Enquete metier-consultant-erp

Enquête métier - Consultant ERP

Sommaire
Sommaire
INTRODUCTION..............................................................................2
LES SOCIETES DE SERVICES EN INGENIERIE
INFORMATIQUE ET LES PROGICIELS DE GESTION
INTEGRES
I – DEFINITIONS D’UNE SSII ET D’UN ERP (OU PGI)...........................................4
1) La SSII........................................................................................................................ 4
2) L’ERP ou PGI ............................................................................................................ 5
II – L’ERP ET LES ENTREPRISES..........................................................................7
1) L’impact sur la gestion............................................................................................... 7
2) Quel ERP pour quelle entreprise et quel domaine ?.................................................. 8
LES CONSULTANTS ERP
I – UN METIER DYNAMIQUE...............................................................................11
1) Consultant ERP ?..................................................................................................... 11
2) Son rôle .................................................................................................................... 11
3) Ses formations possibles, ses acquis et ses qualités................................................. 12
4) Ses chiffres et son évolution professionnelle............................................................ 13
II – LE DEROULEMENT D’UN PROJET..................................................................14
1) Choix du progiciel.................................................................................................... 14
2) Budgéter le projet et ses phases ............................................................................... 15
3) Développement et paramétrage ............................................................................... 15
4) Bascule de l’ancien au nouveau système ................................................................. 16
III – L’ETAT DU MARCHE...................................................................................17
1) Etre consultant ERP aujourd’hui............................................................................. 17
2) Et demain ?............................................................................................................... 17
CONCLUSION.................................................................................18
ANNEXES.........................................................................................19
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Introduction
Introduction
Les entreprises d’aujourd’hui ont de plus en plus de paramètres à prendre en compte
pour la gestion de leurs entreprises. Certaines sont arrivées à un point ou les logiciels basiques
comme Excel ou Ciel ne peuvent répondre à leur besoin.
Elles se tournent donc vers des logiciels qui gèrent plus de paramètres mais dont la
licence coûte très cher. Ce sont des ERP (Entreprise Resource Planning), encore appelé PGI
en français (Progiciels de gestion intégrée).
Les entreprises sont obligées de recourir à un consultant ERP employé par une SSII
(société de services en ingénierie informatique) pour les aider à choisir le bon outil et
l’adapter au besoin de l’entreprise.
Les SSII, les ERP et la gestion des entreprises entourent le consultant ERP. L’analyse
du fonctionnement des SSII, du lien entre les entreprises et les ERP ainsi que le métier en lui-
même du consultant sont nécessaires à l’étude de ce métier qui, aujourd’hui, est au cœur de la
gestion des entreprises.

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Définitions d’une SSII et d’un ERP (ou PGI)
Définitions d’une SSII et d’un ERP (ou PGI)
1) La SSII
Qu'est ce qu'une SSII ?
C'est une société de service orientée en ingénierie informatique. La mission principale
d'une SSII est d'accompagner une entreprise cliente dans la réalisation d'un projet. Elle offre
des services informatiques aux entreprises qui en ont besoin en proposant la conception du
cahier des charges, et en les aidant à trouver des solutions selon leur projet en cours.
Prenons exemple de la société Steria, une société de service informatique. Elle cible
plus précisément les marchés des services publics, de la finance, de la télécommunication, de
l’énergie et des transports. Steria propose à ses clients des services affiliant conseil
développement et exploitation des éléments participant à la gestion, au stockage, au
traitement, au transport et à la diffusion de l'information au sein de l'entreprise cliente.
Description de la société:
-Possède un capital de 1.8 Milliards d'euros
-Emplois 40 000 salariés
-Implantée dans 16 pays
-Offre des services en conseil informatique, en intégration des système (c'est à dire
conception, réalisation et vérification du produit par des tests) et en infogérence.
Le mieux comprendre le rôle d'une SSII
Plusieurs acteurs entre en jeu dans le fonctionnement d'une SSII, il y a l'entreprise
cliente, l'ingénieur informaticien et la SSII. Chacun joue un rôle de manière à ce que se crée
une interdépendance entre ces trois pôles. L'entreprise cliente cherche des informaticiens
qualifiés mais ne désire pas effectuer de recrutement à long terme, elle préfère une flexibilité
au niveau de la gestion des ressources humaines C'est à dire adapter les effectifs et la durée
des missions en fonction des besoins. Mais ce n'est pas tout, elle astreint une certaine qualité
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au niveau du travail demandé donc si un ingénieur n'est pas compétent, l'entreprise a la
possibilité de changer la personne concernée et ce en déboursant le moins possible.
L'ingénieur quant à lui veut mettre à profit ses compétences, son savoir faire au près
d'une entreprise tout en évoluant dans un environnement de travail dynamique et en ayant une
grande souplesse au niveau des projets proposés.
Le rôle de la SSII est donc de mettre en relation ces deux acteurs, elle engage
l'informaticien et l'agence avec l'entreprise concernée (en fonction des compétences de ce
dernier et de la demande de l'entreprise). C'est donc la SSII qui a pour mission de s'occuper
des recrutements et de trouver des missions auprès des entreprises.
2) L’ERP ou PGI
ERP est le sigle anglais pour Entreprise Resource Planning, plus utilisé que son
équivalent français PGI, Progiciel de Gestion Intégré. A l’origine du terme ERP, il y a la
méthode MRP (Manufacturing Resource Planning) utilisée par les entreprises pour la gestion
et la planification des productions.
Un ERP est un logiciel à portée internationale, intégrant de nombreuses fonctions pour
aider à la gestion des processus d’une entreprise.
Le premier principe d’un ERP est de fournir des applications modulaires (modules,
pour les finances, les ressources humaines..., indépendants entre eux) qui sont cependant
reliés par une base de données unique. Les données sont donc standardisées et paramétrables
pour chaque entreprise. Ce la permet de ne plus avoir à faire de saisies multiples, d’éviter les
possibles confusions lorsque les données sont de même nature et d’unifier les informations.
L’autre principe du progiciel de gestion est d’utiliser un moteur workflow, outil
permettant de propager une donnée dans tous les modules pour lesquels elle est utile grâce à
une programmation définie. La mise à jour s’effectue donc en temps réel dans tous les
modules liés.
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Un ERP homogénéise le système d’information et permet de gérer un large périmètre.
Les finances, les ressources humaines ou la gestion commerciale sont définis en modules que
les entreprises peuvent choisir d’activer ou non dans le produit final suivant ses besoins.
A l’heure où l’informatique est de plus en plus présent et où les applications de gestion
se doivent d’être pointues tout en restant simple et claires, les ERP s’imposent comme une
solution évidente pour beaucoup d’entreprises.
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L’ERP et les Entreprises
L’ERP et les Entreprises
Quelles sont les finalités du progiciel, pourquoi les utilise-t-on, à qui sont ils destinés et à quoi
servent ils?
1) L’impact sur la gestion
De nos jours la gestion d'une entreprise devient de plus en plus ingérable le nombre de
salarié y est impressionnant, un système «simplifié» de la gestion de l'entreprise devient
nécessaire, les progiciel se sont imposés sur le marché, ils sont développés par des sociétés se
services informatiques. Le but des progiciels est d'améliorer l'organisation de l'entreprise une
meilleur maîtrise au niveau des activités de production de la gestion du personnel. Maintenant
grâce à l'apparition de l'informatique au sein des entreprises, il permet d'aider au niveau
facturation, production, comptabilité...etc. Le but étant de faciliter les choses, améliorer
l'organisation y voir plus clair au niveau des commendes, des achats. Tout doit être géré par
les progiciels. Ces derniers améliorent considérablement une entreprise. En effet, ils
permettent une rationalisation des mécanismes de gestion, une adhérence et une solidité des
informations, une meilleure communication interne et externe. Un progiciel coûte peu cher
aux entreprises après son achat de licence mais, au final, leur fait économiser des coûts de
gestion.

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Les progiciels de gestion intégrés sont responsables de la gestion d'une entreprise de
façon général, ils doivent être capables de prendre en charge plusieurs organisations, avoir
plusieurs plates formes (comptabilité, finance, ressources humaines...), être multilingues pour
s'adapter aux clients et aux utilisateurs (cette option est surtout indispensable pour les firmes
multinationales), ils doivent être compétent sur les services qu'ils offrent (par exemple avoir
plusieurs principes d'analyses en comptabilité afin d'anticiper au mieux les dépenses futurs).
Cependant les progiciels on plusieurs inconvénient qui pourrait repousser les
entreprises à les utiliser. Tout d'abord chaque progiciel est différent, il faut donc être apte à les
adapter à l'entreprise concernée, la mise en œuvre apparaît difficile, le progiciel doit être
compréhensible pour tous les salariés. Hors il faut souvent un temps d'adaptation donc une
perte de temps pour l'entreprise mais aussi un coût car il faut payer la formation des
utilisateurs. La mise en place dans l'entreprise entraîne donc des modifications importantes
des habitudes de travail pour une grande partie des employés. Ainsi on considère que le coût
de l'outil logiciel représente moins de 20% du coût total de mise en place d'un tel système.
Pour utiliser le progiciel il faut avoir une bonne connaissance de l'entreprise et de ses
évolutions probables. Il nécessite aussi une maintenance constante (un coup important au
niveau de l'ingénierie). La difficulté pour les entreprises c'est donc de choisir son progiciel
celui qui sera le plus adapté à ses attentes et le moins coûteux le but étant d'éviter tout
changement de PGI qui pourrait s'avérer excessivement lourd à gérer.
Afin d'éviter les grosses dépenses la solution pour les entreprises c'est de se rabattre
sur les progiciels libres (aucune licence à acheter, seul le coup de la formation est à leur
charges). La deuxième solution serait les offres «packagée» se sont des produits axés au
niveau de la bureautique, s'appuyant sur les bases de données les plus connues tels que
MySQL, Oracle ou encore MSSQL.
2) Quel ERP pour quelle entreprise et quel domaine ?
Les logiciels cités ci-dessous sont payant ils se présentent sous la forme (de façon général)
d'un CD-ROM accompagné d'une licence.

PeopleSoft est un éditeur de progiciel de gestion intégré et de gestion de la relation
client. Il s’adresse aux grandes entreprises.
SAP (System, Applications and Production for data processing), est un progiciel de
gestion intégré destiné aux entreprises, il est composé de trois familles qui regroupe des
modules: la logistique comprenant les modules material management (gestion des articles),
production planning (gestion de la production), project systems (gestion de projet) et le
module sales et distribution (administration des ventes), la comptabilité comprenant les
modules financial (gestion des ventes et des achats) et le module controlling (contrôle de la
gestion) le dernière famille étant le domaine des ressources humaines étant composé du
module des données de bases personnel (gestion des compétences) et du recrutement
personnel.
Microsoft NAV est utilisé surtout par les PME et les PMI, il en existe deux versions:
Business Essential concerne tout ce qui touche à la gestion financière et logistique et
Advanced Management version beaucoup plus poussé sur la finance que son cousin, la
production, la logistique et la relation client.
TopSolid'ERP est un éditeur spécialisé pour la gestion de la production des PME et
PMI industrielles.
SILOG, progiciel de gestion intégré principalement destinée aux PME et PMI
Il est décomposée en trois groupes: ERP SILOG utilisé par les PME, ERP AGIPROD utilisé
par les TPE (très petites entreprises) et SILPROD basé sur la gestion de production
ERPS axés sur la comptabilité, la gestion de la relation client, des actions d'achat et de
vente, la gestion des stocks et de la logistique
On trouve une masse de progiciel, ceci n'était qu'un aperçu des principaux PGI. Ces
derniers on l'aura bien compris, se tournent essentiellement sur la finance, le commerce et
marketing et sur les ressources humaines, ils sont destinés aux sociétés, plus ou moins adaptés
suivant la taille de l’entreprise. Son action principale est de permettre à l'entreprise un
meilleur contrôle de ses activités de production, en optimisant l'utilisation des ressources
humaines ou matérielles.
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Un Métier Dynamique
Un Métier Dynamique

1) Consultant ERP ?
Un consultant ERP est généralement employé par une SSII (Société de Services en
Ingénierie Informatique) ou un cabinet de Conseil en Organisation.
Il est envoyé le plus souvent dans les centres de formation proposés par les éditeurs
des progiciels où on lui apprend, outre le fonctionnement du progiciel, les « meilleures
pratiques » (« Best practices ») en terme de règles de gestion pour adapter plus rapidement
l’entreprise cliente à l’ERP.
2) Son rôle
La vocation du consultant ERP est de conseiller les clients dans le choix d’un ERP.
La licence d’un progiciel de gestion intégré coûte parfois plus d’un million d’où le
besoin d’écouter le client et de lui fournir l’ERP le plus adapté à ses besoins.
Pour cela, il y a une phase d’analyse et d’audit des processus de gestion utilisés par
l’entreprise puis on choisit le progiciel le plus adapté aux besoins de l’entreprise, enfin on
effectue les modifications nécessaires pour répondre aux attentes des clients.
Les consultants techniques s’occupent des différents développements et
paramétrages. La phase de développement et d’adaptation du progiciel est surtout axée
autours de tests. Ces tests durent environ 6 mois. Durant les tests les consultants s’attellent à
trouver les éventuels bugs et erreur s contenus dans le progiciel.

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Les consultants ERP fonctionnels quant à eux, s’occupent de la réalisation des
cahiers des charges en collaboration avec la MOA (Maîtrise d’Ouvrage). On parle de cahier
des charges fonctionnel ou de dossier de conception général puis de dossier de conception
détaillée.
Ils préparent les plannings de tests, les cas de tests et les jeux d’essai correspondants
aux cas de tests (nommés aussi jeux de données).
Ils réalisent les tests et assurent leur suivi. Ils rédigent éventuellement des fiches d’incident à
destination des consultants techniques, s’ils ne corrigent pas eux-mêmes les paramétrages.
Une fois toutes les corrections apportées aux paramétrages et les nouveaux tests
réussis, les consultants ERP valident la recette. On parle parfois de PV (Procès verbal) de
recette qui atteste la validation de la recette fonctionnelle
3) Ses formations possibles, ses acquis et ses qualités
Jusqu’à présent, les consultants ERP sont titulaires d’un bac +4, voire bac +5 et sont
issus d’une école de commerce ou d’une école d’ingénieurs. Pour répondre à la pénurie de
consultants ERP sur le marché, des formations pour consultant ERP commencent à voir le
jour :
Exec University : formation de six semaines offerte par un groupe de huit intégrateurs
à leurs nouvelles recrues possédant une expertise métier Master Consultant ERP de l’EPS.
Il faut savoir être adaptable au demande des clients, être résistant au stress (du parfois
au cours délais laissé pour le projet), avoir de solides connaissances en programmation et en
développement. De bonnes compétences en communication comprendre le client, être à
l'écoute de ces exigences. Il faut aussi avoir et un bon relationnel avec le client, savoir garder
une certaine confidentialité et passer facilement d’un projet a un autre.

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4) Ses chiffres et son évolution professionnelle
Sur le marché de l'emploi, il existe aujourd'hui une pénurie de consultants
fonctionnels SAP. D'une part, les besoins des entreprises sont en augmentation constante,
celles-ci recherchent des développeurs capables de rendre plus agréable la gestion de leur s
entreprises. D'autre part, il y a une insuffisance de consultants qualifiés disponibles. Cette
pénurie fait que les salaires de ces professionnels sont parmi les plus élevés du marché.
De plus un consultant ERP a de belles perspectives d’évolution du salaire avec
l’ancienneté :
En une année et demi d’expertise on peut facilement atteindre 30 000 euros brut par
an, voir 40 000 euros en 2ans.
Le changement de SSII peut amener à des augmentations de 20 à 30 % dues à la forte
Demande des consultants ERP.
La régie (obligation de moyen) peut prêter quelqu'un à l'entreprise, dans ces conditions
c'est l'entreprise qui rémunère la société de service tant que la personne y est présente.

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Le déroulement d’un projet ERP
Le déroulement d’un projet ERP
1) Le choix du progiciel
Comme vu précédemment, le choix d’un ERP ne se fait pas au hasard. Chaque
progiciel est dirigé vers un certain domaine et plus ou moins adapté à un type d’entreprise. La
première étape d’un projet ERP et la première tâche du consultant est de conseiller
correctement le client dans son choix. Des mauvais conseils et n mauvais choix ont de
grandes chances de rendre le projet difficile à mener et faire naître différents problèmes. Une
durée de développement et de tests plus longue qu’originairement prévue ou une nécessité
d’engager plus de personnes compétentes sont deux exemples de conséquences qui
augmentent le coût final.
Si savoir conseiller les clients, les aider dans leurs choix et savoir leur dire lorsqu’ils
se trompent est important, il y a également différents paramètres qui peuvent modifier ce
qu’un consultant va dire. Le marché des différents ERP, les partenaires et possibles contrats
de la SSII dont le consultant est employé orientent les conseils donnés. Le progiciel proposé
n’est alors pas obligatoirement le plus adapté au client. Malgré la concurrence et le marché,
les consultants ERP s’efforcent de donner les meilleurs conseils à leur client afin de leur
fournir un progiciel qui répondra au mieux à ses besoins.

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2) Budgéter le projet et ses phases
Différents paramètres sont à prendre en compte pour mettre en place le budget
nécessaire à un projet ERP. En plus de la licence du progiciel, des paramètres et éventuels
développements à effectuer, il ne faut pas omettre la formation des futurs utilisateurs et la
mise en place du nouveau système. Le budget doit bien évidemment aussi tenir compte des
ressources humaines nécessaires, externes et internes, et le coût du matériel.
Le projet divisé en phases permet une bonne visualisation du budget à prévoir, plus en
détails. La première phase, celle décrite précédemment, concerne les études préalables et les
définitions des besoins aboutissant à la rédaction du cahier des charges. Ensuite, il y a la
phase de paramétrage et des éventuels développements suivie et très liée avec la phase des
tests. Le plus gros du projet est alors passé et il faut ensuite former les utilisateurs et mettre le
progiciel en place dans l’entreprise.
Pour chacune des phases, il est nécessaire de se poser différentes questions comme la
durée, le nombre de personnes que le travail demande. Le projet n’est ensuite jamais
réellement clos. En effet, une fois que l’ERP est mis en place et que le client est formé, il faut
également prévoir des coûts de maintenances et des mises à jour de la version.
3) Développement et paramétrage
C’est durant cette phase que la charge de travail des consultants est la plus importante.
C’est également durant cette phase que l’on se rend vraiment compte si le progiciel est bien
adapté ou non aux besoins du client. On considère qu’un ERP est correctement choisi si les
spécificités développées n’excèdent pas 14%. Moins il y a de développement, plus le
progiciel est adapté aux besoins du client.
Après que les consultants ERP fonctionnels aient définis les spécificités nécessaires,
ce sont aux consultants techniques que revient la tâche de les développer. C’est également eux

qui se chargent des tests techniques pour modifier et corriger les différents problèmes. Les
consultants fonctionnels ont quant à eux un rôle d’assistance à la maîtrise d’ouvrage. Nous
allons présenter deux exemples avec le progiciel Peoplesoft et les conséquences des choix
initiaux sur cette phase.
Carrefour avait demandé à une SSII la licence d’un ERP afin de gérer le département
des Ressources Humaines. Les conseils et les besoins de l’entreprise ont amené au choix de ce
progiciel particulièrement adapté. Très peu de spécificités ont été mises en place et il n’y a eu
besoin que de paramétrages (comme choisir les différents champs de données). Le projet a
duré seulement trois mois et le coût de la maintenance est très bas.
En revanche, pour France Télécom, le choix du progiciel n’a sans doute pas été
judicieux puisque le projet a déjà plus d’un an de retard et ne prendra pas fin avant l’année
prochaine. De plus, il y a environ, aujourd’hui, 40% de spécificités et de développement qui
coûtent beaucoup à l’entreprise, en heures et en ressources humaines. Les statuts des
employés de l’entreprise, ses demandes rendent la tâche difficile aux consultants alors que la
phase s’éternise.
Ces deux exemples démontrent parfaitement l’importance des choix au début du projet
et le poids de cette phase de développement et de paramétrage où le progiciel se met
réellement en place.
4) Bascule de l’ancien au nouveau système
Lors de cette étape, le consultant ERP a encore un rôle de suivi. La mise en place et
l’initialisation du progiciel dans l’entreprise peut dévoiler des problèmes qui n’ont pas eu lieu
durant la phase des tests. Il est donc nécessaire de rester attentif durant cette phase.
Le consultant peut être amené à effectuer d’autres légères modifications et peut
également aider le client pour que cette phase se déroule correctement.
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L’Etat du Marché
L’Etat du Marché
1) Etre consultant ERP aujourd’hui
Nous l’avons vu, les entreprises ont des besoins de plus en plus spécifiques en matière
de gestion et l’informatique prend de plus en plus d’importance. Les consultants ERP sont
alors très demandés malgré la crise actuelle.
Mais cela signifie également que les missions peuvent être prenantes, pesantes,
stressantes et que les consultants ont plus de responsabilités. De plus, les SSII ne sont pas si
nombreuses et lorsqu’un consultant n’est pas compétent, cela se sait rapidement et il lui est
alors difficile de changer d’employeur.
Aujourd’hui, consultant ERP est un métier clé de la gestion des entreprises.
2) Et demain ?
L’informatique est de plus en plus présent dans la vie des entreprises alors que les
activités des sociétés et l’administration demandent de plus en plus une gestion précise et
claire. Le métier de consultant ERP a donc un bel avenir devant lui. De plus, les langages
évoluent sans cesse, les progiciels également. La demande en consultants sera donc toujours
présente.
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Conclusion
Conclusion
La gestion des entreprises, plus particulièrement lorsqu’il s’agit de grandes entreprises,
devient quelque chose de plus en plus complexe et lourd à effectuer. Heureusement,
l’informatique et l’existence des ERP permettent à ces entreprises de mieux organiser, gérer et
d’avoir une large visibilité sur leurs différents domaines.
Les consultants ERP ont un rôle primordial pour les sociétés. Ils sont présents depuis
leur choix jusqu’à la mise en place du système et même après, pour la maintenance et les
montées de versions du progiciel. De l’expression des besoins du client, le consultant le
conseille, l’accompagne, modifie l’ERP, le teste puis le met en place avant d’effectuer les
dernières modifications sans oublier de former les utilisateurs.
Aujourd’hui, la plupart des grandes entreprises utilisent des ERP afin de gérer les
milliers de salariés et les millions ou les milliards de dollars qu’elles manipulent. Les
consultants ERP sont à la base d’une bonne gestion grâce aux conseils pour choisir le
progiciel, aux paramétrages et aux développements puis à la mise en place du système.
Mais l’informatique évolue tellement vite, les langages ne cessent de changer, des
progrès sont faits chaque jour. Comment les ERP vont évoluer et comment le métier de
consultant évoluera avec lui ? L’évolution des besoins des entreprises, des moyens
disponibles et de l’informatique feront également évoluer ce métier déjà dynamique.

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Annexes
Annexes
Webographie
www.wikipédia.org -> définitions d’une SSII et d’un ERP
www.entreprise-erp.com -> l’ERP et le consultant ERP
www.passinformatique.com -> le consultant ERP
www.commentcamarche.net -> L’ERP
http://fablain.developpez.com/tutoriel/presenterp/ -> présentation d’un ERP et de son
architecture
http://www.silicon.fr/fr/special-report/2007/09/26/dossier-erp -> l’ERP et les entreprises
www.steria.fr -> une SSII

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Interview d’un professionnel
Présentation :
Lynn Wilson
Employée à Steria depuis
Le 2 juillet 2007
Quel a été ton parcours avant de devenir consultante ERP ?
Bac S spécialité SVT avant une licence Bio avant une réorientation vers un DUT SRC à
Bobigny puis MIAGE à la Sorbonne.
Pourquoi as-tu choisi ces études ?
J’avais un intérêt pour l’informatique mais je ne voulais pas fermer de portes. Les
compétences multiples du DUT SRC permettaient une plus grande ouverture. J’ai ainsi pu
apprendre à comprendre les besoins grâce aux différents enseignements. Cependant, ma
préférence pour la programmation est restée et j’y ai développé un grand intérêt pour les
Systèmes d’Information, ce qui m’a conduite à continuer mes études dans une MIAGE
orientée SI (Paris I Sorbonne)
En quoi consiste le métier de consultant ERP ? Les tâches, les fonctions.
C’est un métier multiple. Je suis consultante technique. A ce titre, je me dois de spécifier les
besoins techniques des développements spécifiques nécessaires au client, et qui ont été définis
par des consultants fonctionnels (connaissant le métier : Ressources Humaines ou Finances ou
Marketing). Une fois spécifiés, je les développe et réalise des tests unitaires. Les tests
fonctionnels sont effectués par des consultants fonctionnels.
Dans le cadre d’une tierce maintenance applicative, en revanche, le produit est déjà utilisé par
le client, et mon rôle est alors d’analyser les anomalies que le client reporte, de les qualifier et
de les corriger si elles sont valides ou d’orienter le client vers une demande de modification si
cela correspond à un besoin nouveau ou qui ne faisait pas partie du contrat initial.

Quels sont les avantages et les inconvénients de ce métier ?
Une caractéristique de ce métier peut être vue comme à la fois un avantage ou un
inconvénient : la mobilité. Les missions peuvent être courtes (1 ou 2 mois) ou longues
(plusieurs années). On n’a pas toujours le temps de s’adapter au client ni de s’habituer et cela
a des conséquences également sur la vie personnelle puisque le lieu de travail peut changer
fréquemment, tout comme les horaires exigés par le client, ou la pression d’un projet.
En revanche, l’avantage est de voir une multiplicité d’organisations et de pouvoir ainsi avoir
un aperçu vaste des différentes organisations des clients.
Pourquoi t’es-tu dirigée vers ce métier ?
Parce qu’il utilise les systèmes d’information, qu’il présentait à la fin de mes études une
opportunité réelle de formation, un bon salaire, et des opportunités à terme d’évolution dans le
domaine du consulting fonctionnel (puisqu’à force de côtoyer les clients, on acquiert des
connaissances sur le métier) et dans le management.
Quelles sont les compétences et les qualités requises pour devenir consultant ERP ?
La patience est la principale qualité, surtout vis-à-vis des clients qui ne savent pas toujours
définir ou formuler leur besoin. Une grande adaptabilité est également nécessaire, et une
rapidité d’intégration dans une équipe. Les qualités humaines sont donc importantes. Mais il
faut également avoir de bonnes compétences en algorithmique. Le langage d’un ERP évolue
et on peut être amené à changer d’ERP, et donc de langage, mais le principal n’est jamais la
syntaxe, mais la façon de développer. Il faut également avoir une bonne compréhension des
modèles de données de l’ERP sur lequel on travaille.
Quel salaire gagnes-tu ? Quelle évolution peut-on envisager en étant consultant ERP ?
Je suis entrée avec un salaire brut de 2500 euros par mois, ce qui net d’impôt donne 1950
euros par mois. Je peux envisager de m’orienter soit sur l’expertise technique soit vers le
métier de consultant fonctionnel ou encore vers des postes de management. La première
solution n’est cependant pas à envisager vers le long terme tant l’évolution des ERP est
grande et l’avenir d’un ERP en particulier peut parfois être incertain. C’est donc risqué d’aller
vers l’expertise technique.
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As-tu beaucoup de temps libre ? Quelle est la charge de travail et les investissements
nécessaires ?
Selon les projets, et même au sein d’un même projet, j’ai pu avoir des horaires très tranquilles
comme très difficiles selon l’urgence d’un développement ou la tension entre le client et le
prestataire par exemple. Il faut savoir s’y adapter. Mais c’est aussi une question de caractère
et de compétences. Certains consultants sont moins rapides ou efficaces que d’autres, certains
aiment rester au travail tard et d’autres préfèrent passer plus de temps chez eux. Le client peut
également avoir des exigences sur les horaires. Il n’y a pas de règle. Il arrive aussi de n’avoir
que très peu de travail et il faut alors occuper son temps autrement tout en gardant des
horaires acceptables. Il serait mal vu par la plupart des clients de ne faire qu’une apparition
d’une heure.
Consultant ERP, un métier très demandé ?
C’était le cas quand on m’a embauchée. Bien sûr avec la crise actuelle, les recrutements sont
freinés. Selon les tendances du marché également, on peut noter des recrutements sur un ERP
plus que sur un autre. Cela dit, la tendance des sociétés à automatiser leurs processus, que ce
soit sur les ressources humaines, les finances ou le marketing reste constante, et la nécessité
de les faire évoluer persistera, donc ce métier reste demandé.

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Les chiffres clés
2004 2005 2006 2007
Chiffres d'affaires 984 M€ 1175 M€ 1262 M€1416 M€
Marge Opérationnelle 40,7 M€ 65,5 M€ 89,6 M€
103,6
M€
Résultat Opérationnel 39,8 M€ 45,5 M€ 81,1 M€ 95,7 M€
Résultat Net (part du
groupe)
30,0M€ 38,3 M€ 54,3 M€ 50 M€
Chiffre d'Affaires France 444 M€ 483 M€ 527 M€ 534 M€
Chiffre d'Affaires Conseil
et Intégration
- France 189 M€ 203 M€ 218 M€ 231 M€
- Groupe 409 M€ 547 M€ 596 M€ 721 M€
Chiffre d'Affaires TMA
- France 70 M€ 81 M€ 89 M€ 82 M€
- Groupe 101 M€ 140 M€ 130 M€ 142 M€
Chiffre d'Affaires
Infogérance (dont BPO)
- France 185 M€ 199 M€ 220 M€ 221 M€
- Groupe 474 M€ 488 M€ 536 M€ 553 M€
Chiffre d'Affaire BPO
- Groupe 142 M€
Répartition de CA par
métiers

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- Conseil Intégration
(dont TMA)
52 % 58 % 58 % 61 %
- Infogérance (dont
BPO)
48 % 42 % 42 % 39 %
pays
- France 45 % 41 % 42 % 38 %
- UK 26 % 22 % 23 % 29 %
- Scandinavie 11 %
- Belux / Suisse 7 %
- Espagne 5 %
- Allemagne 5 % 16 % 16 % 16 %
- Reste du monde 1 % 21 % 19 % 17 %
marchés
- Secteur Public 38 % 37 % 38 % 38 %
- Energie / Transport /
Industrie
32 % 26 % 27 %
- Banque Assurance 19 % 26 % 24 % 26 %
- Telecoms 11 % 11 % 11 %
- Utilities (dont Telecom
et Transport)
24 %
- Retail 5 %
- Industrie 7 %
Effectif
- France 4 590 4 850 5 700 5 800
- Groupe 7 900 9 000 9 940 18 700
Effectif par métier
- Conseil 500 1 200 1 300 1 900
- Intégration (dont TMA) 3 500 3 800 4 340 9 500
- Infogérance (dont
BPO)
3 900 4 000 4 300 7 300
Actionnariat Salarié
- FCPE + Employees 18,17 % 16,20 %
- Financière de
l'Echiquier
5,95 %
(Bull)
5,42 %
- Groupe Steria SCA 0,33 % 0,33 %
- Public 61,91 % 70,25 %
(*) Données non auditées pro forma incluant Mümmert Consulting

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