23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
Les liaisons selles- chassis
1. UNIVERSITÉ BADJI MOKHTAR – ANNABA -
Faculté de Médecine
Département de Chirurgie dentaire
Service de prothèse
Les Liaisons selles-chassis
Présenté par: Rt Neciri.B. Encadré par: Dr Bentahar
2. Plan de travail
• Introduction
• Liaison Rigide
Si des taquets distaux sont utilisés
Si la prothèse ne comporte pas de taquets
• Liaison flexible ou articulée
• Mode de liaison conseillé
• conclusion
3. Introduction
La sustentation prothétique est assurée par les
crêtes gingivo-osseuses que recouvrent les
selles, et par les organes dentaires sur lesquels
s'appuient les taquets occlusaux et la barre
cingulo-coronaire.
La façon dont sont reliés ces éléments joue un
rôle important dans l'équilibre de l'ensemble,
dans la stabilité occlusale et dans la
répartition sans surcharge des forces
fonctionnelles.
4. Édentements encastrés
L'appui, bien équilibré de part et d'autre de la crête
édentée, est essentiellement dentaire : le problème
de dualité tissulaire ne se pose pas.
Taquets et crochets sont reliés directement aux selles
par des potences courtes et indéformables. Il s'agit
de crochets à liaison rigide.
Si l'élément de rétention choisi est un attachement
préfabriqué, il est de type glissière.
Édentements en extension
Prise comme type de description, une prothèse
restaurant une Classe I mandibulaire permet une
étude critique des divers modes de liaison.
5. Prothèse mandibulaire de Classe I
Elle peut schématiquement se décomposer en deux
parties.
- Celle s'appuyant sur les organes dentaires: barre cingulaire
et taquets (parfois appelée « arc d'immobilisation »). Sa
possibilité de mouvement axial, liée à la compressibilité
desmodontale, est très faible : 1/10 de mm.
- Celle s'appuyant sur les crêtes : selles reliées par la barre
linguale.
Sous l'effet des forces de mastication, une selle en
extension se déplace en fonction de la compressibilité de
la fibro-muqueuse (0,4 à 1 mm) et de l'intensité des
pressions postérieures. Ces mouvements se résument
essentiellement en une translation verticale et une
rotation distale verticale: l'équilibre de l'ensemble risque
d'être compromis. Un choix s'impose entre divers modes
de liaison.
6. Fig. 01. — Les deux parties d'une prothèse de classe / .
a : éléments à appui dento-parodontal,
b : éléments à appui gingivo-osseux.
Prothèse mandibulaire de Classe I
7. Prothèse mandibulaire de Classe I
Liaison rigide
Elle est établie par une potence courte unissant
directement la selle à la barre cingulaire : la prothèse
est un solide indéformable.
■ Si des taquets distaux sont utilisés
L'efficacité masticatrice est bonne, mais un
enfoncement distal des selles peut provoquer des
surcharges.
8. Prothèse mandibulaire de Classe I
Liaison rigide
Fig. 02. — Potences distales courtes et
rigides + Taquets distaux —>
Basculement de la prothèse, surcharges,
(dents + crêtes).
9. Prothèse mandibulaire de Classe I
Liaison rigide
■ Si la prothèse ne comporte pas de taquets
Surcharge dentaire et basculement semblent devoir être
supprimés,
mais un enfoncement général de la prothèse peut se produire :
- la barre cingulaire exerce des forces obliques et devient nocive
(version V des dents); si pour éviter cela, on la place plus
cervicalement, elle ne remplit plus son rôle, et sa translation
axiale la rend agressive pour la gencive marginale;
- l'occlusion devient instable ; le patient se sert préférentielle-
ment de ses dents restantes : propulsion mandibulaire et
diminution de DVO peuvent en découler.
10. Prothèse mandibulaire de Classe I
Liaison rigide
Fig.03. — Potences distales courtes et
rigides + Absence de taquets occlusaux —>
Enfoncement de la prothèse, barre
cingulaire nocive.
11. Prothèse mandibulaire de Classe I
Liaison flexible ou articulée
Barre cingulo-coronaire et taquets sont reliés aux selles soit par la
flexibilité d'une barre métallique, soit par l'articulation d'un
attachement : la prothèse n'est pas un solide indéformable.
Ce mode de liaison semble devoir ménager la santé parodontale
mais présente des inconvénients :
• trop grande liberté des selles : résorption osseuse,
• instabilité occlusale : propulsion mandibulaire,
• apparition d'un bruxisme, le patient prenant inconsciemment
l'habitude de « jouer », mâchoires serrées, avec les selles
mobiles,
• formellement contre-indiqué en cas de prothèse complète
antagoniste.
12. Prothèse mandibulaire de Classe I
Liaison flexible ou articulée
Fig. 04. —
a : liaison flexible (« Stress-breaker » de
Kennedy),
b : liaison articulée (rotule de Roach).
13. Les différentes expérimentations menées à ce jour ainsi que l'expérience
clinique nous conduisent à préconiser une liaison rigide particulière.
- Le tracé optimal d'une prothèse restaurant une Classe I mandibulaire nous
semble aujourd'hui être le suivant :
Plaque-base constituée de selles très enveloppantes réunies par une barre
linguale.
Arc d'immobilisation composé d'une barre cingulo-coronaire et de taquets
situés mésialement sur les dents limitant les secteurs édentés. Si possible,
adjonction d'« appuis indirects » sur les avant-dernières dents.
Potences situées mésialement par rapport aux dernières dents (et espacées
de la gencive).
Crochets choisis en fonction des conditions locales.
Ce mode de liaison est également utilisé pour les Classes I maxillaires.
Quand la prothèse restaure une Classe II modifiée, ce mode de liaison est utilisé
pour la selle en extension ; la selle encastrée est reliée de façon rigide
classique.
Mode de liaison conseillé
15. Conclusion
Les praticiens mettent tout en œuvre afin
d’améliorer les qualités physiques et
mécaniques de prothèses partielles métallique
amovibles, et pour le moment la plus apte est
la liaison semi rigide. Reste a savoir si le future
nous prouvera son efficacité.