2. Introduction
Le plan d’occlusion prothétique :
• Définition
• Buts de la recherche
• Techniques de détermination du pop
La dimension verticale
• Définition
• Étude des aspects de DV
• Les conditions optimales requises pour évaluer la DV
• Détermination de DV à l’état physique au repos
La relation centrée
• Définition
• Les caractéristiques
• Conditions de détermination de la RC
• Techniques utilisées pour l’obtention de la RC
Conclusion
bibliographie
3. L’occlusion en prothèse totale est une étape fondamentale dans le processus de réhabilitation
prothétique de nos patients. Elle permet de transférer les modèles sur un simulateur de l’appareil
manducateur ; tout en maintenant l’occlusion de base du patient ou en recréant une nouvelle occlusion.
Lors de la détermination du rapport intermaxillaire, la position mandibulaire
recherchée est définie par :
Le plan prothétique d’occlusion
une composante verticale : la dimension verticale d'occlusion
une composante horizontale : la relation centrée.
QU'Est CE QUE L’OCCLUSION
En tant que terme médicale ; l’occlusion est le fait de fermer
un orifice ou une ouverture naturelle
En médecine dentaire , l’occlusion dentaire est un état
statique correspondant à tout les états possibles
d ’affrontement réciproque des deux arcades dentaires
4.
5. Définition :
c’est le plan idéal selon lequel les deux arcades artificielles
doivent se rencontrer afin que soient assurés :
le respect et l’intégrité des surfaces d’appui
le rétablissement de l’esthétique
la restauration de la phonation et de la mastication
6. Buts de la recherche du plan
d’occlusion prothétique
Rétablir l’esthétique
Assurer une phonation correcte ,tous les phonèmes
doivent être prononcés aisément
Assurer la permanence de la stabilité des prothèses
sur les surfaces d’appui aussi bien en occlusion centré
,en protrusion qu’en latéralité
7. Techniques de détermination du
POP
Comporte 2 étapes :
La préparation des maquettes d’occlusion au laboratoire
L’orientation anatomo-physiologique du pop en clinique
8.
9. Sur les modèles tirés de l’empreinte secondaire , On construit au laboratoire des
cires dites d’occlusion celles-ci vont servir à la recherche d’un certain rapport
intermaxillaire : c’est celui de la dimension verticale tout d’abord puis de la relation
centrée ensuite
La maquette d’occlusion supérieur va servir à l’orientation du plan d’occlusion
prothétique
10. Confection des maquettes de cire
Les maquettes doivent préfigurer au plus prés les
prothèses terminales
Les bords doivent reproduire ceux de l’empreinte
secondaire
Les bourrelets doivent rétablir l’esthétique
11. Préparation du modèle supérieur
Tracer au crayon sur le modèle supérieur des repères et les
prolonger sur le socle du plâtre :
Une ligne qui passe par le sommet de la crête pour vérifier la
position du bourrelet de cire qui doit être sur la crête
L’axe de symétrie qui passe par la papille rétro incisive
antérieurement et entre les fossettes palatines postérieurement
Un repère antérieur à 8mm du sommet de la papille pour
positionner le bourrelet antérieur
Une ligne tangente aux ligaments ptérygo-maxillaire
12. Confection de la base
La base de la maquette doit être stable , rigide
et indéformable
Construite en résine , en plaque base ou en cire
renforcée
13. Confection des bourrelets de cire
supérieurs
La hauteur du bourrelet dépassera le bord libre de la lèvre
supérieure de 2 mm (20mm du fond du vestibule )
Il sera situé à 6 mm en avant de la papille rétro-incisive
antérieurement , et sur les crêtes postérieurement
L’épaisseur du bourrelet occlusale sera de :
• 4 à 6 mm dans la région incisive
• 8 à 10 mm au niveau molaire
• 1 à 2 mm aux extrémités postérieurs pour se terminer par un
arrondi distant de 5 mm des tubérosités
15. confection de la maquette inferieure
Tracer la ligne faitière des crêtes et la prolonger postérieurement sur le
socle
Au niveau antérieur :Le bourrelet ne doit pas sortir de l’air de
sustentation, il doit se trouver au même niveau que la lèvre inferieure
Au niveau postérieur :Il doit être placé exactement sur la crête ; , le niveau
du bourrelet doit arriver au tiers supérieur du trigone rétro-molaire
• Le versant lingual; ne doit pas dépasser la line oblique interne pour ne pas gêner la langue
19. Rappels
Le plan d’occlusion:
.
Le plan d'occlusion des dents
naturelles est celui passant par
le bord libre des incisives et le
sommet des cuspides mésio-
palatines des 2èmes molaires
20. Les plans de référence:
Sont des plans choisis sur le massif facial
pour déterminer la situation idéale du POP
Dans le plan sagittal (latéralement) :
Le plan de référence est le plan de camper
passant par le centre du conduit auditif externe
(tragus) et l’épine nasale antérieure
Dans le plan frontal (antérieur ):
Le pop sera orienté par rapport à la ligne bi
pupillaire (ligne horizontale )
21. Réglage du segment antérieur :
Sa vocation est double:
Esthétique:
La maquette supérieure en bouche, la lèvre au repos, le bourrelet doit redonner a la
lèvre un contour harmonieux:
-€ il ne doit pas être important et effacer les sillons naso-géniens
-€ Il ne doit pas être insuffisant et accentuer les dépressions sous l'aile du nez.
22. Dans le plan frontal :
Le bord du bourrelet doit dépasser de 2mm le versant muqueux de la lèvre
supérieure
€ Si le patient est âgé, le bord libre effleure le versant muqueux de la lèvre
supérieure.
si le patient présente une brièveté!!! de la lèvre, le bourrelet dépassera de
plus de 2mm.
Toujours dans le plan frontal, la surface du bourrelet sera réglé parallèlement
a la ligne bipupillaire. à l’aide de la plaque de Fox (partie extra buccale et
partie intra buccale)
23.
24.
25. Phonétique:
La phonation permet de confirmer ou de
corriger la position du bord libre
• Lors de l’émission des labiodentales (FE
et VE)
• Le bord libre de la maquette supérieure
doit correspondre à la jonction entre la
zone humide et la zone séché de la lèvre
inferieure
26. Réglage des segments postérieurs :
En arrière, le bourrelet est orienté parallèlement au plan de CAMPER.
• on utilise la règle simple de FOX avec une réglette rigide horizontale ( y a
aussi la règle double de fox)
• la maquette en bouche ; on place la règle de fox contre la surface occlusale
du bourrelet
• la réglette est orientée selon le plan de CAMPER,
• Des rectifications sont apportées jusqu'à ce qu'il y ait le parallélisme entre les
2 plans.
28. Une fois ce réglage termine, la surface du
bourrelet supérieur représente le plan
d'occlusion prothétique selon lequel seront
montées les dents afin de restaurer
l'esthétique, la phonation et la stabilité par
adaptation de la prothèse a un système
physiologique neuromusculaire préexistant
perturbé par l‘édentation .
30. I-définition:
La dimension verticale
est la hauteur de l’étage
inferieur de la face
évaluation
Détermination
de la position de
la mandibule
dans le plan
frontal
31. II-Etudes des aspectes de la dimension verticale
Dv de l’étage
inferieure a
l’état physique
de repos
(DVR)
Espace libre
d’inocclusion
DV pendant la
phase
d’occlusion
32. II-1Dv de l’étage inferieure a l’état
physique de repos (DVR)
hauteur de
l’étage
inferieur de
la face
position de repos
physiologique et la
position d’équilibre
tonique de complexe
Neuromusculaire
33. II-1 dv de l’étage inferieure a l’état physique de
repos (DVR)
dépend de la
longueur et tonicité
des muscles
élévateurs
cette position posturale
est invariable la
présence ou l’absence
de dents
34. II2-espace libre d’inocclusion
D’après BENNET la position de repos de la
mandibule
Comporte une légère séparation des dents les
lèvres
Etant normalement closes
35. II2 -espace libre d’inocclusion
ELI peut être
objectiver entre
les molaires d’un
sujet denté en
position
physiologique de
repos
36. II2 -espace libre d’inocclusion
il varie en fonction de la classe squelettique d’angle
entre 3et 8mm
entre 2 et 3mm
entre 1et
2mm
37. II3 -dV pendant la phase d’occlusion
Dvo c’est la hauteur de l’étage inférieur de la face lorsque
les dents sont en intercuspidie maximale chez le denté
n’existe
pas chez
l’édenté
38. II3 -dV pendant la phase d’occlusion
mais c’est elle qu’on doit établir et transférer sur
l’articulateur
DVR – 2mm = DVO
39. III- conditions optimales requises pour évaluer la
DV
1) Equilibre neuromusculaire :
- le patient doit être assis confortablement, les
jambes non croisées
- le buste et la tête érigés verticalement
- I 'appui tête doit être supprimé car il induit une
composante postéro- antérieure capable de
fausser le résultat final
40. III- conditions optimales requises pour évaluer la
DV
2) Equilibre linguo-mandibulaire et respect de
I'espace de DANDERS:
-l'évaluation de la hauteur de l'étage
inférieur se fait après mise en bouche de
la maquette supérieure dont l'épaisseur
de la base et la situation du bourrelet
préfigurent exactement celle de la
prothèse terminée
- I 'empiètement de la plaque palatine sur
cet espace entraîne un abaissement de la
langue et donc de la mandibule
41. III- conditions optimales requises pour évaluer la
DV
3) condition psychiques idéales :
-Les sentiments agissant sur la tension nerveuse et
provoquent une contraction des muscles élévateurs
et une disparition de I'E LR
il convient de solliciter une détente suffisante soit :
naturelle
(rire, souvenirs
heureux)
médicamenteuse
(barbituriques).
42. III- conditions optimales requises pour évaluer la
DV
4) Elimination des éléments occasionnels de
perturbations :
*La fatigue
* le sommeil
* le froid, la chaleur
* Les maladies dysfonctionnelles et le processus
pathologiques nous inciterons à solliciter I'aide du
médecin.
43. III- conditions optimales requises pour évaluer la
DV
5) suppressions des réflexes acquis :
Dans le cas de
syndrome de
COSTEN
DV très réduite
imposer au patient une prothèse
transitoire de réadaptation de
toutes les structures perturbées
44. III- conditions optimales requises pour évaluer la
DV
6) mises en condition tissulaire :
Il faut tenir compte de l'état des compressions des
tissus.
* L'établissement d'une DV à I'aide de maquettes
posées sur un tissu comprimé par des prothèses
précédentes, aboutissent à une disparition de
I'espace libre d'inocclusion
* une mise en condition préalable
par massage, vitaminothérapie A, B, C doit être
préconisée.
45. III- conditions optimales requises pour évaluer la
DV
6) mises en condition tissulaire :
Il faut tenir compte de l'état des compressions des
tissus.
* L'établissement d'une DV à I'aide de maquettes
posées sur un tissu comprimé par des prothèses
précédentes, aboutissent à une disparition de
I'espace libre d'inocclusion
* une mise en condition préalable
par massage, vitaminothérapie A, B, C doit être
préconisée.
46. - La DVR est mesurée en prenant comme repère un
point nasal et mentonnier tracés au crayon encreur sur
la peau du patient ou bien objectivés par des
petits triangle en sparadrap .puis on mesure la distance
entre ces points par un compas à Pointes sèches
- Plusieurs techniques seront utilisées car la
détermination de la DV de
l'étage inférieur demeure l'étape la plus importante de la
prothèse.
IV-Détermination de la dimension
verticale a l'état physique au repos
47. 1-Rétablissement de L'esthétique
L'évaluation esthétique de la DVO fait appel au ( sens
clinique du praticien) elle se base sur les proportions qui
s'établissent entre certains repères et les dimensions des
étages supérieur, moyen et inférieur.
- SAIZAR: à L'aide des maquettes d'occlusion cherche à
redonner au visage une apparence douce, traduisant le
sentiment de confort.
- technique de WILLIS:
Distance fente
labiale-angle
externe de l‘œil =
distance point
sous nasal-
gnathion.
48. 2-Théories fonctionnelles :
Déglutition :
Au cours de la déglutition, l'espace de DONDERS s'annule, la dimension
verticale ,correspond à celle que l'on doit repérer. la mandibule repasse
ensuite par la position de repos.
-pour SWTH: un patient gardant une gorgée d'eau dans la bouche est en
Position de repos ,Lorsqu'il avale, il est en position d'occlusion.
Le bâillement :
Après un bâillement prolongé, un équilibre tonique s'établit entre tous les
muscles et la mandibule repasse par la position de repos.
Technique phonétique:
-Pour WILD: lors de la prononciation du phonème ME les muscles sont
en équilibre= repos.
49. L'estimation de I'ELI est délicate car il est grandement
variable chez les individus et il est sous la dépendance de
divers facteurs
L'âge: la laxité
ligamentaire s'accroît et
la tonicité musculaire
décroît ; I'ELI
augmente
les rapports
squelettiques des bases
osseuses :
I'ELI est minimal chez les
individus prognathes
(classe III) il est de 1 mm'
Il est maximal chez les
rétrognathes (classe II) il
peut atteindre 8 à 10 mm'
position de la tête:
L'ELI augmente à la
flexion de la tête vers
L'arrière et diminue
quand elle est
penchée vers 1'avant.
V-Détermination de L'espace libre
d'inocclusion
50. VI-DETERMINATION DE DIMENSION
VERTICALE D'OCCLUSION
1-Techniques directes : Elle fait appel à la phonation. Le
bourrelet d'occlusion inférieur réglé en ménageant un ELI
d'environs 3mm,Puis le patient est invité à lire à voix haute
les mots (tendresse- suissesse). L'ELI est modifié jusqu'à ce
que soit obtenu la prononciation satisfaisante du phonème
(( esse )) sans déformation phonétique.
Cette technique peut être complétée par des tests de
déglutition.
52. VII-IMPORTANCE D‘UNE DETERMINATION
DE DVO CORRECTE :
Rôle physique: dans les fonctions: mastication, déglutition, phonation
Et permet la conservation de l'intégrité tissulaire.
Rôle esthétique: rôle déterminant dans les proportions du visage et
ses expressions.
Rôle psychique: sensation de confort ; elle fait partie de la
personnalité elle conditionne la valeur fonctionnelle de la prothèse et
son intégration.
53. DV sur évaluée DV sous évaluée
Troubles
esthétiques
- aspect du visage dur- figé
- sillons effacés
- béance labiale et contraction de la houpe du
menton à la fermeture
-Proglissement mandibulaire.
-Visage vieilli+ accentuation des rides et
sillons
-Commissures tombées : perleches
Troubles des
tissus de
soutien
- résorption osseuse accentuée.
- Fibromuqueuse flottante
- résorption antéro-inferieure
Troubles
musculaires
- Muscle hypertendus: douleur
- difficulté à clore l'orifice buccal
- douleur de la nuque ; cervico faciale par
tension exagérée des sus hyoïdien
Troubles
masticatoires
- Sensation d'encombrement buccal.
- Mastication difficile
- Interférences déséquilibrantes
- douleur et capacité masticatoire réduite.
(muscles comprimés et distendus)
Troubles
phonétiques
- pour les labiales M B P le patient ne peut
joindre les lèvres confortablement
- par fuite d'air le << S >>
devient << Che >>
Troubles de
I'ATM
- usure cartilagineuse
- arthrite
- position reculée des condyles ,compression
céphalées, douleurs articulaires acouphènes
limitation des mouvements mandibulaires
VIII-CONSEQUENCES D‘UNE ERREUR DE DVO
54.
55. Définition
• Selon le collège national français d'occlusodontologie:
" la relation centrée est la situation condylienne de référence la plus
haute, réalisant une coaptation bilatérale condylo-disco-temporale,
simultanée et transversalement stabilisée, suggérée et obtenue par
contrôle non forcé, réiterative dans un temps donné et pour une
posture corporelle donnée. Elle est également enregistrable à partir
d'un mouvement de rotation mandibulaire sans contact dentaire "
Il s'agit là de la définition actuellement reconnue comme étant la plus
correcte
56. Caractéristiques de la RC:
1. La plus haute : il s'agit de
la position la plus haute et
non la plus reculée. Une
position vers l'avant ou
l'arrière n'est pas correcte
puisqu'elle provoque un
abaissement du condyle
57. 2) Coaptation: il s'agit de l'agencement fonctionnelle et le calage du
disque entre les deux condyles
3) Simultanée: la situation anatomique est comparable à droite et à
gauche
4) Transversalement stabilisée:le calage du mouvement de rotation est
assuré par les pôles médiaux des condyles et les disques articulaires qui
assurent la stabilité transversale de la mandibule
58. 5) Suggérée: c'est à dire non imposée par un guidage
forcé mais apprise au patient par une succession de
mouvements d'ouverture-fermeture en rotation
6) Obtenue par contrôle non forcé: le praticien contrôle
délicatement par un simple contact plutôt que par
pression l'obtention d'un mouvement reproductible
de rotation mandibulaire
7) Réitérative: la stabilité des structures articulaires
assure une reproductibilité de la position
mandibulaire dans une posture donnée
8) Enregistrable: la possibilité de l'enregistrement de
cette coaptation constitue son intérêt diagnostique
et thérapeutique
9) Sans contrôle dentaire: c'est une référence qui se
situe en dehors des arcades dentaures
59. Conditions de détermination de la RC:
• Équilibre psychique et neuro-musculaire
• Élimination de tous les réflexes erronés de la mandibule par une
mise en condition neuro-musculaire et neuro-articulaire
• Détermination préalable d'une DVO correcte
• Les maquettes d'occlusion doivent être stables
• En bouche, aucun contact prématuré ne doit exister entre les
bases postérieurs des maquettes
60. Techniques utilisés pour l'obtention de la RC:
La Déglutition
• elle fait intervenir l'action
combinée des muscles de la
langue , les constricteurs du
pharynx et de la sangle
orbiculo-buccinatrice.
• Ces derniers agissent dans
le même sens en reculant la
mandibule
61. Fatigue des muscles pterygoïdiens externes
• on demande au patient
de propulser sa
mandibule pendant 60
secondes ce qui provoque
le relâchement des
muscles pterygoidiens
externes avec retourna la
relation centrée
62. Hyper extension forcée de la tete:
• la tête du patient est rejetée en
arrière, son regard fixé au plafond
.l'action des muscles pterygoidiens
externes est supprimé, la
mandibule est alors entraînée
dans sa position la plus reculée
63. Réflexe d'occlusion molaire:
• le praticien interpose ces deux
indexs au niveau des molaires
entre les deux cires, le patient est
prié de fermer la bouche , il
cherchera le contact postérieur en
reculant sa mandibule, au fur et à
mesure qu'il ferme le praticien
retire ses doigts
64. Homotropie linguo-mandibulaire:
• la pointe de la langue doit être
en haut et en arrière au
niveau du palais, de ce fait la
mandibule recule sous l'action
des muscles génioglosses
65. Procédé du menton:
• le praticien saisit le menton entre le pouce et l'index de sa main
droite, la bouche largement ouverte , le pouce et l'index de la
main gauche maintienne les maquettes en place. Une légère
poussée est exercée sur le menton en priant le patient de se
décontracter et de laisser conduire sa mandibule vers l'arrière .
Des mouvements d'abaissement et d'élévation de la mandibule
seront répétés avec rapidité de telle sorte qu'il en résulte une
fatigue musculaire accompagné du recule de la mandibule
66. Enregistrements de la relation centrée
• Après orientation du POP, détermination de la DVO et
obtention d'un contact intime en RC, antérieurement la linge
médiane supérieure et inférieure sera vérifier. Latéralement
: deux croix seront tracer sur les maquettes
• le point d'intersection des croix se retrouve sur le plan
d'occlusion
• La coïncidence de ces points sera vérifier en faisant fermer
le patient en RC deux à trois fois , si ça coïncide les
maquettes seront solidarisées
67.
68. Plusieurs méthodes
d'enregistrement ont été proposées:
La méthode des chevrons :
Des encoches assez profondes sont réalisées sur le bourrelets
maxillaire puis baselines. Le bourrelet mandibulaire sera garni de
cire Aluwax.
• Les maquettes seront réchauffées puis insérées en bouche pour
enregistrer la RC
• La position enregistrée sera vérifier au moins à 3 reprises
69.
70. La méthode de la lame de Brill:
• une lame de brill peut être réaliser sur la maquette mandibulaire.
• Cette lame en résine sera modifiée par des crans réalisés grâce à une
fraise
• la maquette maxillaire est recouverte de cire Aluwax puis réchauffée
• L'opération sera refaite trois fois successivement
• La lame étant fine et très rigide, la précision de l'enregistrement sera
excellente
71.
72. La détermination des rapports intermaxillaire est
considérée comme l’étape la plus difficile pour 82% des
praticiens dans le traitement de l’édentement totale
plusieurs facteurs influencent cette détermination liée au
patient et en fin à la qualité du praticien