2. PLAN
Introduction
• Les structures d’accompagnement
• L’appui logistique
• L’appui financier
• L’appui réglementaire
• Les formations entrepreneuriales
Conclusion
3. Introduction
Le développement de la culture d’entrepreneuriat et la promotion
de l’investissement privé contribuent à l’amélioration de la
croissance, à la création d’emplois et à la consolidation de la
compétitivité des PME, en particulier, et de l’économie nationale
en général.
Ce développement se fait à l’aide de structures et de mesures
spécifiques qui encouragent l’initiative privée et la création
d’entreprises.
Quelles sont les structures et les différentes formes d’appui à
l’entrepreneuriat en Tunisie?
4. LES STRUCTURES D’ACCOMPAGNEMENT
Définition:
• Une structure d’accompagnement est une organisation qui propose un
accompagnement entrepreneurial et managérial, des services et éventuellement
un hébergement.
• Paul (2010, p. 16) considère l’accompagnement comme « un espace au sein
duquel le professionnel crée les conditions pour qu’une personne s’exerce, avec
lui, à décrire quelle est sa situation, à poser et construire quel est son problème,
à identifier quelles sont ses ressources, celles dont il dispose jusqu’à maintenant
et celles qu’il devra acquérir, à chercher ensemble comment mobiliser ces
ressources au sein d’un environnement donné, à exprimer ses choix, exercer son
pouvoir de décision et développer concrètement son pouvoir d'agir ».
5.
6. Créer un contexte favorable à l’entrepreneuriat
(un environnement sécurisant aux porteurs de
projet, offre de services (locaux, conseils…) et le
contact avec d’autres entrepreneurs).
Permettre au créateur d’identifier et d’acquérir
des ressources
Transmettre des connaissances à l’accompagné
Améliorer la réputation des entreprises qui
rejoignent les structures d’accompagnement
Un moyen de légitimer les entrepreneurs et un
soutien au développement d’opportunités
L’accompagnement consiste à:
7. • La Tunisie a renforcé son système d’appui institutionnel par l’apparition de
plusieurs organismes et le développement des divers programmes tels que:
L’Agence de Promotion de l'Industrie et de l'Innovation (APII)
qui fournit un ensemble de prestations présenté selon
cinq rubriques principales structurées autour
de cinq centres spécialisés:
L’Agence Nationale de l’Emploi et du Travail
Indépendant (ANETI): Elle a pour principale mission la mise en œuvre de
la politique du gouvernement relative à la promotion de l’emploi et elle assure
des formations entrepreneuriale et de formation complémentaire.
APII
CFGA
CSCE
CAPMI
24 Dir.
Reg.
CDII
CEPI
8. Les Centres d'Affaires: Des structures d’accueil des porteurs d’idées de projets et
des investisseurs qui ont besoin d’accompagnement et d’assistance pour créer leurs
projets .
Leurs Attributions sont :
L’Accueil, orientation, information et facilitation des procédures administratives
La Formation, accompagnement et conseil dans les différentes phases du projet avant
et après la création
L’Assistance pour l’élaboration de l’étude et aide à la recherche de sources de
financement
La Fourniture à titre onéreux de bureaux équipés.
L’essaimage: C’est une nouvelle approche pour accroître le nombre de projets de
création promus par les agents porteurs d’idées de projets issus de l’entreprise mère .
9. Le soutien logistique
Le soutien
logistique des
jeunes entreprises
est symbolisé par :
Les
incubateurs
Les
pépinières
d’entreprises
Les
technopôles
10. 1-Les incubateurs
• Selon la National Business Incubation Association (NBIA, 2001)
: « l’incubation d’entreprises est un processus dynamique de
développement d’entreprises. Les incubateurs élèvent les jeunes
entreprises en les aidant à survivre et à se développer durant la
phase de démarrage pendant laquelle elles sont plus vulnérables.
Les incubateurs fournissent une assistance en gestion, un accès
au financement, une exposition régulière de la jeune entreprise
pour la critiquer. Ils offrent également aux incubées des services
de bureau partagés, un accès aux équipements, des espaces de
bureau flexibles, le tout sous un même toit »
12. 2- Les pépinière d'entreprises
• Définition: Une pépinière d'entreprises (ou hôtel d'entreprises) est une structure
destinée à faciliter la création d’entreprises en apportant un soutien technique et
financier, des conseils et des services.
• La Tunisie s’est engagée depuis 1999 dans un programme national de mise en place de
pépinières d’entreprises au sein des établissements d’enseignement supérieur, et ce à
travers la signature d’une convention cadre entre les ministères de l’Enseignement
Supérieur et de l’Industrie.
• L’entrée en activité de la première pépinière d’entreprises a eu lieu en 2001.
Actuellement, un réseau de 26 pépinières couvre pratiquement l’ensemble du territoire.
Ces pépinières sont implantées dans les Instituts Supérieurs des Etudes Technologiques.
(ISET), les écoles d’ingénieurs, les centres de recherche et les technopôles.
13. Les services offerts par les pépinières
La
Pépinière
Information
Formation et
encadrement
Incubation
des projets
Hébergement
des
entreprises
Post-
hébergement
des
entreprises
15. « Il s’agit d’un rassemblement sur une aire géographique donnée,
d’universités, de laboratoires de recherche, d’industriels et d’entreprises, afin
d’apporter un surcroît d’efficacité dans le développement technoscientifique
local, à cause des relations qu’elles auraient entre elles » (FUTURIS, 2004)
Chaque Technopôle a pour but :
• D’établir les synergies entre éducation, recherche et production
• Favoriser l’incubation et la création d’entreprises innovantes
• Stimuler la création d’emploi particulièrement pour les diplômés du
cycle supérieur
• Améliorer la capacité compétitive des systèmes industriels nationaux
Exemple: Technopole de Monastir et réseau IN’TEX
Le Réseau In’Tex - crée par le Technopole de Monastir –ElFeija en est une initiative de
partenariat technologique et industriel associant 20 organismes de formation
(enseignement supérieur et formation professionnelle), de recherche et développement
et plus de 60 entreprises de production autour du secteur T&H.
3- Les Technopôles
16. L’appui financier
• Pour un entrepreneur, le financement de démarrage est un enjeu essentiel.
• Les sources de financement peuvent être:
Une épargne
personnelle
Un prêt
bancaire
Des aides et
subventions
publiques…
17. L’appui financier
Intervention de
l’ETAT
L’objectif:
-Encourager ce type
de promoteurs
- Répondre aux
besoins des
entreprises dans la
phase ante-création
et post-création
Création de structures de
financement dédiées à ces
nouvelles entreprises
L’octroi des
crédits à un
taux
d’intérêt
bonifié
Des
financements
d’amorçage
pour les
« start-up »
Une garantie
totale de la
part de l’Etat
pour les
projets créés
Une
règlementation
plus souple…
18. • La Tunisie a mis en place d’autres mécanismes en matière de financement,
allant de la création d’institutions financières spécialisées, à la mise en place de
fonds spéciaux pour le financement direct de l’économie sur des ressources
budgétaires (FEMISE, 2008).
Les
mécanismes
d’appui
financier
sont
structurés
autour de 3
volets
Les mécanismes de
renforcement des fonds propres
Les mécanismes
de crédit
Les mécanismes de
garantie
19. Les organismes Etatiques de financement:
• La Banque Tunisienne de Solidarité (BTS): a été créée en 1997. Placée
sous la tutelle du Ministère des Finances, elle vise à offrir des moyens de
financement et des sources de revenus pour des personnes n’arrivant pas à
réunir les ressources nécessaires ou à offrir une garantie suffisante pour
l’obtention de crédits auprès des banques commerciales.
• Outre l’assistance au lancement des micros projets, la BTS travaille en
concertation avec les associations et les ONG.
La Banque de financement des PME (BFPME): est une banque qui couvre
l’intégralité des activités de conseils, de suivi et de financement dédies aux
petites et moyennes entreprises. Elle a été créée en 2005. Son but est
d’apporter l’assistance et le soutien nécessaires afin de faciliter la création et
l’extension des PME.
20. Les établissements bancaires privés:
Ce sont les principales Institutions bancaires : BIAT, STB, BNA, Amen Bank,
BH, ATB, Attijaribank, BT, UIB, UBCI ainsi que les banques islamiques (la
Banque Zitouna et Baraka Bank).
Le micro-crédit:
La principale institution de micro-crédit en Tunisie est Enda interarabe. Il s’agit
d’une ONG internationale à but non lucratif. Depuis sa création, Enda a œuvré
pour la diversification de ses prêts afin de mieux répondre aux besoins des clients
et d’améliorer le processus de financement des différents segments de sa
population cible. Des études d’identification des besoins des clients ont permis de
définir les pistes d’amélioration de ses produits et d’arrêter le processus de leur
développement.
Fonds de Promotion et de Décentralisation Industrielle ( FOPRODI):
c’est un fonds qui a été créé par la loi de finances du 31/12 /1973. Son objet est la
création d’une nouvelle génération de promoteurs et la promotion de la création
et du développement de la petite et moyenne entreprise dans les activités
industrielles de service et de l’artisanat.
21. Le soutien réglementaire
Améliorer l’environnement légal et réglementaire afin de créer un cadre propice à
la création des entreprises, était l’un des objectifs du gouvernement tunisien
durant ces trente dernières années.
En 1993, il y’ a eu la promulgation du code d’incitation aux investissements
(CII), comportant des incitations communes à toutes les activités, des
incitations spécifiques à certains domaines d’activités ou certaines zones
jugées prioritaires, et des incitations supplémentaires ou exceptionnelles.
Le code d’incitations aux investissements couvre tous les secteurs d’activité à
l’exception des mines, de l’énergie, du commerce intérieur et du secteur
financier qui sont régis par des textes spécifiques.
Pour les activités industrielles et de services connexes, les projets font l’objet
d’une déclaration déposée auprès des services de l’API (Guichet Unique ou
directions régionales ou en ligne via le site web de l’API).
22. ParallèlementauCII,d’autresinitiativesontétéprisespourencouragerlacréation
d’entreprisesetsoutenirl’investissement,notamment:
- la protection de la propriété industrielle
- la création du Conseil Supérieur pour la Création des Entreprises
et le Développement des Projets Innovants
- la création des Comités Régionaux pour la Création des Entreprises et le
Développement des Projets Innovants
- l’encouragement des enseignants/chercheurs à créer leurs projets dans les
pôles technologiques et les pépinières tout en bénéficiant de leurs salaires
durant 2 ans, « Loi 2002/53 du 9 Juin 2002 »;
- l’octroi de congés créations,
- la constitution juridique des sociétés via Internet
- la réduction du capital minimum pour les sociétés
- l’institution d’un stage d’initiation et d’adaptation aux fins de création d’une
entreprise
- la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel pour la promotion du
commerce électronique
23. Les formations à la création d’entreprise
Les candidats à la création d’entreprise inscrits aux bureaux de l’emploi et du travail
indépendant peuvent bénéficier, par l’intermédiaire des bureaux (unités de micro
entreprises) ou des espaces entreprendre, de formations spécifiques pour la création de
leurs projets. Différents types de formations sont dispensés par les services de l’ANETI
:
La formation « Méthode Originale de Recherche Active d’Idées
Nouvelles pour Entreprendre » (MORAINE) :
Elle a pour vocation le développement de la capacité des personnes à être créatives et
entreprenantes, indépendamment de la création potentielle d’une activité.
Elle représente un bon outil pour apprendre à penser et à agir.
24. La formation « Création d’Entreprises et Formation d’Entrepreneurs»
(CEFE)
Elle utilise une approche personnalisée, basée sur l’apprentissage par l’action et sur
l’autoévaluation personnelle. Les participants à la formation évaluent eux-mêmes leurs
propres personnalités, capacités et ressources. Ils choisissent eux mêmes le projet qu’ils vont
entreprendre, et déterminent si les acquis personnels (qualification, compétences, ressources)
correspondent aux exigences du projet. Les participants récoltent eux-mêmes l’information
nécessaire à l’évaluation de la faisabilité de leur projet, et préparent leur plan d’affaires.
La formation « Créer votre Entreprise » (CREE):
La formation CREE permet au porteur de projet et entrepreneur potentiel d’être outillé pour
réaliser lui-même et avec l’assistance d’un formateur son étude de faisabilité technique pour
dresser son plan d’affaires, évaluer son projet d’entreprise, et décider de la création de son
entreprise.
25. Pour le suivi et l’accompagnement et une fois installé, le promoteur peut bénéficier
d’un suivi et d’un accompagnement dont les coûts sont pris en charge par L’ANETI et
dont les principales actions sont les suivantes :
Les formations complémentaires:
a) La formation en gestion
b) La formation technique
c) La formation GERME « Gérer Mieux votre Entreprise »: Elle s’inscrit dans le
programme international « Start and Improve Your Business » (SIYB).
d) L’Assistance individuelle
• Le promoteur peut bénéficier d’une assistance individuelle sur le lieu de son projet à
travers l’accompagnement d’un expert spécialisé́ pendant douze jours sur une durée
de deux années.
L’assistance se fait sur le lieu de travail par des experts indépendants.
e) La Bourse d’accompagnement
• Au cours des deux premières années d’installation le promoteur peut bénéficier d’une
bourse d’accompagnement pendant douze mois à condition de suivre une formation
entrepreneuriale organisée par les structures d’appui à la création d’entreprises.
26. Conclusion
• Les différents mécanismes d’appui ont permis la création
d’entreprises diverses opérant dans des secteurs différents de
l’activité économique, ce qui a contribué à la consolidation et la
diversification du tissu économique.
• Il importe aussi de constater que la politique de soutien à la
création d’entreprises a porté ses fruits en Tunisie et l’on estime
à plus de 500 000 le nombre d’entreprises créées en Tunisie
depuis l’indépendance.
un certain nombre d’actions devrait être développé pour aboutir à un système fiable d’aide et d’assistance à la création d’entreprise, notamment par :
L’information et la sensibilisation: susciter l’intérêt des candidats et leur montrer l’importance de l’entrepreneuriat,
La stimulation et la formation : acquisition des connaissances et la capacité de prendre la décision de créer un projet
La préparation et le conseil: réduire les risques qui pourraient se révéler.
Le Centre de Facilitations et de Gestion des Avantages (CFGA)
Le Centre d’Etudes et de Prospective Industrielles (CEPI)
Le Centre d’Appui à la PMI (CAPMI)
Le Centre de Soutien à la Création d’entreprises (CSCE)
Le Centre de Documentation et d’Information Industrielle (CDII)
CFGA):Il assure une assistance aux promoteurs, en leur accordant les facilités nécessaires pour bénéficier des avantages auxquels ils sont éligibles, et ce en se référant au code d’incitation aux investissements.
CEPI::Il est habilité à effectuer les études qui présentent la situation des branches industrielles en Tunisie, et permet aux entrepreneurs potentiels de disposer d’indices sectoriels leur permettant d’étudier le positionnement de leurs opportunités d’affaires.
CAPMI: Il met à la disposition des promoteurs une équipe multidisciplinaire dénommée TASK FORCE, Cette équipe propose un plan d’actions en vue d’assurer la mise à niveau, la modernisation et l’extension au profit des petites et moyennes entreprises, afin d’améliorer leur compétitivité.
CSCE:) Il assure un accompagnement personnalisé, une formation adaptée, et un encadrement de proximité aux créateurs d’entreprises durant les phases de préparation du projet.
CDII:) Il fournit une information en temps réel, offrant aux entrepreneurs des services d’information, de référence et de recherche en ligne, à travers un salon virtuel de l’industrie tunisienne, un annuaire comportant plus que 5.700 entreprises industrielles 71 (ayant un effectif supérieur ou égal à 10) répertoriées, avec un accès en ligne aux banques de données industrielles nationales et internationales, et aux monographies sectorielles, qui tracent l’évolution des principaux indicateurs économiques au cours des cinq dernières années
Albert, Bernasconi et Gaynor (2002) sont arrivés à distinguer quatre types d’incubateurs : (1) les incubateurs de développement économique et local, (2) les incubateurs académiques et scientifiques, (3) les incubateurs d’entreprises (ou corporate) et (4) les incubateurs d’investisseurs privés.
Les services consistent à :
proposer des bureaux, parfois des locaux d'activités ou de stockage,
des services logistiques mutualisés (accueil, salles de réunions,...)
des services d'accompagnement (conseils, formation, intégration dans les réseaux économiques,...).
appliquer une tarification avantageuse pour une période limitée (5 ans maximum).
Les sources de financement mises à la disposition des entreprises sont multiples et peuvent revêtir plusieurs formes, selon les besoins des différents opérateurs économiques (API, 2005).
BTS: Son attractivité s’appuie sur un faible taux d’intérêt (5%) et la possibilité d’octroi de crédits remboursables sur des délais relativement acceptables et avec des possibilités de délais de grâce.
Les plafonds visant les micros entreprises s’élèvent à 100 000 dinars pour toutes les catégories de personnes désirant créer des projets.
La seule garantie est la valeur intrinsèque de l’étude du projet et le sérieux et la volonté du promoteur.
BFPME:Banque de financement des PME
Cela se traduit par :
La finalisation des études et bouclage des schémas de financement
L’information et l’orientation des promoteurs pour bénéficier des avantages offerts par l’Etat dans le cadre du FOPRODI
L’encadrement des promoteurs dans toutes les phases de développement de leurs projets
Elle cherche aussi à faciliter l’accès au financement pour la création et l’exten- sion des PME via :
L’octroi de cofinancements avec les institutions de crédits sous forme de crédits à moyen et à long terme
Le financement des PME au titre des marchés publics avec la possibilité d’octroi des avances aux entreprises adjudicataires
La participation au capital des entreprises en cours de création
Le partage du risque avec les institutions financières en cofinançant des projets
La BFPME finance les projets dont le coût d’investissement est supérieur à 100 000 dinars. Elle agit en cofinancement pour tous les projets dont le coût est supérieur à 300 000 dinars.
La décision d’octroi de financement est accordée par la BFPME aux projets dont les fonds propres représentent au moins, selon la nature du projet, 35 % de l’in- vestissement global.
Types de prêts présentés par ENDA :
Prêt MAWILNI : financement des besoins en fonds de roulement et/ou en investissement. Montant de 1200 à 5000 DT. Dédiés aux micro-entreprises pouvant prouver un an d’existence.
Prêt SOLFA : financement pour des personnes ou ménages exerçant (ou voulant lancer) une activité génératrice de revenus à domicile. Montant : de 200 à 1 000 DT.
Prêt BIDAYA : Financement de la création de micro-entreprises. Montant : de 500 à 5 000 DT. Dédiés aux jeunes tunisiens (18 à 40 ans).
Prêt MAWSEM : financement des besoins en fonds de roulement et/ou investissement pour campagne agricole, élevage et équipement d’irrigation. Montant : de 1 200 à 5 000 DT.
Sont éligibles au FOPRODI :
Les investissements de création dont le coût global, fonds de roulement inclus, ne dépassent pas dix millions de dinars
Les investissements d’extension, à condition que l’investissement global de l’entreprise, y compris les immobilisations nettes, ne dépasse pas 10 millions de dinars (PME)
Les investissements d’extension réalisés par les entreprises initialement financées par le FOPRODI (nouveaux promoteurs) ou par le FONAPRA (petits métiers)
Les investissements dont le taux de participation d’une SICAR ou de fonds communs de placements à risque dans le capital social ne dépasse pas 50%
Le FOPRODI intervient sous forme de participation dans le capital ou de dotation remboursable.
La structure générale du capital est de la forme suivante : - Promoteur : au minimum 10% du capital social
Dotation FOPRODI : maximum 60% du capital social - Associés : le reste
Ce dernier a été conçu pour unifier les différents codes sectoriels qui existaient auparavant, et les rassembler autour d’une nouvelle logique d’incitation aux investissements (FEMISE, 2008)
La formation en gestion: Cette formation constitue un outil d’accompagnement aux entrepreneurs potentiels ayant déjà eu l’accord de financement auprès d’une institution financière et aux nouveaux entrepreneurs déjà installés et qui n’ont pas dépassé les deux premières années de démarrage. Elle permet aux promoteurs, sur une durée ne dépassant pas 1 mois, d’acquérir des connaissances permettant une meilleure gestion de l’entreprise, en matière de comptabilité, de sécurité sociale, de fiscalité, de gestion de stock…
La formation technique:
Cette formation tend à améliorer les compétences techniques chez les porteurs de projets ou les nouveaux entrepreneurs pour surmonter les difficultés techniques rencontrées, de manière à assurer convenablement le démarrage et la conduite de leurs projets.
Germe/ C’est un Programme innovant de formation en Gestion destiné aux promoteurs de micro et petites entreprises. Cette formation permet aux entrepreneurs potentiels ou aux nouveaux entrepreneurs en activité, d’une part, de connaître les principes de base de gestion d’une entreprise et savoir les appliquer, et d’autre part, les amener à simuler une activité d’entreprise dans l’environnement commercial fictif proposé dans le Jeu d’entreprise. Cette formation inclut également un processus de suivi personnalisé qui consiste à apporter une assistance à l’entrepreneur dans la mise en œuvre des acquis de sa formation.