Le conseil d'administration du 6 février 2020 a validé le programme de travail de l'année de l'AURH, feuille de route des dossiers gérés par l'équipe de l'Agence.
AREP CONCEPTEUR DES ESPACES DE LA VILLE EN MOUVEMENT
Depuis 1997, l'espace de réflexion et d'action des équipes d'AREP est celui de la ville innervée par la mobilité contemporaine.
La ville a été, depuis le début de la révolution industrielle, constamment transformée par la mécanisation des transports et les réseaux générés par les divers modes de déplacement.
Mais ce qui a permis ce formidable développement urbain a également conduit à fractionner la ville et ses usages. L'espace public du vivre ensemble est aujourd'hui à réinventer.
En associant plusieurs disciplines complémentaires dans une démarche d'écoute et d'innovation, AREP développe une approche créative de l'espace au service des citadins d'aujourd'hui.
AREP constitue ainsi un lieu de recherche permanent sur les espaces de la ville en mouvement, de l'échelle de la métropole à celle du bâtiment.
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AREP - DESIGNER OF SPACES FOR CITIES ON THE MOVE
Since 1997, AREP's teams have been designing and building for the contemporary city, the nerve centre of mobility.
Since the beginning of the Industrial Revolution, our cities have been constantly transformed by the increasing mechanization of transport modes and expanding networks.
But the progress that has driven this remarkable urban development has also fragmented the city and its usage. Today our communal public space has to be reinvented.
By combining several complementary disciplines in a spirit of openness and innovation, AREP applies a creative approach to space for the benefit of today's city dwellers.
Designing and overseeing programmes at every scale, from entire metropolitant areas to individual buildings, AREP is a laboratory for ongoing research on the urban travelling environment.
Le conseil d'administration du 6 février 2020 a validé le programme de travail de l'année de l'AURH, feuille de route des dossiers gérés par l'équipe de l'Agence.
AREP CONCEPTEUR DES ESPACES DE LA VILLE EN MOUVEMENT
Depuis 1997, l'espace de réflexion et d'action des équipes d'AREP est celui de la ville innervée par la mobilité contemporaine.
La ville a été, depuis le début de la révolution industrielle, constamment transformée par la mécanisation des transports et les réseaux générés par les divers modes de déplacement.
Mais ce qui a permis ce formidable développement urbain a également conduit à fractionner la ville et ses usages. L'espace public du vivre ensemble est aujourd'hui à réinventer.
En associant plusieurs disciplines complémentaires dans une démarche d'écoute et d'innovation, AREP développe une approche créative de l'espace au service des citadins d'aujourd'hui.
AREP constitue ainsi un lieu de recherche permanent sur les espaces de la ville en mouvement, de l'échelle de la métropole à celle du bâtiment.
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AREP - DESIGNER OF SPACES FOR CITIES ON THE MOVE
Since 1997, AREP's teams have been designing and building for the contemporary city, the nerve centre of mobility.
Since the beginning of the Industrial Revolution, our cities have been constantly transformed by the increasing mechanization of transport modes and expanding networks.
But the progress that has driven this remarkable urban development has also fragmented the city and its usage. Today our communal public space has to be reinvented.
By combining several complementary disciplines in a spirit of openness and innovation, AREP applies a creative approach to space for the benefit of today's city dwellers.
Designing and overseeing programmes at every scale, from entire metropolitant areas to individual buildings, AREP is a laboratory for ongoing research on the urban travelling environment.
Ces dernières années, plusieurs volets des outils "de conception" de l’aménagement du territoire ont connu une évolution : le "rapport urbanistique et environnemental" (RUE) a fait son apparition, rendant possible la mise en oeuvre des zones d’aménagement communal concerté, et suscitant de ce fait un engouement certain.
Sensibilisation aux fondamentaux d'urbanisme en FranceEurovilles EV
Maitriser les notions de base du droit de l’urbanisme.
Intervenant : Eric RAIMONDEAU Urbaniste qualifié
OPQU Chef de service développement urbain
Eric.raimondeau@nantesmetropole.fr
Ces dernières années, plusieurs volets des outils "de conception" de l’aménagement du territoire ont connu une évolution : le "rapport urbanistique et environnemental" (RUE) a fait son apparition, rendant possible la mise en oeuvre des zones d’aménagement communal concerté, et suscitant de ce fait un engouement certain.
Sensibilisation aux fondamentaux d'urbanisme en FranceEurovilles EV
Maitriser les notions de base du droit de l’urbanisme.
Intervenant : Eric RAIMONDEAU Urbaniste qualifié
OPQU Chef de service développement urbain
Eric.raimondeau@nantesmetropole.fr
Démarche participative pour le centre de Pully | 2015-2017SandrineDiv
Pully est souvent considérée comme une entrée vers Lausanne
et non comme une ville dotée de son propre centre, de ses
commerces et de ses espaces publics. Quel avenir pour le
centre-ville de Pully ? Cette question restée trop longtemps en
suspens mérite d’être explorée.
La Municipalité a donc décidé d’ouvrir une discussion avec la
population sur le centreville et ses espaces publics.
La plateforme de développement urbain de la HES-SO Genève en partenariat avec l’office de l’urbanisme de la République et Canton de Genève lance une invitation pour le lancement de l'appel à projet (en lien ci-dessous), en présence du directeur général de la HES-SO Genève, du directeur de l’office de l’urbanisme et d’institutions potentiellement intéressées à soutenir des projets dans ce cadre.
Cet événement de lancement à pour ambition d'être une opportunité d’échange et de rencontre pour les chercheur-e-s de la HES-SO Genève souhaitant déposer un projet de recherche.
Après une première phase de concertation de 2010 à 2012, voici le récapitulatif de toutes les propositions exprimées par les habitants. Ce récapitulatif a été transmis aux services, aux élus et aux bureaux d'étude.
Le CAS « Information géographique en urbanisme » propose d’envisager différents modes d’utilisation de l’information géographique pour répondre à divers enjeux contemporains de l’urbanisme. Il s’agira, à travers des exposés théoriques et de cas d’application, de traitements de données et de visites sur le terrain, de comprendre le potentiel et les limites de l’information géographique dans le domaine de l’urbanisme.
Comment intégrer la Trame Verte et Bleue dans les documents d'urbanisme et le...AudéLor
Ce guide pratique réalisé par le SCoT du Pays de Lorient est un outil pour mieux comprendre l’intérêt de la trame verte et bleue et de la trame verte urbaine dans les documents d’urbanisme et les projets d’aménagement, depuis les phases d’études jusqu’à la réalisation des aménagements.
Il peut être utilisé pour l’élaboration des PLU et contribuer au maintien et au développement de la qualité du cadre de vie des habitants, de la biodiversité et des paysages.
Comment intégrer la Trame Verte et Bleue dans les documents d'urbanisme et le...AudéLor
Ce guide pratique réalisé par le SCoT du Pays de Lorient est un outil pour mieux comprendre l’intérêt de la trame verte et bleue et de la trame verte urbaine dans les documents d’urbanisme et les projets d’aménagement, depuis les phases d’études jusqu’à la réalisation des aménagements.
Il peut être utilisé pour l’élaboration des PLU et contribuer au maintien et au développement de la qualité du cadre de vie des habitants, de la biodiversité et des paysages.
VP5 - Grand Matabiau quais d’Oc : accompagner un projet de territoire ambitieuxCap'Com
Bordé par les berges du canal du Midi et à quelques minutes du centre historique, ce projet d’aménagement de la ville qui s’étend autour de la gare Toulouse-Matabiau s’appuie sur deux piliers : les mobilités et l’aménagement urbain. Avec deux défis majeurs : offrir un accès simple et rapide à des commerces et services de proximité, dans un environnement apaisé, et répondre aux enjeux de la ville durable et innovante. Visite à pied.
Etude et chantier participatif espace public monmousseau - 20161214
test
1. Ce document a pour but de résumer les éléments forts du diagnostic pour permettre
aux habitants de saisir le cadre de participation citoyenne dont ils disposent par
rapport à ce projet et de comprendre à quelle phase on se situe dans l’étude.
Depuis le mois de septembre et pour une durée de six mois, la Mairie a
engagé une équipe pluridisciplinaire pour réaliser une étude urbaine sur le centre de
Grabels. Cette étude porte à la fois sur l’échelle de la commune et sur celle du site
même de l’Esplanade de la Cave Coopérative. Le réaménagement de cet espace
fait partie intégrante du programme électoral de la municipalité. C’est un projet
phare du développement de Grabels qui amène à repenser l’actuel centre du
village.
La réflexion engagée par la commune est initiée par le souhait d’aménager le site
de l’ancienne cave coopérative qui est perçu comme un site à très fort potentiel de
par sa taille, son emplacement et ses capacités d’évolution. L’espace de
l’Esplanade, par sa localisation en centre de village, sa proximité aux équipements
principaux existants et sa vocation à être composé d’espaces et d’équipements
publics majeurs à venir, concernent tous les grabellois, tant ces lieux et leurs
fonctions auront un impact sur la vie locale de tous les habitants.
L’étude se déroulera en trois temps : une phase de diagnostic (septembre,
octobre), suivie d’une phase de réflexion sur les scenarios d’aménagements
possibles (novembre, décembre) et enfin une phase de programmation (janvier,
février) dont l’aboutissement sera la production d’un cahier des charges qui
intégrera les éléments retenus pour le projet d’aménagement. Ce document
traduira le parti pris d’aménagement, en termes urbanistiques, paysagers et
architecturaux. La mairie pourra ensuite lancer un concours d’architectes pour la
réalisation du projet.
L’équipe municipale comme l’équipe professionnelle ont pour point commun
de placer la participation citoyenne au cœur de cette étude. L’idée est de faire
travailler élus, professionnels et habitants ensemble autour de ce projet, pour qu’il
soit le plus largement partagé et désiré, dans l’intérêt général des grabellois.
DOCUMENT DE REFERENCE
ETAT D’AVANCEMENT ETUDE URBAINE
Grabels
Octobre 2010
L’Aménagement de l’Esplanade,
Un projet majeur pour les grabellois
Document de synthèse sur l’étude urbaine
2. En effet la participation des habitants à cette phase du projet permet d’introduire
l’avis de la population en amont de la planification urbaine, en non en aval comme
c’est souvent le cas dans les projets urbains.
La commune de Grabels souhaite engager son territoire dans une dynamique
de développement durable. De nombreuses actions retranscrites dans l’Agenda 21
local sont observables dans le village. Le projet d’aménagement de l’Esplanade est
pour la municipalité l’occasion de poursuivre et d’approfondir l’approche
environnementale et participative de l’urbanisme.
Le projet territorial est aussi un projet social et politique. Les aménagements
réalisés et qui seront réalisés durant le mandat politique en cours relèvent de choix
qui renvoient au projet collectif et sociétal de la municipalité. La Mairie illustre
aujourd’hui sa volonté de mettre en action la participation citoyenne dans la mise
en œuvre d’un projet urbain majeur pour l’avenir de Grabels. Ce choix fort montre la
reconnaissance de l’expertise d’usage des citoyens qui vivent le territoire au
quotidien. Ici la participation n’est pas envisagée comme annexe au
développement durable, mais comme principe d’action, la clé de sa mise en
œuvre. L’ensemble des acteurs du territoire que sont les élus, les professionnels et les
habitants ont l’opportunité d’inventer la ville de demain par une gouvernance
urbaine locale qui allie démocratie participative et démocratie représentative.
I. DEROULEMENT DE L’ETUDE ET COMPOSITION DE L’EQUIPE
L’étude s’articule en trois temps qui sont interdépendants :
- Phase 1, le temps du diagnostic partagé : diagnostic professionnel enrichi par
le diagnostic citoyen. Cette période concerne les mois de septembre et
d’octobre.
- Phase 2, le temps des propositions d’aménagement : évaluer les potentialités
des orientations d’aménagements, sonder la faisabilité des différents scénarii
envisagés. Cette période concerne les mois de novembre et décembre.
- Phase 3, traduire les éléments des scénarios retenus par l’action de
programmation des équipements (espaces intérieurs et espaces extérieurs sur
la parcelle de l’Esplanade). Cette période concerne les mois de janvier et
février. Ensuite la Mairie fera un choix parmi ces propositions et engagera la
consultation de la maîtrise d’œuvre pour la réalisation de l’équipement.
C’est une équipe pluridisciplinaire qui est chargée de cette étude. L’équipe s’est
construite par un groupement de professionnels, dont Atelier-e est le mandataire,
c’est-à-dire qu’il assure la coordination entre membres de l’équipe et les phases de
l’étude. C’est le garant du bon déroulement et du suivi de l’étude. L’équipe est
formée de quatre structures distinctes :
3. - Atelier-e, bureau d’études aux compétences en urbanisme, paysagisme et
architecture. Atelier-e intervient principalement en phase 1, c'est l'étape du
diagnostic qui s'achèvera le 04/11/2010 lors de la validation du diagnostic
partagé prévu à cette date en comité de pilotage.
- Fanny Dupuis, consultante sociologue-urbaniste, est chargée de la partie
concertation publique qui intervient en phase 1 et 2 (par le suivi du diagnostic
citoyen et ensuite le travail sur les orientations et propositions
d’aménagement.
- Ancrages, bureau de programmation,
- Architecture Environnement, cabinet d’architectes :
Ces deux structures interviennent plus particulièrement en phase 3. Le travail
de programmation du cabinet Ancrages, enrichi par le conseil en bâtiment
durable fourni par Architecture Environnement sur l’architecture
bioclimatique, la construction écologique et les performances énergétiques
des labels Haute Qualité Environnementale et Bâtiment Basse Consommation,
permettra de traduire les résultats de cette étude par un cahier des charges
qui rendra compte des orientations d'aménagement et d'architecture qui
seront retenues au terme de l'étude. Ce cahier des charges permettra ensuite
à la maîtrise d'ouvrage (la mairie) d'engager la consultation de la maîtrise
d'œuvre pour la réalisation du projet.
Il faut préciser que le travail de programmation démarre dès la phase 1 : la
programmation de cet équipement public se nourrira aussi bien du contexte
urbain que des attentes et des besoins énoncés par les utilisateurs et les
citoyens.
• L’analyse du potentiel du bâtiment se fera dès la phase 1 et en
collaboration avec l’ensemble de l’équipe.
• La définition des surfaces et de l’organisation fonctionnelle sera en
cohérence avec les conclusions de l’étude de programmation urbaine et des
résultats de la concertation.
II. CROISER DIAGNOSTIC PROFESSIONNEL ET DIAGNOSTIC CITOYEN POUR UN
DIAGNOSTIC PARTAGE
Nous faisons ici une synthèse des éléments éclairant du diagnostic pour mieux situer
la phase de concertation par rapport à l’état d’avancement de l’étude et pour
souligner que cette concertation est conçue sur la base de ce diagnostic déjà
établi.
4. Grabels est une commune d’environ 6 000 habitants située en première
couronne de Montpellier (environ 250 000 habitants), ville centre de l’agglomération
(environ 450 000 habitants). Pour information, Grabels a connu une croissance
démographique portant son nombre d’habitants de 5 438 à 6 025 entre 1999 et 2007
selon les recensements de population effectués par l’Insee. Depuis 2000, la
population de Grabels tend à stagner : la population de la Valsière augmente,
tandis que la population du bourg de Grabels tend à diminuer. Néanmoins les
projets d’habitations prévus sur la commune et notamment à La Valsière laisse
prévoir une forte augmentation de la population sur cette partie de la commune.
L’évolution démographique de Grabels a entraîné des mutations du territoire. Les
formes urbaines ont ainsi modifiées sensiblement l’image de la commune.
Initialement composé d’un village médiéval autour de l’église avec quelques
extensions le long des voies de communication, Grabels est devenu une commune
péri-urbaine caractérisée par une bi-polarité :
- le centre du village et ses extensions
- le secteur de La Valsière, déconnecté physiquement du centre du village et plus lié
vers la ville de Montpellier.
Le projet global de Grabels vise à développer les complémentarités entre quartiers,
tout en reconnaissant le rôle dominant du centre village de par son identité
historique et les institutions fortes qu’il incarne.
L’objet de cette étude sur le centre de Grabels est de réfléchir aux
nécessaires évolutions des équipements publics, autour d’un espace pressenti
aujourd’hui comme possible nouvelle centralité : l’esplanade de l’ancienne cave
coopérative.
Cette étude portera donc sur deux échelles de réflexion :
- l’ensemble de la commune et l’équilibre spatial des équipements,
- le potentiel et le devenir de l’esplanade de l’ancienne cave coopérative, qui sera
dénommée «esplanade».
Le périmètre d’intervention rattaché à l’étude est le site de l’Esplanade (parcelle 294
du cadastre) de 8 732m2 à laquelle s’ajoute la parcelle où se situe la Poste d’une
surface de 1 142m2, soit près d’un hectare au total.
Cet espace aura pour double objectif de créer un nouveau centre tout en mettant
en relation des équipements et des espaces publics neufs ou anciens.
5. Enjeux fixes et pistes de réflexion à développer
On peut relever quelques enjeux qui devront être affinés :
Le besoin d’une vraie place publique (inexistante actuellement, y compris dans le
centre ancien) pouvant devenir un lieu de vie et le centre de la ville ;
La nécessité de déplacer l’hôtel de ville actuellement dans des locaux étriqués et
inadaptés ;
Les difficultés de liaisons piétonnes entre les différents pôles d’attractivité
(notamment entre la place de l’ancienne cave coopérative et le centre ancien).
D’ores et déjà on peut relever quelques pistes qui devront être approfondies :
La capacité du bâtiment de l’ancienne cave coopérative et son potentiel
architectural et technique d’évolution (voir phase 3);
La relation avec le reste de ville à renforcer (positionnement du boulodrome qui
coupe visuellement et physiquement le centre de la place de l’avenue principale) ;
Le besoin d’une recomposition de la volumétrie de la place (avec évaluation des
besoins en bâtiments complémentaires) pour créer une lisibilité et un vrai espace de
vie (actuellement, la majorité est utilisée pour du stationnement inorganisé) ;
L’amélioration de l’image du site (de grands espaces semblent aujourd’hui «
délaissés urbains ») ;
La nécessité de hiérarchiser les fonctions et les usages véhicules et piétons.
Quatre grands axes guideront par la suite les propositions de scénarii :
• S’inscrire dans la logique des intentions communales de faire du périmètre de
propositions un support de vie sociale et d’animation.
• Favoriser la lisibilité de la nouvelle centralité
• Assurer un service accessible et direct à l’ensemble des grabellois
• S’attacher au maillage des espaces publics existants et à créer, aux liaisons viaires
et piétonnes dans les tissus existants et à venir (en lien étroit avec l’étude urbaine).
Cette étude renvoie à trois secteurs qui concentrent les enjeux du développement
de Grabels :
- Le centre-ville historique
- Le secteur des écoles
- Le Château
6. A l’échelle de la commune, il en ressort plusieurs enjeux en termes d’équipements
publics :
- la bi-polarité La Valsière / le village implique un doublement de certains services du
quotidien (mairie annexe par exemple) mais les équipements principaux restent sur
le village;
- nombreux des équipements actuels sont dans des locaux exigus avec souvent des
problèmes de mise aux normes;
- la répartition géographique des équipements montre une diffusion dans le village
qui
est un atout pour l’animation des quartiers et la gestion des flux; mais parallèlement
le village manque de l’absence d’un espace de représentation à l’échelle de la
commune;
- le devenir de chaque équipement doit se poser : choix pertinent de
l’emplacement, capacité d’accueil du bâtiment, besoins non satisfaits, relation
nécessaire avec d’autres structures, économie de moyen ou de matériel possible,...
etc.
- la réflexion sur les équipements ne peut se concevoir que par opérations «tiroirs» : si
un équipement est déplacé, il faut immédiatement se poser la question de l’usage
du bâtiment libéré : usage économe et rationnel des bâtiments publics, mais aussi
maintient d’une activité dans les quartiers ;
- les liaisons, notamment les liaisons douces, entre les différents pôles doit être
développées pour permettre une pratique aisée.
A l’échelle du site, le diagnostic montre que l’esplanade était anciennement utilisée
par rapport à l’activité viticole. En revanche aujourd’hui c’est un espace inorganisé
sur lequel des activités se sont implantées au fil du temps, mais sans réflexion globale
d’ensemble. Il en résulte un morcellement de l’espace :
- aucune liaison avec la Poste pourtant placée juste derrière une clôture ;
- coupure brutale (à la fois physique et visuelle) entre la route de Montpellier et le site
créée par la différence de niveau (le talus planté devant la cave) et le boulodrome;
- une occupation anarchique par les véhicules des espaces au centre de
l’esplanade;
- un espace de stockage et de délaissé sur l’arrière de la cave.
III. LA PARTICIPATION, PRINCIPES ET METHODES
L’originalité de cette étude est de proposer une approche participative de
l’urbanisme. Dans les projets urbains participatifs, l’implication des citoyens comporte
différents degrés d’intensité.
Le stade de l’information, niveau le plus faible, n’induit pas de réel investissement de
la part des habitants puisqu’ils sont récepteurs de messages émis par d’autres
7. acteurs. Néanmoins il est important de soulever que tout processus participatif
commence nécessairement par une démarche de sensibilisation et d’information.
La consultation, degré plus haut, suppose de sonder et de prendre connaissance de
l’avis de la population, sans obligation de tenir compte de cette opinion publique.
Enfin, la coproduction entre élus, professionnels et habitants apparaît comme le
niveau le plus élevé des démarches de concertation, c’est l’état de coopération
que nous visons. Il s’agit de reconsidérer la légitimité d’action et la participation de
chaque acteur par rapport à son statut et ses compétences vis-à-vis du projet. Cette
démarche prend pour posture de considérer l’habitant comme véritable acteur du
territoire, dont l’expertise d’usage vient compléter l’expertise professionnelle. Il ne
s’agit pas de dire que l’expertise d’usage vient se substituer à l’expertise
professionnelle mais de faire se rencontrer les différents points de vue. Par ailleurs, il
convient de rappeler que la décision finale revient aux élus, c’est leur rôle en tant
qu’élus, mais grâce à cette coopération en amont, tous les acteurs auront alimentés
le cheminement vers la délibération.
Les orientations du cahier des charges et les éléments établis dans le diagnostic
professionnel de la première phase de l’étude déterminent le cadre d’action de la
concertation. Pour mener efficacement une action de concertation sur un projet
d’une telle ampleur, il est en effet fondamental, pour les élus, les professionnels et les
habitants, de connaître les marges de manœuvre du dispositif participatif. Ces limites
permettent de centrer le processus de concertation sur l’objet dont il est question,
ce qui rend cette phase dynamique et constructive. Par ailleurs, cela permet
d’éviter les dérives et débordements idéologiques ou politiques.
Une démarche participative dans un projet urbain suppose de s’être posé les
questions du niveau de participation recherché, des outils mis en œuvre et du type
de résultats escomptés. Pour résumer, il faut d’abord s’interroger sur le pourquoi :
pourquoi cette participation ? Dans quels buts ? Jusqu’où ? Ensuite vient la question
du quoi : sur quel objet porte la participation ? Cela permet de délimiter le cadre.
Enfin, on cherche à savoir comment mettre en place la participation, quelles
méthodes ? Quels moyens ?
Répondons à ces questions dans le cas de cette étude :
Pourquoi cette participation ? Dans quels objectifs ?
Dans le cas présent, cette participation vise à intégrer l’expertise d’usage à la
planification urbaine du projet de réaménagement d’espaces et d’équipements
publics du site de l’Esplanade de la Cave Coopérative.
Ce qui signifie :
- qu’on se situe en amont du processus de planification.
- qu’il y a une reconnaissance de l’expertise d’usage, en effet, maîtrises
d’usage, d’œuvre et d’ouvrage sont reliées par ce projet coproduit.
8. - que ce projet comportera des espaces et des équipements publics et qu’il
s’agit de réaménagement, donc d’une requalification d’ensemble, une
reconfiguration des lieux.
Sur quoi porte-t-elle ?
La participation porte sur le réaménagement de l’Esplanade de la Cave
Coopérative en tant que futur pôle de centralité de Grabels. La participation
s’intéresse à l’échelle de la commune pour intégrer l’ensemble des équipements
Grabels, qu’ils soient majeurs (comme le secteur des écoles, l’actuelle mairie, l’église
ou encore le Château de Solas, …) ou bien secondaires (comme la zone de la
pharmacie ou le Monument aux Morts par exemple). Il s’agit d’avoir une réflexion
globale sur le village et son avenir pour que les propositions d’aménagement qui
suivront soient le plus adaptées au site en question.
Quels sont les méthodes, les moyens et les outils pour la mettre en œuvre ?
Dans cette étude, la participation citoyenne est mise en œuvre par différents outils :
- Des réunions publiques :
o Réunion publique générale du 14/10/2010 comme lancement de la
concertation
o Réunions publiques par quartier du 25/10 au 29/10/2010.
- Une réunion de restitution du diagnostic partagé (date à fixer).
(Ces actions concernent la première période de concertation, c’est-à-dire
l’étape diagnostic de la phase 1 au mois d’octobre).
- Des ateliers thématiques : ateliers d’urbanisme participatif (novembre et
décembre 2010, dates à fixer).
- Parcours commenté : visite du terrain et de la Cave Coopérative, balade
urbaine reliant les équipements majeurs et secondaires du centre de Grabels
(date à fixer).
- Stand « Place aux Idées » sur le Marché Paysan tous les samedis matins du
04/11/2010 au 11/12/2010.
(Ces actions concernent le travail de réflexion sur les propositions
d’aménagement, novembre et décembre).
- Action d’éducation à l’environnement urbain et au développement durable
avec les enfants de l’Ecole primaire Joseph Delteil. Activités de sensibilisation
et atelier « les enfants ont leur mot à dire sur l’Esplanade de l’avenir ». Activités
avec une classe de CE1 et une classe de CM2 et passage d’un questionnaire
conçu par les CM2 pour l’ensemble des enfants de l’école.
- Reportage photos avec la Maison des Jeunes.
(Ces actions sont menées auprès du public des moins de 18 ans. C’est un
travail pour connaître la perception de Grabels par les tranches d’âge des
enfants scolarisés et des adolescents de la commune).