présentation de l'unité de méthanisation de Liffré, sur le GAEC du Champ Fleury. premier point d'injection de biométhane dans le réseau de distribution de GRDF
Présentation, prévisions et données chiffrées concernant la place du biométhane en France au 1er janvier 2015.
Le biométhane est un gaz vert issu d’un processus naturel de fermentation de matières organiques animales et/ou végétales, qui, une fois épuré, peut être utilisé comme du gaz naturel.
C'est une énergie d’avenir, une énergie verte, qui permet d'améliorer la gestion des déchets ainsi que la qualité des sols et des nappes phréatiques. Créatrice d’emplois non délocalisables et source de développement économique local, elle participe pleinement à l’émergence d’une économie circulaire territoriale où les déchets deviennent les ressources de demain. Le biométhane vient enrichir le mix énergétique français.
Génie végétal, couverture des sols et agroforesterie dans le bassin Adour-Gar...severinlavoyer
Alain Canet, Association Française d’Agroforesterie (AFAF), en relation avec :
Konrad Schreiber, Institut de l’agriculture durable (IAD).
2 décembre 2015 – Journée MAAF COP 21, Paris
Présentation, prévisions et données chiffrées concernant la place du biométhane en France au 1er janvier 2015.
Le biométhane est un gaz vert issu d’un processus naturel de fermentation de matières organiques animales et/ou végétales, qui, une fois épuré, peut être utilisé comme du gaz naturel.
C'est une énergie d’avenir, une énergie verte, qui permet d'améliorer la gestion des déchets ainsi que la qualité des sols et des nappes phréatiques. Créatrice d’emplois non délocalisables et source de développement économique local, elle participe pleinement à l’émergence d’une économie circulaire territoriale où les déchets deviennent les ressources de demain. Le biométhane vient enrichir le mix énergétique français.
Génie végétal, couverture des sols et agroforesterie dans le bassin Adour-Gar...severinlavoyer
Alain Canet, Association Française d’Agroforesterie (AFAF), en relation avec :
Konrad Schreiber, Institut de l’agriculture durable (IAD).
2 décembre 2015 – Journée MAAF COP 21, Paris
Projet Agr'eau - Résultats intermédiaires des fermes investies dans le projet...severinlavoyer
Agr'eau : Programme de développement de la couverture végétale des sols (Agroforesterie, Couverts végétaux, Semis-direct....) pour préserver les ressources en eau en Adour-Garonne
Trouver des solutions pour l’agriculture grâce à la couverture végétale des sols agricoles
Club entreprises bio top poitou charentes présentation du projet d'écologie i...Interconsulaire 909
Projet d'écologie industrielle conduit par un club d'entreprises (BIOTOP) en Poitou Charentes à Perigny, en partenariat avec La Rochelle Agglo, le Conseil Régional de Poitou-Charentes et des partenaires économiques.
Fleurus accueille sur son territoire une des plus grandes installations de biométhanisation d’effluents d’élevage et de déchets végétaux en Wallonie. Celle-ci est couplée à une unité de cogénération qui alimente un réseau de chaleur desservant notamment l’administration communale.
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Club entreprises bio top poitou charentes présentation du projet d'écologie i...Interconsulaire 909
Projet d'écologie industrielle conduit par un club d'entreprises (BIOTOP) en Poitou Charentes à Perigny, en partenariat avec La Rochelle Agglo, le Conseil Régional de Poitou-Charentes et des partenaires économiques.
Fleurus accueille sur son territoire une des plus grandes installations de biométhanisation d’effluents d’élevage et de déchets végétaux en Wallonie. Celle-ci est couplée à une unité de cogénération qui alimente un réseau de chaleur desservant notamment l’administration communale.
Appel à manifestation d'intéret - Réintroduction et valorisation de la luzerneLISEA
Après une étude d’opportunité menée en lien avec la DRAAF et l’ADEME, la Fondation a décidé en 2014 d’accompagner le développement de la culture de luzerne sur la région Poitou-Charentes.
Le présent appel à manifestation d’intérêt doit permettre à la Fondation d’identifier les porteurs de projets engagés dans le développement de cette culture moins émettrice de GES et, dans un second temps, d’étudier les possibilités d’un soutien financier.
Les investissements pouvant donner lieu à une aide sont précisés dans le §. 3.
140930 Présentation GRDF projets de méthanisation et stockage d'énergieInterconsulaire 909
Présentation par GRDF de sa vision de l'évolution du gaz et des autres formes d'énergie distribuables et stockables via le réseau, en lien avec la transition énergétique
Communiqués de presse, poster, liste des publications. Cellule d'ingénierie des connaissances et d'assistance à la publication scientifique (CICAP). Unité mixte de recherche 1347 Agroécologie, INRA, Dijon, France.
Présentation projet BIOVALSAN aux 16e Assises de l'Energie, Bordeaux 28-01-2015Olaf LUTHER
Présentation du projet BIOVALSAN aux 16e Assises de l'Energie à Bordeaux le 28-01-2015. Première station d'épuration en France à produire du biométhane pour l'injecter dans le réseau de distribution de gaz naturel. Projet pilote réalisé avec le soutien du programme LIFE+ de la Commission Européenne.
Auteur : Frédéric Pierre, SUEZ Environnement.
Plaquette de présentation du projet BiovalsanBiovalsan
Le biométhane (ou bio CH4) est un gaz combustible issu de la transformation de matière organique par un processus de digestion en absence d'oxygène (anaérobie). Constitué à au moins 97% de méthane (CH4), le biométhane possède des caractéristiques et propriétés physico-chimiques identiques au gaz naturel.
Pourquoi le biométhane ?
Le biométhane peut être substitué au gaz naturel dans toutes ses applications courantes : chauffage, procédés industriels, production d'énergie électrique...
De même le biométhane peut être mélangé au gaz naturel dans les réseaux de distribution, sans limitation de taux.
Biométhane et méthane sont tous deux issus d'un même processus de digestion de matières organiques. La différence tient au fait que dans le cas du méthane « gaz naturel », ce processus s'est déroulé au cours de plusieurs centaines millénaires dans nos sous-sols, où ce gaz est séquestré dans des nappes ou roches poreuses (gaz de schiste). Le biométhane en revanche est issu d'un processus contrôlé par l'homme, en milieu confiné (les digesteurs des unités de méthanisation).
De façon simplifiée, sa production du biométhane se déroule en deux temps :
- Production de biogaz par fermentation en absence d'oxygène (dans des « digesteurs »). Ce biogaz présente une teneur en méthane d'environ 60%. Les 40% restant se composent pour l'essentiel de CO2, de vapeur d'eau et de traces de gaz et composés résiduels indésirables (H2S, CO, NH3,...).
- Epuration et concentration du biogaz pour obtenir un gaz d'une teneur en méthane supérieure ou égale à 97% : le biométhane. Ce procédé de purification garantit la conformité du biométhane aux prescriptions techniques et à la réglementation sanitaire en vigueur.
Le biométhane et l'environnement
Le biométhane est une ressource énergétique renouvelable et responsable, qui répond aux grandes préoccupations de notre temps :
- Produit à partir de ressources 100% locales et 100% renouvelables (eaux usées, déchets ménagers et agricoles) le biométhane réduit la dépendance des territoires aux importations de gaz naturel.
- Le biométhane est une énergie verte et décarbonée, qui lutte efficacement contre le réchauffement climatique.
- Le biométhane est le produit d'une filière locale, dont le développement permet la création d'emplois qualifiés, durables et non délocalisables.
- Le biométhane participe à la transition vers un modèle énergétique local sobre en carbone, notamment en encourageant le développement de nouveaux éco-quartiers chauffés au gaz vert.
- Le biométhane utilisé comme carburant (bio-GNV) réduit efficacement l'empreinte carbone des transports et la pollution atmosphérique dans les villes (0 émissions de particules, moins d'ozone, moins d'oxydes d'azote...).
O potencial de produção de biogás e de metano dos substratos fermentáveis de ...Gabriela O
Trabalho de conclusão do programa de intercâmbio em Eng. Agronomica na AgroSupDijon, opção "Agricultura e Meio Ambiente: gestão da natureza e das poluições no espaço agrícola."
O trabalho apresenta matérias agrícolas potenciais para produção de biogás através da metanização agrícola. Para isto foi realizado um inventário, com base em bibliografia internacional, sobre o potencial metanogênico de diferentes matérias orgânicas. Os estudam apontam que a maior produtividade em metano por unid. de matéria seca é obtida pela decomposição dos resíduos agroalimentares, e que em uma instalação de metanização, os substratos vegetais (quando comparados com os demais) podem produzir as maiores taxas de metano.
Economie circulaire et gestion des déchets, des solutions pour la croissanceORESYS_Energy_Utilities
L’économie circulaire, des solutions pour la croissance : une publication ORESYS pour découvrir ce qu’est l’écologie industrielle, en savoir plus sur la gestion des déchets et comprendre les enjeux du secteur aujourd’hui et demain.
Présentation de l'intervention du collectif C3R sur l'incinération des déchets et ses dangers.
Retrouver le débat en live streaming sur : http://www.eyedo.com/fr/WhiteBoard/WhiteBoard/961
En 2014, la Ville de Forbach s’est portée candidate dans le cadre de l’appel à projet expérimental « EPILOG » de l’Ademe, visant à accompagner la mise en oeuvre, dans les territoires, de piles à combustible au gaz naturel. Permettant à la fois de produire de l’électricité et de la chaleur, cette technologie novatrice combine performance et confort thermique.
De plus, au-delà de la production de chaleur servant à subvenir aux besoins de chauffage et d’eau chaude sanitaire (ECS), la pile produit simultanément de l’électricité à hauteur de 750 W ce qui représente de 3500 à 4000 kWh électriques par an.
Trois bâtiments ayant fait l’objet de rénovation ont été équipés d’une pile à combustible : une maison individuelle, une crèche et un ensemble collectif de deux logements.
Sondage IFOP pour Coénove : les propriétaires et les travaux de rénovation ...Coenove
L’enquête « Les Français et la rénovation énergétique des logements » a été réalisée auprès d’un échantillon de 1003 personnes, représentatif des propriétaires français âgés de 18 ans et plus.
Concilier un mix énergétique équilibré et la réduction de la consommation de ses bâtiments, c'est le pari réussi par la Commune de Malaunay - territoire à énergie positive - et 1ère étape du Roadshow de l'Association Coénove en mars 2016. Pour mettre en avant 3 de ces réalisations exemplaires, une fiche a été rédigée afin de décrire, pour chacune, le projet, les choix techniques et le bilan énergétique.
Etude Coénove - Chauffage : palmarès des solutions de rénovation les plus c...Coenove
L'association Coénove publie une étude sur le coût des solutions disponibles aujourd’hui pour les propriétaires qui souhaitent moderniser leur système de chauffage et d’eau chaude sanitaire. Quinze solutions ont été évaluées, d’une part en coût d’investissement la première année, d’autre part en coût global annualisé sur 15 ans.
Etude Coénove : compétitivité des solutions de rénovation énergétiqueCoenove
L’association Coénove publie une étude sur le coût des solutions disponibles aujourd’hui pour les propriétaires qui souhaitent moderniser leur système de chauffage et d’eau chaude sanitaire. Quinze solutions ont été évaluées, d’une part en coût d’investissement la première année, d’autre part en coût global annualisé sur 15 ans.
Contribution de Coenove aux travaux du ministère de l’Environnement autour de...Coenove
L’association Coénove contribue activement aux travaux préparatoires à la prochaine réglementation des bâtiments neufs qui ont été lancés à l’été 2015 par la DHUP, notamment dans le cadre des GT2 « Étiquette environnementale » et GT6 « Bepos ».
Impact de la RT 2012 dans le logement neuf - Analyse CoénoveCoenove
La réglementation thermique 2012 (RT 2012), adoptée suite au Grenelle de l’Environnement, limite depuis le 1er janvier 2013 la consommation d'énergie primaire des logements neufs à un maximum de 50 kWhEP/(m².an). Elle vise ainsi à susciter l’innovation dans les techniques de bâti et d’équipement tout en recherchant un équilibre entre les énergies de production de chauffage et d’eau chaude sanitaire (notamment par le développement des énergies renouvelables).
L'association Coénove a réalisé une analyse de l'impact de la RT 2012 dans le logement neuf, qui met en lumière que l'électricité représente 75 % de la consommation d’énergie des logements neufs en 2014.
Impact de la RT 2012 dans le logement neuf - Analyse Coénove
Unité méthanisation GAEC liffré
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Les rencontres de l’initiative locale – Liffré le 4 octobre 2016
Présentation de l’unité de méthanisation et de la station d’injection de
biométhane au Gaec* du Champ Fleury, à Liffré (Ille-et-Vilaine)
Après l’implantation d’une première unité de méthanisation sur sa station de
traitement des eaux usées, la ville de Liffré, commune de 7 300 habitants située
en Ille-et-Vilaine, dispose depuis le 3 septembre 2015 d’une deuxième
installation sur le GAEC (Groupement agricole d’exploitation en commun) de
Champ Fleury, situé à quelques kilomètres.
Si la première unité était conçue pour l’autoconsommation du méthane produit à partir des boues
issues du traitement des eaux, la seconde est un véritable projet d’entreprise de production d’énergie.
Le biométhane est injecté dans le réseau de GRDF grâce à une canalisation spécifique qui relie la
ferme à la branche située à quelques kilomètres.
Il s’agit du 1er
site d’injection dans le réseau de gaz naturel en Bretagne.
Bernard Aulagne, président de Cœnove, a accompagné le 4 octobre dernier,
un groupe d’élus locaux, de techniciens de collectivités locales, des
responsables de bureaux d’études et d’investisseurs à visiter ce site. Il a été
reçu par Jean-Christophe Gilbert, initiateur du projet et gérant de l’exploitation
agricole (à gauche de l’image).
Un modèle de conduite d’opération
Cette initiative s’est concrétisée en seulement cinq ans.
Elle repose sur la volonté initiale des promoteurs de diversifier leurs revenus agricoles.
La ferme de Champ Fleury, d’une superficie de 270 ha, rassemble
plusieurs bâtiments d’élevage et compte, en moyenne annuelle, 320 têtes
de bovins : 180 vaches et 150 génisses, maintenues majoritairement en
stabulations.
Ce cheptel produit quotidiennement 18 m³ de déjections sous forme de
fumier et de lisier. Le volume annuel d’effluent pris en compte pour ce
projet était de 11 000 t.
Étape 1 : L’étude. L’analyse des capacités locales de consommation du biométhane produit s’est
déroulée au cours de l’année 2013. Il concluait la possibilité d’absorption par les débouchés locaux
du méthane d’origine renouvelable.
Étape 2 : Le parcours administratif. Conseillés par l’entreprise locale Planet Biogaz France, installé
à Liffré, les responsables du GAEC ont très tôt informé leur réseau de leur projet : élus de Liffré,
voisinage, administrations… L’année 2014 a été consacrée à ces démarches : celles-ci ont
rapidement été concrétisées par l’obtention du permis de construire et du classement ICPE
(Installation classée pour la protection de l’environnement).
Étape 3 : Le chantier et la mise en service. Les travaux, gérés par Planet Biogaz France, ont débuté
fin 2014 ; la première injection de gaz a eu lieu début septembre 2015.
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Les rencontres de l’initiative locale – Liffré le 4 octobre 2016
Le prestataire technique a intégralement pris en charge la conduite des travaux. Ceux-ci ont été
principalement confiés à l’entreprise Bio-Dynamics France, concepteur et constructeurs des cuves
de méthanisation.
Ces équipements doivent en particulier répondre à un cahier de charges précis de formulation du
béton, de coulage de la dalle sur un isolant épais, de placement du système de réchauffage dans le
voile de béton, et de conception du « ciel de gaz » étanche, à trois couches de membranes.
Pour assurer une réaction biologique optimale, les intrants sont régulièrement testés afin de les
soumettre aux bactéries les plus adaptés à leur composition ; ce travail est assuré par laboratoire
de Biogaz Planet.
Par ailleurs, le méthaniseur est maintenu en permanence à une température intérieure de 40 °C.
L’apport de chaleur est assuré par une chaudière alimentée par le biogaz produit sur site et diffusé
par la « ceinture » chauffante coulée dans l’enceinte circulaire et verticale en béton.
Un équipement industriel qui compte localement
Cet outil industriel a demandé un investissement de 2,5 M€ au GAEC du Champ Fleury. La Région
Bretagne et l’Ademe ont apporté une aide de 18 % de ce montant.
Sa première année d’exploitation s’est traduite par un résultat positif.
Plus encourageant encore, l’activité de méthanisation s’est révélé
profitable bien au-delà du périmètre de la ferme. Aux 11 000 t
annuelles initialement prévues dans l’étude de l’installation se de
bovins, des déchets de fruits) et par des collectivités (tontes de parcs
et jardins municipaux, déchets verts de particuliers
déversés en déchetteries…).
Pour ces agriculteurs, ce gisement extérieur fait l’objet d’une gestion au jour le
jour, tant la pression de l’offre sont déjà ajoutées 4 000 t d’effluents fournis par
les industries agro-alimentaires (des déchets abattoirs est désormais importante.
Ces partenaires ont en effet perçu tout l’intérêt environnemental et énergétique
de cette activité ; par ailleurs, elle leur évite des coûts d’élimination en décharge,
relativement élevés.
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Les rencontres de l’initiative locale – Liffré le 4 octobre 2016
Des bénéfices aussi pour l’exploitation agricole
Outre la revente d’énergie à un fournisseur de gaz naturel selon les
principes dictés par la réglementation de fin 2014, ce passage des
effluents dans le méthaniseur présente l’avantage de produire un
digestat qui conserve sa charge en azote, phosphore et potassium
(NPK), et se retrouve débarrassé du carbone. Ce sous-produit
constitue un engrais riche, véritable substitut à « l’amonitrate »,
traditionnellement répandu sur les sols, et sans odeur (à la
différence du lisier ou du fumier). En outre, les sols l’assimilent
mieux. Les gérants du GAEC de Champ Fleury ont immédiatement
pu en apprécier l’avantage cultural et financier.
Le méthaniseur est conçu pour recevoir 20 t de matières par jour, ce au rythme de quelque 830 kg
par heure ; le temps de séjour est de 80 jours. « Machine biologique » par définition, il rejette la
même quantité chaque jour.
Quant à la production de gaz, elle atteint 70 Nm³/h. Le volume à injecter a été défini
contractuellement avec l’acheteur ; le contrat est d’une durée de 15 ans.
Il est établi à 6,3 GW PCS annuels mensualisés. Ce volume doit être géré le plus finement possible
– au jour le jour, au mois le moins – afin atteindre l’objectif annuel. Si le réseau connaît parfois une
saturation – l’été, période de moindre consommation, et notamment en week-end – les exploitants
gèrent l’injection à l’aide d’une seconde enveloppe-tampon d’une capacité d’une journée de
production. Celle-ci est vidée en fin de semaine pour pouvoir recevoir une partie de la production
des samedis et dimanches. Ce qui évite de torcher un surplus trop abondant.
En sortie de méthaniseur, le biogaz est filtré du CO2 et épuré. Cette installation a retenu la
technologie membranaire, qui permet de fournir un gaz composé de 99 % de CH4. À noter que le
taux de biométhane atteint 70 % du volume de biogaz.
Un nouvel outil économique
En valorisant ces gisements gisement de déchets locaux – sur site et apportés –, cette unité de
méthanisation contribue à fournir 30 % de la consommation de gaz de la ville de Liffré, soit
l’équivalent des besoins de 500 logements.
Pour Loïg Chenais-Girard, maire de Liffré et 1er vice-président de la Région
Bretagne, ce projet qui associe énergie et économie illustre les démarches de
boucles locales vertueuses à développer. Pour étendre les projets, il évoque d’ores
et déjà le soutien des usages du biogaz par la mobilité et le transport logistique.
Pour Eric Feuillet, directeur territorial Ille-et-Vilaine de GRDF, ce premier point d’injection de
biométhane devrait prochainement être suivi dès 2017. Près d’une quarantaine sont en portefeuille
– dont la moitié a dépassé le stade de l'étude –, et ces réalisations constitueraient à terme quelque
3 à 3,5 % du gaz acheminé en Bretagne. Une présence déjà remarquable.