Une des forces créatrices majeures de nos sociétés dites occidentales est à chercher et trouver, encourager et cultiver dans les communautés urbaines et péri-urbaines d’Europe ou des Amériques, sans oublier l’Afrique et bien sûr l’Asie qui commence tout juste à rayonner loin de leurs propres territoires. Grand Corps Malade et bien d’autres groupes de slam ou de rap, de hip hop ou de break dance deviennent le moteur de l’évolution culturelle et ethnique de nos pays, n’en déplaise aux groupes populistes, nationalistes, suprématistes et autres blancs et plus blancs que blancs, signifiant européens, ou caucasiens comme disent les États-Unis. Moins caucasien que moi, tu dégages. Tolérance zéro en dessous de 95% caucasien, selon les nostalgiques de Mussolini et d’Hitler, et un peu de Staline et Trotsky.
One of the major creative forces of our so-called Western societies is to seek and find, encourage, and cultivate in the urban and peri-urban communities of Europe or the Americas, without forgetting Africa and of course, Asia which is just beginning to radiate far from their own territories. Grand Corps Malade and many other slam, rap, hip hop, or break dance groups are becoming the driving force behind the cultural and ethnic evolution of our countries, bringing mental ulcers and tumors to all populist, nationalist, supremacist, and other white and whiter than white groups, meaning Europeans, or Caucasians as the United States says. Less Caucasian than me, you zip off out of my sight. Zero tolerance below 95% Caucasian, if we have to follow those lost humans nostalgic for Mussolini and Hitler, and a little for Stalin and Trotsky.
2. GRAND CORPS MALADE –
3ème
TEMPS – 2010
Ce Grand Corps Malade est le témoin d’une réalité absolument monstrueuse dans notre société. La
trahison de je ne sais pas combien de générations de jeunes qui sont devenus ensuite adultes. Trahison par
toute la structure de formation et d’éducation de ces enfants qui viennent à la vie sans le demander et qui
devraient s’excuser sans cesse de déranger la paix de la vie qui n’est pourtant pas éternelle.. La famille est
une illusion la plupart du temps quand les parents travaillent quelque chose comme douze heures par jour
chacun. L’école maintenant à partir de trois ans ne cherche pas à ouvrir les enfants à la vraie vie sur la base
de leurs vraies vies que l'école, les maîtres, les professeurs et tout le personnel nient bien sûr car parler de
leurs vraies vies aux enfants entrainerait d’horribles maux à l’âme pour ces professeurs si laïques qu’ils en
ont perdu l’âme et même parfois plus, l’esprit quand ce n’est pas simplement la simple jugeotte, le bon sens.
Ce Grand Corps Malade ne parle que du 93 qu’il connait, mais en fait cela s’applique allégoriquement,
métaphoriquement, paraboliquement à tous, même les fils et les filles des familles les plus aisées, les plus
affluentes, mais surtout et avant tout à l’entier de la classe moyenne qui ne sait pas vivre sans travailler. Les
seuls qui y échappent sont ceux qui se contentent de vivre sur les aides sociales, mais le désœuvrement les
amène à chercher des activités toutes plus clandestines les unes que les autres et donc toutes dans la
marge d’un marché noir de quoi que ce soit qui ne peut pas se vendre sur le marché normal. Heureux ceux
qui comme Grand Corps Malade ou Nique Ta Mère trouvent dans la musique le moyen de vivre, de
produire, de créer, de rayonner car l’homme est fait pour vivre certes, jusqu’à la mort, mais il ne peut vivre
que s’il travaille et donc crée quelque chose qui fait de lui un homme – ou une femme d’ailleurs – ou tout
autre combinaisons de toutes les identités de genre que vous pouvez imaginer. Et ce de façon
« sustainable » (le français n’a pas de mot), c’est-à-dire une activité créatrice qui lui donne les moyens de
continuer à vivre et même de continuer à se développer.
À consommer donc sans modération, et peut-être qu’un jour, au fond de votre lit de misère vous aurez
la révélation du soleil qui se cache derrière la lune et vous prendrez alors le taureau de vos handicaps par
les cornes et vous le monterez comme un simple cheval domestiqué. Rappelez-vous comment les vers de
sable de la planète Dune peuvent être monter et même domestiqués tout en restant sauvages.
Bonne chance et bon voyage
Dr. Jacques COULARDEAU
3. ENGLISH VERSION
This Grand Sick Body is the witness to an absolutely monstrous reality in our society. The betrayal of I
don't know how many generations of young people who then became adults. Betrayal by the entire structure
of training and education of these children who come to life without asking and who should constantly
apologize for disturbing the peace of life which is not eternal anyway. The family is an illusion most of the
time when parents work something like twelve hours a day each. The school, now from the age of three,
does not seek to open children to real life on the basis of their real lives which the school, the teachers, the
professors, and all the staff, of course, deny because them talking about their real lives with children would
bring horrible pain to the soul for these teachers who are so secular that they have lost their soul and
sometimes even more, their spirit, when it is not simply plain savvy, common sense.
This Grand Sick Body only speaks of the 93-department north of Paris that he knows, but in fact, it
applies allegorically, metaphorically, parabolically to everyone, even the sons and daughters of the
wealthiest, most affluent families, but above all, and essentially to the entire middle class who do not know
how to live without working. The only ones who escape it are those who are content to live on social welfare,
but idleness leads them to seek activities, each more clandestine than the other and therefore all within the
margins of a black market for anything you may think of which cannot be sold in the normal market. Happy
are those who, like this Grand Sick Body or Fuck Your Mother, find in music the means to live, to produce, to
create, to shine because man is certainly made to live, until death, but he can only live if he works and
therefore creates something that makes him a man – or a woman for that matter – or any other combination
of every gender identity you can imagine. And this in a “sustainable” way (French has no word for
“sustainable”), that is to say, a creative activity that gives any man – or woman – the means to continue living
and even to continue to develop.
So, consume this slamming poetry therefore without moderation, and perhaps one day, in the depth of
your bed of misery, you will have the revelation of the sun which hides behind the moon, and you will then
take the bull of your handicaps by the horns, and you will ride it like a simple domesticated milk cow.
Remember how the sandworms on the planet Dune can be ridden, and even domesticated though still
remaining wild.
Good luck and have a good trip
Dr. Jacques COULARDEAU