Not only are farmers, who have previously concentrated on vegetables, green maize and wheat, able to get worthwhile groundnut yields, they can also supply the market for maximum returns at a time of peak demand. The practice of dry season irrigation provides an important source of food, income and employment, and has expanded significantly over the last few years because of increasing demand for food and animal feed due to increasing population and pressure on land.

1. augmenté considérablement au cours des dernières années,
en raison de l’augmentation de la demande de nourriture et
d’aliments pour le bétail due à la croissance démographique
et à la pression sur les terres. Cependant, la productivité
peut être limitée par des facteurs environnementaux
(température), abiotiques et culturels.
L’irrigation en saison sèche n’est guère nouvelle au Nord du Nigéria où elle joue un
rôle primordial dans l’économie des agriculteurs. Toutefois, la production arachidière à
grande échelle a crû considérablement au cours des mois de grande sécheresse grâce à
un programme de sélection variétale participative.
Non seulement les agriculteurs, naguère concentrés sur les
légumes, le maïs vert et le blé, peuvent obtenir des rendements
élevés pour l’arachide, mais ils peuvent approvisionner
également le marché en période de demande de pointe.
La pratique de l’irrigation en saison sèche constitue de ce fait,
une importante source de nourriture, de revenu et d’emploi et a
Les producteurs nigérians combattent la sécheresse à l’aide de nouvelles
variétés d’arachide produites pendant la saison sèche pour satisfaire la
demande du marché
Production de semences de base de Samnut24 récoltée en avril 2013
Faitssaillants2013|ICRISATAfriquedel’OuestetduCentre14

2. Une fenêtre d’opportunité
La saison sèche commence en novembre (après la récolte
des cultures de saison humide) et prend fin en mai (début
des pluies). Néanmoins, la variabilité saisonnière peut réduire
considérablement la production. Lorsque la récolte des cultures
issues de la saison humide a lieu tardivement, les rendements
du blé baissent considérablement, car elle se fait pendant
les mois chauds (de mars à mai). Par ailleurs, les basses
températures au début de la saison sèche (de novembre à
janvier) signifient que le rendement de la plupart des cultures
tropicales n’est pas élevé au cours de cette période. Cependant,
les températures commencent à augmenter à la fin de janvier,
créant une fenêtre d’opportunité de février à mai, bien que les
températures diurnes extrêmes (atteignant souvent 40° C) en
avril et mai signifient que seules les cultures/variétés tolérantes
à la chaleur peuvent être cultivées.
L’ICRISAT a effectué une évaluation préliminaire de 21 variétés
d’arachide élites, aux côtés de témoins locaux au cours
de la saison sèche 2011 (février–mai) avec deux groupes
d’agriculteurs (hommes et femmes). Les agriculteurs ont
participé à une sélection variétale participative de variétés
d’arachide et classé les caractéristiques par paires. Les
femmes classaient le rendement en grains et la teneur en huile
comme les caractéristiques les plus importantes des variétés
d’arachide, tandis que les hommes donnaient des notes
plus élevées au rendement en fourrage et à la résistance à la
sécheresse.
D’autres différences entre les femmes et les hommes ont été
constatées au cours de la sélection variétale participative.
Plus de 90 % des hommes votant pour seulement quatre
des vingt-deux variétés, tandis que les femmes votaient
en faveur de 50 % des variétés exposées pendant l’essai
à Minjibir, Etat de Kano. Les résultats de la récolte ont
amené l’ICRISAT au Nigéria à conclure que l’arachide peut
être cultivée de manière rentable au cours de cette période
sèche. Les rendements en gousses se situaient entre 0,8 et
1,8 tonne à l’hectare, avec cinq variétés produisant plus de
1,5 t/ha. Le rendement en fourrage oscillait entre 1,2 et
3,3 t/ha, avec huit variétés produisant plus de 2 t/ha.
Les produits étaient disponibles à la fois sous forme de
semences et de graines et obtenaient leurs prix de pointe sur
le marché.
L’une des variétés testées (ICIAR19BT) a été homologuée
officiellement au Nigéria comme SAMNUT24 en 2011. Elle
est bien adaptée à la culture en saison sèche, car elle est très
précoce (70–80 jours) avec un fort rendement en gousses
et en fourrage et est résistante à la maladie de la rosette et
tolérante à la sécheresse.
La diffusion à grande échelle
La nécessité de promouvoir la production de semences a
encouragé la Station de l’ICRISAT au Nigéria à collaborer
avec l’Institut de recherche agronomique (IAR), Zaria et
les groupes de producteurs afin de démontrer pleinement
la performance variétale pour la production de graines,
de semences et de fourrages en saison sèche. Plusieurs
agriculteurs et décideurs ont participé à plusieurs journées
paysannes, entraînant une adoption à grande échelle de la
culture de l’arachide en saison sèche. De six agriculteurs
au départ qui cultivaient la variété d’arachide améliorée au
cours de la saison sèche 2012, l’on est passé à plus de 1
000 agriculteurs qui la cultivaient en 2013.
Notons que la culture de l’arachide en saison sèche afin
d’optimiser l’utilisation des terres irrigables et de produire
du matériel végétal de qualité est en train d’être introduite
par la Station de l’ICRISAT au Nigéria, en collaboration
avec l’IAR et le Ministère fédéral de l’agriculture et du
développement rural (FMARD) dans le cadre du projet de
transformation de la Filière arachide (Groundnut Value Chain
(GNVC) qui vise à améliorer les moyens d’existence des
petits exploitants agricoles.
Le travail présenté ci-dessus se poursuit dans le cadre du
programme de recherche du CGIAR sur les légumineuses
à grains
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Au-delàdel’agriculturedesubsistance