Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Cour de l'amenagement tissulaire implantologie
1. Module d’implantologie dentaire
4ème année
Dr.A Chafai
Spécialiste en pathologie et chirurgie buccale
praticien implantologue
Ancien maitre assistant a l’université de Sétif
Chafidental@gmail.com
Aménagement tissulaire
péri implantaire
2. La réalisation de traitements implantaires chez des sujets totalement ou
partiellement édentés doit être précédé par une évaluation minutieuse du
terrain permettant d'apprécier la valeur intrinsèque des tissus récepteurs de
cet artifice, tant sur le plan quantitatif que qualitatif, afin d'en améliorer les
conditions « Gingivales - Osseuses.....», autorisant une pose de l'implant dans
des conditions optimales assurant sa pérennité
3. 1- FACTEURS LIMITATIFS DES TECHNIQUES IMPLANTAIRES :
Les techniques pré-implantaires, notamment non chirurgicales, connaissent des limites
consécutives à l'involution des bases osseuses des crêtes édentées.
Un canal mandibulaire devenu trop « superficiel » contraint souvent à limiter
l'implantation inférieure à la symphyse.
Au maxillaire, les obstacles anatomiques qui sont encore plus contraignants: Sinus
maxillaire-Fosses nasales - Canal palatin - Structure même de l'os.
Résorptions de sens opposé modifiant les rapports maxillo-mandibulaire
Inversion et Modification des rapports des crêtes avec les structures osseuses voisines.
4. MAXILLAIRE :
1- La crête se rapproche de l'épine nasale antérieure et du plancher des fosses nasaies
2- Epaisseur osseuse entre le plancher sinusien et la crête diminue.
3- Relief tuburositaire diminue.
11. MANDIBULE :
1- Accentuation de la saillie mentonnière « Disparition de l'os alvéolaire ».
2- Résorption pouvant atteindre les apophyses géni « Symphyse avec forme plate et
étalée ».
3- Rapprochement du trou mentonnier de la crête, pouvant même se situer sur celle-c
4- Postérieurement, la résorption est limitée par la ligne mylohyoidienne qui peut
constituer une saillie sous-muqueuse tranchante, douloureuse au palper.
5- Parfois entre les crêtes, les reliefs s'inversent formant une gouttière
6 - Parfois on note une atrophie osseuse considérable des branches horizontales, à un
point qu'elles ne seront représentées que par la corticale basilaire, surmontée d'une
mince couche de tissu spongieux dans lequel chemine le canal dentaire.
17. 2- CLASSIFICATION DES ARCADES EDENTEES :
Il existe de nombreuses classifications « CAWOOD - KENNEDY - MISCH - LECKHOLM et ZARB
On citera celle de CAWOOD, car la plus utilisée pour définir la qualité d'os résiduel, d ou six
situations pré-implantaires.
CLASSE I : Arcade dentée ;
CLASSE II : Postavulsion ;
CLASSE III : Crête arrondie, d’une hauteur et d'une épaisseur suffisantes;
CLASSE IV : Crête très mince en lame de couteau, maïs d'une hauteur suffisante ;
CLASSE V : Crête plate, d'une hauteur et d'une largeur insuffisantes;
CLASSE VI : Crête relief inversé avec perte d'os basailair.
19. 3 -1- Aménagement chirurgical des tissus mous :
Permet l'aménagement des crêtes édentées déformées par excès ou par défaut de
substance « Greffe gingivale libre ou pédiculée.... » afin d'améliorer les conditions
gingivales pour la pose d'implants.
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23. Préparation pré-implantaire des alvéoles d'extraction :
L extraction d'une dent s'accompagne toujours d'une altération du volume tissulaire «
Horizontale et Verticale », entraînant un effondrement des tissus mous.
Des techniques chirurgicales de préservation de l'alvéole ont été proposées afin de
préserver les contours de l'alvéole et de minimiser ces remodelages .
• Préserver les contours naturels d'une alvéole passe avant tout par une gestuelle
chirurgicale la plus atraumatique possible, préférentiellement avec réalisation d'un
lambeau ;
• D'autres auteurs préconisent, après l'extraction atraumatique, le recours au
comblement de l'alvéole par un matériau de substitution osseuse
• Le recours à des techniques combinées permettant le recouvrement du biomatériau
l'associant à un lambeau positionné coronairement, soit de membranes ou de greffes
épithélio-conjonctives ou conjonctives.
Autres techniques :
• Augmentation symphysaire par interposition « Sandwich symphysaire »,
• Augmentation postérieure par interposition « sandwich postérieur » ;
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27. 3 - 2- Augmentation osseuse du site implantaire :
L'effondrement osseux faisant obstacle à la pose d'implants, est dû à la maladie
parodontale, ainsi qu'à des extractions mal menées; des techniques d'augmentation osseux
permettent alors la pose simultanée ou ultérieure d'implants dans des conditions
favorables, avec un taux de survie et de succès élevés.
28. Greffes osseuses d'apposition:
Les sites de prélèvement initiaux « Os iliaque et pariétal» sont
de plus en plus abandonnés dans les cas de petites et
moyennes étendues au profit des sites intra-oraux « Menton-..
Ramus ».
On utilisera aussi divers blocs ou granules spongieux ou cortico-
spongieux « FDBA/DFDBA, Bio-oss ,Puros » ou synthétiques «
TCP HA/TCP.... », Bioverres, tant en constructions horizontales
que verticales.
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44. ROG:
La ROG est l'une des alternatives pour restaurer un volume osseux insuffisant
pour la mise en place d'implants dentaires, basée sur le principe d'exclusion
cellulaire, l'usage de membranes permet de ménager un espace cicatriciel au
niveau de la zone à reconstruire, favorable à la colonisation par les cellules
osseuses. •
Titane - PTFEe renforcé ou non par une armature en titane « NON RESORBABLE ».
COLLAGENE - POLYGLATINE 910-ACIDE POLYLACTIQUE - POLYURETANE « RESORBABLE
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50. SUBSTITUTS OSSEUX, INDUCTEURS DE
L’OSTÉOGENÈSE
• L’utilisation de protéines inductrices de l’ostéogenèse (bone morphogenetic protein [BMP] est une voie
de recherche qui se développe rapidement.
• Ces techniques permettraient de disposer d’un greffon à la forme exacte de la perte de substance.
• Le « moule en titane de l’os desiré » rempli d’un mélange d’os autologue traité, de moelle osseuse du
patient et de BMP. L’ensemble placé dans le muscle grand dorsal et la morphogénése est appréciée par
scintigraphie et scanner. Le greffon est ensuite transplanté .
51. - Distraction osseuse :
Elle permet un gain osseux vertical ou horizontal.
Elle peut être progressive avec une séparation complète des deux parties osseuses et la
fixation d'un vérin, dans le cas d'un gain horizontal « Bone splitting » , avec une fracture
en bois vert de la crête osseuse, et le comblement de la zone de séparation avec un
substitut osseux.
Dans l'espace ainsi créé, un caillot sanguin se forme, s'ensuit une néo-vascularisation du
site avec une formation de capillaires et l'arrivée d'ostéogéniteurs depuis le périoste et
l'endoste. environnants « 5 jours post-opératoire » .
Ce qui explique que le dispositif n'est pas actionné les premiers jours dans le cas
de la distraction progressive, s'en suit une néoformation osseuse.
A noter que la distraction verticale peut être activée plus rapidement « 1mm en
moyenne », que celle horizontale « 0,5mm/j ».
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55. Elévation sinusienne :
Le maxillaire supérieur édenté présente souvent une faible hauteur d'os alvéolaire suite à la
résorption post-extraction elle ou une pneumatisation.
Lorsque la hauteur résiduelle est d'au moins 6 mm, le recours aux implants courts est une
alternative pour réhabiliter l'édentement. L'élévation de la membrane sinusienne est une
technique permettant de restaurer une hauteur sinusienne satisfaisante pour la pose de
l'implant « BOYNE et JAMES 1980 ».
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59. permet la mise en place d’implants en arrière des trous
mentonniers dans un os mandibulaire d’une hauteur insuffisante.
Le nerf doit être dérivé sous la muqueuse vestibulaire ou
provisoirement écarté, le temps de mettre l'implant en place.
Après usage de cette technique, les résultats varient selon les auteurs
entre 7 à 52 pour cent de troubles de la sensibilité à 2 ans.
Transposition nerf alvéolaire inférieur :