L'impression 3D au service de la santé, présentation de Jean Pierre Attal, Directeur de l'Unité de Recherche en Biomatériaux Innovants et Interfaces - Paris Descartes, Chirurgie Dentaire.
Imagerie Médical: De la prévention à la thérapieAlain Tassy
Compte rendu de la 3ième réunion thématique du groupe Telecom Paristech Santé.
Point sur les dernières innovations.
Des sytèmes toujours plus nombreux, toujours plus sophistiqués et toujours plus chers.
Le problème des radiations.
De l'Image au Big data
Biotechnologie imprimante 3 d - imprimer des greffons… une fictionRéseau Pro Santé
Revue "Pharmacien demain" n°26 - ALEE-
Notre société connait une révolution en matière de technologies numériques depuis une cinquantaine d’années. Et si la médecine en profitait également ? Si l’impression 3D commence à faire parler d’elle, son utilisation dans le domaine médical pourrait s’avérer indispensable pour répondre aux besoins, et notamment dans le domaine de la greffe.
L’impression 3D, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit de procédés de fabrication additive ; elle repose sur l’assemblage couche par couche de constituants des tissus biologiques.
Par exemple, en matière d’impression d’organe, il s’agit d’utiliser des techniques basiques d’ingénierie pour proposer des tissus humains. On dépose de l’encre biologique, constituée de cellules humaines, dans une boite de pétri puis on les irradie dans l’ultra-violet pour les stériliser. Si les recherches depuis dix ans ont permis d’améliorer des aspects pratiques comme l’encre à utiliser, la technique pose encore des questions.
Quelle est son utilisation aujourd’hui ?
Actuellement, ce principe est utilisé pour la conception et la fabrication de dispositifs médicaux tels que les prothèses. Celles-ci sont ainsi faites sur mesure, adaptées à chaque patient tant par leur forme que par leur structure (densité…). Des sociétés comme la Coopérative Technologies Dentaires réalisent des prothèses dentaires grâce à cette technologie en moins de 24 heures. Récemment, un patient atteint d’un cancer des os a dû subir une ablation de la moitié de son bassin et une prothèse imprimée lui a permis de pouvoir remarcher avec une canne. Le bilan pour ce patient resté dans l’anonymat reste positif même après un recul de trois ans.
La technologie 3D est également employée afin d’améliorer la précision de l’emplacement des implants dentaires ; sont ainsi créés de véritables guides chirurgicaux.
...
reseauprosante.fr
Cr 4ième réunion thématique : "Gamification en santé" - 20 janvier 2016 Alain Tassy
Compte rendu de la 4ième réunion thématique de Télécom Paristech Santé sur la gamification en santé.
Les intervenants:
Frédéric VACHER (Director, Corporate Strategy Innovation, Dassault Systèmes) « Témoignage sur les activités de Dassault Système en simulation dans le domaine médical »
• Dr Morgan LE GUEN (Anesthésiste-réanimateur, Hôpital Foch)
« Améliorer la sécurité du soin : vers la Gamification ! »
• Jérôme LELEU (Président, Interaction Healthcare)
« Regard d’un acteur du Serious Game : Typologie et retour d’expérience »
• Pr Antoine Tesniere, MD, PhD (Professeur à l’Hôpital Cochin, Directeur d’Ilumens, Président du SESAM) « Simulation et gamification : des révolutions incontournables dans la santé »
L’édition 2013 du congrès Nord-Américain d’Imagerie Médicale (RSNA) s’est tenue du 1er au 6 décembre 2013, réunissant plus de 53000 radiologues et professionnels de l’Imagerie Médicale. La Société Française de Radiologie, en partenariat avec les Laboratoires GUERBET, a permis à 10 jeunes radiologues de participer à cette édition 2013 du RSNA. Sélectionnés par leurs inter-régions d’origine, ils ont présenté leurs travaux, assisté aux sessions scientifiques et de formation continue, rencontré les industriels, avant de profiter de la vie nocturne de Chicago. Recherche et innovations instrumentales étaient au programme des séances de travail quotidiennes. Ils ont directement participé à la rédaction de ce rapport, qui sans pouvoir être exhaustif, met en avant certaines avancées instrumentales ainsi que les points forts et nouveautés scientifiques dans chacune des spécialités.
Catherine Oppenheim, CH Sainte-Anne, Paris
Ont participé cette année
Jean-Baptiste MEYER, interne au CHU de Nancy dont les thématiques de recherche sont centrées autour de l’imagerie ostéo-articulaire. Il est auteur de 2 posters au RSNA 2013.
Anthony DOHAN, Chef de Clinique Assistant au CHU Lariboisière, dont les thématiques de recherche sont centrées sur imagerie digestive/ interventionnelle. Il est auteur et co-auteur de 4 posters au RSNA 2013.
Lambros TSELIKAS, interne à Paris, dont les thématiques de recherche sont centrées sur l’imagerie Interventionnelle en particulier en oncologie. Il est co-auteur de 2 posters et 5 communications au RSNA 2013.
Constance de MARGERIE MELLON, étudiante en master 2 à Paris après avoir validé son DES à Paris, dont les thématiques de recherche sont centrées sur l’imagerie thoracique et neurologique.
Francesco MACRI, Chef de Clinique Assistant au CHU de Nîmes, dont les thématiques de recherche sont centrées sur les urgences thoraciques et abdominales, digestives.
Suonita KHUNG, Chef de Clinique Assistante au CHRU de Lille, dont les thématiques de recherche sont centrées sur l’imagerie thoracique.
Roxane MERILLON, Chef de Clinique Assistant au CHU de Caen, dont les thématiques de recherche sont centrées sur l’imagerie ostéoarticulaire et sénologie.
Pierre DURAND, interne au CHU de Grenoble, radiologie, dont les thématiques de recherche sont centrées sur la neuro-radiologie, l’imagerie oncologique et interventionnelle. Il est auteur d’une communication primée au RSNA 2013.
Vincent HUMMEL, Chef de Clinique Assistant au CHU de Limoges, dont les thématiques de recherche sont centrées sur l’imagerie digestive.
Mélanie KULIK, interne au CHU d’Angers, dont les thématiques de recherche sont centrées sur la sénologie, l’imagerie abdominale et génito-urinaire. Elle est auteur d’un poster au RSNA 2013.
C’est leur rapport que nous vous présentons dans les pages suivantes.
reseauprosante.fr
L'impression 3D au service de la santé, présentation de Jean Pierre Attal, Directeur de l'Unité de Recherche en Biomatériaux Innovants et Interfaces - Paris Descartes, Chirurgie Dentaire.
Imagerie Médical: De la prévention à la thérapieAlain Tassy
Compte rendu de la 3ième réunion thématique du groupe Telecom Paristech Santé.
Point sur les dernières innovations.
Des sytèmes toujours plus nombreux, toujours plus sophistiqués et toujours plus chers.
Le problème des radiations.
De l'Image au Big data
Biotechnologie imprimante 3 d - imprimer des greffons… une fictionRéseau Pro Santé
Revue "Pharmacien demain" n°26 - ALEE-
Notre société connait une révolution en matière de technologies numériques depuis une cinquantaine d’années. Et si la médecine en profitait également ? Si l’impression 3D commence à faire parler d’elle, son utilisation dans le domaine médical pourrait s’avérer indispensable pour répondre aux besoins, et notamment dans le domaine de la greffe.
L’impression 3D, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit de procédés de fabrication additive ; elle repose sur l’assemblage couche par couche de constituants des tissus biologiques.
Par exemple, en matière d’impression d’organe, il s’agit d’utiliser des techniques basiques d’ingénierie pour proposer des tissus humains. On dépose de l’encre biologique, constituée de cellules humaines, dans une boite de pétri puis on les irradie dans l’ultra-violet pour les stériliser. Si les recherches depuis dix ans ont permis d’améliorer des aspects pratiques comme l’encre à utiliser, la technique pose encore des questions.
Quelle est son utilisation aujourd’hui ?
Actuellement, ce principe est utilisé pour la conception et la fabrication de dispositifs médicaux tels que les prothèses. Celles-ci sont ainsi faites sur mesure, adaptées à chaque patient tant par leur forme que par leur structure (densité…). Des sociétés comme la Coopérative Technologies Dentaires réalisent des prothèses dentaires grâce à cette technologie en moins de 24 heures. Récemment, un patient atteint d’un cancer des os a dû subir une ablation de la moitié de son bassin et une prothèse imprimée lui a permis de pouvoir remarcher avec une canne. Le bilan pour ce patient resté dans l’anonymat reste positif même après un recul de trois ans.
La technologie 3D est également employée afin d’améliorer la précision de l’emplacement des implants dentaires ; sont ainsi créés de véritables guides chirurgicaux.
...
reseauprosante.fr
Cr 4ième réunion thématique : "Gamification en santé" - 20 janvier 2016 Alain Tassy
Compte rendu de la 4ième réunion thématique de Télécom Paristech Santé sur la gamification en santé.
Les intervenants:
Frédéric VACHER (Director, Corporate Strategy Innovation, Dassault Systèmes) « Témoignage sur les activités de Dassault Système en simulation dans le domaine médical »
• Dr Morgan LE GUEN (Anesthésiste-réanimateur, Hôpital Foch)
« Améliorer la sécurité du soin : vers la Gamification ! »
• Jérôme LELEU (Président, Interaction Healthcare)
« Regard d’un acteur du Serious Game : Typologie et retour d’expérience »
• Pr Antoine Tesniere, MD, PhD (Professeur à l’Hôpital Cochin, Directeur d’Ilumens, Président du SESAM) « Simulation et gamification : des révolutions incontournables dans la santé »
L’édition 2013 du congrès Nord-Américain d’Imagerie Médicale (RSNA) s’est tenue du 1er au 6 décembre 2013, réunissant plus de 53000 radiologues et professionnels de l’Imagerie Médicale. La Société Française de Radiologie, en partenariat avec les Laboratoires GUERBET, a permis à 10 jeunes radiologues de participer à cette édition 2013 du RSNA. Sélectionnés par leurs inter-régions d’origine, ils ont présenté leurs travaux, assisté aux sessions scientifiques et de formation continue, rencontré les industriels, avant de profiter de la vie nocturne de Chicago. Recherche et innovations instrumentales étaient au programme des séances de travail quotidiennes. Ils ont directement participé à la rédaction de ce rapport, qui sans pouvoir être exhaustif, met en avant certaines avancées instrumentales ainsi que les points forts et nouveautés scientifiques dans chacune des spécialités.
Catherine Oppenheim, CH Sainte-Anne, Paris
Ont participé cette année
Jean-Baptiste MEYER, interne au CHU de Nancy dont les thématiques de recherche sont centrées autour de l’imagerie ostéo-articulaire. Il est auteur de 2 posters au RSNA 2013.
Anthony DOHAN, Chef de Clinique Assistant au CHU Lariboisière, dont les thématiques de recherche sont centrées sur imagerie digestive/ interventionnelle. Il est auteur et co-auteur de 4 posters au RSNA 2013.
Lambros TSELIKAS, interne à Paris, dont les thématiques de recherche sont centrées sur l’imagerie Interventionnelle en particulier en oncologie. Il est co-auteur de 2 posters et 5 communications au RSNA 2013.
Constance de MARGERIE MELLON, étudiante en master 2 à Paris après avoir validé son DES à Paris, dont les thématiques de recherche sont centrées sur l’imagerie thoracique et neurologique.
Francesco MACRI, Chef de Clinique Assistant au CHU de Nîmes, dont les thématiques de recherche sont centrées sur les urgences thoraciques et abdominales, digestives.
Suonita KHUNG, Chef de Clinique Assistante au CHRU de Lille, dont les thématiques de recherche sont centrées sur l’imagerie thoracique.
Roxane MERILLON, Chef de Clinique Assistant au CHU de Caen, dont les thématiques de recherche sont centrées sur l’imagerie ostéoarticulaire et sénologie.
Pierre DURAND, interne au CHU de Grenoble, radiologie, dont les thématiques de recherche sont centrées sur la neuro-radiologie, l’imagerie oncologique et interventionnelle. Il est auteur d’une communication primée au RSNA 2013.
Vincent HUMMEL, Chef de Clinique Assistant au CHU de Limoges, dont les thématiques de recherche sont centrées sur l’imagerie digestive.
Mélanie KULIK, interne au CHU d’Angers, dont les thématiques de recherche sont centrées sur la sénologie, l’imagerie abdominale et génito-urinaire. Elle est auteur d’un poster au RSNA 2013.
C’est leur rapport que nous vous présentons dans les pages suivantes.
reseauprosante.fr
Logiciels libres : êtes-vous prêts à relever le défi de l'accessibilité ?Access42
L'administration est encouragée à utiliser du logiciel libre. Mais dans le même temps, elle est obligée de rendre ces outils de travail accessibles à tous. Les entreprises éditrices de logiciels libres ou SSLL sont-elles prêtes à relever le défi de l'accessibilité et à saisir les opportunités d'affaires que cela ouvre ?
Cette présentation a été faite par Armony Altinier dans le cadre des rencontres mondiales du logiciel libre à Bruxelles en 2013, dans le thème Entreprises.
Guide des activités de l'OPAR 2013 2014, activités sportives, culturelles, ludiques, bien-être, loisirs et rencontres dans les quartiers, prévention, sorties...
26 ex gobernantes de España y América Latina críticos al gobierno del presidente venezolano Nicolás Maduro pidieron a la región dejar a un lado el "silencio complaciente" y exigir que las próximas elecciones parlamentarias en Venezuela previstas para este año se realicen sin presos políticos y con observación electoral, como posible salida a la crisis política de la nación sudamericana.
"El silencio o la pasividad ya no son opción para nadie", manifestó el ex mandatario mexicano Felipe Calderón, quien estuvo presente en el acto junto al ex presidente del gobierno español José María Aznar y los ex gobernantes de Colombia, Andrés Pastrana y de Bolivia, Jorge Quiroga. "Preferimos exigir a callar", añadió.
Los ex mandatarios entregaron la declaración a Lilian Tintori, esposa del líder opositor venezolano Leopoldo López, y a Mitzi de Ledezma, la conyugue del alcalde metropolitano de Caracas encarcelado, Antonio Ledezma
"L’imagerie médicale : De la prévention à la thérapie "Alain Tassy
Compte rendu de la 3ieme réunion thématique du groupe santé.
Point sur les dernières innovations.
Des systèmes toujours plus nombreux, toujours plus sophistiqués et plus chers.
Le problème des radiations.
De l'Image au Big Data
Logiciels libres : êtes-vous prêts à relever le défi de l'accessibilité ?Access42
L'administration est encouragée à utiliser du logiciel libre. Mais dans le même temps, elle est obligée de rendre ces outils de travail accessibles à tous. Les entreprises éditrices de logiciels libres ou SSLL sont-elles prêtes à relever le défi de l'accessibilité et à saisir les opportunités d'affaires que cela ouvre ?
Cette présentation a été faite par Armony Altinier dans le cadre des rencontres mondiales du logiciel libre à Bruxelles en 2013, dans le thème Entreprises.
Guide des activités de l'OPAR 2013 2014, activités sportives, culturelles, ludiques, bien-être, loisirs et rencontres dans les quartiers, prévention, sorties...
26 ex gobernantes de España y América Latina críticos al gobierno del presidente venezolano Nicolás Maduro pidieron a la región dejar a un lado el "silencio complaciente" y exigir que las próximas elecciones parlamentarias en Venezuela previstas para este año se realicen sin presos políticos y con observación electoral, como posible salida a la crisis política de la nación sudamericana.
"El silencio o la pasividad ya no son opción para nadie", manifestó el ex mandatario mexicano Felipe Calderón, quien estuvo presente en el acto junto al ex presidente del gobierno español José María Aznar y los ex gobernantes de Colombia, Andrés Pastrana y de Bolivia, Jorge Quiroga. "Preferimos exigir a callar", añadió.
Los ex mandatarios entregaron la declaración a Lilian Tintori, esposa del líder opositor venezolano Leopoldo López, y a Mitzi de Ledezma, la conyugue del alcalde metropolitano de Caracas encarcelado, Antonio Ledezma
"L’imagerie médicale : De la prévention à la thérapie "Alain Tassy
Compte rendu de la 3ieme réunion thématique du groupe santé.
Point sur les dernières innovations.
Des systèmes toujours plus nombreux, toujours plus sophistiqués et plus chers.
Le problème des radiations.
De l'Image au Big Data
Revue " H n°7 " septembre - octobre 2014
Depuis l’arrivée des nouvelles technologies dans le domaine médical, les start-up se multiplient. Le secteur est porteur, mais elles vont devoir s’imposer face aux géants des télécommunications et du numérique.
COPAINS — En septembre 2011, la voiture de Julien Artu heurte un pilier de pont. S’ensuivent cinq mois d’hospitalisation, dont trois d’alitement. Loin de ses proches, le jeune homme se sent seul et il s’ennuie ferme. Regrettant de ne pas pouvoir échanger avec les autres malades, il se met alors à imaginer un réseau social permettant aux personnes hospitalisées de se retrouver autour de leurs centres d’intérêt. L’idée de My Hospi Friends est née. Trois ans plus tard, l’hôpital Foch à Suresnes (92) est le premier à souscrire au service. Il a déboursé 10 000 euros pour une licence valable deux ans. « Nous leur apportons une image de modernité tout en leur permettant d’améliorer le bien-être des patients », explique Julien Artu, qui espère s’implanter dans une quinzaine d’établissements à l’horizon 2015. Les start-up comme la sienne se multiplient dans le domaine de la e-santé, terme qui recouvre deux domaines distincts. D’un côté, les milliers d’applications liées au bien-être, s’adressant au grand public. De l’autre, les dispositifs numériques destinés aux professionnels. Un secteur en pleine croissance, qui représenterait entre 200 et 300 millions d’euros par an en France selon le syndicat professionnel Syntec Numérique.
reseauprosante.fr
L'impression 3D Prochaine révolution Industrielle? MBA MCI Christophe Loiselchristophe Loisel
L’impression 3D est un secteur en pleine expansion. Il sera impactant dans de nombreux pans du commerce et de l’industrie.
Nous sommes à la Préhistoire des applications et à l’aube de la troisième révolution industrielle.
Les gouvernements actuels ont pris conscience de l’intérêt de cette nouvelle technologie et son prêt à accompagner les startup innovantes sous forme de subventions et de concours à l’innovation.
Ce secteur sera générateur d’emplois dans les prochaines années au niveau conception mais également commerciales et marketing.
Talk Siliadin " 3D Print Medecine Afrique "LAfricaine
Vendredi 27 décembre 2013 dans la salle de conférence de ESGIS à Bè s'est tenue la première table ronde sur l'impression à trois dimensions (impression 3D) et les applications médicales en Afrique. La conférence est organisée par le WɔɛLab en marge de son gros événement annuel le BootWoeCamp, une rencontre de tous les makers du continent africain. Le WɔɛLab est un espace d'innovation partagée où s'élaborent au quotidien de nouvelles approches de la collaboration productive vertueuse en contexte africain, suivant le cahier des charges : #LowHighTech. Ses prérogatives sont : Centre de Ressources Numériques, incubateur de Technologie."Petite république numérique" au quartier Djidjolé à Lomé, définitivement "Fablab à niveau de rue",... le WɔɛLab est maintenant la "Silicon Villa". C'est aussi un lieu ouvert avec de la technologie, de la logistique mais aussi une philosophie de communauté basée sur des valeurs humaines. L'objectif de la table ronde est de mener une réflexion collégiale sur la technologie de l'impression 3D et ses applications dans le monde médical.
Pour le Dr. Siliadin, médecin Directeur de District sanitaire, l'application de la 3D dans le domaine médical peut s'étendre sur deux (2) aspects : la fabrication de dispositifs médicaux et les enjeux économiques. Selon lui, grâce à une imprimante 3D on peut fabriquer entre autres des objets/outils comme les lames bistouri, des fils de coutures, des seringues, des couronnes dentaires mais aussi des prothèses totales de hanche, des mains robotiques ou encore des plaques chirurgicales. Les enjeux économiques ne sont pas non plus négligeables. Il s'agit de : « l'accessibilité financière avec la production sur place, la réduction du coût de revient des produits ; la réduction de la fracture technologique ; la lutte contre la pauvreté » a précisé le docteur Siliadin.
Computational mechanics is absolutely necessary now and we find it used in the complete chain of rapid
product design for industrially manufactured or assembled products. Based on geometric modelling and display
technologies, plus integrating modelling and optimization tools, the applications of computational mechanics
reduce design time, limits errors and is an integral part of sustainable development thinking inasmuch as it
helps design products that are increasingly respectful of the environment.
Bracelets, montres, ça d’accord. Mais également balances, ceintures, biberons, brosses à dents, chaussures, fourchettes, draps, musculateurs vaginaux (!) … Dernièrement, quel objet du quotidien ne s’est pas vu affublé d’un capteur et d’une connexion Bluetooth, promettant ainsi le monitoring de ses activités quotidiennes, graphiques en couleurs à l’appui ? Où cela s’arrêtera-t-il ? Et surtout : est-ce vraiment utile ?
reseauprosante.fr
1. L’impression 3D s’implante dans la santé
1 / 3
Déjà utilisée en dentisterie, la fabrication additive devrait
bousculer le secteur des prothèses et implants. Même les
chirurgiens s’y intéressent pour mieux préparer les interventions.
Après l’industrie, l’impression 3D donne le tournis au monde de la santé. « La fabrication additive
constitue un enjeu majeur dans l’évolution vers la médecine personnalisée », résume Vincent
Genet, directeur de l’activité santé au sein du cabinet de conseil Alcimed. Tout comme l’on
commence à individualiser les traitements en fonction du profil biologique ou génétique du
patient, on fabriquera bientôt des dispositifs médicaux sur mesure – les spécialistes de la santé
parlent de « patient spécifique ». « Le changement, c’est moins la fabrication à façon que de
pouvoir produire en temps réel, à proximité de l’hôpital. Cela renverse la chaîne de valeur de
l’industrie et pourrait induire, comme dans d’autres secteurs, un risque de désintermédiation »,
prédit Vincent Genet.
Certains secteurs, comme ceux des prothèses dentaires ou des appareils auditifs, sont déjà prêts.
Celui des semelles orthopédiques devrait suivre sous peu. Même les chirurgiens commencent à
s’y intéresser. Pas pour imprimer des organes implantables, ce qui devrait demander encore des
dizaines d’années de recherche, mais pour reproduire l’organe à opérer sous forme de maquette
très fidèle. Cela permet au chirurgien de planifier plus précisément son opération. C’est aussi un
bon support de communication entre le médecin et son patient. « Une étude montre que la
compréhension par le patient de son propre cas est bien meilleure avec la maquette sous les yeux.
C’est essentiel pour qu’il soit acteur de sa prise en charge, avec une souffrance moindre et une
réhabilitation plus rapide », insiste Jean-Christophe Bernhard, chirurgien urologue au CHU de
Bordeaux.
Une pratique nouvelle mais appelée à se développer, avec des organes reproduits si fidèlement
qu’ils permettront au chirurgien de s’entraîner avant l’opération ou de se former à des pathologies
rares. Toute la difficulté est de produire des matériaux synthétiques imitant les tissus humains. La
start-up parisienne Biomodex, soutenue par Dassault Systèmes, a ainsi développé une maquette
de simulation chirurgicale permettant d’envisager la formation des étudiants en évitant
l’utilisation d’animaux ou de cadavres. « Nous pensons que nos maquettes entreront dans le cycle
de formation des chirurgiens en pédiatrie », affirme Thomas Marchand, cofondateur de Biomodex.
La main des « makers »
Les patients sont aussi concernés au premier chef. Les quelque 2.000 « makers » du réseau
d’origine américaine e-Nable mettent ainsi leur savoir-faire en matière d’impression 3D au
Tous droits de reproduction réservés
URL : http://www.LesEchos.fr/
PAYS : France
TYPE : Web Grand Public
14 décembre 2015 - 19:04 Cliquez ici pour accéder à la version en ligne
2. service de patients pour leur fabriquer une main artificielle à partir de plans « open source ». Le
réseau prend de l’ampleur. « J’étais l’an dernier le seul membre français, sans aucune demande
venant de notre pays. Nous sommes aujourd’hui 5 “makers” et avons déjà une soixantaine de
demandes », explique Thierry Oquidam, représentant français d’e-Nable.
Certains vont plus loin et conçoivent des mains beaucoup plus élaborées. A l’image de Nicolas
Huchet. Ce Français, classé parmi les 35 innovateurs de moins de 35 ans par la « MIT Technology
Review » , a fabriqué sa propre main bionique « open source », Bionico. Des capteurs musculaires
électriques posés sur l’avant-bras permettent d’actionner la main. Nicolas Huchet a travaillé en
réseau, à partir de codes informatiques et de plans réalisés par d’autres. Notamment par Gaël
Langevin, un designer passionné par ces nouvelles possibilités, qui a développé un projet de robot
imprimé, InMoov : « L’impression 3D, le monde “open source” et la possibilité d’acheter
facilement des composants sur Internet ont tout changé. »
Des exosquelettes personnalisés
L’impression 3D promet aussi de révolutionner la fabrication des exosquelettes, explique Serge
Grygorowicz, fondateur de RB3D, société pionnière du secteur : « C’est important pour les
applications médicales des exo squelettes. En personnalisant les pièces en contact avec le patient,
on réduit la pression et, du même coup, les risques de nécrose des tissus. » L’impression 3D
pénètre aussi à l’intérieur du corps humain. D’abord pour des ustensiles techniques et
indispensables aux chirurgiens, comme des guides de coupe utilisés durant les opérations – un
marché qui se compte déjà en milliers de pièces. Puis avec des implants dans des domaines bien
spécifiques (colonne vertébrale, trachée, chirurgie maxillo-faciale…) La technologie permet
aujourd’hui d’imprimer des implants en titane, en céramique ou en polymères. Jadis
exceptionnelles, ces opérations deviennent plus courantes. « Suite au contrat que nous venons de
signer avec un distributeur, nous devrions fabriquer à partir de 2016 un minimum de 20 implants
par an », explique Christophe Chaput, président de 3DCeram, qui fabrique les implants crâniens
en céramique utilisés depuis dix ans au CHU de Limoges.
« Aujourd’hui, un chirurgien pioche dans un catalogue d’implants existants. Demain, il deviendra
concepteur. Une fois validé, le fichier numérique partira chez le producteur », imagine Bruno
Davier, du Cetim, un centre de ressources assurant une veille et du conseil pour les PME de la
mécanique. Cela demandera une évolution des réglementations, même si les directives
européennes prennent déjà en compte ces dispositifs médicaux fabriqués sur mesure.
Ceux qui imaginent l’impression 3D présente partout risquent pourtant d’être déçus. Les dizaines
de milliers de prothèses de hanche posées chaque année en France, par exemple, ne seront pas
fabriquées par impression 3D. « Il faut se poser la question du rapport bénéfice-risque. Et
l’innovation vaut la peine dès lors qu’elle apporte un bénéfice très supérieur à un dispositif
médical standard », explique Marlène Durand, médecin coordonnateur du Centre d’investigation
clinique-Innovation technologique (CIC-IT) de Bordeaux. L’étape suivante verra l’association
d’implants céramiques imprimés avec des cellules issues du patient. « C’est la grande promesse de
l’ingénierie tissulaire, qui permettra de faciliter la repousse osseuse, délicate dès lors qu’il y faut
faire repousser plusieurs dizaines de millimètres d’os. Le fait de travailler avec des cellules posera
toutefois le problème de la réglementation », prédit Jérôme Chevalier, professeur à l’Insa Lyon,
qui a reçu la médaille de l’Innovation du CNRS en juin dernier.
Trois innovations prometteuses
Une maquette pour préparer l’opération. Cette maquette en résine translucide, reproduisant à
l’identique le rein malade du patient, est fabriquée à partir des données de l’imagerie médicale
afin d’aider le chirurgien à préparer son opération. « Le scanner fournit des images en 2D. Même
avec les logiciels de modélisation qui représentent l’organe en volume, cela reste virtuel et
incomplet. Avec cet objet qui reproduit les vaisseaux et les voies excrétrices, la planification de
l’intervention est bien plus fine », explique Jean-Christophe Bernhard, chirurgien urologue au
CHU de Bordeaux, à l’origine du projet.
Une main de super-héros. Fabriquées par les bénévoles de l’association e-Nable, ces prothèses
sont destinées à des enfants atteints d’une malformation congénitale. Produites à partir d’une
trentaine d’éléments imprimés, elles ont un coût de production très faible puisqu’elles
Tous droits de reproduction réservés
URL : http://www.LesEchos.fr/
PAYS : France
TYPE : Web Grand Public
14 décembre 2015 - 19:04 Cliquez ici pour accéder à la version en ligne
3. n’incorporent aucun élément électrique ou électronique. Les enfants choisissent souvent des
motifs et des couleurs faisant référence au monde des super-héros. L’appareil ne permet
d’exécuter que des mouvements limités : c’est la flexion du poignet qui permet aux doigts de se
refermer, grâce à un système d’élastiques.
Frank Niedercorn
Tous droits de reproduction réservés
URL : http://www.LesEchos.fr/
PAYS : France
TYPE : Web Grand Public
14 décembre 2015 - 19:04 Cliquez ici pour accéder à la version en ligne