Histologie de la Cavité Buccale (Chapitre 1/3 de l'Histologie du l'appareil d...
Les empreintes en PPMA
1. Encadré Par :
Pr. Bentahar
Présenté par :
Residents 1ère année
UNIVERSITÉ BADJI MOKHTAR . ANNABA
FACULTÉ DE MÉDECINE
DÉPARTEMENT DE Médecine DENTAIRE
Service de prothèse dentaire
2. Plan
Introduction.
I-Définitions
II-Les empreintes préliminaires.
II-1-Matériel nécessaire.
II-2-choix du matériau à empreinte.
II-3-Choix et ajustage du porte-empreinte.
II-4-Technique de prise de l’empreinte.
III-Les empreintes secondaires anatomofonctionnelles.
III-1-Définition.
III-2- Objectifs.
III-3- Les impératifs.
III-4- techniques d’empreinte.
III-4-1- Empreintes globales.
III-4-2- Empreintes fractionnées.
*Technique de Hindels.
*Technique de mac-cracken.
3. Introduction :
• L’élaboration d’une prothèse adjointe partielle
passe par la réalisation des différentes
empreintes qui ont pour objectif de
reproduire à la fois les éléments dentaires et
les éléments ostéomuqueux périphériques.
Traitées, elles permettent d’obtenir des
modèles de travail, éléments de
communication essentiels entre le laboratoire
et le cabinet.
4. I-Définitions :
• Moulage en négatif de tout ou une partie de
l’arcade et des tissus environnants, une
empreinte permet d’obtenir un modèle positif,
réplique fidèle des structures enregistrées
• Les différentes techniques d’empreintes
réalisées lors du plan de traitement doivent
être choisies en fonction de ces critères
anatomiques locaux.
5. • De manière didactique, on peut regrouper les
techniques d’empreintes en deux catégories :
• • les empreintes anatomiques ou statiques qui
reproduisent l’arcade dentaire au « repos »,
• • les empreintes dynamiques ou anatomo-
fonctionelles qui visent à reproduire les
différentes surfaces d’appui prothétiques en «
fonction ».
6. II-Les empreintes préliminaires :
• Ce sont des empreintes obtenues en un seul temps,
avec un seul matériau, placé dans un porte-empreinte
de série.
• Elles fournissent :
• Des modèles préliminaires
• Des modèles d’étude (analyse au paralléliseur et sur
articulateur
• Des modèles primaire qui, reflètent des interventions
pré-prothétique, permettent une réévaluation (et sur
les quels sont construit les porte- empreinte individuels
nécessaire aux empreintes secondaire).
7. -Matériel nécessaire.
. Schitlly J. Schitlly E. Prothèse amovible partielle. Clinique et laboratoire. Collection
JPIO. Paris: Edition Cdp, 2006.
8. Choix du matériau à empreinte
http://www.instruments-rotatifs.com/cat-305_334.php
9. Choix et ajustage du porte-
empreinte :
• Pour éviter de contaminer par des essais
successifs plusieurs PE, un compas à pointes
sèches permet de mesurer la partie la plus
saillante des versants latéraux vestibulaires du
maxillaire et linguaux à la mandibule pour
choisir le PE le mieux adapté.
10. • Un porte-empreinte doit répondre aux
impératifs suivants:
• -n’avoir aucune influence sur les propriétés
physiques, chimiques et mécaniques du
matériau à empreinte ;
• -ne pas augmenter ou provoquer la distorsion
immédiate ou secondaire de l’alginate.
• -être rigide ;
• -avoir un système de rétention périphérique
suffisant pour s’opposer au moindre
déplacement du matériau au moment de la
désinsertion de l’empreinte ;
11. • -être en correspondance étroite avec la forme et
l’étendue des surfaces à mouler dans les trois
plans de l’espace ;
• -être suffisamment étendue, afin de recouvrir et
de dépasser les limites extrême de la surface
d’appui ;
• - ne provoque aucune distension des organes
périphériques ;
• -ne jamais entrer en contact, ni avec les dents, ni
avec les tissus à mouler ;
12. -Technique de prise de l’empreinte :
• A-empreinte de l’arcade inférieure :
• Essai et correction du PE :
. Schitlly J. Schitlly E. Prothèse amovible partielle. Clinique et laboratoire. Collection
JPIO. Paris: Edition Cdp, 2006.
13. • Préparation du matériau à empreinte :
• Dans un bol propre, 4 doses d’alginates et 2
doses d’eau sont mélangées et spatulées
vigoureusement jusqu’à l’obtention d’un
mélange homogène.
. Schitlly J. Schitlly E. Prothèse amovible partielle. Clinique et laboratoire. Collection
JPIO. Paris: Edition Cdp, 2006.
14. • Technique d’empreinte :
Le PE est introduit de biais
puis centré
Maintient fermement jusqu’à la prise
Désinsertion d’un coup sec http://www.lecourrierdudentiste.com/integration-esthetique-de-la-pr
. Schitlly J. Schitlly E. Prothèse amovible partielle. Clin
2006
15. • B- Empreinte de l’arcade supérieure :
• Elle doit toujours être prise après l’empreinte de l’arcade inférieure.
• De cette façon, le patient est mieux préparé à la demi-obstruction de sa
cavité buccale.
. Schitlly J. Schitlly E. Prothèse amovible partielle. Clinique et laboratoire. Collection
JPIO. Paris: Edition Cdp, 2006.
Essai et correction du PE
16. La totalité du mélange emporté sur la spatule
permet de garnir le porte-empreinte
. Schitlly J. Schitlly E. Prothèse amovible partielle. Clinique et laboratoire. Collection
JPIO. Paris: Edition Cdp, 2006.
17. Insertion du PR chargé du matériau doit
s’effectuer d’avant en arrière
ly J. Schitlly E. Prothèse amovible partielle. Clinique et laboratoire. Collection
Paris: Edition Cdp, 2006.
http://www.lecourrierdudentiste.com/integration-esthetique-de-la-prothese-co
interet-de-la-prothese-immediate-et-des-empreintes-a-visee-esthetique.htm
18. L’examen des empreintes:
• L’examen de l’empreinte ne doit révéler ni
bulle, ni déchirure, ni interférence avec le
porte-empreinte.
• Les excès d’alginate sont découpés afin de
prévenir toute déformation lors du transport
de l’empreinte
19. Le traitement des empreintes:
• Le traitement de l’empreinte doit se faire rapidement,
après décontamination (pulvérisation de
glutaraldéhyde 2% ou d’hypochlorite de sodium
0,5%).
• Conservation pendant 15min dans une enceinte close.
• Ce procédé permet de s’affranchir des déformations
dues à la synérèse ou à l’imbibition. Il permet de plus
l’élimination par rinçage à l’eau l’acide alginique dégagé
lors de la prise du matériau, avant l’investissement de
l’empreinte.
• Le plâtre est coulé par vibration, jusqu’à la ligne de
réflexion muqueuse enregistrée.
21. III-Les empreintes secondaires
anatomofonctionnelles :
• On appelle empreinte secondaire anatomo-
fonctionnelle, toute empreinte capable simultanément:
• -de reproduire, aussi fidèlement que possible, les
différents éléments anatomiques ostéomuqueux et
dentaires remarquables destinés à supporter la future
restauration ;
• - d'apprécier les différences de dépressibilité des tissus
de support ;
• - d'enregistrer et de libérer le jeu des organes
paraprothétiques.
22. III-2-Objectifs :
• - obtenir un ou plusieurs modèles de travail sur
lesquels seront élaborées les restaurations
prothétiques amovibles ;
• - refléter aussi fidèlement que possible toutes les
caractéristiques fondamentales de la surface d'appui
prothétique ;
• - permettre d'apprécier les pertes de substance
alvéolaire ou osseuse, à compenser ;
• - contribuer à l'étude des relations interarcades sur un
articulateur.
24. • Les impératifs préprothétiques;
• mise en condition tissulaire et de correction
chirurgicale proprothétique ;
• la mise en condition psychique,
• - le diagnostic et le traitement d'une nausée
incoercible,
• - le contrôle sévère d'un flux salivaire
25. Les impératifs prothétiques ( PEI)
• Le porte-empreinte individuel doit réunir les
caractéristiques suivantes :
• - recouvrir la totalité de l'arcade
• - être rigide,
• - avoir des bords épais et arrondis,
• - assurer le libre jeu des insertions musculaires et
ligamentaires,
• - recouvrir la totalité de la partie statique de la
surface d'appui,
• - être ajusté au niveau des tissus muqueux ou
fibromuqueux,
26. • - être espacé au niveau des segments dentés,
• - rester distant de 1 mm de la ligne de
réflexion de la muqueuse,
• - descendre au-dessous de la ligne oblique
interne pour la mandibule,
• - déborder de 2 mm environ la ligne de flexion
du voile, pour le maxillaire.
28. Impératifs post prothétiques
• L'empreinte finale préfigure la prothèse
terminée. L'impératif majeur pour elle, sera de
préserver l'intégrité des tissus de support. A
cet effet, toute compression non contrôlée ou
excessive au moment de l'empreinte, doit être
exclue.
30. III-4-1-Empreintes globales
• A-Technique sociale.
• La plus simple, met en œuvre un porte-empreinte individuel
espacé au niveau des dents, ajusté au niveau des selles et
muni de deux bourrelets d'occlusion.
Fig. Le porte-empreinte individuel est
espacé et perforé au niveau de segment
denté. Il est ajusté au niveau des selles
Porte-empreinte individuel préparé en vue
du réglage de la hauteur de l’étage
inférieur du visage
Lejoyeux.J, Restauration prothétique amovible de l’édaentation partielle. Deuxième édition:1980.
31. Fig. Garnissage du porte-empreinte individuel avec
un alginate de consistance épaisse
- L'empreinte doit être lavée soigneusement, décontaminée et coulée
immédiatement.
32. B- Technique composite.
• Deux matériaux : Une pâte à l'oxyde de zinc et un
élastomère de synthèse.
Fig. Pré-empreinte des segments
édentés avec l’oxyde de zinc
Lejoyeux.J, Restauration prothétique amovible de l’édaentation partielle. Deuxième édition:1980.
Fig. Un élastomère heavy pour
les selles et un elastomère light
pour la totalité de l’arcade .
33. C-Technique d'empreinte aux
elastomères.
• Cette technique est une version de la précédente, les
matériaux sont ici de même nature mais de fluidité
différente.
• Dans un premier temps, nous procédons au vernissage
de la totalité du porte-empreinte individuel, au
garnissage des selles, avec un élastomère lourd du
type et à l'empreinte des seuls segments édentés sous
pression occlusale.
• Dans un deuxième temps, la totalité du porte-
empreinte ainsi stabilisé est garnie d'un élastomère
plus léger, du type « light bodied » et l'empreinte
finale est prise sous pression occlusale contrôlée
34. III-4-2- Empreintes fractionnées.
• Technique d'empreinte anatomofonctionnelle
différée
Fig. Armature métallique construite sur empreinte
préliminaire, elle sera utilisée pour la prise
d'empreinte et pour l'enregistrement de la relation
centrée.
Fig. Système de sécurité destiné à
prévenir tout déplacement du châssis
pendant l’empreinte
Lejoyeux.J, Restauration prothétique amovible de l’édaentation partielle. Deuxième édition:1980.
35. • Deux selles en résine autopolvmérisable sont
construites avec des bourrelets d'occlusion.
• La relation intermaxillaire est réglée
Fig. Prise d’empreinte anatomo-fonctionnelle avec
l’oxyde de zinc ou élastomère lourd
Lejoyeux.J, Restauration prothétique amovible de l’édaentation partielle. Deuxième édition:1980.
36. Fig. Fractionnent du modèle
primitif
Fig. Fixation du châssis à
la cire collante
Lejoyeux.J, Restauration prothétique amovible de l’édaentation partielle. Deuxième édition:1980.
37. Fig. Maître-modèle après
la coulée de l’empreinte
Fig. Suppression de système de
sécurité après la coulée de
l’empreinte.
Lejoyeux.J, Restauration prothétique amovible de l’édaentation partielle. Deuxième édition:1980.
38. B-Technique d'empreinte ambulatoire de mise
en condition.
• - Dans cette technique, la prothèse est construite à partir
d'une empreinte prise avec un alginate de consistance
particulièrement épaisse
• - Deux à trois semaines après l'insertion, un tassement des
tissus sous-jacents à la prothèse se produit. L'équilibre
occlusoarticulaire est rompu.
• - Afin de le rétablir, il y a lieu, dans un premier temps de
disposer sous l'intrados des selles, à leurs extrémités
postérieures, soit de la pâte de Kerr, soit de la résine
autopolymérisante
• - La prothèse est réinsérée. Le patient est prié de placer
lentement ses dents en contact jusqu'à retrouver son
occlusion centrée.
39. • L'intrados des deux selles est alors garni d'un
matériau résineux à empreinte de consistance
épaisse. Le patient est revu deux à trois jours
après le matériau est renouvelé.
• Ce renouvellement interviendra deux à quatre
fois, jusqu'à obtention, simultanément, d'une
mise en condition de la surface d'appui, d'un
élargissement de celle-ci, d'un adoucissement, s'il
y a lieu, des lignes obliques internes ou de toute
autre arête ou exostose douloureuse.
40. * Technique de Hindels.
construire un porte-empreinte individuel constitué
par deux selles, reliées entre elles par bandeau
lingual en résine acrylique
Lejoyeux.J, Restauration prothétique amovible de l’édaentation partielle. Deuxième édition:1980.
41. • L'empreinte des segments édentés est prise
sans aucune pression avec un oxyde de zinc
de consistance fluide. Après durcissement et
retrait, l'empreinte est examinée(aucun point
la résine acrylique du PEI n'est visible).
• L'empreinte est remise en place.
42. Un porte-empreinte de série est largement perforé au niveau
des premières molaires, afin de permettre le libre passage aux
index de l'opérateur. Le porte- empreinte est garni d'alginate
Cette pression digitale doit être maintenue pendant toute la
durée de la prise
Lejoyeux.J, Restauration prothétique amovible de l’édaentation partielle. Deuxième édition:1980.
43. • Pour Hindels, cette double empreinte
anatomofonctionnelle permet de reproduire
simultanément, sans aucune déformation, les
tissus recouvrant les segments édentés et la
position relative des tissus de support dentés
et édentés de la future prothèse, sous les
efforts développés au cours de la mastication.
44. *Technique de MacCracken :
• -L’empreinte secondaire à la cire :
• -A été développée par Appelgate et systématiquement utilisée par
MacCracken.
• - construire le châssis a partir de l’empreinte primaire
• - Après l’essai du châssis en bouche, au laboratoire le technicien
après avoir enlevé le châssis du modèle, ajuste selon les limites
dessinées une minces feuilles de cire (4/10 mm d’épaisseur)
• - Puis on replace très soigneusement le châssis sur le modèle, de
façon à ce qu’il prenne très exactement sa place sans être gêné par
la feuille de cire.
• - Réalisation des selles porte empreinte en résine auto
polymérisante
• - ajustage en bouche
45. - Pour la prise d’empreinte ; on utilise la cire
spéciale Korecta n°4 de Kerr (cire dont la tp° de
ramollissement est inférieure à 37 c°). On liquéfie
cette cire au bain-marie à 60 c°.
- On étale avec un pinceau cette cire liquide sur la
surface de leur intrados
- La prothèse est introduite dans la bouche on
demande au patient de fermer sa bouche sans serrer
les dents pendant 3-4 minutes
- A la température de la bouche la cire se ramollit
et acquiert une plasticité à favorable à la prise
d’empreinte, on place alors la prothèse à fond en
appuyant sur les appuis occlusaux qui doivent
entrer en contact intime avec les dents
46. • - On maintient la prothèse en place, bien à
fond pendant 1-2 min de manière à ce que les
excès de cire aient le temps glisser vers
l’extérieur des selles
• - on retire le châssis de la bouche, on passe
rapidement l’empreinte sous l’eau froide
• - Les parties qui ont été en contact intime avec
la muqueuse sont brillantes, tandis que celle
qui n’ont pas été impressionnées par les tissus
sont ternes souvent grumeleuses. Il faut
ajouter au pinceau de la cire liquide
47. • On replace le châssis en bouche et on
maintient alors dans cette position en
appuyant fortement avec les doigts sur les
appuis occlusaux; puis on demande au patient
de faire les mouvements fonctionnels
pendant 4-5 min.
• - On retire ensuite l’empreinte de la bouche et
passe sous l’eau froide comme
précédemment
• - on enlève tous les excès de cire
48. • - Ensuite, à l’aide d’une spatule fine, on applique
de la cire Korecta n°1(plus dure que Korecta n°4)
sur le bord extérieur des selles et sur la partie
externe des parois de cire n°4.
• On peint alors une nouvelle couche de cire N°4
sur tous les bords de l’empreinte, de côté interne
et externe cette fois, puis le châssis est replacé en
bouche bien à fond et l’on répète, après avoir
laissé la cire se ramollir tous les mouvements
fonctionnels.
• Cette dernière opération doit être poursuivie
pendant 8-10 min au total
49. • - Avant de retirer l’empreinte à son stade final, on
l’arrose abondamment d’eau glacée
• - Le retrait de cette empreinte doit être fait avec
beaucoup de soins, afin d’éviter de toucher ses
bords ou sa surface avec les doigts
• Après avoir rincée à l’eau froide et séchée à l’air
froid, on la contrôle une dernière fois et si tout
est parfait on est prêt de réaliser la technique de
modèle reconstitué.
50. -Technique du modèle reconstitué :
On reprend le modèle de travail sur
lequel le châssis a été réalisé et on
coupe la partie correspondante aux
selles,
on replace le châssis et
empreinte sur la partie
restante de modèle.
Réf. Santoni.P, Maitrise de la prothèse partielle amovible, Edition CdP,
avenue Edouard Belin,ISBN 2-B4361-0710-0, 2004
51. coffrage de l’empreinte et l’on trempe le tout dans de l’eau froide pour
réhydrater le plâtre et obtenir son union avec la partie secondaire du
modèle et on coule ensuite l’empreinte des selles en plâtre dur.
Réf. Santoni.P, Maitrise de la prothèse partielle amovible, Edition CdP,
avenue Edouard Belin,ISBN 2-B4361-0710-0, 2004
52. Réf. Santoni.P, Maitrise de la prothèse partielle amovible, Edition CdP,
avenue Edouard Belin,ISBN 2-B4361-0710-0, 2004
53. Conclusion :
• L’empreinte en prothèse adjointe partielle est
une étape clé du plan de traitement.
• Les techniques d’empreinte répondent à des
indications précises imposées par le cas
clinique. Une bonne connaissance des
différentes techniques et des matériaux est
indispensable afin de réaliser les empreintes
dans d’excellentes conditions.