23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
Les differentes conception
1. Encadré Par :
Pr. BENTAHAR
Présenté par :
GADRA
UNIVERSITÉ BADJI MOKHTAR . ANNABA
FACULTÉ DE MÉDECINE
DÉPARTEMENT DE Médecine DENTAIRE
Service de prothèse dentaire
2. Plan
Introduction
1-Définition de la PPMA
2- Historique
3- Classification
4-Impératifs de conception d’une PPMA :
5- Choix de l’alliage métallique
Conclusion
3. Introduction
Une PPAM de conception moderne doit représenter
un ensemble fonctionnel esthétique et confortable,
s’intégrant parfaitement à l’appareil mandicateur, sans
entraîner de traumatisme sur les structures d’appui,
dentaires ou fibromuqueuses.
La conception des prothèses partielles amovibles
métalliques (PPAM) a toujours posé des problèmes
aux praticiens, et l’on peut observer à travers le XX e
siècle l’apparition, le développement puis l’abandon
de plusieurs théories.
4. I-Définition de la PPMA
Cette prothèse se définit comme une prothèse
amovible s’adaptant à une arcade partiellement
édentée. Elle est caractérisée par la dualité des appuis
tissulaires, à la fois sur les dents restantes et les crêtes
gingivo -osseuses
(BATAREC et Coll, 1 989 ), (GUYONNET et Col l ., 2 000
).
5. 2-Historique
Lejoyeux retient 4 concepts une prothèse
« biofonctionnelle »
- La plaque pleine
- La plaque squelettée
- La plaque décolletée
- La plaque équilibrée
6. la plaque pleine :
Elle a dominé la première moitié du XXe siècle en
s’appuyant sur les principes suivants :
- Meilleur répartition des pressions exercées pendant la
mastication,
- Rétention par adhésion réduisant ainsi le nombre et le
rôle de crochets
-Support uniquement ostéomuqueux des prothèses.
7. Les bases étaient réalisées en vulcanite, en or ou en
acier coulé.
De nos jours les plaques pleines ne sont réalisées qu’en
résine acrylique, elles sont réservées aux prothèses
subtotales et aux prothèses transitoire de mise en
condition.
8. La prothèse squelettée
Présentée par Kennedy en 1927 puis elle a été définie
par Rouot en 1945 comme étant « une prothèse
caractérisée par l’existence d’un squelette qui,
d’une part supporte les dents de remplacement,
d’autre part s’accroche et s’appuie sur un certain
nombre de dent persistantes, en évitant de les
soumettre à des actions qui pourraient nuire à leur
intégrité ».
9. - Elle utilise un châssis métallique aussi réduit que
possible limité généralement à une barre de
connexion de forme annulaire pour l’arcade inférieure
ou en U pour l’arcade supérieure,
- elle impose la nécessité de déterminer un axe
d’insertion grâce à un paralléliseur,
11. La prothèse décolletée :
Pour HOUSSET, la zone la plus importante à protégée
est la zone gingivocervicale, il a décrit : « Les
contours de la prothèse doivent dégager l’anneau
gingival dans la plus large mesure, aussi
complétement que possible, au niveau des dents
supports, et d’une façon absolue, autour des dents
voisines ou intermédiaires.
12. Réf. Viguie.G et all, Conceptions actuelles des
prothèses partielles amovibles métalliques, EMC
Odontologie, 23-320-A-10, Edition 2000
oyeux.J, Restauration prothétique amovible de l’édaentation partielle. Deuxième
tion:1980.
Principe du décolletage selon Housset.
13. Le deuxième élément important de la conception
décolletée est les ailes de stabilisation, d’une
largeur variant de 5 à 6 mm, elles doivent être
symétriques afin de ne pas perturber l’équilibre
extéroceptif de la langue.
1 : Axe de symétrie
2 : aile de stabilisation
antérieure
3 : aile de stabilisation
postérieure
Lejoyeux.J, Restauration prothétique amovible de l’édaentation partielle. Deuxième
édition:1980.
14. L’inconvénient de cette conception est
l’absence quasi-totale des butés occlusales
confiant ainsi aux seuls tissus ostéomuqueux
la charge de supporter la prothèse amovible.
15. La prothèse équilibrée :
La prothèse équilibrée proposée par Rigolet, en
Europe fut largement utilisée par cette école,
elle respecte deux principes :
- L’utilisation de l’empreinte anatomo –
fonctionnelle.
- L’indication des taquets occlusaux.
16. La préparation se fait au niveau de l’émail
donc le risque de carie est diminué.
Dans les cas d'edentements terminaux, les
appuis occlusaux sur les dents bordant les
édentements seront généralement situes en
position mésiale.
17. Sur les dents bordant les edentements
encastres, les appuis seront réalisés du cote
de l’édentement.
En ce qui concerne les appuis secondaires,
ceux-ci seront réalisés de façon symétrique
pour que les différents axes forment un
triangle et que la prothèse soit dite auto-
équilibrée.
18. Pour définir la prothèse dite bio fonctionnelle, le
JOYEUX a retenu de toute ces théories le meilleur
de leurs possibilités afin de satisfaire des impératifs
tels que : la rigidité, le décolletage, l’adhésion et le
respect de l‘intégrité tissulaire.
On appelle prothèse biofonctionnelle, toute
prothèse, respectant l’intégrité des tissus de
support, satisfaisant à tous les impératifs
biologique, physiologique et mécaniques, et
assurent le jeu harmonieux des fonctions de
mastication, de déglutition dans toute leur
plénitude.
21. 4. Impératifs de conception d’une PPAC
Pour être biofonctionnelle la PPAC doit être conçue selon
certains impératifs :
A- Equilibre prothétique :
La triade de HOUSSET
Sustentation
Ensemble des forces axiales qui s'opposent à l'enfoncement
de la prothèse dans les tissus de soutien.
Il s'agit de lutter principalement contre les composantes
axiales des forces de mastication. •PIERRE SANTONI: maîtriser la
prothèse partielle amovible ;
édition cdp 2004
22. Un polygone de sustentation le plus symétrique et le plus
large possible limite l'apparition d'axes de rotation ainsi que
les phénomènes de levier liés à l'application des charges
occlusales sur la prothèse
La prothèse doit donc s'appuyer sur les faces occlusales du
plus grand nombre de dents possible, par l'intermédiaire
d'appuis occlusaux, afin de répartir harmonieusement les
forces axiales sur les dents piliers et les segments édentés.
23. •PIERRE SANTONI: maîtriser la
prothèse partielle amovible ;
STABILISATION
La prothèse, une fois placée sur son support dento-ostéo-fibro-
muqueux, ne doit présenter aucun mouvement de translation
horizontale ni sagittale ni vestibulolinguale, pas plus que des
mouvements de rotation, et ce bien sûr à l'état de repos, mais
également pendant la fonction.
RÉTENTION
Ensemble de forces qui vont s'opposer à la
désinsertion spontanée de la prothèse.
Celle-ci due généralement, aux forces de tractions
verticales exercées pendant la mastication.
24. Horizontal
Sagittal
Frontal
•pour que la PPAC soit stable, elle doit
impérativement contrarier les 6 mouvements
décrits par Tabet qui sont :
•les mouvements de translation dans le plan
horizontal, frontal et sagittal ;
•les mouvements de rotation dans le plan
horizontal, frontal et sagittal également ;
Et cela avec les différents éléments du châssis ;
25. Les six mouvements fondamentaux:
Trois mouvements de translation :
-Translation verticale.
-Translation horizontale.
-Translation mésio-distale (ou disto-mésiale).
Les mouvements deTABET
26. Trois mouvements de rotation :
-Rotation distale verticale.
-Rotation autour de l'axe de la crête.
-Rotation dans le plan horizontal.
27. B- Choix d’un axe d’insertion L’axe le plus juste
c’est celui qui nécessite le moins de meulage,
déterminé à l’aide d’un paralléliseur ;
C- Respect des tissus muqueux
D- Rigidité : assuré par la nature et l’épaisseur
du métal ;
28. 5- Choix de l’alliage métallique
Biomécanique : module d'élasticité élevé => bonne
rigidité
Physiques : - faible densité => légèreté
- dureté voisine à celle de l’email
Biologiques : bonne tolérance tissulaire
29. Alliages à base de
chrome
cobalt (Les
stellites)
-Module d’élasticité élevée
-Grande rigidité
-Polissage parfait
-Seul l’allongement à la
rupture est jugé
insuffisant
-Stabilité fonctionnelle
-Biocompatibilité
tissulaire
-Peu onéreux
-Grande résistance au
ternissement et à la
corrosion
-Dureté voisine à celle
de l’émail
-Légers
30. Les alliages d’or type IV
lourds
onéreux
moins rigides
•occupent le deuxième
rang, ils sont
Alliages à base de nickel
chrome
pas très utilisés à cause de
leur manque
manque d’élasticité
Alliages à base de
titane
ce métal est
utilisé à cause
de :
Sa légèreté
résistant à la corrosion, à
l’érosion
biocompatible
Les résines acryliques
faible résistance mécanique
instabilité dimensionnelle
ne répondent pas
aux impératifs
précités en raison
31. Conclusion
Quel que soit le type d’édentement en cause,
la prothèse doit satisfaire aux principes de
rigidité, de sustentation, de stabilisation et de
rétention c’est pour cela le praticien doit
intégrer l’ensemble des connaissances
biologiques, physiologiques et mécaniques.