes, évolution du parc, investissement, etc.)
Observatoire commerce et centralités sur Lorient Agglomération. Communication...AudéLor
Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique locale du commerce début 2019, Lorient Agglomération a confié à AudéLor un observatoire des dynamiques commerciales et des centralités.
Les centralités de l’agglomération bénéficient de fondamentaux solides :
56% de la population de l’agglomération réside en centralité
46,5% de l’emploi y est localisé
Des fragilités apparaissent cependant : baisse démographique ou augmentation significative des migrations domicile-travail.
Par ailleurs, le commerce de centralité est appuyé localement par l’entrée en vigueur en mai 2018 du Document d’Aménagement Artisanal et Commercial (DAAC). Plusieurs communes se sont ainsi dotées de linéaires commerciaux favorables au maintien du commerce en centralité.
Enfin, le commerce globalement est en perte de vitesse (baisse des chiffres d’affaires de certains secteurs…), mais il se transforme en profondeur avec une croissance des services commerciaux et de nouveaux concepts qui essaiment dans les centralités.
3 chiffres clés sur les centralités de l’agglomération :
56% de la population y résident
81% des médecins généralistes y sont implantés
57% du commerce de détail y est installé
L’Etude annuelle « Les Marchés Immobiliers Français » dresse le bilan des 12 derniers mois des marchés des bureaux, des commerces, de la logistique et de l'investissement, et dessine un panorama des perspectives pour l'année 2014.
"Observatoire des comportements d'achat de l'Aire urbaine du Havre" - M. Davi...SCoT-LHPCE
Dans le cadre de la révision du SCoT LHPCE, M. David Lestoux, Directeur associé du cabinet Cibles&Stratégies est venu présenter aux élus, lors du Comité syndical du 3 février 2015, une étude sur les comportements d'achat de l'aire urbaine du Havre.
Le commerce à Pont-Scorff. Diagnostic et enjeux. Communication AudéLor n°98, ...AudéLor
La commune de Pont-Scorff a confié à AudéLor un travail d’analyse de la situation du commerce dans le centre-bourg.
La question qui est posée vise plus précisément le devenir des cellules commerciales inoccupées en coeur de bourg sur la place du Tréano. Le propriétaire de ces cellules souhaiterait désormais les transformer en logement.
Compte-tenu de la situation géographique stratégique de ces cellules (au coeur de la centralité) et de l’ouverture récente de la maison de santé à proximité, la commune a souhaité, pour éclairer sa décision, ouvrir une réflexion sur le devenir de l’offre commerciale en centralité.
Cette réflexion s’insère plus largement dans le cadre des travaux menés par AudéLor sur les centralités urbaines et commerciales, notamment à travers le SCoT du Pays de Lorient.
Pour répondre à la question des perspectives en matière commerciale, il est nécessaire d’élargir la réflexion en analysant plus finement le fonctionnement commercial et urbain de la commune et plus globalement celui de la centralité
Bilan et synthèse
Un coeur de bourg avec une fonction commerciale qui n’est plus prédominante et qui s’est fragilisée. Des flux de transit qui ne sont plus captés. Au sud du bourg, le pôle de Kerjean s’est affirmé comme le réel pôle commercial de la commune.
► Nécessité pour le coeur de bourg de trouver son positionnement.
Une offre en restauration de qualité, qui permet au coeur de bourg de se démarquer.
Une offre en services médicaux et paramédicaux bien ancrée notamment sur la Place de Tréano.
Un coeur de bourg peu lisible, pas suffisamment articulé.
► Nécessité de définir un périmètre d’intervention «coeur de bourg».
Une spécificité liée à l’offre touristique et culturelle, mais un manque de visibilité : opportunité du contrat d’attractivité touristique en cours.
► Capter les flux (en provenance notamment de Quéven/Lorient)
► Créer un effet «vitrine» qui donne envie de s’arrêter
Une dynamique démographique réelle, mais dont le coeur de centre-bourg ne bénéficie pas.
Une fonction résidentielle à prendre en compte dans le cadre d’un renforcement de l’attractivité du coeur de bourg.
5 pistes de réflexion :
► Affirmer la convivialité et la place de l’enfant comme vocation pour le coeur de centre
► Faire de la Place du Tréano un point d’accroche pour le pôle touristique
► Privilégier la vocation «métiers de santé» Place du Tréano pour les cellules vacantes
► Donner envie de s’arrêter pour faire venir davantage de population en coeur de centre-bourg
► Favoriser l’implantation commerciale en lien avec l’alimentaire local : bio, produits régionaux, marché...
Le paysage du commerce de détail alimentaire a évolué au cours de la dernière décennie. La part relative de la petite surface d’alimentation a diminué au profit des moyennes et grandes surfaces, selon une tendance plus ancienne. L’évolution est différenciée suivant les territoires. Les
hypermarchés et les supermarchés sont plus nombreux un peu partout, notamment en périphérie des villes. Ils emploient de plus en plus de salariés : entre 2003 et 2012, ils
ont créé 45 000 emplois.
La vacance commerciale dans les centralités sur Lorient Agglomération : bilan...AudéLor
AudéLor réalise ici le bilan 2018-2021 de la vacance commerciale dans les centralités sur Lorient Agglomération.
Composante essentielle de la dynamique des centres-villes et centres-bourgs, l’activité commerciale fait régulièrement l’objet d’une analyse fine grâce à l’observatoire du commerce réalisé par AudéLor.
Le suivi du taux de vacance dans les centralités permet d’appréhender la « santé » commerciale des villes et des bourgs. Les centralités sont en effet au cœur des enjeux soulevés par le SCoT du Pays de Lorient, notamment au travers du Document d’Aménagement Artisanal et Commercial (DAAC) qui en fait les lieux privilégiés d’implantation pour le commerce.
Sur la période 2018-2021, le taux de vacance est passé de 11,5% à 8,3% soit une baisse significative, puisque le taux a diminué dans plus de la moitié des centralités de l’agglomération.
Mise en œuvre du DAAC, multiplication des projets urbains en faveur des centralités, réajustement des loyers sur le centre-ville de Lorient, retour des consommateurs vers plus de proximité ont sans aucun doute participé activement à faire baisser la vacance. Cependant, les dispositifs de soutien mis en œuvre pendant la crise sanitaire ont brouillé les pistes en préservant les entreprises commerciales sur le court terme n’excluant pas leur fragilisation dans les mois à venir.
Ainsi, le commerce a connu une dynamique positive malgré la période incertaine de sortie de crise qui se dessine pour le secteur.
Diagnostic commercial et éléments de stratégie - Commune de Guidel Communicat...AudéLor
AudéLor a réalisé cette étude à la demande de la commune de Guidel qui souhaitait que lui soit apporté un éclairage sur l'évolution actuelle et future de son commerce.
Enjeux n° 174 - juin 2015 - Auteure : Bénédicte GUALBERT.
Après avoir connu une croissance rapide, les centres d’appels ont dû faire face à d’importantes évolutions ces dernières années : les nouvelles technologies, multipliant les canaux de relation avec le consommateur, ont fait d’eux des centres de contacts, tandis que le bouleversement du marché de la téléphonie imposait le modèle low-cost et son corollaire l’offshore.
Le commerce dans le centre-ville de Lorient. Observatoire partenarial du comm...AudéLor
Étude AudéLor en partenariat avec la CCI du Morbihan et l'Immobilière d'entreprise.
Cette étude, basée sur une enquête terrain, rend compte de la situation fin 2013 du commerce de centre-ville :
- les atouts et la typologie des commerces,
- les évolutions 2010-2013 : taux de vacance et offre par secteurs d'activités,
- les facteurs explicatifs.
Le commerce dans le centre-ville de Lorient. Observatoire partenarial du comm...AudéLor
Réalisée par AudéLor en partenariat avec la CCI du Morbihan et l'Immobilière d'entreprise, cette étude basée sur une enquête terrain, rend compte de la situation fin 2013 du commerce de centre-ville : les atouts et la typologie des commerces, les évolutions 2010-2013 : taux de vacance et offre par secteurs d'activités, les facteurs explicatifs.
Valorisation et perspectives des PME-ETI françaisesjeanrognetta
Altares, acteur majeur de l’information sur les entreprises, et AlphaValue, leader européen en recherche indépendante sur les actions ont associé leurs savoir-faire pour créer AltaValue, un socle de connaissance unique sur les PME et les ETI françaises.
AltaValue dispose de plusieurs dizaines de milliers de valorisations d’entreprises, actualisées mensuellement, fondées sur des méthodes directement issues de l’univers des entreprises cotées (comparables, actualisation des cash-flows futurs), et d’une connaissance très fine de l’ensemble des secteurs d’activité (500 codes d’activité suivis).
Parce que l’investissement se porte aussi sur les entreprises non cotées, AltaValue apporte un éclairage unique sur l’univers des PME et des ETI françaises.
Les perspectives et valorisations sont construites de sorte à rendre accessible un prix de marché, neutre, offrant ainsi un repère utile à l’ensemble des parties prenantes (Chef d’entreprise, expert-évaluateur, investisseur, conseiller financier, banquier, partenaire sociaux, actionnaire …).
Repères économiques Bretagne N°12 : le commerce de détail en Bretagne CCI Bretagne
Ce douzième numéro de la collection de la CCI Bretagne « Repères économiques Bretagne » est une synthèse du panorama du commerce en Bretagne.
Il propose une analyse des évolutions conjoncturelles du secteur à travers son parc d'établissements, ses ressources humaines, son chiffre d'affaires et la consommation des ménages ainsi que sa contribution à l'équilibre territorial.
Observatoire partenarial du commerce 2017. Tendances nationales et locales au...AudéLor
AudéLor vous propose un point sur les données locales ( pays de Lorient) et nationales du commerce.
Au sommaire de la communication n° 91 :
- tendances nationales : pourvoir d'achat, consommation, chiffres d'affaires, e-commerce, faits marquants 2016...
- tendances locales : emploi, surfaces de vente, surfaces autorisées, centralité et périphérie...
Panorama du commerce de détail en Bretagne - édition 2016CCI Bretagne
L'édition 2016 du Panorama du commerce de détail publié par la CCI Bretagne met à disposition dans un même ouvrage l'analyse des évolutions conjoncturelles de la plupart des indicateurs économiques et sociaux de la région. Cinq thèmes sont abordés : le parc d'établissements commerciaux, l'emploi dans le commerce, l'urbanisme commercial, l'activité du commerce et la consommation des ménages ainsi que l'équilibre territorial.
Le commerce à Plouay : diagnostic et premiers enjeux. Communication AudéLor n...AudéLor
Commune au passé commercial bien ancré, bénéficiant d’une localisation géographique "à l’abri" des grands pôles commerciaux, Plouay dispose d’un ancrage solide au sein d’une zone de chalandise de près de 24 000 habitants.
La densité et la diversité de son offre commerciale sont exceptionnelles pour cette taille de commune. Mais, comme beaucoup d’autres territoires au niveau national, Plouay a vu le nombre de ses locaux commerciaux vacants augmenter ces dernières années.
L’analyse socio-économique a permis de mettre en évidence un profond renouvellement des habitants et donc des consommateurs ces dernières années : davantage de familles, moins d’ouvriers, plus d’employés et surtout toujours plus de migration domicile-travail qui favorisent les achats réalisés en dehors de la commune.
L’évasion commerciale est ainsi passée de 39% en 2013 à 47% en 2017.
Si l’analyse urbaine et l’enquête menées auprès des commerçants mettent bien en évidence une dynamique commerciale réelle et des spécificités propres à la commune, il n’en reste pas moins que certaines fragilités pointent : manque de liaison et de fluidité entre les espaces commerciaux situés entre le nord du centre-ville et le coeur de ville, moindre satisfaction des commerçants sur leurs résultats économiques, baisse de dynamique sur certains axes du centre-ville…
Ainsi, pour éviter que les déséquilibres se creusent et pour maintenir son attractivité, le centre-ville doit s’adapter aux nouvelles attentes, pas seulement des consommateurs, mais des habitants plus globalement.
Le centre-ville doit devenir plus accessible, plus convivial, plus "vendeur" et reconquérir ces consommateurs plus volatiles.
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La création d’établissements dans le Pays de Lorient : évolution 2008 - 2014....AudéLor
La création d’établissement constitue un des indicateurs d’attractivité et de santé économique du territoire. La tendance générale de la dynamique de création d’établissements est à la baisse pour de nombreux territoires et ce malgré le développement de l’auto-entreprenariat qui a permis le maintien des créations à un niveau élevé.
Alors que l’emploi à l’échelle du Pays de Lorient s’est dégradé depuis 2008 (800 emplois de perdus), qu’en est-il de la création d’établissements sur le territoire ? Quels sont les secteurs d’activité concernés ?
Chiffre-clés à retenir
12 947 établissements sur le Pays de Lorient (2014 - source INSEE)
728 créations en 2014 (hors auto-entrepreneurs) en 2014 (source Odace)
11,9% : taux de création sur la zone d'emploi de Lorient en 2014 (source INSEE)
+305 établissements : Soldes créations-reprises d'établissements/radiations d'établissements positif (source Odace).
Bpifrance est ancré dans les territoires, partenaires des Régions.
Découvrez l'Atlas des Régions 2015 de Bpifrance.
Cet atlas illustre l'activité de Bpifrance au cours de l'année 2015.
Etude Apec -Attractivité des entreprises et emplois cadres en Ile-de-France, ...Apec
Moteur du marché de l’emploi cadre, l’Île-de-France n’a pas été
épargnée par la crise
Les entreprises de la région sont confrontées à des difficultés de différentes natures
Plusieurs pistes d’action gagneraient à être renforcées pour
permettre aux entreprises de se rendre plus attractives
Similaire à Le paysage commercial du Grand Paris en pleine mutation (20)
Le statut d'auto-entrepreneur - D'auto-entrepreneur à micro-entrepreneur - Les chiffres-clés de l'auto-entrepreneuriat - Le régime fiscal - Le régime social - 5 questions sur le régime de l'auto-entrepreneur
Mise à jour : juillet 2019
Située au carrefour des échanges européens et mondiaux, l’Île-de-France est la première région économique française et l’une des premières au niveau européen. Composée de 8 départements, 1 295 communes et arrondissements, elle accueille une population de 12,2 millions d’habitants (19 % de la population française métropolitaine), plus jeune que la moyenne nationale.
Les Chiffres clés de la région Ile-de-France : population, économie générale, emploi et revenus, entreprises, secteurs d'activité, logement, enseignement, apprentissage et recherche, immobilier d'entreprises, infrastructure et transports, environnement, tourisme, sports et loisirs
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Rencontres et événements d'affaires à Paris Île-de-France. Une étude de la CCI Paris Île-de-France (octobre 2016) sur les salons, congrès et centres d'affaires, événements d'entreprise, spectacles, examens-formations et événements divers en 2015.
Enquêtes auprès de 1059 jeunes de 18 à 25 ans non apprentis réalisée par CSA research : 375 TPE/PME ne recrutant pas d'apprentis réalisée par le CROCIS et Médiamétrie.
Chiffres-clés de l'Île-de-France 2016 : Population, Economie générale, Emplois et revenus, Entreprises, Secteurs d'activité, Enseignement, apprentissage et recherche, Immobilier d'entreprises, Logement, Infrastructures et transports, Environnement, Tourisme.
Publication du CROCIS, le Centre régional d'observation du commerce, de l'industrie et des services de la CCI Paris Ile-de-France
Organisée en partenariat avec le Conseil Général de l'Armement et la CCI Paris Ile-de-France, la conférence-débat "Impression 3D, facteur de la révolution industrielle" s'est déroulée le 31 mars 2016 au siège de la CCI.
Infographie sur l'impression 3D de la CCI Paris Ile-de-France. Pour tout comprendre des grands enjeux liés à l'impression 3D, consultez dès à présent notre infographie.
En Ile-de-France, les très petites entreprises (TPE) sont aussi représentées qu’en province, mais contribuent moins à l’emploi et à l’économie de la région
En Ile-de-France, les très petites entreprises (TPE) sont aussi représentées qu’en province, mais contribuent moins à l’emploi et à l’économie de la région. Elles sont plus souvent non employeuses qu’en province et exercent principalement dans le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques, notamment dans le conseil pour les affaires et la gestion et dans les activités juridiques. Elles présentent des taux de marges plus élevés et des délais de paiement plus courts que les petites et moyennes entreprises de 10 à 19 salariés.
Enquête de conjoncture menée par le CROCIS et Médiamétrie en septembre 2015.
L’indicateur CCI Paris IDF - Entreprises résume les principaux résultats de l’enquête d’opinion CCI Paris Île-de-France - Médiamétrie sur la conjoncture. Il reflète la façon dont les chefs d’entreprise appréhendent la conjoncture, en tenant compte des évolutions passées et futures de leur chiffre d’affaires, de leurs effectifs, de leurs investissements et de l’état actuel de leur situation financière.
Enquête téléphonique réalisée par l’Institut Médiamétrie
du 7 au 25 septembre 2015.
- 3 681 dirigeants d’établissements de moins de 500 salariés en Ile-de-France
- 719 dirigeants d’établissements de moins de 500 salariés sur les autres régions
- 101 dirigeants d’établissements de 500 salariés et plus en Ile-de-France
- 102 dirigeants d’établissements de 500 salariés et plus sur les autres régions
Au niveau mondial, la croissance devrait ressortir sous les + 3,0 % en 2015 (après + 3,3 % en 2014). En effet, si l’activité est mieux orientée en zone euro et si la croissance américaine reste robuste, la morosité de l’économie japonaise et le ralentissement des pays émergents, notamment celui de la Chine, empêchent en contrepartie l’économie mondiale de retrouver son rythme d’avant-crise.
Conjoncture régionale - Novembre 2015
Auteur : Mickaël LE PRIOL
Le paysage commercial du Grand Paris en pleine mutation
1. Le paysage commercial du Grand Paris
en pleine mutation
Avec une hausse de 2 % du nombre de commerces actifs entre 2002 et 2014, la dynamique commerciale
du Grand Paris est globalement positive, avec toutefois des variations différentes suivant les secteurs
d’activités. Près de 108 000 commerces actifs sont recensés sur le territoire en 2014. La vacance est
également bien orientée puisqu’en baisse de près de 10 % sur la même période.
Paris, avec ses 2,2 millions
d’habitants et ses
60 millions de touristes
annuels, est la ville la mieux pourvue en commerces actifs :
avec 62 100 commerces actifs (soit 57,6 % du total), la capitale
se place très largement en première position, loin devant
les Hauts-de-Seine (17 100 commerces actifs, soit 15,7 %),
la Seine-Saint-Denis (15 000, soit 13,9 %) et le Val-de-Marne
(13 600, soit 12,8 %).
Les évolutions n’ont pas été identiques entre 2002 et 2014
et des écarts sont à relever entre les départements. En
effet, la Seine-Saint-Denis (+4,1 %), Paris (+2,7 %) et le
Val-de-Marne (+1,3 %) ont connu une croissance positive du
nombre de commerces actifs présents sur leur territoire.
Le département des Hauts-de-Seine a subi un phénomène
inverse, à savoir une diminution de 2,6 % du nombre de
commerces actifs ; mais ce nombre s’est stabilisé depuis
2008.
Durant les dernières années s’est opérée une restructu-
ration de l’équipement commercial au profit des centres-
villes. A cette tendance forte s’ajoutent les évolutions des
comportements d’achat des consommateurs, dorénavant
demandeurs de plus de proximité et de plus de qualité. Tout
cela a contribué à renforcer l’offre en commerces actifs et à
la remodeler.
Des commerces actifs
plus nombreux à Paris
L’économie francilienne en bref
EnjeuxIle-de-France
n°173 - mai 2015
Retrouvez toutes nos publications sur www.crocis.cci-paris-idf.fr
Nombre de commerces et densité commerciale dans le Grand Paris en 2014
2. L’économie francilienne en bref
EnjeuxIle-de-France
La densité commerciale moyenne du Grand Paris
s’élève à 16,8 commerces pour 1 000 habitants. Sans
surprise, la densité commerciale est la plus importante
à Paris en 2014, avec 31,1 commerces pour 1 000
habitants. La concentration de commerces est très
élevée dans les arrondissements centraux (160,7 pour
1 000 dans le 1er arrondissement, 96,6 dans le 2ème
arrondissement), beaucoup moins dans les arrondis-
sements périphériques qui sont plus diffus (14,2 pour
1 000 dans le 19ème, 16,5 dans le 20ème). La densité
commerciale est également importante dans les villes
accueillant un grand nombre de salariés (Puteaux, Levallois-
Perret, Aubervilliers…), généralement proches de la capitale.
Les niveaux de densité sont globalement plus faibles dans
les villes à dominante résidentielle, mais certaines d’entre
elles, telles Saint-Maur, Vincennes, Le Raincy… parviennent
à tirer leur épingle du jeu ; en effet, plus les communes
comptent d’habitants aux revenus élevés, plus le nombre de
commerces est important.
La vacance commerciale,
avant toute chose,
est la conséquence de
difficultés que rencontre un commerçant dans le maintien
de son activité. Elle peut également caractériser des locaux
en travaux. La vacance commerciale est généralement
synonyme d’une fragilisation du tissu commercial, dans la
mesure où elle traduit des difficultés dans le maintien et la
transmission des activités commerciales.
A l’échelle du Grand Paris, le taux de vacance s’établit à
12,5 % en 2014. Le nombre de locaux vacants baisse de près
Source : Equipement commercial 2014 - Territem
Evolution du tissu commercial du Grand Paris
105 838
106 837 106 848
106 218
107 801
13,9%
12,8%
11,7%
12,2%
12,5%
10,0%
11,0%
12,0%
13,0%
14,0%
15,0%
104 500
105 000
105 500
106 000
106 500
107 000
107 500
108 000
2002 2005 2008 2011 2014
Cellules actives
Taux de vacance
Nombre de
commerces actifs Taux de vacance
Le taux de vacance
recule depuis 2002
Densité du nombre de commerces pour 1000 habitants
2
3. L’économie francilienne en bref
EnjeuxIle-de-France
3
Taux de vacance en 2014
de 10 % entre 2002 et 2014, mais la courbe s’est inversée
depuis 2008, le taux étant reparti à la hausse, dans des
proportions contenues.
Les départements ne sont pas égaux quant à la vacance
relevée ; en effet, elle reste encore élevée dans certains
territoires du Grand Paris. Hormis dans quelques communes
du nord du département, les Hauts-de-Seine ont connu la
plus forte baisse de la vacance entre 2002 et 2014 (-20,5 %).
Paris (-13,6 %) et la Seine-Saint-Denis (-8,9 %) ont suivi la
même tendance. A contrario, le Val-de-Marne a vu le nombre
de locaux vacants augmenter de 19,1 % sur la même période.
Au global, le taux de vacance est le plus faible dans la capitale
et s’établit à 11,0 %. Il est de 11,3 % dans les Hauts-de-Seine
et de 15,5 % dans le Val-de-Marne. La Seine-Saint-Denis,
malgré des progrès notables en termes de projets d’aména-
gement et de restructurations aboutis, compte encore 17,0 %
de locaux vacants. Les commerces de proximité, parfois
implantés dans des quartiers fragiles définis en tant que
zones prioritaires (ZFU, ZUS…), subissent toujours la crise et
la concurrence des centres commerciaux.
En 2014, six communes du Grand Paris comptent un taux de
vacance supérieur ou égal à 25 % : cinq dans le Val-de-Marne
et une en Seine-Saint-Denis. A l’opposé, six autres constatent
un taux de vacance inférieur ou égal à 5 % : trois dans les
Hauts-de-Seine, deux arrondissements parisiens et une ville
du Val-de-Marne. Encore une fois, un lien peut être établi
entre revenu des habitants et taux de vacance : plus le
premier est élevé, plus le second est faible.
Le renouvellement
des commerces, ou
mutation commerciale,
prend en compte tout changement d’état d’un commerce
observé entre deux recensements.
Depuis 2011, et encore plus depuis 2002, les commerces
se sont beaucoup renouvelés et nombre d’entre eux ont
changé d’affectation. Certaines communes ont engagé des
opérations urbaines lourdes, souvent en lien avec leur centre-
ville, et il n’est pas étonnant qu’elles affichent alors des taux
de mutation commerciale élevés. Dans ce cas, c’est le signe
que la ville se modernise, qu’elle fait preuve de dynamisme.
Néanmoins, un taux élevé peut traduire aussi le fait qu’un
quartier rencontre de fortes difficultés économiques
et/ou sociales.
Entre 2011 et 2014, plus de 40 500 commerces implantés
sur le territoire du Grand Paris ont connu une mutation
commerciale, soit 32,9 % des commerces qui ont donc
changé d’exploitation au cours des trois dernières années
(contre 30 % entre 2008 et 2011, et 25 % entre 2005 et 2008).
Le Val-de-Marne a subi plus que tout autre ce phénomène
puisque le taux de mutation commerciale s’établit à 49,0 %
(contre 31,2 % à Paris, 28,4 % dans les Hauts-de-Seine et
29,9 % en Seine-Saint-Denis). Par exemple, la ville d’Ivry-
sur-Seine, avec un taux dépassant les 60 %, est en pleine
opération de renouvellement urbain (projets Ivry confluence
et ZAC du plateau). Des taux élevés peuvent également être
constatés dans des communes dans lesquelles un centre
commercial d’envergure a été créé, comme c’est le cas
à Tremblay-en-France avec l’arrivée d’Aéroville (taux de
mutation commerciale de 56,8 %) ou à Villeneuve-la-Garenne
avec Qwartz (74,6 %).
Les types de commerce
n’ont pas tous évolué de
la même façon durant
la période 2002-2014
(voir méthodologie en fin de document). Certains ont pu
bénéficier d’une activité soutenue, portés par la dynamique
commerciale de retour vers les centres-villes. D’autres
subissent toujours les conséquences de la crise économique
et la défection des consommateurs pour certains postes
de dépenses, ou les changements des modes de consom-
mation.
La mutation commerciale
en hausse
Un paysage commercial qui
s’adapte aux évolutions des
comportements d’achat
4. L’économie francilienne en bref
EnjeuxIle-de-France
Parmi les secteurs porteurs, les agences sont en forte
progression depuis 2002 ; avec 11,7 % de commerces supplé-
mentaires, la dynamique est portée par le sous-secteur
« poste et télécommunications » (+24,7 % entre 2002 et
2014), particulièrement les agences de téléphonie mobile.
Néanmoins, leur nombre diminue depuis 2011. Les « services
à la personne » sont également bien orientés sous l’effet
conjoint d’une hausse du nombre d’écoles de conduite
et surtout des services à domicile type garde d’enfants,
ménage, aide aux personnes âgées… Les agences sont en
hausse particulièrement dans le Val-de-Marne (+34,2 %) et en
Seine-Saint-Denis (+31,6 %).
De manière générale, l’alimentaire connait une dynamique
positive entre 2002 et 2014, avec 3,8 % de commerces en plus.
Mais des disparités départementales existent (+8,5 % à Paris,
-3,6 % dans le Val-de-Marne). Concernant le sous-secteur
« alimentation générale », et malgré une hausse importante
du nombre de supérettes (+147,7 %), surtout implantées dans
lescentres-villes,lahaussen’estquede5,7%depuis2002sous
l’effet d’une forte diminution des commerces d’alimentation
générale, type épiceries de quartier. S’agissant de « l’alimen-
tation spécialisée », la dynamique (2,8 % de commerces
supplémentaires depuis 2002) repose principalement sur la
progression du nombre de commerces de surgelés (+48,2 %)
et de boissons, thés et cafés (+29,5 %).
Le secteur de la personne, avec une offre en augmentation
de 10,4 % entre 2002 et 2014, est, lui aussi, bien orienté dans le
GrandParis,surtoutenSeine-Saint-Denis(+13,4%).Ilbénéficie
surtout de la forte croissance des commerces dédiés aux
« soins du corps » (+20,1 % de 2002 à 2014). Le sous-secteur
« équipement de la personne » est porté
notamment par la hausse des friperies-solderies
(+28,3 %). Enfin, les commerces dédiés aux
« services aux ménages » diminuent du fait de la contraction
du nombre de pressings, cordonneries, retoucheries (-20,7 %).
Le secteur des hôtels-cafés-restaurants connait également
une dynamique positive sur la période 2002-2014 (+9,9 %),
malgré la baisse du nombre d’hôtels (-5,0 %) ; cette tendance
est surtout portée par la restauration rapide (+52,5 % depuis
2002), un peu moins par la restauration traditionnelle (+7,2 %
sur la même période).
D’autres secteurs font face à une dynamique inverse et
connaissent des difficultés grandissantes. C’est le cas du
secteur de l’habitat qui, avec 21,0 % de commerces en moins
entre 2002 et 2014, a connu la plus forte régression. Les
Hauts-de-Seine résistent mieux que les autres départements
(-1,1 %). Tous les postes sont touchés par cette baisse : les
« services liés à l’habitat » (types menuiserie, artisanat,
serrurerie, réparations diverses…, -13,1 %), le « bricolage-
jardinage » (-23,4 %) et surtout « l’équipement de la maison »
(-25,8 %).
Le secteur automobile suit la même tendance baissière, avec
18,7 % de commerces en moins en 2014 par rapport à 2002.
Les concessionnaires automobiles (-33,8 %), les commerces
d’équipements automobiles (-17,6 %), les stations essence
(-30,8 %)… sont tous en diminution. Seuls les concession-
naires de deux-roues (+19,1 %) et les stations de lavage
(+43,8 %) ont progressé significativement sur la période.
Le secteur culture - loisirs a, lui aussi, connu une
réduction du nombre de commerces depuis 2002
(-11,9 %). Néanmoins, la situation s’améliore depuis 2011 ;
en effet, le sous-secteur « culture » est mieux orienté
du fait des nombreuses créations de commerces de
cigarettes électroniques lors des trois dernières années
(391 commerces ouverts dans le Grand Paris), même s’il s’agit
sans doute d’un phénomène éphémère. Le sous-secteur
« loisirs », quant à lui, continue de chuter (-23,0 % entre 2002
et 2014) malgré la bonne tenue du nombre de salles de
sports et des espaces jeux enfants (+67,3 %).
4
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
Agences Alimentation Automobiles-
Deuxroues
Culture-Loisirs Habitat Hôtel- Cafés-
Restaurants
Personne
2002 2014
+ 11,7 % + 3,8 %
-18,7 %
-11,9 %
-21,0%
+ 9,9 %
+ 10,4 %
Evolution du nombre de commerces par secteurs dans le Grand Paris entre 2002 et 2014
Source : Equipement commercial 2014 - Territem
5. L’économie francilienne en bref
EnjeuxIle-de-France
Entre 2002 et 2014, certains secteurs d’activité ont profité de
l’attrait grandissant des consommateurs pour se développer
fortement. D’autres, au contraire, ont subi de plein fouet
une désaffection certaine. Les départements composant le
Grand Paris ont chacun leur spécificité propre ; néanmoins,
des tendances communes s’observent.
Parmi les secteurs ayant connu une hausse significative
du nombre d’établissements dans plusieurs départements,
nous retrouvons :
- les commerces alimentaires ou à dominante alimentaire,
tels les supérettes, les commerces ethniques ou exotiques,
la restauration rapide et les traiteurs asiatiques ;
- la téléphonie discount, dont l’engouement s’est surtout
manifesté jusqu’en 2008, un déclin s’opérant depuis ;
- les commerces en lien avec le « soin du corps » tels les
ongleries, prothèses auditives et centres solaires / UV.
D’autres secteurs, au contraire, ont connu une baisse
significative du nombre d’établissements dans plusieurs
départements du Grand Paris. C’est le cas notamment :
- des commerces de location de DVD et automates, qui
ont quasiment disparu, supplantés par les systèmes de
VOD directement accessibles depuis chez soi. Pour tous les
départements, il s’agit de la baisse la plus importante entre
2002 et 2014 ;
- des commerces de matériels d’optique, photo, dévelop-
pement photo, ainsi que des commerces de réparation
d’outils électriques ou électroniques. Ces services sont
dorénavant proposés par de plus grandes structures, les
petits commerces ne subsistant que très partiellement sur le
territoire du Grand Paris.
Julien TUILLIER
Evolutions sectorielles significatives à Paris Evolutions sectorielles significatives dans les Hauts-de-Seine
Evolutions sectorielles significatives en Seine-Saint-Denis Evolutions sectorielles significatives dans le Val-de-Marne
-87%
-69%
-55%
-51%
-50%
103%
139%
141%
175%
191%
Location de DVD (+ automate)
Matériel d'optique, photo, développement photo
Réparation d'articles électriques
ou électroniques
Disquaire (disques, CD audio, DVD)
Libre-service informatique (dont cybercafé)
Activités sportives - Salles de sport -
Espace jeux enfants
Bricolage (surface de vente >= 400 m²)
Supérette classique
Garage deux-roues
Prothèses auditives
-90%
-72%
-64%
-63%
-63%
186%
200%
226%
330%
367%
Location de DVD (+ automate)
Matériel d'optique, photo, développement photo
Location de matériel de bricolage et équipement
de la maison
Jardinerie - Pépiniériste
Pâtisserie
Commerce bio
Solaire / UV
Prothèses auditives
Onglerie
Autres activités culturelles
(cours des dessins, cuisine, ...)
-96%
-76%
-70%
-66%
-64%
126%
152%
158%
221%
358%
Location de DVD (+ automate)
Réparation d'articles électriques ou électroniques
Tissus - Mercerie
Charcuterie - Traiteur - Epicerie fine
Matériel d'optique, photo, développement photo
Restauration rapide
Prêt-à-porter lingerie
Téléphonie discount
Commerce ethnique /
exotique
Bijoux fantaisie -
Accessoires de mode
-96%
-95%
-91%
-80%
-75%
156%
193%
329%
732%
739%
Location de DVD (+ automate)
Alimentation générale (épicerie)
Jardinerie - Pépiniériste
Brocante - Dépôt-vente - Biens d'occasion
Réparation d'articles électriques ou électroniques
Bijoux fantaisie -
Accessoires de mode
Téléphonie discount
Commerce ethnique / exotique
Traiteur asiatique
Supérette classique
Source : Equipement commercial 2014 - Territem Source : Equipement commercial 2014 - Territem
Source : Equipement commercial 2014 - TerritemSource : Equipement commercial 2014 - Territem
5
6. L’économie francilienne en bref
EnjeuxIle-de-France
La capitale attractive pour les commerces
Le nombre total de locaux commerciaux recensés à Paris est en très légère hausse depuis 2002 (+0,6 %).
Avec son tissu commercial très dense et sa visibilité nationale et internationale, la capitale conserve son
attractivité et concentre 58 % de la totalité des commerces du Grand Paris.
L’évolution de la composition de l’offre commerciale entre 2002 et 2014 se caractérise comme suit :
• Le secteur de l’hôtellerie-restauration est en hausse de 9,2 % depuis 2002, porté par la restauration
rapide (+31,4 %) qui continue de s’étendre dans la capitale.
• Le secteur en lien avec la personne a connu une forte progression à Paris depuis 2002 (+11,2 %). Plus
précisément, les soins du corps (instituts de beauté, solaire/UV, opticien, autres soins corporels…)
connaissent une croissance soutenue (+23,3 %), comme les commerces d’équipement de la personne
(+9 %).
• Le secteur de l’alimentation est également bien orienté (+8,5 %) grâce notamment aux commerces
alimentaires « de niche » (chocolaterie – confiserie +56,1 %, commerces bio +50,0 %, cavistes +47,6 %).
A noter que les boucheries-charcuteries et boulangeries-pâtisseries sont en baisse de respectivement
24,3 % et 6,5 %, ce qui n’est pas le cas des commerces de produits surgelés (+58,3 %) et des supérettes
(+100 %).
• Les agences progressent de 3,7 % sur la période, sous l’effet de la hausse des agences immobilières
(+12,9 %) et des agences bancaires et d’assurance (+4,4 %).
• A l’opposé, le nombre de commerces du secteur de l’habitat chute de 21,6 % depuis 2002, aussi bien
l’équipement de la maison (-25,4 %) que le bricolage-jardinage (-18,8 %).
Marie GAUDEMET, CCID Paris
Le tissu commercial des Hauts-de-Seine se renouvelle
Après plusieurs années de restructuration de l’équipement commercial au profit des centres-villes, le
département voit le nombre de ses locaux commerciaux se stabiliser (+0,3 % de commerces entre 2008 et
2014, après une baisse de 5,3 % entre 2002 et 2008). L’offre commerciale évolue de la façon suivante :
• Accroissement de la part des hôtels-cafés-restaurants (+8,5 % depuis 2002), en lien avec le dévelop-
pement des pôles d’emplois ; la dynamique repose principalement sur la restauration rapide (+69,2 %),
au détriment de la restauration traditionnelle (-1,1 %).
• Croissance du secteur de la personne (+5,2 %), reposant essentiellement sur le développement
des services liés aux soins du corps et au bien-être (+15,0 %). Les commerces de l’équipement de la
personne ont connu une augmentation moins importante (+4,9 %), alors que dans le même temps les
services traditionnels (blanchisserie, pressing, cordonnerie…) chutent de 19,5 %.
• La part des agences poursuit la baisse entamée depuis 2008. Les boutiques de téléphonie mobile et
surtout les taxiphones, après une forte hausse entre 2002 et 2005, sont en nette diminution depuis
cette date (-57 %).
• Léger recul de l’alimentaire (-3,4 %), qui masque des évolutions contrastées : le déclin des commerces
de bouche se poursuit (sauf fruits & légumes, fromagerie-crèmerie, charcuterie - traiteur - épicerie fine)
tandis que les nouveaux formats de la grande distribution continuent de gagner du terrain (supérettes
en hausse de 45,7 %).
• Baisse prononcée des commerces de culture - loisirs (-26,1 %), même si le rythme de baisse du secteur
ralentit. La quasi disparition de certaines activités (locations de DVD, disquaire indépendant…) accroît
cette tendance.
Agnès CROZET, CCID Hauts-de-Seine
6
7. L’économie francilienne en bref
EnjeuxIle-de-France
Le Val-de-Marne en pleine mutation
Le Val-de-Marne connait une croissance de 3,7 % du nombre total de locaux commerciaux depuis 2002.
La vacance reste élevée, mais le département a amorcé une mutation commerciale de son offre. Le
recensement 2014, en comparaison avec celui de 2002, laisse apparaitre les évolutions suivantes :
• Progression toujours constante des agences, en hausse de 34,2 % depuis 2002, surtout la téléphonie
discount (+192,9 % même si la tendance s’inverse depuis 2011). Les agences immobilières sont
également en hausse de 39,9 % sur la même période. A noter également la bonne tenue des services
à la personne (ménages, garde d’enfants, aide aux personnes âgées, ...) qui progressent fortement,
passant de 7 agences recensées en 2002 à plus de 100 en 2014.
• Augmentation des hôtels-cafés-restaurants (+10,8 %), portés par la restauration traditionnelle (+23,5 %)
et surtout la restauration rapide (+63,0 %). Dans le même temps, les hôtels diminuent de 39,7 %.
• Hausse des commerces en lien avec la personne (+10,2 %), surtout du fait de la croissance des commerces
de soins du corps (+17,7 %), à savoir les instituts de beauté (+99,3 %), les opticiens (+47,6 %),…
• Recul du nombre de commerces d’alimentation de 3,6 % entre 2002 et 2014. La hausse de l’alimentation
généraliste (+15,4 %), surtout les supérettes (+602,0 %) et les commerces bio (+37,5 %), ne compense
pas, en volume, la baisse de l’alimentation spécialisée (-13,5 %). Sont plus particulièrement touchés les
poissonneries (-45,8 %), les boucheries-charcuteries (-28,1 %) et les commerces de fruits et légumes
(-25,0 %).
• Baisse de 25,2 % du nombre de commerces de culture - loisirs, particulièrement les locations de DVD
(-95,8 %) qui ont subi de plein fouet l’évolution des modes de consommation des clients.
• Diminution des commerces de l’habitat de 26,1 % : l’équipement de la maison (-38,3 %), le bricolage-
jardinage (-26,2 %) et les services liés à l’habitat (-13,8 %) font partie des commerces les plus concur-
rencés par les grandes surfaces spécialisées.
Corinne FLAMENT, CCID Val-de-Marne
La Seine-Saint-Denis de nouveau dynamique
En 2014, la Seine-Saint Denis compte 18 109 locaux commerciaux, soit une hausse de 1,7 % depuis 2002. Ce
phénomène est nouveau puisque le département faisait face jusqu’à présent à une baisse du nombre de
commerces. Les opérations urbaines engagées dans certaines communes ont porté leurs fruits. Depuis
2002, l’offre commerciale du département évolue comme suit :
• Forte progression des agences (+31,6 %), portées par le développement des agences de téléphonie
discount (+157,5 %) et de téléphonie mobile (+65,9 %), même si la tendance s’est inversée depuis 2011.
Les agences immobilières (+25,6 %) et bancaires (+14,7 %) sont aussi en hausse.
• Hausse de l’alimentation généraliste (+28,0 %), surtout des commerces bio (+93,8 %) et des supérettes
(+88,7 %), alors que dans le même temps l’alimentation spécialisée baisse (-10,0 %), surtout les
charcutiers-traiteurs (-66,0 %).
• Augmentation du nombre d’hôtels-cafés-restaurants (+13,8 %), surtout du fait de la restauration rapide
(+126,3 %), très présente près des grands pôles d’emplois du département (Saint-Denis, Montreuil…).
• Bonne tenue du secteur des commerces en lien avec la personne (+13,4 %), surtout l’équipement
de la personne (bijoux fantaisie, prêt-à-porter…, +21,8 %) et les soins du corps (instituts de beauté,
solaire-UV, tatouage…, +17,3 %).
• Recul du secteur de l’habitat (-25,2 % entre 2002 et 2014) : -33,5 % pour le bricolage-jardinage, -26,5 % pour
les services liés à l’habitat, -19,0 % pour l’équipement de la maison.
• Chute de 30,3 % du nombre de commerces de culture - loisirs, surtout les locations de DVD (-95,9 %) et
les librairies-papeteries (-48,8 %).
Nadia VALENTE-GUIDIS, CCID Seine-Saint-Denis
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8. L’économie francilienne en bref
EnjeuxIle-de-France
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Directeur de la rédaction : France MOROT-VIDELAINE
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Maquette et mise en page : Nathalie pagnoux
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Industrie - Démographie d’entreprises : Yves Burfin
Commerce - Enquêtes - Développement durable : Julien TUILLIER
Conjoncture - Benchmark européen : Mickaël LE PRIOL
Services : Bénédicte GUALBERT
Veille économique : Marielle GUERARD, Catherine PICQ-MARTINEZ, Clément SAVELON
PAO - Multimédia : Nathalie PAGNOUX
Administration - Secrétariat : Isabelle BURGOT-LAMBERT
Pour en savoir plus :
L’information socio-économique pour prendre les bonnes décisions
Grâce à Territem, la Chambre de commerce et d’industrie de Paris - Ile-de-France réalise des études et met à votre disposition de
nombreuses données socio-économiques sur le Grand Paris. Elles sont disponibles sous forme de cartes, tableaux, graphiques dans
trois collections : Profil socio-économique, Chiffres-clés sectoriels, Equipement commercial.
Vous pouvez vous procurer les collections Territem sur :
http://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/fichiers/territem-etude-tissu-economique-grand-paris
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Méthodologie : Recensement des cellules commerciales
Grâce à un relevé terrain effectué de façon régulière par des enquêteurs qui sillonnent le Grand Paris, la Chambre de commerce et d’industrie
Paris Ile-de-France dispose de toutes les données relatives à l’équipement commercial. Le dernier recensement a eu lieu au printemps 2014.
Cet inventaire répertorie tous les commerces et services de proximité, moyennes et grandes surfaces, centres commerciaux, hôtels, cinémas,
ainsi que les locaux vacants du département.
Le recensement 2014 a été réalisé avec une nouvelle nomenclature qui intègre 157 activités commerciales réparties en 8 catégories. De plus,
de nouvelles activités commerciales sont apparues et sont dorénavant prises en compte dans le recensement (vente de cigarettes électro-
niques, drive…). Cette nomenclature 2014 a par ailleurs été rétropolée sur les millésimes antérieurs (2002, 2005, 2008 et 2011) pour permettre
une analyse de l’évolution. Cette base de données permet de qualifier l’équipement commercial et d’analyser ses mutations sur le territoire
du Grand Paris. Elle constitue également un outil d’aide à la décision contribuant au développement de l’activité commerciale.
Détail des 8 catégories, composantes de l’équipement commercial du Grand Paris :
• Agences : Banque – Assurances (agences bancaires, d’assurances, distributeurs de billets…), Postes et Télécommunications (téléphonie
mobile, la poste…), Services à la personne (agences de conduite, services à domicile, agences d’intérim…), Services immobiliers
(agences immobilières)
• Alimentation : Alimentation Généraliste (supermarchés, hypermarchés, supérettes, épiceries, drives, commerces bio…), Alimentation
Spécialisée (boulangeries, boucheries, commerces de produits surgelés…)
• Automobiles - Deux roues (concessionnaires, garages, stations de lavage, stations essence…)
• Culture – Loisirs (cinémas, disquaires, librairies, tabacs, agences de voyages, magasins de jeux vidéo…)
• Grands magasins
• Habitat : Bricolage – Jardinage (magasins de bricolage, fleuristes, quincailleries…), Equipement de la maison (brocantes, spécialistes
luminaires, cuisine, salon…), Services liés à l’habitat (serrureries, menuiseries, sécurité…)
• Hôtel - Cafés – Restaurants (hôtels de tourisme, restauration traditionnelle, restauration rapide, cafétérias, débits de boisson…)
• Personne : Equipement de la personne (chaussures, prêt-à-porter, maroquinerie, puériculture…), Services aux ménages (pressings,
laveries, cordonneries…), Soins du corps (coiffeurs, instituts de beauté, opticiens…)
Définitions
Grand Paris : Le Grand Paris, dans ce document, désigne la ville de Paris et les trois départements de la petite couronne : les
Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne.
Commerce actif : Un commerce actif désigne un magasin ouvert au public et proposant à la vente des biens ou services. Par
opposition, un commerce vacant n’est pas un commerce actif.
Mutation commerciale : La mutation commerciale prend en compte tout changement d’état d’un commerce observé entre deux
recensements. Il peut s’agir de changements d’enseigne, d’activité, de commerces devenus vacants, de commerces vacants
ré-ouverts ou de créations d’activités.
Vacance commerciale : La vacance commerciale désigne un local commercial non exploité pour une durée indéterminée. Les locaux
en travaux en font partie. Le taux de vacance désigne le rapport entre le nombre de locaux commerciaux vacants et le nombre total
de locaux commerciaux.
Densité commerciale : Il s’agit du nombre de commerces recensés pour 1 000 habitants.