3. WEI OR DIE
Plus de 3 ans de la première idée à la diffusion
Un producteur en développement : Résistance Films
Trois producteurs en production : RF, Cinétévé, France Télévisions
Un agence de développement : Keblow
Budget : 668 000€
FICHE DE L’OEUVRE
4. WEI OR DIE
LE BUDGET
France Télévisions Nouvelles Ecritures 225 000 €
CNC Nouveaux Médias 188 000 €
CNC NTP 3 000 €
Pictanovo (Nord) 35 000 €
Déclic (Centre) 75 000 €
Cinétévé 142 000 €
TOTAL 668 000 €
5. WEI OR DIE
LA GÉNÈSE
Une première histoire bien différente…
Automne 2012 : dossier de développement
Financement du CNC (30k€) et de Pictanovo (20k€)
Objectif : la réalisation d’un prototype
6. WEI OR DIE
LA GÉNÈSE
Tout ce que nous écrivions nous semblait poussif. Un thriller dans un
appartement parisien, avec des histoires de drogues, de jalousie
fraternelle... c’était nul ! Nous aimons être dans le réel, dans des
histoires qui racontent la société. Il n’y avait pas suffisamment de
fond à notre goût.
Simon Bouisson
7. WEI OR DIE
L’ÉCRITURE INTERACTIVE
La scène du bus au début n’est absolument pas
indispensable à la compréhension de l’histoire,
mais c’est un peu le bac à sable qui permet de
faire des tests, de prendre en main l’interface.
Même si nous avions dû réaliser un film linéaire,
nous aurions gardé cette scène […] d’exposition,
qui est importante pour entrer dans une histoire.
Et qui, dans le cadre d’une oeuvre interactive, sert
en plus de « formation » au spectateur.
Simon Bouisson
10. WEI OR DIE
TOURNAGE DU PILOTE
Un scénario spécifique pour tester le dispositif
Deux jours de tournage
Une quinzaine de comédiens
Objectif 1 : tester le tournage en multicaméras
Objectif 2 : tester un certain nombre de cas utilisateur
12. WEI OR DIE
LA PRODUCTION
L’entrée de deux nouveaux producteurs : complémentarité et ambitions
De 120 minutes à 90 minutes (et un plan B à 60 minutes)
Quatre mois de préparation d’un tournage démentiel
11 jours de tournage seulement
Un processus itératif, jusqu’au dernier moment
13. WEI OR DIE
LA PRODUCTION
Nous en revenons toujours à l’importance de l’itération pour ce genre de
production. Il y a donc un cadre de fabrication qui est essentielle à la
réussite de projets interactifs : prototyper, tourner rapidement, tester les
hypothèses avant de partir en production. Ce processus type existe, il faut
selon moi arrêter de dire que l’on réinvente toujours tout à chaque projet.
David Bigiaoui
15. WEI OR DIE
LA DIFFUSION
Un objectif de 500 000 visiteurs en 6 mois
Une agence de communication digitale spécialisée : Bigger Than Fiction
Des bandes-annonces aux 5 millions de vues
5 partenaires de diffusion : Les Inrocks, Konbini, Mademoizelle, L’Etudiant, Libération
Des stratégies éditoriales différentes, des diffusions en exclusivité
19. DATAGUEULE
Première diffusion en avril 2014
60+ épisodes en deux ans
Une équipe restreinte
10-11 jours pour produire un épisode, une diffusion hebdomadaire
Un nouveau format au printemps 2016
FICHE DE L’OEUVRE
20. DATAGUEULE
LA GENÈSE
Une « commande » de France Télévisions
Une source d’inspiration : Hungry Beast
Des partis pris plus radicaux
Un triptyque : données, narration, commentaires
22. DATAGUEULE
LA RECHERCHE DE DONNÉES
Les données comme point de départ
Une synthèse dans un document de travail
La narration vient ensuite !
Parfois, une recherche vaine…
23. DATAGUEULE
L’ÉCRITURE
Ce qui fait qu’un sujet est DataGueule ou pas DataGueule, c’est le degré de
révolte qu’il provoque […] ce sont les rapports de force qu’il met à jour. S’ils
sont faibles ou anodins, alors l’épisode ne sera pas très intéressant. Mais si
ce sont des rapports de forces qui traversent vraiment les différentes couches
de notre société — politiques, industrielles, etc. — alors là, oui, il y aura de
quoi raconter cette histoire.
Julien Goetz
26. DATAGUEULE
LA DIFFUSION
YouTube et embed sur IRL
200 000+ abonnés en deux ans
240 000 vues par épisode en moyenne
Des pics d’audience, jusqu’à 700 000+ vues
Une diffusion mitigée sur l’Autre JT de France 4
30. DATAGUEULE
LA DIFFUSION
Avec DataGueule, nous avons trouvé un format que nous
cherchions depuis longtemps. Un format qui n’a finalement n’a pas
de média. La plateforme c’est YouTube et nos diffuseurs réels sont
Twitter et Facebook. Par contre l’audience, le public, les citoyens,
les internautes sont là, et ils sont plus nombreux que jamais.
Sylvain Lapoix
31. DATAGUEULE
LA DIFFUSION
Je pense qu’il est très important de ne pas tomber dans l’écueil du format.
Que ce soit en télévision, sur le web ou ailleurs, un format dévitalise une idée,
un projet. À terme, il finit par prendre le dessus sur tous les autres éléments
qui composent un projet : l’énergie, l’envie, le discours, la forme, l’ambition, le
plaisir. Un programme doit rester un objet vivant — a fortiori lorsqu’il se livre
aux commentaires et qu’il se nourrit de cette énergie-là — et doit être
déformaté. C’est une des raisons pour laquelle nous avons changé de formule.
Henri Poulain
33. DO NOT TRACK
Diffusion entre avril et juin 2015
7 épisodes personnalisés
Une « conversation » par mail
4 coproducteurs et de nombreux partenaires de diffusion
Une diffusion internationale
FICHE DE L’OEUVRE
34. DO NOT TRACK
LA GENÈSE
Une intention inchangée, mais
un format qui évoluera
grandement.
35. DO NOT TRACK
LA GENÈSE
L’un des problèmes auquel nous avons été confrontés, c’est le caractère
« chaud » du sujet. En tant que producteurs, nous avons l’habitude de
travailler sur des sujets très froids, et pas nécessairement dans une
démarche d’investigation. Sur Do Not Track, nous avons commencé à
développer le projet et quelques mois plus tard l’affaire Edward Snowden
éclatait. […] Nous avons donc eu une vraie difficulté à définir un angle, à
accepter de ne pas parler de tout, à sacrifier un certain nombre de sujets.
Margaux Missika
36. DO NOT TRACK
LA GENÈSE
L’un des problèmes auquel nous avons été confrontés, c’est le caractère
« chaud » du sujet. En tant que producteurs, nous avons l’habitude de
travailler sur des sujets très froids, et pas nécessairement dans une
démarche d’investigation. Sur Do Not Track, nous avons commencé à
développer le projet et quelques mois plus tard l’affaire Edward Snowden
éclatait. […] Nous avons donc eu une vraie difficulté à définir un angle, à
accepter de ne pas parler de tout, à sacrifier un certain nombre de sujets.
Margaux Missika
37. DO NOT TRACK
LA GENÈSE
Un hackathon comme
accélérateur de création.
Le résultat ressemble à
l’épisode 1 final.
38. DO NOT TRACK
LA PERSONNALISATION
Par les données Par territoires
39. DO NOT TRACK
LA CONVERSATION
Question par mail Rendu dans l’épisode 7
40. DO NOT TRACK
LA CONVERSATION
Do Not Track est véritablement un système en entonnoir. La majorité des
utilisateurs venaient seulement consommer du contenu, mais d’autres
allaient beaucoup plus loin. Je ne sais pas combien de mails nous avons
reçus au long des sept épisodes ! [… ] C’était clairement l’interaction
recherchée. Nous avions des community managers qui répondaient aux
utilisateurs, soit avec des messages pré-écrits pour les questions classiques,
soit de façon personnalisée.
Margaux Missika et Gregory Trowbridge
42. DO NOT TRACK
L’ORGANISATION DU TRAVAIL : LE MODÈLE RACI
R, pour Responsible (réalisateur)
ceux qui réalisent la tâche
en question
A, pour Accountable (responsable)
la personne qui rend des comptes quant à
l’exécution du travail
C, pour Consulted (consulté)
ceux dont on attend un retour,
un apport créatif
I, pour Informed (informé)
ceux qui sont simplement tenus au
courant et dont on attend pas de retours
48. DO NOT TRACK
LA DIFFUSION
Puisque nous avions des épisodes en plusieurs langues, nous avons conçu
une stratégie de diffusion adaptée. Chacun des pays allait donc communiquer
plus fortement au moment de la diffusion de « son » épisode... et faire en
sorte que l’audience qui arrive sur l’épisode canadien, par exemple, soit
ensuite incitée à regarder le reste.
Margaux Missika
49. DO NOT TRACK
LA DIFFUSION
1,2 million de visiteurs
6 minutes de temps passé moyen par visite
20 000 visiteurs en 2h, 55 000 en 24h
12% de taux de rebond
Un impact mesurable…
52. MORPHOSIS
Une application iOS et Android
46 190 téléchargements en sept mois
Une sortie en parallèle du film Les Saisons
Des contenus pédagogiques et des évènements in situ
Une équipe d’une dizaine de personnes (animation, audiovisuel, jeu vidéo)
FICHE DE L’OEUVRE
53. MORPHOSIS
LE BUDGET
France Télévisions Nouvelles Ecritures 100 000 €
CNC Nouveaux Médias 150 000 €
Pathé 50 000 €
France Télévisions Education 10 000 €
Galatée Films 5 000 €
Small Bang 75 000 €
TOTAL 390 000 €
54. MORPHOSIS
LA GENÈSE
Un dispositif bien plus large qu’au final
Une double série d’animation prévue
Des évènements, des livres, et plus encore
L’application mobile déjà pensée…
55. MORPHOSIS
APPLICATION + SÉRIE D’ANIMATION
Les vidéos attirent un public très différent des applications. Il est très
difficile de faire télécharger des applications aux gens, et une série est
un très bon véhicule pour les promouvoir. C’est comme ça qu’il faut
penser les projets, ils se financent mieux et L’animation nous permet
alors de développer des très belles choses.
Pierre Cattan
56. MORPHOSIS
LA DÉVELOPPEMENT DE L’APPLICATION
Les gens connaissent mal les tablettes et tout ce que l’on peut faire
avec. Je pensais donc proposer une expérience où l’on utilise les
quatorze modes d’interactions d’une tablette. Incliner la tablette pour
faire couler de l’eau, souffler dans le micro pour faire du vent, travailler
avec des multi-touch à six doigts… Telles étaient mes impulsions à
l’époque… et en fait c’était n’importe quoi !
Pierre Cattan
57. MORPHOSIS
LA PRODUCTION
Quand on m’annonce qu’il n’y a que 100 000 € qui sont apportés par
France Télévisions, je sais que la série d’animation ne se fait pas. Avec
cette somme comme levier pour un projet au budget total de 1,2
million, il aurait fallu que j’aille chercher de l’argent auprès de
multiples partenaires. 50 000 € par-ci, 70 000 € par-là… J’allais
m’épuiser ! […] Nous avions dépensé tout l’argent du CNC, nous
n’avions plus de ressources. Alors il fallait inventer autre chose.
Pierre Cattan
60. MORPHOSIS
LA DIFFUSION
L’achat de publicité Facebook et Google par le distributeur
Une mise en avant trop discrète sur les affiches du film Les Saisons
Une mise en avant après les bandes-annonces… mais pas le film
La sortie du film décalée d’un mois, puis deux
Un partenariat de distribution avec Bayard
65. PHALLAINA
LA GENÈSE
Un premier storyboard de 80 mètres
De l’inspiration du papier au web
Une première version à scroller en HTML
Une version finale proche de cette version
67. PHALLAINA
LA GENÈSE
Le choix du mobile plutôt que le web
Le son : l’abandon de la voix et d’une couche sonore trop riche
Un style impossible à déléguer
300 jours de dessin en vue
72. PHALLAINA
LA FRESQUE
Une première version de 1 500 mètres
De la transposition à une histoire originale
Un enjeu créatif et marketing
Le lancement à Angoulême
74. PHALLAINA
LA DISTRIBUTION
Une concurrence acharnée : le rôle de la fresque pour communiquer
Une mise en avant sur l’App Store Apple
Une application gratuite (mais potentiellement payante sur d’autres territoires)
De nombreux relais sur des blogs spécialisés