Oleg S. Chénine,
Président du Soviet de l’Union des Partis Communistes - Parti Communiste de l’Union Soviétique
Contribution au dixième Séminaire Communiste International, « La révolution socialiste mondiale dans les conditions de la globalisation impérialiste »
Bruxelles, 2-4 mai 2001
Plaidoyer pour un nouveau projet socialisteMarc Jutier
[…] Une seule solution pour les États : reprendre le pouvoir de la monnaie… En effet, je dénonce depuis plus de 20 ans l’escroquerie à la base du système capitaliste : le système monétaire de Réserves Fractionnaires que pratique les banques depuis plus de deux siècles. Avec ce système, la planche à billet a toujours été une affaire privée pour les particuliers et les entreprises, mais depuis 40 ans, depuis le 3 janvier 1973 pour la France pour être plus précis, l’État, sous pression des banquiers, c’est interdit à lui même de créer la monnaie dont il a besoin. C’est évidemment une trahison des Messieurs Pompidou et Giscard et donc depuis le gouvernement se refuse à lui-même un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. Pour qu’un gouvernement soit vraiment souverain, il faut qu’il reprenne son droit de créer un argent libre de dette.
Je finissais l’article (NEXUS) en disant que la « crise économique et financière globale serait un bienfait pour l’humanité. D’abord, on arrêterait de travailler, consommer et polluer en toute inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une émancipation extraordinaire. Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu. Seule la possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir sur l’autre est aboli. C’est une vraie révolution, une réelle abolition des privilèges. » Et que « les grands perdants seront les grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la population, cela ne sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera libérée du carcan, des chaînes de la finance internationale et de ses geôliers : les financiers. Certains pourraient se sentir un peu déboussolé et sans l’État et les processus démocratiques, les choses pourraient dégénérer. Mais restons calmes : la richesse, la vraie, notre énergie, n’aura pas disparu. Il n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines d’années et grâce au travail et au génie humain nous avons des moyens de production d’une extraordinaire efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi riches. Le jour où les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre en place une société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie et de respect. »
Pour sortir de la crise monétaire absurde dans laquelle nous sommes englué, je propose donc depuis des années, les solutions du « 100 % money » et de l’assouplissement monétaire pour les peuples, c’est à dire, premièrement un contrôle de la totalité de la masse monétaire en circulation par l’ État et deuxièmement un revenu d’existence pour tout un chacun. Et il est évident que ces réformes ne pourront se faire qu’au niveau de l’État français en commençant par la nationalisation de toutes les banques françaises sans indemnités pour les actionnaires bien évidemment. En effet, comment se mettre d’acc
A series of political, social and artistic circumstances have hindered the full development of poetry in Spain and Latin-America during a good part of the 19th century. Thanks to the influence of the "Poetries of the North", on the threshold of the 20th century, these literatures finally find the way to their full expression: it is the time of Modernismo. The study of the novelty of the image, under the influence of Symbolism, can help to understand this revolution.
“Révolution de l’image à l’avènement de la Modernité”, Literatura, crítica, libertad. Estudios en homenaje a Juan Bravo Castillo, Hans Christian Hagedorn, Silvia Molina Plaza y Margarita Rigal Aragón (coords.), Cuenca, Ediciones de la Universidad de Castilla-La Mancha, 2020, pp. 603-611. ISBN: 978-84-9044-403-0.
À Bruxelles, fin 1847, Karl Marx et Friedrich Engels rédigent le Manifeste du Parti communiste.
Aucun autre livre n’exercera une influence aussi déterminante sur le monde et sur le cours de l’histoire ultérieure.
Publié il y a un siècle et demi, le Manifeste est toujours neuf et il marquera sans doute le XXIe siècle. En effet, au seuil du troisième millénaire, le capitalisme mondial se précipite dans des crises d’une force destructive jamais vue. Et sur tous les continents, les communistes, qui ont subi des défaites importantes avec la restauration du capitalisme en Union soviétique et en Europe de l’Est, retournent aux sources. Ils retournent tout d’abord à la première de celles-ci : le Manifeste. Ce livre, que la lecture n’épuise jamais, aide les communistes à analyser les trahisons qui ont affaibli le mouvement révolutionnaire mondial pour que le siècle suivant se déroule sous le signe de la révolution socialiste victorieuse.
Quelle histoire mémorable que celle du Manifeste du Parti communiste !
Oleg S. Chénine,
Président du Soviet de l’Union des Partis Communistes - Parti Communiste de l’Union Soviétique
Contribution au dixième Séminaire Communiste International, « La révolution socialiste mondiale dans les conditions de la globalisation impérialiste »
Bruxelles, 2-4 mai 2001
Plaidoyer pour un nouveau projet socialisteMarc Jutier
[…] Une seule solution pour les États : reprendre le pouvoir de la monnaie… En effet, je dénonce depuis plus de 20 ans l’escroquerie à la base du système capitaliste : le système monétaire de Réserves Fractionnaires que pratique les banques depuis plus de deux siècles. Avec ce système, la planche à billet a toujours été une affaire privée pour les particuliers et les entreprises, mais depuis 40 ans, depuis le 3 janvier 1973 pour la France pour être plus précis, l’État, sous pression des banquiers, c’est interdit à lui même de créer la monnaie dont il a besoin. C’est évidemment une trahison des Messieurs Pompidou et Giscard et donc depuis le gouvernement se refuse à lui-même un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. Pour qu’un gouvernement soit vraiment souverain, il faut qu’il reprenne son droit de créer un argent libre de dette.
Je finissais l’article (NEXUS) en disant que la « crise économique et financière globale serait un bienfait pour l’humanité. D’abord, on arrêterait de travailler, consommer et polluer en toute inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une émancipation extraordinaire. Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu. Seule la possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir sur l’autre est aboli. C’est une vraie révolution, une réelle abolition des privilèges. » Et que « les grands perdants seront les grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la population, cela ne sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera libérée du carcan, des chaînes de la finance internationale et de ses geôliers : les financiers. Certains pourraient se sentir un peu déboussolé et sans l’État et les processus démocratiques, les choses pourraient dégénérer. Mais restons calmes : la richesse, la vraie, notre énergie, n’aura pas disparu. Il n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines d’années et grâce au travail et au génie humain nous avons des moyens de production d’une extraordinaire efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi riches. Le jour où les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre en place une société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie et de respect. »
Pour sortir de la crise monétaire absurde dans laquelle nous sommes englué, je propose donc depuis des années, les solutions du « 100 % money » et de l’assouplissement monétaire pour les peuples, c’est à dire, premièrement un contrôle de la totalité de la masse monétaire en circulation par l’ État et deuxièmement un revenu d’existence pour tout un chacun. Et il est évident que ces réformes ne pourront se faire qu’au niveau de l’État français en commençant par la nationalisation de toutes les banques françaises sans indemnités pour les actionnaires bien évidemment. En effet, comment se mettre d’acc
A series of political, social and artistic circumstances have hindered the full development of poetry in Spain and Latin-America during a good part of the 19th century. Thanks to the influence of the "Poetries of the North", on the threshold of the 20th century, these literatures finally find the way to their full expression: it is the time of Modernismo. The study of the novelty of the image, under the influence of Symbolism, can help to understand this revolution.
“Révolution de l’image à l’avènement de la Modernité”, Literatura, crítica, libertad. Estudios en homenaje a Juan Bravo Castillo, Hans Christian Hagedorn, Silvia Molina Plaza y Margarita Rigal Aragón (coords.), Cuenca, Ediciones de la Universidad de Castilla-La Mancha, 2020, pp. 603-611. ISBN: 978-84-9044-403-0.
À Bruxelles, fin 1847, Karl Marx et Friedrich Engels rédigent le Manifeste du Parti communiste.
Aucun autre livre n’exercera une influence aussi déterminante sur le monde et sur le cours de l’histoire ultérieure.
Publié il y a un siècle et demi, le Manifeste est toujours neuf et il marquera sans doute le XXIe siècle. En effet, au seuil du troisième millénaire, le capitalisme mondial se précipite dans des crises d’une force destructive jamais vue. Et sur tous les continents, les communistes, qui ont subi des défaites importantes avec la restauration du capitalisme en Union soviétique et en Europe de l’Est, retournent aux sources. Ils retournent tout d’abord à la première de celles-ci : le Manifeste. Ce livre, que la lecture n’épuise jamais, aide les communistes à analyser les trahisons qui ont affaibli le mouvement révolutionnaire mondial pour que le siècle suivant se déroule sous le signe de la révolution socialiste victorieuse.
Quelle histoire mémorable que celle du Manifeste du Parti communiste !
1. Moyennisation ou polarisation sociale ?
En France, la double révolution ….................... et ….................... des
XVIII et XIXe siècle a structuré la société autour de “….................... sociales” au
sens de Karl Marx, c'est-à-dire de groupes sociaux dotés d'inégales
….................... et moyens de production, ayant conscience de leur
….................... et étant en ….................... pour la possession et le pouvoir : en
gros, les “…....................” (la classe ouvrière) contre les “…....................” (le
patronat) qui les dominent.
Du décollage économique de la France à la Libération, ce clivage
reste vivace. Mais la période des ….................... permet à la classe ouvrière
d'accéder à la consommation de ….................... et aux classes …....................
de se développer ; l'expansion numérique des ouvriers jusqu'au milieu des
années 70, dans une France industrielle encore fortement marquée par les
clivages sociaux, culturels et politiques, s'accompagne en effet d'une hausse
de leur …...................., de l'accès au logement, au crédit et à l'éducation.
Globalement, les inégalités économiques et sociales se …....................,
accompagnant la phase de prospérité.
Illustrations : doc 5, 6, 7, 8 et 9 p. 142-144
Dans le même temps, le groupe des ….................... et des professions
intermédiaires connaît une forte croissance, et le “mode de …....................” de
ces “classes moyennes” se diffuse à l'ensemble de la population. Avec les
années 70-80 vient le temps des destructions massives d'emplois ouvriers, le
recul de la “conscience de …....................” et des représentants affirmés de la
classe ouvrière (Parti Communiste Français, syndicat C.G.T...). Des sociologues
comme Henri ….................... évoque alors l'”émiettement des classes” au
profit d'une vaste “classe …....................”, une “….................... centrale”
autour de laquelle tout gravite. La stratification sociale s'organiserait alors
autour d'autres critères, tels que ceux définis par Max Weber au début du XXe
siècle.
Illustrations : docs 1, 2 et 3 p.140-141 + doc.11 poly2
Cependant, de nombreux sociologues évoquent une repolarisation
sociale : les inégalités remonteraient, souvent sous de nouvelles formes, la
pauvreté et l'exclusion persisteraient et la conscience de classe se
réaffirmerait, confirmant l'idée d'un “….................... des classes sociales” (dixit
Louis …....................).
Illustrations : docs 18, 22, 23 + schéma p.153