Analyse de l'impact du numérique et des nouvelles technologies sur la communauté et les pratiques BDSM à travers l'infiltration de 3 applications spécialisées. Peut-on parler d'ubérisation d'une offre BDSM ? Quels usages les utilisateurs font ils de ces applications ? Quelle mise en scène de leur identité ? Un benchmarking et des interviews viennent complèter cette analyse.
Plongée dans les applications BDSM les plus téléchargées de France
1. Plongée dans les applications
BDSM les plus téléchargées de
France
Analyse de l’impact du numérique sur les pratiques BDSM
Par les sociologues menottées
2. Maia Mazaurette,
sexologue pour Le
Monde
article : Bondage et
sadomasochisme, comment
débuter tout doux ?
Enquête Harris interactive/ Marianne
En 2011, un tiers des Françaises fantasmait sur le fait d’
être dominées, et un cinquième des hommes. Un quart des
femmes voulaient être menottées ou ligotées, et 15 % des
hommes.
En 2014, les deux tiers des Québécoises et plus de la
moitié des Québécois fantasmait sur le fait d’être
sexuellement dominés, le bondage intéressait presque la
moitié des répondants, un quart des femmes et 43 % des
hommes auraient volontiers fouetté leur partenaire. (Sur un
sujet aussi sensible, les chiffres sont toujours à prendre
avec des pincettes – à tétons.)
→ Les fantasmes sado-masochistes sont plus
répandus que ce que l’on pourrait penser.
3. Le BDSM c’est quoi ? Allons au delà de nos prénotions...
Définition des sites de rencontre par Marie
Bergström :
Nous définissons un site de rencontres comme un
site internet principalement organisé en vue de la
mise en relation de partenaires amoureux et/ou
sexuels et proposant pour cela des fonctionnalités
qui permettent un contact sans intermédiaires
entre des particuliers.
Définition de BDSM :
Le sigle BDSM (pour « bondage, discipline,
sado-masochisme ») désigne une forme d'échange
sexuel contractuel utilisant la douleur, la
Contrainte, l'humiliation érotique ou la mise en
scène de divers fantasmes sexuels dans le but de
stimuler les zones érogènes. Au centre des
pratiques sadomasochistes et fondé sur un contrat
entre deux parties (pôle dominant et pôle dominé),
le BDSM fait néanmoins l'objet de pratiques très
variées.
Source : wikipédia
4. Le BDSM c’est quoi ? Allons au delà de nos prénotions...
Les prénotions substantives selon Becker :
Image inconsciente détenue par un acteur social
(du fait de son environnement) appliquée à un
objet d’étude sans vérification que cette image soit
belle et bien une caractéristique de l’objet d’étude.
Autrement dit, c’est un cliché.
Prénotions collective sur la sphère BDSM :
- plutôt par individus qui ont déjà un certain
degré d’expérience sexuelle, donc souvent
des individus mûrs.
- pour dynamiser sa vie sexuelle
⇒ on pourrait donc s’attendre à trouver des
individus âgés sur ses applications néanmoins
l’uberisation des pratiques touche davantage les
nouvelles générations.
5. Ce qu’implique la posture de sociologue pour notre étude
“Penser les sexualités au pluriel revient à ne pas restreindre d’emblée les définitions
possibles qui les organisent, et laisser les personnes et les situations désigner ce qui
leur pose problème, à elles, pour elles (Kosofsky Sedgwick, 2008).”
source : Fred Pailler, Sexualité et communications
Nous allons tenter de rester les plus ouvertes d’esprit durant notre étude. Malgré tout, notre
regard sera forcément quelque peu biaisé par des prénotions dont nous tâcherons de nous
défaire.. D’autant plus que la sexualité reste un tabou dans notre société. Comme le reprend
Florian Voros, des fantasmes sexuels ont été tournés en perversion depuis le 19e siècle.
6. Problématisation : En quoi les rencontres et les
représentations des adeptes du BDSM ont elles été
impactées par l’uberisation de notre société ?
A l’aune du 21ème siècle, le développement des applications mobiles a développé une nouvelle
économie et toutes sortes de pratiques. L’ubérisation, possible par le numérique, rompt avec l’offre
traditionnelle du service. Elle favorise le contact direct, quasi-instantané, entre deux utilisateurs, la
réduction des intermédiaires et suppose un service moins cher, plus sécurisé. Ce processus l'ubérisation
peut s’appliquer aux rencontres comme une certaine rationalisation de celles-ci.
Comment les utilisateurs d’applications BDSM utilisent-ils ces nouvelles plateformes ? Comment se
mettent-ils en scène à travers celles-ci ?
Quelles sont les différences entre ces applications mais aussi avec des applications plus généralistes et
démocratisées comme Tinder. Et enfin, petits curieux : sur quelle application vous inscrire ?
7. Le corpus choisi : terrain et méthodologie
Notre volonté de départ est d’explorer les applications BDSM les plus utilisées en France et les
pratiques de leurs utilisateurs. Ainsi, nous avons constitué notre corpus d’étude en prenant en
compte les applications téléchargées plus de 50 000 fois sur Google Play.
Il en existe trois à ce jour :
- KNKI
- KinkD
- Vanilla Umbrella
Nous conduirons notre enquête à travers un benchmarking des interfaces et des prises de contact
avec les utilisateurs, menant à des entretiens semi-directifs.
8. Limites et conditions du travail d’enquête
- un corpus dépendant de la plateforme commerciale Google Play
-
- un terrain mouvant : suppression et apparition fréquente de nouveaux profils et de nouvelles applications
-
- une concentration locale de notre étude : région Hauts-de-France
-
- nous étudierons uniquement trois applis dominantes du marché
-
- un milieu sensible et anonymé difficile d’accès : par méfiance de nombreuses prises de contact peuvent se
révéler infructueuses, de faux profils existent et notre étude des représentations de soi est entachée par le
fait que nous ne pouvons illustrer nos propos par des photos dont les utilisateurs sont les propriétaires.
Ainsi nous ne prétendons pas à un travail exhaustif mais plus à une vue partielle du
fonctionnement des interfaces, des pratiques et des représentations de soi des utilisateurs.
10. KNKI
Création en Juillet 2018, PEGI 18,
+ de 100K téléchargements
Note Play Store : 4.2/5
Benchmarking
11. Benchmarking
Vanilla Umbrella (BDSM dating Fet Life Style)
Création en Juillet 2015, PEGI 18,
+ de 100K téléchargements
Note Play Store : 4.4/5
Principaux critères satisfaits :
- Paramètres de confidentialité :
97%
- Partager votre position : 93%
- Gestion des profils : 88%
- Supprimer des messages : 85%
- Importer des photos 81%
12. Avis global
- description complète, pas de restriction dans le choix du genre, de l’orientation sexuelle, des
fétichismes, possibilité de préciser la situation personnelle et professionnelle, avec des
données de santé (ex : Sida) et physique
- fonctionnalités premiums disponibles
- interface en grille
- radar géographique
- forum publics et discussions privées
- possibilité de cacher des photos
Plus précisément : Pour les 3 applications, on regrette un manque de diversité des profils
locaux et des interfaces très lentes qui poussent les utilisateurs à se diriger vers d’autres apps
de messagerie (ex : Kik). Néanmoins, on apprécie la réactivité du service technique de
Vanilla Umbrella, la vérification des profils et le travestissement de l’application.
13. Des interfaces spécialisées à chaque public
On remarque une différence entre les interfaces selon le public visé. En effet, si l’on veut comparer ces applis
avec celles qui sont dédiées aux rencontres amoureuses non BDSM, on remarque très vite la présence de
caractéristiques différentes. Les interfaces jouent sur l’esthétique et la sémantique BDSM.
En effet, comme l’exprime Marie Bergström dans La toile des sites de rencontres en France dans la revue
Réseaux en 2011 : “c’est une architecture, un design et un cadre discursif différent qui sont employés en
fonction du public ciblé.”
Il y a des caractéristiques qui seront, néanmoins, toujours présentes peu importe l’application :
- Une identité de l’utilisateur de la plateforme constituée d’un profil, d’une annonce de soi et d’une photo
- Un système d’envoi de messages accompagné d’un moyen de faire signe plus discrètement aux autres
utilisateurs
14.
15. Des interfaces spécialisées à chaque public
Toujours d’après l’article de Marie Bergström et nos observations, nous identifions les caractéristiques spécifiques
des applications BDSM :
+ Une grande variété de critères d’identification sexuelle et de genre : “trans”, “bi”, “cis”, “couple”
+ Une procédure d’accès souvent complexe : inscription via confirmation par mails et lecture d’un règlement
+ Des couleurs intenses : rouges et noires
+ Une diversité de choix de mots désignant les pratiques sexuelles : “dom”, “sub”, “anal”, “roleplay”
+ Diversité du type de relation recherché : online ou non, long terme, amis,...
+ Une description corporelle très détaillée : corpulence, taille,
+ La précision de l’expérience BDSM : en nombre d’années
+ Possibilité de préciser la capacité à être mobile : en nombre de kilomètres autour de sa localisation
+ Une description précise des addictions : alcool, cigarettes, drogues,
+ Possibilité de préciser la date de son dernier dépistage
16. Etude de cas : représentation de soi et pratiques
Comme une conséquence des caractéristiques de mise en forme sur ces applications, nous pouvons étudier les
techniques de représentation des utilisateurs. Ainsi, nous remarquons aisément au cours de notre enquête
l’hyper-ritualisation (Erving Goffman, 1987) des rôles. L’application en tant que lieu “signifiant“ est
représentatif des codes et stigmates mis en place par la communauté BDSM en fonction du rôle attribué
(dominant, soumis,..). Par conséquent, des régularités nous sont apparues dans la présentation de soi des
individus :
- Les photos : souvent sans sourire, sombres ou cachées, dans des positions sexuellement explicites mais
sans nudité à cause des règles de l’application. Même si avec surprise certaines personnes ont une photo
de profil très classique style portrait souriant.
- Les phrases de description de soi : phrases crues présentant les désirs avec un lexique sexuel dépendant
du rôle que s’attribue l’utilisateur, recherche de partenaires fréquents pour jeux sexuels.
- Les messages : beaucoup de politesse, rapports plutôt amicaux et ouverts illustrant le besoin de confiance
et de respect qu’implique la pratique BDSM.
17. Etude de cas : Notre méthodologie de collecte
d’informations
En bref : nous avons créé une équipe de choc : 3 profils avec 3 identité de genre
différentes
- PhoenixK, femme cisgenre hétéroflexible, 25 ans, célib,. “Nouvelle sur Lille, aime
tous types de fétichisme, surtout la violence ;)”
- Raph25, homme cisgenre pansexuel, 25 ans, célib, “nouveau sur Lille, veut
découvrir son côté dominant”
- AndreasssX, femme cisgenre pansexuelle, 21ans, célib, switch, “here to discover
more”
21. Deux possibilités d’approche avec chacune leurs limites
Proposer un entretien : un message nous présentant directement comme étudiantes en
sociologie recherchant un entretien sur les pratiques BDSM. Néanmoins, les gens ne
répondent pas forcément, tout le monde n’est pas prêt à se déplacer ou téléphoner, par
message c’est un peu long, d’autant plus que ces applications ne sont pas pratiques pour
écrire (lenteur). Il existe aussi le biai de l’auto-censure face à un entretien sociologique, les
utilisateurs peuvent contrôler leurs réponses pour plaire au chercheur.
Le mode “carnaval de Venise” : ne pas dire que c’est un entretien sociologique même si cela
pose des problèmes d’éthique (même si bien sûr aucune identité ne sera dévoilée), biais du
flirt à utiliser pour arriver à ses fins et manque de réponses ou réponses incomplètes,
biaisées.
22. Chacun a rencontré quelques soucis
PhoenixK
→ “Au début de l’enquête, j’ai envoyé quelques requêtes à caractère sociologique. Je n’avais pas de réponses. J’ai
donc décidé d’aller chercher des réponses sans dire que je faisais une enquête en en “dragouillant”. J’ai parfois
dû envoyer des photos suggestives pour favoriser la parole.” Mais :
1) les interlocuteurs s’expriment de façon biaisée (drague)
2) les réponses sont très incomplètes.
Premières conclusions : Seuls des hommes sont venus me parler, entre 19 et 50 ans, la plupart entre 25 et 35.
Certains viennent de loin (Croatie, Danemark) et veulent “sexter” exclusivement, c’est-à-dire se dédier à des
échanges sexuels online. La plupart se considèrent comme “initiés” aux pratiques BDSM même si les plus
jeunes veulent parfois se découvrir. La plupart sont venus me parler en premier en m’expliquant leur rôle. Ils
recherchent souvent l’expérience dès le premier message en me demandant ce à quoi j’aspirais comme rôle.
24. Finalement coup de chance,
changement de méthode, un jeune
homme a accepté de me répondre.
Je le rencontre bientôt. Voici un
avant goût de l’épisode 2...
25. Raph25, l’homme qui voulait explorer son caractère dominant
Avec la technique du “carnaval de Venise”, Raph25 n’a malheureusement pas trouvé chaussure à
son pied…
“En tant que garçon cisgenre hétéro, il y a moins de profils féminins disponible.s La prise de
contact a été infructueuse.”
Mais Petit scoop ! Derrière raph25, se cache une jeune femme sociologue menottée. Elle pense
que sa façon de parler (peut être trop “féminine”) a pu avoir des répercussions sur le manque de
réponses.
Cette hypothèse n’est pas à exclure mais peut être aussi que les femmes (comme sur des
applications généralistes comme Tinder) répondent moins que les hommes parce qu’elles ont
souvent plus de choix.
Phoenix sur ces applications BDSM a elle aussi eu plus de choix que Raph25.
26. Andreasssx, l’étudiante populaire auprès des kinksters
Dès le départ, Andreasssx a reçu beaucoup de messages,
principalement d’hommes. Le profil est attractif ; l’opportunité
pour se présenter directement comme étudiante menant une
enquête sur le BDSM.
27. Les hommes se portent volontiers à
l’exercice et acceptent de répondre aux
questions.
Néanmoins, la drague subsiste dans la conversation et il est compliqué de
mener une discussion d’enquête dans ce contexte et sur ces interfaces.
28. Notre étude de cas : représentation de soi et ritualisation
des pratiques
Sur les applications BDSM, les utilisateurs mettent souvent beaucoup moins de photos, et
beaucoup moins leur visage que sur d’autres applications généralistes (Tinder) ou libertines
(OkCupid). Ils ont la possibilité d’en charger quelques unes dans un album privé. Les visiteurs de
leur profil doivent demander l’autorisation pour y accéder.
Les utilisateurs de Vanilla Umbrella et Kinki mettent plus facilement une photographie de leur
visage en public que sur KinkD. Peut être parce que les relations se veulent moins locales, les
utilisateurs se pensent moins susceptibles d’être reconnus.
Pour ceux qui mettent des photos privées, elles sont assez variées : visage, art, sexe… En revanche
il n’y a quasiment pas de pubis dans les photos de profil des membres. Les 3 applications
l’interdisent. Seule une photo de pénis a été recensée par nos soins.
29. Kinki vérifie même chaque photographie.
Dans leur description, les utilisateurs font le plus souvent part de leur rôle,
d’expériences qu’ils auraient envie de tester/réaliser, de la raison de leur
présence ici…
Sur Kinki ils parlent plus de leurs hobbies.
Selon Erving Goffman, les individus adaptent leur
comportement à chaque situation et à l’attitude
qu’on attend d’eux. Il va aussi se mettre en scène
pour dégager l’image qu’il souhaite. C’est
particulièrement vrai pour les applications de
rencontre et BDSM. Même s’ils dévoilent moins
leur visage, ils tentent de montrer déjà par la photo
s’ils sont dominants ou fétichistes des pieds par
exemple. De séduire avec un corps conforme aux
standards de beauté….
30. Bonjour, ça va ? Oui et toi?....
Les premiers messages sont presque toujours caractérisés
par l’expression d’un rôle “salut je suis dominant” par
exemple et/ou une question sur la raison de
l’interlocuteur sur l’application “qu’est-ce que tu
cherches?”.
En fait, l’utilisateur se définit déjà par son rôle de
dominant/dominé/fétichiste. Les relations sont toujours
très polies et respectueuses. Lors de son immersion,
phoenixk a découvert qu’elle devait s’en tenir au rôle
qu’elle s’était attribuée sous peine de ‘lasser’ les autres
utilisateurs. (pas tous !)
31. L’hyper-ritualisation des applis BDSM,
Dans ces applications, chacun essaye de maximiser ses chances de ‘trouver un
partenaire’ et donc essaye d’avoir un comportement approprié à l’échange. Comme les
présentations, les échanges peuvent être analysées avec les théories d’Erving Goffman
sur le monde social.
Plutôt que de revêtir un masque de “séducteur”, ou de “personne cool” comme sur
tinder ou OkCupid, l’utilisateur d’applications BDSM se définit d’abord par son rôle et
montre un respect particulier pour son potentiel futur “date”. Comme dans les
pratiques BDSM où les partenaires définissent ensemble de nombreuses règles dont un
safe word.
32. CONCLUSION
Notre analyse a beau n’avoir été que peu historicisée, il apparaît assez clair que ces applications ne permettent
pas une uberisation des pratiques BDSM au sens propre. Même si l’application permet une plus grande facilité
d’accès au chat BDSM, elle ne permet pas forcément davantage de rencontres offline.
En effet, le numérique restant dans la continuité du réel ces pratiques stigmatisées ont besoin d’un espace de
protection et de rapports de confiance que les utilisateurs peinent à avoir dans des relations interpersonnelles
hors d’une communauté définie.
De plus, selon les confidences de certains utilisateurs, ces applis ne sortent pas tellement du lot car ils ont pu
développer des pratiques BDSM avec des partenaires rencontrés sur des applis classiques qui ciblent un public
large comme Tinder.
33. CONCLUSION
Pour la poursuite de notre étude :
Après avoir consacré notre étude de cas à ces trois
applications, nous avons envie d’en savoir plus sur ce
qu’implique le numérique en général dans les
rencontres BDSM. Nous avons envie d’élargir notre
corpus aux pratiques BDSM et leurs représentations
en ligne. Si nous le pouvons, l’idée de rencontrer les
webmestres de ces sites et applis nous paraît
alléchante à la manière de Marie Bergström.
En effet, nous avons appris, lors de nos échanges,
l’existence de sites de nombreux sites de rencontres,
de forums et de blogs. Aller voir du côté de :
OkCupid, le marché aux esclaves,...
Au fil de notre enquête nous nous sommes défaites
de certains de nos préjugés, notamment :
les hommes sur ces applis nous sont apparus
plus jeunes et plus “attrayants” que ce que
nous aurions imaginé
les discussions sont polies et bienveillantes
les femmes sont de même plus jeunes
34. " Le pire qui puisse arriver en testant le BDSM, c’est d’en rigoler encore
dans trente ans. Le mieux ? Découvrir un nouveau conjoint : se rappeler
qu’on ne possède jamais personne, que le partenaire du quotidien n’est
pas acquis. Le BDSM implique une distance. Une surprise. Voire un
doute. Le grand frisson… mais les pieds au chaud. »
Maia Mazaurette, Bondage et sadomasochisme, comment débuter tout doux?, décembre 2016
35. BIBLIOGRAPHIE
- Alexandre, Olivier. « Mathieu Trachman, Le Travail pornographique. Enquête sur la production de
fantasmes », Sociologie, vol. vol. 4, no. 3, 2013, pp. 349-352.
- Amato, Étienne Armand, Fred Pailler, et Valérie Schafer. « Sexualités et communication », Hermès, La
Revue, vol. 69, no. 2, 2014, pp. 13-18.
- Bergström, Marie. “La toile des sites de rencontres en France. Topographie d’un nouvel espace social en
ligne”, Réseaux, vol. 166, no. 2, 2011, pp. 225-260.
- Mazaurette, Maia. “Bondage et sadomasochisme, comment débuter tout doux ?”, Le Monde, décembre
2016
- Trachman, Mathieu. “Le club de fessées, un plaque pour mater des culs ?”, 2016
- Vörös, Florian. « La régulation des effets de la pornographie », Hermès, La Revue, vol. 69, no. 2, 2014, pp.
124-128.
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