Rapport sur le_secteur_automobile_et_aeronotique_au_maroc

ENCG SETTAT A U 2018/2019
MANAGEMENT 1 CHERKAOUIABOUBAKR
RAPPORT SUR LE
SECTEUR DE
L’AUTOMOBILE
AU MAROC

-Definition du secteur de l’automobile :
Premierement commencons par definir le sujet de notre rapport pour bien nous situer et
comprendre ce qui suivra.
Le secteur automobile represente l’industrie qui a pour but de produire tout appareils et
pieces qui composent les voitures comme on les appele dans notre vie courante,non
seulement de les produire mais de les monter pour en avoir une automobile toute prete si
c’est possible.
Comme indiquée dans le titre on va se limiter a parler de cette industrie uniquement au
maroc.
-les principales etapes du developpement de
l’industrie automobile locale :
-les debuts :
Les premiers pas faits par notre pays concernant cette industrie remontent a l’annee 1959
suite la promulgatoin du dahir relatif a la creation de la SOMACA(societe marocaine de
construction automobile actuellement appartenant a Renault(80%)) qui était une entreprise
chargée d’assembler et monter les pieces mecanique et carrosseries de vehicules touristique
et utilitaires au profit des marques FIAT,Renault,Citroen. Ce fut le lancement de ce secteur
au sein de notre royaume.
La deuxieme etape importante eut lieu en 1995,cette fois le maroc va commencer a
produire des composants de voitures au lieu de rassembler uniquement,elle fut amorcéé
apres l’agrement qui nous a relie a la societe FIAT S.P.A pour la production d’automobile
economique (50% comme taux d’integration) et qui s’est poursuivi par la signature de deux
convention avec les groupes PSA PEUGEOT – Citroen et Renault concernant l’assemblage de
vehicules utilitaires legers economique (100% comme taux d’integration/compensation).
Ces 2 étapes furent determinante dans le developement de cette industrie au maroc, elles
ont joue un role principale en initiant les marocains au monde automobile ce qui creera des
demandeurs par la suite, non seulement cela mais aussi elles furent determinante dans
l’importations de nouveaux outils reconnus mondialement.

-les annees 2000 :
Leurs debuts était tres important, notament grace a la liberation de ce secteur ,cet
evenement fut marquee par la privatisation de la SOMACA en 2003(l’Etat marocain a vendu
ses parts a la societe Renault) et l’accord avec la meme societe en cette annee meme sur le
montage du vehicule familiale economique populaire actuellement du nom de Dacia Logan
destinés aussi bien au marche locale qu’a l’export.
La compagnie Renault a rapidement pris la decision d’elargir la SOMACA bien évidemment
pour accroitre la production d’automobile afin d’approvisionner certains pays de l’Europe de
l’ouest notamment la France, l’Espagne, ainsi que les marches arabes méditerranéens.
-la construction commence :
en 2012 ce fut l’inauguration du site de production de voitures de tanger par le roi
Mohmamed 6 en presence du PDG du groupe Renault Carlos Ghosn, cette fois le maroc ne
se contente pas uniquement de rassembler ou fabriquer des pieces d’automobile, il se lance
dans la construction de ces dernieres, cet evenement decisif de l’industrie marocaine a
favorise l’emergence d’une base de production de rang mondial au sein de notre pays, plus
que ca, plusieurs equipementiers et investisseurs se sont diriges vers la destinatoin Maroc
pour financer ce secteur qui était desormais dans son plein essor.
NB : ce site de production a mis en place par un investissement partage entre le groupe
Renault (51%) et la CDG(Caisse de Depot et de Gestion)(49%).
-Parlons en detail a propos de l’industrie
automobile au maroc :
-les avantages dont dispose notre payspermettant le
developementde ce secteur :
Evidement derriere cette evolution remarquable existe des atouts et des facteurs dont
beneficie le maroc qu’on peut enumerer comme suivant :
-sa stabilite institutionnel, politique, et macro-economique qui encouragent
l’investissement.
-les relations amicales et politiques qu’on entretient avec la France notament suite au
protectorat appliquee sur le Maroc qui s’est etendue sur environ 44 ans(1912 – 1956).
-son ouverture sur l’exterieur figurant dans les accords de libre-echange avec ses
partenaires.

-les reformes de structuration qui ont pour but l’amélioration du climat des affaires
localement.
-les efforts massifs fournis afin de developer les infrastructures routieres, aeriennes,
portuaires et industrielle qui ont assuré un flux rapide de marchandises et de ressources
humaines, choses qui encouragent sur l’investissement.
L’essor de cette industrie au maroc ne repose pas seulement sur ces avantages mais c’est
le resultat d’une stratgie bien dessines concerant l’amelioratoin ce secteur, cette vision peut
etre resumee en quelque mesures prises par l’Etat qu’on peut enumerer comme montré ci-
dessous :
-la mise en place d’une infrastructure d’accueil de qualite dedie a l’industrie automobile une
se trouvant a alentours de tanger portant le nom de Tanger Automotive City
(www.tangerautomotivecity.com) et l’autre si situant a kenitra portant le nom de Kénitra
Automotive City (http://www.medz.ma/votre-investissement/par-projet/atlantic-
freezone/presentation) .
-une formation innovante et de niveau adaptee a ce secteur : 3 instituts de formatoin a
l’industrie automobile ont été fondés.
-la contribution de l’Etat dans la construction d’infrastructures et l’installation de machines
via le fond Hassan 2 pour le développement economique et sociale en vue d’alleger les couts
liés a l’investissement initiale.
Toutes ces mesures prises par l’Etat et les atouts caractérisent ce pays ont donne leurs fruit
en faisant du Maroc une plateforme visible a l’échelle régionale et continentale ce qui
attirera des leaders mondiaux en ce secteur a venir investir dans ce pays dont le groupe
Renault.
-Montage de vehiculeset fabricationdes composantsde
voitures :
Dés son inauguration en 2012 le site de production de Tanger ne cesse d’évoluer,
seulement apres 1 an d’activité il a fabrique plus de 100 000 véhicules, 31 milliards de DH
(+/- 2,9 milliards d’euro) ont été enregistre comme chiffre d’affaire a l’export en 2013,
l’année 2014 fut meilleur avec un taux de croissance de 52.7%, les expeditions de voitures
assemblees vers l’etranger a represente a elles seules environ 10% des exportations totales
du pays.
Juste comme information supplementaire le site de tanger a cree fin 2013 5500 poste de
travail.
Un autre evenement important est l’investissement de 6 milliards de dirhams par la societe
PSA Peugeot et Citroen pour la construction d’une usine d’automobile responsable du
montage de moteurs et de vehicules de classe citadine et berline dans la commune Ameur
Seflia, ce projet sera opérationnel l’annee prochaine et a l’horizon 2020 l’usine aurait
fabrique 200 000 voitures et devraint depasser le 1 milliard DH d’achat selon les prévisions.

Autre bonne chose c’est que les autombiles et les moteurs seront assembles a partir des
pieces et d’appareils fabriques localement et ce a hauteur de 80%.
Cet usine contribuera a la creation d’emploi pour 4500 personnes de facon directe et de
20 000 autre indirectement et ceci juste apres son inaugration ce qui veut dire que ces
chiffres peuvent augmenter au fil du temps, ainsi que le revenu d’exportation de
composants et de voitures crees par l’usine est estiméé a 1 milliard d’euro, en plus de ca elle
disposera d’une filiere de recherche et de développement qui emploira a terme 1500
ingenieurs et techniciens superieurs marocains.
NB : l’investissement d’environ 6 milliards de dirhams est partage entre 95% du budget
provenant de PSA et 5% de la CDG.
-Fabricationde pieces et d’accessoires :
A part la fabrication de pieces de rechange l’industrie automobile marocaine se distingue
peu a peu par sa production de cablage, et ses activités industrielle dans ce domaine,
d’autant plus que ce segment a atteint 50% du tissu automobile au Maroc et ses
exportations ont rapporte environ 17.2 milliards de dirhams (1.6 milliard d’euros) en 2014.
Des contrats de performance ont été signé par les professionnel du secteur automobile
pour la création d’écosystèmes spécialise dans le câblage, l’interieur vehicule/sieges,
batteries et matériaux d’emboutissage. La mise en œuvre de ces activites génèrera a
l’horizon 2020 plus de 56 500 emplois, soit environ 63% des 90 000 postes prévus dans
l’industrie automobile, une contribution au chiffre d’affaire de l’export de plus de 24
milliards de dirhams (2.25 milliards d’euros) , et une augmentation du taux general
d’integration de 21 points.
Pour faire la synthese, selon les prévisions, les 4 écosystèmes : câblage, l’interieur
vehicule/sieges, batteries et matériaux d’emboutissage seront en mesure de créer
respectivement 30 000, 20 000, 5 000 et 1 500 emplois en 2020.
En vertu de ces contrats, l’AMICA s’est engagé sur la période 2014-2020 à réaliser les
objectifs tracés en matière de création d’emplois, d’exports et de valeur ajoutée. Elle s’est
engagée aussi à impliquer fortement les industriels en matière, entre autres, de formation,
de parrainage des TPE et de parrainage du laboratoire consacré au secteur. De son côté, le
ministère s’est engagé à mettre à la disposition des industriels l’assiette foncière nécessaire,
à les accompagner pour la formation et à appuyer leurs investissements, tout en mettant en
place des mesures d’intégration locale et d’autres relatives à l’amélioration de compétitivité.
Par ailleurs, le potentiel de développement du secteur pour les prochaines années reste
très important. Et ce, compte tenu de plusieurs facteurs. À titre d’exemple, le lancement
d’Atlantic Free Zone avec l’installation de plusieurs équipementiers renforçant ainsi le pôle
automobile à Kénitra, l'ouverture à l'exploitation de Tanger Automotive City, la montée en
puissance de l’usine de Renault-Nissan Tanger et le lancement par Renault du Projet ILN
approvisionnant ainsi plusieurs sites d’assemblage Renault Nissan au monde (Brésil –
Colombie – Inde – Russie) à partir de ses équipementiers installés au Maroc. Sans oublier

l’intérêt croissant des constructeurs automobiles pour le sourcing de leurs usines
carrosseries à partir des équipementiers installés au Maroc (PSA – FORD – VW…).
-Etude de la demande locale des automobiles :
La voiture est devenu quelque chose d’indispensable dans la vie de la plupart des
marocains, aussi bien dans les grandes villes que dans les petites. Alors qui achetent une
voiture ? a quel age ? par quel moyen ? quelles sont leurs preferences ? et quel prix sont-ils
prêt a payer pour se procurer une ?
De façon générale les marocains achètent une voiture entre 30 et 35 ans, un âge assez
élevé bien évidement a cause de la contrainte financière, chose qui nous parait totalement
normale quand on compare le prix de la voiture neuve la moins couteuse et le salaire
minimum des citoyens.
En generale le budget consacré pour l’achat d’une voiture neuve si situe principalement
entre 100 000 et 200 000 dirhams ( 9 400 / 18 800 euros ). Un prix relativement eleve si on le
compare avec les vehicules de seconde main qui ne coute en moyenne que entre 50 000 a
100 000 dirhams ( 4 700 / 9400 ). Ces nombres la sont confirmes par la strucutre du marche
inonde de mini citadines (Kia Picanto, Hyundai i10, Citroen C1), de citadines polyvalentes
(Ford Fiesta, Renault Clio, Peugeot 206) ou encore dacia qui depuis sa sortie fait un succes au
sein des marocains. Juste a titre de précision, pour la majorite les achats se font par crédit.
En ce qui concerne le type de carburant c’est le diesel qui est répandue representant en
effet 73% du marche automobile, l’essence ne domine que dans les mini citadines pour la
simple raison que la motorisation diesel n’est quasiment pas proposée dans cette classe de
voitures.
Pour la plupart des marocains le choix de leurs voitures se repose sur la marque comme
premier critere, vient ensuite la motorisation et finalement le prix.
--tableau de bord—
® Plus de 3.4 millions véhicules circulent au Maroc fin décembre 2014.
® 1 foyer surtrois possède un véhicule
® 79% des automobilistes sont des hommes
® 35 ans, c’est l’âge moyen d’achat d’une voiture
® 31% des véhicules en circulation sont des voitures neuves
® 160 000 DH, c’est le budget moyen d’achat d’une voiture neuve
® 73% du parc auto sont des véhicules diesel

-Le parc automobile:
Le parc automobile au maroc a atteint 3 473 948 unités au 31 décembre 2014.
D’apres un communique demontrant les statistiques liés au transport routier, le ministere
precise que c’est les véhicules de tourismes qui sont en tete avec 2 423 609 unites, viennent
en suite les véhicules utilitaires avec 973 238 unites et finalement les motocycles (cylindrés
plus de 50 cc) avec 41 101 unites.
2 178 089 ( 1 682 425 visites techniques périodiques, 401 678 visites techniques pour
mutation, 89 830 visites techniques complémentaires et 4 156 visites techniques volontaires
) est le nombre de visites techniques qui ont lieu en 2014 enregistrant une hausse de 4.64%
sur l’annee d’avant.
313 464 est le nombre de permis de conduire d’automobiles distribués en 2014
enregistrant une hausse de 14,45 % sur l’annee d’avant alors que le nombre de candidats
etaient de 592 099 en 2014 pour exactement 549 532 en 2013.
Le taux de réussite aux examens est de 58,66% en 2014 contre 55,81% en 2013.
152 740 cartes grises ont vu le jour en 2014 soit le nombre des nouvelles immatriculations
de cette meme annee.
-Classement par marque de l’annee 2014 :
Marques Ventes Var p r 2013 Part de marché
Dacia 33 734 +11.01% 27.63%
Renault 11 475 -31.08% 9.40%
Ford 11 194 +17.4% 9.17%
Hyundai 9 056 -4.66% 7.42%
Fiat 9 025 +29.35% 7.39%
Peugeot 8 901 -8.15% 7.29%
Volkswagen 6 557 +8.20% 5.37%
Citroën 5 382 -7.21 4.41%
Toyota 5 138 +34.08 4.21%
Nissan 2 666 -20.06 2.18%

RAPPORT SUR LE
SECTEUR DE
L’AERONAUTIQUE
AU MAROC

-Definition du secteur de l’aeonautique :
Avant de commencer a parler a propos de cette industrie nous devons l’expliquer pour en
avoir une conception qui nous permettra de mieux comprendre ce domaine par la suite.
Le secteur de l’aeronautique represente toutes les activites lies a la production de
composants d’objets volants dans l’atmosphere ( ne pas confondre avec le secteur spatial
qui concerne les objets capables de depasser l’atmosphere ) ainsi que leur montage et toute
production lié a ces dernier.
Maintenant que nous avons une petite idée sur cette industrie on pourrait parler sur sa
situation dans le Maroc et quelles sont les mesures que ce dernier prend-t-il pour la
développer?
-les principales etapes qu’a connue cette industrie
au Maroc :
-La premiere etape serieuse :
En juillet 2015, le ministere d’industrie a poursuivi son plan d’acceleration de ce domaine
par la lancement de 4 premiers ecosystemes dans l’industrie aeronautique en vue de
développer une « supply chain » aéronautique performante et compétitive :
1/ assemblage ;
2/ système électrique-câblage et harnais (EWIS) ;
3/ entretien – réparation et révision (MRO) ;
4/ ingénierie ;
Deux contrats de performance ont été signes a cette occasion entre le Ministère de
l’Industrie, le Ministère de l’Economie et des Finances et le GIMAS, aussi que les
professionnels de ce secteur se sont engages dans le but d’atteindre certains objectifs a
l’horizon 2020 comme montre ci-dessous :
- doubler le chiffre d’affaires à l’export du secteur en le portant à 16 Md MAD.
- doubler le nombre d’opérateurs installés en drainant 100 nouveaux acteurs.
- tripler le nombre d’emplois avec la création de 23 000 nouveaux emplois.
- atteindre 35% en termes de taux d’intégration locale, au lieu de 18% actuellement.

- accompagner 20 porteurs de projets et TPME sur la période 2015-2020.
Pour augmenter de façons considérable sa valeur ajoutée et son taux d’integration ( 17 %
en 2015 ) le Maroc a lance ensuite 2 autres ecosystemes dans ce domaine ( moteurs et
composites ) en vue de completer et renforcer les 4 ecosystemes mis en place en 2015.
L’Etat marocain quant a lui s’est engage a encourager les investissement en offrant des
bien foncier a prix attractif et a travers le développement du foncier locatifs. La Maroc a
aussi travaille sur le cote ressource humaine en formant des profils qualifiés, spécialisés, et
adaptés au besoins de ce secteur, plus que ca il a encouragé l’intégration locale par le moyen
de primes pour les entreprises, il s’est engage aussi a améliorer la competitivité logistique du
secteur et a mettre des solutions de financement adaptéés.
A l’exemple de l’_Aerofund_ francais, un fonds _Aérofund_ doté de 60 M EUR a été créée
afin de favoriser l’integration de PME marocaines au secteur aéronautique. Les entreprises
peuvent des a present beneficier des interventions du fonds de développement industriel
(FDI) fondé par l’Etat Maroc dans le cadre du Plan d’Accélération Industriel.
La compagnie BOEING vient donner un coup de pousse à
l’écosystème industriel marocain :
Apres la creation en 2001 de l’entreprise MATIS Aeropsace (Morocco Aero-Technical
Interconnect Systems), qui est une joint-venture qui appartient au deux Compagnie ,
BOEING et Safran Electrical & Power ( 50 / 50 ) sepecialse dans la production d’Harnais
electriques et de reseaux electriques pour le marche aéronautique, le constructeur
americain s’engage desormains sur le développement d’une plateforme de _sourcing_ sans
implantation en propre, ce qui s’inscrit pleinement dans la stratégie du groupe BOEING dont
l’objectif est un taux d’externalisation de l’ordre de 85% (contre 65% aujourd’hui). Les
premières implantations étaient attendues pour le 1er semestre 2017.
Les objectifs de cet écosystèmevisent:
• l’implantation de 120 nouveauxfournisseurs d’ici2020.
• la création de 8700 emplois.
• la génération d’un chiffre d’affaires annuelsupplémentaire à l’export d’1 Md
de dollars.
Des structures d’accompagnement dédiées :
Un animateur : le Groupement des Industries Marocaines
Aéronautiques et Spatiales – GIMAS, pour plus d’information
concernant ce groupement visitez le site : www.gimas.org

A l’instar du GIFAS français, le GIMAS a vocation à représenter l’ensemble des industriels
de la filière aéronautique et spatiale marocaine et s’est fixé en ce sens plusieurs missions :
- Consolider et renforcer la compétitivité de la base aéronautique marocaine et contribuer à
son rayonnement international.
- Œuvrer pour l'élaboration d'une stratégie de développement du secteur aéronautique et
spatial et la mise en œuvre du Pacte National pour l'Emergence Industrielle.
- Fédérer, représenter et défendre les intérêts des entreprises aéronautiques marocaines
auprès des pouvoirs publics, organismes nationaux et internationaux.
- Représenter les membres du groupement lors de salons nationaux et internationaux
- Promouvoir le développement des entreprises aéronautiques et spatiales au Maroc et
faciliter leur installation.
- Répondre aux besoins en compétences du secteur aéronautique et former les salariés des
entreprises avec la création de l'Institut des Métiers de l'Aéronautique (IMA).
- Intégrer la Recherche & Développement dans la stratégie aéronautique nationale.
- Etablir des partenariats avec les universités et centres de recherches en ingénierie
nationauxet internationauxpourdévelopper des
programmes.
-devenir partenaire avec les universités et centres de recherches en ingénierie nationaux
et internationaux pour développer des programmes.
-devenir partenaire avec des groupements aéronautiques internationaux.
Le GIMAS est le principal partenaire de l’Etat marocain pour le développement de
l’écosystème industriel aéronautique marocain.
Toutes les informations importantes et utiles sont sur le site mentionné dans le titre.
La mise en place d’un centre de formation : IMA ,l’institut
de metiers de l’aeronautique :
Il a été inauguré par le roi mohammed 6 en 2011, comme ce nom l’indique c’est un
institut de formation aux metiers de l’aeronautique –gere par les industriels et au service
des industriels-, l’Etat marocain a pris en charge la construction et l’equipement du centre a
Nouaceur et finance la formation des étudiants. Le GIMAS s’occupe de la gestion du centre.
L’institut a bénéficié d’un financement de l’Agence Française de Développement et de
l’Union française des Industries et Métiers de la Métallurgie pour l’assistance technique. Des
travaux d’extension ont été menés en 2016 afin de pouvoir doubler la capacité de l’institut.
L’Institut offre plusieurs types de formations : formation en alternance qualifiante pour les
opérateurs et techniciens ou formations continues (middle management, qualité, culture

industrielle et aéronautique, développement humain). L’Institut a également la possibilité de
mettre en place des formations sur mesure pour répondre au demandes spécifique d’une
entreprise. Le taux d’insertion professionnelle des stagiaires de l’IMA a atteint les 93% en
2017.
En parallèle avec l’IMA, les besoins de formation au Maroc dans le secteur aéronautique
peuvent être satisfaits par l’Institut Spécialisé des Métiers de l'Aéronautique et la Logistique
Aéroportuaire (ISMALA) qui relève de l’OFPPT (Office de Formation Professionnelle et de
Promotion du Travail).
Pour toute information supplémentaire tachez de visiter le site suivant :
http://www.imacasablanca.com/
L’élaborationd’un parc industriel : le MIDPARC à
Nouaceur :
Inauguré le 30 septembre 2013 par le Roi Mohammed 6, le Midparc est l’une des 22
plateformes industrielles intégrées mises en place dans le cadre du Pacte _ Emergence _.
Cette zone franche d’une superficie qui s’élève à 126 hectares, située au cœur du pôle de
Nouaceur, est reservée à l’aéronautique.
Les concepteurs, promoteurs, développeurs et gestionnaires du parc sont MEDZ, Arsco,
Cenal et Maspin. Le parc représente un investissement de 60 millions d’euros.
La plateforme propose deux types de formules :
- le _ locatif longue durée _ pour les petits ateliers. Les entreprises, notamment les PME,
peuvent avoir accès à des ateliers relais en attendant la construction de leur usine.
- l’_ achat _ de terrain pour les grandes unités.
Parmi les entreprises aéronautiques ayant fait le choix de pratiquer leurs activités sur le
Midparc : Bombardier, Eaton, NSE Aero Maroc, Innovelec, AHG, Goam, Alcoa fastening
System, Stelia, Hexcel, Tecalemit.
Toutes les informations utiles sont présentes sur le site suivant :
https://www.midparc.com/fr
Deux rendez-vous internationauxsont organisés au Maroc :
l’international Marrakech Air Show (IMAS) et les __ B to B
Aerospace Meetings __ :
Le secteur organise deux évènements bisannuels : l’ _International Marrakech Air Show_
qui figure parmi les salons aéronautiques avec des démonstrations aériennes et des
expositions de constructeurs (6ème édition a eu lieu en avril 2018) et le _ B to B Aerospace
Meetings _ qui représente une convention d’affaires internationale pour la sous-traitance

aéronautique (prochaine rencontre à Casablanca du 8 aux 10 octobre 2019 et qui portera sur
des Conventions d'affaires internationale pour les industries aéronautiques et spatiales).
Le GIMAS assure également une représentation du secteur industriel aéronautique
marocain à l’étranger, notamment au Salon du Bourget à Paris et au Salon de Farnborough à
Londres.
Si vous voulez plus d’information visitez les sites suivants : http://fr.imas-aero.com/ et
http://casablanca.bciaerospace.com/fr/
Des accomplissements important et encourageant
enregistré par le secteur ces dernier temps :
Le secteur aéronautique marocain était désormais en plein essor en 2017 apres avoir pris
de l’élan, souligne L’Economiste dans sa livraison du 13 mars 2018. Se basant sur les
statistiques du GIMAS (Groupement des industries aéronautiques et spatiales du Maroc), le
journal a précisé que le taux d’intégration locale en 2017 a atteint 29%, contre 17% deux ans
plus tôt, ajoutant que cela est une fierté est un tres bon avancement surtout qu’on s’attend
a 35 % de taux d’intégration en 2020 chose qui ne constitue plus un rêve lointain mais un
objectif qu’on pourrait atteindre même avant la date prévu.
Sur la même piste, le chiffre d’affaires à l’export a enregistré une hausse de 18,4% au cours
de l’année passée, tandis que les effectifs recrutés sont au nombre de 15.500 salariés ( ce
sont des statistiques du 13/03/2018 ). Selon le quotidien, le développement des filières
diversifiées comme le câblage, la mécanique ou encore le composite positionne le Maroc en
tant que destination privilégiée de la sous-traitance aéronautique.

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