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LAURENT MATHOUX – LES ESCARGOTS
MEURENT TOUJOURS DEBOUT – 2020
Résumé :
Eddy Rosco, rock manager à Clermont-Ferrand, est prêt à tout pour accompagner un
groupe vers la réussite, y compris troquer sa splendide Cadillac rose-candie contre un
vulgaire fourgon de poissonnier.
Quand il cherche un batteur, il veut absolument recruter Léon qui vit au milieu des escargots
avec un père tyrannique : Joe Locatelli.
Mais entre l’héliciculture de Joe, le jardin urbain partagé bio juste en face, et le voisin d'à
côté qui répand du Roundup sur ses cultures intensives, la tension est palpable sur les
parcelles du Puy de Montaudoux. C'est au cœur de ce mauvais western qu'Eddy Rosco va
parvenir à éloigner Léon de ses plants de cannabis. Il lui faut ce batteur extraordinaire, doté
d'un pied droit prodigieusement agile. Bien sûr, Eddy a bien entendu parler de la mauvaise
réputation que traîne le fils Locatelli. Mais le manager espère parvenir à le cadrer.
Il n'est pas au bout de ses peines...
VOL ET ENVOL DE CADILLAC FLEETWOOD
1955 ROSE
Le tracteur – oh ! Pardon la Cadillac Fleetwood 55 rose à la Elvis Presley, Dieu ait
son âme – s’envole et l’escargot Gros Gris ou Demoiselle perd pied dans ce foutoir
musicalement disjoncté. Francis Blanche, qui fut en son temps un humoriste féroce, s’en
tortille encore dans sa tombe en expliquant à Max Favalelli – ou serait-ce Joe Locatelli ou
je ne sais quel Niccolo Paganini ou Jarosław Pijarowski ? – pourquoi ces sacrés p***
d’escargots semblent ne vouloir mourir que sur leur p*** de pied – et donc guéris et vivants
après passage aux urgences gastronomiques – dans sa pièce « Les Escargots meurent
debout » de 1964 – comme Elvis Presley qui cette année chantait « J’ai besoin de quelqu’un
sur qui m’appuyer » et il s’agit bien de quelqu’une Demoiselle, escargot ou non – car ils
meurent, ces escargots, comme beaucoup d’autres bestioles ventre à terre, mais pour eux
le ventre étant le pied, ils ne peuvent mourir que sur pied et donc debout. Aussi lumineux
qu’une éclipse en plein midi. Et ce que je dis est vrai. Vous pouvez vérifier à l’Institut National
de l’Audiovisuel
Mais il s’agit de musique enfin ? Eh bien, quoi ? Nous y sommes en plein dans le
mille du mitan de la rège, autant que cinq sur cinq sont « mitano mya mitano » en lingala.
Oui certes, mais la musique d’un trio pas d’un quintette amplifié et plus ou moins rock
managé par un érudit collectionneur bravache, obèse et exhibitionniste de vinyls, Eddy pour
les intimes, mais Rosco pas Mitchell et ses Chaussettes Noires qui n’ont pas besoin de se
laver plus d’une seule fois, juste avant la sortie de l’usine car Omo lave plus blanc, mais
seulement dans la seule nuance seulement blanche de tous les seuls gris – gros ou pas –
y compris l’esseulé noir, seulement noir. Ni d’ailleurs le quintette – on le sait puisque c’est
un trio, une triplette, une triade tripanade tout comme les tritons qui la triturent, la tripanade
– le quintette donc belge Roscoe et leurs « Choses piégées dans nos esprits », comme
quelques sangliers dans un champ de maïs ou dans une ferme d’élevage d’escargots,
héliciculture qu’ils disent, à ne pas confondre avec les « Choses piégées dans mon esprit »
de Kid Cudi, et cette chanson-là est prise dans la clôture électrique d’Apple Music qui
empêche les gastropodes musicaux de fuir dans la nature à la Copyleft et les
gastropodophiles de venir opérer une razzia d’escargots dans la réserve de Joe Locatelli,
mobilier en bois de palette et maison en pisé et parpaings pur béton naturel gaulois –
Vercingétorix oblige !
Mais après avoir pensé cela, une Sainte Cécile transgenre, Eddy dans le texte, plus
obèse que moi tu meurs, se met à cogiter une Ode sereine à quelque sirène, Alice dans le
texte qui se veut au-delà de quelque trou de lapin que ce soit, mais Léon Locatelli a besoin
d’une personne pour s’occuper de lui de façon quotidienne sur qui il puisse s’appuyer, bien
qu’autiste et cherchant un contact et une dépendance qu’il rejette dès qu’il la trouve, et ce
n’est pas une Pinky du film de 1949 qu’il rencontre, mais un Pinky plus infantile dans sa
créativité qu’adulte et qui s’enferme dans une solitude mentale qui l’empêche de vraiment
atteindre le monde extérieur qu’il n’arrive pas à voir du fait de ses « yeux-nombrils », comme
Jimi Hendrix les appellerait, ou serait-ce un nombril oculaire attaché au cul de la Cadillac
Fleetwood 55 rose qui va tout droit à Cadillac, Gironde, l’hôpital psychiatrique bien connu
qui rime d’ailleurs avec un des vins de Bordeaux les plus réputé, les Graves et le Sauternes
de l’autre côté de la Garonne, à une enjambée de pont, et est donc entre deux vins de
l’entre-deux-mers. Et cette Alice-Léon-Pinky-Eddy – ALPE en anachronique acronyme –
unique qui n’arrive pas à atteindre le ciel, faute d’un pluriel salvateur. On peut monter le
chemin des pénitents musicaux rock and roll ou autre de La Chaise-Dieu à genoux mais
encore en faut-il au moins deux. C’est cette unicité individualiste à trois, sinon quatre, que
l’auteur met en scène comme une Lorelei prometteuse de réussite future, mais après
l’hypnotique noyade individuelle dans les flots du Rhin.
Ces artistes Clermontois qui voudraient bien jouer et réussir en bande, en sont bien
incapables car chacun bande dans son coin sans la moindre empathie musicale qui permet
de sortir de l’autisme, même Asperger comme pour Léon, le batteur qui en bat du pied droit
salomonique ou salomonien à six orteils pour ne plus battre à une quelconque batterie omni-
dominante et tyrannisante, qui vous tient pieds et poings liés, écartelé aux quatre coins d’un
ring où il ne se bat que contre le spectre de je ne sais quelle mère abandominatrice absente
et quel père brutalisateur qui s’abat sur Léon comme la misère sur les pauvres et les puces
sur les chiens, sans oublier le covid-19 sur les complotistes anti-masques, et ce Léon
Locatelli ne voudrait qu’une seule chose, pouvoir se recroqueviller dans sa coquille de
gastropode Asperger qui pallie son pied gauche unique avec les ailes de son imagination
fébrile et caractérielle lumineuse comme un Saint Livre de la Révélation Apocalyptique qui
ne laisse au musicien enceint de sa musique que le choix de mourir en l’accouchant ou de
la tuer en l’enfermant dans le cocon stérile de la différence marginalisante.
Vous ne pourrez qu’aimer ce conte diabolique, et Satan n’a pas suffisamment de
noms divers pour couvrir l’entier du terrain, et ce conte luci-féérique ne peut passer que par
la mort de qui hante l’esprit et même l’âme d’un génie autiste escargotique, j’entends qui ne
peut jamais sortir de sa coquille refuge et qui est alors la victime du premier croquenot venu
qui me vous l’écrase, l’autiste, comme d’autres écrasent les chenilles ou les limaçons, les
doryphores ou les pucerons. Et c’est bien là le monde de la musique amplifiée rauque et
râle à mi-chemin entre le ba-rauque gospel ou spiritual et le rap qui râle, martelant et
laminant, niquant tout sur son passage car il n’y a dans ce monde que deux types de gogos,
ceux qui niquent et ceux qui paniquent à la vue du seul acide hydroperoxyarachidonique
(Larry R. Engelking, dans Manuel de la Chimie Physiologique Vétérinaire, Troisième
Édition, 2015). Apprenez tout sur tout et en particulier les cagouilles qui sont l’anti-pendant
des grenouilles, pied unique contre cuisses doubles.
Vous êtes soit enfermé dans cette carapace ou bien la victime des rapaces
cadavériques de la normalité qui règne en Vénus aphrodisiaque aux Zéniths de notre terre
auvergnate. Vous en regretterez le temps de la consanguinité partagée. Voilà ce qui arrive
quand on amène du sang polonais dans un filon italien pur auvergnat de montagne. Faites
comme les Pharaons d’antan, restez entre frères et sœurs : cela donne déjà suffisamment
de transfusions sanguines combinatoires. Tout le reste n’est que noyade, ensevelissement
et tsunami démo-culturel.
Dr. Jacques COULARDEAU
LAURENT MATHOUX – SOUS PRESSION
– RevoiR ÉDITIONS – 2017
Laurent Mathoux va en étonner plus d’un avec son dernier roman, « Sous Pression ».
C’est l’histoire d’un jeune obsédé sexuel parisien qui finit par se marier avec un cep de vigne
appelé Marinella (comme la chanson de Tino Rossi), dites Marie c’est plus simple et moins
guindé.
Quand je te tiens là, sur mon cœur
Pour moi c'est un tel bonheur
Qu'aucun mot ne peut l'exprimer
Tout mon être est transformé
Et je voudrais que ce moment
Qui me trouble éperdument
Se prolonge éternellement
Et c’est ainsi qu’il finira entre deux chiens Peugeot et Renault, un ado de 17 ans,
presqu’un homme, Alex, fils de Marinella et d’un père exilé en export-import en Chine. Il va
devoir apprendre à cultiver la vigne du vignoble de Marinella, et donc d’Alex. Mais Alex n’est
pas bavard, alors ça ira à la lanterne ou à la chandelle, peu importe.
Et dire qu’il fut parisien, instituteur de maternelle obsédé sexuel en direction des
mères de ses charmants élèves. Mais à trop tenter parfois on se casse une dent et c’est ce
qui lui arrive avec le mari handicapé physique d’une de ces « mamans » dragueuses qui a
mis son mari dans le fauteuil roulant d’un coup de pétard parti volontairement par accident.
Il fuit donc de Paris à Clermont-Ferrand et Aubière et devient le bureaucrate gratte papier
sur clavier d’ordinateur à l’Inspection académique du Puy de Dôme responsable de la
gestion des brigadiers remplaçants.
Mais sa vie est compliquée et il devra laisser tout derrière. Son voisin, un certain
Raoul Morhange qui n’en a qu’une qu’il fait échographier régulièrement pour éviter quelques
remplacements, est un instituteur remplaçant plutôt barjot et tire au flanc, au flanc des
volcans à Aubière. Difficile voisinage qui s’améliorera rapidement. Une certaine Jenny
allemande prospère entre eux, qui est une manipulatrice du sexe qui ne cherche en
définitive qu’à piéger un père sans qu’il le sache pour en tirer une pension alimentaire grâce
aux conventions européennes. Qui réussira-t-elle à piéger dans son piège à bébés. Ce n’est
pas simple. La route d’Aubière à Vichy en passant par l’Allemagne est des plus compliquée,
mais simple à l’heure de l’ADN dont elle collectionne des échantillons chauds en diable de
ses innombrables amants.
Il rencontre dès le première jour une gitane qui fait un BTS et vit en ville. Et il tombe
à cul et chemise en une heure environ avec elle, notre Tristan – comme Tristan et Isolde
comme il dit une fois qu’il ne connait qu’en allemand et attribue à Wagner alors que Wagner
n’est qu’un des derniers venus sur ce bateau de l’Irlande à la Cornouaille en passant par la
Bretagne et qui fut rédigé par écrit en français normand du 11ème siècle et existait plus
profondément en Gallois, en Cornouaillais et probablement en Breton et en Irlandais bien
avant dans la tradition orale, donc dans des langues celtes et donc avec des racines dans
le celte gaulois pour sûr, racines à retrouver, mais personne ne connait la littérature orale
gauloise écrasée et détruite par la conquête romaine. Dieu ait l’âme de Jules César, un JC
entre autre au tournant d’un millénaire.
Et il est alors le gadjo de ladite Rosette et de sa famille, les Klaxon, dont il côtoie sans
le savoir un des oncles historiques au café d’Aubière tous les matins vers six heures, un
dénommé Jojo qu’il ne connut jamais sous son nom patronymique, jusqu’à sa mort : et c’est
lui qui le découvre mort dans sa voiture un matin devant le café La Taupinière. Et le voilà
transformé en taupe mortuaire.
Et c’est ainsi qu’il est mêlé à la résurrection de l’attraction familiale des Klaxons
détenue par Jojo Klaxon et enlisée dans la broussaille depuis les années quatre-vingt ou
deux frères se moururent l’un l’autre sur le mur de la mort de cette attraction. Inutile de dire
que Raoul et Rosette (un choix imposé par l’éditeur RevoiR j’imagine) font un beau couple
et quand on ajoute le couple Raoul et Tino – une autre allusion à Tino Rossi, décidément –
sur les motos dans l’attraction de ce mur de la mort en lutte mortelle – ou presque – pour
les beaux yeux et la rose de Rosette on a une merveilleuse trinité faite pour la classe
moyenne plus ou moins cultivée qui a envie d’avoir des émotions fortes par intermédiaires
plus courageux que simplement téméraires.
Mais le sujet central est l’Education nationale et son fonctionnement de triste machine
à normaliser les têtes mises au carré bien plus par l’école de la république que par la
télévision aux plus de cent chaines aujourd’hui alors que la vision scolaire reste le maître
normalisé – en fonction du quartier où il officie – aux besoins, souhaits et normes de la
classe sociale de chacun de ces quartiers. Le maître ne fait que transmettre des savoirs et
des savoir-faire qui doivent être absolument en osmose avec la position sociale des familles,
et peu de mixage social s’il vous plait, et surtout pas ethnique. Les écoles d’application pour
la classe supérieure, sinon l’enseignement privée, catholique ou pas. Les classes pour
voyageurs sur les terrains communaux de ces voyageurs pour les Gitans. Et le moyen de
gamme – d’une gamme si avachie qu’on dirait à peine une taupinière dans une prairie à
vaches – pour le restant des populations socialement déprimées ou ethniquement
marginalisées sinon ghettoïsée.
La charge est lourde mais l’Education Nationale en a vu d’autres – comme l’église
catholique – et les contestataires ou ceux qui veulent faire les choses autrement n’ont pour
eux que la porte soit vers les échelons supérieurs de l’université s’ils supportent, ou bien les
établissements industriels qui peuvent avoir un peu plus de liberté pédagogique, ou encore
le privé encore, mais le privé qui ne joue pas le jeu de l’Education Nationale et de l’éducation
privée sous contrat. C’est d’un sinistre ! Le pire des vices dans cette institution est la peur
panique de la pédophilie et tout instituteur – notez pas institutrice – qui a des rapports trop
proches, en confiance, de grand frère est suspecté d’avoir des tendances de mauvais aloi,
alors qu’en fait dans cette profession c’est bien plus celui ou celle qui garde des distances
bien fermes et claires qui révèle sa peur de surtout ne pas apparaître comme il ne faut pas
– et Freud nous dit tout de suite que qui ne veut pas paraître est trop souvent
inconsciemment ce qu’il ne veut pas paraître.
Mon dieu comme les choses deviennent compliquées ! Peut-être qu’il est plus simple
d’enfourcher une moto et de monter au mur de la mort, ou bien d’aiguiser des sécateurs et
de faire la vendange après avoir effeuillé la vigne un mois plus tôt pour que les raisins encore
verts puissent mûrir, bien que tirer les cavaillons restent la chose la plus amusante de tout
cycle de travail viticole. Il est vrai qu’il me manque en souvenir le cheval et la charrue qui
déchausse le rang de vigne avant de tirer les cavaillons. Mathoux suit sa Marinella et parle
de désherbage. Un peu court. Mais il est vrai qu’au temps des tracteurs parfois volants il est
difficile de voir un cheval et une charrue au mitan des règes de vignes.
Dr. Jacques COULARDEAU
LAURENT MATHOUX – À LA LIMITE DU
HORS-JEU – RevoiR – 2022
METTEZ LE MATHOUX DANS LE MOTEUR DU
TRACTEUR
Laurent Mathoux c’est les Flying Tractors, du moins en Auvergne. Qui ne connait pas
les Flying Tractors ? Uniquement les ignares et les incultes.
Qui n’a jamais vu ou entendu un vol de tracteurs, naturellement planants, passer au-
dessus d’une église d’Auvergne ou d’un château fort en ruines du Massif Central ?
Uniquement les gens qui ne savent pas que la vie c’est dehors et pas dedans, c’est dans la
nature et pas dans leurs lits, c’est les bras ouverts à tout ce qui vit dans le monde et pas les
doigts fermés et crispés sur leur bout d’andouillette de 15 centimètres avec lesquels ils ne
feront jamais qu’une andouille de deux mètres, comme le père de De Gaulle. Onanisme
assassin ! Laissez-les vivre que diable ! Chacun de nos « somes » (de nos hommes ?) de
couleur – vous savez les somes chromos, chromiques et chromatiques – a le droit à
l’aventure et à rencontrer l’ovule de son choix, dans une botte de foin ou dans sa salle de
bain.
Et ne voilà-t-il pas que ces Flying Tractors que j’ai dû entendre à Mauzun lors d’un
festival de clowns, arrêtent de s’encaustiquer stérilement le citron et l’un d’eux, un transfuge
j’imagine, au nom prédestiné, se prend pour un félin malin, un Mathoux à griffes, le Laurent,
et il se lance tout seul dans l’aventure de l’écriture, chromatique j’imagine pour que cela
sente bon la peinture, une dimension essentielle de l’art poétiquement prosaïque de ce
Mathoux. Et il imagine un Parisien déraciné de son quartier totalement pavé et galeté et il
vous le transpose en Auvergne comme s’il n’était qu’une vulgaire patate plantée à dix
centimètres de profondeur dans un jardin du côté de Montferrand.
Il est sûr que cet apprenti jardinier qui a oublié que la terre ne donne que ce que pour
quoi les tracteurs la défoncent nous entraine dans une histoire sinon sanglante du moins
glauque qu’il décrit, notre chat sauvage en ces termes :
« Tristan est un séducteur compulsif et torturé, un spécialiste des amours contrariées.
Depuis son adolescence, il fraye dans la capitale comme un poisson dans l'eau jusqu'au
jour où une rencontre tourne au cauchemar. Obligé de quitter Paris en urgence, il est muté
à Clermont-Ferrand. L'adaptation à la vie provinciale est délicate pour ce citadin insensible
aux charmes de la nature. Ses nouveaux amis issus de la communauté des gens du voyage
sont tellement particuliers. Sans parler de son voisin motard irascible et barbu... SORTIE
été 2017. »
Il ne manque plus qu’Yseult, et la grande histoire d’amour, de viol et de trahison
hormonale et sensuelle peut commencer. On est au plus profond de l’horreur médiévale de
je ne sais quel Roi Louis ivre mort et pourtant “bois du matin” comme un âne. Et ce fut
comme une naissance à goût de renaissance. C’était il y a cinq ans.
Mais les amours féodales ne passent pas toutes seules dans notre société de
consommation. Encore faut-il se crowdfunder et notre Félin Malin nous révèle le pot-aux-
roses et vous êtes les roses de ce pot de fleurs : « Je vous sollicite à nouveau pour souscrire
à mon prochain roman SOUS PRESSION, un thriller de terroir qui va bientôt paraître aux
Editions RevoiR. Seulement, il me faut une centaine de préventes pour lancer les
rotatives. » Si vous croyez que je vous mène en bateau, vous avez tort car en fait je vous
mène en cageot et vous pouvez vérifier que mon information est directement tirée de
derrière les fagots, là où justement je planque mes cageots de courgettes et de piments
forts du Chili, ou du Pays Basque si vous voulez rester Européen.
Je ne me dois d’ajouter qu’une seule note de l’auteur – voir plus bas – qui me rend
un peu frigide, on disait c**ille molle de mon temps en Bordeluche, - car cet auteur
s’imaginerait-il qu’on perdrait du temps à vouloir le psychanalyser? Pourquoi pas aussi par-
dessus le marché et en prime gratuite . . . bof ! Quoi au juste ? Peu importe ?
« Note de l'auteur : Je voudrais mettre à l'aise les futurs(res) lecteurs(trices) de ce
roman. S'il est écrit à la première personne, il ne repose en aucune manière sur mon vécu.
Contrairement au personnage de ce récit, j'ai des parents aimants et attentionnés, mon
épouse est formidable et mes amis sont tout à fait fréquentables. »
Peut mieux faire, mon frère, et franchement nous n’en avons rien à cirer – et vous
savez ce que cirer veut dire – que vos amis prennent une douche tous les deux jours, se
parfument comme le Roi Soleil et soient des amours mignons comme des petits marquis au
lit de Molière un jour de banquet à Auteuil (voir Jean-Marie Besset pour les détails en
perversité). C’était il y a deux ou trois ans. Mais c’est que l’auteur a plus d’une corde à sa
guitare et plus d’un stylo dans sa poche d’ordinateur.
Et donc voilà-t-il pas qu’en 2022, le Mathoux félin nous commet un troisième crime
de lèse-bourgeoisie Clermontoise. C’est À la limite du hors-jeu, Mais comme toujours avec
ce tigre auvergnat, tout commence en musique avec un vol d’engins à quatre roues, deux
énormes et deux moins grosses, et plein de trucs que cela tracte derrière. J’ai bien dit, les
Flying Tractors ou est-ce les Flying Tracteurs ? Ce fut à Mur-sur-Allier le samedi 26 mars,
2022, en plein redémarrage de notre chère pandémie. Confinement juste après l’élection
présidentielle, ou juste après les élections parlementaires si le Parlement est dissout le
dimanche soir du deuxième tour.
Les Flying Tractors, sans francisation, ce qui est un crime de lèse-Jacques Toubon,
sont de retour avec et dans la musique populaire mise en forme rock, style paille et
paillasson.
Populaire en Auvergne veut dire rural rustique nostalgique pour les Auvergnats qui
n’ont pas touché une bèche, une faux, ni même un tracteur depuis au moins cinquante ans,
s’il y avait déjà des tracteurs en Auvergne il y a cinquante ans.
Alors on oscille, vacille et bacille dans du rock paille et foin, du jazz rège et mitan de
chaque rège – vous ne croyez pas si bien dire car la mi-temps dans ce nouveau roman
paysan de la ville clermontoise est vraiment au mitan de l’histoire – et chaque rège en mitan
ou en entier se syncope d’emblée avec la suivante après que la précédente l’ait syncopée
comme une malpropre. On ajoute un peu d’accordéon à la Yvette Azzola ou au Marcel
Horner, ou tout autre clavier à bretelles, pour faire les raccords et les soudures entre les
poutres et les armatures bétonnées de cette structure en forme d’étable à gibier sauvage,
justement les Auvergnats paysans de la ville, et même parfois pire encore les Auvergnats
paysans du Fonds Régional d’Art Contemporain – FRAC pour les intimes – en gestation
architecturale à Ballainvilliers.
L’important est dans la distort langagière sur fond de batterie à rythme et de cuivres
en concoction de fanfare mortuaire pour un monde qui n’en finit pas de moribondiser dans
son coin panégyrique ou pandémique, au choix. Il y en aura pour tous les goûts de ce
service de COVID-19 à la table dans cette sortie exceptionnelle entre deux confinements
ou confinations du confinement qui n’en finira jamais de continuer à se continuer de se
confiner à confiner.
Et on vous dit que le rock paysan ne casse rien comparé à ce COVID-19 qui a
officiellement tué un million de personnes aux USA, et si on considère la dissimulation qui
va de pair et de paire avec nos faux-frères atlantiques, ils ont dû dépasser le million et demi,
peut-être deux millions. Aux USA ils sont en train de comptabiliser les baisses de population
dans les états en découvrant que depuis deux ans le nombre total des décès est supérieur
au nombre total des naissances. Une excellente nouvelle pour les immigrants sans papiers.
Dans cette lumière, oui, le rock paysans même avec Flying Tractors dans les cieux
et autres drones pseudos pacifiques, ne casse pas grand-chose, sinon quelques briques.
Mais c’est reposant, quelque part, de sentir le volètement des guêpes de nos jardins et les
morsures des moustiques de nos rivières. Et justement « Aljoschka, la copine de Dimitri,
peut-IL (c’est bien dans le script de la chanson distribué au public) bien attendre Cité Lénine
le retour de son p’tit gars parti couper du bois dans la taïga. » Queer, non, ne pensez-vous
pas ? Franchement interlope gay, mais c’est russe, alors… !
Et c’est dans ce terreau que le nouveau roman se plante, pousse ses racines, et
fructifie. Fructifie quoi, au juste ? Je vais vous le dire dans une instant. Pour le moment c’est
la mi-temps.
Mais, mi-temps ou pas mi-temps, il est temps de parler, de ce dernier roman, qui se
veut de suspense policier-criminel. Une erreur me semble-t-il sur les services de police et
gendarmerie à Thiers. Près du centre historique et du centre piétonnier c’est la Police
Nationale. La Gendarmerie est en bas dans la plaine. Mais c’est courant de mélanger les
trois niveaux de Thiers, sinon plus. Au-dessus de la gare SNCF, entre la gare SNCF et le
rempart, et la plaine qui inclut Matussière et un lycée en plus d’une plaine des sports, et la
Gendarmerie.
Je suis assez indifférent avec cette fixation sports chez pas mal de Clermontois et
Puy-Dômois qui ne va plus loin que de devenir des supporters obsessifs soit du football,
soit du rugby, mais 99,99% de ces fans ne pratiquent souvent aucun sport réel, sinon le
sport de canapé ou la bronzette sur gazon.
L’histoire par contre se tient bien. Les personnages sont crédibles, même les plus
criminels, y compris les/le marabout/s malien ou autre africain. L’avocate est assez
sympathique, même si son obsession femme en voie de libération est aussi excessive que
la fixation obsessionnelle-compulsive sur le football. Oh oui, elle touche quelques cas
sensibles de violence contre les femmes et contre les enfants, violences d’abord et avant
tout matrimoniales, domestiques, conjugales et parentales. Nous qui sommes ou avons été
sur le terrain nous connaissons tous des cas que l’on ne doit surtout pas évoquer en public.
Il est facile de repérer quelques « symptômes ou syndromes de l’enfant battu. Un n’a pas
de sens. C’est une alerte. Deux, cela devient inquiétant. Trois, engagez une procédure.
L’ennui c’est que la plupart des enseignants, soit se murent dans une surdité et cécité
obstinée, soit déplacent le mal et accuse l’enseignant qui fait son métier avec empathie
d’être TROP proche et donc d’être pervers. L’obstination de l’administration parfois devient
si absurde que ces enseignants ont toutes les raisons de sortir de l’institution.
Mathoux évoque ces cas avec empathie justement, un ton juste, une vision humaine,
mais sans aller parfois jusqu’au fond des choses avec une sorte de préjugé qui court très
bien de chapitre en chapitre. Ses personnages semblent privilégier la faute de l’homme
quand la femme – qui n’a pas de profession – s’ennuie à la maison. Comme on la comprend,
cette femme qui s’ennuie ! Mais aussi comme on la plaint qui ne sait pas que la vie sans
une profession c’est une journée sans soleil ou un repas sans pain ou sans fibre. Cela mène
à la constipation. Il y a peut-être aussi le mythe de la femme qui a une profession et qui ne
sait pas voir que les professions de l’homme et de la femme dans un couple peuvent être
fort différentes et qu’il est difficile d’échanger de façon détaillée les expériences
quotidiennes du métier d’avocat et du métier de peintre en bâtiment ou du métier de
compositeur de musique symphonique ou de jouer de viole de gambe.
Le livre contient quinze références musicales avec quinze QR pour les trouver sur
son smartphone. C’est intéressant, même si les références sont pour la plupart bien
connues et très faciles à trouver sur YouTube par exemple. Mais je ne crois pas que lire
avec un fond musical rende justice à ce que l’on lit ou à ce que l’on écoute. Mais c’est un
goût personnel. Je n’arrive pas à faire comprendre à Amazon que l’on peut utiliser leur
application Amazon Music et ne pas utiliser le streaming car d’une part, je ne pratique pas
la musique en faisant autre chose, car cela devient alors du bruit, du noise comme on dit en
musique justement, et secundo, je ne pratique pas autre chose en écoutant de la musique.
Le pluri-tâche n’est pas bon pour la concentration en profondeur sur toutes ces tâches
mêlées.
Sans vouloir en aucune façon révéler le dénouement, « Plus noir que ça, tu meurs »,
je trouve l’histoire suffisamment bien ficelée pour relever du Festival du Roman Noir et
Social de Vitry-sur-Seine au mois de décembre. Mathoux devrait contacter la mairie de Vitry,
adjoint à la culture et l’animation, ou bien l’Association de Vitry, Livres en Luttes, rue Guy
Môquet, et leur page Facebook, facebook.com/livresenluttes/. Il pourrait même négocier
une animation musicale tout aussi noire et sociale avec les Tracteurs Volants, en français
dans ce texte par homme à Jacques Toubon.
Conclure sans déflorer et donc sans violenter le livre n’est pas facile. Disons que
Laurent Mathoux atteint dans certains chapitres l’universalité sur la façon dont nos sociétés
occidentales sont totalement à la fois enchaînées et dispersées dans une myriade d’activités
aliénantes, professionnelles ou de loisir, qui n’ont souvent aucune relation les unes avec les
autres. Mais bien sûr Laurent Mathoux a le doit de me demander pourquoi je suis allé à son
concert, pourquoi j’ai acheté son livre en souscription, pourquoi j’ai lu son livre en moins de
deux jours et pourquoi j’écris sur son livre alors que j’ai une date butoir proche sur « les
formes quasi-nominales en Pali, la langue du Bouddhisme theravada » pour une conférence
internationale. Mais c’est justement cela que la plupart des gens ne savent pas faire : mener
de front plusieurs activités qui ne s’articulent pas aisément les unes sur les autres. Nos
sociétés sont des sociétés fortement compartimentées avec blindage entre les
compartiments. Et l’Auvergne est tout à fait à niveau international, surtout que le numéro 1
mondial du câble blindé de haute sécurité est une entreprise d’Ambert.
Lisez donc ces livres, et quelques autres. Mathoux risque fort de laisser une trace
derrière lu, un sillon pour en rester en ce qui nous concerne aux Flying Tractors.
De. Jacques COULARDEAU
BIENVENUE À VITRY SUR SEINE
Le Radeau de la COVID qui radote

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  • 1.
  • 2. LAURENT MATHOUX – LES ESCARGOTS MEURENT TOUJOURS DEBOUT – 2020 Résumé : Eddy Rosco, rock manager à Clermont-Ferrand, est prêt à tout pour accompagner un groupe vers la réussite, y compris troquer sa splendide Cadillac rose-candie contre un vulgaire fourgon de poissonnier. Quand il cherche un batteur, il veut absolument recruter Léon qui vit au milieu des escargots avec un père tyrannique : Joe Locatelli. Mais entre l’héliciculture de Joe, le jardin urbain partagé bio juste en face, et le voisin d'à côté qui répand du Roundup sur ses cultures intensives, la tension est palpable sur les parcelles du Puy de Montaudoux. C'est au cœur de ce mauvais western qu'Eddy Rosco va parvenir à éloigner Léon de ses plants de cannabis. Il lui faut ce batteur extraordinaire, doté d'un pied droit prodigieusement agile. Bien sûr, Eddy a bien entendu parler de la mauvaise réputation que traîne le fils Locatelli. Mais le manager espère parvenir à le cadrer. Il n'est pas au bout de ses peines... VOL ET ENVOL DE CADILLAC FLEETWOOD 1955 ROSE Le tracteur – oh ! Pardon la Cadillac Fleetwood 55 rose à la Elvis Presley, Dieu ait son âme – s’envole et l’escargot Gros Gris ou Demoiselle perd pied dans ce foutoir musicalement disjoncté. Francis Blanche, qui fut en son temps un humoriste féroce, s’en tortille encore dans sa tombe en expliquant à Max Favalelli – ou serait-ce Joe Locatelli ou je ne sais quel Niccolo Paganini ou Jarosław Pijarowski ? – pourquoi ces sacrés p*** d’escargots semblent ne vouloir mourir que sur leur p*** de pied – et donc guéris et vivants après passage aux urgences gastronomiques – dans sa pièce « Les Escargots meurent debout » de 1964 – comme Elvis Presley qui cette année chantait « J’ai besoin de quelqu’un sur qui m’appuyer » et il s’agit bien de quelqu’une Demoiselle, escargot ou non – car ils meurent, ces escargots, comme beaucoup d’autres bestioles ventre à terre, mais pour eux le ventre étant le pied, ils ne peuvent mourir que sur pied et donc debout. Aussi lumineux qu’une éclipse en plein midi. Et ce que je dis est vrai. Vous pouvez vérifier à l’Institut National de l’Audiovisuel Mais il s’agit de musique enfin ? Eh bien, quoi ? Nous y sommes en plein dans le mille du mitan de la rège, autant que cinq sur cinq sont « mitano mya mitano » en lingala. Oui certes, mais la musique d’un trio pas d’un quintette amplifié et plus ou moins rock managé par un érudit collectionneur bravache, obèse et exhibitionniste de vinyls, Eddy pour les intimes, mais Rosco pas Mitchell et ses Chaussettes Noires qui n’ont pas besoin de se laver plus d’une seule fois, juste avant la sortie de l’usine car Omo lave plus blanc, mais seulement dans la seule nuance seulement blanche de tous les seuls gris – gros ou pas – y compris l’esseulé noir, seulement noir. Ni d’ailleurs le quintette – on le sait puisque c’est un trio, une triplette, une triade tripanade tout comme les tritons qui la triturent, la tripanade – le quintette donc belge Roscoe et leurs « Choses piégées dans nos esprits », comme quelques sangliers dans un champ de maïs ou dans une ferme d’élevage d’escargots, héliciculture qu’ils disent, à ne pas confondre avec les « Choses piégées dans mon esprit » de Kid Cudi, et cette chanson-là est prise dans la clôture électrique d’Apple Music qui
  • 3. empêche les gastropodes musicaux de fuir dans la nature à la Copyleft et les gastropodophiles de venir opérer une razzia d’escargots dans la réserve de Joe Locatelli, mobilier en bois de palette et maison en pisé et parpaings pur béton naturel gaulois – Vercingétorix oblige ! Mais après avoir pensé cela, une Sainte Cécile transgenre, Eddy dans le texte, plus obèse que moi tu meurs, se met à cogiter une Ode sereine à quelque sirène, Alice dans le texte qui se veut au-delà de quelque trou de lapin que ce soit, mais Léon Locatelli a besoin d’une personne pour s’occuper de lui de façon quotidienne sur qui il puisse s’appuyer, bien qu’autiste et cherchant un contact et une dépendance qu’il rejette dès qu’il la trouve, et ce n’est pas une Pinky du film de 1949 qu’il rencontre, mais un Pinky plus infantile dans sa créativité qu’adulte et qui s’enferme dans une solitude mentale qui l’empêche de vraiment atteindre le monde extérieur qu’il n’arrive pas à voir du fait de ses « yeux-nombrils », comme Jimi Hendrix les appellerait, ou serait-ce un nombril oculaire attaché au cul de la Cadillac Fleetwood 55 rose qui va tout droit à Cadillac, Gironde, l’hôpital psychiatrique bien connu qui rime d’ailleurs avec un des vins de Bordeaux les plus réputé, les Graves et le Sauternes de l’autre côté de la Garonne, à une enjambée de pont, et est donc entre deux vins de l’entre-deux-mers. Et cette Alice-Léon-Pinky-Eddy – ALPE en anachronique acronyme – unique qui n’arrive pas à atteindre le ciel, faute d’un pluriel salvateur. On peut monter le chemin des pénitents musicaux rock and roll ou autre de La Chaise-Dieu à genoux mais encore en faut-il au moins deux. C’est cette unicité individualiste à trois, sinon quatre, que l’auteur met en scène comme une Lorelei prometteuse de réussite future, mais après l’hypnotique noyade individuelle dans les flots du Rhin. Ces artistes Clermontois qui voudraient bien jouer et réussir en bande, en sont bien incapables car chacun bande dans son coin sans la moindre empathie musicale qui permet de sortir de l’autisme, même Asperger comme pour Léon, le batteur qui en bat du pied droit salomonique ou salomonien à six orteils pour ne plus battre à une quelconque batterie omni- dominante et tyrannisante, qui vous tient pieds et poings liés, écartelé aux quatre coins d’un
  • 4. ring où il ne se bat que contre le spectre de je ne sais quelle mère abandominatrice absente et quel père brutalisateur qui s’abat sur Léon comme la misère sur les pauvres et les puces sur les chiens, sans oublier le covid-19 sur les complotistes anti-masques, et ce Léon Locatelli ne voudrait qu’une seule chose, pouvoir se recroqueviller dans sa coquille de gastropode Asperger qui pallie son pied gauche unique avec les ailes de son imagination fébrile et caractérielle lumineuse comme un Saint Livre de la Révélation Apocalyptique qui ne laisse au musicien enceint de sa musique que le choix de mourir en l’accouchant ou de la tuer en l’enfermant dans le cocon stérile de la différence marginalisante. Vous ne pourrez qu’aimer ce conte diabolique, et Satan n’a pas suffisamment de noms divers pour couvrir l’entier du terrain, et ce conte luci-féérique ne peut passer que par la mort de qui hante l’esprit et même l’âme d’un génie autiste escargotique, j’entends qui ne peut jamais sortir de sa coquille refuge et qui est alors la victime du premier croquenot venu qui me vous l’écrase, l’autiste, comme d’autres écrasent les chenilles ou les limaçons, les doryphores ou les pucerons. Et c’est bien là le monde de la musique amplifiée rauque et râle à mi-chemin entre le ba-rauque gospel ou spiritual et le rap qui râle, martelant et laminant, niquant tout sur son passage car il n’y a dans ce monde que deux types de gogos, ceux qui niquent et ceux qui paniquent à la vue du seul acide hydroperoxyarachidonique (Larry R. Engelking, dans Manuel de la Chimie Physiologique Vétérinaire, Troisième Édition, 2015). Apprenez tout sur tout et en particulier les cagouilles qui sont l’anti-pendant des grenouilles, pied unique contre cuisses doubles. Vous êtes soit enfermé dans cette carapace ou bien la victime des rapaces cadavériques de la normalité qui règne en Vénus aphrodisiaque aux Zéniths de notre terre auvergnate. Vous en regretterez le temps de la consanguinité partagée. Voilà ce qui arrive quand on amène du sang polonais dans un filon italien pur auvergnat de montagne. Faites comme les Pharaons d’antan, restez entre frères et sœurs : cela donne déjà suffisamment de transfusions sanguines combinatoires. Tout le reste n’est que noyade, ensevelissement et tsunami démo-culturel. Dr. Jacques COULARDEAU
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  • 6. LAURENT MATHOUX – SOUS PRESSION – RevoiR ÉDITIONS – 2017 Laurent Mathoux va en étonner plus d’un avec son dernier roman, « Sous Pression ». C’est l’histoire d’un jeune obsédé sexuel parisien qui finit par se marier avec un cep de vigne appelé Marinella (comme la chanson de Tino Rossi), dites Marie c’est plus simple et moins guindé. Quand je te tiens là, sur mon cœur Pour moi c'est un tel bonheur Qu'aucun mot ne peut l'exprimer Tout mon être est transformé Et je voudrais que ce moment Qui me trouble éperdument Se prolonge éternellement Et c’est ainsi qu’il finira entre deux chiens Peugeot et Renault, un ado de 17 ans, presqu’un homme, Alex, fils de Marinella et d’un père exilé en export-import en Chine. Il va devoir apprendre à cultiver la vigne du vignoble de Marinella, et donc d’Alex. Mais Alex n’est pas bavard, alors ça ira à la lanterne ou à la chandelle, peu importe. Et dire qu’il fut parisien, instituteur de maternelle obsédé sexuel en direction des mères de ses charmants élèves. Mais à trop tenter parfois on se casse une dent et c’est ce qui lui arrive avec le mari handicapé physique d’une de ces « mamans » dragueuses qui a mis son mari dans le fauteuil roulant d’un coup de pétard parti volontairement par accident. Il fuit donc de Paris à Clermont-Ferrand et Aubière et devient le bureaucrate gratte papier sur clavier d’ordinateur à l’Inspection académique du Puy de Dôme responsable de la gestion des brigadiers remplaçants. Mais sa vie est compliquée et il devra laisser tout derrière. Son voisin, un certain Raoul Morhange qui n’en a qu’une qu’il fait échographier régulièrement pour éviter quelques remplacements, est un instituteur remplaçant plutôt barjot et tire au flanc, au flanc des volcans à Aubière. Difficile voisinage qui s’améliorera rapidement. Une certaine Jenny allemande prospère entre eux, qui est une manipulatrice du sexe qui ne cherche en définitive qu’à piéger un père sans qu’il le sache pour en tirer une pension alimentaire grâce aux conventions européennes. Qui réussira-t-elle à piéger dans son piège à bébés. Ce n’est pas simple. La route d’Aubière à Vichy en passant par l’Allemagne est des plus compliquée, mais simple à l’heure de l’ADN dont elle collectionne des échantillons chauds en diable de ses innombrables amants. Il rencontre dès le première jour une gitane qui fait un BTS et vit en ville. Et il tombe à cul et chemise en une heure environ avec elle, notre Tristan – comme Tristan et Isolde comme il dit une fois qu’il ne connait qu’en allemand et attribue à Wagner alors que Wagner n’est qu’un des derniers venus sur ce bateau de l’Irlande à la Cornouaille en passant par la Bretagne et qui fut rédigé par écrit en français normand du 11ème siècle et existait plus profondément en Gallois, en Cornouaillais et probablement en Breton et en Irlandais bien avant dans la tradition orale, donc dans des langues celtes et donc avec des racines dans le celte gaulois pour sûr, racines à retrouver, mais personne ne connait la littérature orale gauloise écrasée et détruite par la conquête romaine. Dieu ait l’âme de Jules César, un JC entre autre au tournant d’un millénaire.
  • 7. Et il est alors le gadjo de ladite Rosette et de sa famille, les Klaxon, dont il côtoie sans le savoir un des oncles historiques au café d’Aubière tous les matins vers six heures, un dénommé Jojo qu’il ne connut jamais sous son nom patronymique, jusqu’à sa mort : et c’est lui qui le découvre mort dans sa voiture un matin devant le café La Taupinière. Et le voilà transformé en taupe mortuaire. Et c’est ainsi qu’il est mêlé à la résurrection de l’attraction familiale des Klaxons détenue par Jojo Klaxon et enlisée dans la broussaille depuis les années quatre-vingt ou deux frères se moururent l’un l’autre sur le mur de la mort de cette attraction. Inutile de dire que Raoul et Rosette (un choix imposé par l’éditeur RevoiR j’imagine) font un beau couple et quand on ajoute le couple Raoul et Tino – une autre allusion à Tino Rossi, décidément – sur les motos dans l’attraction de ce mur de la mort en lutte mortelle – ou presque – pour les beaux yeux et la rose de Rosette on a une merveilleuse trinité faite pour la classe moyenne plus ou moins cultivée qui a envie d’avoir des émotions fortes par intermédiaires plus courageux que simplement téméraires. Mais le sujet central est l’Education nationale et son fonctionnement de triste machine à normaliser les têtes mises au carré bien plus par l’école de la république que par la télévision aux plus de cent chaines aujourd’hui alors que la vision scolaire reste le maître normalisé – en fonction du quartier où il officie – aux besoins, souhaits et normes de la classe sociale de chacun de ces quartiers. Le maître ne fait que transmettre des savoirs et des savoir-faire qui doivent être absolument en osmose avec la position sociale des familles, et peu de mixage social s’il vous plait, et surtout pas ethnique. Les écoles d’application pour la classe supérieure, sinon l’enseignement privée, catholique ou pas. Les classes pour voyageurs sur les terrains communaux de ces voyageurs pour les Gitans. Et le moyen de gamme – d’une gamme si avachie qu’on dirait à peine une taupinière dans une prairie à vaches – pour le restant des populations socialement déprimées ou ethniquement marginalisées sinon ghettoïsée. La charge est lourde mais l’Education Nationale en a vu d’autres – comme l’église catholique – et les contestataires ou ceux qui veulent faire les choses autrement n’ont pour
  • 8. eux que la porte soit vers les échelons supérieurs de l’université s’ils supportent, ou bien les établissements industriels qui peuvent avoir un peu plus de liberté pédagogique, ou encore le privé encore, mais le privé qui ne joue pas le jeu de l’Education Nationale et de l’éducation privée sous contrat. C’est d’un sinistre ! Le pire des vices dans cette institution est la peur panique de la pédophilie et tout instituteur – notez pas institutrice – qui a des rapports trop proches, en confiance, de grand frère est suspecté d’avoir des tendances de mauvais aloi, alors qu’en fait dans cette profession c’est bien plus celui ou celle qui garde des distances bien fermes et claires qui révèle sa peur de surtout ne pas apparaître comme il ne faut pas – et Freud nous dit tout de suite que qui ne veut pas paraître est trop souvent inconsciemment ce qu’il ne veut pas paraître. Mon dieu comme les choses deviennent compliquées ! Peut-être qu’il est plus simple d’enfourcher une moto et de monter au mur de la mort, ou bien d’aiguiser des sécateurs et de faire la vendange après avoir effeuillé la vigne un mois plus tôt pour que les raisins encore verts puissent mûrir, bien que tirer les cavaillons restent la chose la plus amusante de tout cycle de travail viticole. Il est vrai qu’il me manque en souvenir le cheval et la charrue qui déchausse le rang de vigne avant de tirer les cavaillons. Mathoux suit sa Marinella et parle de désherbage. Un peu court. Mais il est vrai qu’au temps des tracteurs parfois volants il est difficile de voir un cheval et une charrue au mitan des règes de vignes. Dr. Jacques COULARDEAU
  • 9. LAURENT MATHOUX – À LA LIMITE DU HORS-JEU – RevoiR – 2022 METTEZ LE MATHOUX DANS LE MOTEUR DU TRACTEUR
  • 10. Laurent Mathoux c’est les Flying Tractors, du moins en Auvergne. Qui ne connait pas les Flying Tractors ? Uniquement les ignares et les incultes. Qui n’a jamais vu ou entendu un vol de tracteurs, naturellement planants, passer au- dessus d’une église d’Auvergne ou d’un château fort en ruines du Massif Central ? Uniquement les gens qui ne savent pas que la vie c’est dehors et pas dedans, c’est dans la nature et pas dans leurs lits, c’est les bras ouverts à tout ce qui vit dans le monde et pas les doigts fermés et crispés sur leur bout d’andouillette de 15 centimètres avec lesquels ils ne feront jamais qu’une andouille de deux mètres, comme le père de De Gaulle. Onanisme assassin ! Laissez-les vivre que diable ! Chacun de nos « somes » (de nos hommes ?) de couleur – vous savez les somes chromos, chromiques et chromatiques – a le droit à l’aventure et à rencontrer l’ovule de son choix, dans une botte de foin ou dans sa salle de bain. Et ne voilà-t-il pas que ces Flying Tractors que j’ai dû entendre à Mauzun lors d’un festival de clowns, arrêtent de s’encaustiquer stérilement le citron et l’un d’eux, un transfuge j’imagine, au nom prédestiné, se prend pour un félin malin, un Mathoux à griffes, le Laurent, et il se lance tout seul dans l’aventure de l’écriture, chromatique j’imagine pour que cela sente bon la peinture, une dimension essentielle de l’art poétiquement prosaïque de ce Mathoux. Et il imagine un Parisien déraciné de son quartier totalement pavé et galeté et il vous le transpose en Auvergne comme s’il n’était qu’une vulgaire patate plantée à dix centimètres de profondeur dans un jardin du côté de Montferrand. Il est sûr que cet apprenti jardinier qui a oublié que la terre ne donne que ce que pour quoi les tracteurs la défoncent nous entraine dans une histoire sinon sanglante du moins glauque qu’il décrit, notre chat sauvage en ces termes : « Tristan est un séducteur compulsif et torturé, un spécialiste des amours contrariées. Depuis son adolescence, il fraye dans la capitale comme un poisson dans l'eau jusqu'au jour où une rencontre tourne au cauchemar. Obligé de quitter Paris en urgence, il est muté à Clermont-Ferrand. L'adaptation à la vie provinciale est délicate pour ce citadin insensible aux charmes de la nature. Ses nouveaux amis issus de la communauté des gens du voyage sont tellement particuliers. Sans parler de son voisin motard irascible et barbu... SORTIE été 2017. » Il ne manque plus qu’Yseult, et la grande histoire d’amour, de viol et de trahison hormonale et sensuelle peut commencer. On est au plus profond de l’horreur médiévale de je ne sais quel Roi Louis ivre mort et pourtant “bois du matin” comme un âne. Et ce fut comme une naissance à goût de renaissance. C’était il y a cinq ans. Mais les amours féodales ne passent pas toutes seules dans notre société de consommation. Encore faut-il se crowdfunder et notre Félin Malin nous révèle le pot-aux- roses et vous êtes les roses de ce pot de fleurs : « Je vous sollicite à nouveau pour souscrire à mon prochain roman SOUS PRESSION, un thriller de terroir qui va bientôt paraître aux Editions RevoiR. Seulement, il me faut une centaine de préventes pour lancer les rotatives. » Si vous croyez que je vous mène en bateau, vous avez tort car en fait je vous mène en cageot et vous pouvez vérifier que mon information est directement tirée de derrière les fagots, là où justement je planque mes cageots de courgettes et de piments forts du Chili, ou du Pays Basque si vous voulez rester Européen.
  • 11. Je ne me dois d’ajouter qu’une seule note de l’auteur – voir plus bas – qui me rend un peu frigide, on disait c**ille molle de mon temps en Bordeluche, - car cet auteur s’imaginerait-il qu’on perdrait du temps à vouloir le psychanalyser? Pourquoi pas aussi par- dessus le marché et en prime gratuite . . . bof ! Quoi au juste ? Peu importe ? « Note de l'auteur : Je voudrais mettre à l'aise les futurs(res) lecteurs(trices) de ce roman. S'il est écrit à la première personne, il ne repose en aucune manière sur mon vécu. Contrairement au personnage de ce récit, j'ai des parents aimants et attentionnés, mon épouse est formidable et mes amis sont tout à fait fréquentables. » Peut mieux faire, mon frère, et franchement nous n’en avons rien à cirer – et vous savez ce que cirer veut dire – que vos amis prennent une douche tous les deux jours, se parfument comme le Roi Soleil et soient des amours mignons comme des petits marquis au lit de Molière un jour de banquet à Auteuil (voir Jean-Marie Besset pour les détails en perversité). C’était il y a deux ou trois ans. Mais c’est que l’auteur a plus d’une corde à sa guitare et plus d’un stylo dans sa poche d’ordinateur. Et donc voilà-t-il pas qu’en 2022, le Mathoux félin nous commet un troisième crime de lèse-bourgeoisie Clermontoise. C’est À la limite du hors-jeu, Mais comme toujours avec ce tigre auvergnat, tout commence en musique avec un vol d’engins à quatre roues, deux énormes et deux moins grosses, et plein de trucs que cela tracte derrière. J’ai bien dit, les Flying Tractors ou est-ce les Flying Tracteurs ? Ce fut à Mur-sur-Allier le samedi 26 mars, 2022, en plein redémarrage de notre chère pandémie. Confinement juste après l’élection présidentielle, ou juste après les élections parlementaires si le Parlement est dissout le dimanche soir du deuxième tour. Les Flying Tractors, sans francisation, ce qui est un crime de lèse-Jacques Toubon, sont de retour avec et dans la musique populaire mise en forme rock, style paille et paillasson. Populaire en Auvergne veut dire rural rustique nostalgique pour les Auvergnats qui n’ont pas touché une bèche, une faux, ni même un tracteur depuis au moins cinquante ans, s’il y avait déjà des tracteurs en Auvergne il y a cinquante ans. Alors on oscille, vacille et bacille dans du rock paille et foin, du jazz rège et mitan de chaque rège – vous ne croyez pas si bien dire car la mi-temps dans ce nouveau roman paysan de la ville clermontoise est vraiment au mitan de l’histoire – et chaque rège en mitan ou en entier se syncope d’emblée avec la suivante après que la précédente l’ait syncopée comme une malpropre. On ajoute un peu d’accordéon à la Yvette Azzola ou au Marcel Horner, ou tout autre clavier à bretelles, pour faire les raccords et les soudures entre les poutres et les armatures bétonnées de cette structure en forme d’étable à gibier sauvage, justement les Auvergnats paysans de la ville, et même parfois pire encore les Auvergnats paysans du Fonds Régional d’Art Contemporain – FRAC pour les intimes – en gestation architecturale à Ballainvilliers. L’important est dans la distort langagière sur fond de batterie à rythme et de cuivres en concoction de fanfare mortuaire pour un monde qui n’en finit pas de moribondiser dans son coin panégyrique ou pandémique, au choix. Il y en aura pour tous les goûts de ce service de COVID-19 à la table dans cette sortie exceptionnelle entre deux confinements ou confinations du confinement qui n’en finira jamais de continuer à se continuer de se confiner à confiner.
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  • 13. Et on vous dit que le rock paysan ne casse rien comparé à ce COVID-19 qui a officiellement tué un million de personnes aux USA, et si on considère la dissimulation qui va de pair et de paire avec nos faux-frères atlantiques, ils ont dû dépasser le million et demi, peut-être deux millions. Aux USA ils sont en train de comptabiliser les baisses de population dans les états en découvrant que depuis deux ans le nombre total des décès est supérieur au nombre total des naissances. Une excellente nouvelle pour les immigrants sans papiers. Dans cette lumière, oui, le rock paysans même avec Flying Tractors dans les cieux et autres drones pseudos pacifiques, ne casse pas grand-chose, sinon quelques briques. Mais c’est reposant, quelque part, de sentir le volètement des guêpes de nos jardins et les morsures des moustiques de nos rivières. Et justement « Aljoschka, la copine de Dimitri, peut-IL (c’est bien dans le script de la chanson distribué au public) bien attendre Cité Lénine le retour de son p’tit gars parti couper du bois dans la taïga. » Queer, non, ne pensez-vous pas ? Franchement interlope gay, mais c’est russe, alors… ! Et c’est dans ce terreau que le nouveau roman se plante, pousse ses racines, et fructifie. Fructifie quoi, au juste ? Je vais vous le dire dans une instant. Pour le moment c’est la mi-temps. Mais, mi-temps ou pas mi-temps, il est temps de parler, de ce dernier roman, qui se veut de suspense policier-criminel. Une erreur me semble-t-il sur les services de police et gendarmerie à Thiers. Près du centre historique et du centre piétonnier c’est la Police Nationale. La Gendarmerie est en bas dans la plaine. Mais c’est courant de mélanger les trois niveaux de Thiers, sinon plus. Au-dessus de la gare SNCF, entre la gare SNCF et le rempart, et la plaine qui inclut Matussière et un lycée en plus d’une plaine des sports, et la Gendarmerie. Je suis assez indifférent avec cette fixation sports chez pas mal de Clermontois et Puy-Dômois qui ne va plus loin que de devenir des supporters obsessifs soit du football, soit du rugby, mais 99,99% de ces fans ne pratiquent souvent aucun sport réel, sinon le sport de canapé ou la bronzette sur gazon. L’histoire par contre se tient bien. Les personnages sont crédibles, même les plus criminels, y compris les/le marabout/s malien ou autre africain. L’avocate est assez sympathique, même si son obsession femme en voie de libération est aussi excessive que la fixation obsessionnelle-compulsive sur le football. Oh oui, elle touche quelques cas sensibles de violence contre les femmes et contre les enfants, violences d’abord et avant tout matrimoniales, domestiques, conjugales et parentales. Nous qui sommes ou avons été
  • 14. sur le terrain nous connaissons tous des cas que l’on ne doit surtout pas évoquer en public. Il est facile de repérer quelques « symptômes ou syndromes de l’enfant battu. Un n’a pas de sens. C’est une alerte. Deux, cela devient inquiétant. Trois, engagez une procédure. L’ennui c’est que la plupart des enseignants, soit se murent dans une surdité et cécité obstinée, soit déplacent le mal et accuse l’enseignant qui fait son métier avec empathie d’être TROP proche et donc d’être pervers. L’obstination de l’administration parfois devient si absurde que ces enseignants ont toutes les raisons de sortir de l’institution. Mathoux évoque ces cas avec empathie justement, un ton juste, une vision humaine, mais sans aller parfois jusqu’au fond des choses avec une sorte de préjugé qui court très bien de chapitre en chapitre. Ses personnages semblent privilégier la faute de l’homme quand la femme – qui n’a pas de profession – s’ennuie à la maison. Comme on la comprend, cette femme qui s’ennuie ! Mais aussi comme on la plaint qui ne sait pas que la vie sans une profession c’est une journée sans soleil ou un repas sans pain ou sans fibre. Cela mène à la constipation. Il y a peut-être aussi le mythe de la femme qui a une profession et qui ne sait pas voir que les professions de l’homme et de la femme dans un couple peuvent être fort différentes et qu’il est difficile d’échanger de façon détaillée les expériences quotidiennes du métier d’avocat et du métier de peintre en bâtiment ou du métier de compositeur de musique symphonique ou de jouer de viole de gambe. Le livre contient quinze références musicales avec quinze QR pour les trouver sur son smartphone. C’est intéressant, même si les références sont pour la plupart bien connues et très faciles à trouver sur YouTube par exemple. Mais je ne crois pas que lire avec un fond musical rende justice à ce que l’on lit ou à ce que l’on écoute. Mais c’est un goût personnel. Je n’arrive pas à faire comprendre à Amazon que l’on peut utiliser leur application Amazon Music et ne pas utiliser le streaming car d’une part, je ne pratique pas la musique en faisant autre chose, car cela devient alors du bruit, du noise comme on dit en musique justement, et secundo, je ne pratique pas autre chose en écoutant de la musique. Le pluri-tâche n’est pas bon pour la concentration en profondeur sur toutes ces tâches mêlées. Sans vouloir en aucune façon révéler le dénouement, « Plus noir que ça, tu meurs », je trouve l’histoire suffisamment bien ficelée pour relever du Festival du Roman Noir et Social de Vitry-sur-Seine au mois de décembre. Mathoux devrait contacter la mairie de Vitry, adjoint à la culture et l’animation, ou bien l’Association de Vitry, Livres en Luttes, rue Guy Môquet, et leur page Facebook, facebook.com/livresenluttes/. Il pourrait même négocier une animation musicale tout aussi noire et sociale avec les Tracteurs Volants, en français dans ce texte par homme à Jacques Toubon.
  • 15. Conclure sans déflorer et donc sans violenter le livre n’est pas facile. Disons que Laurent Mathoux atteint dans certains chapitres l’universalité sur la façon dont nos sociétés occidentales sont totalement à la fois enchaînées et dispersées dans une myriade d’activités aliénantes, professionnelles ou de loisir, qui n’ont souvent aucune relation les unes avec les autres. Mais bien sûr Laurent Mathoux a le doit de me demander pourquoi je suis allé à son concert, pourquoi j’ai acheté son livre en souscription, pourquoi j’ai lu son livre en moins de deux jours et pourquoi j’écris sur son livre alors que j’ai une date butoir proche sur « les formes quasi-nominales en Pali, la langue du Bouddhisme theravada » pour une conférence internationale. Mais c’est justement cela que la plupart des gens ne savent pas faire : mener de front plusieurs activités qui ne s’articulent pas aisément les unes sur les autres. Nos sociétés sont des sociétés fortement compartimentées avec blindage entre les compartiments. Et l’Auvergne est tout à fait à niveau international, surtout que le numéro 1 mondial du câble blindé de haute sécurité est une entreprise d’Ambert. Lisez donc ces livres, et quelques autres. Mathoux risque fort de laisser une trace derrière lu, un sillon pour en rester en ce qui nous concerne aux Flying Tractors. De. Jacques COULARDEAU BIENVENUE À VITRY SUR SEINE