The piano is a 19th-century evolution of an older pianoforte that Beethoven tolerated or suffered from but probably hearing in his deafness the modern piano. Technically it was a revolution after the harpsichord and of course, all the organs going back to medieval times. For us in the West, the modern piano is Pleyel first in Aulteribe for George Onslow and the three days festival in September every year. The auditorium Salle Pleyel in Paris is connected to this brand of piano and is extremely vertical since this Pleyel piano was still sort of weak when compared to the present concert pianos we use. Then other brands will come, and playing on a Pleyel or a more recent brand name may be very different. Every year the pianists who take part in the Aulteribe Festival say it abundantly. It takes them one or two months to just learn how to use a Pleyel piano from the 1820-1830s. But the piano has become the most famous star of all concert halls and other large audience musical events. In this piano revolution, salon music, music for the few well-off families and aristocrats plus their friends and relatives in their private but grandiose homes became a habit and this enabled women, I mean girls, to practice early with a piano teacher and quite a few could have become interesting performers or composers, but only very few did achieve anything in their life and yet after their death, they went back to the memorized oblivion of non-existence. When their scores had been kept by their families or some friends, we can today start rediscovering their music and we can also wonder what freedom and creativity they were allowed to develop and demonstrate in their very limited experience and performing life.

2. LAURENT MARTIN SOUS LES PEINTURES DE LÉON
BOUDAL – OLMET 12 AOÛT 2023
Nul n’est prophète en son pays, mais en musique Laurent Martin l’a été dans son Livradois
Forez et cette musique qu’il a annoncée, défendue, enrichie des noms de nombreuses femmes
compositrices oubliées, ou plutôt reléguée dans le silence des coursives du yacht social de la
bourgeoisie industrielle ou du commerce du 19ème
siècle et d’une bonne partie du 20ème
siècle.
Pourvu que le 21ème
siècle ne soit pas celui de je ne sais quelle revanche, mais qu’il soit
simplement celui de la redécouverte et de la ressaisie de leurs particularismes, pas simplement
des notes et des intervalles mais aussi d’une vision, une émotion, une dramatisation de leur
univers mental. Le risque est fort après des mouvements comme #METOO, que certains et
certaines essaient de faire de ces compositrices des prophétesses ressuscitées après une mort
dans un vaste silence pendant leur vie, au plus une sorte de succès d’honneur ne laissant pas
grand-chose derrière elles qui puisse perdurer sans devoir être redécouvert, revalorisé, réinventé
en quelque sorte.
Rencontrer Laurent Martin, au piano comme il se doit, et à Olmet en plus, dans l’église
classée monument historique en bonne voie de rénovation, donc de sauvetage avant ce qui aurait
pu être la ruine, est une fête en soi, un plat de roi. C’est en plus des stalles sud du chœur que j’ai
vu ce piano prendre vie une fois de plus avec son maître dompteur qui est loin d’avoir perdu la
moindre once de son panache et de sa virtuosité.
Et ce concert du 12 août 2023 m’envoie imaginer ce que le
piano peut bien apporter au monde entier.
Le piano, cet instrument récent en définitive montant plus que
descendant du piano forte de Beethoven, est l’Himalaya de la
musique, l’Everest de la contemplation et de la béatitude en
pleine illumination mentale et spirituelle.
Le piano est le Kilimandjaro de la diversité sans cesse remise
en cause et démultipliée par la main gauche ou droite, selon les
caprices et les envies du compositeur, parfois même du pianiste
qui organise sa marche manuelle sur le clavier comme il l’entend,
ou comme il veut que nous l’entendions.
Raison de plus, quand on joue de la musique composée par
des femmes, ces femmes qui n’ont pas la moindre chance de
monter là-haut, au podium de la reconnaissance, sauf si ce n’est
avec leurs notes qui ne semblent pas avoir de genre ni de sexe,
et pourtant en est-il vraiment comme cela dans un monde où les normes musicales sont dictées
par des hommes ? N’ai-je point entendu un triton du diable corrigé dans un concert de La Chaise-
Dieu dans une œuvre d’un compositeur flamand qui protestait ainsi contre la colonisation
espagnole des Flandres, ce qui justifiait justement ce triton diabolique. N’est-il rien de plus
diabolique que le colonialisme, raison de plus d’une province européenne par un autre pays
européen qui se croit le centre du monde. Feu dru et lourd sur ces marginaux flamands qui veulent
dicter leur identité linguistique contre l’espagnol de l’inquisition célèbre, en plus bien sûr du latin.
Les femmes devraient composer l’hymne de la discorde sur le sort des minorités de genre
avec un triton diabolique toutes les deux mesures. Merci Satan d’une telle idée, qui ne sera jamais
exploitée j’imagine.
Là où les compositeurs bien mâles et masculins sont blasés , même Mozart, par ces
ascensions sempiternelles ; parfois virevoltantes, les compositrices refusent l’imitation et se

3. laissent emporter par le vertige de la chute après la dernière note, la chute plus bas encore qu’au
départ, avec la folie enivrante de l’avoir bien montée, descendue, et même tombée.
Avez-vous jamais monté jusqu’au Lac Tahoe en
Californie, et là, en tenue de baignade, légère et court vêtu, la
neige n’étant pas encore arrivée, avec un enfant sur votre dos
accroché à vos épaules, vous avez grimpé sur un rocher
escarpé en forme de promontoire et contemplé le lac dans
lequel il est recommandé de na pas plonger car l’eau devient
glaciale à un mètre, trois pieds de profondeur. L’enfant
descend de votre dos et, lui aussi en tenue de baignade, se
blottit contre vous car ce promontoire lui donne comme le
vertige, mais il ne veut pas fermer les yeux pour ne plus voir
car le spectacle est si beau quand on est vingt-cinq ou trente
mètre, 80 ou 90 pieds au-dessus de la surface de l’eau. Le
vertige devient du plaisir et même un enfant qui devait avoir
six ou sept ans éprouvait ce plaisir plus qu’intense.
C’est cela Schubert, naïf, innocent, enfantin, contemplatif et bien sûr viscéralement
inépuisable. Le piano là n’est pour lui que le bâton du pèlerin à la recherche de l’étoile de la vie qui
n’est que trop souvent une simple conversion éthique d’un vaste trou noir dévoreur justement
d’étoiles.
Gabriel Fauré, celui dans lequel on peut s’y perdre comme son nom l’indique, nous fait
redouter à chaque tournant mélodique le surgissement de quelques monstres effrayants – comme
ils se doivent de l’être –, de quelques sirènes passionnantes et talentueusement knidnappantes et
abductrices, et pourtant ce ne sont que des notes, encore et toujours des notes, une jungle de
notes qui n’en finissent pas de s’égrener caillouteuses sur le chemin du pèlerin musical que je
suis.
Mélanie Bonis est comme un alcool très trop fort, truculent d’une certaine façon. Elle vous
enivre non d’un parfum ou de la fugace vision d’un sein, mais d’un jardin intérieur qu’elle cultive
avec soin pour elle et ses proches, et cet intimisme justifiera justement sa disparition en 1937
pendant cinquante ans après son départ d’ici bas, dixit Laurent Martin, car elle pâtit de son
intimisme et de son monde imaginaire plutôt clos, comme son monde social, avec en plus la
rupture de la guerre qui a orienté le monde vers les musiques de divertissement (concert, music
hall, cinéma, et bien d’autres et bientôt les jeux vidéos et bien sûr la télévision). De l’autre côté on
a les musiques d’érudition qui sacrifient l’intimisme sentimental et sensoriel à l’exhibitionnisme trop
souvent guerrier et vindicatif porté par les drames de cette guerre 39-45 et des guerres coloniales
barbares qui l’ont suivie. Indochine, Algérie, Vietnam et bien d’autres, et encore aujourd’hui. Les
sentiments autres que le patriotisme, la liberté absolue, l’individualisme égoïste, l’insoumission
comme si le monde entier était au service des désirs de chaque individu et non de la collectivité,
tous ces autres sentiments sont bannis ou marchandisés. Nous vivons un monde où l’intimisme
intellectuel, mental et émotionnel est devenu synonyme de blasé, perclus de rhumatismes
cérébraux. Soit on est un satyre déchainé, soit on est un simple barbare cruel, soit on est un
voyeur exhibitionniste pratiquant l’insoumission révoltée en forme d’émeutes insurrectionnelles.
Dans le mental c’est la dictature de tout ce qui est artificiel comme l’Intelligence Artificielle ou les
paradis artificiels, et dans le simple viol social – si cela est encore social – le viol que Chopin a su
si souvent évoquer par sa violence du clavier et la dévotion de l’hérésie pianistique, on est en plein
star système. Faire, toujours faire ce que l’on ne doit pas faire car l’audition virtuose de ses dix
doigts lui permet d’aller si loin, si haut, si fort que la chute finale est alors une libération dans le
silence soulagé d’une mer tempestueuse enfin calmée mais qui laisse dans nos cerveaux en
ébullition dans nos crânes trop étroits un tsunami qui nous submerge avec deux ou quatre mains
rebelles.
Les insoumis de ce monde sont toujours des adeptes de Chopin vivant avec George Sand au
80 de la rue Taitbout, même s’ils finissent, nos insoumis, toujours comme le petit chien de Chopin

4. à tourner comme une toupie sur lui-même pourchassant sa queue qui fuit aussi vite qu’elle fouette
l’air, le vent de la déroute sur la dérive éternelle de quelque radeau de quelque méduse. Entendez-
vous le chant de la Lorelei qui essaie de vous soulever contre le monde entier ?
Écoutez Goethe et son
Röslein, Röslein, Röslein rot,
Röslein auf der Heiden.
[Petite rose, Petite rose, Petite rose rouge,
Petite rose sur la lande.]
mis en musique par Schubert dont nous parlions au
début de cette hallucinante vision. Serait-ce ce
tourniquet du petit chien de Chopin qui nous étrangle et
nous tue à jamais comme la course folle du Roi des
Aulnes qui ne saurait sauver ce que la mort tient déjà,
que la mort appelle et convoite. C’est étrange comment
j’ai toujours ressenti cette morbidité quand j’étais en
réunion dans l’appartement de George Sand e(t
Frédéric Chopin au 80 de la rue Taitbout. Chapin pour
moi est le musicien des spectres et Schubert est celui
de juste avant que le spectre prenne corps, si j’ose dire.
Prenne corps dans la forêt de Gabriel le bien nommé. Alors, Mélanie Bonis, cette revenante de si
loin revenue, grâce à Laurent Martin et aux Concerts de Vollore, est-elle en phase avec ces
compositeurs, ou bien en extase devant ce qu’elle aurait pu faire et qu’aujourd’hui on peut lui
rendre, lui faire faire. Y a-t-il une dimension souterraine féminine pure dans sa musique
condamnée aux salons de son vivant et maintenant résurgente dans les festivals ? je le pense,
mais encore faut-il se laisser emporter par le psychisme féminin intuitif et sauvage par rapport au
psychisme masculin si fortement carré qu’il en corrige le triton diabolique qui sonne de guingois,
en porte à faux, discordant, satanique en un mot.
Dr ; Jacques COULARDEAU
ENGLISH VERSION
LAURENT MARTIN UNDER THE PAINTINGS OF
LÉON BOUDEL – AUGUST 12, 2023
No one is a prophet in his own country, but in music, Laurent Martin was a prophet in his
Livradois Forez and this music that he announced, defended, enriched with the names of many
forgotten women composers, or rather relegated to the silence of the corridors from the social
yacht of the industrial or commercial bourgeoisie of the 19th century and a good part of the 20th
century. Provided the 21st century be not that of who knows what revenge, but let it simply be that
of the rediscovery and the recapture of their particularisms, not simply notes and intervals but also
of a vision, an emotion, a dramatization of their mental universe. The risk is portentous after
movements like #METOO, that some men and some women should try to make these female
composers resurrected prophetesses after their death in profound silence during their life, at most
a kind of honor success in some salons leaving not much behind them that can last without having
to be rediscovered, upgraded, reinvented in some way.
Meeting Laurent Martin, at the piano as it should be, and at Olmet what’s more, in the church
recently classified as a historical monument in the process of being renovated, therefore of being
rescued before what could have been a full ruin, is a celebration in itself, a King's banquet. And

5. above all that, I was seated by organizers in the south stalls of the choir, and from there, I saw this
piano come to life once again with its master tamer who is far from having lost the slightest ounce
of his panache and virtuosity.
And this concert on August 12, 2023, sends me imagining what the piano could, maybe
should, bring to the whole world.
The piano, this recent instrument ultimately rising more
than descending from Beethoven's fortepiano, is the
Himalayas of music, the Everest of contemplation and bliss in
full mental and spiritual enlightenment.
The piano is the Kilimanjaro of diversity constantly
questioned and multiplied by the left or right hand, according
to the whims and desires of the composer, sometimes even of
the pianist who organizes his manual march on the keyboard
as he sees fit, or as he wants us to hear.
All the more reason, when you play music composed by
women, those women who didn't have the slightest chance of
getting up there, to the podium of recognition, unless it's with
their notes that don't seem to have any gender or sex, and yet is it really like that in a world where
musical standards are dictated by men? Didn't I hear a devil's tritone corrected in a concert at La
Chaise-Dieu in a work by a Flemish composer who thus protested against the Spanish colonization
of Flanders, which precisely justified this diabolical tritone? Is there anything more diabolical than
colonialism, all the more reason for a European province to be colonized by another European
country that believes itself to be the center of the world? Thick and heavy fire on these Flemish
marginals who want to dictate their linguistic identity against the Spanish of the famous inquisition,
in addition of course to their opposition to Latin. Who gave the right to anyone in La Chaise-Dieu’s
Festival to “correct” the Devil’s Tritone?
Women should compose the divisive anthem on the plight of gender minorities, and other
minorities, with an evil tritone every two bars. Thank You, Satan, for such an idea, which will never
be exploited I imagine. Devil’s tritones are so discordant!
Where the very male and masculine composers are jaded – “blasé” in the text, excuse my
French – even Mozart, by these sempiternal ascending notes and tones, sometimes pirouetting on
their knees or twirling a cheering baton, the female composers refuse imitation and let themselves
be carried away by the vertigo of the fall after the last note, the fall even lower than when the
ascension started, with the intoxicating madness of having risen to, descended from, and even
fallen oof that grandiloquent male grandeur.
Have you ever climbed to Lake Tahoe in California, and there, in bathing clothes, light and
short, the snow had not yet arrived, with a child on your back hanging on your shoulders, you
climbed on a steep rock in the shape of a promontory and contemplated the lake in which it is
recommended not to dive because the water becomes freezing at one meter, three feet deep. The
child comes down from your back and, also in a bathing suit, snuggles up against you because this
promontory makes him feel dizzy, but he does not want to close his eyes so as not to see anymore
because the spectacle is so beautiful when you are twenty-five or thirty meters, 80 or 90 feet above
the surface of the water. Dizziness becomes pleasure and even this child who must have been six
or seven years old experienced this more than intense pleasure, a prequel of adult bliss.
Here is Schubert, naive, innocent, childlike, contemplative, and of course viscerally
inexhaustible. The piano there is for him only the stick of the pilgrim in search of the star of life
which is only too often a simple ethical conversion of a vast black hole devouring stars precisely,
meaning with the precision of a dragon or a vampire.

6. Gabriel Fauré, the one forest of notes in which we can get lost as his name suggests, true
enough in French, makes us dread at each melodic turn the emergence of some frightening
monsters - as they should be –, some exciting and talentedly kidnaping and abducting sirens, and
yet they are only notes, still and always notes, a jungle of notes which do not cease to sound out
stony when scattering themselves, one by one, on the road of the musical pilgrim that I am.
Mélanie Bonis is like a very strong alcohol,
captivating in a way, even bewitching my mind. She
intoxicates you not with perfume or the fleeting vision of
a breast, but with an interior garden that she carefully
cultivates for herself and her loved ones, and this
intimacy will precisely justify her disappearance in 1937
for fifty years after she departs from here, according to
Laurent Martin, because she suffers from her intimacy
and her rather closed imaginary world, like its social
world, with in addition the explosion of the war which
oriented the world towards entertainment music
(concert, music hall, cinema, and many others and
soon video games and of course television). On the
other hand, we have scholarly music that sacrifices
sentimental and sensory intimacy to the too often
warlike and vindictive exhibitionism carried out by the
dramas of this 39-45 war and the barbaric colonial wars
that followed it. Indochina, Algeria, Vietnam, and many
others, and still today. Feelings other than patriotism,
absolute freedom, selfish individualism, and
insubordination as if the whole world were at the
service of the desires of each individual and not of the
community, all other feelings are banished or commodified. We live in a world where intellectual,
mental, and emotional intimacy has become synonymous with jaded, crippled cerebral
rheumatism. Either we are a bunch of raging satyrs, or we are basic cruel barbarians, or we are
exhibitionist voyeurs practicing rebellious insubordination in the form of insurrectionary riots. In the
mind, it is the dictatorship of all that is artificial like Artificial Intelligence or artificial paradises, and
in the simple social rape – if that is still social – the rape that Chopin so often knew how to evoke
by his violence on the keyboard and the devotion of the piano heresy, we are drowning in the full
star system. Doing, always doing what one should not do because the virtuoso hearing of his ten
fingers allows him to go so far, so high, so strong that the final fall is then liberation in the relieved
silence of a stormy sea finally calmed but which leaves in our boiling brains in our too narrow skulls
a tsunami which submerges us with two or four rebellious hands.
The rebels of this world are always followers of Chopin living with George Sand at 80 rue
Taitbout, even if they end up, our rebels, always like Chopin's little dog spinning on itself like a top,
chasing its tail. which flees as quickly as it whips the air, the wind of the routed eternal drift of some
raft of some Medusa. Do you hear the song of the Lorelei trying to raise you up against the whole
world?
Listen to Goethe and his
Röslein, Röslein, Röslein rot,
Röslein auf der Heiden.
[Little rose, Little rose, Little red rose,
Little rose on the moor.]
It was put to music by Schubert whom we mentioned at the beginning of this hallucinating
vision. Could it be this tourniquet-spinning dance of Chopin's little dog that strangles and kills us
forever like the mad dash of the Erl King who cannot save what death already holds, what death
calls and covets?

7. In seinen Armen das Kind war tot.
[The child in his arms finds he motionless, dead.]
It's strange how I always felt this
morbidity when I was in a meeting in the
apartment of George Sand and Frédéric
Chopin at 80 rue Taitbout. Chapin for me
is the musician of specters and Schubert
is that of just before a specter takes
shape if I dare say. Takes shape in the
forest of Gabriel, the aptly named. So, is
Mélanie Bonis, this ghost who has
returned from so far away, thanks to
Laurent Martin and the Concerts de
Vollore, is she in phase with these
composers, or is she going through a
trance in front of what she could have
done, and what today we can give her
back, make her do, complete the
frustrated dream. Is there a pure feminine
underground dimension in her music
condemned to the salons in her time, and now alive and resurgent in festivals? I think so, but still, it
is necessary to let oneself be carried away by the intuitive and wild female psyche compared to the
male psyche that is so strongly square that it corrects the diabolical tritone which sounds askew,
cantilevered, discordant, satanic in a word.
Dr; Jacques COULARDEAU