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13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire




 Pourquoi faire de
 l’ambulatoire

Améliorer sa qualité
Préférer l’organisation à l’attente
Se centrer sur le patient plutôt que sur son
fonctionnement
Évoluer avec son temps
Se développer ou juste survivre…
Urologie, l’illustration
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13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire




Pourquoi faire de l’ambulatoire

            Améliorer sa qualité



  Ambulatoire fait progresser
  Diminuer les risques
  Améliorer la qualité ressentie
  Améliorer son image

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13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire




Pourquoi faire de l’ambulatoire

     Préférer l’organisation à l’attente

  Anticipation = gain de temps
  Préparer le jour intervention
  Préparer retour à domicile
  Un exemple : le sphincter artificiel


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13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire




Pourquoi faire de l’ambulatoire

Se centrer sur le patient plutôt que sur
           son fonctionnement

  Éliminer le temps « inutile » avant et
   après




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13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire




Pourquoi faire de l’ambulatoire

          Évoluer avec son temps

  Anesthésie a évolué:
   produits, fast tracking,sortie rapide,
   analgésie, critères jeûne
  Urologie a évolué:
   matériel, endourologie, coelio,laser
  Demande des patients

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13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire




Pourquoi faire de l’ambulatoire


      Se développer ou juste survivre…

  Sanction financière
  Déficit temps médical, économie de
   temps



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13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire




Pourquoi faire de l’ambulatoire




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13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire




Pourquoi faire de l’ambulatoire

            Urologie, l’illustration



  Ce qu’on fait déjà
  Ce que certaines équipes font
  Examinons nos pratiques, nos idées….


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 Pourquoi faire de l’ambulatoire

       Urologie. Ce qu’on fait déjà

  Enfants : phimosis, hydrocèles, hernies
  Chirurgie OGE dissection et glace
  LEC
  Urétrotomie, Sondes JJ
  Injections intra-détrusoriennes


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13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire




 Pourquoi faire de l’ambulatoire

      Urologie. Ce que certaines équipes font :

  Urétéroscopie rigide, souple, laser, acusize
    TVT, TOT hydratation xylogel silicone bladder-scan
    Coelioscopie, curage ggliaire, testicule
    RTU vessie, vaporisation prostatique, incision
    Prolapsus voie basse
    Stents


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13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire




Pourquoi faire de l’ambulatoire
Urologie. Examinons nos pratiques, nos
 idées….

  Stent prostatique
  Sphincter artificiel
  Résection transurétrale de prostate

 Pourquoi hospitaliser ?

                               www.chirambu.org - 11
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 Pourquoi faire de l’ambulatoire


 La révolution en cours…
                 La dissociation,
                         fonction soins,
                         fonction hébergement.



L’hospitalisation n’est pas une solution……..

                                 www.chirambu.org - 12
13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire




 Pourquoi faire de l’ambulatoire


 La révolution en cours…
                 La dissociation,
                         fonction soins,
                         fonction hébergement.



L’hospitalisation n’est pas une solution……..

                                 www.chirambu.org - 13
Bandelettes sous urétrales et
    chirurgie ambulatoire
        Ph.Debodinance
         CH.Dunkerque
            13/01/2010
Bandelettes
sous urétrales
 et chirurgie
 ambulatoire

  POUR
Ph.Debodinance
 CH.Dunkerque
Intérêt de la Chirurgie ambulatoire
         pour le chirurgien
1.! L’excellence: gage d’une prise en charge
    de qualité avec sécurité parfaite
    ( risque infections nosocomiales)

2. Evolution dans la pratique et progrès
    dans la spécialité: activité valorisante

3. Confort du travail: qualité de
    programmation, d’organisation du
    séjour et respect des horaires
Intérêt de la Chirurgie ambulatoire
          pour le patient
1.! Choix du jour de l’intervention

2.! Durée de séjour réduite: coût moindre

3.! Diminution du risque de maladie
    nosocomiale

     Amélioration du confort des patients
   et de leur entourage
Différence des systèmes
   Chir Ambulatoire      Hospi traditionnelle

                      •! Centrée sur le
•! Centrée sur le        producteur de soins
   patient
                      •! Prise en charge par
•! Prise en charge       service
   transversale       •! Patient en attente des
   (optimisation du      événements générés par
   confort patient)      les services (examens,
                         blocs…)
Pourquoi faut-il sélectionner les patients ?!
RÉGLEMENTATION

L'article D 6124-301 du code de Santé Publique définit l'alternative à
l’hospitalisation « au bénéfice de patients dont l'état de santé correspond à ces
modes de prises en charge » et implique de fait une ré- flexion centrée sur le
patient


BONNES PRATIQUES

Les recommandations concernant l'anesthésie et la chirurgie du patient en
ambulatoire ont été élaborées en septembre 1990 par la SFAR et complétées en
1996 par l’AFCA.
Toutes les recommandations s'accordent sur le fait qu'il faut sélectionner les
patients après analyse du bénéfice risque en considérant le triptyque patient/
acte/structure. Ainsi, le Policy Brief2, rédigé par l’International Association for
Ambulatory Surgery confirme que la chirurgie ambulatoire a le potentiel
d’améliorer la qualité des soins sans ajouter de risque supplémentaire pour le
patient. "
Pourquoi faut-il sélectionner les patients ?!
  EN DÉBAT
  Evolution des recommandations des sociétés savantes pour la sélection des patients

  Les recommandations portent sur les actes, les patients, l’anesthésie et les structures :

  •!Les actes sont programmés, de courte durée (1h30), à faible risque (notamment
  hémorragique et respiratoire), et aux suites opératoires simples (notamment la maîtrise
  de la douleur et du handicap),
  les patients répondent à six critères sociaux (compréhension suffisante, bonne
  observance des prescriptions médicales, conditions d’hygiène et de logement
  équivalentes à celles d’unehospitalisation, disponibilité d’un accompagnant pour
  raccompagner le patient et rester la nuit suivante auprès de lui,
  •!conditions d’éloignement de moins d’une heure d’une structure de soins adaptée à l’acte,
  accès rapide à un téléphone) et deux critères médicaux (âge de plus de 6 mois,
  comorbidités du patient / patients de stade ASA 1, 2 et 3 stabilisé),
  •!les actes d’anesthésie englobent le suivi depuis la consultation pré- anesthésique
  jusqu’à la préparation à la sortie,
  •!la structure organise la prise en charge de l’anesthésie.
Il est probable que l’éligibilité d’un patient à l’ambulatoire reposera plus à l’avenir sur une
approche basée sur la prévisibilité et l’analyse du bénéfice/risque que sur une stricte liste
d’indications ou de critères. Une évolution des recommandations de bonne pratique concernant
l’anesthésie et la chirurgie du patient en ambulatoire est actuellement en travail à la SFAR. !
Le patient peut-il intervenir dans le choix de
               sa prise en charge ?!
RÉGLEMENTATION

- l'esprit qui a concouru à la rédaction des décrets des structures de soins alternatives à
     l'hospitalisation de 1992 oblige le praticien à s'enquérir de l'environnement social du
     patient. Sa décision se fait "au bénéfice de patients dont l'état de santé correspond à
     ces modes de prises en charge" (article D 6124- 301) ;
- la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé
     précise en particulier le droit de recevoir les soins les plus appropriés ainsi que le
     droit et une procédure d'indemnisation des victimes d'infections nosocomiales ;
- l’article L 162-1-17 du code de la Sécurité Sociale introduit la possibilité d'une
     procédure de mise sous accord préalable pour certains actes chirurgicaux réalisés
     avec hospitalisation d'au moins une nuit alors qu'ils pourraient théoriquement être
     réalisés en chirurgie ambulatoire ;
-! l’article L 1111-4 du code de la santé Publique prévoit qu’ « aucun acte médical (…) ne
     peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne ».

BONNES PRATIQUES
La bonne pratique de la chirurgie ambulatoire implique deux évolutions :
- la modification des rapports du colloque singulier entre le patient et l’opérateur avec un
     transfert au patient d’un certain nombre de responsabilités de l’opérateur et une
     transformation du patient « captif et passif» en patient «actif et responsable» dans
     sa prise en charge ;
- la mutation d’une organisation où le patient devient le pivot du système.
Le patient peut-il intervenir dans le choix de
              sa prise en charge ?!
EN DÉBAT
Evolution du rôle du patient

Ce n’est pas l’acte qui est ambulatoire, mais bien le patient qui le devient.

Le nouveau rôle du patient remet en cause l’organisation qui bascule en un
double mouvement :
•!de la seule fonction productive de soins vers une fonction élargie aux
services. Cette évolution du rôle du patient met à mal l’organisation historique
de la structure et la notion de lits dédiés au seul service ou au seul opérateur,
•!d’une prise en charge longitudinale monodisciplinaire centrée sur le service et
le producteur des soins vers une organisation transversale pluridisciplinaire
centrée sur le patient.

La norme de prise en charge devient donc l’ambulatoire.
Quels sont les modes d'anesthésie que l'on
    peut faire en chirurgie ambulatoire ?!
RÉGLEMENTATION

Le Code de santé publique (article D 6124-301) parle de "l'anesthésie ou la chirurgie
    ambulatoire"…
Il précise aussi : "les prestations délivrées équivalent par leur nature, leur complexité et
    la surveillance médicale qu'elles requièrent, à des prestations habituellement
    effectuées dans le cadre d'une hospitalisation à temps complet". Ceci permet de fait
    tous les modes d’anesthésie.
L'article D 6124-91 confirme que les structures de soins alternatives à l'hospitalisation
    doivent apporter les mêmes garanties pour les anesthésies générales ou locorégionales
    que si elles étaient pratiquées en hospitalisation traditionnelle.

BONNES PRATIQUES

Les recommandations de la SFAR de 1990 concernant l'anesthésie du patient ambulatoire
   précisent que "toute anesthésie générale, locorégionale ou sédation susceptible de
   modifier les fonctions vitales doit être effectuée et surveillée par ou en présence
   d'un médecin anesthésiste réanimateur qualifié".

Ces recommandations ne couvrent pas les anesthésies purement locales et ont été
   élaborées à destination des seuls anesthésistes réanimateurs.

La Conférence de consensus de mars 1993 a considéré que la chirurgie ambulatoire
    nécessite "impérativement la sécurité d'un bloc opératoire, sous une anesthésie de
    mode variable et suivi d'une surveillance post-opératoire prolongée".
Quels sont les modes d'anesthésie que l'on
      peut faire en chirurgie ambulatoire ?!
EN DÉBAT

Professionnels non anesthésistes et pratiques anesthésiques

Aujourd’hui, rien n’empêche d’autres praticiens de prendre en charge des actes
   d’anesthésie dès lors qu’ils en ont la pratique et qu’ils en assurent la responsabilité.

Gestion du risque anesthésique

La gestion du risque anesthésique suit les mêmes règles que la gestion de tous les risques.
    Elle est assurée sur la base d’une analyse systémique de l’organisation de l’anesthésie
    corrélée avec toutes les autres organisations qui interfèrent dans le bloc opératoire.

Le niveau d’exigence en matière de la gestion du risque en ambulatoire ne fait que
   devancer ce qu’il devrait être pour toute prise en charge chirurgicale.
Qui doit signer l’autorisation de sortie, le
       chirurgien, l’anesthésiste ou les deux ?
RÉGLEMENTATION

Les articles D 6124-101 « un médecin anesthésiste réanimateur (…) autorise, en accord avec le
    médecin ayant pratiqué l’intervention, la sortie du patient de l’établissement … » et D 6124-304 «
    chaque patient reçoit un bulletin de sortie avant son départ de la structure (…) ce bulletin, signé
    par l’un des médecins de la structure (…) » du code de santé publique définissent les
    responsabilités des acteurs dans la sortie du patient.

BONNES PRATIQUES

Les recommandations de la Société Française d’Anesthésie Réanimation concernant l’anesthésie
    ambulatoire de 1990 précisent les cas où la responsabilité de l’anesthésiste est engagée.

EN DÉBAT

L’aptitude à la rue intègre plusieurs champs
article D 6124-304 : «!…chaque patient reçoit un bulletin de sortie avant son départ de la
    structure. Ce bulletin, signé par l’un des médecins de la structure, mentionne l’identité
    des personnels médicaux ayant participé à l’intervention…!»
article D 6124-101 : le médecin anesthésiste réanimateur (…) autorise, en accord avec le
    médecin ayant pratiqué l’intervention, la sortie du patient


Le profil de l’acteur médical qui signe le bulletin de sortie importe peu, à ’ nverse
   d’un accord écrit en bonne et due forme entre les différents acteurs. Le non-
    signataire ne peut s’affranchir de sa propre responsabilité.
Le circuit du patient ambulatoire doit-il être distinct
de celui du patient en hospitalisation traditionnelle ?!
  RÉGLEMENTATION

  L’article D 6124-302 exige que l'accueil et la salle de repos soient spécifiques, mais ne dit
      rien sur la salle d'induction, le bloc opératoire ou la Salle de Soins Post
      Interventionnelle (SSPI) : l'acte est le même.
  Il précise qu'« au cours de la durée d’ouverture (…) les locaux affectés à chaque unité de
      soins qui compose la structure ne peuvent être utilisés pour une autre activité »

  BONNES PRATIQUES
  A dire d'experts : il n'existe pas de pays où la réglementation ne recommande pas de
     distinguer les circuits d'accueil et de repos.
  Au sein du secteur opératoire, les circuits des patients peuvent ne pas être différents
     dans l'espace. Dans tous les cas, il doit y avoir un planning opératoire bien défini et le
     respect de ce planning.

  EN DÉBAT
  Organisation du circuit et structures adaptées
  Fast tracking
  le fast-track shuntant la SSPI n’est pas là pour faire sortir le patient plus vite, mais doit
      conduire à faire sortir le patient au juste moment par le passage :
  •! d’une pratique habituelle révolue, car fondée sur les seuls critères de sortie temps-
      dépendants,
  •! à une pratique fondée sur des critères objectifs d’évaluation.

  Bloc opératoire dédié ou partagé
Quelles sont les spécificités propres à la
chirurgie ambulatoire en termes de personnel ?

RÉGLEMENTATION

Les articles D 6124-303 et 305 du code de la Santé Publique (décret du 2 octobre
    1992) précisent le nombre et la qualification du personnel. Pendant la durée
    d’ouverture de la structure il est requis la présence minimale :
- d’un médecin coordonnateur,
- d’une infirmière pour cinq patients présents,
- de deux infirmières supplémentaires pendant la durée d’utilisation du secteur
    opératoire,
- d’un médecin anesthésiste réanimateur pendant la durée d’utilisation du secteur
    opératoire.
A l’étranger ce ne sont pas des médecins qui coordonnent les structures de chirurgie
    ambulatoire mais des infirmières ou des administratifs. De même, les normes
    concernant la présence des infirmières, quand elles existent, sont variables.

BONNES PRATIQUES

La gestion des différents flux (flux logistiques, patients, brancardiers, chirurgiens,
    anesthésistes…) et la coordination des différents métiers exigent des
    compétences spécifiques.
Quelles sont les spécificités propres à la
chirurgie ambulatoire en termes de personnel ?

EN DÉBAT

Identification, statut et reconnaissance du médecin coordonnateur
   Dans tous les cas, l’identification, le statut et la reconnaissance de la
   fonction de coordination résultent bien de la nécessaire séparation des
   flux de patients entre l’ambulatoire et le traditionnel et de
   l’organisation spécifique de l’ambulatoire.

Norme et qualification en matière de personnel soignant

Le projet de décret sur les conditions d’autorisation de l’activité de soins
   de chirurgie prévoit une suppression des ratios en personnel et en
   locaux, mais des exigences en termes de compétences professionnelles
   (qualifications, expériences) et de fonctions à assurer.
Quelle définition pour la chirurgie ambulatoire ?!

RÉGLEMENTATION

« les structures pratiquant l’anesthésie ou la chirurgie ambulatoire dispensent sur une
    durée journalière d’ouverture inférieure ou égale à 12 heures, des prestations ne
    comportant pas d’hébergement au bénéficie des patients dont l’état de santé
    correspond à ces modes de prise en charge ».

BONNES PRATIQUES

L’Académie Nationale de Médecine, a déclaré « la chirurgie ambulatoire devrait être
   accessible à tout patient susceptible de recevoir des soins chirurgicaux sans recourir
   à une hospitalisation »

L’International Association for Ambulatory Surgery (IAAS), en conformité avec ses
    travaux sémantiques et en s'appuyant sur le concept organisationnel centré sur le
    patient, retient la terminologie de « day surgery ». Elle admet comme synonymes : «
    same-day surgery », « day only » et « ambulatory surgery ».
Quelle définition pour la chirurgie ambulatoire ?!

EN DÉBAT "

Définitions et leurs évolutions en France et dans la Directive Européenne



Les projets de décrets seront appelés à intégrer la chirurgie ambulatoire dans
l’activité de soins de chirurgie. En effet, la chirurgie ambulatoire sera définie en
qualité de modalité de l’activité de soins et non plus d’alternative à l’hospitalisation.
Le principe général de l’autorisation de chirurgie reposera sur l’obligation pour toute
structure de disposer d’une modalité de prise en charge en chirurgie ambulatoire et
en hospitalisation complète. Ce n’est plus que par dérogation qu’un établissement
pourra n’avoir qu’une activité de chirurgie en hospitalisation complète pour des
activités très spécifiques (chirurgie cardiaque…).

La norme devient donc l’ambulatoire, la chirurgie complète se faisant par défaut.
Quels actes peuvent être pris en charge en
           chirurgie ambulatoire ?!
RÉGLEMENTATION
Aucun texte ne statue sur la faisabilité ou non d’un acte en ambulatoire.

BONNES PRATIQUES
Les sociétés savantes, tant nationales qu’internationales, n’ont jamais souhaité
    produire de listes d’actes éligibles à l’ambulatoire. Elles les ont toujours estimées
    illogiques et dangereuses. En effet, ce n’est pas l’acte qui est ambulatoire, mais
    bien le patient.
Elles soulignent la différence de nature entre de telles listes et d'éventuelles listes
    tarifantes ou des listes destinées à mesurer les pratiques. "
EN DÉBAT
Usages et mésusages des listes d’actes en circulation: La décision d’une prise en charge
ambulatoire ne doit se faire qu’au cas par cas après analyse du bénéfice risque du
triptyque acte, patient et structure.
Dans tous les cas, il a été démontré que le champ de la chirurgie ambulatoire est très
vaste et qu’il concerne tous les actes programmés classiques, hormis la chirurgie de
recours et d’urgence, soit près de 80% en volume de tous les actes chirurgicaux français,
à l’instar de ce qui est observé aux USA.
Quels sont les impacts des mesures prises pour
           inciter au développement
         de la chirurgie ambulatoire ?
RÉGLEMENTATION

Les arrêtés tarifaires fixant depuis 2004 les ressources d’assurance maladie des
   établissements de santé exerçant une activité de médecine, chirurgie,
   obstétrique et odontologique différencient la rémunération des séjours de moins
   de 48 heures avec ceux de plus de 48 heures.

EN DÉBAT
Tarification T2A et effets pervers
•!En 2004, la mise en place de la T2A et sa traduction dans les arrêtés tarifaires sur les
ressources d’assurance maladie des établissements de santé (2004 à 2008) ont fixé la
rémunération des séjours de chirurgie ambulatoire organisés sur une journée identique à
celle des séjours avec une nuit d’ébergement (0 et 1 nuit d’hospitalisation),
•!En 2009, la nouvelle version de la classification du PMSI (version 11) supprime le
regroupement des séjours de 0 et 1 nuit.
•!La mise en place d’un tarif identique entre les séjours de chirurgie ambulatoire et les
séjours d’hospitalisation traditionnelle sur un nombre ciblé d’interventions chirurgicales
peut être la clé permettant l’émergence ou la pérennié de l’organisation spécifique de la
chirurgie ambulatoire en dissociant définitivement la définition de la chirurgie
ambulatoire et la politique tarifaire de rémunération des séjours.
Quels sont les impacts des mesures prises pour
           inciter au développement
         de la chirurgie ambulatoire ?
10 recommandations clés pour arriver à développer la chirurgie ambulatoire

   o Considérer la chirurgie ambulatoire, et non l’hospitalisation complète,
   comme la norme pour les interventions programmées
   o Individualiser les flux de patients ambulatoires et hospitalisés
   o Adapter les unités de chirurgie ambulatoire aux contraintes locales tout en
   les séparant, autant que possible, des secteurs d’hospitalisation complète
   o Doter les unités de chirurgie ambulatoire d’un management spécifique et
   d’un personnel soignant dédié;
   o S’appuyer sur des chirurgiens et des anesthésistes motivés pour conduire
   le changement
  o Réaliser des économies en s’assurant que le développement de la chirurgie
   ambulatoire s’accompagne de réductions des capacités d’hospitalisation
   complète
  o Investir dans des programmes de formation pour les professionnels
   hospitaliers et de ville
  o Supprimer les obstacles économiques et réglementaires
  o Mettre en place des incitatifs cohérents
  o Organiser le suivi et la diffusion des résultats (y compris les points de vues
   des patients).
GHM Public V10 / V11!
GHM Privé V10 / V11!
Le nouveau GHM
        Racine de Cervicocystopexie (13C17)
•! Ces séjours sont désormais homogènes et n’intègrent plus les
   séjours pour cure de prolapsus :
   –! Les séjours comprenant une cure de prolapsus et un acte de cervicocystopexie
      (TVT) seront a priori classés dans le GHM Racine 13C04 – Interventions
      réparatrices sur l’appareil génital féminin.


•! Disparition de la catégorie ambulatoire qui est intégrée au niveau 1
   de sévérité (pas de borne basse) => tarif très incitatif de
   l’ambulatoire vrai (0 nuité) par rapport à la V10 (GHM 24C29Z) :
        !   V11-V10 = + 1 040 " dans Public (avec le coût de l’implant)
        !   V11-V10 = + 727 " dans le Privé (avec le coût de l’implant)



•! Pour les patientes de + de 69 ans, (anciennement classées dans le
   séjour avec CMA 13C04W dans la V10) :
   –! Les séjours de niveau 1 sont rémunérés à hauteur du GHS de niveau 2 (si au
      moins 3 jours)
   –! Les séjours en niveau 2 sont rémunérés à hauteur du GHS de niveau 3 (séjours
      de 4 jours minimum)
Incontinence: exemples
•! Josiane 65 ans, établissement public,
   ambulatoire
   –! L’établissement touche 2354,32" (vs 1314,09" en V10)
•! Gertrude 72 ans, privé, 4 jours
   –! L’âge joue son rôle de comorbidité
   –! L’établissement touche 1897,47" (vs 1532,37" en V10) + 371"
      pour la BSU)
•! Ginette 72 ans, privé, 2 jours
   –! L’âge joue son rôle de comorbidité
   –! MAIS la durée de séjour ne suffit pas à faire rester le séjour
      en niveau 2
   –! L’établissement touche 1361,15" (vs 1532,37" en V10 )+ 371"
      pour TVT)
   La durée de séjour sera potentiellement un facteur limitant
Expérience dans le service
de Gynécologie Obstétrique
    du C.H.Dunkerque

Cure d’incontinence urinaire
          Par BSU
Déroulement de la prise en charge
1.! Programmation de l’intervention: 80% des
    patientes viennent pour l’ambulatoire
2.! Consultation pré anesthésique: 8 à 10j
    avant l’intervention
3.! Entrée à 7h le jour J:
4.! Service: une partie est dédiée à
    l’ambulatoire avec 1 infirmière et 1 aide
    soignante (7h-17h)
5.! Bloc entre 8h15 et 10h: bloc de gynéco
    commun
6.! Anesthésie locale (mini BSU) ou locale avec
    sédation vigile (BSU)
7.! Passage en SSPI (de principe 1/2 à 1h)
Déroulement de la prise en charge
8.! Retour en chambre: (collation)
9.! Évaluation du RPM: (jusque résidu # 100 ml,
     150 si a uriné au moins le double)
10.! Sortie: (signature du bon de sortie par le
     chirurgien)
11.! Sortie entre 16 et 17h: (à H7 avec remise
     du CRO et lettre de sortie)
12.! Consignes: (au moindre problème
     téléphoner dans le service à l’infirmière qui
     avise)
13.! Contrôle post op: (à 2 mois)
Mode d’anesthésie: BSU obturatrice
BSU dans le service en 2008

!! BSU posées en ambulatoire pour IUE
   isolée: n = 230
!! BSU posées en hospitalisation classique:
   n = 2 (désir de la patiente)

!! Hospitalisées en post op 1 nuit: n = 28
   soit 12,1%
!! Aucune patiente # 1 nuit
BSU dans le service en 2008
      Motifs de maintien 1 nuit

•!   Résidu important ou rétention: 18 soit 64,3%
•!   Sciatalgies: 2
•!   Membre engourdi: 1
•!   Malaise au levé: 1
•!   Trouble du rythme: 1
•!   Nausées et vomissements: 2
•!   Hématome: 1
•!   Sommolence+céphalées: 1
•!   Peur de rentrer chez elle:1
BSU dans le service en 2008
   Evaluation sur 138 patientes

•! Anxiété pré opératoire: m=41 /100

•! Douleur per op: EVA m=15/100

•! Satisfaction du mode d’anesthésie: 94%

•! Satisfaction pour la prise en charge globale:
   98%
Comparaison financière V10/V11
     GHM
                   N = 230        V 10           V 11
                                                                  !
    Séjour
 < 2j ou ambu      196 < 70   302 240,70 !    541 493,6 !    + 239 252,9 "
 V10:1314,09 !      34 >69
 V11:2354,32 !       et/ou
                     CMA
                              -396 694,42 !       0 !
2 nuits <70 sans
      CMA            196      569 476,04 !   461 446,72 ! - 108 029,32 "
 V10:2905,49 !
 V11: 2354,32 !
2 nuits > 69 et/                                            -157 441,52 !
   ou CMA            34       129 459,08 !    80 046,88 !     - 49 412,2 "
V10:3807,62 !
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  • 1. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire Pourquoi faire de l’ambulatoire Améliorer sa qualité Préférer l’organisation à l’attente Se centrer sur le patient plutôt que sur son fonctionnement Évoluer avec son temps Se développer ou juste survivre… Urologie, l’illustration www.chirambu.org - 1
  • 2. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire Pourquoi faire de l’ambulatoire Améliorer sa qualité   Ambulatoire fait progresser   Diminuer les risques   Améliorer la qualité ressentie   Améliorer son image www.chirambu.org - 2
  • 3. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire Pourquoi faire de l’ambulatoire Préférer l’organisation à l’attente   Anticipation = gain de temps   Préparer le jour intervention   Préparer retour à domicile   Un exemple : le sphincter artificiel www.chirambu.org - 3
  • 4. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire Pourquoi faire de l’ambulatoire Se centrer sur le patient plutôt que sur son fonctionnement   Éliminer le temps « inutile » avant et après www.chirambu.org - 4
  • 5. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire Pourquoi faire de l’ambulatoire Évoluer avec son temps   Anesthésie a évolué: produits, fast tracking,sortie rapide, analgésie, critères jeûne   Urologie a évolué: matériel, endourologie, coelio,laser   Demande des patients www.chirambu.org - 5
  • 6. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire Pourquoi faire de l’ambulatoire Se développer ou juste survivre…   Sanction financière   Déficit temps médical, économie de temps www.chirambu.org - 6
  • 7. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire Pourquoi faire de l’ambulatoire www.chirambu.org - 7
  • 8. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire Pourquoi faire de l’ambulatoire Urologie, l’illustration   Ce qu’on fait déjà   Ce que certaines équipes font   Examinons nos pratiques, nos idées…. www.chirambu.org - 8
  • 9. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire Pourquoi faire de l’ambulatoire Urologie. Ce qu’on fait déjà   Enfants : phimosis, hydrocèles, hernies   Chirurgie OGE dissection et glace   LEC   Urétrotomie, Sondes JJ   Injections intra-détrusoriennes www.chirambu.org - 9
  • 10. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire Pourquoi faire de l’ambulatoire Urologie. Ce que certaines équipes font :   Urétéroscopie rigide, souple, laser, acusize   TVT, TOT hydratation xylogel silicone bladder-scan   Coelioscopie, curage ggliaire, testicule   RTU vessie, vaporisation prostatique, incision   Prolapsus voie basse   Stents www.chirambu.org - 10
  • 11. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire Pourquoi faire de l’ambulatoire Urologie. Examinons nos pratiques, nos idées….   Stent prostatique   Sphincter artificiel   Résection transurétrale de prostate Pourquoi hospitaliser ? www.chirambu.org - 11
  • 12. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire Pourquoi faire de l’ambulatoire La révolution en cours… La dissociation, fonction soins, fonction hébergement. L’hospitalisation n’est pas une solution…….. www.chirambu.org - 12
  • 13. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire Pourquoi faire de l’ambulatoire La révolution en cours… La dissociation, fonction soins, fonction hébergement. L’hospitalisation n’est pas une solution…….. www.chirambu.org - 13
  • 14. Bandelettes sous urétrales et chirurgie ambulatoire Ph.Debodinance CH.Dunkerque 13/01/2010
  • 15. Bandelettes sous urétrales et chirurgie ambulatoire POUR Ph.Debodinance CH.Dunkerque
  • 16. Intérêt de la Chirurgie ambulatoire pour le chirurgien 1.! L’excellence: gage d’une prise en charge de qualité avec sécurité parfaite ( risque infections nosocomiales) 2. Evolution dans la pratique et progrès dans la spécialité: activité valorisante 3. Confort du travail: qualité de programmation, d’organisation du séjour et respect des horaires
  • 17. Intérêt de la Chirurgie ambulatoire pour le patient 1.! Choix du jour de l’intervention 2.! Durée de séjour réduite: coût moindre 3.! Diminution du risque de maladie nosocomiale Amélioration du confort des patients et de leur entourage
  • 18. Différence des systèmes Chir Ambulatoire Hospi traditionnelle •! Centrée sur le •! Centrée sur le producteur de soins patient •! Prise en charge par •! Prise en charge service transversale •! Patient en attente des (optimisation du événements générés par confort patient) les services (examens, blocs…)
  • 19. Pourquoi faut-il sélectionner les patients ?! RÉGLEMENTATION L'article D 6124-301 du code de Santé Publique définit l'alternative à l’hospitalisation « au bénéfice de patients dont l'état de santé correspond à ces modes de prises en charge » et implique de fait une ré- flexion centrée sur le patient BONNES PRATIQUES Les recommandations concernant l'anesthésie et la chirurgie du patient en ambulatoire ont été élaborées en septembre 1990 par la SFAR et complétées en 1996 par l’AFCA. Toutes les recommandations s'accordent sur le fait qu'il faut sélectionner les patients après analyse du bénéfice risque en considérant le triptyque patient/ acte/structure. Ainsi, le Policy Brief2, rédigé par l’International Association for Ambulatory Surgery confirme que la chirurgie ambulatoire a le potentiel d’améliorer la qualité des soins sans ajouter de risque supplémentaire pour le patient. "
  • 20. Pourquoi faut-il sélectionner les patients ?! EN DÉBAT Evolution des recommandations des sociétés savantes pour la sélection des patients Les recommandations portent sur les actes, les patients, l’anesthésie et les structures : •!Les actes sont programmés, de courte durée (1h30), à faible risque (notamment hémorragique et respiratoire), et aux suites opératoires simples (notamment la maîtrise de la douleur et du handicap), les patients répondent à six critères sociaux (compréhension suffisante, bonne observance des prescriptions médicales, conditions d’hygiène et de logement équivalentes à celles d’unehospitalisation, disponibilité d’un accompagnant pour raccompagner le patient et rester la nuit suivante auprès de lui, •!conditions d’éloignement de moins d’une heure d’une structure de soins adaptée à l’acte, accès rapide à un téléphone) et deux critères médicaux (âge de plus de 6 mois, comorbidités du patient / patients de stade ASA 1, 2 et 3 stabilisé), •!les actes d’anesthésie englobent le suivi depuis la consultation pré- anesthésique jusqu’à la préparation à la sortie, •!la structure organise la prise en charge de l’anesthésie. Il est probable que l’éligibilité d’un patient à l’ambulatoire reposera plus à l’avenir sur une approche basée sur la prévisibilité et l’analyse du bénéfice/risque que sur une stricte liste d’indications ou de critères. Une évolution des recommandations de bonne pratique concernant l’anesthésie et la chirurgie du patient en ambulatoire est actuellement en travail à la SFAR. !
  • 21. Le patient peut-il intervenir dans le choix de sa prise en charge ?! RÉGLEMENTATION - l'esprit qui a concouru à la rédaction des décrets des structures de soins alternatives à l'hospitalisation de 1992 oblige le praticien à s'enquérir de l'environnement social du patient. Sa décision se fait "au bénéfice de patients dont l'état de santé correspond à ces modes de prises en charge" (article D 6124- 301) ; - la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé précise en particulier le droit de recevoir les soins les plus appropriés ainsi que le droit et une procédure d'indemnisation des victimes d'infections nosocomiales ; - l’article L 162-1-17 du code de la Sécurité Sociale introduit la possibilité d'une procédure de mise sous accord préalable pour certains actes chirurgicaux réalisés avec hospitalisation d'au moins une nuit alors qu'ils pourraient théoriquement être réalisés en chirurgie ambulatoire ; -! l’article L 1111-4 du code de la santé Publique prévoit qu’ « aucun acte médical (…) ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne ». BONNES PRATIQUES La bonne pratique de la chirurgie ambulatoire implique deux évolutions : - la modification des rapports du colloque singulier entre le patient et l’opérateur avec un transfert au patient d’un certain nombre de responsabilités de l’opérateur et une transformation du patient « captif et passif» en patient «actif et responsable» dans sa prise en charge ; - la mutation d’une organisation où le patient devient le pivot du système.
  • 22. Le patient peut-il intervenir dans le choix de sa prise en charge ?! EN DÉBAT Evolution du rôle du patient Ce n’est pas l’acte qui est ambulatoire, mais bien le patient qui le devient. Le nouveau rôle du patient remet en cause l’organisation qui bascule en un double mouvement : •!de la seule fonction productive de soins vers une fonction élargie aux services. Cette évolution du rôle du patient met à mal l’organisation historique de la structure et la notion de lits dédiés au seul service ou au seul opérateur, •!d’une prise en charge longitudinale monodisciplinaire centrée sur le service et le producteur des soins vers une organisation transversale pluridisciplinaire centrée sur le patient. La norme de prise en charge devient donc l’ambulatoire.
  • 23. Quels sont les modes d'anesthésie que l'on peut faire en chirurgie ambulatoire ?! RÉGLEMENTATION Le Code de santé publique (article D 6124-301) parle de "l'anesthésie ou la chirurgie ambulatoire"… Il précise aussi : "les prestations délivrées équivalent par leur nature, leur complexité et la surveillance médicale qu'elles requièrent, à des prestations habituellement effectuées dans le cadre d'une hospitalisation à temps complet". Ceci permet de fait tous les modes d’anesthésie. L'article D 6124-91 confirme que les structures de soins alternatives à l'hospitalisation doivent apporter les mêmes garanties pour les anesthésies générales ou locorégionales que si elles étaient pratiquées en hospitalisation traditionnelle. BONNES PRATIQUES Les recommandations de la SFAR de 1990 concernant l'anesthésie du patient ambulatoire précisent que "toute anesthésie générale, locorégionale ou sédation susceptible de modifier les fonctions vitales doit être effectuée et surveillée par ou en présence d'un médecin anesthésiste réanimateur qualifié". Ces recommandations ne couvrent pas les anesthésies purement locales et ont été élaborées à destination des seuls anesthésistes réanimateurs. La Conférence de consensus de mars 1993 a considéré que la chirurgie ambulatoire nécessite "impérativement la sécurité d'un bloc opératoire, sous une anesthésie de mode variable et suivi d'une surveillance post-opératoire prolongée".
  • 24. Quels sont les modes d'anesthésie que l'on peut faire en chirurgie ambulatoire ?! EN DÉBAT Professionnels non anesthésistes et pratiques anesthésiques Aujourd’hui, rien n’empêche d’autres praticiens de prendre en charge des actes d’anesthésie dès lors qu’ils en ont la pratique et qu’ils en assurent la responsabilité. Gestion du risque anesthésique La gestion du risque anesthésique suit les mêmes règles que la gestion de tous les risques. Elle est assurée sur la base d’une analyse systémique de l’organisation de l’anesthésie corrélée avec toutes les autres organisations qui interfèrent dans le bloc opératoire. Le niveau d’exigence en matière de la gestion du risque en ambulatoire ne fait que devancer ce qu’il devrait être pour toute prise en charge chirurgicale.
  • 25. Qui doit signer l’autorisation de sortie, le chirurgien, l’anesthésiste ou les deux ? RÉGLEMENTATION Les articles D 6124-101 « un médecin anesthésiste réanimateur (…) autorise, en accord avec le médecin ayant pratiqué l’intervention, la sortie du patient de l’établissement … » et D 6124-304 « chaque patient reçoit un bulletin de sortie avant son départ de la structure (…) ce bulletin, signé par l’un des médecins de la structure (…) » du code de santé publique définissent les responsabilités des acteurs dans la sortie du patient. BONNES PRATIQUES Les recommandations de la Société Française d’Anesthésie Réanimation concernant l’anesthésie ambulatoire de 1990 précisent les cas où la responsabilité de l’anesthésiste est engagée. EN DÉBAT L’aptitude à la rue intègre plusieurs champs article D 6124-304 : «!…chaque patient reçoit un bulletin de sortie avant son départ de la structure. Ce bulletin, signé par l’un des médecins de la structure, mentionne l’identité des personnels médicaux ayant participé à l’intervention…!» article D 6124-101 : le médecin anesthésiste réanimateur (…) autorise, en accord avec le médecin ayant pratiqué l’intervention, la sortie du patient Le profil de l’acteur médical qui signe le bulletin de sortie importe peu, à ’ nverse d’un accord écrit en bonne et due forme entre les différents acteurs. Le non- signataire ne peut s’affranchir de sa propre responsabilité.
  • 26. Le circuit du patient ambulatoire doit-il être distinct de celui du patient en hospitalisation traditionnelle ?! RÉGLEMENTATION L’article D 6124-302 exige que l'accueil et la salle de repos soient spécifiques, mais ne dit rien sur la salle d'induction, le bloc opératoire ou la Salle de Soins Post Interventionnelle (SSPI) : l'acte est le même. Il précise qu'« au cours de la durée d’ouverture (…) les locaux affectés à chaque unité de soins qui compose la structure ne peuvent être utilisés pour une autre activité » BONNES PRATIQUES A dire d'experts : il n'existe pas de pays où la réglementation ne recommande pas de distinguer les circuits d'accueil et de repos. Au sein du secteur opératoire, les circuits des patients peuvent ne pas être différents dans l'espace. Dans tous les cas, il doit y avoir un planning opératoire bien défini et le respect de ce planning. EN DÉBAT Organisation du circuit et structures adaptées Fast tracking le fast-track shuntant la SSPI n’est pas là pour faire sortir le patient plus vite, mais doit conduire à faire sortir le patient au juste moment par le passage : •! d’une pratique habituelle révolue, car fondée sur les seuls critères de sortie temps- dépendants, •! à une pratique fondée sur des critères objectifs d’évaluation. Bloc opératoire dédié ou partagé
  • 27. Quelles sont les spécificités propres à la chirurgie ambulatoire en termes de personnel ? RÉGLEMENTATION Les articles D 6124-303 et 305 du code de la Santé Publique (décret du 2 octobre 1992) précisent le nombre et la qualification du personnel. Pendant la durée d’ouverture de la structure il est requis la présence minimale : - d’un médecin coordonnateur, - d’une infirmière pour cinq patients présents, - de deux infirmières supplémentaires pendant la durée d’utilisation du secteur opératoire, - d’un médecin anesthésiste réanimateur pendant la durée d’utilisation du secteur opératoire. A l’étranger ce ne sont pas des médecins qui coordonnent les structures de chirurgie ambulatoire mais des infirmières ou des administratifs. De même, les normes concernant la présence des infirmières, quand elles existent, sont variables. BONNES PRATIQUES La gestion des différents flux (flux logistiques, patients, brancardiers, chirurgiens, anesthésistes…) et la coordination des différents métiers exigent des compétences spécifiques.
  • 28. Quelles sont les spécificités propres à la chirurgie ambulatoire en termes de personnel ? EN DÉBAT Identification, statut et reconnaissance du médecin coordonnateur Dans tous les cas, l’identification, le statut et la reconnaissance de la fonction de coordination résultent bien de la nécessaire séparation des flux de patients entre l’ambulatoire et le traditionnel et de l’organisation spécifique de l’ambulatoire. Norme et qualification en matière de personnel soignant Le projet de décret sur les conditions d’autorisation de l’activité de soins de chirurgie prévoit une suppression des ratios en personnel et en locaux, mais des exigences en termes de compétences professionnelles (qualifications, expériences) et de fonctions à assurer.
  • 29. Quelle définition pour la chirurgie ambulatoire ?! RÉGLEMENTATION « les structures pratiquant l’anesthésie ou la chirurgie ambulatoire dispensent sur une durée journalière d’ouverture inférieure ou égale à 12 heures, des prestations ne comportant pas d’hébergement au bénéficie des patients dont l’état de santé correspond à ces modes de prise en charge ». BONNES PRATIQUES L’Académie Nationale de Médecine, a déclaré « la chirurgie ambulatoire devrait être accessible à tout patient susceptible de recevoir des soins chirurgicaux sans recourir à une hospitalisation » L’International Association for Ambulatory Surgery (IAAS), en conformité avec ses travaux sémantiques et en s'appuyant sur le concept organisationnel centré sur le patient, retient la terminologie de « day surgery ». Elle admet comme synonymes : « same-day surgery », « day only » et « ambulatory surgery ».
  • 30. Quelle définition pour la chirurgie ambulatoire ?! EN DÉBAT " Définitions et leurs évolutions en France et dans la Directive Européenne Les projets de décrets seront appelés à intégrer la chirurgie ambulatoire dans l’activité de soins de chirurgie. En effet, la chirurgie ambulatoire sera définie en qualité de modalité de l’activité de soins et non plus d’alternative à l’hospitalisation. Le principe général de l’autorisation de chirurgie reposera sur l’obligation pour toute structure de disposer d’une modalité de prise en charge en chirurgie ambulatoire et en hospitalisation complète. Ce n’est plus que par dérogation qu’un établissement pourra n’avoir qu’une activité de chirurgie en hospitalisation complète pour des activités très spécifiques (chirurgie cardiaque…). La norme devient donc l’ambulatoire, la chirurgie complète se faisant par défaut.
  • 31. Quels actes peuvent être pris en charge en chirurgie ambulatoire ?! RÉGLEMENTATION Aucun texte ne statue sur la faisabilité ou non d’un acte en ambulatoire. BONNES PRATIQUES Les sociétés savantes, tant nationales qu’internationales, n’ont jamais souhaité produire de listes d’actes éligibles à l’ambulatoire. Elles les ont toujours estimées illogiques et dangereuses. En effet, ce n’est pas l’acte qui est ambulatoire, mais bien le patient. Elles soulignent la différence de nature entre de telles listes et d'éventuelles listes tarifantes ou des listes destinées à mesurer les pratiques. " EN DÉBAT Usages et mésusages des listes d’actes en circulation: La décision d’une prise en charge ambulatoire ne doit se faire qu’au cas par cas après analyse du bénéfice risque du triptyque acte, patient et structure. Dans tous les cas, il a été démontré que le champ de la chirurgie ambulatoire est très vaste et qu’il concerne tous les actes programmés classiques, hormis la chirurgie de recours et d’urgence, soit près de 80% en volume de tous les actes chirurgicaux français, à l’instar de ce qui est observé aux USA.
  • 32. Quels sont les impacts des mesures prises pour inciter au développement de la chirurgie ambulatoire ? RÉGLEMENTATION Les arrêtés tarifaires fixant depuis 2004 les ressources d’assurance maladie des établissements de santé exerçant une activité de médecine, chirurgie, obstétrique et odontologique différencient la rémunération des séjours de moins de 48 heures avec ceux de plus de 48 heures. EN DÉBAT Tarification T2A et effets pervers •!En 2004, la mise en place de la T2A et sa traduction dans les arrêtés tarifaires sur les ressources d’assurance maladie des établissements de santé (2004 à 2008) ont fixé la rémunération des séjours de chirurgie ambulatoire organisés sur une journée identique à celle des séjours avec une nuit d’ébergement (0 et 1 nuit d’hospitalisation), •!En 2009, la nouvelle version de la classification du PMSI (version 11) supprime le regroupement des séjours de 0 et 1 nuit. •!La mise en place d’un tarif identique entre les séjours de chirurgie ambulatoire et les séjours d’hospitalisation traditionnelle sur un nombre ciblé d’interventions chirurgicales peut être la clé permettant l’émergence ou la pérennié de l’organisation spécifique de la chirurgie ambulatoire en dissociant définitivement la définition de la chirurgie ambulatoire et la politique tarifaire de rémunération des séjours.
  • 33. Quels sont les impacts des mesures prises pour inciter au développement de la chirurgie ambulatoire ? 10 recommandations clés pour arriver à développer la chirurgie ambulatoire o Considérer la chirurgie ambulatoire, et non l’hospitalisation complète, comme la norme pour les interventions programmées o Individualiser les flux de patients ambulatoires et hospitalisés o Adapter les unités de chirurgie ambulatoire aux contraintes locales tout en les séparant, autant que possible, des secteurs d’hospitalisation complète o Doter les unités de chirurgie ambulatoire d’un management spécifique et d’un personnel soignant dédié; o S’appuyer sur des chirurgiens et des anesthésistes motivés pour conduire le changement o Réaliser des économies en s’assurant que le développement de la chirurgie ambulatoire s’accompagne de réductions des capacités d’hospitalisation complète o Investir dans des programmes de formation pour les professionnels hospitaliers et de ville o Supprimer les obstacles économiques et réglementaires o Mettre en place des incitatifs cohérents o Organiser le suivi et la diffusion des résultats (y compris les points de vues des patients).
  • 34. GHM Public V10 / V11!
  • 35. GHM Privé V10 / V11!
  • 36. Le nouveau GHM Racine de Cervicocystopexie (13C17) •! Ces séjours sont désormais homogènes et n’intègrent plus les séjours pour cure de prolapsus : –! Les séjours comprenant une cure de prolapsus et un acte de cervicocystopexie (TVT) seront a priori classés dans le GHM Racine 13C04 – Interventions réparatrices sur l’appareil génital féminin. •! Disparition de la catégorie ambulatoire qui est intégrée au niveau 1 de sévérité (pas de borne basse) => tarif très incitatif de l’ambulatoire vrai (0 nuité) par rapport à la V10 (GHM 24C29Z) : ! V11-V10 = + 1 040 " dans Public (avec le coût de l’implant) ! V11-V10 = + 727 " dans le Privé (avec le coût de l’implant) •! Pour les patientes de + de 69 ans, (anciennement classées dans le séjour avec CMA 13C04W dans la V10) : –! Les séjours de niveau 1 sont rémunérés à hauteur du GHS de niveau 2 (si au moins 3 jours) –! Les séjours en niveau 2 sont rémunérés à hauteur du GHS de niveau 3 (séjours de 4 jours minimum)
  • 37. Incontinence: exemples •! Josiane 65 ans, établissement public, ambulatoire –! L’établissement touche 2354,32" (vs 1314,09" en V10) •! Gertrude 72 ans, privé, 4 jours –! L’âge joue son rôle de comorbidité –! L’établissement touche 1897,47" (vs 1532,37" en V10) + 371" pour la BSU) •! Ginette 72 ans, privé, 2 jours –! L’âge joue son rôle de comorbidité –! MAIS la durée de séjour ne suffit pas à faire rester le séjour en niveau 2 –! L’établissement touche 1361,15" (vs 1532,37" en V10 )+ 371" pour TVT) La durée de séjour sera potentiellement un facteur limitant
  • 38. Expérience dans le service de Gynécologie Obstétrique du C.H.Dunkerque Cure d’incontinence urinaire Par BSU
  • 39. Déroulement de la prise en charge 1.! Programmation de l’intervention: 80% des patientes viennent pour l’ambulatoire 2.! Consultation pré anesthésique: 8 à 10j avant l’intervention 3.! Entrée à 7h le jour J: 4.! Service: une partie est dédiée à l’ambulatoire avec 1 infirmière et 1 aide soignante (7h-17h) 5.! Bloc entre 8h15 et 10h: bloc de gynéco commun 6.! Anesthésie locale (mini BSU) ou locale avec sédation vigile (BSU) 7.! Passage en SSPI (de principe 1/2 à 1h)
  • 40. Déroulement de la prise en charge 8.! Retour en chambre: (collation) 9.! Évaluation du RPM: (jusque résidu # 100 ml, 150 si a uriné au moins le double) 10.! Sortie: (signature du bon de sortie par le chirurgien) 11.! Sortie entre 16 et 17h: (à H7 avec remise du CRO et lettre de sortie) 12.! Consignes: (au moindre problème téléphoner dans le service à l’infirmière qui avise) 13.! Contrôle post op: (à 2 mois)
  • 42. BSU dans le service en 2008 !! BSU posées en ambulatoire pour IUE isolée: n = 230 !! BSU posées en hospitalisation classique: n = 2 (désir de la patiente) !! Hospitalisées en post op 1 nuit: n = 28 soit 12,1% !! Aucune patiente # 1 nuit
  • 43. BSU dans le service en 2008 Motifs de maintien 1 nuit •! Résidu important ou rétention: 18 soit 64,3% •! Sciatalgies: 2 •! Membre engourdi: 1 •! Malaise au levé: 1 •! Trouble du rythme: 1 •! Nausées et vomissements: 2 •! Hématome: 1 •! Sommolence+céphalées: 1 •! Peur de rentrer chez elle:1
  • 44. BSU dans le service en 2008 Evaluation sur 138 patientes •! Anxiété pré opératoire: m=41 /100 •! Douleur per op: EVA m=15/100 •! Satisfaction du mode d’anesthésie: 94% •! Satisfaction pour la prise en charge globale: 98%
  • 45. Comparaison financière V10/V11 GHM N = 230 V 10 V 11 ! Séjour < 2j ou ambu 196 < 70 302 240,70 ! 541 493,6 ! + 239 252,9 " V10:1314,09 ! 34 >69 V11:2354,32 ! et/ou CMA -396 694,42 ! 0 ! 2 nuits <70 sans CMA 196 569 476,04 ! 461 446,72 ! - 108 029,32 " V10:2905,49 ! V11: 2354,32 ! 2 nuits > 69 et/ -157 441,52 ! ou CMA 34 129 459,08 ! 80 046,88 ! - 49 412,2 " V10:3807,62 ! V11:2354,32 !