Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Équilibration en prothèse totale complète
1. UNIVERSITE D’Annaba
FACULTE DE MEDECINE
DEPARTEMENT DE CHIRURGIE DENTAIRE
SERVICE DE PROTHESE
PR.BENTAHAR.C
2016-2O17
Réalisé par : GADRA.A
Encadrée par : PR:BENTAHAR.C
2. Plan
Introduction
I.Definition de l’équilibration occlusale
II.Objectifs de l’équilibration occlusale
III.Justificatifs de l’équilibration occlusale
IV.Impératifs de l’équilibration occlusale
V.Quand il faut équilibrer ?
3. Plan
VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
VI.1.1.Equilibration immédiate
VI.1.2.Equilibrations médiates
VI.1.3.Equilibration secondaire
VI.1.4.Equilibrations périodiques
VI.2.Equilibration occlusale pour une occlusion à impact lingual
VI.3.Equilibration occlusale sur un montage de FRUSH
4. Plan
VI.4.Equilibration occlusale sur un montage de SEARS
VI.5.Equilibration occlusale sur un montage hétérogène
VII. Finition et Rodage
VIII. Rôle de l’équilibration dans la rétention et la stabilisation
prothétique
CONCLUSION
5. INTRODUCTION
L’équilibration occlusale par meulage constitue une phase
terminale et très importante de la réalisation des prothèses
dentaires. Il s’agit en effet, lorsque la prothèse a été insérée,
de rechercher et de supprimer tous les points de contacts inter
dentaires gênants l’occlusion ; en particulier lors de la
mastication ainsi que la déglutition qui obligent au retour a
l’occlusion centrée. Sans interposition d’aliments capables
d’amortir ce choc dentaire : c’est donc lors de ce moment
qu’un éventuel trouble de l’occlusion peut être
particulièrement perçu.
6. I-DEFINITION
D’après LE JOYEUX : « L’équilibration occlusale constitue
la dernière étape d’une construction prothétique. Elle est
destinée à assurer en relation centrée et au cours de toutes
les autres occlusions, une répartition harmonieuse et durable
de la charge occlusale, sur l’ensemble des tissus de support
et sur leur infrastructure osseuse ».
Pour R.SANGIUOLO : Par « meulage d’équilibration » il
faut entendre la suite des meulages et des rodages destinés à
adapter une prothèse complète à la physiologie masticatoire
et individuelle de l’édenté appareillé.
LE JOYEUX J.
Prothèse complète : traitement (tome3). 1979.
SANGIUOLO R, MARIANI P, MICHEL J-F ,SANCHEZ M. Les édentations totales
bimaxillaires : formes cliniques,thérapeutiques prothètiques. 1980.
7. II-Objectifs de l’équilibration occlusale
Elle comporte deux objectifs majeurs :
• Objectif biomécanique : améliorer la stabilisation et la rétention directe
et indirecte de la prothèse, par la répartition adéquate des charges
fonctionnelles sur l’ensemble de la surface d’appui.
• Objectif neurophysiologique : obtenir une stabilisation d’origine
extéroceptive et proprioceptive.
Les forces occlusales sont directement ressenties dans la muqueuse par
les différents extérocepteurs, puis les informations transmises aux centres
supérieurs génèrent à leur tour des réflexes musculaires qui contribuent à
la stabilisation prothétique.
HUE O,BERTERETCHE M-V. Prothèse complète :Réalité clinique,
solutions thérapeutiques.2003.
8. III-Justificatifs de l’équilibration
Quatre paramètres imposent l’équilibration des prothèses
adjointes complètes :
la préservation de l’intégrité tissulaire ;
le respect de l’équilibre neurophysiologique;
la réhabilitation des fonctions de l’appareil manducateur ;
les imprécisions techniques.
9. III- Raisons de l’équilibration occlusale:
Préservation de l’intégrité tissulaire :
Elle dépend d’une répartition harmonieuse des charges occlusales sur
l’ensemble des surfaces d’appui.
L’équilibration occlusale est donc primordiale, car elle détermine
l’intensité et l’orientation des forces transmises.
L’équilibration occlusale est le moyen de prévention de premier ordre
de la résorption : par une répartition harmonieuse des charges occlusales
sur la surface d’appui, elle joue un rôle essentiel dans la préservation de
l’intégrité des tissus muqueux et osseux sous-jacents.
10. III-Justificatifs de l’équilibration
Respect de l’équilibre neurophysiologique :
La perception et la régulation de la position mandibulaire, de même que la
régulation des mouvements fonctionnels, dépendent non seulement de
réflexes de positon acquis ou innés, mais aussi des informations
sensorielles issues des récepteurs muqueux, musculaires et articulaires.
L’équilibration occlusale, par l’orientation des forces exercées, joue donc
un rôle essentiel sur le contrôle et la régulation de la posture mandibulaire
par l’ensemble des récepteurs.
11. III-Justificatifs de l’équilibration
Réhabilitation des fonctions :
L’ensemble des fonctions de l’appareil manducateur est particulièrement
sensible au vieillissement et, avec l’âge, une diminution des capacités, et/
ou des altérations, plus fréquentes lors de mastication ou de la
déglutition, peuvent être notées.
L’équilibration occlusale possède une fonction décisive dans la régulation
des informations transmises et dans l’optimisation des fonctions
masticatoires des patients âgés appareillés.
12. III-Justificatifs de l’équilibration
Raisons techniques :
Théoriquement, au stade de l’insertion prothétique, il ne devrait pas
exister « d’erreurs d’occlusion », dans la mesure où tous les contrôles
préalables ont été effectués et la phase de l’essai fonctionnel précisément
conduite.
Cependant, des imprécisions occlusales persistent toujours, pouvant être
attribuées à parts égales aux étapes cliniques et aux étapes de
laboratoire.
Malgré toutes les précautions prises par le laboratoire et par les fabricants
des matériaux, un certain nombre d’imprécisions sont générées lors de la
phase de polymérisation des résines comme les variation dimensionnelles.
13. repartir la charge
occlusale de façon
harmonieuse sur
toute l’étendue de la
surface occlusale des
deux arcades en
relation centrée
préserver au
maximum la
dimension
verticale
d’occlusion
préserver la
convexité des
cuspides actives
primaires
conserver le pouvoir
sécant et triturant
des cuspides
secondaires de
préhension
établir des versants
cuspidiens aptes a
assurer un glissement
harmonieux généralisé
au cour de toutes les
occlusions excentrées
augmenter les
versants cuspidiens
stabilisants et
diminuer les
versants cuspidiens
basculants
réduire l’étendue des
surfaces en contact afin
d’améliorer
l’écrasement des
aliments avec une force
moindre
augmenter les canaux
ou dépressions
d’écoulements
alimentaires avant de
décharger les tissus
de support
LE JOYEUX J.
: traitement (tome3). 1979.
IV-Impératifs auxquels doit obéir un meulage
14. IV-Impératifs auxquels doit obéir un meulage
oAugmenter les versant cuspidiens stabilisants (palatins supérieurs et
vestibulaires inférieurs) et diminuer les basculants (vestibulaires
supérieurs et linguales inférieurs).
oConserver le pouvoir triturant et sécant des cuspides secondaires.
oRéduire l’étendue des surfaces en contact afin de soumettre la surface
d’appui à des pressions plus faibles.
oSurpression des composantes horizontales.
oRespect de l'anatomie occlusale.
LE JOYEUX J.
Prothèse complète : traitement (tome3). 1979.
15. Avant l’insertion prothétique
Elle doit intervenir à la sortie du moufle, permettant ainsi d’éliminer les
erreurs techniques.
Mais les erreurs cliniques, liées à l’enregistrement de la relation centrée,
ne sont pas ici prises en compte.
Les corrections occlusales doivent toujours être effectuées avant port de
la prothèse par le patient, le jour de l’insertion de la prothèse, ayant pour
principe de ne pas surcharger la surface d’appui. Les corrections
excentrées sont réalisées ultérieurement.
16. V-Quand il faut équilibrer ?
Pendant l’insertion prothétique
le jour de l’insertion de la prothèse. Ces corrections visent à éliminer les
erreurs cliniques et techniques.
Lors de la première étape, le jour de l’insertion, les corrections
n’intéressent que la position de relation centrée.
17. Après l’insertion prothétique
Équilibration secondaire
Le patient revient 48 heures après l’insertion des prothèses. Après avoir écouté et
analysé au mieux les doléances du patient, une nouvelle relation centrée est
enregistrée .
Grâce à la présence d’une double base engrenée, la comparaison avec
l’enregistrement précédent est simple :
• soit il est différent, et dans ce cas une nouvelle mise sur articulateur du modèle
mandibulaire est faite ; seule l’équilibration en relation centrée est réalisée ;
• soit la relation centrée enregistrée est identique à la précédente, les corrections
excentrées en propulsion et en latéralité peuvent alors commencer.
18. Équilibration et suivi prothétique
Lors des visites régulières de contrôle qui suivent l’insertion de nouvelles
prothèses, et même au-delà, lors des visites de contrôle annuel, une
équilibration occlusale peut être nécessaire si une évolution de l’occlusion
est apparue.
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
19. V
L’équilibration occlusale doit être conduite d’une façon progressive. Elle peut être décomposée dans les
temps suivants:
équilibration
immédiate
doit intervenir à la sortie du
moufle, permettant ainsi
d’éliminer les erreurs
techniques. Mais les erreurs
cliniques, liées à
l’enregistrement de la relation
centrée, ne sont pas ici prises
en compte.
Les corrections occlusales
doivent toujours être
effectuées avant port de la
prothèse par le patient, le jour
de l’insertion de la prothèse,
équilibration
secondaire
• 48 heures après
une nouvelle RC
est enregistrée,
si cette dernière
est identique à la
précédente, les
corrections
excentrées sont
envisagés.
Équilibration et
suivi prothétique
• 3 mois après
l’insertion et lors
des visites de
contrôle annuel,
une équilibration
occlusale peut
être nécessaire
si une évolution
de l’occlusion est
apparue.
• selon le degré
de mal relation
acquise, de
dysfonction
articulaire et
de dysharmonie
existant entre
trajectoires
condyliennes
droite et
gauche;
E médiates
20.
21. Les ÉTAPES:
l’équilibration occlusale doit toujours être réalisée sur articulateur semi
adaptable.
•Au laboratoire
Réalisation d’une
clef de montage
Réalisation des
modèles
d’équilibration
22. 1-1 réalisation d’une clef de montage:
C’est une empreinte des surfaces occlusales des dents maxillaires, sur un
socle monté sur un galet de montage fixé à la branche inférieure de
l’articulateur .
Après polymérisation des prothèses,
cette clef permet de
contrôler la qualité de la mise en moufle
et de mettre en évidence d’éventuels
déplacements des dents. Enfin, elle
permet de replacer la prothèse
23. 1-2 réalisation des modèles d’équilibration:
Les zones de contre-dépouille sont préalablement comblées à l’aide d’un
silicone de consistance lourde, puis du plâtre est coulé dans l’intrados de
la prothèse polymérisée après avoir être vernis. La voûte palatine et les
bords des prothèses doivent toujours être au contact du plâtre.
Réalisation des modèles d’équilibration occlusale.
Du silicone de viscosité
élevée est mis en place dans
l’intrados prothétique,
spécifiquement dans les
zones de contre-dépouille.
Modèle d’équilibration occlusale. La
voûte palatine et les bords sont
toujours en plâtre pour des raisons
de stabilité de la prothèse sur le
modèleM-V, Hüe O. Insertion et équilibration
occlusale. EMC 2005
24. 1-3 double base engrenée:
Son but est d’objectiver, sur un articulateur, toutes les imprécisions qui sont
susceptibles de s’installer lors de l’établissement des relations occlusales
entre les prothèses maxillaire et mandibulaire.
La double base engrenée est réalisée au niveau du socle du modèle maxillaire.
Double base engrenée.
Face inférieure de la
partie avec un aimant en
place avant la coulée de
la contrepartie.
Partie et contrepartie
M-V, Hüe O. Insertion et équilibration
occlusale. EMC 2005
25. 1-4 remontage du modèle maxillaire:
La mise en articulateur du modèle maxillaire est une étape simple et rapide:
• la prothèse maxillaire, placée sur le modèle d’équilibration,
est positionnée sur la clef de montage, elle-même fixée à la branche inf de
l’articulateur ;
• la tige incisive est bloquée à 0 mm ;
• le plâtre est préparé, déposé sur le galet de montage, puis sur le socle du
modèle maxillaire ; la branche sup de l’articulateur est rabattue, la tige
incisive au contact de la table incisive.
27. 2-1 Contrôles liés à l’insertion:
des contrôles techniques des prothèses doivent être pratiqués, puis
en présence du patient, à nouveau de nombreux contrôles cliniques
sont réalisés.
2-2 enregistrement de la RC:
Principe
La relation centrée est enregistrée en assurant une parfaite
déconnexion des surfaces occlusales maxillaire et mandibulaire
grâce à l’interposition d’une cire et appelée « mordu de Tench »
ou simplement « tench ».
28. premier temps
• les prothèses sont
insérées dans la
cavité buccale, deux
cotons salivaires
sont placés entre les
arcades au niveau
des premières
molaires. Le patient
serre modérément
sur ces derniers
pendant environ 5 à
6 minutes. Ceci
permet aux
prothèses de se
plaquer sur la
surface d’appui, de
déprimer
correctement la
région du joint
postérieur et
d’effacer
temporairement les
réflexes occlusaux
deuxième temps
• la prothèse
mandibulaire est
retirée
• le patient reste
bouche entrouverte.
Deux petits appuis
en pâte
thermoplastique
sont collés sur
l’extrados en regard
des premières
molaires. Les dents
sont séchées et
deux épaisseurs de
cire Aluwax® sont
scellées sur les faces
occlusales en
veillant à ne pas
déborder au niveau
vestibulaire ou
lingual.
troisième temps
•la prothèse
mandibulaire est
réinsérée, le praticien la
maintient sur la surface
d’appui grâce aux appuis
latéraux. Il guide alors la
mandibule en relation
centrée sans que les
dents n’entrent en
contact avec la cire.
•Lorsque le praticien juge
que le mouvement
s’effectue de manière
harmonieuse, la
prothèse mandibulaire
est amenée au contact
des dents maxillaires qui
pénètrent la cire
Aluwax® sans aucune
résistance.
quatrième et dernier
temps
• le praticien
procède à la
• validation de
l’enregistrement.
Les prothèses
sont réinsérées
dans la cavité
buccale, et ce
contrôle
s’effectue en
quatre étapes :
M-V, Hüe O. Insertion et équilibration
occlusale. EMC 2005
29. 1.le praticien guide délicatement la
mandibule en relation centrée tout en
observant si le contact entre la
prothèse maxillaire et les indentations
marquées dans la cire est reproductible
2.:le patient est invité à serrer sur les
prothèses et le praticien, la pulpe de
l’index placée sur la face vestibulaire
des incisives centrales, ne doit pas
ressentir le moindre mouvement ou
déplacement de la prothèse maxillaire
3.le test de l’égalité des pressions : le
praticien demande au patient s’il
ressent une différence de pression
entre le côté droit, le côté gauche,
l’avant, l’arrière ; en cas de différence,
le patient indique avec son doigt la
zone où la pression semble la plus forte
4.la déglutition : le patient est invité à
déglutir ; lors de cette praxie, le film
salivaire est aminci, améliorant la
rétention ; suite à cette praxie, la
mandibule se place en position de
repos, le praticien tente de soulever la
prothèse mandibulaire, la rétention
doit à ce moment-là être maximale.
30. 2-3 remontage du modèle mandibulaire en articulateur:
Après enregistrement de la relation centrée, les prothèses sont
remontées en articulateur, la tige incisive ayant été réglée à + 3 ou + 5
graduations selon l’épaisseur de cire ALUWAX utilisée.
Puis les prothèses sont immobilisées sur leurs modèles de travail avec
du plâtre à prise rapide.
2-4- faisabilité de l’équilibration occlusale:
L’étude de la faisabilité porte alors sur deux paramètres : la dimension
verticale d’occlusion, puis la position des contacts.
31. La dimension verticale : l’articulateur refermé le praticien évalue la
situation de la tige incisive. Celle-ci ne doit pas entrer en contact
avec la table incisive. La distance séparant ces deux éléments met en
évidence l’importance des corrections occlusales qui doivent être
pratiquées.
La position des contacts occlusaux : l’examen porte sur les relations
sagittales et frontales qui s’établissent entre les cuspides d’appui et
les fosses de réception antagonistes . la faisabilité découle de
l’application des règles des tiers :
M-V, Hüe O. Insertion et équilibration
occlusale. EMC 2005
32.
33. Pour les dents « résine », les
matériels de correction et de
marquage sont identiques ;
seuls diffèrent les systèmes
de polissage qui doivent être
adaptés au matériau
composant la dent.
Pour les des dents porcelaine, le
matériel utilisé se compose de
pointes diamantées de formes
et de granulations différentes,
de pointes vertes.des meulettes
caoutchouc ,Les marqueurs
nécessaires sont des papiers à
articuler .
Pour les dents « résine », les matériels de
correction et de marquage sont identiques ;
seuls diffèrent les systèmes de polissage qui
doivent être adaptés au matériau composant
la dent.
M-V, Hüe O. Insertion et équilibration
occlusale. EMC 2005
2-4- Matériel utilisé:
34.
35. • Le but est d’établir une relation de type cuspide-embrasure
au niveau PM, et cuspide-fosse au niveau M, afin de stabiliser
l’occlusion à la DVO fixée par la tige incisive. Les corrections
s’effectuent selon les règles suivantes:
Au niveau des dents postérieures
Règle n°1
• déplacer les sommets cuspidiens pour les placer en regard de leurs fosses ou
embrasures antagonistes ; Pour cela, remodeler les versants cuspidiens qui entourent
le sommet cuspidien pour le placer dans sa fosse ou embrasure antagoniste.
Règle n°
2
• Si le sommet cuspidien est bien placé, ne jamais raccourcir la pointe cuspidienne,
mais approfondir la zone de réception antagoniste. Exception : si le sommet
cuspidien ne s’harmonise pas avec les courbes frontale et sagittale de l’arcade, il doit
être corrigé.
36. La réalisation pratique :
• Aucun contact ne doit exister entre le bord libre des
incisives et canines mandibulaires, et la face linguale des
dents antagonistes. Lorsque des contacts entre les dents
antérieures apparaissent, les corrections s’adressent le
plus souvent aux bords libres des dents mandibulaires,
mais aussi aux faces palatines des dents maxillaires (se
reporter aux corrections en propulsion).
Au niveau des dents antérieures
37. L’articulateur est bloqué en
relation centrée et
l’interposition du papier à
articuler met en évidence les
points de contacts en relation
centrée.
Les corrections sont apportées assurant un
remodelage des versants cuspidiens tout en
respectant les principes de l’équilibration définis
précédemment (respect de la morphologie
dentaire, corrections légères)
Les corrections doivent aboutir à
l’établissement de contacts
occlusaux répartis sur l’ensemble des
dents postérieures, d’un contact de
la tige incisive avec le plateau et
aucun contact entre les dents
antérieures
Après corrections, les surfaces sont
soigneusement repolies à l’aide de
l’instrumentation adaptée. les
prothèses sont délivrées au patient
et un rendez-vous lui est donné
dans les 48 heures suivantes
Lors de ce second rendez-vous de
contrôle, après un nouvel
enregistrement de la relation centrée,
les corrections occlusales sont
réalisées en relation centrée jusqu’à
l’obtention d’une stabilité de
l’occlusion
38. Règle n°1
• Il faut jamais éliminer un point de contact en rapport avec l’Occlusion centrée
Règle n°
2
• au niveau des dents postérieures les corrections portent sur : les Versants
cuspidiens DS et Versants cuspidiens MI, de préférence au dépend des
cuspides secondaires.dans une direction antéropostérieure
En propulsion
39. Du côté travaillant, les
corrections portent sur les
Cuspides secondaires au niveau
des versants internes mésiaux
supérieurs et distaux inférieurs
(MSDI);dans une direction
perpendiculaire aux faces
vestibulaires ou linguales.
Du côté non travaillant, les
corrections portent
uniquement sur les
cuspides vestibulaires
mandibulaires dans une
direction distovestibulaire.
En latéralité
41. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
L’équilibration occlusale doit être conduite d’une façon progressive. Elle
peut être décomposée dans les temps suivants :
une équilibration immédiate le jour de l’insertion;
une ou plusieurs équilibrations médiates selon le degré de mal
relation acquise, de dysfonction, articulaire et de dysharmonie existants
entre trajectoires condylienne droite et gauche;
une équilibration secondaire définitive deux à quatre semaines après
l’insertion;
une équilibration périodique annuelle destinée à corriger les
dysharmonies inter-occlusales pouvant résulter de l'évolution des tissus de
support des prothèses complètes.
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
42. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
1- Equilibration immédiate :
Celle-ci est une étape fondamentale et ne doit être supprimée sous aucun prétexte, elle se
divise en plusieurs étapes :
Etape 1 : préparation préliminaire au laboratoire, retour des prothèses sur articulateur après
polymérisation, donc deux possibilités
technique de la base définitive, retour simple sur articulateur
technique sans base définitive et création d’un contre model avec double base engrenée
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
43. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
Réalisation d’une clef de montage : Cette clef doit être préparée avant la mise en
moufle, sur articulateur. C’est une empreinte des surfaces occlusales des dents
maxillaires, sur un socle monté sur un galet de montage fixé à la branche
inférieure de l’articulateur.
Après polymérisation des prothèses, cette clef permet de
Contrôler la qualité de la mise en moufle et de mettre en évidence d’éventuels
déplacements des dents.
44. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
La dimension verticale : l’articulateur refermé le praticien évalue la situation de la tige
incisive. Celle-ci ne doit pas entrer en contact avec la table incisive. La distance séparant ces
deux éléments met en évidence l’importance des corrections occlusales qui doivent être
pratiquées.
La position des contacts occlusaux : l’examen porte sur les relations sagittales et frontales
qui s’établissent entre les cuspides d’appui et les fosses de réception antagonistes . la
faisabilité découle de l’application des règles des tiers :
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
45. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
Les corrections sont :
A• possibles si les contacts se situent dans le tiers interne de la cuspide d’appui ;
B• délicates si les contacts se situent dans le tiers médian de la cuspide d’appui ;
C• impossibles si les contacts se situent dans le tiers externe de la cuspide d’appui.
46. Technique d’équilibration occlusale selon LE
JOYEUX
c’est une
équilibration sur
montage équilibré
engrené
Equilibration
immédiate
Equilibration
médiate
Equilibration
secondaire
47. Equilibration immédiate
Etape 1
• préparation préliminaire au laboratoire, retour des
prothèses sur articulateur après polymérisation
Etape 2
• localisation et transfert de l’axe charnière avec arc facial
Etape 3
• : enregistrement et transfert de la relation centrée par la
technique de l’articulé de TENCH
Etape 4
• programmation de l’articulateur, et il sera préférable de
rétablir artificiellement des trajectoires symétriques
Etape 5
• coronoplastie de la morphologie des dents artificielles,
celle-ci est régie par plusieurs lois :
48. • les surfaces planes n’existent pas et ne sauraient exister sans créer un
blocage intercuspidien en occlusion centrée et sans provoquer de
composantes horizontales ou obliques au cours de toutes les occlusions
excentrées
Loi 1
• dans le plan sagittal, toutes les cuspides actives doivent se situer
dans l’aplomb d’une embrasure ou d’un sillon intercuspidien.
Loi 2
49. Suppression des contacts prématurés en
relation centrée
Dans l’équilibration immédiate on élimine tout contacts
inter-incisivo canin
Une tôle à articuler est interposée entre les deux arcades
pour localiser les contacts prématurés en relation centrée
et lors d’un contact entre une cuspide et une fosse ou une
gouttière, doit on réduire la cuspide ou approfondir la fosse,
quatre lois permettent de répondre :
50. Loi 1
• les cuspides à préserver sont les cuspides actives palatines supérieures et
vestibulaires inférieures, elles doivent avoir un relief sphéroïde et n’être jamais
bloquées au fond d’une fosse ou d’une goutierre intercuspidienne
Loi 2
• : les cuspides de valeur secondaire c'est-à-dire les cuspides vestibulaires supérieures
et linguales inférieures peuvent être modifiées car ne jouant aucun rôle primordial
Loi 3
• un contact généralisé nécessaire et suffisant doit exister entre les cuspides
actives supérieures et les versants internes de la gouttière
intercuspidienne inférieure
Loi 4
• toute cuspide active responsable d’un contact prématuré ne sera réduite que
lorsque au cours d’un mouvement de diduction, elle gênera le contact bicuspidien
du coté opposé, dans le cas contraire c’est la fosse qui sera approfondie.
51. D’autres dysharmonies intrerocclusales
peuvent exister :
Un dérapage antérieur passé inaperçu, et la le
meulage s’effectuera aux dépends des versants
cuspidiens mesiaux supérieurs et distaux
inférieurs MS-DI mais cependant si le dérapage
est très important il y a lieu de procéder au
remontage de toute l’arcade inférieure.
Un dérapage latéral est mis en
évidence par la non coïncidence des
points inter incisifs et si celui-ci est
important il y a aussi lieu de procéder
au remontage de l’arcade inférieure
52. Equilibration médiate
elle vise à corriger les
déséquilibres
intervenants pendant
la période
d’adaptation
48 heures après la
livraison et
l’équilibration
immédiate le patient
est revu et il y a deux
possibilités
le patient est
satisfait, un
examen
minutieux est
réalisé au niveau
des tissus de
support
il sera revu à une
séance ultérieure
afin de prévenir un
éventuel problème.
le patient se plaint
de douleurs et
d’instabilités de la
prothèse
inférieure,
un nouvel enregistrement et
transfert de la relation inter
arcade doit être réalisé, en
général le praticien retrouve
un léger glissement distal de
la mandibule, tous les
contacts seront recherchés et
éliminés comme
précédemment, et le patient
est prié de revenir le
lendemain.
53. Equilibration secondaire
consiste en l’ensemble des manipulations produites au cabinet
et au laboratoire après une période plus ou moins longue
d’adaptation dont le but est une harmonisation des charges
occlusales sur les tissus de support et cela au cours de toutes
les occlusions centrées et excentrées et cette dernière se
réalise comme pour l’équilibration immédiate en différentes
étapes
54.
55. Loi 1
• au stade final de l’équilibration
secondaire, le surplomb
nécessaire des cuspides de valeur
secondaire des prémolaires et
molaires doit être accentué ou
recrée au dépens des versants
externes des cuspides actives en
respectant les points de contact
assurant l’occlusion en relation
centrée et cela afin d’augmenter
la préhension et de prévenir le
risque de morsure des joues
• La deuxième coronoplastie obéit à
la deuxième loi
Loi 2
• le recul mandibulaire
s’accompagne toujours de
contacts prématurés entre les
versants cuspidiens antagonistes
de retrusion
• La correction doit s’effectuer
sélectivement aux dépens des
versants mesiaux des cuspides
supérieures et versants distaux
des cuspides inférieures de valeur
secondaires MS-DI .
56.
57.
58. c/. Selon A.LAURITZEN
préconise de commencer par un meulage antérieur
( vestibulo lingual inférieur et palato vestibulaire supérieur)
ceci facilitera les mouvements de propulsion pour
compenser un over bite éventuel et déséquilibrant .
Pour les mouvements en relation centrée :l’auteur ne
diffère pas des autres en callant l’occlusion en centrée.
62. en
propulsion
le meulage est identique
à celui décrit par
LAURITZEN c'est-à-dire
DS-MI
En cas d’erreur légère
dans l’enregistrement de
l’occlusion centrée le
meulage sera inversé
MS-DI
63. du coté travaillant le
meulage sera effectué sur le
versant vestibulo-palatin de
la cuspide vestibulaire ou
linguo- vestibulaire de la
cuspide linguale,
pour le coté balançant
c’est le versant palato-
vestibulaire de la
cuspide linguale.
64. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
1- Equilibration immédiate :
Etape 2 : localisation et transfert de l’axe charnière avec arc facial
Etape 3 : enregistrement et transfert de la relation centrée par la technique de
l’articulé de TENCH .
Etape 4 : programmation de l’articulateur, et il sera préférable de rétablir
artificiellement des trajectoires symétriques
Etape 5 : coronoplastie de la morphologie des dents artificielles, celle-ci est régie
par plusieurs lois :
Loi 1 : les surfaces planes n’existent pas et ne sauraient exister sans créer un blocage
intercuspidien en occlusion centrée et sans provoquer de composantes horizontales ou
obliques au cours de toutes les occlusions excentrées
Loi 2 : dans le plan sagittal, toutes les cuspides actives doivent se situer dans l’aplomb
d’une embrasure ou d’un sillon intercuspidien.Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
65. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
Suppression des contacts prématurés en relation centrée :
Un papier à articuler est interposée entre les deux arcades pour localiser les contacts prématurés
en relation centrée et lors d’un contact entre une cuspide et une fosse ou une gouttière, on doit
réduire la cuspide ou approfondir la fosse, quatre lois permettent de répondre :
Loi 1 : les cuspides à préserver sont les cuspides actives palatines supérieures et vestibulaires
inférieures, elles doivent avoir un relief sphéroïde et n’être jamais bloquées au fond d’une fosse ou
d’une gouttiere intercuspidienne
Loi 2 : les cuspides de valeur secondaire c'est-à-dire les cuspides vestibulaires supérieures et
linguales inférieures peuvent être modifiées car ne jouant aucun rôle primordial
Loi 3 : un contact généralisé nécessaire et suffisant doit exister entre les cuspides actives
supérieures et les versants internes de la goutierre intercuspidienne inférieure
Loi 4 : toute cuspide active responsable d’un contact prématuré ne sera réduite que lorsque au
cours d’un mouvement de diduction, elle gênera le contact bicuspidien du coté opposé, dans le cas
contraire c’est la fosse qui sera approfondie.
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
66. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
Corrections occlusales en relation
centrée.
A. Contacts entre les versants mésiaux
internes des cuspides maxillaires et les
versants distaux externes des cuspides
vestibulaires mandibulaires : corriger ces
derniers (versants bleus).
B. Contacts entre les versants distaux
internes des cuspides maxillaires et les
versants mésiaux externes des cuspides
vestibulaires mandibulaires : corriger ces
derniers (versants bleus).
C. Contacts entre les versants distaux
internes des cuspides vestibulaires
mandibulaires et les versants mésiaux
internes des cuspides vestibulaires
maxilllaires :corriger ces derniers (versants
bleus).
D. Contacts entre les versants distaux
internes des cuspides vestibulaires
mandibulaires et les versants mésiaux
externes des cuspides vestibulaires
maxillaires : corriger ces derniers
(versants bleus).
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
67. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
Suppression des contacts prématurés en relation centrée :
Un papier à articuler est interposée entre les deux arcades pour localiser les contacts prématurés
en relation centrée et lors d’un contact entre une cuspide et une fosse ou une gouttière, on doit
réduire la cuspide ou approfondir la fosse, quatre lois permettent de répondre :
Loi 1 : les cuspides à préserver sont les cuspides actives palatines supérieures et vestibulaires
inférieures, elles doivent avoir un relief sphéroïde et n’être jamais bloquées au fond d’une fosse ou
d’une gouttiere intercuspidienne
Loi 2 : les cuspides de valeur secondaire c'est-à-dire les cuspides vestibulaires supérieures et
linguales inférieures peuvent être modifiées car ne jouant aucun rôle primordial
Loi 3 : un contact généralisé nécessaire et suffisant doit exister entre les cuspides actives
supérieures et les versants internes de la goutierre intercuspidienne inférieure
Loi 4 : toute cuspide active responsable d’un contact prématuré ne sera réduite que lorsque au
cours d’un mouvement de diduction, elle gênera le contact bicuspidien du coté opposé, dans le cas
contraire c’est la fosse qui sera approfondie.
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
68. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
D’autres dysharmonies peuvent exister :
Un dérapage antérieur passé inaperçu, et la le meulage s’effectuera aux
dépends des versants cuspidiens mesiaux supérieurs et distaux inférieurs MS-
DI mais cependant si le dérapage est très important il y a lieu de procéder au
remontage de toute l’arcade inférieure.
Un dérapage latéral est mis en évidence par la non coïncidence des points
inter incisifs et si celui-ci est important il y a aussi lieu de procéder au remontage
de l’arcade inférieure
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
69. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
2- Equilibration médiate:
Ces corrections interviennent entre l’équilibration immédiate et
l’équilibration secondaire elle vise à corriger les déséquilibres intervenants
pendant la période d’adaptation, le nombre de séances nécessaires est
variable selon les réflexes erronés, les nouveaux contacts prématurés ainsi
que du tassement imprévu des tissus osteo-muqueux aboutissant à la
perte d’adhésion et aux blessures.
48 heures après la livraison et l’équilibration immédiate de patient est
revue et il y’a deux possibilités:
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
70. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
2- Equilibration médiate:
Première possibilité : le patient est satisfait, un examen minutieux est réalisé au
niveau des tissus de support, et il sera revu à une séance ultérieure afin de
prévenir un éventuel problème.
Deuxième possibilité : le patient se plaint de douleurs et d’instabilités de la
prothèse inférieure, un nouvel enregistrement et transfert de la relation inter
arcade doit être réalisé, en général le praticien retrouve un léger glissement distal
de la mandibule, tous les contacts seront recherchés et éliminés comme
précédemment, et le patient est prié de revenir le lendemain.
Pendant cette période d’adaptation et de mise en condition neuro-musculo-
articulaire les aliments consistants seront proscrits car la relation maxillo-
mandibulaire évolue.
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
71. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
3- Equilibration secondaire:
L’équilibration secondaire consiste en l’ensemble des manipulations produites au
cabinet et au laboratoire après une période plus ou moins longue d’adaptation
dont le but est une harmonisation des charges occlusales sur les tissus de support
et cela au cours de toutes les occlusions centrées et excentrées et cette dernière
se réalise comme pour l’équilibration immédiate en différentes étapes :
Etape 1 : localisation et transfert de l’axe charnière
Etape 2 : enregistrement et transfert de la relation centrée et des trajectoires
condyliennes
Etape 3 : coronoplastie et suppression des contacts en relation centrée
Ces corrections obéissent à deux lois :
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
72. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
3- Equilibration secondaire:
Loi 1 : au stade final de l’équilibration secondaire, le surplomb nécessaire des
cuspides de valeur secondaire des prémolaires et molaires doit être accentué ou
recrée au dépens des versants externes des cuspides actives en respectant les
points de contact assurant l’occlusion en relation centrée et cela afin d’augmenter
la préhension et de prévenir le risque de morsure des joues.
La deuxième coronoplastie obéit à la deuxième loi
Loi 2 : le recul mandibulaire s’accompagne toujours de contacts prématurés entre
les versants cuspidiens antagonistes de retrusion
La correction doit s’effectuer sélectivement aux dépens des versants mesiaux des
cuspides supérieures et versants distaux des cuspides inférieures de valeur
secondaires MS-DI .
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
73. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
3- Equilibration secondaire:
Etape 4 : harmonisation en propulsion
Le but étant d’obtenir des contacts antérieurs stabilisés par des contacts
postérieurs, la formule de meulage est DS-MI c'est-à-dire les versants distaux
supérieurs et mesiaux inférieurs mais aux dépens des cuspides secondaires
Etape 5 : harmonisation en latéralité
En latéralité l’objectif est d’avoir des contacts simultanés du coté travaillant ainsi
que du coté non travaillant et cette correction devra obéir aux lois suivantes :
Loi 1 : le meulage devra toujours s’effectuer transversalement du coté travaillant
et diagonalement du coté non travaillant, il préserve toujours les points de contact
en relation centrée.
Loi 2 : le meulage doit respecter la morphologie occlusale
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
74. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
3- Equilibration secondaire:
Du coté travaillant : il s’effectuera aux dépens des versants internes des cuspides
de préhension secondaire vestibulaires supérieures et linguales inférieures.
Du coté non travaillant : il s’effectue aux dépens des versants internes mesiaux
des cuspides actives inférieures ou distaux internes des cuspides actives
supérieures en respectant la courbe de WILSON
Soit la formule MIVI-DILS.
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
75. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
En latéralité non travaillante, les corrections occlusales portent
uniquement sur les cuspides primaires mandibulaires au niveau
des versants mésiaux internes mandibulaires (versants bleus)
dans une direction obliques à direction distovestibulaire (flèches
blanches).
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
76. VI.1.Démarche de l’équilibration occlusale selon LEJOYEUX
4- Equilibrations périodiques :
Deux déséquilibres peuvent être mis en évidence après une année d’utilisation :
- une instabilité anormale de l’une des deux prothèses;
- un proglissement plus ou moins important de la mandibule proportionnel à
l’âge du patient, à son état psychique et à l’absence de versants cuspidiens. A ce
sujet, rappelant que l’emploi des dents sans cuspides ne doit pas être généralisé
d’une façon systématique.
Si, en dépit de tous nos efforts, une instabilité importante demeure et perturbe la
phonation et la mastication, il y a lieu de procéder à une réfection partielle ou
totale de la base de la prothèse.
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
77. VI-2-Equilibration et occlusion à impact lingual :
1. Montage de Gerber :
Dans le montage de Gerber, le schéma occlusal est de type occlusion
bilatéralement équilibrée avec une occlusion lingualée.
Les relations occlusales sont du type cuspide-fosse. Les cuspides d’appui
sphériques entrent en contact avec les fosses mandibulaires concaves.
Les corrections s’adressent exclusivement aux fosses de réception de manière à
permettre aux cuspides maxillaires de glisser sans heurt dans ces mêmes fosses
de réception.
• En relation centrée; l’objectif est d’établir une relation cuspide-fosse entre les
cuspides d’appui et les fosses de réception antagonistes.
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
78. VI-2-Equilibration et occlusion à impact lingual :
1. Montage de Gerber :
• En propulsion et en latéralité: Les corrections occlusales sont ensuite réalisées
lors des différents mouvements d’excursion de manière à créer une occlusion
bilatéralement équilibrée. Seuls les versants bordant les fosses sont corrigés, les
cuspides palatines demeurent intactes.
• Contacts en rétrusion : Cette étape est très spécifique de la conception de
Gerber, elle consiste à assurer l’équilibre occlusale lors du mouvement de
rétrusion.
la branche supérieure de l’articulateur est déplacée vers l’avant, simulant un
mouvement de rétrusion, les interférences éventuelles sur la partie mésiale des
fosses de réception sont corrigées.
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
79. VI-2-Equilibration et occlusion à impact lingual :
2. Montage de Pound, Murrel et Becker :
Sa conception est très comparable au montage de Gerber, l'occlusion lingualée est
réalisée par l’association de dents maxillaires cuspidées à 30º et de dents
mandibulaires présentant une inclinaison cuspidienne plus faible, 20º ou moins. Le
choix d’une longueur mésiodistale différente entre ces deux segments maxillaire et
mandibulaire permet d’obtenir des relations occlusales entre les cuspides d’appui
maxillaires et les fosses ou fossettes de réception antagonistes. Les corrections
occlusales doivent préserver les cuspides d’appui et ne s’adresser qu’aux fosses et
fossettes de réception selon la même approche que celle décrite pour le montage
de Gerber.
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
80. VI-3-Equilibration sur un montage de Frush :
Ce type de montage exige une équilibration particulière, de par l’anatomie
particulière des dents de Frush.
Pour ce type de montage, il est aussi recommandé de procéder en deux
temps, sur ASA, en bouche, et lors de ces deux temps successifs, les
résultats suivants devront être constatés :
-un contact régulier et continu des couteaux inferieurs sur les plateaux
supérieurs, et dans le cas où une discontinuité apparaitait, seul un
remontage partiel sera en mesure de rattraper l’erreur.
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
81. VI-3-Equilibration sur un montage de Frush :
-une présence de taches colorées :
Lors des mouvements de propulsion, un contact postérieur devra se
produire, comme devra se produire un contact simultané du coté
travaillant et du coté balançant, lors des mouvement de latéralité ; en ce
qui concerne les contacts colorés lors de la propulsion, ils ne doivent
théoriquement pas exister :
Ni au niveau des dents antérieues, puisque le montage prévu s’effectue
sans over-bite et avec un over-jet;
Ni au niveau des dents postérieures, puisque le relief cuspidien se réduit
à une ligne couteau devant glisser sans obstacles sur les plateaux
supérieurs.
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
82. VI-4-Equilibration sur un montage de Sears :
Cette équilibration sera naturellement simplifiée puisque les contacts
intercuspidiens, en occlusion du moins, se limiteront aux deuxièmes PM ainsi
qu’aux M.
L’équilibration n’en demeurera pas moins nécessaire dans ce cas puisqu’il ne faut
pas oublier la quasi-absence de relief cuspidien des dents de Sears ;les contacts
d’articulé entre les dents antéro-supérieures et antéro-inferieures devront être
examinés. malgré l’absence d’over-bite et l’importance de l’ove-jet préconisé par
l’auteur, un contact déséquilibrant entre ces dents pourra parfois être constaté au
moment des mouvements de populsion.il faudra donc le supprime soit par un
meulage sur les bords incisifs supérieurs ou infeieurs,dans les limites tolérées par
les nécessités esthetiques, soit, par un meulage des faces vestibulaires inférieures
et par un meulage des faces palatines supérieures.
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
83. VI-4-Equilibration sur un montage de Sears :
Pour l’équilibration en occlusion centrée, tout contact occlusal au niveau des
hemisurfaces triturantes vestibulaires inferieures ou supérieures devra être
supprimé.
Pour l’équilibration en occlusion excentrée ,il est bien évident que le contact du
coté balançant devra exister en même temps que le contact du coté travaillant lors
de chacun des deux mouvements de latéralité.si un obstacle à ce contact est
révélé,il siégera le plus souvent au niveau des crêtes linguo-triturantes des dents
inférieures ou des crêtes vestibulo-triturantes des dents supérieures :ce seront
donc des crêtes qui devront être meulées en cas d’accrochage.
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
84. VI-5-Equilibration sur un montage hétérogène :
Certaines conditions cliniques imposent de réaliser des montages
présentant des dents porcelaine opposées à des dents en résine. La
surface des dents porcelaine ne doit pas être altérée de manière à
préserver leur état de surface; les corrections s’adressent donc aux dents
en résine. Cependant, pour éviter tous les phénomènes d’usure liés au
contact résine- porcelaine, il est possible de créer des cavités dans la face
occlusale des dents en résine en antagoniste des pointes cuspidiennes
d’appui. Ces cavités sont alors comblées d’amalgame ou de composites,
l’occlusion réglée sur articulateur par des déplacements de la branche
supérieure modèle les butées occlusales.
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
85. VII- Finition et Rodage
Les corrections occlusales excentrées terminées, il est possible pour
parfaire l'équilibration d'utiliser une pâte de carborundum chargée d'huile
de vaseline qui est placée entre les dents prothétiques. Pour harmoniser le
glissement entre les versants cuspidiens, les différents mouvements
mandibulaires sont simulés une dizaine de fois, toujours dans le sens
mouvement excentré-relation centrée.
Les surfaces corrigées sont ensuite soigneusement resculptées pour
réduire les surfaces de contact, des sillons secondaires sont recréés
(sillons d'échappement du bol alimentaire). La qualité des points de
contact est contrôlée avec un papier à articuler le plus fin possible, après
un polissage soigneux des surfaces occlusales.
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
86. VII- Finition et Rodage
Rodage sur articulateur à la
pâte abrasive
Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC 2005.
87. VIII- Rôle de l’équilibration dans la rétention et la stabilisation
prothétique
La relation centrée intervient directement dans la stabilité dans la mesure
où c’est l’étape fondamentale dans l’établissement et la préservation de
l’équilibre occluso-articulaire et l’intégrité des tissus ostéo-muqueux.
Un enregistrement erroné risque de créer des déstabilisations de la
prothèse.
L’equilibration tend à rétablir cette RC et préserver donc la stabilité de la
prothèse.
J. Lejoyeux
Prothèse complète (tome 2). 3éme édition.
89. Conclusion
L’équilibration occlusale constitue la dernière étape de la
construction prothétique, elle est destinée à assurer une
répartition harmonieuse et durable des charges occlusales sur
l’ensemble des tissus de support et leurs infrastructures.
90. Bibliographie
1) Berteretche M-V, Hüe O. Insertion et équilibration occlusale. EMC
(Elsevier SAS, Paris), Odontologie, 23-325-G-10, 2005.
2)LE JOYEUX J. Prothèse complète : traitement
(tome3)..Paris :Maloine ;1979.
3) SANGIUOLO R, MARIANI P, MICHEL J-F ,SANCHEZ M. Les édentations
totales bimaxillaires : formes cliniques,thérapeutiques
prothètiques.Paris,1980.
4)HUE O,BERTERETCHE M-V. Prothèse complète :Réalité clinique,
solutions thérapeutiques. Paris :Quintessence International ;2003.