TELEPHONIE IP

Implémentation de la téléphonie IP et de la vidéoconférence entre deux sites d’une entreprise
Rédigé et présenté par NGO KEMBO Dora Nadège et DJAMPOUHStéphane T. Page 1
INTRODUCTION
GENERALE
La nécessité d’aller plus vite et d’être de plus en plus pointu dans le
traitement de l’information à favorisé l’introduction de l’informatique dans tous les
domaines d’activités. Aucun domaine n’échappe à cette révolution technologique,
qui au fil des jours s’affiche comme un outil indispensable de travail. Le besoin de
répartition et de disponibilité de l’information à tous les postes des entreprises a
entraîné l’émergence des réseaux locaux. La multiplication des réseaux locaux
entraînera le besoin d’interconnexion. Un nouveau challenge s’offre aux
professionnels de l’informatique, celui d’interconnecter des réseaux locaux entre
eux afin que l’emplacement géographique ne soit plus un handicap pour l’accès
aux informations. Le souci de réduire les coûts de déplacements et de
communications dans l’échange des informations va propulser l’utilisation de la
téléphonie IP et de la vidéoconférence pour ne citer que ceux là. Faisant l’objet de
notre travail, nous allons dans la suite faire une étude théorique sur ces deux
moyens de communications, puis ressortir un cahier de charges pour
l’implémentation dans le cas de l’interconnexion des sites d’une entreprise, enfin
procéder à la procédure d’installation et de déploiement des outils nécessaires.

Ière
PARTIE
APPROCHETHEORIQUE

I. DEFINITION ET PRESENTATION
a. Définition
La VoIP (Voice Over IP) est une solution de convergence voix et donnée,
applicable dans le domaine de la télécommunication qui permet de réaliser la téléphonie
sur IP. La téléphonie sur IP est une technique permettant de véhiculer la voix via le
réseau Internet ou tout autre réseau supportant le protocole TCP/IP (Transport Control
Protocol/Internet Protocol). Son utilisation au sein de l’entreprise vise principalement la
réduction des coûts d’appels, ceci dans l’optique d’accroitre considérablement le
rendement de l’entreprise.
b. Présentation
La téléphonie sur IP est une technique qui permet d’intégrer la voix aux
données transmises par paquets sur un réseau, il permet le transport de la voix comme
n’importe quel genre de données sur l'ensemble du réseau qui accepte le protocole IP, tels
que l’Internet, le réseau d’entreprise ou bien une combinaison des deux.
II. FONCTIONNEMENT ET LES MODES DE VoIP
a. Fonctionnement
Lorsqu’un utilisateur veut entrer en communication avec un autre, une
connexion est alors établie entre les deux terminaux. Cette communication se fait
suivant un processus qui s’effectue sur plusieurs étapes :
CHAPITREI
LATELEPHONIESUR IP

 Acquisition du signal
Cette étape consiste à capter la voix à l’aide d’un micro. Le signal peut
être émis soit partir d’un téléphone, ou encore du micro d’un casque.
 Numérisation
A la sortie du micro, la voix passe par un convertisseur
analogique/numérique qui va se charger dans un premier temps de l’échantillonnage
du signal (découpage du signal en de petits signaux appelés échantillon), et
deuxièmement de la quantification (qui consiste à affecter une valeur numérique en
binaire à chaque échantillon). Cette étape détermine la qualité de la communication.
 Compression
Le signal une fois numérisé est compressé par un DSP (Digital Signal
Processor). Il s’agit ici de réduire la quantité d’informations nécessaire pour
transmettre le signal.
 Encapsulation
Cette étape consiste à inscrire des informations sur le type de trafic, la
synchronisation, etc.…, au niveau de l’entête des informations compressées avant de
les expédier sur le réseau.
 Emission et transport
Le paquet de données est émis sur le réseau vers le destinataire, il n’a pas
besoin d’une précision sur le chemin à emprunter.
 Conversion numérique /analogique
Il s’agit ici de la réciproque à l’étape de numérisation, pour ce fait
l’opération est effectuée par un convertisseur numérique analogique. Une fois le signal
reconstitué, il est retranscrit par le haut parleur soit du casque, soit du combiné du
téléphone ou encore par celui de l’ordinateur.
En résumé, L’utilisateur émet un son par le biais d’un micro (signal
analogique) qui est ensuite numérisé et compressé par la machine. Une fois les

données encapsulées dans un paquet, il est envoyé au destinataire qui procèdera
aux opérations inverses assurant ainsi la mise en forme d’un message audible.
Figure : Processus de transport de la voix sur IP
b. Les modes de VoIP
Un système de téléphonie Voix sur IP peut être établi selon 3 modes :
 La téléphonie de PC à PC : le PC tient lieu ici de téléphone. Un logiciel
(softphone) utilise les fonctionnalités du PC pour un usage téléphonique. Ce type de
configuration relève plutôt de l’usage domestique ; il est peu amener à se développer
en entreprise ;
 La téléphonie de PC à téléphone : ce mode de téléphonie est identique
à celui cité précédemment ;
 La téléphonie de téléphone à téléphone.
III. LES PROTOCOLES ET LA SECURITE
Dans la téléphonie IP, l’information voyage dans des datagrammes UDP
qui ne garantissent pas toujours la livraison, car ce protocole n’effectue aucune
vérification concernant la perte de paquet et ne transmet aucune information sur les
configurations utilisés. Il a donc fallut définir un nouveau protocole fournissant
plusieurs fonctionnalités (le numéro de séquence pour la remise en ordre des paquets,
un champ « time stamp » pour la restauration de la base de temps qui détecte la perte

de paquets et informe la source dans des délais compatibles avec le service, identifie
le contenu des données et permet leur transmission, intègre des solutions pour
traverser des passerelles de certains réseaux locaux), ce protocole est appelé RTP
(Real Time Transport Protocol) qui se complète par un protocole de contrôle qui
transmet des rapports de réception RTCP (Real Time Transport Control Protocol). Il
existe toute une série se protocole pour la téléphonie sur IP, nous pouvons les classer
en deux grandes catégories :
a. Les protocoles de signalisation
 H.323 : est un protocole de communication fournissant les services pour le
transfert de l’audio, de la vidéo et des données sur les réseaux IP. Développé en 1996
par l'UIT-T qui le définit comme : « Système de communication multimédia en mode
paquet ». Il est dérivé du protocole H.320, utilisé sur RNIS (Réseau Numérique à
Intégration de Service). Il est utilisé pour l’interactivité en temps réel. Les terminaux
du réseau défini par H323 sont :
 Le portier (gatekeeper): Il est responsable de la translation entre
un numéro de téléphone et une adresse IP et fournit les mécanismes pour
l'authentification et l'enregistrement des terminaux ;
 La passerelle H.323 (Gateway) : La passerelle permet de faire
l’interface entre différents réseaux. Elle permet à un terminal H.323 de pouvoir appeler
un terminal qui est sur un réseau différent ;
 Le Pont de conférence MCU (Multipoint Control Unit) : Le
MCU est une station sur le réseau qui fournit les possibilités pour trois terminaux ou
plus de participer à une conférence multipoints.
 Le Terminal H.323: représente l'entité se trouvant à chaque
extrémité d'une connexion.
 SIP (Session Initiation Protocol) : est un protocole de signalisation de
la couche application du modèle OSI. Défini par l'IETF (Internet Engineering Task
Force) en 1999, il permet l'établissement et la modification de sessions multimédias
(voix, vidéo, données). Il a été étendu afin de supporter de nombreux services tels que
la messagerie instantanée, le transfert d'appel, la conférence et les services

complémentaires de téléphonie. Ce protocole avancé permet aux utilisateurs de
maintenir, transférer, renvoyer, mettre en attente un appel ou encore de réaliser des
conférences. Il se charge de l'authentification et de la localisation des multiples
participants. Il se charge également de la négociation sur les types de média utilisables
par les différents participants en encapsulant des messages SDP (Session Description
Protocol). SIP ne transporte pas les données échangées durant la session comme la
voix ou la vidéo. SIP étant indépendant de la transmission des données, tout type de
données et de protocoles peuvent être utilisé pour cet échange.
b. Les protocoles de transport
 RTP (Real Time Transport Protocol) : est un protocole introduit par
l’IETF et standardisé en 1996 a pour but de fournir un moyen uniforme pour
transmettre sur IP des données soumises à des contraintes de temps réel de bout en
bout, par exemple des flux audio ou vidéo. Il consiste à mettre en œuvre des numéros
de séquence de paquets IP pour reconstituer les informations de voix ou vidéo même si
le réseau sous-jacent change l'ordre des paquets, il permet aussi d'identifier le type de
l'information transportée, d'ajouter des marqueurs temporels et des numéros de
séquence l'information transporte, de contrôler l'arrivée à destination des paquets qui
peuvent être véhiculé par des paquets multicast afin d'acheminer des conversations
vers des destinataires multiples, il reconstitue la base de temps, assure le transport des
flux, admet un séquencement des paquets par une numérotation, identifie les données
afin de sécuriser son transport, permet de réserver les ressources sur le réseau, assure
la fiabilité des échanges et enfin garanti un délais de livraison et dans la continuité du
flux temps réel.
RTCP (Real Time Transport Control Protocol) : permet d’avoir des
informations sur la qualité des données transmises. Il est base sur des transmissions
périodiques de paquets de contrôle nécessaire pour la gestion de la session. C'est un
protocole de contrôle des flux RTP, permettant de véhiculer des informations basiques
sur les participants d'une session, et sur la qualité de service. Quelques fonctions de
RTCP sont :

 le récepteur l’utilise pour renvoyer vers l’émetteur un rapport sur la
QoS (Qualité de Service),
 il assure une synchronisation entre les médias,
 il assure l’identification car les paquets contiennent des informations
d’adresses telles que celle de la messagerie électronique, un numéro de téléphone ou le
nom du participant à une conférence téléphonique.
c. La sécurité
L'entreprise a toutes les chances de se retrouver avec un réseau de VoIP qui, certes,
fonctionne correctement, mais est ouvert à tous et à tout Les risques. Il s'agit, la liste
étant non exhaustive des attaques par :
 Déni de service : il s’agit de la perturbation du fonctionnement normal d'un
composant ou d'un service de la VoIP (mémoire, bande passante, téléphone, serveur,
passerelle,...), voire son arrêt complet, ceci par l’envoie de messages (valides ou pas).
 L'usurpation d'identité: consiste pour un individu, à l’intérieur ou à
l’extérieur de l’entreprise à se faire passer pour quelqu’un d’autre. Le but étant d’avoir
accès à un réseau ou à l'un de ses éléments, à un service ou à une information. Cette
attaque peut en cacher une autre (fraude, perturbation de service,...).
 Fraude : capacité d'abuser des services de VoIP à des fins personnelles.
Cette catégorie d'attaque est critique pour les opérateurs et fournisseurs de
télécommunication. En manipulant la configuration de certains éléments de la VoIP tel
que le système de facturation.
 Écoute et analyse du trafic : elle consiste à écouter des signaux non
protégés ou des flux de médias échangés entre deux interlocuteurs. En plus des
informations confidentielles, le but étant de collecter des informations sensibles
permettant de préparer d'autres attaques ou d'avoir des gains.
La sécurité consiste à isoler les serveurs VoIP du reste du monde, et
s'assurer qu'ils traitent uniquement des requête de VoIP, et dialoguent avec les seuls
postes autorisés et authentifiés. Du côté de l'infrastructure, la solution la plus évidente
est de séparer totalement le trafic VoIP du reste du réseau.

I. DEFINITION ET OBJECTIFS
a. Définition
La visioconférence est une technologie qui permet, depuis un micro-
ordinateur, de communiquer avec un interlocuteur distant et de le voir en temps réel
dans une fenêtre virtuelle à l'écran. Elle permet à ses participants, disséminés sur
plusieurs sites distants, de communiquer en bénéficiant d'une transmission du son, de
l'image et de tout autre type de données.
Cette technologie permet donc une collaboration accrue entre les
différents acteurs de la chaîne de valeur de toute entreprise. La visioconférence
supprime une partie des inconvénients liée à la distance, puisqu'elle autorise le travail
sur un fichier ou une application de manière simultanée. C'est finalement un peu
comme si les participants se trouvaient dans la même salle et travaillaient en face à
face.
b. Objectifs
L’objectif du système de vidéoconférence est de:
 Faciliter la mise en place de réunions de travail, de formations, de
présentations, de conférences etc.…entre les différents sites d’une entreprise ainsi
qu’avec ses partenaires,
 Réduire ainsi les coûts liés aux déplacements des agents de l’entreprise et
des partenaires.
CHAPITREII
LAVIDEOCONFERENCE

II. FONCTIONNEMENT ET MATERIELS
a. Fonctionnement
La voix de chaque participant est captée par un microphone branché à
son ordinateur. L’image de chaque participant est captée par une caméra (miniature en
général) branchée sur son ordinateur. Ce son et cette image sont transmis aux autres
participants grâce à l'application de visioconférence, via le réseau Internet.
b. Matériels
L'équipement standard de visioconférence comprend :
 Des caméras, plus particulièrement des webcams qui captent l'image ;
 Des écrans, moniteurs, terminaux… qui retransmettent l'image des
personnes distantes ;
 Des microphones qui captent le son ;
 Des haut-parleurs qui retransmettent la voix et les signaux sonores ;
 Un micro-ordinateur sur chaque site distant afin d'émettre et de recevoir les
données ;
 Un réseau local et une connexion Internet sur chaque site,
 Un dispositif (nommé "pont") pour la transmission des données audio et
vidéo lorsque la visioconférence se tient sur plus de 2 sites distants.
NB : Le débit de la connexion Internet, pour avoir une qualité de visioconférence
acceptable, doit être de 128Kbits/s par site distant. Une vidéoconférence à 4 nécessite
donc une connexion classique 512Kbits/s. La vidéoconférence peut éventuellement
être tenue avec des débits plus faibles, mais la qualité audio et vidéo sera très
rapidement dégradée. Une fois le matériel et l’architecture réseau choisis, il faut
sélectionner un logiciel de communication (application de vidéoconférence) qui
intègre les fonctionnalités courantes (chat, communication audio seule, communication
audio & vidéo…).

III. LES NORMES DE LA VIDEOCONFERENCE
Les normes relatives à la vidéoconférence sont établies par lórganisme
international des télécommunications appelé également (IUT-T), ou pour certaines par
lÍETF (Internet Engineering Task Force) qui produit la plupart des standards. La liste
étant bien évidemment exhaustive, nous pouvons citer ici:
a. H239
Elle est qualifie également de Dual Vidéo. Lútilité de cette norme est
déffectuer deux tâches en même temps. Elle apporte aux différents interlocuteurs une
bonne résolution d’image et une bonne écoute, avec en plus la possibilité de faire une
présentation. Cést possible grâce à la gestion des flux qui permet dénvoyer (02) deux
flux simultanément.
b. H264
C’est une norme adaptée à la compression vidéo. Son principe est
dáméliorer la qualité vidéo tout en réduisant son débit. Elle permet d´établir des
réunions de vidéoconférence avec une qualité vidéo semblable à celle obtenue via une
connexion de 384 Kbit/s, en utilisant une connexion de seulement 256 Kbit/s.
c. H320
Elle fonctionne avec les lignes téléphoniques proposées généralement par
France Télécom. Que cela concerne la vidéoconférence en point à point ou en
multipoint, cette norme gère lénsemble des sous normes, grâce auxquelles sont
réalisés les codages audio et vidéo.
d. H323
Elle est appropriée pour le réseau IP (ADSL…), cést la norme qui régit
la vidéoconférence sur Internet.
e. SIP
C’est un protocole téléphonique sur lequel on a ajouté la possibilité de
transmettre de la vidéo.

f. AES
Cette norme assure la confidentialité des données transmises via le réseau Internet.
IV. AVANTAGES ET INCONVENIENTS
a. Avantages
 Elle permet un gain de temps,
 La vidéoconférence facilite le travail en réseau,
 Elle Réduit les coûts financiers en transports,
 Il permet d´augmenter le nombre de participants dans la mesure où ceux-ci
font face à la distance à moindre coût,
 Elle renforce la diffusion des savoirs et augmente considérablement
l’impact des formations.
b. Inconvénients
 Dépenses du personnel et du fonctionnement courant très inférieures à
celles supportées habituellement. Cet écart est plus important dans le cadre d’une
utilisation de point à point en réseau d’échanges de données sur un intranet.
 Il faut tenir compte des contraintes technologiques (Le matériel en
installation fixe nécessite encore quelquefois la présence d’un opérateur technique).
 Il faut tenir compte des contraintes financières (L’installation fixe
nécessite un investissement important pour l’acquisition du matériel).
V. ETUDE COMPARATIVE DES SOLUTIONS

II ème
PARTIE
PRESENTATIONDU PROJET

I. NECESSITÉ
a. Pour la vidéoconférence
Les applications liées à l'utilisation de la visioconférence sont
nombreuses. Le principe reste cependant toujours le même. La communication,
facilitée lorsque les interlocuteurs sont éloignés géographiquement, la possibilité de
voir et entendre à distance en temps réel, et la possibilité de travailler conjointement
sur le même support, ce qui en fait un outil complet pour le travail à distance. Ces
usages les plus courantes sont :
 L'apprentissage et la formation à distance ;
 La retransmission de séminaires et d'événements ;
 La télé-ingénierie et la télé-médecine ;
 Le conseil par des experts ;
 La conférence personnelle ;
 Les réunions de travail ;
 Les démonstrations…
Ce dispositif permet l'amélioration des échanges inter sites, par la
simplification de l'organisation des réunions ou conférences, la possibilité de contacter
plus rapidement et plus facilement un nombre de participants important. Le gain de
temps, l'accessibilité à une logistique complexe et le couplage voix-image sont donc
les points forts de cette technologie.
b. Pour la téléphonie IP
L’utilisation de la téléphonie IP en inter-site, intervient en entreprise
lorsque celle-ci veut résoudre le souci des coûts téléphoniques entre les deux sites
CHAPITREI
CADRAGEDU PROJET

II. CHOIX DE LA SOLUTION
La téléphonie IP permet à une entreprise d’utiliser un système de
communication peu onéreux. Ainsi, cela lui permet de réduire ses coûts chaque mois.
De plus, son installation est facile à réaliser de part sa faible demande en câblage et
son administration simple se faisant par divers moyens (navigateur WEB, logiciel,
Telnet, …).
a. Pour la vidéoconférence
Après l’étude faite dans la première partie de notre travail, notre choix
porte sur le système de visioconférence Polycom HDX car c’est un outil de
collaboration à la pointe de la technologie. Avec une image vidéo de haute qualité et
un son clair, le système HDX 4500 de Polycom est le système de visioconférence pour
PC le plus récent de la série HDX. Doté d’un écran 24 pouces, de haut-parleurs stéréo
puissants, il peut envoyer et recevoir de la vidéo haute définition jusqu’en 1080p. On
peut y relier un second écran. Il est doté d’une caméra PTZ intégrée (balayage
horizontal, balayage vertical, zoom), de deux haut-parleurs et de deux micros, d’un
périphérique Polycom Touch Control (télécommande). Il intègre les technologies les
plus avancées pour permettre des visioconférences parfaitement naturelles.
Pour une bonne résolution de l’image et du son, s’assurer que les personnes
soient assises dans un champ compris entre 0,9 et 6,7 mètres de la caméra. Comme les
normes nous allons utiliser le H.323 et SIP.
Figure : système POLYCOM

b. Pour la téléphonie IP
Nous avons énumérer un ensemble de protocoles pour la réalisation de la
téléphonie IP, notre choix va donc être portée sur le SIP car, les opérateurs SIP
permettent à un utilisateur d’appeler gratuitement ou à des pris très bas. De plus,
certains proposent l’attribution d’un numéro fixe téléphonique, l’utilisation d’une ligne
fax et diverses options. Ces opérateurs proposent des forfaits mensuels et des tarifs
intéressants à la minute sur les fixes et les mobiles.
Avant que la connexion ne soit établie, le SIP se charge d’envoyer
plusieurs paquets entre les postes afin de définir le début et la fin de la conversation,
son type, et sa composante (type d’encodage utilisé pour l’audio). Ces requêtes sont
répertoriées sous divers codes. Le protocole SIP propose (02) deux modes précis
d’ouverture de sessions :
 Mode Point à point : communication entre deux postes ; ici Pour
ouvrir une session, l’appelant envoie une requête contenant l’URL SIP du destinataire
dont la syntaxe est nom@adresseip;
 Mode diffusif : Plusieurs postes membre d’un serveur, ici on utilise
une passerelle pour réaliser une communication entre deux éléments. Les clients sont
enregistrés sur un serveur appelé M.C.U. qui va les identifier par rapport à un numéro.
Lorsqu’un client veut appeler quelqu’un, il ne va donc plus utiliser l’adresse IP mais
son identifiant.
Finalement donc notre choix sera porté sur le protocole SIP en mode
diffusion, car chaque site de l’entreprise possède plusieurs employés et tous doivent
pouvoir utiliser ce service. Pour cela nous avons opté pour :
 Un système serveur SIP ;
 Des téléphones IP GRANDSTREAMS ;
 Le logiciel ASTERISK ;

I. NOM DU PROJET
Implémentation de la téléphonie sur IP et de la visioconférence entre deux
sites distants d’une entreprise.
II. GENESE DU PROJET
Le projet a été motivé par le constat des coûts très élevés des
communications téléphoniques au sein de l’entreprise et par le coût très élevé des
transports, ainsi que la lenteur dans la transmission des données entre les employés.
Ainsi l’entreprise a pour objectif de réduire ses dépenses en mettant en place un
système de téléphonie IP et de visioconférence interne pouvant interconnecter tous ses
sites.
III. OBJECTIF DU PROJET
L’objectif est d’installer un standard téléphonique sous VoIP (Trixbox
intégrant Asterisk) avec des téléphones IP de marque Grandstream dans une
entreprise ainsi qu’un équipement nommé Polycom qui est un équipement dédié à la
visioconférence de tel sorte qu’au terme de ce travail, les coûts des appels ainsi que
celui du transport soit moindre voir annulé.
Le système doit disposer d’un outil d’administration permettant la gestion
des conférences et leur enregistrement audio, permettre une évolutivité des
fonctionnalités et des capacités de vidéoconférence. Il doit garantir un niveau de
qualité de service et une disponibilité adaptés aux besoins de l’entreprise .La solution
ne doit pas altérer la sécurité du réseau (accès et contenu) ni les performances des
services existants.
CHAPITREII
CAHIER DECHARGES

IV. DESCRIPTION DES RESULTATS DU PROJET
Au terme de ce projet nous aurons un service de téléphonie IP gratuit
ainsi qu’un service de visioconférence. Ensuite nous mettrons sur pied une
documentation qui aidera dans la formation du personnel et aidera l’administrateur
système et réseau dans la maintenance futur du système.
V. LE PERIMETRE DU PROJET
La réalisation de ce projet rendra service à tous les services de
l’entreprise pour la téléphonie IP, et pour la vidéoconférence les services administratifs
et les partenaires.
VI. LES ENJEUX DU PROJET
Le projet permettra d’optimiser :
 La qualité des communications inter entreprises ;
 La qualité des vidéos interentreprises ;
 Réduire les coûts des communications ;
 Limiter le coût des transports ;
 Limiter les missions au sein de l’entreprise.
VII. LES LIMITES DU PROJET
 Les appels ne seront pas émis gratuitement hors des deux sites ;
 La visioconférence ne sera pas accessible aux personnes autres que le personnel
administratif et les partenaires.
VIII. PROFIL UTILISATEUR
Les futurs utilisateurs seront l’ensemble du personnel administratif de
l’entreprise (comptables, secrétaires, directeur général et adjoint, les ressources
humains …) ainsi que les partenaires.

IX. DESCRIPTION DES TERMINAUX
La composition de base du système que nous mettrons en place comprend :
 Un terminal HD ;
 Une caméra motorisée HD (orientation et zoom) pilotée par télécommande ;
 Un écran LCD 42’ minimum avec un affichage 1080p ;
 Un dispositif sonore (microphones/pieuvres et système d’écoute) permettant la
bonne compréhension des interlocuteurs (annulation d’écho, et de bruits parasites,
duplex intégral avec les autres) ;
 Un codec permettant une qualité d’image de type H.264 ;
 Une entrée standard permettant le branchement d’un micro-ordinateur pour la
diffusion de contenu ;
 Une sortie standard permettant la projection par vidéoprojecteur ;
 Une sortie standard permettant de se connecter à un amplificateur sonore.
X. SECURITE
Le système mis en place ne doit pas fragiliser la sécurité du réseau (accès et contenu)
ni dégrader les services existants (qualité, performances, temps de réponse etc..) pour
cela il faut: préciser les principes et normes de cryptage, d’authentification et de
contrôle des appels, les différentes solutions possibles de sécurisation (accès et
contenu) et quels sont les éléments qui peuvent jouer sur la sécurité du système (accès
et contenu).

XI. EQUIPE PROJET
Prénom &
Nom
Rôle Durée (Jours)
estimée de travail
Durée (Heures)
estimée de
travail
DJAMPOUH
Stéphane
Trésor
Chef du projet et
responsable de la qualité
des prestations, du suivit et
évaluation de ce projet,
responsable des procédures
techniques de réalisation et
chef en charge du contrôle
qualité, délais et coûts
36 jours 288 Heures
NGO
KEMBO
Dora Nadège
Membre du projet,
responsable des tests et
déploiement, réalise le
développement des états
spécifiques
40 jours 320 heures
NB : une journée de travail est estimée a 8 H, les weekends ne sont pas
comptes=>1 semaine = 5jours.

XII. PLANNING DU PROJET
Phases/Tâches Responsable Dates jalon Livrables Observations
Phase 1: lancement du
projet
Maitre
d’ouvrage
1/06/2012 Si validation
 Valider le projet
 Présenter le projet (fiche
signalétique)
 Rapports des séances
 PV de recette de la phase
DJAMPOUH T. 3 jours
-Fiche
signalétique
 Rapports
 PV de
recette de
la phase
La présentation
se fera pendant
une réunion de
projet
Phase 2: cadrage 04/06/2012a
u
12/06/2012
 Revue du planning du
projet
 Collecte des informations
(atelier de travail)
 Rédaction du document de
cadrage (besoins et
solutions proposées)
 Rapports
NGO KEMBO
&
DJAMPOUH T.
7 jours
 Document
de cadrage
 Rapports
 PV de
recette de
la phase
La collecte
d’information
se fait d’abord
au sein de
l’entreprise
(étude de
l’existant) et
sur internet
pour trouver
les solutions.
Phase 3: réalisation 12/06/2012
au
19/06/2012
 Rédaction des procédures
techniques standards
 Suivit des activités à des
dates jalons convenues en
réunion de projet
 Test et réparation des
disfonctionnement du
DJAMPOUH T.
& 14 jours
 Rapports
de la
phase
 Toute la
document
ation
technique
La
documentation
permet de
laisser les
traces de
l’implémentati
on.

réseau
 Collecte de ces documents
réalisés et vérification de
la conformité
 Mise à disposition pour
validation progressive
 Rapports de la phase
 PV de la phase
NGO KEMBO
et
procédural
e
 PV de la
phase
Installation du
réseau et de
l’application de
sauvegarde
Phase 4:
Tests/améliorations/validati
on
19/06/2012
au
02/07/2012
 Tests de ces procédures
techniques en interne
 Suivit des installations des
différents équipements du
réseau
 Rapport de la phase
 PV de réception de la
phase
NGO KEMBO 5 jours
On effectue
d’abord les
tests de
fonctionnemen
t des services
avant de le
déployer
Phase 5 : déploiement et
maintenance
02/07/2012
au 07/07/12
 Rassembler les éléments
de téléphonie et
visioconférence pour
chaque métier concerné
 Déploiement des services
en réseau
 Réaliser la documentation
 Rapport de la phase
DJAMPOUH T.
&
NGO KEMBO
10 jours
 Rapport
de la
phase
 Livre des
incidents
 PV de
recette de
la phase
Prévoir la
documentation
pour la
formation du
personnel et le
paramétrage
des services
Phase 6: Clôture du projet 07/07/2012
au
17/07/2012
 Rapport du projet
 PV recette définitive
DJAMPOUH T. 2 jours
Fin des tests et
des
installations

Phase 7 : formation 17/07/2012
au
19/07/2012
 Formation du personnel
concerne pour les services
mis en place
NGO KEMBO 4 jours
Bonne
compréhension
a. Durée totale du projet
DT= (3+7+14+5+10+2+4) jours= 45 jours = (20+20+5) jours = (1+1+1/4) mois
= 2 mois 5 jours
La durée totale du projet est de 2 mois 5 jours
b. Calcul du coût des ressources humaines
Prénom & Nom Durée (Jours) Durée
(Heures)
Cout /
heure
totale
DJAMPOUH
Stéphane T.
36 288 10.000
Fcfa
2.880.000
Fcfa
NGO KEMBO Dora 40 320 7.000 Fcfa 2.240.000
Fcfa
Total / / / 5.120.000
Fcfa
Total de charge en ressources humaines s’élève à 5.120.000 FcFa

c. Calcul du coût matériel
Quantités Nom du
matériel
caractéristiques PU PT
02 Serveurs HP
Proliant
PIV, 40GO de
DD, 4GO de
RAM
500.000 1.000.000
01 Switch 16 ports 20.000 20.000
01 Routeur TP-LINK Wifi 75.000 75.000
02 Rouleaux de
câbles
100 Base T 25.000 50.000
04 Téléphone IP Grandstream 150.000 600.000
02 casques+micro / 5000 10.000
01 Polycom 3.500.000 3.500.000
Total1 5.255.000 Fcfa
d. Calcul du coût des licences
e. Calcul du coût des divers
Divers=10% (Total1+total2)
AN : Divers= 10% 5255000=525500
Divers= 525.500 Fcfa
f. Calcul de la TVA
TVA=19,25% (Total1+Total2)
AN : TVA= 19,25% (5255000) TVA= 1011587,5 Fcfa
Numéro Noms logiciels P.U. P.T.
1 Trixbox / /
2 X-Lite / /
Total2 0.000 Fcfa

CTP=CTL+CTM+Divers+TVA+MO
g. Durée totale du projet
AN : CTP= 0+5255000+525500+1011587,5+5120000
En sommes, notre projet à besoin d’un coût total de = 11 912 088 Fcfa
XIII. HYPOTHESES
Pour le démarrage du projet :
 Une volonté réelle et un engagement du directeur de projet et de l’équipe
projet ;
 Nous lançons le projet lorsque le cahier de charges être validé par les
deux partis (maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre) ;
 Nous démarrons les phases du projet lorsque le contrat entre les deux
partis a été conclu ;
 L’autorisation de lancement de la part du directeur de projet ;
 Une démarche uniforme de réalisation ; elle découle des processus
internes de réalisation.
Pour le démarrage de chaque phase intermédiaire :
 Les rapports de la phase précédente ;
 Les livrables de la phase précédente ;
 Les données supplémentaires nécessaires à la phase.
XIV. LES RISQUES DU PROJET
Risques Gestiondu risque
La non-validation formelle du
déclenchement du projet et des phases
Le directeur de projet doit valider
formellement le lancement d’un projet

avant son exécution.
L’indisponibilité des membres de l’équipe
(maladie, démission, … etc.)
Faire les plannings des projets, faire
valider le planning et publier dans le plan
de charge.
Le manque de compétence de la ressource Associer la bonne ressource à la bonne
tâche
Le non respect de la démarche de
réalisation en conformité avec les
processus de l’entreprise
Former les gens sur la démarche de
réalisation, et rappeler au besoin, si l’on
constate un manquement.
Le calendrier proposé est irréaliste ou
inapproprié
Avoir un calendrier fixe bien que
modifiable et accepté par les membres du
projet et qui s’intègre à l’ensemble des
travaux.
Ce projet est entièrement réalisé en interne, en respectant les phases citées
précédemment. On peut cependant solliciter les utilisateurs concerné afin de tester les
résultats issus du projet et qui peut avoir un œil critique sur le travail réalisé.

III ème
PARTIE
MISEENPLACEDU SYSTEME

I. VIDEOCONFERENCE
Posez le système à l’endroit désiré. Placez le système de sorte que la
caméra ne soit pas directement dirigée vers une fenêtre ou autre source de lumière
intense. Prévoir suffisamment d’espace pour brancher les câbles facilement. Placez la
caméra et l’écran ensemble, afin que les participants de votre site soient face à la
caméra lorsqu’ils regardent l’écran. Tout mettre sous tension.
II. TELEPHONIE SUR IP
CHAPITREI
INSTALLATIONDU SYSTEME

I. VIDEOCONFERENCE
Lorsque qu’on allume le système pour la première fois, l’assistant
d’installation détecte la connexion IP du système et nous guide dans les étapes de
configuration minimale nécessaires pour appeler. L’assistant d’installation permet de
définir un mot de passe pour la salle, afin de limiter l’accès aux paramètres
administrateur. Le mot de passe par défaut de la salle correspond au numéro de série à
16 chiffres du système qui figure sur l’écran Informations système ou à l’arrière du
système.
a. Connexion du système au LAN
La connexion du système au LAN permettra d’effectuer des appels
H.323, d’utiliser le serveur d’annuaire global, d’accéder à l’interface Web.
Pour configurer les propriétés du LAN, sélectionnez Système >
Paramètres administrateur > Propriétés du LAN, puis spécifiez le masque de sous-
réseau, la passerelle par défaut, et enfin le débit du LAN et le mode duplex. Ces deux
derniers paramètres doivent de préférence être configurés automatiquement.
La configuration continue en précisant également le nom DNS du
système, le nom de domaine et les différents serveurs DNS.
 Définition des paramètres H.323
Si le réseau utilise un gatekeeper, le système peut automatiquement
inscrire son nom et son extension H.323. Ainsi, les autres utilisateurs peuvent appeler
le système en entrant le nom ou le poste H.323 au lieu de l’adresse IP. Pour spécifier
CHAPITREII
CONFIGURATION DUSYSTEME

les paramètres H.323 : Sélectionnez Système > Paramètres administrateur >
Réseau > IP > Paramètres H.323, ensuite sélectionner les paramètres suivants :
 Afficher l’extension H.323 : permet aux utilisateurs passant un appel à
la passerelle d’entrer séparément l’extension H.323 et l’ID de la passerelle. Si ce
paramètre n’est pas sélectionne, alors les utilisateurs passeront des appels à la
passerelle en entrant les informations au format suivant : ID de la passerelle + ## +
poste.
 Nom H.323 : Spécifie le nom utilisé par les gatekeeper pour identifier
ce système. L’on pourra effectuer des appels point-à-point à l’aide de noms H.323 si
les deux systèmes sont inscrits à un gatekeeper.
 Poste H.323 (E.164) : Spécifie le poste utilisé par les gatekeeper et les
passerelles pour identifier ce système. Permet aux utilisateurs d’effectuer des appels
point-à-point à l’aide du poste si les deux systèmes sont inscrits à un gatekeeper.
 Définition des paramètres H.323
Un gatekeeper est un « administrateur réseau » qui supervise le trafic
réseau et gère des fonctions telles que le contrôle de la bande passante et de
l’admission. Le gatekeeper gère également la traduction des adresses, ce qui permet
aux utilisateurs d’effectuer des appels à l’aide d’alias statiques au lieu des adresses IP,
ces dernières pouvant changer chaque jour. Pour configurer le système pour
l’utilisation d’un gatekeeper : Sélectionnez Système > Paramètres administrateur >
Réseau > IP > Paramètres H.323, ensuite sélectionner les paramètres sur l’écran
Gatekeeper suivants :
 Utiliser le Gatekeeper : Spécifie si un gatekeeper doit être utilisé.
 Désactivé : les appels n’utilisent pas de gatekeeper.
 Auto : le système essaie automatiquement de détecter un
gatekeeper disponible.
 Spécifier : les appels se font par le gatekeeper indiqué. Entrez
l’adresse IP du gatekeeper.

 Nom H.323 et Poste H.323 (E.164) : Le plan de numérotation de votre
entreprise peut définir automatiquement les noms à utiliser.
 Adresse IP Gatekeeper : Cette option n’est disponible que lorsque l’option
Utiliser le gatekeeper est définie sur Activé. Si l’on choisi d’utiliser un gatekeeper
sélectionné automatiquement, cette zone affiche son adresse IP. Si on choisi par contre
choisi d’indiquer un gatekeeper, entrez son adresse IP.
 Si vous choisissez de préciser un gatekeeper, sélectionnez afin d’afficher
d’autres gatekeeper que le système utilisera en cas d’indisponibilité du gatekeeper.
principal.
 Définition de la qualité de service
Définir les options Qualité de service pour le mode de traitement par
votre réseau des paquets de données IP lors d’appels vidéo. Pour spécifier la qualité de
service : Sélectionner Système > Paramètres administrateur > Réseau > IP >
Qualité de service.
b. Configuration du système pour l’utilisation d’un firewall ou d’un
traducteur d’adresses réseau (NAT)
Un firewall protège le réseau IP d’une entreprise en contrôlant le trafic
des données depuis l’extérieur. Si le firewall n’est pas conçu pour fonctionner avec un
équipement de vidéoconférence H.323, il faudra configurer le système et le firewall
pour permettre le passage des données de vidéoconférence de et vers le réseau.
Les environnements réseau de traduction d’adresses réseau (NAT)
recourent à des adresses IP internes privées pour les périphériques du réseau ; en
revanche, ils utilisent une adresse IP externe pour permettre aux périphériques du LAN
de communiquer avec d’autres périphériques externes au LAN. Si votre système est
connecté à un LAN utilisant un NAT, vous devez entrer l’adresse NAT publique
(WAN) pour qu’il puisse communiquer avec l’extérieur du LAN.
Pour paramétrer le système avec un firewall ou un NAT : Sélectionnez
Système > Paramètres administrateur > Réseau > IP > Firewall, et configurez ces
paramètres sur l’écran Firewall :

 Ports fixes Vous pouvez spécifier s’il y a lieu de définir des ports TCP
et UDP. Si le firewall n’est pas compatible H.323, activez ce paramètre. Par défaut, le
système prend une gamme débutant au port 3230, à la fois pour TCP et pour UDP. Par
contre si le firewall est compatible H.323 ou si le système n’est pas protégé par un
firewall, désactivez ce paramètre.
 Ports TCP/UDP : Permet de préciser la valeur initiale pour la gamme
de ports TCP et UDP utilisés par le système. Le système définit automatiquement la
gamme de ports utilisés par la valeur initiale que vous déterminez.
 Activer le parcours firewall H.460 : Autorise le système à utiliser le
parcours du firewall selon la norme H.460.
 Configuration du NAT : Permet de spécifier si le système doit
déterminer automatiquement l’adresse publique du NAT externe (WAN). Si le
système n’est pas derrière un NAT ou est connecté au réseau IP par un réseau privé
virtuel (VPN), sélectionnez Désactivé. Si le système est configuré derrière un NAT
qui autorise le trafic HTTP, sélectionnez Auto. Et enfin si le système se trouve derrière
un NAT qui n’autorise pas le trafic HTTP, sélectionnez Manuel.
 Adresse NAT publique (WAN) : Affiche l’adresse que les appelants
situés hors du LAN utiliseront pour appeler votre système. Si vous avez choisi de
configurer le NAT manuellement, entrez ici l’adresse publique du NAT.
 Le NAT est compatible H.323 : Spécifie que le système est placé
derrière un NAT capable d’assurer la traduction des adresses du trafic H.323.
 Adresse affichée dans l’annuaire global : Permet d’afficher l’adresse
publique ou privée du système dans l’annuaire global.
c. Configuration des préférences d’appels
Les préférences d’appel permettront de gérer la bande passante du réseau
utilisée pour les appels. L’on peut spécifier les paramètres d’appel facultatifs et par
défaut pour les appels sortants. On peut également limiter le débit de transmission des
appels entrants.

On pourra également configurer les écrans et les caméras pour la
résolution pendant les appels ; le positionnement des micros et des haut-parleurs
également doit être faite délicatement.
 Configuration d’appel multipoint
Le Système Polycom HDX permet de participer à des conférences
multipoint. Les conférences multipoint incluent plusieurs sites vidéo et peuvent aussi
comprendre des connexions par téléphone analogique, voix sur RNIS, H.323 audio
uniquement ou SIP audio uniquement. La première connexion par téléphone
analogique ou par voix sur RNIS n’est pas prise en compte dans le nombre de sites
participant à un appel. Les connexions supplémentaires par téléphone analogique ou
par voix sur RNIS, ainsi que les connexions H.323 audio uniquement et SIP audio
uniquement sont, elles, prises en compte dans le nombre de sites participant à un
appel. Les appels multipoint nécessitent une unité de conférence multipoint (MCU) ou
un système d’hébergement. Selon la configuration du système, les Systèmes Polycom
HDX peuvent héberger des appels multipoint. Les Systèmes Polycom HDX peuvent
également utiliser la fonction conférence à la demande pour les appels multipoint.
II. TELEPHONIE IP

Arrivée au terme de notre travail qui portais sur l’implémentation de la
téléphonie IP et de la vidéoconférence entre les sites d’une entreprise. Nous
avons successivement fait une étude théorique sur la téléphonie IP et la
vidéosurveillance, ensuite nous avons établi un cahier de charge pour la
réalisation du projet et enfin nous avons procéder à la mise en place du système.
Ce projet nous a permis de mettre en pratique nos connaissances théoriques
acquises en cours de réseaux et télécommunications. Nous avons de ce fait initié
au travail collectif et avons acquis de multiples connaissances tant dans la
conception d'un réseau VoIP, que dans les multiples fonctionnalités avancées
d'un PABX logiciel. Nous avons de ce fait constaté que le logiciel libre Asterisk
pouvait faire de l’ombre aux gros centraux téléphoniques. De l’autre extrémité
l’arrivée des transmissions à haut débit devrait constituer un élément moteur pour
le développement et la banalisation de la visioconférence dans nos entreprises.
Son intégration future dans le poste de travail en fera un instrument de travail
collaboratif, mais aussi un des principaux outils pour les actions de formation
ouverte et à distance, principalement en situation d’autoformation accompagnée
par un télé-tuteur ou même le suivi des travaux d’un projet entre des
collaborateurs distants. La mise a disposition de la vidéoconférence ne
remplacera pas tous les contacts directs entre les acteurs, mais renforcera
l’efficacité et créera de nouvelles opportunités dans les processus de formation et
de professionnalisation des agents.
Cette expérience enrichissante représente pour notre futur professionnel
un atout majeur dont nous ne manquerons pas de nous y référer.
CONCLUSION

ABREVIATION
VoIP: Voice over IP
TCP: Transport Control Protocol
IP : Internet Protocol
DSP : Digital Signal Processor
UDP :
RNIS : Réseau Numérique à Intégration de Service
MCU: Multipoint Control Unit
SIP: Session Initiation Protocol
IETF: Internet Engineering Task Force
SDP: Session Description Protocol
RTP: Real Time Transport Protocol
RTCP: Real Time Transport Control Protocol
QoS : Qualité de Service
ADSL :
AES :

WEBORAPHIE

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