présentation PowerPoint sur les technique d'anesthésie en neurochirurgie.ppt
Atelier Urologie
1. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire
Pourquoi faire de
l’ambulatoire
Améliorer sa qualité
Préférer l’organisation à l’attente
Se centrer sur le patient plutôt que sur son
fonctionnement
Évoluer avec son temps
Se développer ou juste survivre…
Urologie, l’illustration
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2. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire
Pourquoi faire de l’ambulatoire
Améliorer sa qualité
Ambulatoire fait progresser
Diminuer les risques
Améliorer la qualité ressentie
Améliorer son image
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3. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire
Pourquoi faire de l’ambulatoire
Préférer l’organisation à l’attente
Anticipation = gain de temps
Préparer le jour intervention
Préparer retour à domicile
Un exemple : le sphincter artificiel
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4. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire
Pourquoi faire de l’ambulatoire
Se centrer sur le patient plutôt que sur
son fonctionnement
Éliminer le temps « inutile » avant et
après
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5. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire
Pourquoi faire de l’ambulatoire
Évoluer avec son temps
Anesthésie a évolué:
produits, fast tracking,sortie rapide,
analgésie, critères jeûne
Urologie a évolué:
matériel, endourologie, coelio,laser
Demande des patients
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6. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire
Pourquoi faire de l’ambulatoire
Se développer ou juste survivre…
Sanction financière
Déficit temps médical, économie de
temps
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7. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire
Pourquoi faire de l’ambulatoire
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8. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire
Pourquoi faire de l’ambulatoire
Urologie, l’illustration
Ce qu’on fait déjà
Ce que certaines équipes font
Examinons nos pratiques, nos idées….
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9. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire
Pourquoi faire de l’ambulatoire
Urologie. Ce qu’on fait déjà
Enfants : phimosis, hydrocèles, hernies
Chirurgie OGE dissection et glace
LEC
Urétrotomie, Sondes JJ
Injections intra-détrusoriennes
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10. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire
Pourquoi faire de l’ambulatoire
Urologie. Ce que certaines équipes font :
Urétéroscopie rigide, souple, laser, acusize
TVT, TOT hydratation xylogel silicone bladder-scan
Coelioscopie, curage ggliaire, testicule
RTU vessie, vaporisation prostatique, incision
Prolapsus voie basse
Stents
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11. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire
Pourquoi faire de l’ambulatoire
Urologie. Examinons nos pratiques, nos
idées….
Stent prostatique
Sphincter artificiel
Résection transurétrale de prostate
Pourquoi hospitaliser ?
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12. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire
Pourquoi faire de l’ambulatoire
La révolution en cours…
La dissociation,
fonction soins,
fonction hébergement.
L’hospitalisation n’est pas une solution……..
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13. 13 janvier 2010 - Journée Nationale de Chirurgie Ambulatoire
Pourquoi faire de l’ambulatoire
La révolution en cours…
La dissociation,
fonction soins,
fonction hébergement.
L’hospitalisation n’est pas une solution……..
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16. Intérêt de la Chirurgie ambulatoire
pour le chirurgien
1.! L’excellence: gage d’une prise en charge
de qualité avec sécurité parfaite
( risque infections nosocomiales)
2. Evolution dans la pratique et progrès
dans la spécialité: activité valorisante
3. Confort du travail: qualité de
programmation, d’organisation du
séjour et respect des horaires
17. Intérêt de la Chirurgie ambulatoire
pour le patient
1.! Choix du jour de l’intervention
2.! Durée de séjour réduite: coût moindre
3.! Diminution du risque de maladie
nosocomiale
Amélioration du confort des patients
et de leur entourage
18. Différence des systèmes
Chir Ambulatoire Hospi traditionnelle
•! Centrée sur le
•! Centrée sur le producteur de soins
patient
•! Prise en charge par
•! Prise en charge service
transversale •! Patient en attente des
(optimisation du événements générés par
confort patient) les services (examens,
blocs…)
19. Pourquoi faut-il sélectionner les patients ?!
RÉGLEMENTATION
L'article D 6124-301 du code de Santé Publique définit l'alternative à
l’hospitalisation « au bénéfice de patients dont l'état de santé correspond à ces
modes de prises en charge » et implique de fait une ré- flexion centrée sur le
patient
BONNES PRATIQUES
Les recommandations concernant l'anesthésie et la chirurgie du patient en
ambulatoire ont été élaborées en septembre 1990 par la SFAR et complétées en
1996 par l’AFCA.
Toutes les recommandations s'accordent sur le fait qu'il faut sélectionner les
patients après analyse du bénéfice risque en considérant le triptyque patient/
acte/structure. Ainsi, le Policy Brief2, rédigé par l’International Association for
Ambulatory Surgery confirme que la chirurgie ambulatoire a le potentiel
d’améliorer la qualité des soins sans ajouter de risque supplémentaire pour le
patient. "
20. Pourquoi faut-il sélectionner les patients ?!
EN DÉBAT
Evolution des recommandations des sociétés savantes pour la sélection des patients
Les recommandations portent sur les actes, les patients, l’anesthésie et les structures :
•!Les actes sont programmés, de courte durée (1h30), à faible risque (notamment
hémorragique et respiratoire), et aux suites opératoires simples (notamment la maîtrise
de la douleur et du handicap),
les patients répondent à six critères sociaux (compréhension suffisante, bonne
observance des prescriptions médicales, conditions d’hygiène et de logement
équivalentes à celles d’unehospitalisation, disponibilité d’un accompagnant pour
raccompagner le patient et rester la nuit suivante auprès de lui,
•!conditions d’éloignement de moins d’une heure d’une structure de soins adaptée à l’acte,
accès rapide à un téléphone) et deux critères médicaux (âge de plus de 6 mois,
comorbidités du patient / patients de stade ASA 1, 2 et 3 stabilisé),
•!les actes d’anesthésie englobent le suivi depuis la consultation pré- anesthésique
jusqu’à la préparation à la sortie,
•!la structure organise la prise en charge de l’anesthésie.
Il est probable que l’éligibilité d’un patient à l’ambulatoire reposera plus à l’avenir sur une
approche basée sur la prévisibilité et l’analyse du bénéfice/risque que sur une stricte liste
d’indications ou de critères. Une évolution des recommandations de bonne pratique concernant
l’anesthésie et la chirurgie du patient en ambulatoire est actuellement en travail à la SFAR. !
21. Le patient peut-il intervenir dans le choix de
sa prise en charge ?!
RÉGLEMENTATION
- l'esprit qui a concouru à la rédaction des décrets des structures de soins alternatives à
l'hospitalisation de 1992 oblige le praticien à s'enquérir de l'environnement social du
patient. Sa décision se fait "au bénéfice de patients dont l'état de santé correspond à
ces modes de prises en charge" (article D 6124- 301) ;
- la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé
précise en particulier le droit de recevoir les soins les plus appropriés ainsi que le
droit et une procédure d'indemnisation des victimes d'infections nosocomiales ;
- l’article L 162-1-17 du code de la Sécurité Sociale introduit la possibilité d'une
procédure de mise sous accord préalable pour certains actes chirurgicaux réalisés
avec hospitalisation d'au moins une nuit alors qu'ils pourraient théoriquement être
réalisés en chirurgie ambulatoire ;
-! l’article L 1111-4 du code de la santé Publique prévoit qu’ « aucun acte médical (…) ne
peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne ».
BONNES PRATIQUES
La bonne pratique de la chirurgie ambulatoire implique deux évolutions :
- la modification des rapports du colloque singulier entre le patient et l’opérateur avec un
transfert au patient d’un certain nombre de responsabilités de l’opérateur et une
transformation du patient « captif et passif» en patient «actif et responsable» dans
sa prise en charge ;
- la mutation d’une organisation où le patient devient le pivot du système.
22. Le patient peut-il intervenir dans le choix de
sa prise en charge ?!
EN DÉBAT
Evolution du rôle du patient
Ce n’est pas l’acte qui est ambulatoire, mais bien le patient qui le devient.
Le nouveau rôle du patient remet en cause l’organisation qui bascule en un
double mouvement :
•!de la seule fonction productive de soins vers une fonction élargie aux
services. Cette évolution du rôle du patient met à mal l’organisation historique
de la structure et la notion de lits dédiés au seul service ou au seul opérateur,
•!d’une prise en charge longitudinale monodisciplinaire centrée sur le service et
le producteur des soins vers une organisation transversale pluridisciplinaire
centrée sur le patient.
La norme de prise en charge devient donc l’ambulatoire.
23. Quels sont les modes d'anesthésie que l'on
peut faire en chirurgie ambulatoire ?!
RÉGLEMENTATION
Le Code de santé publique (article D 6124-301) parle de "l'anesthésie ou la chirurgie
ambulatoire"…
Il précise aussi : "les prestations délivrées équivalent par leur nature, leur complexité et
la surveillance médicale qu'elles requièrent, à des prestations habituellement
effectuées dans le cadre d'une hospitalisation à temps complet". Ceci permet de fait
tous les modes d’anesthésie.
L'article D 6124-91 confirme que les structures de soins alternatives à l'hospitalisation
doivent apporter les mêmes garanties pour les anesthésies générales ou locorégionales
que si elles étaient pratiquées en hospitalisation traditionnelle.
BONNES PRATIQUES
Les recommandations de la SFAR de 1990 concernant l'anesthésie du patient ambulatoire
précisent que "toute anesthésie générale, locorégionale ou sédation susceptible de
modifier les fonctions vitales doit être effectuée et surveillée par ou en présence
d'un médecin anesthésiste réanimateur qualifié".
Ces recommandations ne couvrent pas les anesthésies purement locales et ont été
élaborées à destination des seuls anesthésistes réanimateurs.
La Conférence de consensus de mars 1993 a considéré que la chirurgie ambulatoire
nécessite "impérativement la sécurité d'un bloc opératoire, sous une anesthésie de
mode variable et suivi d'une surveillance post-opératoire prolongée".
24. Quels sont les modes d'anesthésie que l'on
peut faire en chirurgie ambulatoire ?!
EN DÉBAT
Professionnels non anesthésistes et pratiques anesthésiques
Aujourd’hui, rien n’empêche d’autres praticiens de prendre en charge des actes
d’anesthésie dès lors qu’ils en ont la pratique et qu’ils en assurent la responsabilité.
Gestion du risque anesthésique
La gestion du risque anesthésique suit les mêmes règles que la gestion de tous les risques.
Elle est assurée sur la base d’une analyse systémique de l’organisation de l’anesthésie
corrélée avec toutes les autres organisations qui interfèrent dans le bloc opératoire.
Le niveau d’exigence en matière de la gestion du risque en ambulatoire ne fait que
devancer ce qu’il devrait être pour toute prise en charge chirurgicale.
25. Qui doit signer l’autorisation de sortie, le
chirurgien, l’anesthésiste ou les deux ?
RÉGLEMENTATION
Les articles D 6124-101 « un médecin anesthésiste réanimateur (…) autorise, en accord avec le
médecin ayant pratiqué l’intervention, la sortie du patient de l’établissement … » et D 6124-304 «
chaque patient reçoit un bulletin de sortie avant son départ de la structure (…) ce bulletin, signé
par l’un des médecins de la structure (…) » du code de santé publique définissent les
responsabilités des acteurs dans la sortie du patient.
BONNES PRATIQUES
Les recommandations de la Société Française d’Anesthésie Réanimation concernant l’anesthésie
ambulatoire de 1990 précisent les cas où la responsabilité de l’anesthésiste est engagée.
EN DÉBAT
L’aptitude à la rue intègre plusieurs champs
article D 6124-304 : «!…chaque patient reçoit un bulletin de sortie avant son départ de la
structure. Ce bulletin, signé par l’un des médecins de la structure, mentionne l’identité
des personnels médicaux ayant participé à l’intervention…!»
article D 6124-101 : le médecin anesthésiste réanimateur (…) autorise, en accord avec le
médecin ayant pratiqué l’intervention, la sortie du patient
Le profil de l’acteur médical qui signe le bulletin de sortie importe peu, à ’ nverse
d’un accord écrit en bonne et due forme entre les différents acteurs. Le non-
signataire ne peut s’affranchir de sa propre responsabilité.
26. Le circuit du patient ambulatoire doit-il être distinct
de celui du patient en hospitalisation traditionnelle ?!
RÉGLEMENTATION
L’article D 6124-302 exige que l'accueil et la salle de repos soient spécifiques, mais ne dit
rien sur la salle d'induction, le bloc opératoire ou la Salle de Soins Post
Interventionnelle (SSPI) : l'acte est le même.
Il précise qu'« au cours de la durée d’ouverture (…) les locaux affectés à chaque unité de
soins qui compose la structure ne peuvent être utilisés pour une autre activité »
BONNES PRATIQUES
A dire d'experts : il n'existe pas de pays où la réglementation ne recommande pas de
distinguer les circuits d'accueil et de repos.
Au sein du secteur opératoire, les circuits des patients peuvent ne pas être différents
dans l'espace. Dans tous les cas, il doit y avoir un planning opératoire bien défini et le
respect de ce planning.
EN DÉBAT
Organisation du circuit et structures adaptées
Fast tracking
le fast-track shuntant la SSPI n’est pas là pour faire sortir le patient plus vite, mais doit
conduire à faire sortir le patient au juste moment par le passage :
•! d’une pratique habituelle révolue, car fondée sur les seuls critères de sortie temps-
dépendants,
•! à une pratique fondée sur des critères objectifs d’évaluation.
Bloc opératoire dédié ou partagé
27. Quelles sont les spécificités propres à la
chirurgie ambulatoire en termes de personnel ?
RÉGLEMENTATION
Les articles D 6124-303 et 305 du code de la Santé Publique (décret du 2 octobre
1992) précisent le nombre et la qualification du personnel. Pendant la durée
d’ouverture de la structure il est requis la présence minimale :
- d’un médecin coordonnateur,
- d’une infirmière pour cinq patients présents,
- de deux infirmières supplémentaires pendant la durée d’utilisation du secteur
opératoire,
- d’un médecin anesthésiste réanimateur pendant la durée d’utilisation du secteur
opératoire.
A l’étranger ce ne sont pas des médecins qui coordonnent les structures de chirurgie
ambulatoire mais des infirmières ou des administratifs. De même, les normes
concernant la présence des infirmières, quand elles existent, sont variables.
BONNES PRATIQUES
La gestion des différents flux (flux logistiques, patients, brancardiers, chirurgiens,
anesthésistes…) et la coordination des différents métiers exigent des
compétences spécifiques.
28. Quelles sont les spécificités propres à la
chirurgie ambulatoire en termes de personnel ?
EN DÉBAT
Identification, statut et reconnaissance du médecin coordonnateur
Dans tous les cas, l’identification, le statut et la reconnaissance de la
fonction de coordination résultent bien de la nécessaire séparation des
flux de patients entre l’ambulatoire et le traditionnel et de
l’organisation spécifique de l’ambulatoire.
Norme et qualification en matière de personnel soignant
Le projet de décret sur les conditions d’autorisation de l’activité de soins
de chirurgie prévoit une suppression des ratios en personnel et en
locaux, mais des exigences en termes de compétences professionnelles
(qualifications, expériences) et de fonctions à assurer.
29. Quelle définition pour la chirurgie ambulatoire ?!
RÉGLEMENTATION
« les structures pratiquant l’anesthésie ou la chirurgie ambulatoire dispensent sur une
durée journalière d’ouverture inférieure ou égale à 12 heures, des prestations ne
comportant pas d’hébergement au bénéficie des patients dont l’état de santé
correspond à ces modes de prise en charge ».
BONNES PRATIQUES
L’Académie Nationale de Médecine, a déclaré « la chirurgie ambulatoire devrait être
accessible à tout patient susceptible de recevoir des soins chirurgicaux sans recourir
à une hospitalisation »
L’International Association for Ambulatory Surgery (IAAS), en conformité avec ses
travaux sémantiques et en s'appuyant sur le concept organisationnel centré sur le
patient, retient la terminologie de « day surgery ». Elle admet comme synonymes : «
same-day surgery », « day only » et « ambulatory surgery ».
30. Quelle définition pour la chirurgie ambulatoire ?!
EN DÉBAT "
Définitions et leurs évolutions en France et dans la Directive Européenne
Les projets de décrets seront appelés à intégrer la chirurgie ambulatoire dans
l’activité de soins de chirurgie. En effet, la chirurgie ambulatoire sera définie en
qualité de modalité de l’activité de soins et non plus d’alternative à l’hospitalisation.
Le principe général de l’autorisation de chirurgie reposera sur l’obligation pour toute
structure de disposer d’une modalité de prise en charge en chirurgie ambulatoire et
en hospitalisation complète. Ce n’est plus que par dérogation qu’un établissement
pourra n’avoir qu’une activité de chirurgie en hospitalisation complète pour des
activités très spécifiques (chirurgie cardiaque…).
La norme devient donc l’ambulatoire, la chirurgie complète se faisant par défaut.
31. Quels actes peuvent être pris en charge en
chirurgie ambulatoire ?!
RÉGLEMENTATION
Aucun texte ne statue sur la faisabilité ou non d’un acte en ambulatoire.
BONNES PRATIQUES
Les sociétés savantes, tant nationales qu’internationales, n’ont jamais souhaité
produire de listes d’actes éligibles à l’ambulatoire. Elles les ont toujours estimées
illogiques et dangereuses. En effet, ce n’est pas l’acte qui est ambulatoire, mais
bien le patient.
Elles soulignent la différence de nature entre de telles listes et d'éventuelles listes
tarifantes ou des listes destinées à mesurer les pratiques. "
EN DÉBAT
Usages et mésusages des listes d’actes en circulation: La décision d’une prise en charge
ambulatoire ne doit se faire qu’au cas par cas après analyse du bénéfice risque du
triptyque acte, patient et structure.
Dans tous les cas, il a été démontré que le champ de la chirurgie ambulatoire est très
vaste et qu’il concerne tous les actes programmés classiques, hormis la chirurgie de
recours et d’urgence, soit près de 80% en volume de tous les actes chirurgicaux français,
à l’instar de ce qui est observé aux USA.
32. Quels sont les impacts des mesures prises pour
inciter au développement
de la chirurgie ambulatoire ?
RÉGLEMENTATION
Les arrêtés tarifaires fixant depuis 2004 les ressources d’assurance maladie des
établissements de santé exerçant une activité de médecine, chirurgie,
obstétrique et odontologique différencient la rémunération des séjours de moins
de 48 heures avec ceux de plus de 48 heures.
EN DÉBAT
Tarification T2A et effets pervers
•!En 2004, la mise en place de la T2A et sa traduction dans les arrêtés tarifaires sur les
ressources d’assurance maladie des établissements de santé (2004 à 2008) ont fixé la
rémunération des séjours de chirurgie ambulatoire organisés sur une journée identique à
celle des séjours avec une nuit d’ébergement (0 et 1 nuit d’hospitalisation),
•!En 2009, la nouvelle version de la classification du PMSI (version 11) supprime le
regroupement des séjours de 0 et 1 nuit.
•!La mise en place d’un tarif identique entre les séjours de chirurgie ambulatoire et les
séjours d’hospitalisation traditionnelle sur un nombre ciblé d’interventions chirurgicales
peut être la clé permettant l’émergence ou la pérennié de l’organisation spécifique de la
chirurgie ambulatoire en dissociant définitivement la définition de la chirurgie
ambulatoire et la politique tarifaire de rémunération des séjours.
33. Quels sont les impacts des mesures prises pour
inciter au développement
de la chirurgie ambulatoire ?
10 recommandations clés pour arriver à développer la chirurgie ambulatoire
o Considérer la chirurgie ambulatoire, et non l’hospitalisation complète,
comme la norme pour les interventions programmées
o Individualiser les flux de patients ambulatoires et hospitalisés
o Adapter les unités de chirurgie ambulatoire aux contraintes locales tout en
les séparant, autant que possible, des secteurs d’hospitalisation complète
o Doter les unités de chirurgie ambulatoire d’un management spécifique et
d’un personnel soignant dédié;
o S’appuyer sur des chirurgiens et des anesthésistes motivés pour conduire
le changement
o Réaliser des économies en s’assurant que le développement de la chirurgie
ambulatoire s’accompagne de réductions des capacités d’hospitalisation
complète
o Investir dans des programmes de formation pour les professionnels
hospitaliers et de ville
o Supprimer les obstacles économiques et réglementaires
o Mettre en place des incitatifs cohérents
o Organiser le suivi et la diffusion des résultats (y compris les points de vues
des patients).
36. Le nouveau GHM
Racine de Cervicocystopexie (13C17)
•! Ces séjours sont désormais homogènes et n’intègrent plus les
séjours pour cure de prolapsus :
–! Les séjours comprenant une cure de prolapsus et un acte de cervicocystopexie
(TVT) seront a priori classés dans le GHM Racine 13C04 – Interventions
réparatrices sur l’appareil génital féminin.
•! Disparition de la catégorie ambulatoire qui est intégrée au niveau 1
de sévérité (pas de borne basse) => tarif très incitatif de
l’ambulatoire vrai (0 nuité) par rapport à la V10 (GHM 24C29Z) :
! V11-V10 = + 1 040 " dans Public (avec le coût de l’implant)
! V11-V10 = + 727 " dans le Privé (avec le coût de l’implant)
•! Pour les patientes de + de 69 ans, (anciennement classées dans le
séjour avec CMA 13C04W dans la V10) :
–! Les séjours de niveau 1 sont rémunérés à hauteur du GHS de niveau 2 (si au
moins 3 jours)
–! Les séjours en niveau 2 sont rémunérés à hauteur du GHS de niveau 3 (séjours
de 4 jours minimum)
37. Incontinence: exemples
•! Josiane 65 ans, établissement public,
ambulatoire
–! L’établissement touche 2354,32" (vs 1314,09" en V10)
•! Gertrude 72 ans, privé, 4 jours
–! L’âge joue son rôle de comorbidité
–! L’établissement touche 1897,47" (vs 1532,37" en V10) + 371"
pour la BSU)
•! Ginette 72 ans, privé, 2 jours
–! L’âge joue son rôle de comorbidité
–! MAIS la durée de séjour ne suffit pas à faire rester le séjour
en niveau 2
–! L’établissement touche 1361,15" (vs 1532,37" en V10 )+ 371"
pour TVT)
La durée de séjour sera potentiellement un facteur limitant
38. Expérience dans le service
de Gynécologie Obstétrique
du C.H.Dunkerque
Cure d’incontinence urinaire
Par BSU
39. Déroulement de la prise en charge
1.! Programmation de l’intervention: 80% des
patientes viennent pour l’ambulatoire
2.! Consultation pré anesthésique: 8 à 10j
avant l’intervention
3.! Entrée à 7h le jour J:
4.! Service: une partie est dédiée à
l’ambulatoire avec 1 infirmière et 1 aide
soignante (7h-17h)
5.! Bloc entre 8h15 et 10h: bloc de gynéco
commun
6.! Anesthésie locale (mini BSU) ou locale avec
sédation vigile (BSU)
7.! Passage en SSPI (de principe 1/2 à 1h)
40. Déroulement de la prise en charge
8.! Retour en chambre: (collation)
9.! Évaluation du RPM: (jusque résidu # 100 ml,
150 si a uriné au moins le double)
10.! Sortie: (signature du bon de sortie par le
chirurgien)
11.! Sortie entre 16 et 17h: (à H7 avec remise
du CRO et lettre de sortie)
12.! Consignes: (au moindre problème
téléphoner dans le service à l’infirmière qui
avise)
13.! Contrôle post op: (à 2 mois)
42. BSU dans le service en 2008
!! BSU posées en ambulatoire pour IUE
isolée: n = 230
!! BSU posées en hospitalisation classique:
n = 2 (désir de la patiente)
!! Hospitalisées en post op 1 nuit: n = 28
soit 12,1%
!! Aucune patiente # 1 nuit
43. BSU dans le service en 2008
Motifs de maintien 1 nuit
•! Résidu important ou rétention: 18 soit 64,3%
•! Sciatalgies: 2
•! Membre engourdi: 1
•! Malaise au levé: 1
•! Trouble du rythme: 1
•! Nausées et vomissements: 2
•! Hématome: 1
•! Sommolence+céphalées: 1
•! Peur de rentrer chez elle:1
44. BSU dans le service en 2008
Evaluation sur 138 patientes
•! Anxiété pré opératoire: m=41 /100
•! Douleur per op: EVA m=15/100
•! Satisfaction du mode d’anesthésie: 94%
•! Satisfaction pour la prise en charge globale:
98%