« Laurent Mathoux livre un roman décapant sur fond de satire sociale. Il nourrit son récit de personnages pittoresques et truculents. Son style est à la croisée des chemins entre Tar[a]ntino et Mr Bean. » Dixit l’auteur qui se croit descendre de la cuisse de Charlie Chaplin. Mais tartinons comme on peut avec les baked beans de quelque pub londonien
Pas mal du tout, mais plutôt creux comme quand il faut creuser un peu pour voir la lumière de l’enfer sous nos pieds. Truculents ? Vraiment ? Le Malik est plutôt succulent, dixit ou dixeunt trois putes dont une plutôt travestie. La Clémence est plutôt mal embouchée si j’en crois son lexique courant par temps de crise. Le Tony, le Gitan local, est plutôt pas trop branché sexe mais plutôt branchés sur les bites d’amarrage en acier que nos villes utilisent pour empêcher le parking ou parkage sauvage. L’Amadou , c’est le pied, Mbote et Botikala Malamu. Il est noir comme la nuit et il se fait des trous noirs dans la journée. Une étoile, quoi. Les autres sont des comparses qui ne font que figurer dans les marges, surtout les marges de la drogue, de l’alcool et de je ne sais quelle prostitution.
Plus que de la satire sociale nous avons là un simple cas de surexploitation satyrique ou satyridienne, avec l’y-grec essentiel, d’un Gitan, d’un Maghrébin, d’un Malien et d’une aveugle de naissance comme c’est pas possible par l’Éducation Nationale et ses classes Ulis, vous savez « Heureux qui comme Ulis a fait un long détour par Saint Flour et la Margeride ». Il en est même revenu avec une toison d’or. Superbe Jason en tenue d’Adam dans ce capharnaüm.
Eh Ben Ça Alors ! C’est du tout cuit sur canapé de crudités à déguster avec parcimonie tout en se gardant de provoquer une quelconque éruption verbale intempestive. Que veut dire « ejaculare » en Latin. Rien de bien différent de volubilité inexhaustive.
2. LAURENT MATHOUX – CHINER
LA FERRAILLE – REVOIR
ÉDITIONS – 2023
Petit, j’entends court, et sans prolongations, roman d’aventures en jungle urbaine dans la
cambrousse chinoisante, ou est-ce chinisante, de Saint Flour, en bordure de forêt, avec un
cadavre dans la rivière qui coule encore malgré la chaleur et la sècheresse. Plus d’eau, pas d’eau,
qu’importe pour qui croit au geyser miraculeux après rabotage de la culasse à la varlope.
Amusant, hilarant, funny pour faire branché, et bien d’autres choses en français et en gitan,
mais rien en arabe, bizarre, bien qu’un peu en français branché grossier et ordurier, car on nous
dit d’écouter plein de chansons. Mais « Chouf the Musique » [Jacques Coulardeau, ASIN :
B09P6QGSJW, Éditions La Dondaine, 24 décembre 2021, Langue : Français, Nombre de pages
de l'édition imprimée : 63 pages, dans toutes les boutiques Kindle du monde] est toujours à l’ordre
du jour, surtout avec la Clémence qui ne sait faire que cela. Elle « chouf » en classe, « chouf »
dans le taxi, « chouf » en catimini, « chouf » en clandestinité, et j’imagine même « chouf » en
classe et « chouf » en famille. Smartphone et casque Wifi de pacotille qui tue tout contact avec les
autres, et pourquoi donc, quand on est tous si différents. Cependant la première phrase, et les
premiers mots de l’autiste Malik après son expérience jaillissante est et sont en français après
toute une vie de silence. On attendait la langue première de ce Malik, le kabyle ou l’arabe. Et ben
non ! Dommage. « C’était bien » mais ç’aurait été bien mieux en langue première, celle qu’il a
entendu depuis la 24ème
semaine de la grossesse de sa mère.
Il faut absolument prendre ce petit, j’entends etc.,
roman comme un divertissement d’été, sinon vous y
perdrez la boule surtout que tout est faux, faussement
vrai et véridiquement falsifié.
Les Gitans se la paient belle et les Maghrébins sont
moins bien servis. L’Éducation Nationale dans la vaste
zone dite de l’Auvergne n’est pas brillamment louangée
particulièrement les classes ULIS (Unité Localisée pour
l’Inclusion Scolaire, p. 27) sont des ramassis d’élèves
ramassés justement par le vaste ramassage scolaire,
élèves si disparates qu’on peut se demander quel est
l’objectif réel : les parquer loin des autres pour qu’ils ne
perturbent pas les classes bien homogènes prisées par
les professeurs, surtout syndiqués, ou leur permettre de
s’intégrer dans la société ambiante par l’acquisition de
compétences socialement rentables, ne serait-ce que
pour chiner la ferraille, ce qui se réduit à savoir compter
et connaître l’addition, la multiplication, un tout petit peu
la soustraction mais surtout pas la division, car la
ferraille n’est pas partageuse.
Trois cas son spécifiés.
Un garçon (normal étant donnée sa maladie sélective en sexe, mais qu’en est-il en
genre, trans par exemple ?) autiste d’origine maghrébine tellement coupé de la réalité et des
dynamiques physiques et même physiologiques qu’il en est rendu abasourdi et une seule séance
3. de « nettoyage » ou de « rattrapage » par trois dames publiques, dont une est en fait une travestie
de genre opposé, le font exploser, et il vomit en jouissance ses premiers mots, sa première
phrase. « C’était bien ! » Pour un autiste muet jusqu’à l’adolescence, c’est bien : il possède le
passé, donc le présent et semble découvrir qu’il y a un avenir, un second service, même
simplement personnel si un partenaire n’est pas disponible. Bien. Et en plus l’imparfait donc
l’aspect sécant d’une action en développement, dans le passé. Très bon effet de sens. Et il est
capable en plus d’utiliser un adverbe. C’est un génie linguistique cet autiste. Encore deux ou trois
jaillissements et il serait aussi bon en langue que Rimbaud et sa Saison en Hiver, où ce Rimbaud
n’était qu’un moucheron à la pissotière de l’hôtel, même si cela a un autre sens jaillissant bien
dissimulé.
Une fille aveugle de naissance, père chirurgien hospitalier et mère avocate des causes
perdues, les deux plus ou moins bobos réformistes et humanistes qui ne voient même pas les
besoins de leur fille. Les parents sont les vrais aveugles. Imaginez ce que les trois filles du trottoir
dont nous avons parlé peuvent faire à cette fille négligée, même si elle ne peut pas voir le résultat,
mais elle sent l’effet produit sur les autres, comme le troisième bonhomme de cette assemblée et
sa propre mère qui entre en délire culpabilisant. Les vrais aveugles sont les parents.
Et bien sûr Tony, le Gitan, qui ne sait ni lire, ni écrire à 15 ans, mais compter ça va, avec une
calculette cependant. On lui attribue un premier prix d’éloquence pour la récitation publique de
Liberté d’Eluard sur accompagnement personnel à la clé à cliquet. C'est le seul à avoir un sens
prononcé de la foire sociale et culturelle de notre société SMS qui parle en emojis ou émoticons
muets. Mais ce n’est pas sans embrouilles.
Aussi n’hésitez pas à prendre votre pied sur la ferraille en chinant votre prostate si le besoin
s’en fait sentir. On a le droit de se donner un peu de plaisir de temps en temps, tant que cela
n’envahit pas l’espace public de quelque gendarmerie qui risque de ne pas apprécier certains
actes de voyeurisme provoqué et excitant en retour. Et dites au Mathoux, tout ce que vous en
pensez de ce chinage malencontreux et malencontré un soir au fond des bois, comme le son des
cors de je ne sais quelle maréchaussée qui n’a de la marée que la lune qui l’amplifie les jours de
pleine lune, et de la chaussée des godasses déglinguées pour remonter du Chambon à la 906 à
Olliergues en passant par le casernement.
Bonne divagation et errance dans les sous-bois giboyeux du Livradois Forez – et
probablement de Saint Flour, arrêt obligatoire des bus Mende-Clermont Ferrand et retour assurant
4. le ramassage scolaire de bien au-delà de Clermont pour les lycées, s’il y en a plusieurs, de Saint
Flour, et l’université de Perpignan à Mende.
Dr. Jacques COULARDEAU
ENGLISH VERSION
LAURENT MATHOUX – DEALING
IN STOLEN METAL – REVOIR
ÉDITIONS – 2023
Small, I mean short, and without any extra time, adventure novel in the urban jungle in the
Chinesing or is it Chinadealing [from French “chiner” meaning dealing in stolen metal, or other
goods] countryside of Saint-Flour, on the edge of the forest, with a corpse in the river which still
flows despite the heat and drought. No more water, no water, what does it matter for those who
believe in the miraculous geyser after boring wide the breech of one’s bladder through the penile
exhaust with a hand jointer or planer?
Amusing, hilarious, drôle to make it trendy, and many other things in French and Gypsy, but
nothing in Arabic, weird, although a little bit in rude and filthy trendy French, because we are told to
listen to lots of songs, and we expect the Arabic word there, “chouf”. And “Chouf the Musique”
[Jacques Coulardeau, ASIN: B09P6QGSJW, Éditions La Dondaine, December 24, 2021,
Language: French, Number of pages of the printed edition: 63 pages, in all Kindle stores
worldwide] is still available and in no way out of print since it is an eBook. This is the order of the
day, especially with Clemence who only knows how to do that to isolate herself in her music. She
"chouf" in class, "chouf" in the taxi, "chouf" on the sly, "chouf" in hiding, and I even imagine she
"chouf" in class and "chouf" in the family. A junky smartphone and lousy Wi-Fi headset will kill all
contact with others, and why not so, when we are all so different. However, the first sentence and
the first words of the autistic Malik after his gushing experience is and are in French after a lifetime
of silence. We expected the first language of this Malik, Kabyle, or Arabic. Well, no! What a shame!
"That was feeling good" but it would have been much better in his first language, the one he had
heard since the 24th week of his mother's pregnancy.
It is absolutely necessary to take this little, I mean… etc., novel as summer entertainment,
otherwise you will lose your mind, especially since everything is false, falsely true, and truthfully
falsified.
The Gypsies are indulging in the joys of living and the North Africans are slightly less well
served. National Education in the vast area known as Auvergne is not brilliantly praised,
particularly the ULIS classes (Localized Unit for School Inclusion, p. 27) are an assembly of
students brought together precisely by the vast school bussing service, all pupils who are so
disparate and different that one wonders what the real objective is: to park them far from the others
so that they do not disturb the very homogeneous classes prized by the teachers, especially
unionized teachers, or to allow them to integrate into society through the acquisition of socially
profitable skills, if only to deal in stolen or embezzled metal, which boils down to knowing how to
5. count and knowing addition, multiplication, a tiny bit of subtraction but above all no division
because stolen or embezzled metal dealers do not share the profit.
Three cases are specified.
A boy (quite normal given his sex-selective disease, but what about gender, trans for
example?) who is autistic of North African origin so cut off from reality and from his physical and
even physiological dynamics that he is rendered stunned and a single session of “cleaning up”
after a fright leak in his pants, or is it a “catching up” episode provided by three public ladies, one of
whom is actually a transvestite of the opposite gender, makes him explode, and he vomits in
enjoyment his first words, his first sentence. “that was feeling good!” For an autistic person who
had been mute until adolescence, this is good: he possesses the past, therefore the present, and
seems to discover that there is a future, a second service, even if simply by self-service if a partner
is not available. GOOD. And in addition, the imperfect tense and aspect in French, therefore the
secant aspect of an action in development, in the past. VERY GOOD discursive effect. And he is
also able to use an adverb. This autistic man is a linguistic genius. Two or three more geyser-like
spurts and he would be as good at language as Rimbaud in his Saison en Hiver, where this
Rimbaud was just a gnat in the hotel’s pissing hole, even if that image has another well-disguised
spurting meaning.
A girl who has been blind from birth, the daughter of a hospital surgeon father and a lost
cases’ lawyer mother, the two more or less reformist and humanist do-gooders who do not even
see their daughter's needs. Parents are the truly blind here. Imagine what the three sidewalk girls
we talked about before can do for this neglected girl, even though she can't see the result, but she
can feel the effect on others, like the third guy in this assembly and her own mother who goes into
a guilt-ridden delirium. The truly blind are the parents here.
And of course, Tony, the Gypsy, who can neither read nor write at 15, but counting is fine, with
a calculator, however. He was awarded a first prize for eloquence for the public recitation of Liberté
by Eluard with personal accompaniment by the ratchet spanner. He is the only one with a
pronounced sense of the social and cultural cattle fair that our SMS society is, that speaks in mute
emojis or emoticons. But that's not without its own homegrown hassles.
So, do not hesitate one instant to experience total bliss on top of the scrap metal heap by
manually playing with your prostate if the need arises. We have the right to give ourselves a little
6. pleasure from time to time, as long as it does not invade the public space of some police station,
which risks not appreciating certain acts of provoked and yet consequently exciting voyeuristic
acts. And tell Sir Mathoux all you think about this unfortunate and unfortunating dealing-embezzling
one night deep in the woods, like the sound of the horns of I don't know what constabulary [tide-
roadway in French] whose only tide it is connected to is the moon which amplifies the days of the
full moon into werewolves hunting parties, and whose only roadway run by our feet shoed in
dilapidated shoes to go up from Chambon to the D-906 road in Olliergues via or by the barracks
and offices of the said constabulary.
Good wandering and rambling in the game-filled undergrowth of Livradois Forez forests – and
probably Saint Flour forests, a mandatory stop for Mende-Clermont Ferrand buses and return
providing school busing service from well beyond Clermont for various high schools, if there are
several, in and around Saint-Flour, and the University of Perpignan in Mende.
Dr. Jacques COULARDEAU