JTC 2024 - Réglementation européenne BEA et Transport.pdf
PSYCHOLOGIE ENVIRONNEMENTALE
1. PSYCHOLOGIE
ENVIRONNEMENTALE
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Université de Jijel
Faculté des sciences et de la technologie
Département de l’architecture
2020/2021
MASTER2
HABITAT ET POLYTIQUE DE LA
VILLE
ETABLIT PAR :
CHOUIEB AMIRA
2. 2
Plan de travail
1 /INTRODUCTION
2/DÉFINITIONS
3/RÔLES DE LA PSYCHOLOGIE
ENVIRONNEMENTALE
4/CARACTÉRISTIQUES DE LA PSYCHOLOGIE
ENVIRONNEMENTALE
5/HISTORICITÉ DE LA PSYCHOLOGIE
ENVIRONNEMENTALE
7/L’INDIVIDU ET SON ENVIRONNEMENT
6/PROGRAMME EVAL’ZHEIMER
8/LE TRAVAIL DU PSYCHOLOGUE
ENVIRONNEMENTALISTE
9/CHAMPS D’APPLICATION
10/L’ENVIRONNEMENT: LIEU
D’ADAPTATION
• RISQUES ENVIRONNEMENTAUX
• L’EXEMPLE DE BAM, 2003
• IMPACT D'UN SÉISME
• SÉISME DE LA WILLAYA DE
MILLA 7 OUT 2020
• L’IMPACT D’INONDATION
• LES INONDATIONS DE BAB
ELOUED NOVEMBRE 2001
11/FORME URBAINE ET PSYCHOLOGIE
ENVIRONNEMENTALE
12/CONCLUSION
4. 4
Depuis quelques années, les sciences
humaines ont porté leur attention sur le rôle
de l’espace et ses multiples influences dans le
comportement humain, l’étude de la relation
entre l’individu et son environnement est
devenue un cadre théorique plus ou moins
structuré et orienté dans une perspective
pluridisciplinaire.
5. La psychologie de l'environnement représente un nouveau domaine de savoirs en
sciences
humaines, elle appréhende l'individu à travers son insertion dans des lieux, en
considérant qu'on ne peut l'isoler de son milieu, elle étudie les relations entre
l'individu et son environnement, le rôle de celui-ci et ses multiples influences sur le
comportement humain. La psychologie environnementale correspond à la prise de
conscience, dans des domaines aussi divers que l’architecture, l’anthropologie,
l’urbanisme ou la psychologie, de la nécessité de prendre en compte la dimension
humaine dans l’aménagement de l’environnement.
6. 2/DÉFINITIONS
6
« La psychologie environnementale est l’étude des
interrelations entre l’individu et son
environnement physique et social, dans ses
dimensions spatiales et temporelles ». (Moser,
2003)
- Au centre de la discipline : les interactions
humain - environnement
- Environnement : = milieu de vie et
d’évolution de l’être humain = ensemble du
bâti = ensemble du cadre naturel
7. 7
• Identifier les processus
d’interaction entre
l’Homme et son milieu
• Expliquer les processus
d’interaction entre
l’Homme et son milieu
• Perceptions (visuelles,
auditives, tactiles, …)
• Émotions (« mal à l’aise
», bien-être, …)
• Attitudes (négatives,
positives, neutres, …)
• Représentations
• Comportements
3/RÔLES DE LA PSYCHOLOGIE ENVIRONNEMENTALE
Perceptions
Emotions
Comportements
Représentations
Attitudes
8. 4/Trois caractéristiques de la psychologie
environnementale
Opérationnalisation
d’une réflexion théorique
• Conduisant à réfléchir sur une
pratique
• Caractérisée par un souci de
réalisme, de mise en pratique
• Visant à apporter des solutions
et des améliorations du cadre de
vie
• Et à favoriser l’échange entre des
milieux très différents
(architectes, techniciens,
scientifiques etc.)
Une vision dynamique de l’environnement
• Réaction de l’homme face à son
environnement: évolution et adaptation
• Environnement perçu comme
l’expression d’un système social global
et complexe
• Environnement en résonance avec la
personnalité de l’individu: inséparable
des motivations personnelles, des
systèmes de valeurs et des limites de
l’individu
9. Add a Footer 9
(1) Comment l’environnement
peut influencer notre
comportement, notre
humeur, notre santé
physique et mentale ?
- Notions clefs : les facteurs «
nuisibles » dans
l’environnement
Objectif = réduire ces nuisances
Questions de la psychologie
environnementale
(2) Quelles sont les
conséquences que peuvent avoir
nos comportements sur
l’environnement ?
- Notions clefs : • Pollution
• Recyclage
• Écosystème
Objectif
Comment changer nos
comportements ?
Répondre à des questionnements
11. APRÈS GUERRE – 1950 AUX USA : NAISSANCE DE LA DISCIPLINE
Essor de l’architecture et de l’urbanisme
• reconstruction massive des
logements et habitats
• recherche de la réduction des
coûts de construction
• développement des habitats
collectifs
Période marquée par le progrès, la
croissance, la concentration urbaine et
l’accroissement des modes de
production
Difficultés psychologiques et sociales
Sentiment d’insécurité
Paupérisation des quartiers
Désertification de certaines
activités et/ou secteurs d’activités
Image négative de la part des
non-résidents
12. 1956 : Lewin propose la notion d’« espace
vital »
- Le comportement humain doit être
envisagé dans le cadre d’un champ global
ou « espace vital »
- Cet espace vital est conçu comme un tout …
- ... dans lequel interviennent de nombreuses
forces qui l’influencent simultanément
- La notion d’espace vital distingue :
- La personne (notée « P »)
- L’extérieur (noté « E »)
- Le milieu psychologique (noté « M »)
= faits ayant une signification pour l’individu
- Le comportement (noté « C »)
Les comportements humains peuvent
donc être déduits si on connaît P et M
P et M ne sont pas fixes :
- leurs frontières se déplacent selon
nos buts et envies
- leurs frontières sont perméables
13. Les comportements humains peuvent donc être déduits si on
connaît P et M
P et M ne sont pas fixes :
-leurs frontières se déplacent selon nos buts et envies
-leurs frontières sont perméables
14. Période Après guerre
Essor de l’architecture et de l’urbanisme :
¯ (re)loger des masses importantesd’individus
¯ Réduire les coûts et délais deconstruction
Commencent à apparaître des difficultés psychologiques
et sociales :
liées à l’habitat et milieux de vie (écoles, usines,
…)
liées à l’impact de l’activité humaine sur l’environnement
La psychologie de l’environnement « naît » de
questionnements en :
¯ Architecture
¯ Urbanisme
¯ Design
15. « BARRE » de 1950
« Echecs » :
- sentiment d’insécurité des
habitants
- sentiment de «
ghettoïsation » des
habitants
- paupérisation des
quartiers
- désertification de
certaines activités et/ou
secteurs d’activités
- image négative de la part
des non-résidents
Psychologie de l’environnement :
- comment donner envie aux enfants de
jouer ?
- comment donner envie aux parents de
venir ?
- comment donner un sentiment
sécuritaire aux parents ?Couleurs,
textures, bruits, …
cf. psycho-marketing
Normes de sécurité très
strictes :
- hauteur des structures
- matériaux utilisés
Comment protéger les
enfants ?
Aire de jeux Station de métro
Psychologie de l’environnement :
- comment donner un sentiment
sécuritaire aux usagers ?
- comment donner « confiance » aux
usagers ?
- comment donner envie aux
usagers d’utiliser ce transport ?
Couleurs, ambiances musicales,
bruits, textures, odeurs, …
cf. psycho-marketing
Normes de sécurité très strictes :
- hauteur des structures
- matériaux utilisés
comment protéger les usagers ?
comment être efficaces ?
16. • Les premiers auteurs à utiliser le terme de « psychologie environnementale » travaillaient
sur la question de l’utilisation de l’espace dans les hôpitaux psychiatriques
• Pour rappel, cette question était déjà présente au 19° siècle (Tenon, Pinel, Esquirol…)
« Vraie naissance » de la psychologie environnementale
PINEL ET L’ARCHITECTURE THÉRAPEUTIQUE
Pinel (1810) soulignait l’importance de « la
disposition intérieure et les avantages du local »
→Besoin pour l’aliéné de respirer un « air pur et
salubre »
Il questionne la capacité des architectes à ne
pas prendre pour modèle les « loges où l’on
renferme des animaux féroces »
LES JARDINS ASILAIRES
• Jardins
thérapeutiques
• Importance de
différencier l’asile
d'une prison
• Bien-être et caractère
de liberté que
procurent les jardins
• Présence d’eau
• Jardinage comme
activité thérapeutique
17. • 1958: Ittelson & Proshansky (USA):
• Influence de l’architecture sur le comportement des malades
mentaux
• 1964: Ittelson
→ Conférence de l’Association de l’Hôpital Américain sur
l’aménagement des hôpitaux
→ Naissance du terme « psychologie environnementale »
• 1970 : Publication du 1er ouvrage de la discipline
«Environmental Psychology: Man and His Physical Settings»
Proshansky, Ittelson et Rivling étudient l’effet de la taille de la
chambre dans les unités de soins psychiatriques
19. • Eval’zheimer est un programme psychosocial d’intervention
visant à plus de congruence entre les pratiques et
l’environnement des MA
• Il est basé sur les recherches qui montrent que les facteurs
non pharmacologiques comme le design intérieur et les
caractéristiques architecturales peuvent aider à réduire les
symptômes et améliorer la qualité de vie
Présentation
20. Principes:
• L’espace tel qu’il est structuré dans les lieux de vie accueillant des MA
devrait faciliter l’orientation et l’adaptation des résidents aux activités
quotidiennes
• Les sites où sont accueillis les MA doivent permettre de promouvoir
l’expression de comportements satisfaisants
• Le milieu de vie des MA doit leur permettre l’expression de
comportements ordinaires
21. Aménagements selon les recommandations de l’équipe
soignante prenant en compte:
▪ Structuration de l’espace
▪ Familles et leur rôle
▪ Mouvements des résidents
▪ Utilisation des espaces extérieurs
▪ Interactions entre les divers aspects de la vie quotidienne
24. 24
Caractéristiques environnementales
Comportements
Impactés
Espace privatif et personnalisation de l’environnement
Agression, agitation, sommeil, qualité de vie
Espace commun et ambiance résidentielle
Retrait social
Circulations articulées à des activités
Fuites, humeur, implication des familles
Ambiance domestique
Retrait social, autonomie, sommeil, visites des familles,
qualité de vie,
Déambulation
Compréhension sensorielle
Agitation verbale
Accès libre au jardin
Tentatives de fuite, sommeil
«Cadre de vie » devant la porte de chambre et
personnalisation Orientation spatiale
26. 1. Le micro-environnement
= Espace privatif, concerne l’individu et sa sphère
familiale proche (intimité)
Ex: logement, poste de travail etc.
2. Le méso-environnement
= Environnement de proximité partagé,
concerne les relations interindividuelles et
les collectivités de proximité
Ex: espaces semi-publics, habitat collectif,
quartier, lieu de travail, parcs etc.
3. Le macro-environnement
= Environnements collectifs publics,
concerne l’individu dans sa relation à la
collectivité: communautés, habitants,
agrégat d’individus
Ex: Villes, villages, campagne, paysage etc.
4. L’environnement global
= Environnement dans sa totalité, concerne
la population, la société dans son ensemble
Ex: L’environnement construit et
l’environnement naturel, les ressources
naturelles etc.
Ces 4 niveaux interagissent en permanence!
L’environnement est composé de 4 éléments
Global
Macro
Méso
Micro
• Chaque individu est inscrit dans plusieurs environnements
• Chacun de ces environnements influence et est influencé par
nos comportements et nos émotions
• Chaque environnement procure à chaque individu:
• - une identité sociale
- une identité culturelle
- une identité économique
28. 28
Spécificité du « regard psychosocial »
(Moscovici, 1981)
Sujet Objet
Sujet
Objet
Autrui
Spécificité de la psychologie
environnementale (Felloneau, 2003)
Sujet
Environnement
Autrui
« Le rapport du sujet à son cadre de vie
est indissociable des « autruis » qu’il y
rencontre ».
29. POUR RESUMER: NAISSANCE DE LA
PSYCHOLOGIE ENVIRONNEMENTALE
Années 60 (USA):
réflexions communes
de la psychologie,
l’anthropologie,
l’architecture...
Contexte social propice
Mouvement écologiste
Constructions « de masse »
(banlieues)
Nécessité de prendre en compte les aspects
psychologiques dans l’aménagement et la
protection de l’environnement
31. Le psychologue environnementaliste
(1) Réalise des études quantitatives et qualitatives sur
le vécu de l’Homme dans son milieu
(2) Analyse comment l’Homme :
-Perçoit son environnement
-Réagit à son environnement
-S’adapte à son environnement
-S’approprie à son environnement
(3) Propose :
- Des aménagements
- Des outils pout sensibiliser
- Des indicateurs
Cadre de
vie
Espaces
collectifs
Risques
Pollution
32. LES OUTILS
• utilisées par tous les psychologues
• Les questionnaires
• Ex: degré d’acceptation d’antennes de
téléphonie mobile dans un voisinage
• Les entretiens
• Ex: perception du confort des usagers
d’une nouvelle rame de TGV
• L’observation
• Ex: mesures de performances à une tâche
(temps mis pour trouver son chemin dans
un bâtiment complexe)
• Les cartes mentales
• Ex: faire réaliser aux usagers un dessin du
lieu tel qu’ils l’imaginent
• Les trajets commentés
• Ex: pour déterminer les stratégies et
habitudes d’élèves sortant de leur école
• EX: pour connaître les trajets les plus
fréquents
• Les méthodes participatives
• Ex: demander à plusieurs personnes
d’imaginer la médiathèque de « leur rêve
»
•
Méthodes « classiques » Méthodes «spécifiques»
36. • Apprend-on à faire face?
• Comment peuvent se généraliser les
comportements (prévention,
protection)?
• L’adaptation à des contraintes fortes
peut-elle engendrer la résilience des
communautés?
→Reconstruction
→Réorganisation sociale
Cette conception met l’accent sur le fait que l’individu doit s’adapter à son lieu de vie,
notamment dans des circonstances dans lesquelles ce lieu de vie devient particulièrement
contraignant. L’action et l’adaptation constituent les 2 aspects des interactions individu-
environnement.
38. Catastrophes naturelles
Vulnérabilité individuelle Vulnérabilité sociale
- Incertitudes
- Prises de décision complexes
- Bouleversement des relations à l’environnement
DOSIMETRE
SONOMETRE
SONOMETRE
INTEGRATEUR
39. 39
Integration of the social aspects in the
management of natural risks
Intégration des aspects sociaux dans la gestion
des risques naturels
Risques météorologiques
et géologiques
volcans, tremblements de terre,
Cyclones, inondations
Interactions entre acteurs
Perception du risque
Communication sur le risque
Relation avec l’environnement
Aspects culturels
Réduction de la vulnérabilité sociale
Partage des responsabilités //
acteurs institutionnels ou pas
Protection “durable”
40. 40
40
REPRÉSENTATIONS ET COMPORTEMENTS
Représentation de
l’environnement
Représentation du
risque
Perception des
capacités de faire face
Perception de la
réponse
institutionnelle
Difficile prédictibilité
Probabilité (futures
occurrences)?
Prévisibilité (localisation,
temporalité, intensité)?
Subjectivité / biais (Slovic
& Fischnoff)
Aspects culturels (valeurs)
Réponses variées:
alarmisme, délégation,
déni, optimisme irréaliste…
(cf. Sjöberg)
42. 42
42
Les faits
Exemple de situation de crise
Une chaîne d’alerte modifiée
Sens de circulation des informations
Implications « imprévues » d’acteurs
Des structures immobilisées
Moyens inopérants
Surcharge des réseaux de communication
Isolement
Apparition d’acteurs spontanés
Mobilisation des médias
Implication des populations
44. L’impact d’un séisme
Socio-économique
activités économiques
détruites
Culture et
histoire
Perte du patrimoine
historique
Perte de la mémoire
Réseaux
Ruptures de
canalisation d’eau
Quelques atteintes au
réseau ferroviaire
un violent tremblement de terre, d'une magnitude d'environ 6,6 sur l'échelle de Richter,
secoue l'Iran. À quelque 10 kilomètres de l'épicentre, la ville forteresse de Bam est dévastée
par ce séisme qui détruit ou endommage la grande majorité des bâtiments, en plus de faire 26
000 morts et encore plus de blessés.26 déc. 2003
45. une secousse tellurique de magnitude de 4,9 degrés sur l'échelle
ouverte de Richter a été enregistrée vendredi à 07h15 dans la wilaya
de Mila, indique le Centre de recherche en astronomie astrophysique
et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.
L'épicentre de la secousse a été localisé à 2 km Sud-Est de Hammala
dans la même wilaya, précise la même source.
Glissement de terre
Grande
pente
Sol
argileux
Présence d
eau
souterrain
Onde
séismique
Réalisation
des logement
Séisme de la willaya de Milla 7 out 2020
47. L’impact d’inondation
L’Algérie particulièrement exposé à plusieurs phénomènes qui résultent de raisons
diverses telles que le taux élevé d’accroissement de la population, surtout dans les centres
urbains et les régions souffrant d’une migration urbaine très forte. La dégradation
progressive de l’environnement par l’étalement urbain qui induit une occupation
anarchique des zones inondables. Ajoutons à ces causes le passif d’autres facteurs comme
l’occupation des lits des oueds par des constructions, ordures ménagères et déchets des
charges des matériaux de construction qui aggravent les conséquences du sinistre. La
multiplication de ces facteurs incontrôlés rend difficiles la prévention et l’intervention
rapide. À cela s’adjoint les effets du changement climatique qui à lui seul remet en
question toutes orientations politiques de la gestion du risque.
48. LES INONDATIONS DE BAB ELOUED NOVEMBRE 2001
La zone sinistrée de Bab El Oued et ses alentours est composée de plusieurs
sousbassins versants recevant toutes les pluies sur un réseau hydrographique dense
constitué d'un nombre important d'affluents ou de talwegs qui, en convergeant,
constituent l'oued proprement dit. A la suite d'importantes pluies (de l'ordre de
200mm en 24 h.), le 10 novembre 2001, une coulée dévastatrice de boue, des eaux et
de débris s'est produite sur l'espace urbain de la commune de Bab El Oued et ses
environnements
Socio-économique
Culture et
Histoire; environnement
Réseaux
Ruptures de
canalisation d’eau
des conséquences économiques très
lourdes tant sur le plan humain que
matérie
Des grands dégâts
l'émergence d'épidémie
49. 11/FORME URBAINE ET PSYCHOLOGIE ENVIRONNEMENTALE
Dans les ouvrages de MOLES 1997, qui préconise
que « l’espace n’existe que par ce qui le remplit »,
il aborde la question en posant que, pour l’être,
l’espace pur n’a pas d’existence, l’espace n’existe
que par la référence à un sujet, un contenu, un point
de vue, etc. l’idée d’une psychologie correspond dés
lors à l’étude de la façon dont l’individu appréhende,
c'est-à-dire pense, catégorise, comprend l’espace et
son contenu.
50. LE WAYFINDING
Définition :
Le « wayfinding » désigne la capacité des
individus à mobiliser les ressources physiques
et/ou intellectuelles pour atteindre un point
déterminé depuis un point précis
Notion centrale en psychologie
environnementale Car 2 questions
primordiales :
- Comment aider les usagers ?
-Comment adapter l’environnement aux
usagers ? Le wayfinding a deux composantes :
- Le mouvement
- La prise de décision
51. sa direction
la vélocité
la vitesse
les paramètres temporels
(départ, arrivée, stations)
le mode (pédestre, motorisé,
etc.).
LA PRISE DE DÉCISION
Le mouvement
déplacement effectif
dans l’environnement
physique ou numérique
Caractérisé par
implique notamment
la sélection de trajets
parmi un ensemble
de trajets possibles
le temps imparti
la motivation associée au
déplacement(par ex., flâner,
chercher une information
précise)
d’éventuels obstacles
physiques
la nécessité
d’interrompre
immédiatement le
déplacement
Caractérisé par
52. Au niveau psychologique, se déplacer nécessite 3 processus mentaux et activités :
1.élaboration d’une décision spatiale sur la base d’informations :
- stockées depuis la mémoire à long terme
- et sur la base d’informations prélevées depuis l’espace environnant
2.exécution motrice de cette décision
3.traitement de l’information au fil même de l’exécution motrice
= contrôle et ajustement de son trajet
53. Représentation de
l’espace
Modèle des processus mentaux selon Darken & Peterson
(2005)
Sélection d’une stratégie
Perception
Mouvement Evaluation
Formation d’un but
55. 55
55
POUR
CONCLURE …
Le psychologue environnementaliste :
- doit avoir une formation complète
- doit souvent développer des « expertises » annexes Par ex., médecine,
physique, acoustique, etc.
- Doit analyser les relations entre l’Homme et ses environnements
- doit tenter de limiter les impacts de l’un sur l’autre (cf. partie sur les risques
environnementaux) …
- … lorsque cela est possible